Il se réveilla enfin en clignant des yeux. Il repoussa lentement ma main de son visage, l'air complètement perdu. Le pauvre... Il ne savait même plus où il était. A tous les coups, il avait oublié ce qu'il s'était passé hier au bar. Je me collai à nouveau à lui pour essayer de le rassurer, de lui montrer que tout allait bien maintenant. Je lui laissai le temps dont il avait besoin pour émerger. Je posai ensuite ma main sur son ventre, il avait peut être faim, mon Schatzi. Heureusement que j'avais récupéré les biscuits, hier, comme ça il allait pouvoir manger un peu.
"Scheiße…"Grommela-t-il en essayant de se relever.
Il parvint à se remettre assis. Je restai assise à califourchon sur lui, refusant toujours de le quitter. J'étais inquiète pour lui, j'avais très peur. Il fouilla ensuite dans sa poche pour récupérer son téléphone portable. Il regarda l'écran, peut être pour voir quelle heure il était ? Je fis de même en regardant son téléphone aussi mais... Je n'y comprenais rien. En tout cas lui il n'avait pas l'air très content, il faisait une drôle de tête, plus que d'habitude et laissa tomber son téléphone sur le matelas. Il me prit ensuite dans ses bras et me serra contre lui. Je fis de même, passant les miens dans son dos pour le serrer tout fort.
"Excuse-moi, Sofia…Dit-il en enfouissant son visage le creux de mon couJ’ai encore tout fait foiré."
Sur le coup, je me sentis très mal vis à vis de lui. C'était peut être de ma faute, je n'aurais pas du réagir comme ça... Il s'en voulait beaucoup et maintenant il était triste. Je ne voulais pas qu'il soit triste. Je le serrai alors plus fort, ma poitrine contre la sienne, je profitai de sa chaleur. Son corps était toujours tout chaud le matin quand il se réveillait et j'aimais beaucoup me blottir contre lui pour en profiter.
"J’aurais pas dû le laisser venir te parler"
Je sentis sa main venir me gratter le bas du dos. Je mordis l'intérieur de ma lèvre, des frissons me parcourant le corps. J'adorais quand il me touchait à cet endroit, c'était très agréable.
"C’était idiot et…"
Son téléphone se mit à sonner. En regardant l'écran, les symboles qu'il y avait dessus, je pus reconnaître que c'était Kenichi qui appelait. C'était toujours les mêmes chiffres qu'il y avait sur l'écran quand c'était lui qui appelait. Je collai mon oreille pour écouter ce qu'il voulait, ce gros con. Il était déjà complètement torché, dès le matin... Irrécupérable, ce type. Ou alors il était drogué, ou alors les deux. Il ordonna presque à Meyer de m'emmener à l'Arène ce soir. Bof, c'était de toute façon ce que nous allions faire. Meyer lui annonça qu'il était d'accord. Au moins comme ça il était content. Il lui proposa ensuite d'aller baiser quelques putes. Je fixai aussi mon homme droit dans les yeux, un regard foudroyant, pour bien lui faire comprendre qu'il avait intérêt à refuser. Et à refuser tout de suite ! Je savais qu'il avait envie car ça faisait un moment qu'on avait plus rien fait, mais je n'étais pas d'accord du tout ! Il déclina l'invitation, alors je collai à nouveau mon oreille pour écouter la suite. Kenichi se montra subitement plus menaçant et annonça que Nikolaus devait mourir dans les deux semaines à venir. Quant à l'argent, il devait lui aussi arriver dans les mêmes délais. Super... Meyer raccrocha et me prit à nouveau dans ses bras.
"C'est pas grave Schatzi, j'ai beaucoup aimé ce Week-End avec toi. Je t'aime."
Je vins aussitôt l'embrasser avec douceur avant de lui annoncer que nous devions libérer la chambre pour midi. Je l'invitai à prendre une douche avec moi. Nous nous retrouvâmes ensemble dans la salle de bain pour nous laver et faire notre toilette. Je ne le quittai pas des yeux, encore très inquiète pour lui, je le surveillai. Nous retournâmes dans la chambre pour préparer notre valise. Je lui proposai les biscuits au cas où il avait faim. De toute façon, avant de partir, nous pouvions aller prendre un dernier petit déjeuné en bas.
Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 32
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
Multi-Compte : Nein !
Profil : MP : Email :
Mer 15 Aoû - 19:13
Elle me serra fort contre elle.
- C’est pas grave Schatzi,me rassura-t-elle d’une voix douce.J’ai beaucoup aimé ce week-end avec toi.
Oui, moi aussi j’avais beaucoup apprécié. C’était la première fois que nous pouvions profiter d’un peu de tranquillité rien que tous les deux. Malgré les péripéties, j’étais content d’avoir pu passer plus de temps avec Sofia.
- Je t’aime.
Elle m’embrassa, je répondis au baiser. J’étais rassuré. Je croyais qu’elle allait m’en vouloir. Elle devait surtout être en colère contre Meyer. Moi aussi. Cet imbécile avait tout gâché… Je ne savais pas comment il comptait se rattraper maintenant. Le laisserait-elle seulement essayer désormais ? Fatigué mentalement, je lâchai un nouveau soupir. Sofia m’annonça que nous devions libérer la chambre d’hôtel pour midi. Nous avions le temps, il était encore tôt. Le soleil se levait à peine. Alors nous prîmes le temps de faire une douche tous les deux. Je me levai prudemment du lit, encore un peu dans les vapes, et rejoignis la demoiselle à la salle de bain. Je m’occupai de lui laver les cheveux tandis qu’elle s’amusait avec les divers écoulements d’eau de la pomme de douche. Une fois propres, nous allâmes préparer la valise. Attentionnée, Sofia me proposa des biscuits. J’acceptai volontiers, partageai avec elle. Mais j’avais encore faim. Nous aurions sûrement droit à un dernier petit déjeuner avant de partir. Il suffisait de patienter encore quelques minutes avant de descendre. En attendant, nous nous rendîmes sur le balcon pour prendre un peu l’air. Il donnait sur le jardin de l’hôtel. En voyant la fontaine, j’eus un sourire en coin en pensant à hier quand Sofia m’avait poussé dans l’eau. Il n’y avait personne, c’était très calme… Nous exploitâmes ce moment pour réfléchir à nouveau à la façon dont l’assassinat de Nikolaus se déroulerait. Sofia dut faire de gros efforts de compréhension pour me laisser aller voir l’ex compagne de mon père à l’arène. Je lui promis de regarder tous ses combats et de ne m’occuper de la blonde qu’après. J’irais la voir pendant que Sofia se reposerait au vestiaire. Mieux valait que je sois seul avec la blonde pour être certain d’avoir toute sa confiance. L’heure du petit déjeuner arriva. Nous descendîmes au restaurant de l’hôtel pour manger. Comme apparemment, j’étais arrivé en ambulance hier, je n’étais pas passé inaperçu. Aussi, j’eus droit à une double ration de pâtisseries dont je fis aussi profiter Sofia. De meilleure humeur, autant elle que moi, nous quittâmes l’hôtel, valise en main, pour rentrer à l’appartement. Ce soir, je l’accompagnerais à l’arène pour la première fois.