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 Je Vais T'Offrir Un Monde [Pv: Ophydia]

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Je Vais T'Offrir Un Monde [Pv: Ophydia] EmptySam 24 Mar - 17:31
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Je Vais T'Offrir Un Monde
ft. Ophydia

Voilà un bon jour pour toi, Mashiro, tu avais pris un jour de congé, c’était une chose rare, mais l’évènement qui allait avoir lieu l’était tout autant. Tu allais enfin faire l’acquisition d’un ou d’une hybride depuis longtemps, les derniers ayant eu une triste fin, une bien mauvaise production et porté sur ce moment. Cela n’était même pas de ta faute, pour une fois. Ces vieilles pensées ne vinrent tout de même point entamer ta bonne humeur du jour.

Avec ton jour de congé, tu venais donc disposer de trois jours pour intégrer au mieux ton futur objet. Pourtant, tu portais une tenue assez décontracté, un jean près du corps, une paire de chaussures un peu habillé, mais donnant plus une impression de basket et pour le haut, il s’agissait simplement d’un haut uni avec un léger veston sur les épaules. Le temps était assez chaud, il était bien visible que le printemps était de retour sur l’île.

Ainsi, le trajet en voiture se déroula sans problème, l’île avait beau être populaire, la circulation se faisait sans problème, c’était même bien différent des grandes capitale, c’était aussi ce qui faisait le charme de l’île. Tout était aussi bien que dans une capitale, mais en bien mieux à tous les points de vue. La musique sur la route venait te faire siffler, pour une fois que tu n’avais pas besoin de surjouer ton côté souriant, tu le restais quand même.

Une fois sorti de la voiture, tu partais en direction de l’animalerie, la devanture venait en imposer, ce n’était pas n’importe quel endroit que tu visitais. Tu prenais la meilleure, c’est pour cela que tu avais mis autant de temps avant de reprendre un hybride. Tu voulais satisfaire n’importe laquelle de tes envies et il fallait les moyens pour ça. Alors que tu franchissais la porte, tu commençais déjà réfléchir à l'espèce qui pourrait te faire plaisir, peut-être féline ? Non, bien moins fidèle, donc plutôt opter pour des Canidés.

Le gérant vint te sortir de ta torpeur, te rappelant le lieu où tu te trouvais, tu écoutais avec soins ses paroles, tout en exprimant toi aussi tes envies concernant l’hybride. Tu faisais alors le tour avec lui, posant ton regard aux alentours, aucun des articles présent pour le moment ne venait provoquer chez toi, un léger déclic. Ton corps vint se stopper net devant une scène bien particulière, à l’opposé de ta direction, tu venais de croiser la perle rare.

Tu marchais en direction de la cage, tu n’avais rien à craindre, cette dernière étant fermée par du verre de bonne facture. L’hybride qui se tenait devant toi avait une allure renarde, mais son pelage était blanc. Tu te tournais vers le vendeur pour lui demander des précisions, elle était donc bien une renarde, mais polaire, cela expliquait son magnifique pelage et ses oreilles.

Tu la dévorais presque des yeux, c’était elle qui te fallait. Tu te plongeais un peu plus dans son regard, elle donnait vraiment l’impression d’être malheureuse ici, elle n’était donc pas une hybride qui était forcément manipulé depuis sa naissance pour lui faire aimer sa position. Cela venait rendre les choses encore plus agréables, tu pourrais donc t’amuser à créer en elle un sentiment de pure confiance et la faire tienne pleinement.

C’est alors, sans aucune hésitation que tu vins dire au gérant que c’était elle que tu voulais et aucune autre. Ton regard se tourna vers elle, encore une fois, tu venais remettre ton masque pour offrir un visage candide et faussement sincère à la renarde.

“Tu as l’air malheureuse ici, je vais te faire sortir de là et t’offrir un monde empli de bonheur !”
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Je Vais T'Offrir Un Monde [Pv: Ophydia] EmptySam 24 Mar - 23:15
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Quel ennui...






Des semaines se sont passées depuis mon arrivée. Rien n'avait changé, tout était pareil. Des passant s'arrêtaient de temps en temps devant ma cage, dans le but de me scruter allègrement. Ils ne prenaient même pas la peine d'engager une conversation avec moi, je n'étais qu'un simple divertissement pour eux. Une fois m'avoir bien observé, ils répétaient les mêmes étapes envers les autres Hybrides, qui se trouvaient dans la même situation que moi. De temps en temps, avec une certaine chance, l'Hybride en question partait fonder une nouvelle vie avec ses nouveaux maîtres, laissant son honteux passée derrière lui. Mais... Cette chance était minime. J'étais torturée, chaque jour, par l'espoir que quelqu'un me sorte d'ici.

Je passais presque tout mon temps à me morfondre sur ma situation actuelle, en me roulant sur moi-même, dans mon panier. Qu'ai-je réellement fait pour mériter une telle sanction ? Cette question demeura à jamais sans réponse. Instinctivement, je posa mes deux pattes frêles sur mon pendentif, qui se trouvait autour de mon cou et qui me rappelait le regard jade de ma maman. Elle était belle, oui, et elle me manque terriblement. Je me demandais, à ce moment précis, si elle vécût la même expérience dont j'étais en train d'endurer. De toute façon, cela ne servait plus à rien à présent. Je ne la reverrais plus jamais. Cette dure pensée me fit me recroqueviller d'avantage. Je fis en sorte que ma longue queue repose sur mon corps, de façon à me camoufler de la réalité, et pouvoir méditer plus sereinement.

Il vint un jour, où des rayons du Soleil passèrent à travers la vitre de l'entrée du magasin, pour chasser le froid mordant de l'hiver. En ce début de printemps, j'ouvris peu à peu mes yeux, encore peu habituée à la nouvelle luminosité qui régnait dans cette animalerie. De toute façon, cette journée se déroulera de la même manière que les précédentes, il n'y avait pas de quoi se réjouir pour si peu. Soudainement, des bruits de pas résonnèrent dans l'enceinte du bâtiment, ce qui fit bouger les pointes de mes oreilles, très réceptives aux sons. Je compris rapidement que c'était encore un de ces passants, qui allait assouvir sa curiosité auprès d’innombrables Hybrides, peuplant cette prison.

Inutile de dresser la tête. Ce passant allait simplement faire le tour de l'animalerie, observer certains Hybrides, pour en suite repartir, comme à l'habitude. Les bruits de pas se rapprochèrent de ma cage et une silhouette masculine fit son apparition. C'était un homme de la trentaine, habillé de façon très correcte, comme la plupart des Humains, fréquentant ce lieu maudit. Ce dernier possédait un corps bien entretenu, où on pouvait facilement distinguer les différentes courbes de sa musculature. Ses yeux, de couleur miel, se posèrent sur moi, soutenant ainsi mon regard. Impossible de deviner ses pensées à ce moment précis, tant il était impassible, mais je vis une lueur d’intérêt dans ses iris, à mon égard.

De toute manière, cette lueur n'était qu'éphémère, étant habituée à ce qu'on se détache de moi pour aller voir ailleurs. Cet homme tourna la tête vers le vendeur, afin d'échanger une courte conversation à travers la vitre. Je restais dans mon panier, sans vraiment montrer un signe de vivacité, profitant de ce bref moment d’inattention de sa part pour l'observer plus minutieusement. Après avoir fini de parler avec le gérant, je m'attendais à ce qu'il s'en aille. A ma grande surprise, il resta près de moi, continuant de me fixer, de façon plus intense cette fois-ci. Mais à quoi pouvait-il penser ? Je finis par relever ma tête dans un premier temps, et soudain, une phrase sortit de sa bouche.

“Tu as l’air malheureuse ici, je vais te faire sortir de là et t’offrir un monde empli de bonheur !”

Mes oreilles frémirent et mes yeux s'écarquillèrent face à cette phrase, qui m'était adressée. Je n'en croyais pas, allais-je afin sortir de ce taudis ? Ne nous emballons pas. Je connaissais qu'à peine cet individu qui se dressait devant moi mais pourtant, son visage semblait ne trahir aucunes pensées néfastes. Je poussai sur mes quatre pattes, de façon à me relever en adoptant une allure bestiale. Je continuais de soutenir son regard, avec curiosité, avant qu'une main, probablement celle du vendeur, fasse son apparition, pour briser cette vitre qui se trouvait entre nous deux. Il était à présent devant moi, sans aucun obstacle. Je luttai contre mes instincts, qui me crier d'aller me cacher au fond de ma cage, pour rester immobile face à lui, avec seulement, la queue en panache, qui trahissait ma crainte. Avec une grande timidité, je fis finalement quelques pas en avant, pour m'arrêter à quelques centimètres de lui, m'asseyant telle une quadrupède. Je baissai finalement mes yeux, et je pris une petite voix craintive.

- Très bien, mais avant, tente de m'apprivoiser."

Je relevai mon regard avec hésitation, après avoir prononcé ces mots. Oui, j'eus l'audace de le défier, mais je veux connaître mon futur maître.


Dernière édition par Ophydia le Lun 26 Mar - 22:02, édité 1 fois
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Je Vais T'Offrir Un Monde [Pv: Ophydia] EmptyLun 26 Mar - 20:26
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Je Vais T'Offrir Un Monde
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Ton regard se perdait encore sur la vision qui te faisait face, une demoiselle aussi pure que la neige, faisant tache dans ce paysage printanier. Mais cela ne venait pas déplaire, c’était même une bonne chose selon toi, elle était différente ou plutôt totalement à ton goût. Tu pouvais sentir dans chaque parcelle de ton corps qu’il sera plus que plaisir de t’amuser avec elle, de venir la rendre complètement dépend de toi, en faire une esclave bien éduquée.

Cependant, ce n’était pas quelque chose qui venait se faire en quelques coûts de baguette, c’était un travail de longue haleine, un jeu qui allait occuper une grande partie de ton temps libre, voilà quelque chose de fort amusant. Tu trouvais alors cela amusant de voir la demoiselle te fixer, comme si elle essayait aussi de te jauger, de savoir ce que tu voulais vraiment. C’est ainsi que vint naître une légère hypothèse dans ton esprit, et si elle n’avait jamais connu de maître avant toi ? Tu serais peut-être son premier, cela rendait les choses encore plus intéressantes, tu viendrais marquer son corps au fer rouge.

Tu avais déduit cette hypothèse à cause de la pureté de son regard ou peut-être qu’elle était aussi doué que toi, mais il était rare de tomber sur un hybride agressif, du moins dans une animalerie de cette catégorie-là. Une ombre vint interrompre ton échange avec la renarde, c’était le vendeur, il était plutôt rapide, en même temps, c’était son métier. Il serait idiot pour lui de venir louper une aussi grosse vente en changeant d’idée ou te laissant d’elle. Il n’avait pas à s’en faire pour ça, tu étais un grand garçon, tu ne te laissais point vite de tes jouets, surtout quand il était nouveau.

Enfin, ta future acquisition se trouvait à quelques pas, tu pouvais la saisir si tu le voulais, mais il fallait contenir ce désir, ne pas craquer à présent, rester fort face à elle. Tes iris venaient capter chacun de ses mouvements pour traduire aux mieux cela, tu avais quelques qualités en études sociales. Elle semblait plutôt craintive, traduction de sa queue, heureusement que beaucoup de quadrupède représentent les émotions par les mêmes mouvements de queues.

Tu montrais encore un plus grand sourire en la voyant s’approcher de toi, cela était étrange de la voir ainsi s’installer, elle semblait déjà comprendre sa relation d’animal. Ceci venait en plus confirmer que tu pouvais être son premier maître ou l’un des tous premiers. Tu haussais alors les sourcils sous l’écoute de ses paroles, tu avais peur d’avoir mal entendu, mais son regard venait confirmer l’inverse. Elle voulait que tu l’apprivoises, ce n’était pas le genre de chose à dire à l’homme, il se sentait à la limite de craquer.

Bien sûr que oui, tu allais l’apprivoiser, la dominer même, mais tu ne pouvais point dire les choses ainsi, il fallait un tact, installé une relation de confiance dès le départ et tu devais prendre les devants pour ça. Alors que tu allais répondre à ses belles paroles, le vendeur vint encore une fois interrompre ta contemplation, cela t’énervait un peu. Il avait avec lui l’appareil à carte, voulant t’encaisser directement, tu regardais alors de montant, celui-ci était un peu plus élevé que prévu.

Tu demandais alors des explications, il avait précisé qu’il avait ajouté un panier, une gamelle et des accessoires pour s’occuper d’elle. Cela était stupide de le faire sans demander l’avis au client, mais cela te servirait à bon escient, tu prenais un air faussement énervé, parlant un peu plus fort pour te faire entendre.

“Vous vous fichez de moi ? Vous pensez que je vais la faire manger par terre et dormir à même le sol ? Non, cette demoiselle aura le droit à un vrai lit et de manger à table, comme l’être vivant qu’elle est !”


C’était un peu bateau, mais cela peut toujours avoir son effet, tu pressais l’homme pour qu’il se dépêche de changer cela rapidement. Cela se fit en moins d’une minute, ta légère tirade avait dû avoir son effet, tu réglais enfin la somme, pouvant te concentrer sur ce qui t’intéressait véritablement ici. Tu posais alors un genou à terre, comme pour te trouver à son niveau, un sourire de nouveau incruster sur ton visage, il était temps d’essayer d’encore marquer des points.

“T’apprivoiser ? Je ne compte point faire ça. Je vais plutôt tenter de sympathiser avec toi, l’aventure de tente alors ? Moi, c’est Mashiro et toi ?”


Tu lui tendais alors ta main, comme pour l’inviter à se redresser avec toi et partir d’ici pour enfin rejoindre, ce qui était ta résidence et la sienne bientôt.
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Je Vais T'Offrir Un Monde [Pv: Ophydia] EmptyMer 28 Mar - 0:32
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Son sourire restait gravé sur son doux visage.

Je restais dans cette position, en prenant le soin d’enrouler ma queue autour de moi et mes yeux dorés ne se détachèrent pas des siens, qui paraissaient animés par une ferveur inexplicable. Sa respiration était régulière et ses gestes semblaient doux. Rien à signaler d’inquiétant, dans le peu que je viens d’observer. Malgré tout, je préférais rester sur mes gardes. Qui sait, ce qui m’attendra une fois sortie de « mon » territoire. Mon coeur se serrait en mon fort intérieur, arraché entre deux choix. Mais de toute façon, ce choix ne m’était pas destiné.

A cette instant précis, mon attention se détourna de lui, faisant ainsi dévier mon regard, dans le but de réfléchir plus posément dans mon coin. Les Humains sont détestables, d’après mon expérience dans le centre de dressage et il n’y a pas de raisons qu’il soit l’exception qui justifie la règle. Je fis grincer mes dents et mes griffes se plantèrent un peu plus dans le sol, sans que je m’en rendais compte, pendant que des souvenirs de dressage me revinrent en tête. L’odeur de la peur régnait, tous ressentaient le désespoir d’un être réduit à l’état de la matière inerte, les cris qui résonnèrent dans cet enfer, survenaient à chaque minute... Ce fut une époque révolue, mais très marquée dans ma tête, dès mon plus jeune âge.

Au moment où je pivotai la tête pour lui décocher un regard empli d’antipathie, comme si toute ma souffrance reposait que sur ce Humain qui se dressait devant moi, ce dernier était, de nouveau, occupé à converser avec ce cher vendeur. Et puis soudainement, sa réplique fit naître en moi un sentiment dont je ne m’y attendais pas et dont, je pensais avoir perdu pour toujours.

- Vous vous fichez de moi ? Vous pensez que je vais la faire manger par terre et dormir à même le sol ? Non, cette demoiselle aura le droit à un vrai lit et de manger à table, comme l’être vivant qu’elle est !”

C’était le sentiment de confiance, de soulagement. Ces quelques mots suffirent à m’apaiser, comme une douce rivière capable de maîtriser un début d’incendie. Le volume de ma queue s’abaissa en quelques instants et mes oreilles de renarde se baissèrent. Je ne pus contenir mon émotion plus longtemps car, des larmes vinrent envahir mes yeux de façon très rapide, pour se laisser couler sur mes joues finalement. Oui, je pleurai, pas de douleur ou quoique ce soit... Mais plutôt de joie, d’avoir enfin pu trouver une personne sur qui me reposer. Il vint poser son genou à terre, de façon à illustrer ses propos. C’est certain, cet homme me considérait comme égale aux Humains et c’est tout ce qui comptait pour moi. Je n’arrivai pas à me retenir de déverser mes larmes, alors je continuai, baissant au fur et à mesure ma tête, tout en venant serrer mes pattes. Au bout du compte, il pris la parole à nouveau.

“T’apprivoiser ? Je ne compte point faire ça. Je vais plutôt tenter de sympathiser avec toi, l’aventure de tente alors ? Moi, c’est Mashiro et toi ?”

Tout en venant tendre sa main de façon très calme. Sans hésitation, je la pris avec mes deux pattes, tremblantes, venant y déposer mes douces coussinets noirs sur le bouts de ses doigts. Et avec une voix peu sûre de moi, je répondit, entre deux sanglots.

- Ophy.. Ophydia.. Je veux que vous m’emmeniez loin d’ici, je veux que vous me fassiez découvrir un nouveau monde que celui dans lequel j’ai baigné... Je vous en supplie !

À la fin de ma phrase, mon nouveau maître et moi nous relevâmes au même moment, prêts à partir de cet endroit sinistre. Mes longues boucles blanches se déversèrent dans mon dos, telle une cascade, jusqu’à mes chevilles, presque indifférenciables de ma robe blanche, très simple, que je portais à ce moment là. Vais-je enfin goûter à la joie de la liberté ?


Dernière édition par Ophydia le Mer 28 Mar - 22:45, édité 1 fois
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Je Vais T'Offrir Un Monde [Pv: Ophydia] EmptyMer 28 Mar - 16:17
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Derrière ce sourire qui venait recouvrir ton visage, un sentiment de puissance et victoire t’animait, c’était un objectif d’atteint. Et cela ne concernait point l’achat de la demoiselle, mais plutôt son état actuel. Son visage à elle était couvert de larme, mais ce n’était pas de la tristesse, il n’y avait aucune trace de sanglot dans le reste de son comportement. Tu venais ajouter un autre élément à ton analyse, le fait qu’elle ait vécu une mauvaise expérience au centre de dressage.

Cela avait déjà dû lui donner une image réduite de l’homme, mais une image quand même, ton plan fonctionnait encore mieux que prévu. Tu ne serais pas la première image, mais l’icône salvatrice pour son esprit, c’était encore un point pour toi, le rôle de sauveur était le mieux pour dominer l’esprit des gens. Tu pouvais sentir ses mains sur la tienne, c’était un bon signe cela aussi, elle n’avait montré aucun signe de réticence, confirmant encore ta nouvelle théorie à son sujet.

Tu retenais à la fois son nom et sa volonté, elle exprimait clairement son envie, c’était aussi un bon signe, lui donner l’impression qu’elle est venue d’elle-même. Tout en te relevant en sa compagnie, tu sortais un mouchoir de ta poche. Tu étais un peu vieux jeu sur certaines choses, ton mouchoir était encore en tissu pour le coup. Ta main se dirigeait vers ses yeux pour essuyer ses larmes, tout en lui décrochant une nouvelle phrase.

“Je vais t’emmener loin d’ici, dans un lieu chaleureux et où tu seras libre. Mais s’il te plaît, promet moi une chose ! Je ne veux plus voir de larme couler sur ton visage, une belle demoiselle comme toi, devrais avoir un sourire toujours dessiné sur le visage pour te rendre ravissante.”

Tu gardais ses mains sur la tienne, venant poser l’autre par-dessus, signe que tu la couvais en quelque sorte, un signe de protection sociale pour elle et son avenir. Il fallait jouer sur les détails, chaque chose peut marquer l’esprit, l’induire, le stimuler, même de façon inconsciente. Un regard lancé vers le vendeur pour indiquer ton départ et tu ouvrais alors la marche pour toi et Ophydia.

La voiture était installé prêt de la boutique, il n’y avait pas grande chose à faire, tu avais bien pensé à récupérer les papiers la concernant. Tu regardais autour de toi, le soleil brillait encore fortement dans le ciel. Finalement, tu te tournais vers Ophydia, voulant poser une question pertinente, mais trop peu oublié.

“Tu as déjà pris la voiture Ophydia ? Et est-ce que tu aurais le mal des transports ?”


Une fois devant la voiture, tu ouvrais la portière côté passager pour inviter la demoiselle à venir s’installer dans le moyen de transport, elle serait devant avec toi, encore un moyen de la montrer à ton égale, même dans ce genre de déplacement. Tu fermais doucement la porte, pour prendre place à côté d’elle et t’installer, juste avant de démarrer cette dernière et prendre la route en direction de la maison.

“Nous allons directement rentrer chez moi… Hum… Non, je devrais plutôt dire notre chez nous à présent. J’aimerais que tu me parles un peu de toi Ophydia, je veux en apprendre plus sur toi.”
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Je Vais T'Offrir Un Monde [Pv: Ophydia] EmptyVen 30 Mar - 17:45
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Sa main s’approcha de moi...



... Avec ce mouchoir en tissu, dont sa douce odeur s’était imprégnée dessus. Dans un geste lent et doux, il m’ôta les dernières gouttes qui ruisselaient encore sur mes joues et qui m’empêchaient de voir net. Je repris le dessus sur mes émotions afin de les contenir tant bien que mal, honteuse de lui avoir montré une facette dont je voulais cacher. Ma respiration se calma peu de temps après, même si j’étais encore légèrement secouée moralement par les aveux que cet homme, devant moi, avait émis. Ayant la tête quelque peu baissée, mon regard passa de la gauche à la droite, de façon nerveuse, avant de me décider à lever avec courage celui-ci. Ses yeux ambrés semblaient me promettre un bel avenir et je voulais tellement y croire... Il lâcha finalement une nouvelle phrase, qui attira mon attention.

- Je vais t’emmener loin d’ici, dans un lieu chaleureux et où tu seras libre. Mais s’il te plaît, promet moi une chose ! Je ne veux plus voir de larme couler sur ton visage, une belle demoiselle comme toi, devrais avoir un sourire toujours dessiné sur le visage pour te rendre ravissante.”

Son autre main vint couver mes délicates pattes, comme pour appuyer ses propos et je ne pouvais pas être indifférente à ses tendres attentions qu’il me portait depuis le début. Cela me gênait en quelque sorte, n’étant aucunement habituée à en recevoir mais je ne bronchai pas, ne voulant pas paraître prude et qu’il me dénigre par la suite. Je souffla quelques mots, presque inaudibles, pour que seul lui les entendent.

- Promis... Merci de me sortir de là et j'espère que vous ne regretterez pas votre choix..

Après cette courte délicatesse, il lança un rapide signe au vendeur, lui faisant certainement comprendre qu’il était à présent décidé à m’emmener loin d’ici. Sur le chemin, mon nouveau maître récupéra les quelques papiers que le vendeur lui tendait, qui ne m'intéressaient pas d'ailleurs. Mon cœur s’emballa, et il m’entraîna à l’extérieur et je ne pus que le suivre aveuglement, me réjouissant finalement de partir de cet endroit morose.

Lorsque je posa pour la première fois ma patte antérieure dehors, une douce brise m'accueillit, faisant virevolter mes quelques mèches et ma robe, et dès cet instant, je sentis un léger courant électrique qui traversa tout mon corps, m’arrachant ainsi un doux frémissement. Est-ce ceci, le sentiment de liberté ? De pouvoir enfin sentir le vrai sol sous ses pattes ? Quel délice. J'avais hâte de pouvoir découvrir ce vaste monde et me risquer sur ces terres encore inconnues pour moi. Ni une ni deux, je pris une grande inspiration, comme pour savourer ma nouvelle vie, qui allait commencer.  Les quelques rayons du soleil, qui avaient traversés le ciel nuageux, vinrent se poser sur moi, me réchauffant ainsi convenablement, tout en mettant à présent ma fourrure lustrée en exergue. Un grognement satisfait s'échappa du fond de ma gorge, sans que je pusse me retenir. Une douce voix m'arracha soudainement de mes pensées.

- Tu as déjà pris la voiture Ophydia ? Et est-ce que tu aurais le mal des transports ?”

La voiture..? Mon regard se posa alors sur le véhicule qui se trouvait juste devant nous. Il était moins grand que celui que j'avais emprunté, récemment, pour arriver dans cette animalerie avec les autres Hybrides. Celui-là avait l'air beaucoup plus accueillant et comportait plusieurs places assises, en cuir. Mais il me semblait que j'avais déjà pris ce genre de voiture car quelques vagues souvenirs me revinrent en tête, mais impossible de me rappeler où et quand.

- Ce genre de voiture... Je ne m'en souviens plus vraiment.. Je me rappelle en avoir pris une autre sorte, beaucoup plus massive que la vôtre. Il y avait plusieurs compartiments à l'intérieur et je ne pouvais strictement rien voir."

Tout en m'écoutant avec intérêt, il se rapprocha d'une des portières pour l'ouvrir, m'invitant à m'engouffrer à l'intérieur. J'étais nerveuse à l'évocation de cette idée mais je savais que je n'avais pas vraiment le choix. Je balançai gracieusement ma queue sur le côté gauche, de façon à pouvoir la saisir et la serrer dans mes bras, en guise de protection, faisant cela depuis que j'étais toute petite, auprès du ventre de ma maman. Dans un élan de courage, je m'approchai du siège impeccable, de façon à poser mes pattes antérieurs sur le tapis dans un premier temps, avant de m'asseoir sur la place dans un second temps, en ayant toujours ma queue entre mes pattes. Après m'avoir installé, il contourna le véhicule de sorte à s'installer à son tour, avant de démarrer et prendre la route. A peine avoir posé ses mains sur le volant qu'il m'interrogea, sans quitter le pare-brise des yeux.

- Nous allons directement rentrer chez moi… Hum… Non, je devrais plutôt dire notre chez nous à présent. J’aimerais que tu me parles un peu de toi Ophydia, je veux en apprendre plus sur toi.”

En apprendre plus sur moi... Cette question m'arracha un long soupir que je ne pus contenir. Mon enfance fut vraiment très courte mais j'étais heureuse à cette époque là, avant d'atterrir dans ce foutu centre de dressage. Mon regard se baissa, voilé d'une triste lueur.

- A vrai dire... Il n'y a pas grand chose d'intéressant... Je suis née dans une espèce de tanière et c'est seulement ma maman qui m'éleva, jusqu'à l'âge de quatre ans. C'était une Hybride renarde rousse, contrairement à moi, et c'est elle qui m'offrit mon collier. Il me semble que mon ancien éleveur avait aménagé une partie de sa maison pour nous accueillir, en imitant la biodiversité d'une vraie forêt. Je ne l'avais jamais vu avant qu'il m'ait séparé de ma mère, pour pouvoir me placer dans un centre de dressage. A partir de là, je faisais en sorte d'être sage auprès des.. Dresseurs, pour éviter les problèmes disons... J'ai réussi à survivre, avant d'être envoyée dans cette animalerie, voilà toute l'histoire...

Sans m'en rendre compte, la voiture se rapprocha de plus en plus d'une très belle maison, espacée et surtout, très moderne. J'étais tellement concentrée dans mon récit, que je ne l'avais même pas remarqué. Est-ce l'endroit où allais-je habiter avec lui ?
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