Tu pouvais difficilement y réchapper dans un magasin bondé. Tu regrettais déjà le confort et le calme de l'appartement, à peine avais tu passer la porte du petit supermarché. Tu soupirais d'ennuie, sans qu'on puisse t'entendre. Une chose est sure, tu allais te hâter de faire les courses demandées par Frédérique. Tu avais hâte de rentrer et reprendre ta lecture, ponctué par d’affectueux câlins de ta comparse canine. Bien que tu devrais surement faire à manger avant de pouvoir retourner à ton livre.
Dans une main tu tiens ton panier et dans l'autre ta liste de courses. Tu n'as pas vraiment besoin de la regarder, car tu la connais presque par cœur après l'avoir zyeuté deux fois. Tu as une bonne mémoire visuelle et même si tu lui fais confiance, tu ne manqueras pas de vérifier une dernière fois ce petit bout de papier. On est jamais trop prudent.
Malgré le bruit omniprésent, tu peux au moins profiter de la fraîcheur que t'offre le lieu, surtout lorsque tu passes dans les rayons frais. Cela te donnerait presque envie de traîner un peu au milieu des yaourts.. Mais tu n'en fera rien. De toute manière, tu as déjà terminé, il ne te reste plus qu'à passer en caisse.
Une fois dehors tu retrouves la chaleur accablante et étouffante de l'été. Tu étais plus printemps et automne.. On ne parlera pas d'hiver, car rien que penser à cette saison te donne de sales frissons dans le dos. Pour éviter un maximum la nuisance sonore des grandes rues, tu décidas d'emprunter les ruelles peu fréquentés, là où le soleil ne viendrait pas te taper dessus.
Tu marches paisiblement, à ton rythme, sans non plus prendre tout ton temps. Tu te dis que tu aurais pu prendre les transports en commun pour rentrer chez "toi", mais au vu de l'heure.. Ils risquent d'être tous plein à craquer.. Et tu préférais éviter de faire subir à tes antennes mille odeurs bien désagréables en ce jour de chaleur.
En parlant d'odeur.. Tu en avais senti une qui semblait te suivre depuis quelques minutes. N'étant pas paranoïaque, tu ne songeais pas à quelque chose de mal.. La personne derrière toi devait surement prendre le même chemin que toi. Cependant, au fil de minutes, tu commençais à douter. D'autant plus lorsque tu entendis les pas s'accélérer.. Tu marchas plus vite à ton tour, et en retour la personne derrière toi se mit à trottiner. Tu jetas un très rapidement coup d’œil à l'inconnu qui te suivait. Il était masqué, mais ses yeux laissaient paraître ses intentions et elles n'étaient certainement pas bonne.
▬ Hé. Viens par là toi !
A ces mots, tu détallas aussi vite que possible, abandonnant ton sac en plein milieu de la ruelle pour avoir plus de chance de fuir facilement. Avec un peu de chance.. Il n'en voulait peut-être qu'à ta nourriture.. Malheureusement ce n'était pas le cas. L'homme courrait toujours derrière toi. Tu commenças à hurler de toute tes forces, appelant à l'aide dans l'espoir que quelqu'un t'entende. Lorsque tu arrivas dans une impasse.. Tes espoirs volèrent en éclat.
▬ A l'aide ! Quelqu'un ! S'il vous plait !
Mais l'évidence à laquelle tu ne voulais pas croire était pourtant bien là. Personne ne viendrait à ton secours. Tu tremblais, pleurait, marchant à reculons tout en faisant face à l'homme au regard malsain.
▬ On va s'amuser toi et moi. Reste tranquille tu veux.
J’ai maintenant pris quelque habitude chez Alma, je me suis bien installé et j’ai enfin pris mes marques entre mon travail et ma vie chez elle. Je suis bien plus détendue qu’avant, je n’avais jamais connue la vie avec un maître et c’est vraiment agréable d’avoir quelque part d’autre où aller plutôt que de retourner dans ma chambre au QG. Aujourd’hui j’ai décidé de sortir un peu et d’aller voir au magasin de sport s’il y a quelques qui pourrait m’intéresser moi ou Alma. Je marche tranquillement vers le magasin passant par quelques petites ruelles car c’est plus court. Je n’ai pas vraiment de raison d’en avoir peur avec mon métier j’ai l’habitude de me défendre et celui qui osera s’attaquer à moi aura beaucoup de problème. Je continue à avancer tranquillement jusqu’à ce que j’entende quelqu’un qui appelle à l’aide.
Je commence à trottiner jusqu’à cette endroit et lorsque j’arrive je vois une hybride en pleure et un homme qui s’approche d’elle.
▬ On va s'amuser toi et moi. Reste tranquille tu veux.
« Écarte-toi. »
L’homme se retourne vers moi en riant.
- Sinon tu vas faire quoi Hybride ?
« Il est interdit de toucher un hybride qui a déjà un maître, je devrais peut-être appeler mes collègues ? Les rabatteurs ? »
- Putain un flic. Dit-il en partant en courant.
J’eu l’idée de lui courir après, mais la jeune hybride qui trembler devant moi me retint. Je connais son odeur mais je ne sais plus quand je l’ai déjà sentie, ce que je suis sûr c’est que je ne l’ai jamais chassé. Je m’approche doucement d’elle.
« Est-ce que ça va ? » dis-je en lui tendant un mouchoir. « Est-ce que tu peux marcher ? Il vaudrait mieux sortir de cette ruelle, ce n’est pas recommandé de marché ici surtout pour une hybride. »
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Jeu 19 Juil - 12:14
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Peur.
Tétanisée et paralysée par cette dernière, tu ne pouvais rien faire. Qu'aurais-tu pu faire de toute manière ? Toute chétive que tu es. Tes coups de poings, si tu avais pu bouger, l'aurait surement fait rire, ne lui donnant que l'impression que moustique l'embête. Les mains de l'homme s’abat sur toi, sur tes bras, les serrant si fort qu'il resterait surement des traces. Ces grosses paluches dégoûtante se rapprochent dangereusement des boutons de ta robe grise. Quand bien même tu sais que tes paroles n'auront pas d'impact sur la situation, tu tentes vainement de le faire renoncer à ses actes.
▬ Pas ça.. S'il vous plait.. Arrêtez !
Sanglotes-tu à l'idée de voir ce futur proche arriver, sans qu'il ne puisse être évité.. Et Soudain.. Une voix. Grave, ferme, ordonnant à l'homme de s'écarter de toi. Est-ce un ami ou.. Un ami de ton ennemi ? Tu n'oses même pas lever la tête, tu sens une des mains de ton agresseur se resserrer d'avantage sur ton bras. Un gémissement de douleur passe le pas de tes lèvres, alors que les deux hommes se parlent.
▬ Putain un flic !
Sauver ! L'homme dédale aussitôt, te laissant avec cet autre inconnu, qui s'approche de toi. Tu relèves ta tête, les joues mouillées de larmes. Tu parviens à peine à balbutier un merci compréhensible.
▬ Ça.. ça va.. Je crois.. Mes.. Mes courses ! Il faut que je les récupère..
Un peu trop sous le choc, tu ne réponds pas vraiment aux interrogations de l'hybride face à toi. Tu tentes de marcher, mais au premier pas que tu fais, tu t'écroules sur tes genoux. Tu te blesses sur des petits cailloux et ton visage grimace de douleur. De nouvelles larmes roulent sur ta peau diaphane, tu ne sais pas vraiment si c'est à cause de la douleur, où de l'après coup de la peur et de la pression qui se relâche.. Peut être un peu des deux.
« Ce n’est pas vraiment le moment de s’inquiéter de ça mais si tu veux vraiment les récupérer alors on va y aller. »
Je me penche et attrape son bras et d’un coup je la mets sur mon dos avant de me relever et de placer mes bras en dessous d’elle.
« Ne t’inquiète pas je ne vais rien te faire, accroches-toi bien. »
Si j’attends qu’elle reprenne ses esprits on n’y arrivera jamais, autant aller au plus vite. Je commence à marcher doucement avant de m’adresser de nouveau à la jolie hybride sur mon dos.
« Indique-moi la direction de tes courses, on va aller les chercher. »
J’inspire en essayant de les trouver par moi-même. Mais vu que je ne sais pas exactement ce qu’elle a acheté, ça va être difficile de pister quoi que ce soit. J’attends donc qu’elle me donne les indications pour les retrouver.
Je sais que cette situation peut-être gênante pour certaine personne mais il faut partir d'ici avant que d'autres personnes malsaines apparaissent. Il a pu aussi aller chercher d’autre personne et revenir et je peux être dépassé en nombre même si j’ai été bien entrainé.
Une fois arrivé près des sacs je la dépose à côté et la laisse vérifier ce qu’il y a dedans.
« Tes courses sont-elles tous présent ? Ou faut-il retourner chercher quelques choses ? »
Je la regarde un peu plus et même si son odeur me dit quelque chose, je n’arrive pas à me souvenir. Je ne sais pas où nous avons pu nous voir ou peut-être a-t-elle de la famille.
« Excuse-moi, mais aurais-tu de la famille ? »
Je ne pense pas que ce soit le cas, les hybrides comme elles viennent souvent de laboratoire. Ça m’étonnerait qu’elles viennent d’un élevage.
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Dim 26 Aoû - 14:18
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Soulagement.
Lorsque l'hybride canidé t'attrape, tu n'as étrangement pas peur. Tu te sens bien, tu sais qu'il est la pour te protéger. Tes fins bras et cuisses se glissent autour de lui et tu t'accroches du mieux que tu peux, comme il te l'avait demandé.
▬ Indique-moi la direction de tes courses, on va aller les chercher.
▬ Par.. C'est par là-bas..
Tu n'en ai pas vraiment sur, dans ta course tu n'as vraiment eu le temps de voir où tu courrais. Par ton doigt, tu lui indiques ce qui te semble être la bonne direction. La marche se fait au rythme de tes incertitudes et excuses. Par ici ? Non par là-bas. A moins que.. Je suis désolée, j'ai du mal à me rappeler.. Et au final.. Le sac ! Vous aviez finit par les retrouver, le contenu étant étalé sur la sol. Tu t'empressais de ramasser et vérifier que tout était dedans.. Ton sauveur sans nom te demanda même s'il fallait chercher de possibles choses manquantes.
▬ Non.. Je crois que tout est là..
Dis-tu en faisant un dernière vérification. De toute manière, quand bien même tu avais oublié ou que quelqu'un t'avait bien volé quelque chose, ce n'était pas ta maîtresse qui allait te réprimander. Ce qui ne t'empêcherais nullement de te confondre en excuses. Alors que tu allais toi poser une question à l'hybride, celui-ci te devança. Si tu avais de la famille ?
▬ Non.. Enfin, je ne crois pas. Je suis née en laboratoire.. Comme la plus part des hybrides exotiques.
Tu sentais tes genoux blessés te piquer. On pouvait voir quelques tâches de sang parsemer ta peau diaphane.
▬ Pourquoi ? Enfin.. Si je peux me permettre..
Tu ramassais enfin ton sac de courses, le tenant de tes mains. Puis demanda timidement à ton sauveur si..
▬ Je ne voudrais pas t'embêter.. Mais pourrais-tu me raccompagner jusque chez ma maîtresse.. Je.. Je ne suis pas vraiment rassurée à l'idée de rentrer seule..
Tu te surprenais à le tutoyer aussi facilement, il te mettait tellement à l'aise que s'en était déconcertant.
▬ Bien sur.. Je comprendrais parfaitement si tu ne peux pas.. Un rabatteur doit surement avoir mieux à faire.
Tu te mordillais la lèvre inférieure, attendant la réponse du bellâtre. Allait-il dire oui ?
Après quelques petits détour on arrive enfin jusqu’au sac où je dépose l’hybride pour qu’elle ramasse ses courses. Il lui faut encore un petit temps pour vérifier tout ce qu’il y avait par terre, finalement tout est là. Je ne connais pas son maître mais au moins je suis sûr qu’elle ne sera pas punie pour rien.
« J’ai l’impression de connaître ton odeur, mais bon avec mon métier j’en ai sentie pas mal. »
Enfin je peux distinguer une odeur d’une autre, je suis sûr que j’ai déjà senti cette odeur. Mais si elle ne me reconnaît pas, c’est surement que l’on ne sait jamais vu. Après avoir ramassé ses sacs la jeune hybride me timidement si je peux la raccompagner. Je la laisse finir de parler avant de lui répondre avec un sourire en coin.
« Bien sûr, dit moi où tu habites. Je connais cette ville comme ma poche. »
Une fois la réponse, je lui prends les sacs des mains et commence à marcher en direction de sa maison. Mais je vois bien qu’elle a du mal à me suivre, en même temps ce n’est pas étonnant. Je peux sentir le sang séché sur elle, elle a dû se blesser.
« Tu veux que je ralentisse ? Ou tu veux que je te porte ? Ça ne me dérange pas. » Dis-je avec un sourire sincère.
Dans les deux cas je ferais ce qu’elle préfère. J’espère juste qu’elle arrivera à temps chez elle. Je ne sais pas si elle a un couvre-feu où autre chose. Je ne voudrais pas non plus être suspecté d’empêcher un hybride d’obéir à son maître. Même si je fais partie des rabatteurs, je sais que ma parole n’a aucune valeur. Ça a toujours été comme ça et ça ne changera jamais.
« Enfin ce serait quand même plus simple que je te porte, sinon on ne sera pas arrivé avant le matin. » Dis-je en rigolant.
Pas que je sois pressé mais Alma doit se demander s’il ne met pas arriver quelques choses. En parlant de ça, cette hybride pourrait peut-être m’aider avec Alma. Malgré son apparence elle s’intéresse au truc romantique.
« Je m’excuse pour cette question, mais par hasard, serais-tu ce qui plaît à une fille qui aime tous les trucs à l’eau de rose ? C’est pour ma maitresse. »
Un truc qui change des habituels articles sportifs, ça pourrait lui faire plaisir.
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Mer 29 Aoû - 21:16
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▬ Bien sûr, dit moi où tu habites. Je connais cette ville comme ma poche.
Sa réponse te fait pousser un soupire de soulagement, que tu caches derrière ta main libre. Galant, il prit ton sac sans que tu ne puisses vraiment lui dire non. Tu glissas un merci à mi-voix. Sa première phrase te reste en tête.. L'impression de la connaitre ? Tu cherches dans tes souvenirs mais rien ne semble te venir.. Pour le moment. Et puis la voix de l'hybride canidé te fait sortir de tes réflexions, alors que vous marchiez lentement.
▬ Tu veux que je ralentisse ? Ou tu veux que je te porte ? Ça ne me dérange pas.
Tes iris couleur cerise se levèrent vers lui.
▬ Pa-Pardon.. Je suis assez fragile.. Je veux bien que tu ralentisses un peu..
Admettais-tu en rougissant. Tu n'allais pas être un boulet qu'on traine derrière, tu faisais toujours de ton mieux lorsque tu sortais accompagné dehors.. Mais ces derniers temps, outre ta blessure d'aujourd'hui et ta grande peur un peu plus tôt, tu avais remarqué que tu avais du mal à tenir le rythme. Les prémisses d'un destin inévitable ? Tu préférais ne pas y songer pour le moment.. Surtout que tu n'en avais touché mot à ta Maîtresse encore.
▬ Enfin ce serait quand même plus simple que je te porte, sinon on ne sera pas arrivé avant le matin.
Même s'il plaisantait, tu ne pouvais t'empêcher de te sentir coupable.. Déjà qu'il prenait de son temps pour te raccompagner..
▬ Tu peux me porter..? Je ne voudrais pas te mettre en retard si tu as rendez-vous.
Tu attendais qu'il se mette en position afin que tu puisses remonter sur son dos. Tu lui indiquas un point de repère, là où se trouvait l'appartement de ta maîtresse. Vous repreniez doucement la route, dans une allure moins lente. Tes antennes était tout prêt de ses cheveux. Il sentait drôlement bon et.. Quelque chose de familier. Le voilà qui te posait une question très étrange, concernant sa maîtresse.
▬ Hmm.. Peut-être un recueil de poèmes romantiques ?
Toi même tu étais friande d'histoires d'amour. Elles te faisaient rêver et parfois te peinait, car tu n'auras probablement jamais la chance d'une connaitre une.
▬ Je suppose que.. Tu es proche d'elle pour lui faire ce genre de cadeau ?
Avais-tu osé demander à l'hybride mâle. Mais pourquoi diable lui avais-tu demander ça ? Comme si ça te regardait.. La marche te berçait doucement au fil des pas, et ta tête se posait sans vraiment le vouloir sur la sienne. Tu te sentais si bien contre lui, en sécurité. C'était si étrange.. Et puis cette odeur.. Tes yeux se fermèrent un instant, un lointain souvenir remontait à la surface.
---------
Aujourd'hui, tu t'étais rendue seule à la plage. Ton maître était trop fatigué pour t'accompagner, mais il avait dit qu'il viendrait te rejoindre, peut-être un peu plus tard dans l'après-midi. Tu aurais du regarder la météo ce jour-là. Lorsque tu t'y étais rendue, il faisait beau, il avait encore qu'un peu de vent. Une brise douce et fraîche qui était agréablement reçu par ce temps ensoleillé. Tu t'étais endormie, adossée contre un gros rocher, assez loin du bord de la plage pour ne pas te faire avoir par la marrée.
Lorsque tu te réveilla, ce n'était pas l'eau le problème.. Mais le vent. Le ciel bleu s'était couvert d'un manteau gris et les bourrasques de vent te collaient presque à ton rocher. Tu tentas tant bien que mal de te lever et marcher en direction de ta maison. Cela s’avéra vite être une mission impossible. Et dans la tempête tu demandais de l'aide, même si tu n'étais pas vraiment sur de pouvoir en trouver.
Le sable couplé à la puissance du vent, fouettait ta peau fragile, mais surtout tes ailes qui risquaient vite de s'en retrouver endommagé. Tu te heurtas à quelque chose, où plutôt à quelqu'un. Un hybride de type canidé, il t'aida à t'abriter le temps de la tempête. Vous aviez trouvé refuge dans une crevasse assez large entre des roches. Vous aviez longuement discuter le temps que le vent se calme.
Et puis vint l'heure des au-revoir. Tu avais beaucoup apprécié parler avec ce jeune homme. Ton sauveur à la crinière immaculé. Peut-être était à cause de ce sauvetage miracle, mais il avait ébranlé ton cœur de jeune demoiselle.
---------
Tes paupières se ré-ouvrirent d'un coup, alors que vous étiez à la moitié du chemin. Tu t'étais souvenue. Tu balbutias, cherchant tes mots.
▬ Je.. Je me souviens ! Tu es le jeune homme de la plage !
T'étais-tu exclamer de ta douce voix. Tes joues s'empourprèrent, heureusement il ne pouvait pas te voir.
Lorsqu’elle accepte que je la porte, je m’arrête et fléchit les genoux pour l’aider à monter. Une fois sur mon dos je lui dis de bien s’accrocher et je reprends notre route après qu’elle m’ait donné un point de repère. Un rendez-vous ? Ce n'est pas vraiment le cas, je ne voudrais pas qu'Alma s’inquiète c’est tout.
Le papillon me propose un recueil de poèmes romantique. Ça sent le truc chiant déjà, j’espère qu’elle ne m’obligera pas à les lires avec elles. Puis rien que de devoir en choisir un ça va être une galère pas possible. Ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.
« On peut dire ça oui, elle m’a montré que dans la vie il y a autre chose que mon métier. Ton idée est bonne mais je ne sais pas si je suis le mieux placé pour choisir ça. »
Le silence s’installe entre nous et le petit papillon pose sa tête sur la mienne. Elle commence à se détendre et c’est une bonne chose avec ce qui lui est arrivé. Ça me fait plaisir de voir que j’inspire du réconfort et qu’elle m’a fait confiance même si elle ne me connaît pas.
« La plage ? »
Un vague souvenir me revient en mémoire. J’étais plus jeune à l’époque, policier m’a emmené à la plage pour un entrainement. On s’est entrainé un bon moment et puis il m’a demandé de rester sur la plage pendant qu’il aller chercher des ustensiles pour l’entrainement. Quelques minutes après ça le vent s’est levé. De loin j’ai vu une hybride qui était en difficulté. Elle avait failli se faire entrainer par les bourrasques de vent alors j’ai trottiné vers elle pour le protéger et lui trouver un endroit bien plus calme.
« Oui effectivement ça me dit quelque chose. Décidément quand tu es seule tu as toujours des problèmes. » Dis-je en rigolant.
Elle est tellement frêle, elle a l’air vraiment fragile. Ça donne envie de la protéger. En même temps ça fait partie de mon travail, c’est dans mes gènes.
« Tu devrais faire plus attention. »
Je continue à marcher, mais bien plus doucement, je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie de rester un peu plus avec elle.
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Lun 3 Sep - 15:08
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Étrange retrouvaille..
Dans d'étrange circonstance, mais pas vraiment la meilleure. Ta gorge se sèche alors qu'il questionne par de simples mots "La plage ?". Tu hoches la tête, mais s'il ne le voit pas, il peut le sentir grâce aux frottements de ton menton dans sa crinière. Un temps passe, silencieusement. Peut-être essai t-il de se remémorer lui aussi, cette journée, cette rencontre si peu probable.
▬ Oui effectivement ça me dit quelque chose. Décidément quand tu es seule tu as toujours des problèmes.
C'est une réponse positive qui vient jusqu'à tes oreilles. Plus de doutes cette fois-ci, il s'agissait bien de lui, ton cher sauveur. S'il n'avait pas été là ce jour-ci, tu aurais probablement terminé à l'hôpital.. Et aujourd'hui encore, il te sauve à nouveau. Est-ce dont le fruit du destin ? Tu rejettes cette idée bien qu'elle te plaise. Nous ne sommes pas dans un de tes romans à l'eau de rose, ou deux êtres qui ne font que de se croiser, sont destinés à être liés. Et puis.. Il faut être raisonnable, tu n'as pas le droit à ce genre de bonheur, tes jours sont comptés.
▬ Tu devrais faire plus attention.
Tu sens sa marche se ralentir. Ton poids poserait-il problème ? Il est fatigué ? Et toi tu es là, sur son dos, tel un boulet. Tu te sens coupable, même derrière cette culpabilité se cache un bonheur non assumé. Si l'hybride traîne, tu pourras rester plus longtemps avec lui..
▬ Je ne cherche pas les ennuis, c'est eux viennent à moi. A croire que je suis un aimant à problème.
Dis-tu, accompagné d'un rire doux et léger. Tes prunelles cerises regardent autour de vous, les gens vous épient et parlent. Tu te demandes ce qu'ils peuvent bien dire ou penser. Mais surtout, tu espères que cela ne gène pas ton beau sauveur. Tu reprends alors de ta voix gracile.
▬ Je ne pensais te revoir un jour..
Avouas-tu au canidé. Et pourtant, tu avais espérer le revoir, après la tempête, les jours qui suivirent, tu te rendais beaucoup à la plage. Ne serait-ce que pour le remercier, avec plus qu'un simple merci. Mais rien, personne. Adieu le jeune loup ou chien, tu ne l'avais pas revu. Et même si ton petit cœur s'en était retrouvé quelque peu chagriné, tu étais vite passé à autre chose.
Et là.. Allait-il en être de même ? Il va te raccompagné et puis, vous vous perdrez de vu à nouveau ? Tu ne le souhaitais pas.. Tu avais envie de le revoir, dans des conditions plus agréable.. Mais d'un autre côté, tu ne voulais pas ou plutôt, tu n'osais pas lui demandé son adresse ou tout autre moyen pour le contacter. Par peur de te prendre un non, par réflexe de rejet à cause de ta condition physique. Et puis.. S'il ne voulait pas, bonjour l’ambiance pour le reste du trajet.
Un vrai sourire apparait sur mon visage lorsque je l’entends rire. Au moins elle est bien plus détendue qu’avant. Elle doit être rassurée que ce ne soit pas un total inconnu qui l’ai sauvé.
« C’est parce que tu parais fragile, tu devrais être plus sûr de toi. » Dis-je sérieusement
Pas que je dise ça pour la vexer mais pour l’aider. Mais cette dernière n’a soit pas entendu ma phrase, soit elle s’en fiche.
Je ne sais pas quoi répondre à ce qu’elle vient d’avouer. Pourtant cette île n’est pas si grande que ça. Je suis sûr qu’on s’est déjà croisé sans le savoir et qu’on ne s’est même pas regardé une seule fois. Mais bon tout le monde n’est aps du genre à épier les autres. Pas comme tout le monde dans cette rue. Comme si ça les surprenait qu’un hybride en aide un autre, franchement. Tu marches en silence jusqu’à votre destination. Espérant ne pas l’avoir vexé en ayant laissé le silence planer au-dessus de nous. Mais ce n’est pas mon truc tout ça, je ne sais pas comment réagir. En plus de ça je sens son souffle contre moi c’est un peu perturbant.
Nous arrivons à destination et je me sens de plus en plus nerveux. Je n’ai pas envie de la perdre de vue. Je ne sais pas pourquoi je ressens ça mais ça serait dommage. Il est rare que je m’entende bien avec quelqu’un. Même si on ne s'est pas dit grand-chose mais le fait qu’elle me fasse confiance me fait plaisir… Enfin je crois.
Je la dépose devant chez elle et lui rend ses courses.
« J’espère que tu iras mieux. » Dis-je avec un sourire en coin en m’éloignant d’elle.
J’allais faire demi-tour et repartir chez Alma mais je ne veux pas que ça se finisse comme ça. Je sors une petite carte de ma poche où se trouve mon numéro. Avec un stylo je rajoute l’adresse d’Alma en espérant que ça ne la dérange pas. Je m’approche de nouveau de l’hybride et lui tend la carte.
« Si jamais tu as un problème ou autres n’hésite pas. Je dois y aller. »
Je me retourne, les joues un peu rosies et trottine pour rentrer chez Alma avant qu’elle s’inquiète vraiment.
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Mar 18 Sep - 14:57
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Le silence.
C'est presque oppressant. Ta dernière phrase était restée en suspend, sans réponse. Cela te confirmait alors, que ce n'était pas vraiment un plaisir partagé, de s'être retrouvé après tant de temps. Ton sourire avait disparut et si tu avais pu, tu te serais probablement caché dans tes ailes. Le canidé t'avait parlé, mais perdu dans tes pensées, tu ne l'avais pas entendu.. Ce qui ne faisait que renforcé le silence déjà bien présent entre vous.
Vint le moment de séparer, le jeune homme te déposa sur le sol. Tes jambes te paraissaient toutes engourdies.. Surement à cause du trajet, pensas-tu. Alors voilà.. C'était le moment où chacun de vous repartait de votre côté. Tu sentais ton cœur se serrer doucement. Cela t’attristait, mais te soulageait aussi. C'était sans doute mieux ainsi, qu'il ne pénètre pas plus dans ta vie. Tu finirais par lui faire du mal..
▬ J’espère que tu iras mieux.
Tu lui rendit difficilement son sourire. Ta gorge étant nouée, tu ne lui fis qu'un simple geste de la main pour lui dire au revoir. Il s'éloignait et tu le regardait partir, sans avoir le courage de le rattraper, de l’interpeller. C'est au moment où tu t'apprêtais à rentrer que tu le vis se retourner et revenir vers toi. Il te tend un petit bout de papier cartonné.
▬ Si jamais tu as un problème ou autres n’hésite pas. Je dois y aller.
Tu lis alors la carte que tu as attrapé entre tes fins doigts. C'est.. C'est son numéro ! Et son adresse ! Tu peux lire son prénom dessus.. Iskander. Ta trogne se releva vers lui, un large sourire venait illuminer ton visage. Ce n'était peut être que par conscience professionnel et non pas parce qu'il avait le désir de te revoir, mais tu t'en fichais sur le moment. Tu étais simplement heureuse.
▬ M-Merci ! Rentre bien..
Et à la prochaine.. Tu rentrais dans l'appartement le cœur léger et bien plus gai qu'à ton habitude, pensant déjà, à la prochaine fois où tu reverrais ton cher sauveur..
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