* Me voilà enfermé dans c’te cage pourrie comme un esclave, s’il pense que je vais rester enfermé là encore longtemps, il se trompe. À la première occas’ je me barre d’ici. * Pensais-je.
Je suis dans une animalerie qui n’est pas des plus luxueuses, je suis pourtant quelqu’un de riche. Je ne comprends pas vraiment leurs critères pour nous placer. En plus je suis entouré d’hybrides qui puent, je crois qu’ils ne savent pas ce que gel douche veut dire et à quoi ça sert. Je suis à moitié allongé sur le dos dans ma cage, épaules appuyées au fond et un pied appuyé sur la porte de celle-ci. Avec mon autre pied je donne un coup à la porte de la cage avant de parler au vendeur.
« Ehh bâtard, vas-y donne-moi une clope ou de l’alcool on s’fait chier ici. » Dis-je avec un grand sourire.
Le vendeur a tellement l’habitude de ma façon de parler qu’il n’y fait même plus attention. Il ose même me snober. Sans rire…
« Sérieux, tu vas même pas me répondre. » Dis-je sur un ton menaçant.
Même là, il ne me répond pas, décidément les gens dans ce magasin ne savent pas à qui ils ont à faire. Ou alors ils ont vraiment la mémoire courte. Si cette fois il n’y a aucune réaction je crache par terre et il va encore s’amuser à tout laver, tout seul.
« On se fait grave chier ici, assis comme des merdes par terre. » Criais-je
Le vendeur s’approche de moi et je sais que j’ai réussi à obtenir ce que je veux. Au début il a essayé de résister, mais je faisais fuir ses clients donc maintenant il me donne ce que je veux et je reste calme. Il me sort de ma cage et m’emmène dans une salle au fond du magasin où je peux fumer en paix. J’allume ma clope et fume tranquillement.
* Il pourrait être pas mal ce vendeur s’il prenait un minimum soin de lui. Il ne va jamais trouver une fille comme ça. C’est peut-être pour ça qu’il est chiant, il est peut-être frustré. *
Lorsqu’on vient me rechercher, je ne me gêne pas pour lui dire ce que je pense.
« Tu devrais vraiment te détendre, tu as des hybrides partout ici, prend en une et enlève ta frustration. » dis-je un peu trop fort.
- Tais-toi, il y a un client. Tu as eu ce que tu voulais maintenant reste calme.
Dit-il en me balançant dans ma cage. Je mange tellement mal ici que j’ai même plus de force pour me débattre. En vrai je m’en fiche de qui rentre ici, je ne vais pas faire le beau pour sortir. J’arriverai à partir d’une façon ou d'une autre.
Je me replace tranquillement dans ma cage, dans ma posture de base. Je commence à faire une petite sieste bien méritée, après tout ce que j’ai fait pour attirer son attention.
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Ven 25 Mai - 14:40
Crois-tu pouvoir acquérir un prince ? FT. Taiga
Q Encore une fois, ses pas l’avaient guidé vers la boutique de l’animalerie. C’était la quatrième fois qu’il s’y rendait. Il en était ressortit avec Elias, le caracal aux cheveux flamboyants, mais il s’était enfuit, ne laissant aucunes traces derrière lui. Puis il eut Asmodée, mais au final, elle n’avait pas souhaité le suivre. Il se demandait si au final il était un maître trop dur, pourtant, il laissa un semblant de liberté à qui aurait confiance en lui, et il aurait confiance en retour. Pour le moment, il n’y avait que Rex qui restait à ses côtés, il fallait dire qu’il ne l’embêtait pas vraiment, et il travaillait chez les Rabatteurs également, cela devait être pour cela qu’il restait. Mais ils ne travaillaient pas ensemble, Taiga dirigeait les agents de terrain, Rex lui faisait partie des Enquêteurs. Le Rabatteur finit par pousser la porte de la boutique, il fut assez surprit par les paroles qu’il venait d’entendre.
« Tu devrais vraiment te détendre, tu as des hybrides partout ici, prend en une et enlève ta frustration. »
S’en suivit une réponse qui devait être la voix du propriétaire de la boutique. Taiga laissa la porte se refermer juste derrière lui, posant son regard sur le vendeur qui devint pâle en le voyant. Oh oui il savait qui il était et il y avait eu à faire les trois dernière fois.
‘’Euh hum bonjour monsieur….que…que puis-je pour vous aujourd’hui ?
avait-il lancé légèrement penaud, se disant qu’il avait dû bien entendre ce qui s’était dit.
Taiga plissa son œil unique, et ne daigna pas encore répondre au vendeur. Son regard balaya la pièce, inspectant les cages de là où il était. Qu’allait-il pouvoir bien dénicher cette fois-ci ? Quelque chose qui ne lui ferait pas faux bond au bout de quelques jours serait la bienvenue. Il fit quelque pas en avançant, puis son regard s’attarda sur une cage légèrement en retrait. S’y avançant, le vendeur lui barra la route.
‘’Je… je vous déconseille celui-ci, vous seriez déçu, il se comporte très mal et je pense…l’envoyer en centre de dressage s’il ne se calme pas…’’
Le Rabatteur leva la main en l’air, signe qu’il devait se taire.
‘’C’est à moi de juger si je serai déçu ou non...mais il est vrai qu’avec les deux derniers…’’
Il laissa sa phrase en suspens, il devait savoir ce qu’il voulait dire par là, pas besoin d’aller plus loin non ? Puis il s’approcha de la cage, un jeune homme semblait y dormir.
‘’Hey ! Fais pas semblant de dormir, t’as de la visite !’’
cria alors le vendeur à l’humain en cage.
Taiga lui, l’observait, les bras croisés, plissant le regard, le visage impassible. Vraiment, qu’avait fait ce mec pour se retrouver en cage comme un hybride ? Encore un de ces criminels mais qu’importe, cela pouvait toujours intéresser le Rabatteur, il n’y avait qu’à voir ce qu’il pouvait en tirer. D’ailleurs de visage, il était assez mignon, à voir avec le reste, il pouvait toujours y avoir quelques surprises…
Installer au mieux, je commence à sombrer dans un petit sommeil. Il me faut que peu de temps pour m’endormir, je suis tellement fatigué. On mange peu et mal et en plus je ne peux pas m’allonger correctement. Alors même que je partais pour ma sieste le vendeur me réveille.
« Bordel tu me demandes de rester calme et quand je veux faire une sieste tu me réveilles. »
Il ne sait pas ce qu’il veut celui-là. En plus je commençais vraiment à m’endormir, c’est déjà assez dur de trouver une position confortable ici, en plus si maintenant c’est lui qui fait du bruit. Je vais lui faire payer ça. D’un coup j’ai quelque chose qui se réveille dans ma tête. J’ai de la visite ? C’est comme ça qu’il dise qu’il y a un mec devant ma cage qui voudrait me scruter.
« Quoi ? Qu’est-c’tu m’veux ? » Dis-je avec un ton désagréable.
Qu’est-ce qu’il fait là les bras croisés devant ma cage. Est-ce qu’il me voit en entier au moins avec son bandeau. Je ris à ma propre réflexion, un rire que je ne cache pas, comme d’habitude. À aucun moment je change de position, je le regarde du fond de ma cage. Lui c’est un homme qui a de la classe, vraiment pas mal le mec. Je me demande ce qu’il fait là. Il n’a surement pas besoin d'une hybride pour trouver une partenaire ou alors lui aussi aime bien s’en servir comme divertissement.
Enfin ça n’aurait tenu que de moi je n’aurais pas eu d’hybride chez moi. C’est mes parents qui les achetaient pour moi. Je ne sais même pas pourquoi je pense à ça, je ne veux pas penser à eux, ce sont des traitres qui ont passé leur vie à faire comme si je n’existais pas. Ils ne sont riens pour moi, ils n’ont jamais été que des personnes chez qui je vivais et qui me donnaient du fric.
« Si t’as envie d’te faire une bonne hybride, t’es au mauvais endroit. » Dis-je avec un sourire, puis je fais un clin d’œil au vendeur qui rougit.
Qu’est-ce qu’il a à rougir comme ça celui-là. C’est parce qu'il y a cet homme devant moi qu’il fait son timide. Je lui ai dit des phrases pires que ça sans qu’il réagisse. En même temps je dis la vérité, rien que l’odeur qu’il y a ici m’empêcherait d’être excité.
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Dim 27 Mai - 18:20
Crois-tu pouvoir acquérir un prince ? FT. Taiga
Q Il semblait avoir du tempérament celui-là, vu la façon dont il avait répondu au vendeur. Ce n’était pas le respect qui l’étouffait. Il ne daignait même pas bouger, restant alors à moitié allongé dans le fond de sa cage. Taiga lui observait, laissant un sourire amusé sur ses lèvres, les bras croisés. A force de gueuler sur le vendeur, avait-il réellement entendu ce qu’il lui avait dit ? Ah, apparemment il s’était stoppé, il avait dû allumer la lumière là-haut comme on dit. Au vu du ton avec lequel il s’adressait à lui, Taiga ne put que laisser son sourire s’élargir, c’était amusant à voir, il devait en avoir dans le pantalon.
‘’Tu dois en avoir un peu dans le pantalon pour oser me parler comme ça, c’est amusant, j’aime bien.
Fit-il en souriant, riant presque, qu’importe s’il froissait la fierté de l’humain en cage.
Le vendeur fit un pas en avant, montrant l’humain en cage du doigt.
‘’Fais attention à qui tu t’adresses ! Cet homme n’est pas n’importe qui alors surveille ton langage !’’
Vociféra alors le vendeur, essayant de se montrer convainquant devant cet asservi qui lui usait les nerfs depuis qu’il était arrivé.
Taiga lui observait toujours silencieusement, décidemment cette scène était plus que risible, il se retenait de rire ouvertement comme il le ferait devant un film comique. Le Rabatteur finit par décroiser les bras, mettant ses mains dans ses poches.
‘’C’est quoi ton nom ? Je regarderai bien ton dossier mais t’entendre t’égosiller est plus amusant, continue un peu jusqu’à l’extinction de voix mais avant je veux savoir à qui j’ai à faire… à part à un petit qui se croit le nombril du monde et qui gueule pour attirer l’attention sur lui…’’
fit-il avec un rictus en coin.
A la réplique de l’humain, Taiga ne put s’empêcher de rire ouvertement. Comme s’il avait besoin de cela pour entretenir sa libido.
‘’Ah ah ! Ce n’est pas ce que je cherche, et j’ai ce qu’il faut à la maison, mais toi, à force d’être ici, tu devrais te sentir frustrer non ? M’enfin avec ta gueule d’ange tu devrais vite partir d’ici, il te fut juste quelqu’un avec un peu de répondant pour te faire taire… des mignons comme toi ça ne reste pas longtemps en cage il me semble’’
fit-il avec un air provocateur, car il y avait de forte chance qu’il agace ce petit arrogant.
Mais peut-être que c’était ce que cherchait Taiga ? Le tester pour voir jusqu’où aller ? Mais il savait que ce n’était pas comme cela qu’il allait se le mettre dans la poche. Rien n’était encore décidé mais cet humain l’intéressait, il aimait bien qu’on lui réponde parfois, et ce n’était pas Rex qui le ferait, bien qu’un autre genre de jeu était jouable avec lui. Ah que faire que faire ? Le prendre ou le laisser moisir dans sa cage ?
Dernière édition par Masaki Taiga le Mer 30 Mai - 17:14, édité 1 fois
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Dim 27 Mai - 19:39
Ft. Masaki Taiga
Crois-tu pouvoir acquérir un prince ?
‘’Tu dois en avoir un peu dans le pantalon pour oser me parler comme ça, c’est amusant, j’aime bien.
Je souris fièrement à sa remarque, sans y répondre. S’il savait ce qu’il y avait dedans, il ne me poserait pas la question. Je n’ai pas à me plaindre de se coter là et les filles non plus, leurs gémissements le prouvaient. S’il pense que je vais m’aplatir devant lui il se trompe.
Le vendeur est en train de lécher les bottes de ce mec, il lui fait peur ou quoi ? Quel tapette ce mec. Je m’en fiche de qui peut être cet homme, je suis sûr que je peux en faire qu’une bouché. Si j’avais toute ma force… Ce sont eux qui ne savent pas à qui ils ont à faire. Quand je retrouverais toute ma tune, je les achèterais et les rabaisserais plus bas que terre.
« Naoya. Avoue juste que t’sais pas lire. Heureusement qu’t’a une belle gueule pour compenser. Je ne me crois pas le nombril du monde. » Dis-je en limitant. « Je le suis. »
Je ris une nouvelle fois, je relève mon buste et m’assoie en tailleurs dans la cage. C’est vrai que j’aurais pu ne pas lui répondre mais de toute façon il peut l’apprendre par le vendeur. Et puis ça me plaît qu’on s’intéresse à moi alors autant en profiter. En même temps en me voyant on ne peut que s’intéresser à moi.
Lorsqu’il rit à ce que je dis, bizarrement ça me fait plaisir. J’ai l’impression de revenir en arrière, quand j’étais encore libre. Quand j’allais en soirée avec mes potes et qu’on se faisait des blagues, on riait tous ensemble. Quand je serais sortie d’ici, il faut vraiment que j’aille les retrouver pour faire la fête.
« Alors pourquoi venir ici, si t’as vraiment tous ce qu’il te faut ? » Un petit sourire apparaît sur mon visage lorsque je poursuis. « Ouai c’est clair que je me lèverai bien une fille ou deux. » Mon sourire s’élargit.
De toute façon je vais bien trouver un moyen de partir d’ici. J’arriverais bien à soudoyer ce vendeur. Il me laisse déjà fumer quand je veux, j’arriverais à le convaincre de me laisser sortir aussi.
« J’compte pas pourris ici ça c’est sûr. »
Quelqu’un pour me faire taire ? Oui ça c’est sûr, une fille entre mes jambes me ferait taire. Je m’allonge de nouveau dans ma cage et baille.
« Mec c’était sympa mais je suis creuver. S’tu veux une jolie hybride en plus pour te vider celle à ma droite est plutôt chaude. » Dis-je en faisant un clin d’œil à cette dernière. « Ah et si tu pouvais dire au vendeur de me laisser boire de temps en temps tu serais cool mec. »
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Mer 30 Mai - 17:12
Crois-tu pouvoir acquérir un prince ? FT. Taiga
QLa défiance était un jeu auquel Taiga aimait jouer de temps à autre, c’était un passe-temps parmi tant d’autres. Il eut un large sourire à la réplique de l’asservi. Il se pensait donc le nombril du monde, tous les regards devaient être tourné vers lui donc ? Quel narcissique il faisait. Taiga avait presque pitié pour lui.
‘’Naoya... si tu étais vraiment le nombril du monde, que fais-tu dans une cage, si grande soit-elle ? Ou si petite, cela dépend de comment tu la vois…Tu as une belle gueule également, mais cela n’attire pas le regard de tout le monde non plus… au final, moi je te regarde car cela m’amuse tout simplement…mais cela ne durera qu’un temps…"
Fit-il en souriant, riant presque. Il ne mesurait même pas l’étendue de ce que ses mots pouvaient réveiller chez Naoya, sans doute allait-il encore rire de ses dires et trouver quelque chose d’autre à lui rétorquer.
Au moins ses dires avaient eu le don de le faire changer de position, même si cela ne changeait que de peu, simplement se mettre en tailleur, bombant fièrement le torse. Sa condition devait l’amuser en fait non ? Taiga l’observait de son œil valide, silencieusement, c’était comme regarder un animal en cage faire son intéressant.
‘’Pourquoi ? Mais tout simplement parce que cela m’amuse de voir des gars dans ton genre atterrir ici au milieu des hybrides de laboratoire. Si tu n’es pas passé par le centre de dressage, cela peut s’arranger tu sais ? Il n’y a rien de plus facile, je n’ai qu’à passer un coup de fil…"
Fit-il en laissant un sourire narquois se dessiner sur ses lèvres, alors que son regard lui se faisait froid et plus que sérieux, il n’y avait aucun bluff dans ce qu’il disait, rien que la vérité.
‘’Je crois que tu ne verras pas l’ombre d’une femelle ou d’une femme avant un moment mon cher…"
Il fut amusé par ce que venait de dire l’humain, il ne comptait pas moisir ici ? Et comment allait-il sortir d’ici, lui et son ego démesuré ? Son regard suivit les agissements de Naoya, ce dernier se rallongeait dans le fond de sa cage en baillant. Il lui disait que s’il avait des envies à satisfaire, il y avait une belle femelle hybride juste à côté. Taiga se mit a rire.
‘’Ce n’est pas un hybride que je suis venu chercher, je suis venu par curiosité voir un énergumène qui se prend pour le centre du monde, monsieur… Naoya Kikui, fils de personnages riches, n’accordant aucun regard sur le fils, donc l’education à été relégué à de tierces personnes’’
Fit-il en sortant une liasse de feuilles pliées en deux de l’intérieur de sa veste.
‘’Etre un enfant pourrit gâté qui n’a jamais rien fait de concret de sa vie jusqu’à maintenant n’est pas trop dur ? L’inutilité est quelque chose qui prédomine chez toi si je ne m’abuse.’’
Disait-il au fur et à mesure que son œil scrutait les morceaux de papiers.
‘’Vol, ivresse sur la voie publique, consommation de drogue, est-ce que je dois continuer jusqu’à ce qui t’amène ici ou on en a fini ? ’’
Lança t-il alors que son sourire avait disparu, laissant place au charisme de chef de division, certes qui ne convaincrait peut-être pas Naoya mais au moins il aurait le mérite de lui montrer qu’avec lui on ne plaisantait pas trop longtemps. Il savait maintenant qu’il connaissait tout ce qu’il y avait à savoir sur ce petit prétentieux, il ne jouait donc pas.
‘’Vouloir attirer l’attention sur soi est quelque chose à double tranchant vois-tu ? Des sois-disant amis ont tout simplement vendu ta peau sans aucun scrupules, et te voilà entre les barreaux d’une cage, mais la prison aurait été préférable non ?’’
Un mince sourire ourla les lèvres de Taiga. A la demande de Naoya au sujet de le laisser boire un verre de temps en temps, le Rabatteur se mit à rire, avant de reposer son regard sur l’asservi et de tourner son attention vers le vendeur.
‘’Veillez à ce qu’il reste dans sa cage, aucun traitement de faveur ne lui sera accordé, pas de cigarette, ni d’alcool, rien que le stricte nécessaire, à savoir aller aux toilettes, manger et boire. Si jamais j’entends que vous avez une nouvelle fois cédé à ses caprices de petit pourrit gâté, je fais fermer votre boutique en un claquement de doigt !’’
Sa voix était dangereusement calme, autoritaire et froide. Le vendeur acquiesçait de signes de tête les moindres mots de Taiga, il avait bien plus peur du Rabatte que d’un petit prétentieux. Même si Taiga n’avait pas le pouvoir de faire ce qu’il venait de dire, Naoya, lui, l’ignorait totalement. Certes il n’avait qu’à demander à la cheffe des Rabatteur d’en souffler un mot au maire et le tour était joué. Lorsque l’on a le bras long, il ne faut pas hésiter à s’en servir…
Je suis dans une cage parce que les gens sont jaloux, c’est tout. Quand on attire trop l’attention c’est évident que l’on se met des personnes à dos. Même s’il me regarde parce que ça l’amuse, il me regarde quand même.
« J’ai qu’un mot à dire : Jalousie. »
[…]
Assis dans ma cage j’attends qu’il réponde à ma question. Et c’est là que je me dis qu’il doit bien s’ennuyer s’il trouve une animalerie amusante. Lorsqu’il parle du centre de dressage, je garde mon sourire mais intérieurement je ne rigole plus. Plaçant instinctivement ma main sur mon bras où se trouve une cicatrice qui m’a été fait là-bas. Je me rallonge tranquillement dans ma cage en baillant.
D’un coup, il me parle de toute ma vie et à ce moment je ne souris plus. C’est qui ce mec ? Le vendeur ne lui a pas donné mon dossier. Comment il peut connaitre tout ça. * Fais chier. *
Il était surement là à mon audience, mais je ne me souviens pas de lui. Je m’en serais rappelé s’il avait été là. OH non, me dit pas que c'est un de ces putain de flics devant moi. J’ai la poisse ces derniers temps ce n’est pas possible… En plus il sort son papier où d’autres détails y sont écrits. Je n’ai plus envie de rire, à l’intérieur de moi je bouillonne de rage. Je ne réponds à aucune de ses phrases j’attends qu’il finisse, pour à mon tour lui poser une question.
‘’Vol, ivresse sur la voie publique, consommation de drogue, est-ce que je dois continuer jusqu’à ce qui t’amène ici ou on en a fini ? ’’
« Putain mais t’es qui toi ? »
Même si je suis sûr que j’ai raison sur ce qu’il est je veux en avoir le cœur net. Si c’est un putain de flic qui est juste venue là pour voir ce que devient les asservis de cette putain d’île… Bah pour le moment je peux rien y faire mais un jour il le payera, il payera pour tous les autres.
‘’Vouloir attirer l’attention sur soi est quelque chose à double tranchant vois-tu ? Des sois-disant amis ont tout simplement vendu ta peau sans aucun scrupules, et te voilà entre les barreaux d’une cage, mais la prison aurait été préférable non ?’’
« J’men fou de ses gens, il me permettait juste de m’éclater c’tout. » dis-je avec un petit sourire.
Puis là, il commence à parler au vendeur, pour lui dire de me priver de tout. Mais quel connard !! Pour qui il se prend ce mec sans déconner. En plus il ose le menacer… On n’est pas si différent…
« Tsss, tu t’prend pour un mec supérieur, mais tu t’sers de ta position pour avoir c’que tu veux. » dis-je en lui crachant presque les mots au visage.
Puis il pourra dire ou faire ce qu’il veut, je vais tellement pourri la vie de ce vendeur qu’il me donnera ce que je veux quand même. J’ai juste à attendre qu’il se barre d’ici, même si au fond de moi je sais que c’est fini pour moi.
« Va te faire foutre. » Dis-je énervé en tapant la porte de ma cage avec mon pied.
Ce qui m’énerve vraiment c’est qu’il est en train de me balancer mes quatre vérités en face et qu’il a raison. Mais je n’y suis pour rien, j’ai été élevé comme ça, on n'a jamais rien attendu de moi.
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Jeu 7 Juin - 12:21
Crois-tu pouvoir acquérir un prince ? FT. Taiga
QLa jalousie ? Comment être jaloux de se retrouver dans une cage, privé de ses droits, rabaissé plus bas qu’un hybride ? Personne ne voudrait de cette situation, simplement pour que les regards se tournent vers soit. Taiga ne pus s’empêcher de rire légèrement
‘‘’Il n’y a rien à jalouser dans ta position, même les hybrides sont mieux considérés que toi, le sais-tu ? Il n’y a pas de liberté possible pour les esclaves, simplement l’illusion que ta maîtresse voudra bien te donner ou…ton maître…avec ton joli minois, il n’y aura pas que les femmes que tu intéresseras, cela te changera non ? "
Lorsqu’il parla de centre de dressage, Taiga plissa le regard, observant la réaction Qu4avait eut Naoya. Visiblement il l’avait connu, mais au vu de son caractère, on pourrait presque croire que cela n’avait eu aucun effet sur lui, et qu’il mériterait sans doute d’y refaire un tour… Il prit ensuite, un malin plaisir à lui déballer toute sa vie privée, sortant un papier de l’intérieure de sa veste, un sourire narquois aux lèvres. Oui, parfois Taiga pouvait se montrer sournois, utiliser toutes les armes qui pouvaient entrer en sa possession. Son sourire s’était élargi en voyant la mine en décomposition de l’asservi. Il s’esclaffa lorsqu’il lui demanda qui il était. Taiga se pencha alors près de sa cage, dardant son iris mordoré dans le regard haineux de Naoya.
‘’Masaki Taiga, Chef de Division des agents de terrain chez les Rabatteurs, cela répond à ta question ? "
Fit-il en se redressant vite, des fois qu’il ait l’idée de tenter de l’attraper par sa chemise en guise de vengeance. Taiga finit par ranger la petite liasse de papier d’où elle venait, puis mit l’une de ses mains dans la poche de son pantalon.
‘’Tu te fous peut-être des autres certes, mais ils te regardaient parce que tu avais de l’argent, enfin tes parents en avait, car toi, tu ne possèdes rien à part ton petit caractère et ton joli minois. Penses-tu qu’ils viendraient encore s’éclater avec toi aux jours d’aujourd’hui ? Pour eux tu n’es plus rien, ils ne te reconnaîtraient même plus dans la rue alors c’est peu dire…’’
Il se doutait que ses paroles ne feraient pas mouche, et qu’il s’en ficherait sans doute éperdument. Mais il lui annonçait les faits, il pouvait les prendre comme il le voulait et en faire ce qu’il voulait. Puis il s’était tourné vers le vendeur, l’air autoritaire et lui intima l’ordre de ne plus satisfaire les moindres demandes que pouvait formuler Naoya, si ce n’était qu’aller aux toilettes, sinon il se verrait contraint de faire fermer la boutique. Et Taiga en était capable, il le savait. La voix de Naoya se fit une nouvelle fois entendre, Taiga commença par l’ignorer mais lui lança un regard en coin et se tourna vers lui.
‘’Pour quoi je me prends ? Simplement pour un Rabatteur faisant son travail pour faire régner l’ordre. La position n’a rien à voir là-dedans, Naoya…Mais rassures-toi, je ne suis pas le pire…
Fit-il en souriant.
‘’Si jamais vous voyez qu’il ne se tient pas tranquille, mettez-le dans l’arrière-boutique, à l’abri des regards, il me semble que la pièce est insonorisé, personne ne l’entendra hurler…’’
Fit-il en posant son regard sur le vendeur qui acquiesçait sans conteste.
‘’A force de trop t’entendre, plus personne ne fera attention à toi de toute manière, alors commence par revoir certaines choses chez toi et peut-être qu’un jour tu arriveras à te faire acheter qui sait ? Ceux à la recherche d’esclaves, aiment certes les rebelles, mais surtout ceux qui savent rester silencieux parfois…les bruyants ils les laissent derrière…’’
Puis il tourna les talons, allant faire le tour des autres cages, attendant de voir quelle serait la réaction de Naoya. Taiga avait émis une vérité ,les maîtres et maîtresses n’aimaient pas les bruyants, alors allait-il se calmer ou non ? Il le trouvait intéressant, pour son utilité personnelle, restait à savoir s’il allait faire en sorte de le prendre avec lui ou non, pour l’heure, il faisait mine de ne plus le regarder et de s’intéresser à d’autres. Le vendeur lui s’était affairé ailleurs.
Il ne me connaît pas et me juge, même si les hybrides sont mieux traités qu’un asservi, je m’en fiche. Je préfère être en dessous d’eux qu’être considéré comme un hybride. Puis je ne vais pas rester comme ça longtemps, je ne réponds pas à ce putain de connard, ça ne vaut même pas la peine.
[…]
Putain je savais que c’était un flic, non en fait c’est pire que ça c’est un rabatteur. Que des chiens ses mecs. Il court après les hybrides pour être bien vu alors qu’au final ils sont pires qu’eux. Je haïssais ce mec, d’une parce qu'il a un métier de merde et de deux parce qu'il me lâche a la gueule tout ce qui fait mal, je sais bien que tout le monde m’a lâché et ma dénoncer. Je m’en fous de toute façon j’ai toujours été seule, j’ai l’habitude. Mes parents mon tournait le dos dès que je suis né et quand j’ai été dans la merde ça a été pire que ça, les gens ne sont que des lâches. TSSS…
Puis c’est quoi ce mec qui n’arrête pas de dire que j’ai une belle gueule, il est en kif devant moi en fait. Je sais bien que je fais de l’effet mais il a intérêt à la garder bien caché dans son froc.
En plus de ça il ose me dire qu’il fait son travail. Me faire chier c’est son travail ? Mais quel bouffon ce mec sérieux. J’en ai marre d’être dans cette animalerie de merde, il faut vraiment que je trouve un plan pour me barrer d’ici et de cette île de merde. Faut que je monte dans le premier bateau qui se barre d’ici.
Il reparle encore au vendeur, mais cette fois c’est pour lui dire de m’isoler si je fous encore la merde. Ouai c’est ça mec isole moi au moins je serais pénard et je verrais plus toute ces gueules de merde devant moi. Putain mais il me soule grave…
Lorsqu’il s’adresse encore à moi pour me dire que je ferais mieux de la fermer je fais claquer ma langue et croise les bras devant moi et tourne la tête pour plus voir sa tronche. Lorsqu’il s’éloigne de ma cage je bouillonne de rage. Putain, c’est fini maintenant le vendeur fera plus ce que je veux, il va avoir trop peur de perdre sa boutique de merde.
Mais le fait qu’il s’éloigne de moi et que plus personne ne s’intéresse à moi, me fait vraiment mal même si je ne le montre pas. J’en ai marre de tout ça ! Je reste sage dans ma cage, de toute façon je suis trop énervé pour réussir à dormir. Si je ferme les yeux c’est juste pour ne pas voir tous ses sourires satisfaits qui m’entourent.
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Lun 2 Juil - 15:03
Crois-tu pouvoir acquérir un prince ? FT. Taiga
QIl gardait le silence, à croire qu’il n’avait plus rien à lui cracher au visage. Finalement, Il ne devait plus avoir de venin pour vociférer et n’avait plus rien trouvé à redire pour tenter de le contrer. Ou bien était-ce simplement les effets e la fatigue et du fait qu’il se trouvait en cage, sans être à son aise, que ce soit nourriture ou sommeil. C’est comme une prison, ni plus ni moins. Taiga l’observait, sourire aux lèvres. Ou alors il avait choisis de ne rien dire car il n’en avait pas envie tout simplement. A voir sa tête lorsqu’il lui révéla qui il était et quel métier il appartenait, Taiga se retint d’éclater de rire. Heureusement qu’il n’avait pas pris une mine déconfite, sinon il n’aurait pas pu se retenir de rire. Il laissa à la place un simple rictus apparaître sur ses lèvres tout en dardant son regard mordoré sur le jeune homme.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais le Rabatteur ne s’était pas gêné pour les lui balancer en pleine figure, jusqu’à dévoiler son passé qu’il connaissait en ayant pris avec lui une copie relatant toute sa vie passée et sa condamnation. Mais visiblement il n’avait que faire des paroles du Rabatteur. Il semblait se complaire dans sa colère et…sa frustration ? A sa place, il serait blessé et déçu de voir qu’il a été lâchement abandonné t même dénoncé par ceux qui se disaient être ses amis. Quoique, non, il ne serait jamais à sa place, et ne peut même pas l’imaginer. Le Rabatteur restait également silencieux, n’ajoutant rien de plus à tout ce qu’il avait dit plus tôt. Il s’était simplement tourné vers le vendeur pour lui donner des directives assez strictes, il ne devait plus sortir autre que pour aller aux toilettes, ne devait plus recevoir de cigarettes ou d’alcool. Cette fois-ci, il lui disait de l’isoler dans l’arrière-boutique s’il ne se calmait pas. Pour quelqu’un qui se prenait pour le nombril du monde et qui aime qu’on le remarque, s’il était mis à l’abri des regards, il ne pourrait intéresser personnes et cela pourrait même faire quelques petites vacances pour le propriétaire de la boutique.
Reportant son attention sur Naoya, il lui avait dit de se taire car les potentiels futurs acquéreurs n’aimaient pas les esclaves faisant trop de bruit. Il arqua un sourcil en l’entendant claquer sa langue contre son palet en signe de désaccord, et à le voir croiser les bras et taper du pied contre les barreaux de sa cage, Taiga ne put réprimer un sourire devant tant de rébellion. Il en détournait même le regard, à croire qu’il ne supportait plus de le voir, ce qui était normal et il ne lui en tenait pas rigueur. Fuir la réalité des mots plutôt que de les affronter. Un dernier regard et il avait tourné les talons, prêt à franchir le seuil de la porte de la boutique en direction de la sortie, jetant tout de même quelques coups d’œil sur les cages qui étaient sur son passage. Mais au bout de quelques longues minutes, il finit par faire demi-tour, s’approchant de la cage de Naoya, ne prenant pas la peine de s’accroupir.
‘’Mais dis-moi j’y pense, même si je suis sûr que tu me hais au plus haut point, ne voudrais-tu sortir de cette cage avec moi ? Ne nous voilons pas la face, personne ne te prendra avec lui ou elle, avec ton sale caractère je suis le seul qui te correspond. Mais t’es libre de refuser et de rester ici.’’
Lança t-il calmement, affichant un sourire sur ses lèvres mais qui n’avait aucune intention de se moquer de l’asservi.
Il attendait simplement de voir si la tempête était terminée ou s’il ne s’agissait que d’une accalmie…
Le rabatteur partie de son côté je me retrouve de nouveau seul. Enfin j’ai l’habitude d’être seul, ça a été comme ça toute ma vie. Mes parents m’ont laissé seule, mes amis… Je ne vois pas pourquoi ça changerais maintenant, tous les gens de cette île son vraiment que des cons, ils devraient tous creuver comme des chiens. Ils sont tous incapable de penser à autre chose qu’à eux-mêmes et à l’argent. Je sais bien que je suis pareil mais moi j’ai le droit, eux ne sont que des déchets, pourris jusqu’à la moelle.
Les yeux toujours fermés, je sens que quelqu’un se rapproche, j’allais lui dire d’aller se faire foutre, que je n’étais pas d’humeur, mais en ouvrant les yeux je vois que c’est le rabatteur qui est de nouveau en face de moi. Ce qui me cloue le bec, j’écoute en silence ce qu’il a de nouveau à me dire.
Au final, il essaye de me faire comprendre que personne d’autre ne sera intéressé par moi, que je suis sa dernière chance. Mais en vérité je l’intéresse vraiment, quel con. Enfin je ne peux empêcher un petit sourire d’apparaître sur mon visage, car ça me rend de nouveau confiant et heureux qu’il soit revenu devant ma cage, comme s'il ne pouvait déjà plus se passer de moi. Alors c’est qui le centre du monde ? Hein ?
Le haïr est un grand mot, je déteste tout le monde… Enfin non personne ne m’intéresse vraiment c’est ça la différence. Après quelques petites secondes, je me relève et lui répond.
« C’est vrai qu’j’aimerais bien sortir de c’t’cage. » Dis-je en m’approchant de lui.
C’est pas j’aimerais mais sort moi de cette putain de cage, que je devrais dire mais ça ne va pas m’aider et j’ai déjà sortie tout mon mauvais vocabulaire. Puis il est difficile d’envoyer chier la personne qui va peut-être enfin me sortir d’ici. Par contre s’il croit que je vais faire quoi que ce soit dans sa baraque il se met le doigt dans l’œil.
« Même si c’est avec toi j’viendrais. »
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Ven 20 Juil - 17:54
Crois-tu pouvoir acquérir un prince ? FT. Taiga
Q Bien, s’étant éloigné quelques instants, Taiga pouvait observer les réactions du jeune humain en cage. Mais il s’intéressait également aux cages qu’il regardait. Il repartirait tout de même d’ici accompagné, il l’avait décidé ainsi, que ce soit de Naoya ou d’un autre. Un regard dans sa direction et il le vit allongé dans sa cage tout en fermant les yeux. Il avait l’air de s’être calmé, le regard du rabatteur se plissa. Non définitivement non, il n’allait pas le laisser ici, il l’intéressait trop, c’était tellement amusant de le voir jouer les durs et de se taire lorsqu’il ‘avait plus d’arguments. Il revint donc d’un pas décidé vers la cage, et le voit ouvrir les yeux. Le Rabatteur lui balança ce qu’il avait à dire, tant que le jeune homme se taisait. Il lui proposait donc de sortir de sa cage en venant avec lui. Il savait qu’il y avait une chance sur deux qu’il accepte, l’autre aurait été qu’il le rembarre, préférant rester dans sa cage et attendre le parfait pigeon qui ne viendrait peut-être pas. Il lui avait laissé le choix en tout cas. Taiga le vit s’approcher des barreaux en lui avouant qu’il voulait sortir. Il se pencha alors pour le regarder et attendre sa réponse.
‘’Tu m’en vois ravi….’’
Lança t-il en souriant lorsque Naoya déclara qu’il voulait bien venir même si c’était lui qui l’en sortait.
‘’ Navré pour toi que tu n’ait pas plus de choix que cela pour sortir mais bon, je t’ai laissé le choix’’
Mais lui semblait plutôt content, seulement il ne le montra pas à Naoya, il ne voulait pas lui faire ce cadeau. Il se retourna, avançant d’un pas conquérant vers le comptoir, sortant une liasse de billets bien fournie, payant cash de ce fait. Il prit les clés et se dirigea vers la cage pour l’ouvrir. Il se décala pour laisser le jeune homme sortir. Il se pencha vers lui, près de son oreille.
‘’Oh, petite précision, si tu essais ne serait-ce que de penser à t’enfuir, que ce soit aujourd’hui, demain ou dans un mois, tu retournes directement en centre de dressage avant de retourner à la case départ ici…’’
Puis il se décala pour croiser son regard, lui montrant qu’il ne plaisantait pas et qu’il ne fallait surtout pas prendre ses paroles à la légère.
‘’Bon alors on y va donc ? Tu as des affaires à récupérer ? Des achats à faire ?’’
Fit-il comme si de rien n'était, laissant un sourire ourler ses lèvres.
Même si je ne savais pas dans quoi je m’embarquais mais maintenant que j’ai accepté c’est fait. C’est vrai tu m’as laissé le choix et je ne vais pas rester ici éternellement, maintenant que tu m’as laissé sortir il va falloir assumer. Ça ne va pas être une partie de plaisir pour toi, tu verras.
Ce rabatteur retourna vers le comptoir pour payer et récupérer enfin les clés qui vont me sortir de cette prison. Lorsque la porte s’ouvre, un sourire apparaît sur mon visage. Je sors sans regarder cet homme qui se tient à côté de moi. J’étire enfin mes jambes qui étaient compressées dans cet endroit bien trop petit.
Lorsqu’il se penche vers moi pour me parler dans l’oreille, je frissonne… Par peur ? Non il est hors de question que j’ai peur de lui. C’est juste que je ne m’attendais pas à ce qu’il s’approche aussi près de moi. Je m’écarte d’un pas avant de lui répondre.
« Tss… C’bon j’ai compris. »
Il est hors de question que je retourne là-bas, je vais jouer au gentil garçon jusqu’à ce qu’il me fasse confiance et qu’il ne fasse plus attention à mes déplacements. Et là je pourrais aller enfin m’éclater quelque part et vivre de nouveau comme j’en avais l’habitude, pauvre mec.
Il se décale encore et me regarde dans les yeux. Et je le regarde avec mon plus beau sourire.
« Ouai, j’ai bsoin de clope. »
C’est lui qui m’a proposé j’y suis pour rien moi.
« J’ai rien d’autre ici a pars stu veux emmener cte cage.»
C’est bien le genre à m’enfermer encore une fois rentré c’est bien un flic. Putain je sens qu’il va me souler un max. Je suis sûr que c’est un gros pervers, il n’est pas venue là pour rien, je me demande s'il y a une belle esclave chez lui.
« Alors pas bsoin d’rester dans s’trou plus longtemps. »
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