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 St.Nikolaus, Die Metzger ist da

Humaine - Asservie
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
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St.Nikolaus, Die Metzger ist da EmptyDim 26 Aoû - 20:47
Sofia Ashley
ft. Sofia & Nikolaus
"Auf Wiedersehen, Nikolaus."

St.Nikolaus, Die Metzger ist da

"Il va falloir faire dans la discrétion totale. Donc sans témoins, de préférence. S'il y en a, fais en sorte qu'on te reconnaisse pas mais ne tue personne d'autre que mon père. Mets une cape, n'importe quoi, mais que ça t'empêche pas de faire ton boulot."

Ce furent les dernières instructions de Meyer. Tout était parfaitement clair. Personne d'autre que Nikolaus n'allait mourir aujourd'hui de ma main, même s'il y avait des témoins. Mon homme partit à Berlin, comme prévu. Les raisons, ça ne me regardaient pas. Mon travail était simplement d'ôter la vie à un homme ayant un contrat sur sa tête. Je n'oublierais jamais la façon dont nous nous sommes embrassés avant son départ. Comme si c'était la dernière fois. Nous savions, lui et moi, ce qu'il s'était passé quand il était parti à Berlin, l'autre fois. Je devais retrouver Lyne dans un quartier proche de chez nous, au niveau d'un croisement où se trouvait une boutique de cadeaux. Le plan était simple : Je devais la suivre de loin, de très loin, jusqu'au port, pour faire un premier repérage de ma cible. Je pouvais savoir ainsi si Nikolaus serait seul ou accompagné de gardes, armés ou non. J'aurais le temps d'établir, en conséquence, une approche d'attaque le temps pour elle de l'emmener à l'endroit prévu pour le tuer.

J'arrivai sur les lieux du rendez-vous. Lyne était là, avec un sac à la main. Il y avait mes affaires dedans, notamment la cape pour pouvoir cacher mon visage. Franchement... Parfois Meyer était emmerdant, à pas vouloir de faire du mal aux gens. C'était plus facile pour moi de tuer les témoins, plutôt que de me prendre la tête à faire attention. Mais j'étais quand même un peu triste de savoir qu'il n'allait pas être présent. Quand je partais tuer avec Roy, il était toujours là, avec moi, pour me regarder faire. J'aurais bien voulu que Meyer puisse lui aussi me regarder... Mais c'était impossible pour lui d'être présent. J'étais même presque certaine qu'il aurait voulu lui donner le coup de grâce, l'achever de ses propres mains. Et le pire... Ce n'était pas lui qui allait devoir retirer mon collier, mais Lyne. J'avais horreur qu'une autre personne que mon maître puisse avoir le droit de le faire. Elle ne me connaissait pas, elle ne savait pas à quel point je pouvais me montrer instable sans ce collier. Elle allait devoir réagir rapidement pour me le remettre après l'assassinat. Enfin, je savais que Kenichi allait être présent, quelque part, ou du moins envoyer des hommes à lui pour tout surveiller. C'était un contrat très important pour lui, un contrat qui allait lui rapporter énormément d'argent. Nikolaus allait laisser un gros héritage derrière lui, il ne restait plus qu'à savoir où il irait.


"Coucou Sofia, euh... Ca va ? T'es en forme ? Tu te s-..."

"Ca va, t'en fais pas." lançai-je pour la couper.

C'était une routine, pour moi. Tuer, je le faisais aussi naturellement que respirer. En revanche, elle, elle était nerveuse. Et je ne voulais pas que sa nervosité m'atteigne, donc elle devait fermer sa gueule et parler uniquement si c'était nécessaire. Je récupérai le petit sac pour regarder rapidement à l'intérieur. J'ignorai encore quel était le plan de Lyne pour avoir réussit à faire venir ce taré ici. Dans le fond j'en avais un peu rien à foutre, mais j'avais quand même bien envie de savoir, par simple curiosité.


"Comment t'as fait, alors ? Pour le faire v'nir, j'veux dire."

Elle me regarda un instant, songeuse. Peut-être qu'elle n'avait pas envie de me le dire. Peut-être que ça la gênait de se dire qu'elle allait être complice d'un meurtre. La police n'allait pas faire le rapprochement entre elle et Niko. Elle n'était pas retournée à Berlin depuis, elle était devenue une habitante de Togi. Quant à ses motivations, personne ne savait qu'elle se faisait battre. Elle était couverte aussi.

"Je lui ai fais croire qu'il pouvait venir récupérer des hybrides à Togi pour les ramener à Berlin, en gros..."

Pourtant, faire sortir des hybrides de Togi était interdit. Il ne devait pas le savoir, puisqu'il allait débarquer aujourd'hui au port. Elle retira mon collier et le rangea dans son sac. Je devais vite m’éclipser de cet endroit pour aller m'isoler, loin des gens et éviter une catastrophe à cause de mon instabilité. Je suivis donc Lyne à travers la ville. Elle était en voiture, pour aller le récupérer, mais je connaissais très bien l'itinéraire, je n'avais pas spécialement besoin d'être proche d'elle. Une petite course à pied me ferait bien du bien, un bon moyen exercice avant le meurtre. C'était toujours mieux d'avoir les muscles chauds, juste au cas où. Sur le chemin, je déposai le sac et mon Katana sur le toit d'un immeuble. C'était l'endroit où j'allais revenir pour me préparer. Plusieurs minutes plus tard, j'arrivais au niveau du port. Je ne m'en approchai pas trop, il y avait des caméras de surveillance à cet endroit et j'étais suffisamment bien placée pour voir Nikolaus à coté de Lyne. Evidemment, cette espèce de fette Wurst était entouré de plusieurs hommes pour assurer son escorte. Il y avait trois voitures. Celle de Lyne et deux autres. Probablement une qui allait suivre la voiture de Nikolaus. Ils rentrèrent d'ailleurs à l'intérieur. La blondinette était seule dans la sienne. Ma victime entra à l'arrière d'une, un garde du corps avec lui derrière et le conducteur. Dans la dernière, encore quatre hommes, deux à l'avant, deux à l'arrière. Six, donc. Il y avait six hommes et Nikolaus. Merde...

Lyne démarra la voiture. Le signal pour moi de retourner sur le toit où j'avais laissé mes affaires. Et en prenant un peu d'avance, je pouvais surveiller l'itinéraire des voitures et être certaine qu'ils n'allaient pas décider de changer de plan. Heureusement non. Ils se garèrent tous dans un parking, à l'écart. Je pouvais les observer du haut des toits et les suivre discrètement. Comme prévu, elle s'enfonça dans des ruelles, suivit de tout ce beau monde. Ils arrivèrent finalement dans un cul de sac, Nikolaus comprit que quelque chose n'allait pas et fit signe à ses hommes qu'ils allaient partir. Je l'entendis menacer Lyne, de sa grosse voix rauque, qu'elle allait prendre tarif pour avoir osée tenter de le rouler. Tout allait subitement très vite, je devais agir sinon elle allait encore se faire battre. Je descendis à la hâte de l'immeuble, sautant de balcon en balcon. Arrivée à une hauteur raisonnable, je bondis sur un garde pour lui enfoncer mon Katana au niveau de l'épaule. Je ne devais pas tuer de témoins, uniquement Nikolaus. Ce furent les ordres de Meyer, ne tuer personne d'autre que lui.  Ca aurait été plus simple pour moi de tuer les gardes, mais je n'avais pas le droit. Je devais donc me contenter de les mettre hors combat pour atteindre ma cible.

Voilà pourquoi j'avais demandé à Lyne de les conduire vers un cul de sac. Si Niko voulait fuir, il devait forcément se diriger vers moi. Son seul espoir, maintenant, était que ses gardes du corps parviennent à m'immobiliser. Mais il y en avait déjà un au sol. Le second ne tarda pas, mon Katana lui sectionna net la jambe. Hé, il n'était pas mort ! Il en restait encore quatre. L'un d'eux récupéra son pistolet pour me tirer dessus, au niveau du flanc. La balle mordit ma chair mais passa à coté, arrachant au passage le tissu de ma robe. Je parvins rapidement à maîtriser les gardes, en y laissant tout même quelques plumes. Aucun mort, tous K.O ou hors combat. Ma lame racla le sol tandis que je m'approchai de Nikolaus. Le métal sifflait sinistrement au sol, laissant derrière lui un filet de sang. Je pouvais lire la peur dans les yeux de Niko. Il voyait la mort face à lui, s'approcher petit à petit pour lui ôter la vie. Je me délectai de cette vision, l'extase à l'état pure. Il n'y avait rien de plus jouissif que de voir un homme dans cette état.


"T'es qui bordel !? Attend, j'ai plein d'argent ! Je peu t-..."

"Comment tu veux mourir, Nikolaus ?" Le coupai-je tandis que je m'approchai toujours.

"De quoi tu parles.. !? Recule, sale monstre !"

Evidemment, il ne répondit pas à mes question. Personne ne pouvait y répondre, après tout. Il recula, puis son dos percuta le mur. D'un geste chirurgical, je lui tranchai la gorge pour le regarder se vider de son sang, comme le großes Schwein qu'il était. Il s'écroula au sol en se tenant la gorge, il sortait sa langue pour avaler, mais il était foutu. Je le regardai encore, sans m'en lasser. J'essuyai ma lame sur son beau costume coûteux, son regard agonisant plongé dans le mien. Je m'accroupis ensuite à sa hauteur, proche de lui, assez pour lui permettre de voir mon visage. Je voulais qu'il sache, avant de mourir. Je collai mes lèvres à son oreille, pour chuchoter.

"T'aurais jamais du faire du mal à mon Constantine. T'aurais du l'aimais comme moi je l'aime. Trop tard pour regretter maintenant, tu vas mourir"

Je me redressai, tandis que, petit à petit, la vie quittait son corps. Puis soudain, une question me vint à l'esprit. Je me demandais simplement si quelqu'un comme lui avait un cœur. Alors, du bout de ma lame, j'appuyai sur son torse, avant de l'enfoncer lentement, très lentement, laissant la lame ciseler sa chair sous des râles de douleurs et d'agonie. Un mort sans souffrance était un cadeau qu'il ne méritait pas. D'ordinaire, je n'aimais pas torturer avant de tuer, mais là c'était différent. Lui, c'était différent. Je voulais le voir, lire la douleur sur son visage. La douleur qu'il avait infligé à Meyer, je voulais la voir sur son visage. Finalement, ma lame atteignit son cœur, puis le transperça. Il mourut enfin. Je tournai le dos au cadavre encore frais et m'en allai. Sur le chemin du retour, j'entendis des petits bruits dans la ruelle. En cherchant d'où ils provenaient, je vis deux enfants, très jeunes, pas plus que six ans, seuls et cachés là. Il avaient probablement tout vu. Des témoins. Je me souvins alors du soir où j'avais abattu un enfant de sang froid, sans broncher, car à mes yeux, c'était un témoin. Cette fois-ci, grâce aux consignes de Meyer, ces deux pauvres petits allaient pouvoir continuer à vivre. J'ignorais pourquoi ils étaient là, mais vu leur allure, ils devaient être à la rue. Je rengainai ma lame et continuai mon chemin, les laissant vie. Je rejoignis Lyne qui me remit mon collier. Comme je le pensais, Kenichi était là, avec ses hommes pour aller tout nettoyer. Le sort des gardes du corps ne m'importait pas, ils allaient probablement servir à nourrir les hybrides de l'entrepôt. Mon travail ici était terminé, pour le reste, Kenichi allait rencontrer Meyer.


"T'aurais pu les tuer, Sofia. J'ai des merdeux sur les bras là..."

"S'il y en a, fais en sorte qu'on te reconnaisse pas mais ne tue personne d'autre que mon père. Je n'ai fais que suivre les ordres de Meyer, Kenichi."

Il me regarda un instant, je ne savais pas ce qu'il était en train de penser. Il me donna quelques tapes sur les fesses, ensuite, tandis que ses hommes ses hommes commençaient déjà à nettoyer l'endroit. J'étais toujours aussi surprise de voir l'efficacité du service de nettoyage de Kenichi. Ils jetaient les hommes encore en vie dans le camion, comme si ce n'était que du bétail. Le corps de Nikolaus fut aussi récupéré et balancé dans le camion, avec les autres. Ils allaient probablement effacer toutes les autres traces, aussi. Lyne s'approcha. Evidemment, le mafieux ne la rata pas.

"C'est qui, cette pute ?"

"Lyne. Une amie à Meyer. Elle nous a aidé à attirer la cible ici" Répondis-je aussitôt.

Elle devait foutre le camp, maintenant. Si Kenichi le voulait, il pourrait la tuer ici même, s'il jugeait que c'était nécessaire.La pauvre, elle semblait totalement perdue... Sans savoir pourquoi, je lui chuchotai de dégager rapidement d'ici et d'appeler Meyer si elle pensait avoir besoin de lui parler.

 
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