Les rayons du soleil venaient lentement passer à travers les rideaux de ta chambre, trouvant alors le chemin de tes paupières closent. Cela venant lentement te réveiller, donnant à la noirceur de ton sommeil un voile blanc qui n’était pas des plus agréables. Tu te tournais dans ton lit, grognant tel une bête, mécontent de cette heure matinale. Tu étais en week-end, tu aurais aimé en profiter un peu plus. Soudain, comme une prise de conscience, tu venais te dresser dans ton lit.
Tu n’avais pas le temps de faire une grasse matinée, tu devais te rendre à l’une des nombreuses animaleries de de l’île. Tu avais eu une place de libre dans ta maison à présent, c’était les aléas de la vie. Il était important pour toi et aussi pour l’éducation d’Ophydia d’avoir une présence autre que la tienne. Tu te sortais du lit, lentement, mais surement, te dirigeant vers la salle de bain pour profiter des effets tonifiant de l’eau chaude dès le réveil. En sortant de la douche, ton corps perlait encore, laissant un chemin là où tu passais pour te préparer.
Pour aujourd’hui, tu avais eu une envie de renouer avec tes racines, tu portais un costume traditionnelle tunisien. Une tenue tissée et brodée main, dans une couleur sable et dans une sensation douce et de toile au touché. Ton bas était assez proche du corps, montrant la finesse de tes jambes, sans dévoiler les muscles fièrement dessiné. Pour le haut, tu portais ce que l’occident pourrait qualifier de tunique, tu avais plus tendance à comparer cela au fameuse chemise à col Mao. Pour les chaussures, tu étais resté dans quelque chose de classique, tu avais besoin de confort pour marcher, tu avais une paire faite sur-mesure.
Tu descendait ainsi, découvrant un rez-de-chaussé sans aucun bruit, Ophydia devait encore dormir. Tu te comportais en bon Prince avec elle, pour gagner et garder sa confiance surtout. Tu étais encore en période de travail sur elle, il ne fallait pas la brusquer. Tu venais donc te préparer un long café, laissant l’arôme du café frais s’emparer de ton odorat, te faisant lâcher un léger soupire de satisfaction. Tu venais prendre des oranges et te presser un verre emplie de vitamines dès le matin, tu faisais attention à ton alimentation, c’était la base d’une vie saine pour toi.
Tu profitais ainsi d’un petit moment de dégustation, sans rien consommer de plus. Ton corps venait alors bouger pour finir de te préparer, enfilant une veste exactement dans la même matière que le reste de ta tenue, un col court comme ta tunique. Tu étais fin prêt à partir chercher la demoiselle qui deviendrait ta nouvelle esclave. Avant de partir, tu te rendais dans la chambre d’Ophydia pour la réveiller doucement et lui indiquer qu’une partie de sa collation matinale était prête à la consommation.
Te voilà donc parti vers une animalerie de luxe, dans le même genre où tu avais acheté la renarde qui vivait chez toi à présent. Le trajet en voiture fut assez court, moins d’un quart d’heure, la circulation était bonne aujourd’hui, chose rare sur l’île dans cette période-là. Tu n’allais pas t’en plaindre, la chance semblait être de ton côté en ce moment, t’en plaindre n’allait faire que te la retirer aussi facilement qu’elle était arrivée.
Tu venais donc passer la porte coulissant en te sentant arriver, tu jetais un regard en direction d’un des vendeurs ne semblant point occupé. Par un simple échange, il comprenait que tu ne venais pas simplement acheter des accessoires, mais bien prendre possession d’une nouvelle acquisition. Il te faisait faire le tour, te présentant chaque hybrides comme s’il s’agissait d’un meuble. Tu ne voyais rien qui t’enchantait réellement, des hybrides renards ce qu’il y a plus classique, mais tu avais déjà une belle pièce avec Ophydia à la maison. pour ce qui était des félins, rien qui attirait ton regard, un hybride tigre t’aurais plus, mais il ne semblait pas en avoir en ce moment.
Pour ce qui était des races canines, tu ne voulais pas en adopter, trop de risque de fidélité rapide. Tu voulais du jeu, c’était sans doute dû à ta dernière relation avec Alyssia, cela avait redonner une seconde vague de motivation à tes plaisirs de joueur, espérant nourrir ton sadisme par la suite aussi. À présent, tu n’écoutais que d’une oreille les propos du vendeur, tu baladais ton regard où bon te semblait, essayant de dégoter entre les prisons la perle rare qui viendrait frapper ton coeur en son centre.
Une étrange surprise vint te sauter au visage, une non hybride ou plutôt une humaine, une de celle que l’on doit nommer les asservies. Elle avait des teintes te rappelant ta mère, elle devait venir d’Orient. Tu tapais sur l’épaule du vendeur, réclamant des informations sur la demoiselle. Ton attention était donc entièrement tournée vers l’homme pour récolter aux mieux les données sur elle. Tu apprenais son origine, sans pour autant connaître son ancienne profession ou les raisons de sa présence ici, mais ce n’était pas grave, tu les obtiendrais de sa propre bouche.
Son caractère semblait plutôt rude, du moins, c’était les dernières remarques du vendeur, il était sans doute un poltron heureux de sa position. Mais si cela était vrai, il pourrait être amusant pour toi de l’avoir de ton côté, puis éduqué légalement une humaine pouvait être des plus amusantes. Avoir une esclave humaine aux côtés d’Ophydia pourrait aussi la rendre plus aisée avec les humains. Tu devais simplement tester son niveau de culture, elle ne devait pas être une sotte, elle avait dû recevoir des cours de son statut d’humain à la naissance et non celui d’un hybride.
Ton corps te faisait marcher dans sa direction, tu te tenais droit devant elle, un léger sourire sur le visage, rien qui ne pouvait laisser traduire au premier abord, de mauvaises attentions de ta part. Seul les comédiens les plus expérimentés pourraient trouver dans tes iris, une lueur de malice. Tu décidais de parler en Arabe à la jeune femme, langue commune à la plupart des peuples d’Orient, c’était un moyen de connaître son niveau d’étude, si elle pouvait servir à autres choses que tes pulsions malsaines, l’investissement serait pour le mieux.
“Bonjour Nour, je suis Mashiro. J’aimerais te poser une question que dirais-tu te venir vivre chez moi en tant que mon hybride… hum non, dans ton cas, le terme exacte serait esclave. Du moins sur le papier, je ne compte pas te traiter comme tel, selon la façon dont tu comporteras aussi avec moi. Alors, veux-tu quitter cet endroit ?”
Tu étais un peu directe, mais elle avait déjà eu connaissance du monde extérieur, donc de la nature humaine, autant être sincère pour essayer de faire preuve de bonne foi, même si tu ne comptais pas bien la traiter.
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Mer 20 Juin - 10:22
Cela faisait quelques jours seulement que Nour avait quitté le centre de dressage, laissant enfin derrière elle les maudits dresseurs, lui laissant l'occasion de trouver un moyen de parvenir à ses fins, à savoir, retrouver sa liberté perdue dans l'espoir même de retourner en Palestine pour retrouver sa famille qu'elle avait quittée depuis tant de temps. Elle voyait chaque jours femmes et hommes d'allure plutôt aisée entrer dans cet endroit assez luxueux pour une boutique de traite d'humains et d'hybrides. Elle se disait que personne ne méritait de vivre cela, que c'était une île de fous, mais pour le moment son avis était dérisoire.
Le japonais était toujours assez compliqué à comprendre pour elle malgré ses facilités dans l'apprentissage de la langue, d'autant plus que l'on ne lui avait pas appris à écrire dans cette langue, elle se demandait donc à quoi pourrait-elle servir si ce n'est de poupée de chiffon dont on se sert pour assouvir ses propres besoins, mais qu'importe, elle se servirait de ses charmes et jouerait sur cette cordes pour pouvoir mieux prendre le poudre d'escampette.
La jeune femme se tenait à genoux, vêtue de sa tenue de danseuse qui couvrait tout juste sa poitrine pour le haut et qui laissait apparaître ses jambes fines entre deux morceaux de tissus pour le bas, une ceinture de bijoux autour du bassin, elle croisa ensuite le regard d'un bel homme métissé, il avait l'air d'avoir un mélange d'origines arabes et asiatiques mais cela restait difficile à dire, ses longs cheveux châtains avaient l'air d'une douceur infini et il fallait avoir que les traits de son visage étaient charmeurs. C'était l'occasion, quitte à avoir à faire à quelqu'un dont elle pourrait abuser de la faiblesse, autant faire en sorte à ce que celui ci soit agréable à regarder. Elle se levait donc avec une grâce féline comme une danseuse pourrait le faire, les bijoux qu'elle portait raisonnant dans un petit bruit cristallin.
Parfait, il se dirigeait vers elle, certainement pour entamer la conversation. Tout se jouait là, il fallait qu'elle soit séduisante tant dans sa tenue que dans ce qu'elle allait dire, il fallait en faire ni trop, ni trop peu. Et voilà qu'il lui adressait la parole dans sa langue maternelle, sur le coup, ses pupilles se dilatèrent légèrement, ses yeux s'ouvrirent un peu plus dans un mouvement imperceptible qu'elle essayait de maîtriser. La question qu'il lui posait était simple et très directe. Elle plongeait son regard émeraude dans celui de l'homme, essayant de sonder son esprit et de cerner sa personne tandis qu'elle répondait en arabe également, sur une voix douce :
- Bonjour Monsieur, je vous remercie de ce privilège que vous me faites là. Bien entendu, je vous remercierais comme il se doit de bien vouloir me faire sortir de cet endroit. Je suis toute à vous...
Elle croisait les doigts au fond d'elle pour que cette technique et ces mots le touchent, il fallait que cela fonctionne et qu'elle sorte d'ici au plus vite, elle n'avait pas envie de croupir dans cet endroit, aussi propre soit-il...
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Mer 20 Juin - 13:38
Nuit D'Arabie
ft. Nour
Tu gardais toujours une posture droite, comme si tu désirais montrer ta place en ce monde, ta situation, autrement que par ta tenue. Il était simple de s’offrir en surface une apparence de richesse, mais il était plus dur de la conserver, l’éducation était la clé pour définir la place d’un indivdus. Du moins, c’était ton point de vue sur la situation, pour cela que tu aimais éduquer tes hybrides, tes esclaves pour leur apprendre leur place, venir marquer au fer rouge ce qu’elle était réellement, un conditionnement en clair. Et comme toute éducation, cela se jouait sur des détails, qui peuvent paraître anodin, mais se répercute à grande échelle, un peu comme l’effet papillon.
Du moins, c’était ton point de vue sur la situation, pour cela que tu aimais éduquer tes hybrides, tes esclaves pour leur apprendre leur place, venir marquer au fer rouge ce qu’elle était réellement, un conditionnement en clair. Cela te faisait étrange de trouver des personnes aussi similaire ces derniers temps. Des menteuses, des joueuses, chacune de tes rencontres semblait avoir un fragment d’âme similaire à la tienne. Cela, était-il d’dérangeant ? En aucune façon, cela était ton plus grand rêve, avoir une copie de toi en face-à-face, te surpasser pour te terrasser. On dit souvent que notre pire ennemi est nous-même, tu penserais plutôt que notre meilleur rival est nous-même, considéré cela comme un danger mortel, aucune chance, il s’agirait plutôt d’un plaisir ultime.
Cette demoiselle, pouvait-elle t’apporter ce sentiment ? Tu voulais le savoir. Tu pouvais discerner une légère teinte de surprise dans son regard, elle ne devait pas s’attendre à cela. Tu imagines bien le fait qu’elle se rendait compte de tes origines, mais pouvait-elle se douter que tu connaissais bien tes origines ? Tu en doutais à présent au vu de sa réaction.
Lorsque les mots vinrent traverser les lèvres de la jeune femme, tu fermais les yeux, uniquement pour te concentrer sur ses paroles et son accent. Que c’était agréable d’écouter une voix aussi mélodieuse réciter une de tes langues natales. Tu en verserais presque une larme, mais tu savais te tenir. Pourquoi autant d’émoi autour d’une simple tirade ? La nostalgie, rien de plus, cela venait t’évoquer l’époque de ta mère encore en vie, ses légendes, histoires et chant évoqué par cette langue. C’était décidé, elle serait officiellement à toi, elle pourrait te servir de défouloir autant physique, qu'émotionnelle.
Elle pourrait te calmer dans les mauvais moments, jouant sur la corde de l’enfance pour te rappeler l’espoir et l’enfance. Puis de l’exotisme ne faisait pas de mal sur cette île, ce n’était pas une chose courante sur Togî. Tes prunelles venaient lentement s’ouvrir, lui offrant au passage un large sourire et doux regard, simulé bien entendu. Tu aurais préféré laisser sortir ton sourire presque carnassier, mais autant ne pas l’effrayer maintenant.
Ton corps se tournait vers le vendeur, lui faisant un signe de la main pour lui indiquer sa présence recquises et de quelques mots glissé à son oreille, tu lui confirmais vouloir faire l’acquisition de la belle. Enfin, tu pouvais retournais tes pensées contre la belle Nour. Tu allais reprendre le japonais, voulant savoir son niveau dans cette langue, son dossier parlant d’une arrivée récente, autant tester ses capacités d’adaptation et d’apprentissage.
“Je suis heureux d’entendre ses mots, te voir énoncer, le fait que tu donnes à moi m’enchante. Ne t’en fais pas, je ne compte pas te maltraiter, j’ai d’autres idées en tête. Je pense aussi qu’Ophydia, l’hybride renarde habitant avec moi, sera heureuse d’avoir de la compagnie.” Le vendeur venait alors interrompre ta conversation, te montrant le montant à régler, ainsi que le moyen de paiement, tu sortais alors de quoi régler ceci assez rapidement, une minute suffire à faire de la jeune femme ta chose, ton objet sur cette île. C’était une bien belle acquisition pour toi. Tu pensais alors à ce que tu pourrais lui dire par la suite et surtout comment la transporter. Ce n’était pas comme Ophydia avec qui tu avais joué sur la corde sensible.
Cette jeune femme avait répondue à tes propos rapidement et se vendait déjà, tu ne pouvais pas entièrement lui faire confiance. Cela pouvait être une magnifique comédie pour mieux s’enfuir. Aussi, tu te doutais bien qu’il serait idiot de sa part d’essayer de s’enfuir dès l’ouverture de la cage. Le moyen le plus intéressant étant la nuit, chez toi, il y avait peu de passage et surtout, elle aurait le temps de mettre de la distance entre vous. Tu vins donc à penser qu’il n’y aurait pas de problème pour le moment.
Tu laissais l’homme ouvrir lentement cette caisse qui n’était pas digne d’un humain normal, mais elle était esclave à présent, cet environnement lui convenait donc parfaitement. Tu tendais la main, l’invitant à la prendre pour la conduire loin d’ici. Pour lui faire plaisir et installer à nouveau un climat de confiance, tu parlais en arabe.
“Allons-y à présent, je pense qu’une fois rentrée, j’aimerais tester tes compétences, en espérant que tu comprennes où je veux en venir ?”
Tu faisais exprès de provoquer un énorme sous-entendu, tu ne comptais rien lui faire de charnel, du moins pour l’instant. Non, tu voudrais tester sa culture et son niveau d’éducation. C’était un moyen de savoir si elle se jetterait sur toi dès qu’elle pourrait, tu pourrais la cerner un peu plus, elle et son jeu. Si cette fameuse Nour était une demoiselle aussi fourbe que toi, tu espérais que ton instinct ne te trompait point.
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Mer 20 Juin - 19:03
Nour regardait l’homme aux cheveux de soie l’écouter avec attention, il fermait les yeux, il devait être en plein concentration, il avait presque l’ai spirituel mais cela n’avait guère d’importance aux yeux de la palestinienne. Il lui parlait à présent en japonais tandis qu’elle se concentrait pour comprendre au mieux ce qu’il lui disait, l’objectif étant de paraître le plus instruite possible afin d’avoir un meilleur potentiel en plus de sa plastique de danseuse. Elle n’était pas à l’abri qu’il soit là uniquement pour avoir une seconde main, il était donc important d’avoir toutes les cartes en son pouvoir.
Voilà qu’il employait des mots qu’elle ne connaissait pas avec exactitude, elle se concentrait alors sur les principaux canaux de communication, à savoir le non verbal et le vocal, elle observait son sourire qu’elle considérait presque comme séducteur, il y avait quelque chose d’un peu dérangeant là-dedans mais cela lui servirait certainement pour plus tard, tout était bon à prendre pour arriver à la finalité envisagée. Il serait gentil avec elle, c’était parfait, elle pourrait également obtenir des informations sur les habitudes de vie de ce très cher monsieur pour parfaire son évasion et assurer ses arrières.
Une seule chose lui venait à l’esprit, il disait qu’elle ne serait pas maltraitée mais alors elle se demandait bien pourquoi donc cet homme prenait-il des esclaves, qui plus est dans un magasin de luxe, elle n’aurait jamais fait cela, cependant elle gardait à l’esprit que la nature humaine était parfois relativement tordue, à moins qu’il ne monte une escouade à destination de la libération des esclaves, cette optique l’aiderait peut-être à rester ceci dit.
Le vendeur se dirigeait vers eux, il fallait régler les achats. Une fois la transaction faite, la porte fut ouverte dans le cliquetis du trousseau de clés du vendeur, la jeune femme sorti de sa prison d’un pas fluide et léger tout en saisissant la main de l’homme et suivait son sauveur avec la plus grande docilité. Puis le prince des milles et unes nuit s’adressa à elle sur un énorme sous-entendu, c'était donc un homme joueur, peut-être un pervers, cela entraînait un méfiance bien cachée et elle en profitait pour se faire passer pour une femme chaste et pure et elle répondait dans leur langue maternelle :
- Bien entendu, merci de m’avoir fait sortir d’ici. Je pense et j’espère pouvoir être à la hauteur de vos espérances, je suis instruite, j’ai fait des études de langues à Londres.
Il fallait bien faire valoir son petit cursus en Grande Bretagne. Elle le regardait dans les yeux, passant une mèche dérrière son oreille dans le tintinnabulement de la parrure qu’elle portait dans sa longue tresse de cheveux ébène, se donnant un peu plus d’innocence. Elle reprit alors avec beaucoup de douceur et de tact :
- Puis-je vous demander quelle est votre profession pour être désireux de quelqu’un d’instruit à vos côtés ?
Peut-être était-il un grand poète ? ou bien un affabulateur, ou même un mélange des deux, qui sait ce que l’avenir peu bien réserver à une femme ayant perdu son statut social.
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Mer 20 Juin - 22:06
Nuit D'Arabie
ft. Nour
Tu ne quittais pas des yeux les mouvements de la jeune femme, elle ressemblait à une fée marchant sur un étang, c’était une chose agréable à voir et assez charmante sur le moment. Tu sens la douceur de sa peau quand elle vient saisir ta main, il était clair que malgré son passage dans un centre de dressage, elle prenait grand soin de son corps. Tu sentais dans tes mouvements que tu menais la danse, la jeune femme se montrait bien obéissante, mais pour combien de temps ? Tu ne pourrais pas jouer le même jeu qu’avec la renarde.
Tu écoutais encore une fois ses douces paroles sorties d’une légende orientale, c’était exquis. Tu gardais ton sourire, regrettant en ton esprit, qu’elle ne soit pas tombé dans le panneau et essayé de jouer de tes charmes. Tu émettais alors l’idée dans un coin de ton esprit, qu’elle pouvait clairement s’être résigné à sa nouvelle vie. Mais tu ne voulais pas donner trop d’importance à cette possibilité. Tu en savais un peu plus sur elle, Londres, elle devait donc être brillante, partir de vos terres natales pour arriver, ainsi, en pleine occident.
Cela te donnait encore plus envie de croire qu’elle pouvait se jouer de toi, on peut simuler l’idiotie, jamais l’intelligence. Tu répondais alors d’un simple hochement de tête, comme pour montrer que tu étais ravi . Tu notais chacun de ses mouvements, le corps humain pouvait traduire l’humeur d’un individus, mais elle savait contrôler ses mimiques. Elle ne pouvait se comporter comme une ses fameuses princesse des mille et une nuit, tu te refusais d’y croire, tu ne connaissais que trop bien la nature humaine.
Tu haussais un léger sourcil sur sa question, celle-ci était pertinente, elle pouvait ainsi déduire quel serait son niveau de vie et surtout jouer différemment. Autant lui donner des informations, cela pourrait rendre le jeu plus amusant et peut-être lui faire commettre une erreur. Tout en marchant vers la sortie, saluant d’un mouvement de la main le vendeur, tu ouvrais tes lèvres pour laisser s’échapper tes paroles, toujours en arabe.
“Je suis le directeur de l’Université de l’île de Togî. Cela me sera d’une grande aide, si tu disposes de connaissances en langue. J’aimerai aussi savoir, possèdes-tu des bases en gestion et secrétariat. Je dois bien l’avouer, avoir une assistance me sera utile, surtout si tu parles arabe, cela me permettra de partager mes idées et projets sans que d’autres soient au courant de ça.”
Ton corps faisait quelques mètres, voyant la voiture au loin, il ne fallait pas immédiatement la ramener chez toi. Lui donner l’impression qu’elle pouvait se sentir libre ou en sécurité avec toi, était important. Tu pourrais essayer avec le temps de la conditionner pour la faire croire que seul ta protection pouvait lui permettre de vivre en ce monde.
“Désires-tu aller quelque part ? Le fait de ne pas avoir goûté à l'air frais a dû te manquer. Tu voudrais peut-être en faire un tour ? Sinon, nous pouvons aller dans quelques boutiques pour t’acheter ce dont tu aurais besoin pour vivre et de quoi décorer ta chambre. À toi de choisir !”
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Jeu 21 Juin - 14:08
La jeune femme constatait avec beaucoup d'attention mais sans laisser paraître la moindre émotion, que l'homme devait très certainement être quelqu'un de brillant pour être le doyen d'une université, et en même temps il avait l'air si jeune pour cela, il devait avoir eu un parcourt d'excellence pour avoir grimpé les échelons aussi rapidement. Le jeune femme se sentait tout à fait capable de faire de l'assistanat, elle avait déjà écrit des rapport, elle était organisée et méthodique, ce sont les qualités exigées dans ce domaine, en dehors de cela, rien ne paraissait compliqué dans les tâches qu'il lui annonçait. Elle répondit alors d'une voix claire mais toujours très douce, un léger sourire au lèvre qui sonnait plus vrai que nature tandis qu'elle était en pleine réflexion intérieurement :
- Oui bien sûr, je suis tout à fait capable d'assumer ce type de responsabilité. Me laisseriez-vous vous donner mon point de vue sur certaines décisions ?
En effet, la jeune femme trouvait que l'homme lui donnait sa confiance de façon trop rapide, pour un homme de tête cela paraissait totalement décalé, hors contexte, un peu comme les anachronismes dans certaines histoires, elle continuait d'observer son comportement en quête de déceler la mimique de trop ou bien au contraire, de se rassurer dans le fait qu'elle n'aurait aucun mal à l'embobiner, elle préférait la deuxième option bien entendu.
Ils se dirigeaient tous deux vers la voiture de Mashiro lorsqu'il lui demanda ce qu'elle aimerait faire, des emplettes bien sûr, afin d'avoir des vêtements passe partout, car à présent, dans sa tenue de danseuse, tous les regard étaient dirigés vers elle, et si elle voulait s'enfuir, il valait mieux qu'elle passe inaperçue. Elle aurait bien aimé avoir un sac de rechange pour le jour où elle partirait, cela pourrait être bien utile. Elle répondit alors sur une note enthousiaste, avec un merveilleux sourire sur ses lèvres :
- Oh merci monsieur, cela serait avec grand plaisir si nous pouvions aller faire quelques courses, j'aimerais, si vous me le permettez, pouvoir me promener dans une tenue un peu moins... sensuelle, même si j'avoue que je l'apprécie vraiment.
Elle découvrait également qu'elle aurait une chambre, alors elle serait nourrie, logée et blanchie sans rien demander en retour, si ce n'est un travail de secrétariat, mais que demander de plus au final ? elle pourrait même peut-être préparer son évasion à l'avance, trouver un moyen de se faire un peu d'argent, et gagner sa liberté, après-tout, qui ne tente rien n'a rien, elle était partagée, il fallait peser le pour et le contre, il n'avait pas l'air méchant. Elle reprenait :
- Ah merci beaucoup, décorer un peu une chambre est toujours une chose importante et amusante, cela donne un effet de chez soit. Mais n'avez-vous rien d'autre de prévu pour le reste de la journée ?
En effet, le shopping se prolongeait souvent sur une bonne grosse journée, il était donc préférable de prévoir un battement assez large s'il avait du travail ou des rendez-vous de prévus... Elle ouvrait la porte de la voiture que le bel homme venait d'ouvrir et y entrait avec beaucoup de douceur et de précaution, l'intérieur était d'une grande propreté, cela santait même assez bon, Nour en jugea que l'homme devait être soigneux et méticuleux pour avoir un véhicule dans un tel état.
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Jeu 21 Juin - 15:12
Nuit D'Arabie
ft. Nour
Le réponse de la demoiselle venait à se faire pour toi, tu écoutais celle-ci et constatais qu’elle voulait donner son avis, cela pouvait paraître banale. Mais pour toi, non, c’était tout sauf banal dans l’idée. C’était un moyen pour elle de se mêler à tes affaires, de planter sa petite graine et d’avoir de l’emprise sur toi. Tu ne pouvais laisser aucune chance à la jeune, tant qu’elle ne sera pas éduqué par tes soins. Tu ne devais pas être froid pour autant, tu venais alors formuler de façon à être agréable.
“Nous reparlerons de ça en tant voulu, je n’ai pas forcément envie de me concentrer sur mon travail aujourd’hui. Puis, je pense qu’il te faudra du temps pour faire le tour complet des dossiers et avoir les éléments en main. Je parle en expérience.”
L’avoir avec toi au travail te permettait de garder un oeil sur elle, ce n’était pas la même chose de venir éduquer un hybride et une humaine. C’était totalement différent sur le coup, mais toute expérience bonne à prendre, tu pourrais en tirer des enseignement, car on arrête jamais d’apprendre.
Fort heureux de ton travail, tu étais content qu’elle veuille se balader un peu, tu pourrais connaître ses goûts et son comportement dans un environnement plus naturel. Cependant, tu allais redoubler d’effort, car au milieu des gens et ainsi libre, elle pourrait s’enfuir ou te faire un mauvais coup. Tu n’allais donc pas la lâcher, tu pourrais la tenir en laisse, mais tu briserais tous le début de ton travail. Tu te voulais être un homme respectueux des hybrides en public, alors il fallait faire de même avec une humaine asservie.
“Rien ne t’empêche de la garder, je peux comprendre que l’on soit attaché à certaines choses, il te sera juste plus agréable de te balader dans une tenue plus conventionnelle. J’aimerais aussi éviter que tout le monde ait les yeux rivés sur toi.”
Tu essayais de lui glisser un de tes défauts, il ne fallait pas se montrer entièrement tous blanc, donner un air possessif, pourrait aussi justifier le fait d’avoir esclave et hybride. Un besoin d’avoir un objet unique à soit. Peut-être que ton rôle serait plus crédible à ce moment précis. Si la jeune femme était bonne menteuse, elle serait un jeu et entraînement digne de toi, un moyen d’améliorer tes mensonges ou d’apprendre à les démasquer.
C’est vrai qu’avec ton travail, il y avait fort à penser que tu pouvais être un homme chargé, mais tu étais un maniaque. Il fallait que les choses soient réglées rapidement. Toujours désireux d’avoir du temps pour toi aussi, surtout le week-end, il y avait aussi le prétexte de passer du temps avec Ophydia et maintenant, il y avait Nour à prendre dans l’équation. Tu répondrais d’un hochement tête, en la voyant grimper dans la voiture, tu venais suivre le mouvement, prenant place lentement.
Une fois bien installé, tu restais ainsi immobile, cherchant un endroit où se rendre pour lui trouver une bonne tenue, la rue commerçante principale de l’île semblait être une bonne idée, même s’il y aurait du monde. Une meilleure idée te venait en tête, cela allait te coûter cher, mais pouvait rentrer dans ton budget en te raisonnant sur l’achat de certains accessoires de façon mensuel, tu en avais déjà assez à la maison. Puis, tu pouvais lui glisser un léger message sur le moment.
“Ne t’en fait pas, je suis un homme assez organisé et maniaque, il ne faudra pas trop m’en tenir rigueur à la maison haha. De ce fait, nous avons toute la journée que je peux consacrer uniquement à toi. Je te propose d’aller dans une boutique qui fait du sur-mesure, vu que vis à présent sur l’île, autant t’offrir une tenue respectable. Nous pourrons aussi nous occuper de ta tenue pour le travail.”
Tu venais allumer le contact, la rue commerçante n’était pas loin, tu pourrais presque y aller à pied, mais encore une fois beaucoup de risque et selon les courses, il fallait minimiser au maximum le trajet.
“Pour les décorations, nous irons après cette boutique, il y aura moins de monde, cela sera plus agréable pour te faire une idée de quoi acheter. Nous pourrons aussi manger quelque chose entre temps, cela dépendra si tu as faim ou non.”
Tu démarrais le contact, prenant la route à présent, tu allais quand même lui faire la conversation pendant le trajet, histoire d’en apprendre un peu plus sur elle. Tu pourrais aussi lui en profiter pour lui rappeler son statut.
“J’aimerais savoir comment une femme aussi éduqué que toi, à fait pour se retrouver avec une chaîne autour du cou et devenir ma possession ?”
C’est franc, mais naturel si on se plaçait dans la culture de l’île, il n’y avait pas de mal et de tabou de parler aussi ouvertement du fait de faire de l’esclavagisme.