| | Décidément, les bois sont un lieu de rencontre incroyable ! [pv Shinemichi] | |
| Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | ![Décidément, les bois sont un lieu de rencontre incroyable ! [pv Shinemichi] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mar 29 Mai - 11:57 |
|  ~Le temps était à l'orage aujourd'hui. La jeune infirmière s'approcha doucement de la fenêtre, une tasse de thé bien chaude à la main. Ce temps allé sûrement lui gâcher un peu sa journée. Elle qui avait prévu une petite ballade dans les bois aujourd'hui, voilà qui semblait raté. Elle s'assit sur une chaise tirée près de la fenêtre et regarda distraitement la pluie tombée. Cela fessait un moment qu'il n'avait pas plus comme ça. La dernière fois, c'était, il y avait presque un mois. Pourtant, elle s'en souvenait comme si c'était hier ... ~ La jeune infirmière se leva en s'étirant doucement. Aujourd'hui était son jour de repos ! Elle avait tellement de choses à faire qu'elle ne savait pas par ou commencer, les courses ? Le ménage ? Son sport ? Elle resta la, assise dans son lit quelques secondes avant de finalement ce décidé. Ce serait donc le sport ! Comme ça, en revenant, elle n'aurait qu'à prendre une douche, puis les courses et pour finir le ménage. De toute façon, elle se douter un peu que Kazuya l'aiderait dans les deux autres tâches, donc autant le laisser dormir le plus possible en allant courir.
La encore, elle avait le choix, la plage ? Le parc ? Non.. Aujourd'hui, elle avait plutôt envie de courir en forêt ! Elle sauta donc du lit et se dirigea vers l'armoire après avoir bu un verre d'eau et s'habilla. Elle regarda par la fenêtre. Le temps était plutôt nuageux, elle opta donc pour un débardeur et un jogging long. Elle enfila rapidement ses chaussettes et ses baskets avant d'attacher ses cheveux en une queue-de-cheval haute. Elle n'avait que tout récemment commencé à se mettre au sport, ce disant qu'il était temps pour elle d'avoir une vie seine. Après tout, ses habitudes alimentaires avaient changé radicalement, autant complétées le changement ...
Elle attrapa rapidement ses clés puis sortie après avoir pris soin de prendre son baladeur. Courir était un moment où elle pouvait réfléchir et se sentir bien, surtout avec de la bonne musique dans les oreilles ! Elle fila à la voiture et roula jusqu'à la forêt. Cela fessait un moment dont elle n'était pas venu , la dernière fois, c'était avec Kazuya bien sûr, il aimait bien ce ballade dans les bois. Mais la demoiselle travaillé beaucoup en ce moment, et n'avais plus beaucoup de temps à lui consacrer. Heureusement, le jeune homme était capable de s'occuper de lui tout seul !
Elle se gara et sortie de la voiture avant de mettre ses écouteurs. La forêt semblait desserte aujourd'hui. En même temps, avec le temps qui menacé de tourner à l'orage, c'était normal ! Elle alluma son baladeur et sélectionna sa musique. Elle commença par marcher doucement en s'engouffrant dans les bois. Elle s'arrêta un peu plus loin et commença à s'étirer contre un arbre. Il ne fallait pas n'négliger ce moment important, pour éviter un froissage musculaire ou un claquage ! Enfin, après quelques minutes, elle ce mi en route, commençant à courir doucement.
Elle regarder ou elle mettait les pieds, car la jeune femme aimait beaucoup faire du "hors-piste" , le seul souci était de risquer de se prendre une racine, ce qui pouvait la faire tomber. Elle trotta tranquillement en fessant attention à sa respiration. La musique dans ses oreilles défilées, couvrant les bruits de la forêt. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 3 Juil - 22:36 |
| \\Le vacarme de l'orage, la pluie battante et le vent, un vent d'une violence rare. Oui, tout était là pour te rappeler cette soirée, celle de ton arrivé à Togi, dans cette nouvelle vie. Comme aujourd'hui, tout commença par un ciel grondant, sombre et menaçant, un ciel dont les cris déchirant emplissait les bois du plus total des silences.//
Il allait y avoir de l'orage.... Tu n'aimais pas la pluie. Tu ne l'aime toujours pas d'ailleurs. Fort heureusement, tu n'étais plus qu'à quelques kilomètres de Togi. Bientôt la pluie viendrait te pourrir la journée, mais tu serais plus occupé par comment entrer, pour y penser. Cela faisait maintenant plusieurs années que tu t'y étais infiltré pour la première fois, causant l'affaire de "la bête vengeresse". Pas tes meilleurs souvenirs. Cette fois c'était différent. Tu avais certes une proie en tête, mais tu ne pouvais te mentir plus longtemps. Tu ne cherchais pas la chasse, ce que tu désirais et refusais simultanément, c'était de mourir. Alors, tu allais t'attaquer au Big boss. Le connard qui les faisait tous danser et qui osait sentir comme elle. Mai tu refusais de mourir, alors à la place, tu te persuada que tu t'y rendais pour le tester, voir sa force, rien de plus.
Le premier éclair tomba. Ce fus instinctif. Tu te mis à courir à quatre pattes. Une position dans laquelle tu étais non seulement plus rapide, mais aussi plus agile. Le problème ? Les traces, quelques peux uniques que tu laissais n'était lié qu'à deux choses. Pour la police, les traces découvertes près de la ville, et du premier meurtre de la "bête vengeresse", commis dans la forêt. Pour certains rabatteurs et leurs fichus pisteurs, la marque du passage du révolutionnaire assoiffé de sang que tu as été. Bref même si cela va faire un an que tu es considéré comme mort, mieux vaut éviter de risquer un coup de malchance. La bonne nouvelle, c'est que la même maudite pluie battante qui ruisselait tel un torrent sur tes poils, allait effacer les traces.
Tu n'étais plus très loin désormais. Dans peu de temps, tu pénétrerais dans cette ville damnée. Dans peu de temps... La foudre. En un instant tu fut aveuglé par le soudain flash lumineux qui venait de s'abattre sur le sol. Tu dérapa. Tomba. Dans la boue, alors que dans un craquement suivit d'un grondement assourdissant, faisant trembler le sol sous tes pieds. Un arbre s’abattit sur toi. Et tu sombra. N'ayant pu que faire un bond en arrière. Une branche te retenait prisonnier. Affaibli par le choque. Blessé. Tu ne pouvais de dégager seul de cette cage végétal. Tapant. Griffant. Mordant. Face à la futilité de la lutte dans ton état, tu hurla. Et ton hurlement l'espace d'un instant s'imposa dans le bois. Surpassant même l'orage. Puis la nature repris ses droits. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 4 Juil - 20:27 |
| Courant à son rythme, la musique à pleine oreille, la demoiselle ne se rendit pas tout de suite compte que l'orage avait frappé. Aussi eu t'elle un petit sursaut lorsqu'elle aperçut une lumière blanche jaillir non loin d'elle. Elle enleva un écouteur et sursauta de nouveau au coup de tonnerre qui était, il fallait l'admettre, incroyablement fort. L'orage ne devait donc pas être trop loin de là ou elle courais. Elle se demanda rapidement s'il était prudent de continuer à courir ainsi. Comme pour chasser ses doutes, quelques gouttes d'eau froide tombèrent sur le bout de son nez et ses épaules. La pluie semblait également s'être invitée à la fête. Ce n'était pas vraiment le moment d'attraper froid ! Une infirmière malade ! Il aurais manqué plus que ça ! Cette pensée lui arracha un petit sourire et elle remis son écouteur pour repartir dans la direction opposée.
Un autre éclair tomba non loin de sa position, un peu plus loin devant. Elle sentie le sol tremblé. Un arbre avait sûrement été touché par la foudre et avait basculer sur le sol. Ce n'était vraiment pas prudent de rester ici, surtout qu'en levant les yeux, elle ne vit que des nuages noirs à perte de vue. L'orage durerait sûrement un petit moment. Elle recommença donc à trotté beaucoup plus rapidement cette fois-ci, en direction de sa camionnette. Espérant ne pas être trop trempé, maintenant qu'un vrai torrent s'abattait sur elle. Elle devait vraiment être la seule idiote à sortir par un temps pareille. Mais malgré tout, elle ne le regretté pas. L'air autour d'elle s'emplit de senteur de bois et de mousse humide. C'était le genre d'odeur naturel que la demoiselle affectionnée.
C'est alors qu'elle l'entendit. Ce hurlement qui aurait glacé le sang à n'importe qui ! Elle sursauta de nouveau, se demanda si cela venait de sa musique, car après tout, cette chanson, c'était la première fois qu'elle l'écoutez, et comme les musiques qu'elle écoutée d'habitude étaient loin d'être douce, ça pouvais très bien être le cas. Elle enleva de nouveau l'écouteur, attentif au son autour d'elle. Mais rien.. À part l'orage, c'était le calme plat ! C'était sûrement le fruit de son imagination, ce n'était pas la première fois après tout ! Et puis de toute façon, on ne pouvait pas vraiment dire que la jeune femme était assez courageuse pour aller voir la source de ce bruit, si jamais elle le trouver. Car de toute façon, il fallait bien reconnaître que s'aventurer en forêt, en plein orage, était loin d'être intelligent ...
Puis elle se rappela de l'arbre tombé. Il était trop loin pour qu'elle puisse voir si jamais il y avait quelque chose en dessous. Elle se mordit la lèvre en s'arrêtant net. Et si jamais un animal était blessé ? ... Elle n'était pas vétérinaire, et savait qu'un animal blessé pouvait être très violent... Mais son instinct lui hurlais d'y aller. C'était la même sensation que celle qui l'avais poussé à entré dans l'animalerie. Elle soupira en levant les yeux au ciel, maudissant sa curiosité et avança prudemment vers la direction de l'arbre, ne se souvenant plus trop de l'endroit précis. Elle tourna pendant une bonne dizaine de minutes avant de trouver l'arbre.
Elle sentit alors son estomac se tordre lorsqu'elle aperçut la masse blanche en dessous. C'était visiblement une forme de type humanoïde ! Quelqu'un d'autre était sorti aujourd'hui et était à présent coincé !!! Elle courut rapidement au niveau de l'arbre avant de se jeter à genoux vers la forme au sol. Elle tourna le visage de la personne vers elle et eu un petit mouvement de recul en voyant qu'il s'agissait d'un homme. Elle se ressaisit cependant bien vite. La bonne nouvelle, c'était qu'il était toujours vivant ! La mauvaise ? Une branche énorme recouvrait la moitié de son corps ! Elle n'aurait jamais la force de soulever une telle masse ! Paniqué devant l'air livide de l'homme, elle parla d'une voix tremblante.
- Je... Je vais vous sortir de là !!! Ne ... Ne paniquez pas !!!
C'était surtout elle qui paniqué en fait ! Elle tâta rapidement ses poches à la recherche de son téléphone et se maudit intérieurement de l'avoir laissé chez elle ! Tout ça pour ne pas être dérangé aujourd'hui ! Quelle sottise ! Elle tenta de soulever la branche, mais elle ne réussis qu'a la bouger de quelques centimètres. La pluie qui s'abattait sur eux, rendait le sol boueux et dur à pratiqué. Elle se mordit le piercing et fronça les sourcils avant de s'agenouiller de nouveau et posa sa main sur le sol.
-... Ça peut marcher...
Elle commença donc à creuser le sol de ses mains au niveau des jambes du jeune homme. Le but était de simplement dégager les jambes du jeune homme. Elle ne l'avais même pas laissé réagir ou autres choses. C'était sûrement un hybride sauvage. Elle frissonna en se rappelant celui qui l'avait attaqué l'autre fois, dans la ruelle, mais chassa cette pensée de sa tête ! Ce n'était pas le moment d'avoir peur, il avait l'air de souffrir et elle devait le sortir rapidement de là. Il ne fallut que quelques minutes à la jeune femme pour se trouver couverte de boue... Elle qui voulait faire du sport aujourd'hui, elle était servie... |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Ven 3 Aoû - 14:33 |
| Tu te débattais vainement. Poussant. Tirant. Tapant. La branche massive te retenait passivement prisonnier. Peu à peu, la colère et la rage qui t'habitaient firent place à la peur. Une peur animal et instinctive s'emparait de toi, s’immiscent dans chacun de tes gestes. Tu ne poussait plus, tu mordais. Tu ne tirais plus, tu griffais. Tu ne tapais plus, tu hurlais. Puis, tu glissas, sur un mètre, emportant la branche dans ta chute. Ce fut le noir.
Du bruit. Trop de bruit. Des paroles indistinctes assaillaient tes oreilles. Tu voulais en trouver la source. Lui dire de la fermer. Mais ta bouche était sèche trop sèche, emplis d'une sensation aussi désagréable que familière. Et ce fut au tour du goût de revenir, soudain et fort. Du sang. Tellement que tu t'étouffais presque avec, te noyant dans cette salive ensanglanté. Tu voulus fermer la bouche, avaler ce torrent putride qui obstruait tes sens. Et ce fut au tour de la douleur de se manifester. Tes gencives étaient parsemés d'échardes. Piquées par une armada de vicieuse aiguilles végétales qui à chaque mouvement, s'insinuaient un peu plus profondément sous ta peau. Mais il n'y avait pas que ça. Cette maudite branche, source de tout tes problèmes, comprimait ton torse écorché de part en part, s'empêtrant dans la l'épaisse couche de mélasse sanguinolente qui le recouvrait. Merde. Il ne te restait plus beaucoup de force. Tu commençais même à douter d'avoir entendu une voix, après tout au vu de ton état, ton esprit pouvait bien te jouer des tours... Ce fut la légère impression de pouvoir à nouveau bouger tes jambes qui te permis de la remarquer. Petite silhouette couverte de boue qui s'épuisait à creuser. Tu voulus parler, mais ce qui t'échappa fut plus un gémissement qu'une quelconque suite de mots, à croire que ta part humaine restait prostrée au plus profond de toi, incapable de faire face à la situation. Alors tu voulus agir. Tu tentas de bouger. A ce moment précis, la douleur sourde qui te parcourait depuis ton réveilles fusa violemment, t'arrachant un nouveau hurlement, cette fois si, une plainte douloureuse. Dans un élan désespéré, prenant appui sur tes pattes désormais plus libre de leurs mouvements, tu poussa usant toutes les forces qui te restaient. Arrachant le branches à ta poitrine, celle ci n'étant plus retenue par l'arbre et donc mobile, tu réussis à la soulever d'une trentaine de centimètre. Mais l'effort de pourrait être maintenu très longtemps et tu ne pouvais te permettre de lâcher. C'est alors que tu pus pour la première fois, la regarder dans les yeux, la branche de faisant plus obstacle. Ton regard rendu hagard et fou par la fièvre qui couvait, était habité par la méfiance et la crainte propre au bête tout en restant dénué d’agressivité. |
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