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 [Violence] Bienvenue à la maison

Humaine - Asservie
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Sofia Ashley
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyMer 11 Avr - 12:03
Sofia Ashley
[Violence] Bienvenue à la maison  Source

ft. Sofia & Meyer
"Viens me chercher.....Meyer... Ne me laisse pas ici...."

Bienvenue à la maison


Et ce qui devait arriver arriva.


Je rentrais du travail, le soleil commençait à se coucher. Yoshikazu devait rester plus longtemps pour la fermeture et compter la caisse. Je devais alors rentrer seule pour retourner chez Andréa. Au détour d'une ruelle, une camionnette m'attendait. Je n'avais pas eu le temps de réagir, les hommes de Kenichi s'était jeté sur moi, avec un genre de filet, des tasers, des matraques. Ils m'avaient rués de coups, tétanisée, je ne pouvais pas me défendre et puis.... Plus rien.

A mon réveil, encore sonnée par cette violente capture, je regardai autour de moi et je reconnus immédiatement l'entrepôt de Kenichi et, surtout, le mur. C'était "le" mur. Celui contre lequel je fus enchaînée durant plus de cinq ans. Cinq longues années à ne pas pouvoir bouger, à devoir attendre, attendre que le temps passait. A peine consciente... Je sentis soudain une immense douleur au niveau du ventre. Et à la tête. Puis j'entendis des voix résonner. Du sang s'échappait de mon visage, de mon nez, de mes lèvres, de ma bouche, de mes oreilles... Partout. J'avais tellement mal.... En regardant devant moi, je parvins à distinguer la forme d'un homme assis dans une chaise. C'était Kenichi. Et à coté de lui, un monstre qui me frappait encore et encore. Et chacun de ses coups étaient comme si un camion me percutait de plein fouet. J'étais tellement amochée que je n'arrivais plus à hurler de douleur. Après tout, la douleur vivait en moi et je vivais avec elle. Les chaînes me permettaient de rester debout, je ne sentais presque plus mes jambes. Je baissai les yeux pour les regarder, elles étaient couvertes de sang. Ils avaient presque entièrement déchirés ma robe, il restait à peine de quoi cacher ma poitrine et mes cuisses. Je n'avais plus mes armes, évidemment, il avait prit soin de toutes me les retirer. Et pour être certain que je n'en cachais aucune, il avait trouvé plus simple d'arracher mes vêtements. Ce type était vraiment cinglé.  


"Pourquoi t'es pas rentrée tout de suite à la maison quand Roy s'est fait tuer, hein ?"

Sa voix était tellement posée, presque douce et agréable. Ce fus avec toutes les peines du monde que je parvins à lever la tête pour le regarder. Son visage était totalement neutre, ses yeux me transperçaient l'âme, comme s'il pouvoir voir mes yeux malgré mon bandeau. Il devait clairement y lire de la peur. Car oui, j'avais peur de lui. Bear me colla un violet coup de poing au visage. J'étais à deux doigts de m'évanouir, mes oreilles sifflaient et le sang continuait de couler comme si c'était un robinet qui était ouvert.

"Réponds." Lança-t-il d'un ton glaçant

"J-...J'ai j-j-juste obéis à Roy... balbutiai-je I-il m'a dit d-...de trouver un nouveau maître.

Kenichi ne me quitta pas du regard. L'un de ses hommes lui rapporta un verre de vin rouge et une cigarette.

" Un nouveau ? C'est qui ton maître si Roy meurt ? On avait dit quoi ?"

Je restai silencieuse.

"On avait dit quoi !?" Hurla-t-il subitement, pris d'une colère folle.

Je sursautai, complètement effrayée, je me mis à trembler comme une feuille et ne parvins pas à me retenir... Putain, je venais de me pisser dessus. Si Roy mourrait, c'était Kenichi mon maître. C'était ça, ce qu'il voulait entendre. Je sanglotai et lui ne bougea toujours pas, comme une statue, il me fixait juste du regard pendant que Bear se foutait de ma gueule car je me faisais dessus. C'était un putain de cauchemar, hein ? Ca ne pouvait pas être vrai ! Un mafieux s'approcha de nous avec un tuyau. Oh non... Pas ça ! Pas ça ! Kenichi récupéra le tuyau et le braqua vers moi. Il appuya sur la gâchette pour laisser l'eau jaillir vers moi. Elle était glacée, complètement glacée. C'était comme ça qu'il me lavait. L'eau s'écrasait contre ma peau, il y avait tellement de pression que j'avais l'impression d'être coincée sous une pluie de coups. Après ce qui semblait être une éternité, il coupa l'eau et jeta le tuyau par terre.  


"On va tout reprendre du début. A partir de demain. Ce soir, c'est ta punition. Et tu vas tenir compagnie à Bear."

Q-...Quoi ?

* * * * * * * * *

Je me réveillai dans un lit qui n'était pas le mien. J'avais mal partout et les draps étaient tâchés de sang. J'eus à peine le temps de réaliser où j'étais qu'une main agrippa mes cheveux pour me tirer hors du lit et me jeter violemment hors de la chambre. C'était Bear qui m'avait foutue dehors. Je restai un instant au sol en crachant. J'étais entièrement nue et, petit à petit, tout me revenait. J'avais trahis Meyer... Même si je ne le voulais pas. Face à cette réalité, je ne parvins pas à retenir mes larmes et éclatai en sanglot. Comme si je n'avais pas droit à ne serait-ce qu'une seconde de répit, Kenichi s'approcha de moi avec une laisse en main et me jeta un vieux T-shirt troué à la figure. Il m'ordonna de me rhabiller, ce que je fis aussitôt. Heureusement, le T-shirt était assez grand pour tout recouvrir. N'arrivant pas à me relever, je restai alors au sol pendant que Kenichi accrochait la laisse à mon collier. Et comme je n'arrivais pas à me lever, il se contenta de me traîner au sol en fixant la laisse sur sa chaise roulante. Ma peau raclait le sol, elle se déchirait. Ca faisait tellement mal que je criai de douleur. Mais il en avait rien à foutre. Il se contenta de m'ordonner de fermer ma gueule. Je serrai alors les crocs pour tenter de camoufler mes cris. Une fois arrivés au mur, l'un de ses hommes me ramassa pour m'enchaîner à celui-ci.

Il y avait un petit chariot en inox juste à coté. Il y avait un scalpel dessus, un couteau, des pinces, du sel, un fouet un chalumeau et un fer à brûler. Dans un silence malsain, il récupéra le scalpel et s'approcha de moi. Il remonta doucement mon T-shirt pour caresser ma cuisse avant de laisser glisser la lame sur celle-ci. une fine entaille se dessina sur ma peau et un filet de sang s'échappa de celle-ci. Il semblait très calme, ça faisait froid dans le dos. Il ne cherchait pas à me blesser gravement, il voulait très certainement que j'aille me battre bientôt. Je le connaissais très bien, il faisait ça pour me faire comprendre que ma vie était entre ses mains, que faire couler mon sang était facile pour lui. Et que si je ne voulais pas mourir, il fallait lui obéir. Il essuya le sang sur le scalpel contre ma joue et récupéra le couteau pour venir m'entailler la main. Je serrai des crocs, poussant des gémissements de douleur. Il récupéra ensuite le gros sel pour le frotter contre la plaie qu'il venait de me faire à la main. Son regard ne quitta pas le mien, il agissait avec un tel calme, il avait l'habitude de ce genre de chose. Sa main toujours dans la mienne, il prit le fouet avec l'autre.


"T'es qui ?"

Je déglutis, mes jambes tremblaient à nouveau. Mais devant mon silence, il lâcha ma main pour remonter lentement mon T-shirt, posant ensuite la sienne sur mon sein pour maintenir le tissu en l'air. Sans attendre, il frappa violemment avec le fouet qui lacéra aussitôt ma chair, au niveau du ventre. Pour bien me faire comprendre que je devais répondre, il frappa à nouveau, encore plus fort.

"T'es qui ?"

"Sofia, juste Sofia !" lançai-je, paniquée

"T'es quoi ?"

Je ne répondis rien. Je ne voulais pas lui dire que j'étais sa Chienne. C'était fini tout ça. Mais, évidemment, il frappa encore et encore, le fouet était maculé de sang. Je savais qu'il allait frapper tant que je ne lui donnais pas de répondre. J'essayai malgré tout de résister, mais la douleur me rappela rapidement à l'ordre.

"Une Chienne ! J'suis une Chienne, arrête de me faire mal !"

"Bon. Brave fille." Dit-il en retirant sa main de ma poitrine, pour laisser retomber le T-shirt."Mais on va quand même faire en sorte que cette fois tu l'oublis, ok ?"

I alluma le chalumeau. Merde... Merde ! Qu'est-ce qu'il allait faire ? Paniquée, affolée, je commençai à remuer pour essayer de me dégager. Il chauffa le fer, jusqu'à ce qu'il fut assez chaud pour me le plaquer contre la cuisse et appuya fort. Un hurlement de douleur déchira l'air, ça faisait horriblement mal ! Mais tellement mal ! Il retira le fer encore fumant tandis que je baissai les yeux pour regarder ce qu'il m'avait fait. J'étais à présent marqué comme si j'étais du bétail et cette marque, c'était celle du groupe de Kenichi.

"Maintenant tu fermes ta gueule et tu attends. On commence l'entraînement cet après midi et ce soir on ira à l'arène. Sale putain va. "

...C'était avec Meyer que je voulais y aller, pas avec lui...

 
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyJeu 12 Avr - 11:48
Sofia Ashley
ft. Sofia & Meyer
"... ... ..."

Bienvenue à la maison

J'entendais encore les coups de marteau résonner dans ma tête, la douleur des clous plantés dans mes mains ne me quittaient plus. Selon Kenichi, j'étais décevante, hier, à l'arène. Je n'avais pas gagnée assez de combats. Alors pour me punir, il me cloua au mur pour la journée. Je n'avais pas à m'inquiéter, qu'il me disait, il y avait encore son médecin qui travaillait ici. Si j'étais assez sage le reste de la journée, il viendra me soigner. La fatigue était si pesante que je n'arrivais plus à pleurer, je me contentai d'attendre en silence. J'avais faim, j'avais mal, j'avais envie de dormir, mais je ne pouvais pas, à cause de cette atroce douleur et de cette faim qui me creusait l'estomac. J'avais presque oublié à quel point Kenichi était quelqu'un de cruel. Je ne voulais pas redevenir comme avant, je ne voulais pas être à nouveau une sauvage qui pouvait tuer sans une once de compassion. J'étais une femme, une humaine, avec des sentiments et, surtout, j'étais à Meyer, je ne voulais pas perdre tout ça. Alors pour rester forte, je l'imaginais à Berlin, heureux peut être de retrouver un peu l'ambiance allemande. Je l'imaginais à l'Oktoberfest entouré de filles à gros seins où il pouvait boire sa bière. Je l'imaginais s'arrêter dans un restaurant pour manger du Wiener Schnitzel et des bretzel. Toutes ces pensées parvinrent même à m'arracher un faible et doux sourire. Je devais rester forte pour lui, pour mon homme et l'attendre. Il viendra me chercher, je le sais. Et Yoshi' aussi, ils ne me laisseront pas ici.  

Tout était parfaitement calme, seuls les hybrides poussaient parfois des petits gémissements au fond de leur cage. Comme il faisait toujours sombre ici, je n'arrivais pas à savoir à quel moment de la journée nous étions. Mais en voyant le médecin s'approcher, je compris que nous étions probablement dans la soirée. Sans dire un mot, il récupéra une pince pour me retirer très lentement le premier clou dans ma main droite. C'était sadique, plutôt que de tirer d'un coup sec, il préféra faire durer la douleur. Il était impossible pour moi de décrire, maintenant, à quel point ça faisait mal, il fallait simplement le vivre pour s'en faire une idée. La tête basse, mes yeux rivés sur ses chaussures, je n'arrivais pas à la relever pour le regarder lui. Le son du clou qu'il laissa tomber dans son récipient en métal me fit tressaillir. Il retira le second planté dans mon autre main de la même manière, lentement. Il déchira ensuite mon T-shirt pour me mettre nue et regarder les nombreuses blessures encore ouvertes de la veille. Des coups de griffes à la hanche, sur les cuisses et des morsures aux bras. Il retira ensuite les chaines qui me maintenaient debout. Mes jambes étaient trop faibles pour me tenir, alors je chutai lourdement au sol. Il empoigna mes cheveux pour me traîner par terre, j'avais à peine assez d'énergie pour gesticuler mollement en poussant des petits gémissements de douleurs. Il me conduit dans une salle isolée, très lumineuse et toute blanche. Il n'y avait aucun son dedans, vraiment aucun. Pas de fenêtres, rien. Au centre, il y avait une très grande bassine remplie d'eau. Sans ménagement, il me jeta dedans. L'eau était glacée, tellement glacée qu'elle me fit sursauter et je me débattis un instant dedans. Mon cœur se mit à battre très vite et très fort, il faisait vraiment très froid d'un coup.    

Je luttais mollement, avec le très peu de force qu'il me restait, pour essayer de sortir de là. Mais rapidement, une matraque vint me percuter la tête. Le médecin venait de me frapper très fort pour m'éviter de sortir. Il s'approcha ensuite de moi pour attacher une laisse à mon collier et la fixer à l'encoche qu'il y avait dans la bassine. Evidemment, la laisse était trop petite, je ne pouvais plus me lever, je devais rester assise dans cette eau gelée.... Putain de merde, j'allais crever, je pouvais pas tenir longtemps comme ça. Au bout de plusieurs minutes, je sentis mon corps s'engourdir petit à petit. L'eau s'était coloré de rouge car le sang continuait de couler de mes plaies. Le médecin regarda ensuite sa montre et s'approcha de moi pour retira ma laisse et me tirer par les cheveux hors de la bassine. Il me jeta au sol sans ménagement avant d'appeler des hommes pour sortir la bassine de la pièce. Je tremblai beaucoup, j'avais vraiment trop froid. Le médecin récupéra une grande serviette qui avait l'air vraiment chaude. Il me la tendit. J'approchai ma main pour la récupérer, mais il me la retirer de sous mon nez au moment où j'allais l'attraper. Il la balança au fond de la pièce et s'en alla. Je rampai au sol pour aller la chercher, sans vraiment savoir d'où je tirai l'énergie pour y aller. Enfin... Si, je le savais : Meyer. Je pensais à lui, sans arrêt, à son sourire, ses câlins, sa tête blasée au réveil. Ma main toucha finalement la serviette et je m'enroulai aussitôt dedans pour profiter de la chaleur qu'elle me procura.

Quelques minutes plus tard, l'homme à la blouse blanche entra à nouveau dans la pièce et me frappa violemment au ventre pour me faire lâcher la serviette. Il avait ramené avec lui du matériel pour me soigner. Inutile de préciser qu'il n'y avait rien pour soulager la douleur ou m'endormir. Je le laissai alors me soigner même si ça me faisait mal. Il sutura mes mains et fit des bandages. Au moins, j'étais soigné maintenant. Il me lança, à la figure, un T-shirt et un pantalon entièrement blanc pendant que les mafieux nettoyaient le sang par terre. La salle était à nouveau entièrement blanche. Tout était parfaitement blanc. Le médecin me laissa un bol blanc avec du riz dedans, du riz chaud, puis il sortit. Au moins, j'avais de quoi manger maintenant. D'une main fébrile et tremblante, je récupérai le bol pour manger avec les mains. Quand j'eus fini de manger, un des hommes de Kenichi entra dans la pièce pour récupérer le bol. Il avait un bandeau blanc dans sa main. Il s'approcha de moi pour retirer celui que j'avais, le noir, pour me mettre le blanc à la place. Il me regarda ensuite un instant puis quitta la pièce sans rien me dire. Connaissant Kenichi, il était parfaitement capable de me laisser dans cette minuscules pièces des jours et des jours durant.

 
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyDim 15 Avr - 19:21
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ft. Sofia & Meyer
"Cet endroit est un cauchemar, je suis en enfer !"

Bienvenue à la maison

Quatre jours que j'étais enfermée dans cette pièce horrible. J'avais horreur de rester enfermée, de ne pas pouvoir bouger. Ma laisse blanche fixée au sol ne me permettait même pas de me lever, je devais rester assise et attendre, attendre simplement le temps passer. J'allais devenir folle ici, je ne savais pas combien de temps Kenichi voulait me laisser ici. Je ne mangeais rien d'autre que du riz, parfois mal cuit. Pour rester concentrée sur quelque chose, je chantais à voix basse la chanson que Meyer avait joué au piano l'autre soir, celle que sa mère écoutait. Mais je ne devais pas chanter trop fort, si le garde m'entendait, il venait me casser la gueule. Il m'avait déjà entendu plusieurs fois, il était simplement rentré pour me frapper au visage avec une matraque. En entendant la porte s'ouvrir, j'arrêtai aussitôt de chanter, j'étais persuadée qu'il m'avait entendu et qu'il venait pour me frapper, encore. Mais il n'avait pas sa matraque en main et il était accompagné de Kenichi qui me souriait en me faisant un grand signe de la main. Ce mec était complètement taré. Je baissai aussitôt les yeux pour éviter de croiser son regard, j'en avais assez de me faire frapper à longueur de journée. J'allais faire simplement ce qui'l me disais de faire, c'était plus simple pour moi, je n'allais plus avoir mal comme ça. Le mafieux qui l'accompagnait s'approcha de moi pour décrocher la laisse du sol et tira fort dessus pour que je me relève. Je le fis aussitôt pour le suivre et donna la laisse à son patron.

"Bear a pété son sac de frappe, il en a b'soin d'un nouveau."

Qu'est-ce que ça pouvait me foutre ? Il pouvait crever que ça ne me ferait ni chaud ni froid. Sans en ajouter davantage, il me traîna hors de la salle. Un de ses hommes retira mon bandeau blanc pour me remettre le noir. Kenichi me conduisit ensuite vers la salle d'entraînement de Bear avant de me retirer ma laisse. Ce gros tas de merde était là, il s'entraînait dans le vide. Un mafieux m'attacha ensuite les mains avec des menottes et me poussa vers le fond de la salle. Il y avait un crochet sur lequel il fixa mes menottes. Le crochet en question se mit ensuite à monter, mes pieds ne touchaient à présent plus le sol, j'étais pendue par les mains dans le vide. Kenichi s'installa à l'autre bout de la pièce, à table, avec du vin et des cigarettes. Bear, quant à lui, s'approcha de moi et se mit en position. Il pratiquait de la boxe anglaise et il était particulièrement doué. Et là, je compris enfin où Kenichi voulait en venir quand il me disait que Bear voulait un nouveau sac de frappe. Ce sac de frappe, c'était moi. Je déglutis, je réalisai à cet instant que j'allais passer un très mauvais moment. Même quand je pouvais parer ses coups, Bear frappait très fort et j'avais mal, alors si je ne pouvais pas me défendre.... Je poussai un faible soupir tremblant, j'eus à peine le temps de me préparer mentalement que son poing heurta violemment mon ventre. Je crachai au sol en me tordant de douleur, ne pouvant pas retenir un cri tant j’avais mal. Sans attendre, il enchaîna et plus je criai, plus il semblait prendre du plaisir à me frapper, encore et encore.

Il s'arrêta enfin, pour aller boire un verre d'eau. Je sentais le sang couler sur mon visage, je ne voyais plus rien de l’œil gauche, et les gouttes tombaient une à une au sol. J'avais horriblement mal, partout. Il avait frappé là où il pouvait, le ventre, le visage, les cuisses et même mon entre jambe. Kenichi profitait de la scène, mais en levant la tête pour le regarder, je pouvais remarquer dans son regard qu'il n'était pas vraiment satisfait. Bear ne frappait peut être pas assez fort pour lui. Ce dernier revint, d'ailleurs et ne se fit pas attendre pour continuer son entraînement. Là, il décocha un puissant crochet du droit en plein sur ma joue. Le coup fut si puissant que, l'espace d'un instant, je ne voyais plus rien, des étoiles, et je me mis à trembler de partout, comme prise de convulsion. Je sentis ensuite son poing me frapper au ventre si fort que je me mis à vomir, il y avait davantage de sang qu'autre chose, mais ce fut suffisant pour faire reculer Bear qui se marrait en voyant la scène. Il patienta un instant puis refit un pas vers moi, quand un troufion termina de nettoyer le sol. Il baissa mon pantalon, comme si c'était parfaitement naturel, puis il remonta mon haut pour regarder ma poitrine. Il commença à défaire sa ceinture avant de se coller à moi. Putain, attend, il était sérieux là !? Ses mains glissèrent sur mes cuisses jusqu'à atteindre ma culotte qu'il s'apprêta à baisser. Pas question, pas cette fois ! Je parvins à trouver la force nécessaire pour lui coller un coup de pied dans les parties. Il se tordit en deux sous la douleur et j'en profitait pour prendre appuis sur sa tête et me balancer en arrière. S'il voulait tant voir mon entre jambe, il allait être servi, ce gros dégueulasse. Grâce à l'élan, je parvins à entourer mes jambes autour de son cou pour serrer aussi fort que je le pouvais. Je me penchais aussitôt en avant, grâce à ma souplesse, je parvins à mordre violemment son oreille. Il avait beau frapper, je n'étais pas prête de lâcher prise. Plus il se débattait, plus je serrais fort. Je l'entendis gargouiller, il allait bientôt crever, ce porc ! Admire bien la vue, connard !  


"Lâche ! Tu lâches ça, Soso !" Ordonna Kenichi

Mais je n'obéis pas tout de suite, jusqu'à voir Bear s’effondrer au sol, inconscient. Il n'était pas mort, il le serait si Kenichi ne m'avait pas ordonné de le lâcher. Je profitai de le voir allongé par terre pour lui cracher dessus. Je gesticulais dans tous les sens en poussant de gros grognements pour essayer de me libérer de ces chaînes, je voulais lui rendre les coups qu'ils m'avaient donnés, je voulais lui faire mal, le saigner.


"Voilà ! Voilà ma belle ! C'est ça qu'j'veux voir ! P'tain il en fallut du temps pour te revoir aussi enragée ! Haha ! Brave fifille !"

ll roula vers moi d'un air satisfait avec un de ses hommes à ses cotés. Ce dernier sortit un couteau de sa poche pour déchirer mon T-shirt et laisser mon ventre à l'air libre. Il partit ensuite cherche un feutre rouge pour dessiner des cercles dessus, ainsi que sur mes cuisses et mes bras. Ca ressemblait vraiment à des cibles, avec plusieurs cercles et un centre. Une fois qu'il avait terminé de tracer les cibles, il planta des aiguilles dans ma peau relié à des fils électriques. J'ignorais encore ce que Kenichi avait prévu cette fois... Mais le connaissant, ça allait faire mal.  

"Mais tu vas punie, ca m'a fait chier d'attendre de te voir enfin réagir et te défendre. "

Il recula de plusieurs mètres pendant qu'un mafieux lui apportait une arme de poing. Il la braqua vers moi en visant les cibles qui étaient dessinées sur mon corps. Non, il n'allait pas me tuer quand même ? Sans prévenir, il tira. Je poussai un petit cri, effrayée, avant de ressentir une immense douleur à la cuisse. Ce n'était pas des vraies balles, c'était une arme à air comprimé. En regardant ma cuisse, je vis tout de même du sang qui coulait avec un petit trou dans la peau. Putain de merde, ça faisait mal. Kenichi s’exclama de joie et fit signe à son homme. Aussitôt, je sentis mon corps trembler dans tous les sens et se tétaniser. Je n'arrivais plus à contrôler mes muscles, je bavais, totalement crispée. A chaque fois que Kenichi me touchait, il activait le taser pour m’électriser. Il s'amusa ainsi presque deux heures, il ne s'en lassait pas, ce gros malade. Mon corps était criblé de trous, il y avait du sang partout, je n'arrivais presque plus à rester consciente. Mon corps se balançait mollement dans le vide, j'étais épuisée, à bout.

Il déposa son arme et réclama qu'on apporte le tuyau à eau oxygénée. C'était quoi encore ce truc ? Un de ses hommes lui apporta rapidement et il braqua le tuyau vers moi avant d'actionner le levier. Le jet était puissant, mais lorsque l'eau arriva sur moi, je poussai directement des énormes cris de douleur. J'étais quelqu'un qui résistait bien à la douleur, mais là, c'était indescriptible. C'était tout simplement atroce, je me mis à pleurer à grosses larmes tant la douleur était vive. L'eau s'infiltrait dans la moindre de mes plaies causées par les billes, mon corps entier me faisait souffrir. Je criai aussi fort que je le pouvais pour le supplier d'arrêter, la voix cassée et tremblante à cause de mes pleures. Et lui, il riait, il était content de me faire du mal. Plus je criais, plus je pleurais, plus ça lui faisait plaisir. Les minutes semblaient durer une éternité, puis il s'arrêta une fois que le bidon fut entièrement vidé. Cet endroit était un enfer. Non.. Cet endroit était l'enfer lui même.


"Maintenant tu fermes ta gueule, petite pute. Tu vas m'obéir comme avant, sinon j'te fais saigner, tu piges ? Demain tu t'entraînes dans la cage. Le toubib' va v'nir te soigner et on te fous au trou pour cette nuit. Fallait pas m'faire chier. "

 
Humain - Neutre
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Constantine Meyer
Age : 31
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
Multi-Compte : Nein !
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyDim 13 Mai - 17:33
Constantine Meyer
- Où elle est ? Où elle est, bordel ?

Je frappai tellement fort sur la table que Yoshikazu sursauta. Juste après mon retour de Berlin, j’avais tout de suite remarqué la disparition de Sofia. Elle aurait dû être ici, au restaurant de Yoshikazu, à faire son travail de serveuse. Mais aucune trace d’elle et le cuisinier refusait de me dire où elle se trouvait. Tous deux face à face dans la cuisine pour ne pas déranger les clients, je bouillonnais de rage alors que lui était pâle comme un linge.

- C’est trop tard, Meyer, dit-il penaud. Ils ont réussi à l’avoir pendant ton absence.
- Qui ça, « ils » ?


Yoshi détourna le regard et fit un signe de tête à l’un de ses collègues pour l’inciter à retourner travailler. Une rapide fouille dans ma mémoire me fit faire le rapprochement avec ce fameux Kenichi dont il m’avait parlé.

- C’est ce putain de mafieux, c’est ça ?

Le silence de mon interlocuteur en dit long. Je frappai à nouveau sur la table.

- Fait chier !

Je tournai les talons. Mais alors que je m’apprêtais à sortir, Yoshikazu me rattrapa par l’épaule.

- N’y pas pas !

Je me dégageai de son emprise.

- Parce que tu crois que je vais la laisser se faire torturer là-bas ?
- Ils ne te laisseront pas entrer.
- Je trouverai un moyen.


Sans attendre de réponse, je sortis de la cuisine puis du restaurant. J’entendis Yoshikazu m’appeler mais je l’ignorai et claquai la porte derrière moi.

- Meyer ! MEYER !

Décidément, il s’accrochait.

- Ne fais pas ça, ils te tueront !

Je m’arrêtai, me retournai, haussai les épaules.

- Si ça peut lui rendre sa liberté, j’suis prêt à prendre le risque.

Yoshikazu resta bouche bée. Mais il reprit vite ses esprits pour m’indiquer l’endroit où je devais me rendre.

- Je regrette que la situation tourne ainsi, dit-il désemparé. Mais… il fallait s’y attendre. Roy a demandé à Sofia de te rejoindre, seulement… ce n’est pas lui qui décide.

Remonté comme jamais, je laissai Yoshikazu planté là et me rendis chez ce Kenichi. En me retrouvant devant le bâtiment, je me rendis compte qu’il s’agissait d’une véritable forteresse et que je ne pourrais pas y entrer sans être vu. Alors, sans grande conviction, je me dirigeai droit vers l’entrée. Deux gardes tenaient la porte, armés jusqu’aux dents. Quand ils me virent, ils bloquèrent le passage, l’air féroce.

« A mon avis, tu devrais la jouer en finesse, recommanda Meyer mal à l’aise. Sinon j’crois qu’ils vont pas hésiter à te flanquer une balle dans la tronche. »

- Bouge pas et identifie-toi,
ordonna le garde de gauche.

Je ne m’arrêtai pas.


- T’as vraiment besoin de demander ? répondis-je scandalisé. Tu sais très bien qui j’suis et pourquoi j’suis là.

Son collègue pointa son fusil d’assaut sur moi.

- Identifie-toi !

Cette fois, je me stoppai net et levai à demi les mains en l’air.

- P’tain vous faites chier… grommelai-je en sentant tous mes membres trembler sous la colère. Meyer ! Et dites à votre chef que j’m'en irai pas tant que j’l’aurai pas vu !

Ils y eut un grand silence puis…

- Avance.

Je fis un pas. Le premier garde s’approcha et se mit à me fouiller. Je n’avais même pas pensé à prendre une arme mais de toute façon, je ne l’aurais pas gardée longtemps car il prit vraiment soin de vérifier chaque recoin de mes vêtements.

- Bon, ça va là ou tu veux une pipe en prime ?

Il me lança un regard noir mais ne dit rien. A la place, il m’attrapa par l’épaule et me poussa vers l’entrée. Nous pénétrâmes dans le bâtiment. Il avait une allure totalement austère et ne donnait pas du tout envie d’y rester pour boire une bière. De toute façon, je n’étais pas là pour ça. Il fallait que je vois Sofia, que je la ramène à la maison.

« Tu crois que ça va être si facile ? intervint Meyer d’une voix à la fois moqueuse et inquiète. J’pense pas que tu puisses négocier avec Kenichi. »

Je n’en savais rien. Alors autant tenter le tout pour le tout. Le garde qui m’accompagnait m’emmena au fond d’un couloir, jusqu'à une grande porte devant laquelle était posté un autre garde. Ce denier demanda qui j’étais et la raison de ma visite. Avant même que je puisse ouvrir la bouche, son collègue donna mon nom mais rien de plus. Le sourire qui s’afficha sur le visage de l’autre type m’alerta tout de suite sur le fait que j’étais peut-être attendu. Mais qu’importait. Je n’allais pas faire marche arrière. Pas tant que je ne me serais pas assuré que Sofia allait bien. Le premier garde me laissa avec l’autre et celui-ci frappa à la porte. A l’intérieur, une voix nous pria d’entrer. Il m’ouvrit et s’effaça pour me laisser passer.
Je ne savais pas exactement à quoi je devais m’attendre. Mais certainement pas à ça. Un homme était assis dans un fauteuil roulant derrière un immense bureau de ministre sur lequel reposait le katana de Sofia. Je le reconnaissais, je l’avais vu à l’enterrement de Roy.


« Alors c’est lui Kenichi… dit Meyer impressionné. P’tain mais qu’il est moche ! »

Peut-être mais je ne le regardais plus. J’étais comme figé. Sofia se trouvait là, plaquée contre le mur du fond, attachée par des chaînes aux poignets, aux chevilles et au cou. Elle était habillée d’un simple tee-shirt troué de parts et d’autres. Elle était couvertes de contusions, de blessures et de sang séché. Son corps meurtri tremblait faiblement. Comme elle avait la tête baissée, je ne voyais pas son visage caché par sa frange. Je ne savais même pas si elle était consciente. Je fis un pas en avant.

- Sofia !

Kenichi leva une arme de poing dans ma direction et me conseilla de rester où j’étais. Puis il assura au garde qu’il pouvait partir et me laisser seul avec lui. Quand la porte se referma derrière moi, je voulus parler. Pourtant, je fus incapable de trouver les mots. Voir Sofia dans cet état me choquait. Jamais je ne m’étais imaginé qu’il puisse lui arriver pareille horreur. J’avais promis de la protéger, de faire d’elle ce qu’elle méritait d’être, c’est-à-dire une être humaine libre et non une chienne soumise.
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Sofia Ashley
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyDim 13 Mai - 20:21
Sofia Ashley
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"Cet endroit est un cauchemar, je suis en enfer !"

Bienvenue à la maison

"Sofia !"

...Etait-ce mon imagination ? J'aurais juré avoir entendu la voix de mon homme... Mon amour. Je savais que cet immense imbécile serait capable de se pointer ici sans être préparé. Quelque part, je priais pour que ce ne soit pas lui. Hélas, j'entendis Kenichi ordonner de ne plus bouger. Meyer... Mais qu'est-ce que tu fichais donc là ? Ma vie était insignifiante, elle l'avait toujours été. Mais pas la sienne. Lui méritait de vivre heureux, il le méritait vraiment, avec moi ou sans moi, il avait droit à une belle vie. Alors pourquoi était-il venu la risquer bêtement ici ? Kenichi était un taré, il n'allait pas le laisser repartir sans jouer avec son esprit. Et il était doué pour détruir l'esprit des gens. Putain... Avec crainte, je relevai péniblement la tête pour le regarder. Je ne devais pas pleurer. Je ne devais pas prononcer son nom. Je ne devais rien dire et rester immobile. Je ne devais donner aucun élément que Kenichi pourrait exploiter. Même attachée à ce mur, je protègerai Meyer et je devais être forte pour ça. Je n'avais qu'une envie : Briser ces chaines et me jeter dans ses bras pour sentir son parfum, plonger ma main dans ses cheveux, le serrer contre ma poitrine, sentir sa chaleur. Kenichi avait déjà son arme braqué sur lui. Pour l'heure, j'ignorai ce qu'il allait faire. Peut être le tuer, simplement, pour régler ça rapidement. Mais non, je le connaissais que trop bien. Ce salopard allait jouer. Et il allait vraiment y prendre du plaisir. Il fit signe à Meyer de s'installer sur le fauteuil qu'il désigna avec son arme. Il sortit ensuite deux verres à whisky qu'il remplit avec un calme olympique. Ce mec était décidément flippant. Comme si c'était tout à fait naturel, il poussa le verre en direction de Meyer et lui proposa de boire.


"Bon, écoute merdeux. Si t'ouvres ta gueule, je colle une balle à ta pute. D'abord les jambes. Ensuite les bras. Puis le reste du corps et on regarde si elle crève ou pas. Si elle résiste trop à mon gout, j'lui en flanque une dans sa p'tite gueule d'ange. Et j'suis pas certain qu't'veux voir sa cervelle éparpillée dans mon bureau. Alors je te le dis une fois : Avec moi, tu joues pas les durs. J'sais très bien que t'es une grande gueule colérique mais là, tu vas devoir la fermer."

Il était toujours aussi calme et détendu. Il parlait avec une telle conviction qu'on avait l'impression qu'il croyait fermement en chacun de ses mots. Et pour ma part, j'étais certaine qu'il allait vrament le faire. Je me préparai déjà mentalement à encaisser une balle ou deux, car Meyer n'allait peut être pas pouvoir la boucler. Kenichi laissa volontairement plusieurs secondes en suspens justement pour voir s'il allait ou non oser parler. Il décrocha ensuite un telephone fixe posé sur son bureau et compsa un numéro à trois chiffres. C'était forcément un numéro interne, dans ce cas. Il ordonna à un mafieux de lui ramener le "sac à viande". Quelques instants plus tard, un de ses hommes entra dans le bureau avec une autre personne baillonnée, un sac sur la tête. Difficile de voir si c'était un homme ou une femme, les vêtements étaient trop amples pour voir les formes. Kenichi demanda à ce qu'on place cette personne à genoux devant moi puis il colla son canon contre sa tête. Et là... Tout s'était passé très vite. J'entendai le prisonnier gémir, trembler de peur, sangloter. Puis le coup de feu partit. Sa tête explosa littéralement. Il y avait du sang partout et des bouts de ce que je n'osais même pas imaginer. J'en avais plein sur moi. Putain... Putain ! Ce mec était taré ! Complêtement taré ! Dans le plus grand des calmes, Kenichi nettoya son flingue avant de faire face à Meyer.

"En temps normal, je t'aurais demandé de choisir entre la vie de cette personne ou celle de Sofia. Mais comme je connaissais déjà la réponse, j'voulais pas perdre de temps. Cette personne vient de crever car t'as osé venir ici. Déjà une mort sur ta conscience. Tu pourras en supporter combien d'autre, merdeux ?"

Je tremblai de partout, c'était une femme, je l'avais entendu. L'homme de Kenichi s'approcha pour lui retirer cette espèce de cagoule dégueulasse. Et là, j'écarquillai grand les yeux. C'était Cathy. Ce fils de pute venait de buter Cathy ! Il n'attendait qu'une chose maintenant, que Meyer parle. Car comme il l'avait dit, Si Meyer ouvrait sa gueule, la prochaine balle serait pour moi. Quant à moi, je devais lutter pour ne pas crier, pour ne pas céder à la colère, car sinon, il allait surement tirer sur Meyer. Il laissa volontairement le corps giser là,  sous nos yeux, par terre. Le cervelle complètement explosée, je plongeai mon regard dans celui -sans vie- de Cathy. Je lisais la peur qui s'était gravée sur son visage. Elle était si gentille cette femme, elle avait de la famille, un frère, des amis. Et à cause de nous, elle était morte. Sa vie venait de s'arrêter brusquement, elle n'avait pas eu le temps de faire ses adieux. Mon sang bouillonnait. J'aimais vraiment Cathy et elle était innocente. Kenichi s'installa ensuite à son bureau en roulant sur le corps puis il sirotta son whisky. Quelques secondes après, Bear entra dans le bureau et se plaça derrière Kenichi, dans un silence vraiment flippant.  

"Pourquoi t'es là ? Et qu'est-ce t'as à me proposer ?

 
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyDim 13 Mai - 23:17
Constantine Meyer
Kenichi me fit signe de m’installer sur le fauteuil qui se trouvait près de moi. Il se croyait en rendez-vous d’affaires ou quoi ? Cependant, je pris place sans rien dire, sans quitter Sofia des yeux non plus. Calmement, Kenichi prépara deux verres de Whisky. Il les posa sur le bureau et en poussa un dans ma direction. Je n’y touchai pas. Je détestais le Whisky.

- Bon, écoute merdeux, commença-t-il d’un ton serein et menaçant à la fois. Si t'ouvres ta gueule, je colle une balle à ta pute. D'abord les jambes. Ensuite les bras. Puis le reste du corps et on regarde si elle crève ou pas. Si elle résiste trop à mon goût, j'lui en flanque une dans sa p'tite gueule d'ange. Et j'suis pas certain qu'tu veuilles voir sa cervelle éparpillée dans mon bureau. Alors je te le dis une fois : avec moi, tu joues pas les durs. J'sais très bien que t'es une grande gueule colérique mais là, tu vas devoir la fermer.

« Non mais pour qui il se prend ce sale fils de pute ? Il va voir un peu, ce connard, si... »

J’ignorai les jurons de Meyer. Si je l’écoutais, je ne serais pas assez concentré pour faire face à Kenichi. Il ne fallait surtout pas que je craque tout de suite. Il y avait peut-être un maigre espoir de sauver Sofia et je ne voulais surtout pas rater cette chance.

« Depuis quand tu réfléchis ? s’indigna Meyer survolté. D’accord, il a un flingue pointé sur toi mais c’est pas le premier ! En plus regarde, il est en fauteuil roulant ! C’est un putain d’handicapé ! A part te tirer dessus, qu’est-ce qu’il peut faire ? Te rouler sur les pieds ? »

Je le savais ! Et je savais aussi très bien que j’avais plutôt l’habitude d’agir avant de réfléchir mais là, c’était trop risqué.

« Parce que les autres fois non peut-être ? »

… Il avait raison. Mais là, je n’étais pas seul. Je faisais ça pour Sofia. Tranquillement, Kenichi décrocha le téléphone qui se trouvait sur son bureau et composa un numéro. Il ordonna qu’on lui amène le « sac à viande » et raccrocha. Bientôt, un homme entra dans le bureau en poussant une personne bâillonnée devant lui. Je ne savais pas de qui il s’agissait car elle avait un sac sur la tête. Elle portait des vêtements amples qui m’empêchaient de savoir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Tout ce que je pouvais dire, c’était que cet inconnu était de petite taille. Kenichi demanda à son acolyte de placer le prisonnier à genoux devant Sofia. Là, il pointa son arme droit sur sa tête et tira. Du sang et de la matière grise s’échappèrent du sac et éclaboussèrent Sofia de la tête aux pieds. Je vis la jeune femme tressaillir. Alors elle était consciente…

- En temps normal, je t'aurais demandé de choisir entre la vie de cette personne ou celle de Sofia, déclara Kenichi après avoir nettoyé son arme. Mais comme je connaissais déjà la réponse, j'voulais pas perdre de temps. Cette personne vient de crever car t'as osé venir ici. Déjà une mort sur ta conscience. Tu pourras en supporter combien d'autre, merdeux ?

J’allais répondre que j’en avais rien à foutre quand l’autre mafieux retira le sac qui cachait ce qu’il restait de la tête du prisonnier. J’eus l’impression de sentir mon cœur se décomposer.

« Verdammte Scheiße (Bordel de merde)... »

Cathy. Pourquoi ? Qu’avait-elle à voir dans l’histoire ? Comment savait-il que nous nous connaissions ? Elle était innocente !

« Calme-toi, faut pas qu’il voit que ça t’atteint. »

S’il faisait du mal à Sofia, je ne garantissais pas de garder mon calme. Malheureusement pour Cathy, même si je l’appréciais, j’étais bien trop centré sur ma propre personne depuis des années pour réagir en sa faveur.

« Tu serais presque pire que Kenichi en fait. »

A qui la faute ? En tout cas, j’espérais que non, ce type était bien plus taré que moi. Et en regardant le cadavre de Cathy sans vraiment le voir, je commençais à me dire que mon père n’était pas le seul à m’espionner.

« T’imagine si ces deux-là s’alliaient ? »

Non, je ne préférais même pas y penser ! Toujours aussi calme, Kenichi retourna derrière son bureau en roulant sur le corps sans vie de l’infirmière, comme s’il s’agissait d’un vulgaire animal crevé sur la route. En silence, il but un peu de Whisky. Quelques secondes plus tard, un type immense entra et vint se placer derrière lui. C’était l’armoire à glace qui l’accompagnait le jour de l’enterrement de Roy. De près, il avait l’air encore plus débile… et encore plus grand. Il devait bien faire dans les deux mètres l’animal ! Un seul de ses bras faisait presque le double des miens.

- Pourquoi t’es là ? me demanda enfin Kenichi. Et qu’est-ce que t’as à me proposer ?

Je le regardai dans les yeux. Ils étaient d’un noir si profond et dénué de sentiments que j’eus l’impression d’y voir la mort elle-même.

« Tu vas pas me dire que t’as peur de ce type ? »

Non… En vérité, j’avais seulement peur de ce qu’il pouvait faire à Sofia. Enfin… continuer à faire, vu qu’apparemment, il avait déjà bien commencé. Si je n’aimais pas Sofia, il aurait pu me torturer de n’importe quelle manière sans que je cède une seule fois. Mais là… un seul geste envers elle pouvait me faire sortir de mes gonds à tout moment. Comme lorsque mon père essayait de me provoquer.

« J’crois pas que penser à Nikolaus va t’aider... »

Non, c’est pourquoi je le chassai rapidement de ma tête et posai le regard sur le verre de Whisky qui m’était destiné. Je me penchai légèrement en avant et, d’un doigt, le repoussai vers Kenichi. Un regard rapide vers le gorille pour ne déceler que le vide intersidéral dans son regard, et je reportai mon attention sur son patron.

- J’crois qu’c’est simple, répondis-je en essayant de garder mon sang froid. J’suis venu récupérer Sofia. J’sais pas si t’es au courant mais c’est Roy qui voulait qu’elle reste avec moi.

Je haussai les épaules.

- Après, j’vois bien que t’en as rien à foutre en fait, surtout qu’il n’est plus là pour te contredire. Du coup… puisque tu veux une proposition, j’vais proposer un truc.

J’appuyai mon dos contre le dossier du fauteuil, réfléchissant à la meilleure façon de m’en sortir sans trop d’emmerdes. Même si, à mon avis, ça allait être très compliqué. Je soupirai tandis que Kenichi patientait en triturant son arme. Il savait sûrement que je ne me trouvais pas à Togi ces derniers jours. Mais peut-être n’en connaissait-il pas la raison. Alors je fouillai dans une poche de ma veste sous le regard soudain affûté du gros tas. Quand je sortis ma main, Kenichi ne put voir que mon majeur levé devant lui.

- Oh, pardon… c’est pas ça, ricanai-je en fouillant dans l’autre poche.

Je n’avais pas pu m’en empêcher. J’en retirai trois feuilles pliées en quatre que j’envoyai sur le bureau. Si Yoshikazu pensait que j’allais me jeter dans la gueule du loup sans m’être préparé, il se trompait. J’avais quand même pensé à quelque chose. Est-ce que ça allait fonctionner ? Je l’ignorais totalement mais je n’avais pas d’autre solution. Dans la précipitation, c’était ma seule option pour tenter de sauver Sofia. Comme Kenichi ne bougeait pas pour voir de quoi il s’agissait, je m’expliquai.


- Ça, c’est la copie de c’que j’ai signé à Berlin pour récupérer un héritage auquel j’m’attendais pas du tout.

« Euh… tu fais quoi là ? »


Ce que je voulais et tu n’allais pas m’en empêcher.

- Si ça peut te faire plaisir et te garantir… j’sais pas, peut-être mon respect envers toi, je fais rapatrier tout ce bordel directement ici et t'en fais c'que tu veux.

« T’es complètement con... »

- Et si ça t’suffit pas, il me semble que si un certain Nikolaus Meyer décède pour j’sais pas quelle raison, la fortune de toute son entreprise me revient aussi. Et tu dois te douter que j’m’en branle de son fric.


Il ne dit rien.

- Vois ça comme un échange équitable entre personnes civilisées. Ah oui et…

Je jetai un coup d’œil à Sofia.

- J’ai pas non plus besoin de tout l’argent qu’elle rapporte en arène. Tu peux te le garder.

« Je retire ce que j’ai dit, t’es pas con, t’es complètement timbré ma parole ! »


Non. Je n’avais plus rien à perdre à part Sofia. Plus rien ne comptait à part elle. Alors s’il fallait dire adieu à une vie plus aisée, j’étais prêt à l’affronter.

« Mais tu t’rends pas compte ! protesta Meyer révolté. Du fric, ce sale chien peut en avoir autant qu’il veut ! »

JE N’AVAIS RIEN D’AUTRE ! RIEN !
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyLun 14 Mai - 15:59
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"Va-t-en Meyer, je ne mérite pas que tu risques ta vie pour moi !"

Bienvenue à la maison

Je n'aimais pas du tout cette ambiance tendue. Un seul faux pas et tout pouvait basculer. A par mourir, je ne voyais pas ce qu'il pouvait m'arriver de pire ici. J'avais surtout peur pour Meyer, je ne voulais pas le voir souffrir comme moi. Kenichi serait capable de lui arracher les doigts un part un. J'avais de la chance, quelque part, moi. Il ne pouvait pas me mutiler car je devais combattre en arène pour lui. Mais Meyer, il s'en fichait. Lui arracher les doigts, puis la main, puis l'avant-bras et détacher le reste... Il l'avait déjà fait sur d'autres, je l'avais vu de mes yeux. Il démembrait les gens vivant, parfois car ça l'amusait, parfois car il avait besoin d'informations. Et personne ne résistait. Soit la mort, soit ils parlaient. Je me souvenais encore que les membres servaient de repas pour les hybrides. Cet endroit était le pire qui pouvait exister sur Terre. Alors, à cet instant, en repensant à tout ça, je priais si fort dans ma tête pour que Meyer, pour une fois dans sa vie, il s'écrase. Je l'aimais pour sa virilité, sa fierté qu'il avait, sa force physique, sa gentillesse, sa grande gueule... Sa belle grande gueule. Mais là, il devait juste s'écraser. Nous n'étions pas de taille face à eux, cétait comme ça et il fallait l'accepter. Mon homme réagit enfin et se pencha un peu en avant pour repousser le verre de whisky vers Kenichi, pour lui montrer qu'il n'allait pas boire dedans. Sans attendre, le mafeux le récupéra pour le vider d'une traite et le poser à coté.  

"J’crois qu’c’est simple. J’suis venu récupérer Sofia. J’sais pas si t’es au courant mais c’est Roy qui voulait qu’elle reste avec moi."

Kenichi le savait déjà, ça. Il aimait vaiment Roy, là dessus, il était sincère. Mais il n'approuvait pas son choix de m'avoir dit de trouver un autre maitre. Il se contenta d'hocher la tête et attendit la suite.

"Après, j’vois bien que t’en as rien à foutre en fait, surtout qu’il n’est plus là pour te contredire. Du coup… puisque tu veux une proposition, j’vais proposer un truc."

Kenichi se montra intéressé. Il se redressa légèrement sur sa chaise roulante, curieux de savoir ce que Meyer allait lui proposer. Je l'étais tout autant, je le regardai fouiller dans sa poche, bien curieuse de savoir ce qui pourrait intéresser Kenichi
et qui pouvait tenir dans une simple poche. Et là, mon visage de décomposa. Un doigt. Il venait de faire un doigt à Kenichi et ça le faisait se marrer ! Crétin ! Sombre imbécile ! Immense idiot !


"Oh, pardon… c’est pas ça"

Et il le provoquait en plus ! Même si je dus retenir un rire face à sa connerie, j'avais envie de lui foutre mon pied dans les couilles. J'allais m'en prendre une, c'était certain. J'allais me prendre une balle à cause de cet idiot. Ca vallait peut être le coup de se foutre de sa gueule, mais il n'allait pas laisser passer ça. Je ne vis pas la réaction de Kenichi, mais il resta calme et attendit simplement la suite. C'était étrange. Meyer jeta ensuite des papiers sur la table, mais Kenichi semblait en avoir rien à foutre, il ne prit même pas la peine de les récupérer pour regarder.

"Ça, c’est la copie de c’que j’ai signé à Berlin pour récupérer un héritage auquel j’m’attendais pas du tout. Si ça peut te faire plaisir et te garantir… j’sais pas, peut-être mon respect envers toi, je fais rapatrier tout ce bordel directement ici et t'en fais c'que tu veux. Et si ça t’suffit pas, il me semble que si un certain Nikolaus Meyer décède pour j’sais pas quelle raison, la fortune de toute son entreprise me revient aussi. Et tu dois te douter que j’m’en branle de son fric. Vois ça comme un échange équitable entre personnes civilisées. Ah oui et…

Il me regarda. Je ne pus résister à l'envie de croiser son regard. De voir son visage.

J’ai pas non plus besoin de tout l’argent qu’elle rapporte en arène. Tu peux te le garder"

J'étais plutôt perplexe. Je ne savais pas si cette offre allait intéresser Kenichi ou non. Mais je notai la magnifique tentative de faire buter Nikolaus par les mafieux, c'était plutôt habile de sa part. Mais lui n'était pas dupe, il avait déjà compris que Meyer voulait se débarasser de son père en se servant des mafieux. Et tout ce qui intéressait Kenichi, c'était le fric, les femmes et le luxe. Il semblait hésiter un instant, puis ordonna à Bear de me détacher. Je n'avais plus que ma laisse qui me retenait au mur, mais elle était assez longue pour aller jusqu'au bureau. Le colosse me souleva pour me poser sur le bureau, comme si j'étais une toute petite peluche. Kenichi me regarda puis me lança un sourire en hochant la tête. Il prit ma main en douceur et tritura doucement mes doigts en regardant ensuite Meyer.

"Ok."

Comment ça, Ok ?

"Alors, ta proposition, voilà ce que j'en pense..."

Toute sa douceur se volatilisa soudainement pour faire place à de la brutalité. Il serra ma main très fort et avait pris soin de refermer mes doigts, sauf le majeur et il me força à faire un doigt à Meyer. J'eus à peine le temps de comprendre la suite que je me retrouvai avec un coupe-cigare au niveau du majeur. Je savais qu'il fumait parfois des cigares, mais là il en avait pas. C'était quoi cette embrouille ? Je n'avais pas réalisé ce qu'il venait de se passer, mais j'avais l'impression que mon doigt venait de foutre le camp. Le sang giclait, je ne savais pas si mon doigt était encore là ou non. Putain, putain je sentais plus rien ! Je ne parvins pas à retenir mes larmes, j'avais trop peur à cet instant d'avoir perdu mon doigt.

"Arrête !! Arrête Kenichi ! Pitié, arrête !Le suppliai-je, la voix cassée et tremblante

Lui, il resta parfaitement calme, immobile. Bear avait déjà son fusil à pompe braqué sur Meyer, qu'il avait récupéré de sous le bureau. S'il bougeait, sa tête partait en éclat. Kenichi retira ensuite le coupe-cigare et mon doigt... était encore à sa place, mais gravement entaillé. Le sang coulait beaucoup, mais au moins, il était toujours là ! A cet instant, je voulus me jeter dans les bras de Meyer mais Kenichi tira sur ma laisse, le collier m'étrangla, puis il me projeta en arrière avant de saisir son arme et de tirer à plusieurs reprises. Une balle traversa ma jambe, il avait volontairement raté les autres. J'hurlais de douleur. Meyer, lui, ne pouvait pas savoir combien de balles je venais de prendre, j'étais dans un angle mort, car moi aussi je ne le voyais plus.

"Tu m'as pris pour un Emmaüs connard !? Lança-t-il, en colère Ton héritage j'en ai rien à foutre, il vient seulement de sauver ta vie !"

Il récupéra les papiers et les rangea dans sa poche.

"Bear, fous-moi ce merdeux dehors... Quoi que non, attend. J'ai une meilleure idée."

Il regarda un instant Bear, puis Meyer. Quant à moi, je continuai de me tordre de douleur au sol, mon doigt et ma jambe me faisaient trop mal.

"On va faire un pari. Si t'arrives à battre Bear dans un combat, je pourrais envisager, peut-être, éventuellement, si j'ai envie, de réfléchir à une offre pour que tu puisses récupérer ta salope. Si tu perds, je la garde. Et toi, si t'es encore en vie, tu dégages."


 
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyLun 14 Mai - 21:08
Constantine Meyer
D’abord, Kenichi demanda à son énorme sbire de détacher Sofia. Ce qu’il fit avant de la soulever et de la poser sur le bureau devant son patron. Elle ne dit rien, gémit à peine tant elle était épuisée. Doucement, Kenichi prit sa main et me regarda.

- OK. Alors ta proposition, voilà ce que j’en pense.

J’aurais dû me douter qu’il s’en foutrait royalement. Par contre, je ne pensais pas – ou alors je ne voulais pas croire – qu’il allait d'en prendre à Sofia en guise de réponse. Car brusquement, il serra fermement sa main autour de la sienne pour l’obliger à fermer le poing, ne laissant droit que le majeur de la demoiselle. Là, il sortit un coupe cigare de je ne savais où et plaça le doigt de Sofia entre les deux lames, prêt à le couper.

« Ben tiens, ça t’apprendra à faire le malin ! »

Je n’avais pas besoin qu’on me rappelle mon idiotie innée… Mon cœur rata un battement quand Kenichi referma les lames. Sofia se mit à crier, à le supplier d’arrêter. Pourtant, son doigt était toujours à sa place, presque intact. Il devait avoir touché l’os sans avoir été plus loin.

« P’tain… j’ai eu peur ! »

Mieux valait ne pas crier victoire trop vite à mon avis… Au cas où je réagisse, le géant avait saisi un fusil à pompe et le pointait droit sur moi. Kenichi retira le coupe cigare du doigt de Sofia. Alors qu’elle esquissait un geste pour venir vers moi, il tira violemment sur sa laisse et l’envoya s’écraser au sol, derrière le bureau. Je ne la voyais plus mais je l’entendais souffrir. Avant même que je puisse faire quoi que ce soit, il la braqua avec son pistolet et lui tira plusieurs fois dessus. Elle hurla, je bondis de mon fauteuil.

- Tu m’as pris pour un Emmaüs, connard ? répliqua-t-il en colère tandis que l’autre chargeait son fusil, prêt à me tirer dessus. Ton héritage, j’en ai rien à foutre, il vient seulement de sauver ta vie !

« C’est… déjà ça. »


D’un geste vif, il s’empara des papiers qui se trouvaient toujours sur le bureau et les rangea dans sa poche. Pour ça aussi, j’avais pensé à rester prudent. Ce n’étaient que des copies. Il ne ferait rien de l’héritage – s’il le voulait vraiment – tant que je ne donnais pas mon accord au notaire pour le rapatriement, en montrant les originaux comme preuve.

« Et tu crois vraiment qu’il a besoin de toi vivant pour s’emparer de tout ça ? » demanda Meyer incertain.

Oui, je le croyais. Empli de haine mais aussi terrorisé à l’idée que Sofia vienne de mourir, j’entendis à peine Kenichi dire au gros tas de me mettre à la porte. Cependant, je compris très bien qu’au lieu de ça, il préféra faire un pari. Alors je reportai mon attention sur lui.


- Si t'arrives à battre Bear dans un combat, je pourrais envisager, peut-être, éventuellement, si j'ai envie, de réfléchir à une offre pour que tu puisses récupérer ta salope, déclara-t-il. Si tu perds, je la garde. Et toi, si t'es encore en vie, tu dégages.

Je ne croyais pas une seule seconde qu’il me laisse repartir vivant. Sauf si j’arrivais à lui faire comprendre qu’il n’aurait pas le moindre centime de ma part en me supprimant. J’avais très peu d’espoir sur cette idée mais je devais quand même m’y accrocher, car c’était la seule que j’avais en stock. Battre Bear, c’est-à-dire l’espèce de troll des montagnes présent dans ce bureau, pour espérer récupérer Sofia ? Très bien. Que pouvais-je faire d’autre de toute façon ?

« Il va te massacrer. »

Merci pour le soutien, vraiment. Je lançai un regard noir à Kenichi, répondis :

- J’attends.

Sans prendre vraiment garde à la réaction qu’il pourrait avoir, je rejoignis Sofia. Il fallait que je la vois, que je m’assure de… A mon plus grand soulagement, je la trouvai vivante. Elle gémissait et tremblait de douleur au sol. Elle semblait avoir pris seulement une balle dans la jambe, rien de plus. C’était déjà bien assez… Je ne voyais pas ses yeux mais je les imaginais trempés de larmes.

- Sofia…

Je posai doucement ma main sur sa joue. Je n’osais pas la toucher plus de peur de lui faire mal. Je voulais l’embrasser. Néanmoins, j’ignorais ce que Kenichi savait de notre relation. Je ne voulais pas lui donner une raison supplémentaire de se servir de Sofia pour m’atteindre.

- On va rentrer à la maison, murmurai-je en caressant légèrement sa pommette avec mon pouce. C’est promis, Süße.

Dans la seconde qui suivit, je me fis tirer en arrière par Bear.
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyLun 14 Mai - 22:10
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Bienvenue à la maison



"On va rentrer à la maison. C’est promis, Süße"

...Je le croyais, aveuglément. Il allait me ramener à la maison. Je voulais retrouver ma vie simple, que j'avais avec lui. Sa main sur ma joue suffit à m'apaiser, largement. C'était la chose la plus douce depuis cette semaine. La main de mon amour. Et il allait nous ramener chez nous car il l'avait promis. Quand Meyer faisait des promesses, il les tenait, car c'était un homme lui aussi, un vrai, comme Wilson. Il caressa ensuite ma pomette avec son pouce. Je posais ma main ensanglantée sur la sienne pour la serrer un peu malgré la douleur atroce. Kenichi ne nous laissa pas profiter de cet instant. Bear tira Meyer en arrière. Je me retrouvai seule dans le bureau, Kenichi ferma la porte et me laissa là, à coté du cadavre de Cathy. Je croyai en Meyer, il pouvait battre Bear. Il en était capable. Moi non, car ce colosse avait trop de force physique par rapport à moi et mes coups ne semblaient pas toujours l'atteindre. Mais mon homme, lui, il était très fort, même s'il n'avait pas la carrure de cet américain, c'était suffisant. Je m'approchai de Cathy pour récupérer le sac en tissu utilisé pour recouvrir sa tête avant de le lui placer sur le visage pour le couvrir. C'était indigne pour elle de mourir ainsi. Je plaçai son corps droit, dans une position plus digne. Je déchirai ensuite un morceau de mon T-shirt, au niveau de la manche, pour faire un bandage plutôt précaire sur ma cuisse. Heureusement, la balle avait entièrement traversée ma jambe, pas besoin de l'extraire et l'os ne semblait pas touché car je n'avais pas mal. En me relevant, j'essayai d'atteindre mon Katana qui trônait sur le bureau de Kenichi, mais ma laisse était trop courte pour que je puisse le récupérer. Et évidemment, il avait pris soin de fermer les tiroirs, je ne pouvais rien trouver d'utile pour me liberer. J'ignorai maintenant ce qu'il se passait de l'autre coté de la porte. 


* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

"Tu gardes la porte, on sait jamais avec elle, même si elle est blessée." Ordonna Kenichi à son garde.

Bear avait trainé Meyer au milieu du hall, il y avait les cages des hybrides de part et d'autres des murs. Il y avait largement la place au centre pour un petit combat. Bear commença ses échauffements tandis que Kenichi alla s'installer dans un coin. Un mafieux lui apporta aussitôt une cigarette et une bouteille de vin, avec un verre. Puis il resta à coté de lui, debout et parfaitement immobile, une arme à la main. Il semblait confiant, persuadé que Bear allait écraser l'Allemand. Il voulait simplement profiter d'un bon combat. Il en était friand, autant des combats d'arènes que des combats de boxe officiels et légaux. Il donna ensuite le signal d'un signe de main. Bear se mit aussitôt en position, il pratiquait la boxe anglaise, sa position était parfaite et ne laissait aucune ouverture. Il s'approcha de Meyer, et tourna autour, son jeu de jambe était plutôt déroutant, il semblait imprévisible. Puis il frappa, un enchaînement rapide, basique mais efficace : Direct du droit, crochet du gauche, direct du droit. Il voulait surtout tester son adversaire, prendre la température. Il comprit rapidement que Meyer savait parer, qu'il était un minimum entraîné. Et sa carrure lui permettait d'encaisser facilement les coups. Les deux hommes semblaient davantage de jauger, pour le moment, que se battre. Mais ça n'allait pas tarder, dès que Bear aura suffisamment évalué le potentiel de Meyer, il pourra y aller sérieusement. Il était très expérimenté au combat, il ne frappait pas fort pour le moment, préférant économiser ses forces.  

Puis, après quelques minutes, Bear accéléra le rythme. Ses coups de poings devinrent aussitôt plus puissants. Il visait déjà les points faibles, comme le foie, les tempes, les arcades. Il voulait visiblement en finir rapidement, et faire mal. Malheureusement pour lui, Meyer tenait tête et répondait à ses coups. Les échanges étaient viriles et puissants, c'était un combat d'homme à homme. Il fut même surpris par le geste de Meyer, un crochet venant lui effleurer la joue. Il répondit sans attendre par un crochet au niveau des côtes. C'était dur pour le fossoyeur, mais il encaissa. Si Meyer connaissait un minimum la boxe, il pouvait deviner que Bear n'allait probablement pas se servir de ses jambes pour frapper, mais uniquement de ses poings. Une information importante, même si là, il n'y avait pas de règles, rien n'obligeait Bear à ne pas frapper avec ses jambes. Mais comme il était boxeur, il n'avait pas vraiment les connaissances pour ça. Kenichi, de son coté, sirotta paisiblement son verre de vin en profitant de la scène, plutôt surpris de voir Meyer s'en sortir plus ou moins bien face à quelqu'un comme Bear. Ce combat promettait d'être intéressant. Hélas pour le fossoyeur, Bear semblait avoir l'avantage. Il parvenait à le faire reculer, même si les coups n'étaient pas encore décisifs.


* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Au final, rien ne garantissait que Kenichi allait nous laisser partir même si Meyer gagnait son combat. Mais quelque part, il était un homme de parole, avant d'être un immense trou du cul. Il y avait cet espèce de code entre les mafieux. La fierté, la parole, le respect. Donc, quelque part, s'il avait lancé un pari, peut être qu'il allait s'y tenir même si ça impliquait une défaite. Il avait déjà fait plein de paris avec Roy et même quand il perfait, il respectait ses engagements. Même si c'était différent, Roy et Kenichi étaient amis. On ne pouvait pas en dire autant avec Meyer. Je soupirai, puis fermai les yeux, pour me concentrer, me calmer. J'analysai la situation. Aucun moyen pour le moment de sortir d'ici. La porte était probablement verouillée. Et un garde se trouvait juste derrière. Kenichi avait toujours un autre garde avec lui quand il assistait à des combats. Je connaissais l'entrepot par coeur, chaque meuble, chaque mur, rien ne m'était inconnu. Je ne devais plus penser à la douleur, mais plutôt à comment nous allions nous en sortir, Meyer et moi. Et là... Ben c'était mal barré.

 
Humain - Neutre
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Constantine Meyer
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyLun 14 Mai - 23:41
Constantine Meyer
Il m’entraîna vers la porte et me fit sortir. La paume de ma main semblait chaude et me picotait légèrement, comme si j’étais encore en contact avec Sofia. Ce sentiment me réconforta, me donna plus de courage pour la suite des événements.

- Tu gardes la porte, ordonna Kenichi à l’homme qui se tenait dans le couloir. On sait jamais avec elle, même si elle est blessée.

Je me dégageai de l’emprise du gorille qui me poussa en direction du hall d’entrée. Aveuglé par la colère et l’envie de voir Sofia, je n’avais pas fait attention à la décoration en arrivant ici. Enfin… si on pouvait appeler ça de la déco. En fait, les murs étaient creusés et chaque niche renfermait une cage à l’intérieur de laquelle un hybride était prisonnier. Les pauvres demeuraient dans un sale état. Si certains nous suivirent des yeux d’un air intéressé, d’autres parurent plus craintifs, et quelques-uns ne daignèrent même pas se retourner pour voir ce qu’il se passait. Tandis que Bear commençait ses échauffements, Kenichi alla s’installer confortablement dans un fauteuil pour nous observer. Un mafieux lui apporta une cigarette et du vin pour mieux apprécier le spectacle. Ce type me foutait vraiment la gerbe avec ses manières de salopard.

« Du Nikolaus tout craché ! En plus cruel, j’imagine. »

Sûrement. Kenichi fit signe à Bear qu’il pouvait attaquer. Si j’avais su qu’un jour je devrais affronter un monstre pareil, j’aurais redoublé d’efforts lors des entraînements avec Sofia. J’étais confiant quant à mon évolution en combat. La jeune femme avait su m’apprendre tout ce qu’il fallait pour mener un affrontement en ma faveur. Je connaissais les bons mouvements, les meilleurs points faibles pour neutraliser rapidement l’adversaire, les positions adéquates pour encaisser et frapper plus fort. Je savais analyser plus attentivement la situation, prendre en compte l’environnement, économiser mon endurance et rester concentré sur l’objectif.

« Et ben… un vrai ninja, se moqua Meyer. J’avoue, tu gères mieux maintenant. Pas autant que moi mais... »

Il se tut, laissant sa phrase en suspens. Je m’en fichais de ne toujours pas être aussi bon que lui. Ce qui comptait, là, maintenant, c’était de réussir à vaincre le gros tas de merde qui se tenait devant moi pour ramener Sofia à la maison. Même si l’idée me paraissait ridicule étant donné la personnalité dénuée de confiance de Kenichi, j’allais m’agripper à cet espoir afin de mettre toutes les chances de mon côté. Bear s’approcha, commença à me tourner autour. Je ne le quittai pas des yeux, prêt à esquiver la première attaque. Je préférais qu’il frappe en premier.

« Eh, Constantine. »

J’eus l’impression de recevoir une décharge électrique. Depuis quand m’appelait-il par mon prénom lui ?

« T’occupe. Juste… Si t’as besoin de moi, j’suis là. »

Je me rendis compte que j’avais arrêté de respirer.

- Ich brauche dich nicht (J’ai pas besoin de toi)… soufflai-je en me mettant en position.

Bear attaqua. Je savais qu’il était droitier à sa façon de tenir le fusil à pompe tout à l’heure, et lorsqu’il m’éloigna de Sofia également. Et comme je l’imaginais aussi musclé que stupide, j’esquivai facilement le premier coup qu’il donna. Mais comme je pensais aussi qu’il voudrait prendre son temps au début, je faillis me prendre le crochet du gauche et un autre direct du droit qu’il enchaîna juste après. J’évitai le premier de justesse, parai le second. Je ne savais pas s’il mettait toute sa force mais pour le moment, je ne me faisais pas vraiment de souci en terme de résistance de ma part. Et cela me permettait moi aussi d’attaquer pour connaître ses faiblesses.
Bientôt, il accéléra le rythme. Je m’y adaptai, sans effort au début mais la situation se compliqua rapidement. Je voyais bien qu’il perdait patience face à mes nombreuses esquives. Il pensait sûrement qu’avec ma carrure, je choisirais de contrer les coups au lieu de les éviter. Mais Sofia m’avait appris que, même si j’étais résistant, je devais aussi savoir fuir les coups. Même si j’étais plus grand, plus lourd, plus en chair qu’elle, je devais apprendre à être aussi rapide pour dominer mon adversaire. J’avais la force, elle avait la vivacité. Si je parvenais à allier les deux… Sauf que plus le temps passait, plus je commençais à m’essouffler. Bear aussi mais il semblait mieux tenir bon. Je profitai d’un instant d’inattention pour le frapper au visage. C’était difficile de viser plus haut que soi mais je parvins à l’effleurer. Malheureusement, il riposta avec un coup droit dans les côtes. Je supportai la douleur, essayant de ne penser qu’à Sofia, son visage souriant, ses rires, sa voix, son parfum, la chaleur de sa peau…


« Attends un peu... »

Un regard en direction de Kenichi me fit prendre conscience d’une chose importante. Une technique de combat que j’avais eu beaucoup plus de mal à maîtriser au fil des entraînements et face à laquelle Sofia avait dû user de beaucoup de patience. Les jambes. Jusqu’à maintenant, je ne m’en servais que pour garder l’équilibre, prendre appui pour attaquer et contrer. Bear aussi. Mais puisqu’il était plus grand que moi et que, visiblement, mes poings l’atteignaient à peine, alors pourquoi ne pas me servir de mes jambes ?

« Peut-être parce que t’es pas encore au point ? »

Bien sûr que je l’étais ! J’avais seulement besoin de me positionn…

« Putain de merde ! »

Bear me prit au dépourvu et m’envoya mordre la poussière. En voyant l’expression satisfaite de Kenichi, je rassemblai toute la haine que j’avais pour lui et envoyai mes jambes rencontrer celles du gorille afin de le faire tomber. Il chuta lourdement. Je me jetai aussitôt sur lui. Des coups s’échangèrent et je faillis lui donner l’occasion de m’assommer. Mais j’esquivai juste à temps en me jetant en arrière.

« T’es sûr que tu veux pas... »

Non, je savais très bien me débrouiller seul !

« Mais si jamais... »

- Ta gueule Meyer !


Je me frappai la tempe du plat de la main comme si ça allait le faire partir. Kenichi me jeta un regard intrigué, Bear fronça les sourcils de telle manière qu’il avait l’air d’un vieil ours atteint d’une dégénérescence mentale avancée. Il y eut un silence assez gênant et le combat reprit.
Humaine - Asservie
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Sofia Ashley
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyMer 16 Mai - 18:44
Sofia Ashley
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"..."

Bienvenue à la maison

Franchement, je ne voyais aucune solution. Mon collier était maintenu fermé avec un cadéna dans lequel la chaîne qui me reliait au mur était glissée. En revanche, je ne savais pas si c'était un oubli ou non, mais je n'étais plus attachée par les poignets et les chevilles. Cependant, il n'y avait rien à ma portée, comme si Kenichi l'avait fait volontairement, pour me torturer davantage l'esprit. Mais ce fut en voyant l'écran de son ordinateur que je compris où il voulait en venir. L'entrepôt était rempli de caméras de surveillance. L'une d'elle était en train de filmer le combat entre Bear et Meyer. Kenichi voulait que je regarde l'écran, il voulait que je vois Meyer se faire tabasser, depuis un endroit où  je ne pouvais rien faire. Je m'approchai alors du siège pour m'y installer et regarder le combat sur l'écran. Je voyais Kenichi assis dans un coin, confortablement installé dans un fauteuil, avec une cigarette et du vin. Comme je le pensais, il y avait un garde à coté de lui. Grâce à cette caméra, je pouvais également voir l'ensemble du hall d'entrée. Il y avait bien un mafieux à l'entrée de la porte du bureau. Deux autres proche de la grande porte d'entrée. Un autre qui gardait les escaliers menant à l'étage. Ca en faisait donc quatre en tout. Du moins quatre de visible. Il y avait des angles morts, mais peu probable d'y trouver d'autres mafieux, il n'y avait rien d'intéressant à ces endroits. Même si pour l'heure je ne voyais pas à quoi cela allait me servir tant que je ne trouvais pas un moyen de me libérer, je gardai ces informations en tête, au cas où.

Kenichi fit signe à Bear de commencer le combat. Comme je m'y attendais, il tournait autour de Meyer pour le jauger, donnait quelques coups sans avoir l'intention de blesser. C'était sa façon de faire, ça lui permettait de rapidement se faire une idée sur le potentiel de son adversaire. J'espérais que Meyer n'allait pas tout donner tout de suite, s'il faisait ça, il n'avait aucune chance de gagner. Heureusement, il garda son calme et esquiva les coups sans chercher à les parer. Parfait, mon amour ! Il avait retenu la leçon : Parfois, il fallait mieux chercher à esquiver qu'à parer. Car parer un coup c'était aussi s'exposer, dans un sens. Une esquive permettait de conserver une certaine distance. Bear acceléra le rythme, ça semblait l'agacer de voir Meyer esquiver. Mais le connaissant, il n'allait pas perdre patience, c'était un professionnel, entraîné, il savait garder son calme dans ce genre de situation. La qualité d'image était vraiment bonne, ce qui me permis de voir chaque détail, notamment le fait que Meyer commençait déjà à s'essoufler. Je devais remercier les cigarettes, pour ça, car de son coté, Bear, qui ne fumait pas et ne buvait pas d'alcool semblait avoir encore beaucoup de ressources. Lorsque je vis son poing se diriger droit vers le visage de son adversaire, je sursautais légèrement sur le fauteuil, croyant dur comme fer qu'il allait le toucher. Hélas, le coup fut évité de justesse et Bear contre-attaqua et parvint à assainer un direct dans les côtes. Grâce à sa carrure, Meyer résista, mais ce genre de coups étaient dur à encaisser.  

Il détourna le regard pour fixer un instant Kenichi. Il ne devait en aucun cas quitter son adversaire des yeux ! J'allais devoir lui apprendre à rester concentré sur un combat, c'était une grosse erreur de faire ça. Quelque chose n'allait pas, j'avais le sentiment que son esprit n'était pas entièrement tourné sur le combat. Il devait encore se disputer avec Leiche. Ce salop devait le déconcentrer pour le faire perdre ! Evidemment, Bear en profita pour envoyer Meyer au tapis. Je crevais d'inquiétude, il ne pouvait pas déjà perdre ! Heureusement, il parvint à balayer les jambes de Bear pour le faire chuter à son tour au sol. Sans attendre, il se releva pour se jeter sur lui. Ils s'échangèrement quelques coups jusqu'à ce que Bear parvienne à se dégager, manquant Meyer de justesse. Je le vis d'ailleurs gueuler quelque chose, il n'y avait pas le son, alors je ne pouvais pas savoir ce qu'il disait. Il ne devait pas s'énerver, garder son calme pour éviter les erreurs. En le voyant frapper sa tempe, j'étais à présent certaine qu'il essayait de chasser Leiche de sa tête. Probablement surpris de la scène, Bear s'arrêta un instant pour le regarder. Eux ne savaient pas que Meyer n'était pas tout seul dans sa tête, ça devait surprendre de voir quelqu'un agir comme ça. Mais il ne perdit pas le nord et reprit très vite le combat.  

Maintenant, ce gorille sutpide avait clairement l'avantage. Ses coups percutaient violemment Meyer, sa garde était presque brisée, il avait du mal à encaisser. Meyer était acculé et Kenichi jubilait comme un gros porc dans son coin. Même si mon homme se défendait très bien, s'il parvint à rendre des coups à son adversaire, il était clairement en train de perdre. Putain... Non, je ne devais pas perdre espoir. Il était encore debout. Même blessé, il luttait encore. Il se battait pour moi, alors je n'avais pas le droit de douter.  Je croyais en lui, il n'allait pas perdre. Et là... tout sembla se briser. Bear parvint à le toucher avec un upercut plutôt violent. Meyer tomba au sol. Mes griffes grattaient le bois du bureau tant j'était nerveuse. Alors que je pensais qu'il allait l'achever, il s'arrêta. Meyer était déjà en train de se relever, mais Bear, lui, semblait lui dire quelque chose. J'ignorai quoi.


* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

"Le combat était serré. Serré comme la chatte de ta Chienne que j'ai baisé ! Tu l'aurais entendu, me supplier d'arrêter. J'suis sûr qu'elle a aimé cette pute !"

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Ils se marraient, lui et Kenichi. Et Meyer, quant à lui, semblait être sous le choc et en pétard à la fois. Je ne savais pas ce qui venait de le mettre dans cet état. Mais il se releva, comme poussé par une force sortie de je ne savais où et contre-attaqua. Il était vraiment furax et cette colère venait de surprendre Bear qui se laissa subitement submerger. Le combat se renserva, tout d'un coup, et Kenichi ne semblait plus aussi confiant. Une chose était sûre, il ne fallait pas énerver mon homme. S'il pétait un câble, sa force grandissait subitement. J'avais déjà entendu ça quelque part. Quand quelqu'un était en train de péter un plomb, sa force physique devenait parfois démeusuré. Je regardais ensuite mon doigt qui me faisait mal. Je déchirai un autre morceau de mon T-shirt pour serrer fort le morceau de tissu autour de mon majeur. En relevant les yeux pour regarder à nouveau l'écran, je vis Kenichi récupérer son téléphone. Quelques secondes plus tard, des cages commençaient à s'ouvrir. Il n'allait quand même pas envoyer une horde d'hybride sur Meyer.... Si ?

 
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Constantine Meyer
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyMer 16 Mai - 22:06
Constantine Meyer
Cet espèce d’idiot m’avait déconcentré, je n’arrivais plus à faire face à Bear avec autant d’aisance qu’au début. Je m’essoufflais et j’avais des vertiges à force de prendre des coups de plus en plus puissants et calculés. J’avais mal partout et l’impression que mon corps se liquéfiait au fil des minutes. Je devais me ressaisir, maintenant !

« ATTENTION ! »

J’aurais pu l’éviter. C’était facile, même pour un débutant. Un simple uppercut… Mais non, je pris le poing de mon adversaire en plein dans le ventre. Tout ça parce que je n’étais pas assez fort, parce que je n’avais pas assez insisté pendant les entraînements. Je m’effondrai vers l’avant en crachant du sang. Quand Bear recula, mes genoux touchèrent le sol et je dus me faire violence pour éviter de m’étaler. La paume de ma main posée devant moi, le bras tremblant sous mon propre poids, je lâchai une quinte de toux impossible à maîtriser, accentuant la douleur qui me prenait les tripes. Kenichi riait, quelques-uns de ses sbires se permirent aussi des petites moqueries. Bear, lui, revenait à la charge, prêt à en finir. Pourtant, alors que je me tenais prêt à rouler sur le côté pour l’esquiver, il prit la parole.

- Le combat était serré.

Comment ça, « était » ? Il commençait à peine ! Même dans un sale état, je comptais bien le détruire pour récupérer Sofia ! Je tentai de me relever mais n’y parvins pas.

- Serré comme la chatte de ta chienne que j'ai baisé !

… Pardon ?

« Was ? »

- Tu l'aurais entendu me supplier d'arrêter. J'suis sûr qu'elle a aimé cette pute !


Un seau d’eau glacée, une gifle ou une pluie de gravats en pleine figure ne m’aurait fait aucun effet face à ses paroles. Je ne savais pas si je devais le croire ou pas. Mais rien que de l’imaginer en train de… L’imaginer lui… Un frisson d’horreur me parcourut tout entier. J’étais comme figé. Le temps semblait s’être arrêté. Même si Bear ne parlait plus, j’entendais encore ses mots résonner dans ma tête. « Ta chienne que j’ai baisé… Baisé... » Et il riait ce gros porc ! Ils riaient tous, ces espèces de timbrés !

« J’peux pas laisser passer ça ! s’écria Meyer. J’PEUX PAS ! »

Furieux, je me mis debout. Ils s’attendaient sûrement tous à ce que je me jette sur Bear. Mais au lieu de ça, je reculai vers le mafieux le plus proche, lui arrachai sa bouteille de bière des mains… et me la fracassai sur la tête. Cela suffit à m’assommer un instant, rien qu’une seconde pendant laquelle ma vue se brouilla et mon ouïe faiblit.

Spoiler:


Quand je rouvris les yeux, je vis mon objectif droit devant moi. Un gros tas de merde qui allait payer pour ce qu’il avait fait à Sofia. Aveuglé par la haine, je lâchai le tesson de la bouteille et fonçai sur lui avant qu’il puisse réagir. Je le rouai tellement de coups qu’il ne sut plus où donner de la tête. Ce sale connard aurait dû se taire ! Meyer pouvait dire ce qu’il voulait, il aurait toujours besoin de moi. Il pouvait m’en vouloir de prendre le dessus sans son accord, je m’en foutais. Il savait pertinemment que sans moi, il ne pourrait pas gagner ce combat. Et je voulais qu’il le gagne ! Parce que celui-là, il le méritait ! Et surtout… moi aussi je voulais récupérer Sofia… Elle était tout ce qu’on avait. TOUT ! Poussé par une rage sans nom, j’usai de toutes mes forces pour massacrer Bear, lui faire comprendre qu’il n’aurait jamais dû voir le jour sur cette putain de Terre.
Cependant, les choses se corsèrent quand Kenichi comprit que j’avais pris le dessus. Des bruits métalliques retentirent dans tout le hall et je vis quelques cages commencer à s’ouvrir. Il voulait jouer à ça. Au fond de ma tête, Meyer me supplia de ne m’en prendre qu’à Bear car c’était lui qui méritait de crever la gueule ouverte. Il avait raison. Sauf que les hybrides qui sortaient des cages avaient l’air de vouloir me bouffer tout cru. Tant pis pour eux. De toute façon, si je ne les tuais pas, Kenichi le ferait. Alors s’ensuivit une véritable hécatombe. Je ne sentais plus les jointures de mes doigts à force de frapper. Je ne sentais plus mes jambes à force de bouger dans tous les sens. Je ne m’entendais même pas hurler à chaque coup donné au premier qui passait. Je n’entendais plus non plus les cris des hybrides que j’écharpais un à un. Les membres disloqués, les yeux enfoncés, les dents cassées, les côtes enfoncées, les cous brisés… Tout ça n’avait plus d’importance, du moment que j’arrivais à atteindre Bear et récupérer Sofia. MA Sofia !
Les mafieux firent l’erreur de donner des couteaux aux prochains hybrides qui sortaient de leur cage. Je pris quelques coups de lame mais pas de quoi m’arrêter. Lorsque je pus m’emparer d’une arme, je m’en servis pour découper tout ce qui passait trop près de moi. Ça se passait mal pour Kenichi et je le voyais. Ce bouffon tirait la gueule, ça me faisait tellement plaisir ! Je redoublai d’efforts quand il hurla à Bear d’en finir. Il n’y avait plus que lui et moi. Les hybrides sortis de leur cage gisaient tous par terre, morts ou gravement blessés. Ceux qui bougeaient encore essayaient de reculer le plus loin possible de moi. J’étais couvert de sang de la tête aux pieds. Je tremblais de tout mon corps. Mais pas seulement fureur. Non, maintenant, j’étais animé par l’excitation, l’envie prenante de voir la vie quitter la pourriture qui se tenait devant moi. Je serrai le manche du couteau dans ma main, avançai. Là, un hybride m'attaqua dans un élan de désespoir. Je le réceptionnai, lui mis un coup bien placé dans la tempe pour l’assommer juste un peu, de quoi le garder conscient. Puis je le mis à genoux face à Bear.


- Regarde bien, Hurensohn (fils de pute), dis-je en plaçant le couteau sous la gorge de l’hybride. Parce qu’il va t’arriver la même chose dans une minute.

Je tranchai la gorge de l’hybride. Son hurlement se transforma en gargouillis dégueulasses. Je posai un pied sur son épaule et, plaçant mes mains sous son menton, et tirai de toutes mes forces pour lui arracher la tête. Si le plafond n’était pas si haut, le sang l’aurait atteint sans problème. Au fond de moi, j’entendis Meyer crier toute sa colère. Lui aussi était à bout. Jetant la tête de l’hybride en direction de Kenichi, je m’élançai vers Bear. Comme monsieur s’était permis une petite pause pendant mon altercation avec les hybrides, il lui restait encore un de forces. Pas assez pour m’arrêter. Il prit plusieurs coups de couteau, grogna de douleur mais ne céda pas. Il parvint même à me désarmer le salaud ! Tant pis, j’avais encore mes poings. Il fallait juste le faire tomber à terre. Et comme le sol était jonché de cadavres, il trébucha comme un idiot, tomba à la renverse. S’il fallait le finir à mains nues, alors j’étais prêt ! En une seconde, j’étais sur lui en train de le rouer de coups. Il en prit tellement qu’il finit par perdre connaissance. Mais je n’allais pas m’arrêter pour autant. J’avais envie de le tuer, et j’allais le faire ! Je le frapperais jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable de respirer, jusqu’à ce que son cœur s’arrête de battre, jusqu'à ce que sa propre mère ne le reconnaisse plus !
Humaine - Asservie
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Sofia Ashley
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[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyJeu 17 Mai - 20:38
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Bienvenue à la maison

En tout cas, ce que Bear venait de lui dire avait mis Meyer dans une colère noire. Comment je le savais ? Car je connaissais mon homme et je savais que là, il était très fâché. Il s'avança vers un mafieux qui tenait dans sa main une bouteille de bière. Il la récupéra pour se la fracasser sur la tête. Leiche avait finalement craqué, il prit le dessus sur Meyer pour aller se battre à sa place. Bear et Kenichi ne comprenaient visiblement rien à la scène, ils restèrent stoïques et silencieux. Là, Leiche fonça droit sur le colosse pour lui fracasser la figure. Le mafieux ne parvint pas à réagir, il était noyé sous les coups puissants de Leiche. Mes yeux s'écarquillèrent devant ce que je voyais à l'écran, puis un sourir que je ne parvins pas à retenir. Bear allait perdre ! Il ne pouvait plus rien faire, il allait perdre le combat ! C'était bien la première fois que je le voyais dans une position si délicate, même si je ne comprenais pas comment c'était possible. L'effet de surprise, probablement. Oui, c'était l'effet de surprise. Bear était un idiot finit, un bocal entièrement vide. Là, il ne savait tout simplement plus comment réagir car il pensant avoir gagné ce combat. C'était bien fait pour sa gueule, à ce gros porc ! Mon homme était en train de lui faire payer ce qu'il m'avait fait subir, la souffrance qu'il m'avait infligé, la douleur qu'il m'avait fait. Encore un peu et Bear allait s'effrondrer ! Même si rien ne garantissait que nous allions pouvoir sortir, j'étais contente. Hélas, j'avais oublié que même si Kenichi était un homme de parole, il était aussi très mauvais perdant. Il ouvrit les cages pour ordonner à ses hybrides d'attaquer.

Je me demandai comment Leiche allait s'en sortir, avant de me rappeler qu'à ce niveau, au rez-de-chaussé, les hybrides en cages étaient plutôt faibles, mais déjà obéissants. Kenichi n'avait pas donc prévu ça ? Sinon il n'aurait jamais agis ainsi, il aurait déjà préparé ses hybrides les plus forts. Heureusement, Bear avait pris trop de coups pour accompagner les hybrides au combat. Il préféra se retirer un instant pour récupérer un peu. C'était judicieux de sa part, j'aurais fait la même chose dans sa situation. Les hybrides ne servaient donc que de chair à canon pour laisser le temps à ce porc de se reposer. Connaissant Meyer, il n'aurait jamais fait du mal à ces pauvres créatures, mais malheureusement pour eux, c'était Leiche qu'il y avait en face. Et c'était un Leiche noir de colère. Il frappait comme s'il voulait tous les tuer. Rapidement, je me reconnus dans sa façon de se battre. On m'avait toujours dit que pour survivre, il fallait que chaque coup soit donné dans l'intention de tuer. C'était un véritable bain de sang auquel les mafieux ne s'attendaient pas. Pour mettre toutes les chances de leur cotés, ils donnèrent des couteaux aux hybrides. Là, les choses se compliquèrent pour Leiche, il prit quelques coups de lame mais résista, animé par sa rage. Mais il ne se laissa pas déborder, cette fois-ci. Il parvint à désarmer un de ses adversaires pour récupérer un couteau à son tour et s'en servit pour découper les hybrides. Puis après quelques minutes, tous étaient étalés au sol, certains morts, d'autres essayaient de reculer. Leiche, quant à lui, avança vers Bear, le couteau à la main, avant de se faire stoper par un hybride.

Hélas, pour ce dernier, Leiche le maîtrisa rapidement et le mit à genoux devant Bear. Je ne m'attendais pas du tout à la suite, j'avais du mal à croire ce que je venais de voir. L'hybride fut décapité sur place, là, comme ça. Il jeta la tête en direction de Kenichi, qui resta de marbre, avant de se lancer sur Bear. Après quelques échanges de coups, il chuta et Leiche en profita pour se jeter sur lui et le ruer de coups. C'était fini, cette fois-ci, mais Kenichi n'allait pas prendre le risque de perdre Bear. La situation devenait trop dangereuse pour Meyer. Je devais vite sortir d'ici, car sinon ils allaient s'en prendre à lui. D'ailleurs, l'un des hommes de Kenichi tira en direction de Meyer. C'était un tire préventif, pour le faire reculer et l'empêcher de tuer Bear. Les deux mafieux qui gardaient l'entrée braquèrent leurs armes sur lui et semblèrent attendre les ordres de Kenichi. J'en avais marre, clairement, de cette ambiance. Je ne pouvais plus rester là, à attendre de savoir ce qui allait de passer. Je regardai rapidement l'écran pour voir où était le garde puis je me tournai vers le mur. Je saisis la chaîne à la base, posai les pieds sur le mur et poussai sur mes jambes de toutes mes forces. J'avais affreusement mal, partout. Je grognai de rage pour essayer de me libérer. Heureusement pour moi, l'installation était vieille et après un ultime effort, les vis cédèrent et je chutai au sol, libre. Je ne pris pas le temps de me réjouir et me précipitai pour récupérer mon Katana et briser la chaine.

Je devais oublier la douleur à ma jambe, je devais forcer dessus et continuer d'avancer. Par crainte d'avoir alerté le garde, je ne voulais pas perdre de temps. Je me mis rapidement en position derrière la porte avant d'y planter mon Katana. La lame traversa le bois et le hurlement qui s'en suivit m'indiqua que je réussis à toucher l'homme derrière. Je retirai la lame, couverte de sang, avant de frapper à plusieurs reprises sur le verrou à présent fragilisé. Je pris ensuite mon élan pour me jeter à corps perdu sur cette foutue porte et la faire sauter en éclat. Au sol, il y avait déjà le cadavre du mafieux, sous les regards incrédules des présents. Je me relevai rapidement et m'apprêtai à balancer mon Katana droit devant moi, sous le regard écarquillé de Kenichi. Mon arme vola à travers la pièce pour aller se loger dans le torse d'un des deux mafieux qui braquaient Meyer. Il s'écroula a sol, inerte.


"T'as perdu Kenichi..." Lançai-je de ma petite voix fatiguée.

J'avais à présent toute l'attention des mafieux, au moins les armes n'étaient plus braquées sur mon homme, mais sur moi. Je préférai largement ça. Kenichi fit signe à ses hommes de baisser leur arme. Ils obéirent sans se poser de question.


"Ok... Bon, on va s'calmer, déjà. J'vais vous faire une seule proposition, car j'ai perdu mon pari. Une seule" Il regarda ensuite Meyer "Tu récupères Sofia. Tu l'emmènes à l'arène au minimum une fois par semaine. Et tout le fric me revient. Je garde ton héritage, ça, comme dit, c'est pour payer ta propre vie. Ah... Et vous avez pas d'bol, la seule infimière qui soignait Sofia sans trop poser de question est morte. Tu vas faire comment maintenant pour la soigner, merdeux ?"

Il me regarda, comme pour souligner le fait que j'étais, en effet, dans un état pitoyable. C'était vraiment un miracle si je pouvais rester debout. Du sang s'échappait encore de ma cuisse et de ma main. J'avais besoin de soin. Alors c'était pour ça qu'il avait tué Cathy. Je ne pouvais pas me rendre à l'hôpital, ni chez le vétérinaire. Et Cathy était, comme il l'avait dit, la seule à me soigner sans poser trop de quesitons. Il avait donc déjà prévu de la tuer pour avoir un moyen de pression sur Meyer.

"Et le seul qui peut la soigner, c'est moi. " Annonça-t-il serein, en tirant sur sa cigarette.


 
Humain - Neutre
Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 31
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
Multi-Compte : Nein !
Profil : MP : Email :
[Violence] Bienvenue à la maison  EmptyJeu 17 Mai - 23:15
Constantine Meyer
Un coup de feu retentit, une étincelle jaillit à quelques centimètres de mon pied gauche. Je cessai les coups, me retournai. Le mafieux qui venait de tirer pointait son arme sur moi d’un air menaçant. Qu’est-ce qu’il me voulait celui-là ? Lui aussi avait besoin de perdre quelques dents ? Son collègue qui se tenait près de lui leva son arme à son tour. Ils ne tirèrent pas, attendant les ordres de leur chef. Dans la seconde qui suivit, un sifflement fendit l’air et la lame d’un katana transperça le type de droite. Ce fut si rapide qu’il n’eut même pas le temps d’exprimer sa douleur. Il s’effondra.

- T’as perdu Kenichi… dit une petite voix faible.

En voyant Sofia avancer dans le hall, je ne sus dire si j’étais content de la voir ou si j’aurais préféré éviter de contempler son corps meurtri. Elle était dans un état tellement pitoyable… Heureusement qu’elle marchait et parlait, sinon j’aurais pu la croire morte. Je ne pensais pas que sa présence me ferait un tel effet. J’étais comme paralysé. Pendant un instant, j’oubliai complètement où nous nous trouvions. Je ne voyais qu’elle, jusqu’à ce que Kenichi prenne la parole après avoir fait signe à ses sbires de baisser leurs armes.


- OK... Bon, on va s'calmer, déjà. J'vais vous faire une seule proposition, car j'ai perdu mon pari. Une seule.

Il me regarda. Allait-il me proposer d’aller voir ailleurs s’il y était ou ferait-il une offre presque honnête ?

- Tu récupères Sofia.

Sans rire ?

- Tu l'emmènes à l'arène au minimum une fois par semaine. Et tout le fric me revient. Je garde ton héritage, ça, comme dit, c'est pour payer ta propre vie. Ah... Et vous avez pas d'bol, la seule infirmière qui soignait Sofia sans trop poser de questions est morte. Tu vas faire comment maintenant pour la soigner, merdeux ?

Il observa Sofia, je fis de même. Il avait raison. Je ne faisais confiance qu’en la demoiselle que ce chien avait abattu tout à l’heure. Qui d’autre pouvait s'occuper de guérir Sofia sans dénoncer le fait qu’elle n’était pas une véritable hybride ? Il y avait bien le frère de Cathy mais je préférais ne pas évoquer son existence, au risque de le voir lui aussi se faire sauter la cervelle.

- Et le seul qui peut la soigner, c’est moi, renchérit Kenichi fier de lui.

Évidemment… Que pouvais-je bien faire ? Il n’y avait pas vraiment de solution. Même si j’avais gagné ce combat et permis à Sofia de revenir à la maison, elle restait enchaînée à cette pourriture parce que je n’avais pas le droit de refuser sa proposition. Je n’avais aucune compétence en médecine, ne trouverais personne d’aussi fiable que Cathy pour prendre soin de la santé de Sofia. J’étais coincé. Nous étions coincés. Et en même temps, c’était prévisible. Il ne fallait pas s’attendre à repartir tranquillement bras dessus bras dessous.


« Laisse-moi gérer ça, pria Meyer. T’as eu ta dose. »

- J’ai pas fini…
murmurai-je en me relevant.

Je pensais qu’il protesterait mais il se tut. Lançant un regard dégoûté à Bear qui ne bougeait toujours pas, je me décalai de deux mètres, me rapprochant ainsi un peu plus de Sofia.


- Très bien, c’est d’accord, finis-je par répondre.

J’avais tellement hurlé que ma gorge me picotait à présent. Le regard braqué dans celui de Kenichi, je résistai aux vertiges qui me prenaient à nouveau la tête, et repris la parole.


- De toute façon, pas de soins, pas de combats.

Et pas de combats, pas de fric pour ce fumier. Même s’il était l’homme le plus cruel que j’ai rencontré sur cette Terre, je savais pertinemment qu’il avait trop besoin des talents de combattante de Sofia pour gagner de l’argent. Il ne la tuerait jamais… Enfin, c’était ce que j’imaginais. Peut-être voulais-je simplement me rassurer. Pourtant, il y avait bien pire que la mort. A cette pensée, je jetai un rapide coup d’œil à Bear, me répétai encore ses paroles pendant le combat. Un frisson d’horreur me parcourut et je dus me retenir d’aller le finir au couteau. Kenichi fit signe à ses hommes de nous emmener, Sofia et moi, auprès du médecin des mafieux. Nous nous retrouvâmes dans une salle peu équipée dans laquelle nous attendait le fameux médecin. Il avait une tête de tueur, comme tous ceux qui résidaient ici. Sans un mot, il s’occupa de la jeune femme. Ses gestes étaient brusques, secs, aucunement mesurés, comme s’il soignait un vulgaire animal. C’était sûrement ce que représentait Sofia à ses yeux. La pauvre dut souffrir encore un peu pour se faire rafistoler. Mais elle fut bientôt sur pieds, ou presque, et nous pûmes sortir ensemble du bâtiment. J’étais totalement épuisé, autant physiquement que mentalement. Mais Sofia devait l’être davantage. Alors je prenais soin de la soutenir pour qu’elle puisse marcher. Heureusement, j’étais venu en voiture. Je l’avais garée à une centaine de mètres du bâtiment.

[FIN]
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