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 Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen]

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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyDim 11 Fév - 11:56
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] Giphy

Enfin il retournait à son travail.... Voilà presque plus de deux mois qu'il avait posé un congé sans solde, expliquant à Vladimir son désir de se retirer pendant quelques temps de ses dressages du fait de ses soucis personnels sans pour autant entrer dans les détails. Mais avec le retour de son jouet personnel à la maison, le jeune homme avait repris son boulot, ne voulant pas perdre ce revenu tout à fait décent qui lui permettait aussi des horaires souples.

Il ignorait si ses pensionnaires avait reçu d'autres leçons par ses confrères et il était dans son bureau quand il demanda à ce qu'on lui amène Eileen en tenue de soubrette afin qu'il puisse voir son évolution ou non. Après tout c'était une pensionnaire qu'il devrait bientôt mettre en vente et il tenait à ce que cette dernière soit parfaite. Après tout vendre une humaine soumise, la première qui soit n'était pas rien.

Aussi se tenait-il assis sur son fauteuil de cuir, ayant toujours son uniforme noir de dressage sur lui, tenant entre ses doigts le dossier de l'intéressée quand on toqua à la porte de son bureau. Il se redressa et invita la personne à entrer. Il vit alors l'humaine encadrait d'un des dresseur sous ses ordres qui ôta la laisse attaché à son cou et Mattéo porta le regard sur lui en demandant.

"Ça s'est bien passé ?"

Son collègue lui informa du comportement de Eileen avant de se retirer, refermant la porte derrière lui alors que Mattéo faisait signe à la jeune femme, désignant la chaise placé de l'autre côté de son bureau.

"Assis-toi et dis moi ce qu'il s'est passé pendant mon absence. Puis on testera un peu ton obéissance."

Son ton était calme, presque courtois si on omettait le côté intransigeant de ce dernier. Au fond le Dresseur aimait à forcer son sujet afin de voir ses limites et même si c'était des petits coups il savait que cela pouvait user l'obéissance à la longue. Son job était d'en définir les limites et de les repousser.

Il attendit qu'elle s'installe et prenne la parole, se saisissant d'un crayon pour annoter les potentiels manœuvres de ses collègues pour la faire plier puis une fois son résumé fait il lui désigna une table avec une cafetière et ordonna.

"Fait moi un café noir avec un sucre s'il te plait puis viens près de moi."

Il se laissa aller contre le dossier de son fauteuil après avoir refermer le dossier et laissa son regard courir sur les formes de la jeune femme, sa tenue dévoilant ses jambes et moulant son buste. Il conservait un visage neutre, fermé, l'analysant en silence sans se cacher, bien au contraire, quand elle se retourna pour lui apporter la tasse il plongea ses prunelles dans son décolleté et la laissa se pencher pour le déposer sur la table devant lui, la gênant de par sa position. Il gardait ses yeux sur elle, pouvant presque donner l'impression qu'il la dévorait du regard et se perdait sur ses courbes même si intérieurement cela le laissait assez froid.

Il la remercia puis lui attrapa le poignet, ne voulant pas qu'elle se recule et la tira à lui, la faisant assoir sur ses genoux, passant ses mains autour de sa taille, les posant sagement sur ses cuisses non sans l'avoir invité un peu sous la contrainte à se laisser aller contre lui. Il sentait son dos contre son torse et sentait l'odeur du shampoing du centre sur ses cheveux. Il restait immobile, la tenant contre lui, respirant tranquillement avant de demander.

"Comment te sens-tu ?"
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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyDim 11 Fév - 18:10
Eileen L. Allannah
Eileen avait perdu la notion du temps. Depuis combien de temps était-elle ici ? Elle tentait pourtant de compter les jours mais son quotidien était un véritable calvaire. Bien que depuis quelques temps, elle ne voyait plus Mattéo...Très bonne chose ! Après le dernier dressage en tête à tête, elle n'avait pas vraiment envie de le revoir...Elle avait bien vu d'autres dresseurs et même si elle tentait de gardé sa fierté, de ne pas trop se faire humilier, elle comprenait qu'elle devait obéir si elle voulait vite sortir. Alors, elle prenait sur elle...autant que possible.

Ce jour-là pourtant, après avoir avalé son affreux petit déjeuner et avoir prit une douche rapide et efficace, on lui annonça que Mattéo désirait la voir. Elle laissa échapper une grimace mais se leva, plus vite elle y serait, plus vite son calvaire serait fini non ? Sauf que l'homme lui donna une tenue de soubrette à enfiler. Génial. Voila qui commençait bien. Dos au dresseur, elle retira la tenue habituelle du centre pour enfiler l'ensemble de soubrette. Trop courte à son goût, beaucoup trop courte.
Néanmoins, elle n'émit pas la moindre plainte et laissa le dresseur vérifier la tenue puis attacher la laisse...avant de la trainer. Elle vit bien qu'il était déçu, il ne pouvait pas en profiter si elle obéissait.

Elle traversa les couloirs en ignorant du mieux possible les regards de ceux qu'ils croisaient. Ils n'existaient pas. Elle était seule et dans une tenue tout à fait normale. Finalement, ils arrivèrent au bureau de Mattéo. Il était bien là...Elle le regarda longuement avant de baisser les yeux. Inutile de déjà l'agacer...autant se montrer obéissante et il la renverrait vite dans sa cellule. Oui, se focaliser sur cette pensée !
Elle laissa le dresseur expliquer à Mattéo qu'elle avait obéit sans rechigner et l'avait suivi jusqu'ici sans se rebeller. Normal, elle ne tenait ni à énerver Mattéo ni à se faire tripoter. Elle le regarda alors sortir...Bon débarras puis s'installa à la chaise désignée.

- Eh bien...Je ne suis pas beaucoup sortie de ma...chambre en dehors des sorties quotidiennes dans la cour. Quelques fois, un des dresseurs venaient pour me donner un ordre ou deux. Un d'eux a tenu, également, à être sure que je ne chercherais pas à fuir s'il était là pendant que je me lavais...


Pendant un court instant, son regard refléta de la rancœur. Elle avait obéit à chacun des ordres demandés quand ils venaient, s'était montrée aimable. Elle avait vraiment fait des efforts pour ne pas subir une punition comme celle que Mattéo lui avait donné...Et c'était ainsi que cela finissait ? Elle ne le précisa pas mais elle ne s'était pas laissée faire. Elle avait refusé d'obéir à cet ordre là. Qu'ils aillent se faire voir, c'était son corps.
Et puis finalement, un ordre tomba. Elle se leva alors et s'approcha de la cafetière. L'ordre était simple et même si elle n'aimait pas obéir à un homme, ce ne serait pas compliqué...Cela irait ! Elle prépara alors le café, prenant une inspiration pour ignorer le regard qu'il lui lançait...Surtout quand elle dut s'approcher du bureau. Elle avait horreur qu'un homme admire ainsi ses courbes...Et il le savait !

Et forcément, elle dut se pencher pour poser la tasse sur le bureau. Elle eut une furieuse envie de le lui envoyer dans le visage...mais malgré un léger mouvement du poignet, elle se mit en mouvement. Maintenant, s'éloigner, vite ! Elle s'était redressée et allait s'éloigner...quand il lui attrapa le poignet. Elle se retrouva rapidement assise sur lui, le dos collé à son torse...Mais surtout, raide comme un piquet. Elle n'était pas du tout à l'aise et son cœur accéléra soudainement. Alors qu'il posait les mains sur ses cuisses, elle ferma les yeux, tentant de penser à autre chose...mais sa voix la ramena bien rapidement à la réalité.
Et à la question, elle se mordit la lèvre inférieur. Devait-elle dire que tout allait bien alors que tout son être criait l'inverse ? Elle laissa alors échapper un léger soupire, autant être honnête.

- Je suis un peu...stressée...

De toute façon, il devait le sentir et elle espérait qu'il ne chercherait pas à l'interroger sur ce stress soudain...Parce qu'elle n'avait aucune envie d'expliquer que c'était le contact physique avec lui qui la stressait ainsi...Il serait bien capable d'en profiter pour la pousser encore plus loin dans ses limites avec des mains baladeuses. Et elle le savait...elle ne le tolérerait pas ! Mais pour l'instant, aussi raide qu'elle l'était, elle ne bougeait pas, ne se dérobait pas, ne l'insultait pas et ne le frappait pas. Elle espérait juste que son calvaire soit vite fini.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyJeu 22 Fév - 9:19
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Il l'avait écouté, observé et même s'il ne disait rien, il fallait bien avoué qu'il était au courant de ce qui s'était passé entre elle et les dresseurs qui étaient passés à sa suite. Il avait donc pris le temps de lire le dossier mais il fallait bien avouer que demander directement au soumis les nouvelles étaient un bon moyen de savoir ce qu'il passait sous silence et là, l'histoire de la douche, il semblerait que son collègue ne lui ait pas tout dit.

Sans se départir de son calme il commença à la tester, lui donnant son ordre avant de se saisir d'elle dès qu'elle fut libre et à sa portée. Il violait son espace et malgré son malêtre visible, elle céda d'une certaine manière là où il y a quelques mois, elle l'aurait clairement démonté. Cela lui arracha une légère esquisse amusée alors qu'il la questionnait sur son état. La franchise fut présente et Mattéo s'appuya légèrement contre elle sans pour autant bouger ses mains, les gardant immobile. Aucun geste réellement déplacé ne se faisait pour le moment, juste cette proximité étrange alors qu'il répondait presque au creux de son oreille d'une voix tranquille.

"Ça se sent. Respire. Te crisper ou montrer ta gêne ne fera qu'attiser l'excitation de ceux qui te coincent. Plus tu réagis, plus tu empires les choses. Soit maitresse de tes émotions."

Sa main se mis à serrer légèrement sa cuisse, le dresseur voulant enseigner une nouvelle leçon à sa soumise alors qu'il continuait.

"Tu es une esclave maintenant. Tu le sais et je vois les efforts que tu fais pour essayer de filer d'ici. Mais il va falloir qu'on travaille sur ce point qui te heurte à chaque fois et qui te sort de tes gonds. Tu sais ce que c'est n'est-ce pas ?"

Sa main relâcha sa cuisse alors qu'il se reculait, s'enfonçant à nouveau dans son siège, son regard posé sur le dos de la jeune femme, ses mains restant sur ses jambes. Il reprit

"Regarde moi Eileen et dis moi la cause de cette colère enfouie."


Chaque sujet a ses faiblesses, ses forces. Mattéo était de ceux qui voulaient mettre en avant les qualités mais il était de ceux qui voulaient aussi apprendre aux soumis à s'endurcir face aux horreurs qu'ils allaient vivre. Les préparer au pire. D'une manière soit douce, soit violente, qu'importe tant qu'elle marchait. Il prit sa tasse et en but une gorgée avant de la reposer, laissant le temps à Eileen de réfléchir, de comprendre. Après elle était loin d'être bête. Elle avait juste le gros désavantage d'avoir le sang chaud, hors cela était pas possible pour une esclave qui se devrait d'être un minimum posée surtout face à un maitre pervers.

"Que s'est-il passé dans les douches avec mon collègue ?"

Changement de sujet sans vraiment en être un. Mais la faire parler était un moyen de lui occuper l'esprit, de la sortir de sa crispation. La mettre en confiance d'une certaine manière. D'autre part, elle savait à quoi s'attendre avec lui. Son amabilité ou sa politesse pouvaient devenir un sadisme et une cruauté extrême si elle venait à abuser de sa cordialité. Un seul faux pas et elle le paierait. Pas sur que cette pensée puisse la détendre au final... Car marcher avec Mattéo c'est comme jouer au funambule. Un faux pas et c'est la chute surement mortel qui t'attend.
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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptySam 24 Fév - 9:55
Eileen L. Allannah
Assise sur les genoux de Mattéo, Eileen tentait de ne pas céder à son envie de fuir. Fuir très loin d'ici...Enfin, au moins à l'autre bout de la pièce car elle pourrait difficilement aller plus loin. Mais céder, se serait ensuite subir la colère du dresseur, elle le savait. Et elle en avait horreur. Elle détestait devoir ainsi se laisser faire pour ne pas subir plus...Alors, même si elle était raide, elle faisait de son mieux pour penser à autre chose. Peu évidente, surtout quand il s'appuyait contre elle pour lui murmurer quelques mots à l'oreille...

Elle faillit lui répondre que le premier qui tenterait de profiter d'elle, de son corps, elle le frapperait sans aucune retenue, quitte à le tuer. Mais elle se retint à temps, non, non et non, ce n'était pas une bonne idée de dire le fond de sa pensée.

- Je fais ce que je peux !

Son ton s'était révélé plus sec que prévu mais en même temps, il ne l'aidait pas à se détendre...ce qui n'arriverait de toute façon, jamais en sa présence. Et puis, elle faisait réellement de son mieux pour tenter de se détacher de la situation.
Mais vraiment, il ne l'y aidait pas. Il en rajouta une couche, serrant sa cuisse et reprenant la parole. Elle se mordit la lèvre inférieure...Tiens voila, une technique efficace.

Il relâcha alors sa cuisse et elle ne le sentit plus contre son dos. Mais elle sentait toujours sa présence et sa voix se faisait toujours entendre. Par contre, elle, son cœur avait encore accéléré en entendant ce qu'il voulait. Elle n'osait pas le regarder, elle baissa les yeux, les laissant se perdre sur le bureau devant elle...Heureusement qu'il était dans son dos.

- Je...je ne veux pas que les hommes me...me touchent...mais je...je ne veux pas en parler...


Sa voix se brisa sur la fin, preuve que cet événement du passé avait une importance encore élevée dans sa vie, malgré les années qui s'étaient écoulées. Cela la faisait toujours souffrir, malgré ses efforts pour tourner la page, pour tenter d'oublier...Elle ne voulait pas oublier. Elle ne pouvait pas. Elle voulait se venger...et refusait par conséquence, que les hommes la touchent. Mais ses peurs étaient logiques après ce qu'elle avait vécu.
Mais elle ne considérait pas Mattéo comme une bonne oreille à ses souffrances.

La voix du jeune homme la tira de ses pensées. Les douches. Changement de sujet particulièrement brutal et inattendu mais elle ne s'en plaignait pas. C'était toujours mieux que de parler de son passé. Même si pour le coup, elle espérait qu'il n'allait pas se mettre en colère, surtout pour quelque chose qu'il n'avait pas vu. Elle soupira avant de répondre :

- Au départ, je ne voulais pas. J'estime avoir tout de même droit à un peu d'intimité...


Surtout quand elle faisait des efforts et n'en avait frappé aucun, n'en avait renvoyé aucun voir ailleurs si elle y était...Elle n'avait donc pas vraiment apprécié cet ordre et le résultat qui en avait découlé.

- Une fois sous la douche...je n'ai rien dit aux commentaires désagréables, je n'ai rien dit aux sous-entendu...et à tout ce qu'il disait qu'il me ferait bien. Mais je crois que lui aurait bien voulu que je réagisse...Je ne l'ai pas venu. Je ne m'attendais pas à me retrouver plaquée contre le mur et à sentir des mains...baladeuses...


Elle frémit à ce souvenir et une véritable expression de dégoût s'afficha sur son visage. Elle avait pourtant tout fait pour l'ignorer au mieux mais lui, il espérait surement avoir une raison valable de la punir et d'en profiter. Enfin, c'était la seule explication qu'elle trouvait à son comportement. Mais la suite, elle savait que cela ne plairait pas à Mattéo mais elle avait réagi instinctivement sous la surprise...et la peur soudaine. Bien involontairement, sa voix se fit un peu plus basse...comme si elle espérait qu'il n'entendrait pas.

- Je suis désolée mais...j'ai réagis sans pouvoir me retenir...Je l'ai frappé.


Elle ne précisa pas combien de fois, ni que ce n'était pas de simples baffes...Oh non, le collègue de Mattéo s'était pris un bon coup de poing lorsqu'elle avait réussi à se libérer. Et un deuxième, peut-être un troisième, pour avoir définitivement la paix. Elle avait ensuite vite fini sa douche pour pouvoir retourner dans sa cellule et avoir la paix, pour se retrouver enfin seule. Elle avait eu tellement envie de le mettre à terre, de le finir à coup, de coups de pieds...mais elle s'était retenue, elle s'était contentée de le calmer même si cela n'avait pas vraiment apaisé ses nerfs. Et maintenant, alors que parler lui avait permis de se détendre un peu, elle était encore plus...crispée, à attendre la réaction de Mattéo.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyDim 1 Avr - 13:29
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Il l'écoute, il l'observe dans cette pièce sobre où la lumière caresse la peau de ses épaules dénudés. Son corps réagit aux remarques du maître. Il le voit, son, visage en partie caché se crispe par moment et ce regard détourné se voile, se fait tantôt douloureux, tantôt pensif. La souris se cherche une sortie, un passage que le chat lui refuse. Alors elle s'explique. Il l'écoute, ses doigts restant sur sa jupe, immobile alors que son autre main, tient sa tasse qu'il boit par petite gorgée, savourant le liquide noir, corsé.

Il prend mentalement note de son histoire, remarquant son inquiétude, assimilant ce qu'elle a fait, ne réagissant pas sur le coup, son visage affichant toujours cette neutralité tranquille, ce calme pouvant laisser présager de la tempête à venir. Il pose la tasse et se redresse, sa main se glissant sous ses cuisses pour la soulever et la tourner de 90 degrés afin qu'elle ne puisse se cacher de lui, son autre main passant dans son dos pour éviter qu'elle ne perde l'équilibre, la rapprochant de lui afin qu'elle ne soit pas au bout de ses jambes mais bien au plus près, cherchant sans doute à voir ses réactions.

Il ôté ses mains, en posant une sur ses jambes, sur le tissus de la robe, jouant avec le tissus, le faisant rouler entre son pouce et son index, reprenant sa tasse de l'autre en posant son regard sur elle, toujours calme, presque bienveillant.

"Tu as toujours du mal à te contrôler à ce que je vois. Pourtant il va falloir que tu réfrènes tes pulsions car si tu frappes un maitre, tu sais très bien le prix qu'il t'en coûtera n'est-ce pas ?"

L'homme lâcha alors le tissu et leva la main à son visage, portant la tasse à ses lèvres et murmura :

"Si là, je te touche, je te caresse, tu comptes me frapper au risque de subir mon courroux ?"

Il boit le liquide et posa alors la main sur sa joue, la caressant d'une geste presque tendre, le temps de boire sa gorgée avant de reposer la coupelle désormais vide. Il gardait ses prunelles posées sur elle, vide de sentiments, simplement porté par un intérêt étrange. Sa main libre alla se glisser dans ses cheveux alors qu'il reprit.

"Tu sais ce que tu vas subir désormais. Le pire est à venir. Il faudra que tu l'acceptes. Plus tôt ce sera fait et moins tu en souffriras. Prends plaisir de la douceur donné et des rares moments de bonheur offert. Une attention bienveillante, un geste protecteur. J'ignore le maitre que tu auras mais je me dois te rendre prête à tout endurer. Le dresseur dans les douche avait le droit de te toucher. Tu le sais ça ? En revanche tu n'as pas le droit de faire du mal à un humain sans son consentement."

Ses doigts se referme sur ses cheveux et d'un coup l'homme tira brusquement dessus, envoyant sa tête contre la table avec une brutalité soudaine, appuyant dessus pour la maintenir contre le bois, ses doigts maintenant ses mèches au cas où elle tenterait de se soustraire à la prise, son autre main tentant de l'immobiliser, plaquant son buste dans une position surement peu confortable, a demi tourné, tordu, la poitrine comprimé sur le bord du bureau, le dresseur appuyé contre elle qui reprend :

"Dis Eileen, te rends-tu compte de ce que tu risque à ne pas te plier aux maitres ?"
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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyLun 2 Avr - 10:51
Eileen L. Allannah
Alors qu'Eileen venait de raconter à Mattéo ce qui s'était passé sous la douche, elle attendait maintenant de voir sa réaction. Et elle savait qu'il y avait peu de chances que cela lui plaise. Et après tout ce qu'il lui avait déjà fait subir...Elle n'avait aucune envie de subir un retour qui ne serait surement pas agréable.
Mais pour l'instant, il semblait calme. Très calme. Trop peut-être ? Bon, peut-être qu'elle voyait le mal partout et qu'elle devenait paranoïaque...

Pour le moment, il fit surtout en sorte qu'elle se retrouve face à lui...et toujours sur ses genoux. Elle n'appréciait pas forcément la position mais elle se retenait de partir à l'autre bout de la pièce. La fuite n'était pas une bonne option car elle ne serait pas totale.
Il parla alors. Effectivement, elle savait ce qu'elle risquait si elle s'en prenait à son futur maître...Mais étrangement, cela ne lui faisait pas peur. Elle avait toujours la possibilité de se défendre, de tenter...C'était cette idée qui lui permettait de tenir ici.

- Oui, je le sais bien...


Elle savait parfaitement que ce serait surement violent. Mais tant qu'elle ne revenait pas ici, c'était l'essentiel ! Et puis vint une question à laquelle elle ne s'attendait pas du tout. Est-ce qu'il allait la toucher ? A cette idée, elle blanchit presque instantanément et ferma les yeux, tentant de chasser le dégoût qui l'envahissait, suffisamment fort pour se peindre un moment sur son visage.

- Je...je préférerais...éviter...

Elle avait prononcé ces mots d'une toute petite voix car elle savait qu'elle ne pourrait pas le laisser la toucher. Elle ne le supporterait pas, elle le savait très bien. Alors, elle espérait qu'il ne mettrait pas cette menace en application. Et déjà, rien que de sentir une main sur sa joue et l'autre dans ses cheveux, elle se raidit. Son cœur accéléra également, ayant de la crainte vis à vis de ce qui allait suivre. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Elle détestait ne pas avoir de contrôle. Elle détestait être à la merci de cet homme.
Et alors qu'il parlait, elle essayait de trouver un échappatoire. La moindre petite chose qui rendrait la situation moins...compliquée car elle sentait que cela allait mal tourner. Et elle avait raison. A peine avait-il fini de parler qu'elle se retrouver le visage contre la table, dans un gémissement de douleur. Le visage tenu contre le meuble et la poitrine compressée également, elle avait un peu de mal à respirer. Elle avait mal, surtout au visage et n'était-ce pas un peu de sang qu'elle sentait couler de son nez ?

Posant les mains sur la table, elle essayait de gagner un peu d'espace entre le meuble et elle. Histoire de respirer un peu plus, de soulager la douleur de son visage, mais il avait une bien meilleure poigne qu'elle, surtout en se servant du poids de son corps pour la maintenir. Cette position et cette proximité rajoutait à son malaise actuel. Et la question qu'il posa n'arrangea rien. Sa peur d'être touchée par un homme prit alors le dessus et elle lui envoya un bon coup de pieds dans le tibia.

- Ne me touche pas !


La peur s'entendait dans sa voix mais elle n'avait pas pu se contrôler. La peur avait envahi tout son corps. Peur qu'il la touche, peur qu'il ne fasse bien pire...Comme lors de cette journée alors qu'elle n'avait que 14 ans ! Elle essaya de se libérer pour aller à l'autre bout de la pièce, comme si un coin opposé pouvait la protéger de lui. Et tant pis si elle ressemblait à un animal effrayé et pris au piège, car après tout, c'était bien ce qu'elle était. Effrayée et prise au piège.
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Il ne vit pas le coup venir. Il se le reçut et recula, surpris, se redressant alors qu'elle fuyait, prenant de la distance, s'emportant dans sa propre panique, face au regard sombre de l'homme, qui se redressait de toute sa hauteur malgré la douleur qui émanait de sa jambe. Il l'ignorait, toute son attention tourné vers celle qui avait osé le toucher. Ses yeux n'étaient désormais que deux têtes d'épingles et il plongea sa main dans sa poche en sortant la télécommande, déclenchant la première décharge de ses retrouvailles, maintenant la pression une bonne minutes, ne la coupant que le temps de prendre son téléphone, non sans surveillée la demoiselle du coin de l'oeil, demandant l'intervention de Ju avant de raccrocher. Il reprit place, rangeant sa télécommande dans sa poche, jaugeant la jeune femme au sol sous les impulsions électriques qu'elle avait reçu.

"Je crois qu'il va falloir que tu comprennes que le viol n'est rien comparé à ce qui t'attends quand tu oses toucher à un maitre. Relève toi, on retourne en salle de dressage."

Il attendit qu'elle s’exécute, près à l'encourager à sa façon si nécessaire. De toute façon elle n'y échapperait pas et il la fit passer devant, se dirigeant vers la salle de dressage qui lui était attribué, celle où il l'avait gavée, fouettée et où, aujourd'hui, il allait surement effectué la dernière tâche de son dressage. L'habituer au contact d'un homme. Il lui désigna la porte et l'ui indiqua de se mettre au milieu de la pièce, debout, lâchant alors un :

"Ôte ta robe, je te veux nue."


Au même instant, alors qu'il se tenait face à elle, à deux mètre, on frappa. L'homme invita la personne à entrer et cette dernière s’exécuta. Il s'agissait d'une femme belle qui dégageait quelque chose de sauvage, impétueux. Elle entra en silence et vint près de Mattéo, le saluant de la tête, sans ajouter un mot. Ses yeux se posèrent sur Eileen et un sourire sadique se dessina sur ses lèvres.

Il faut dire que Ju' était connu au centre pour être celle qui dépèce les hybrides et les torturent en y prenant surement le plus de plaisir. Une perverse doublé d'une sadique, de quoi faire la paire avec Mattéo. Ce dernier restait neutre, attendant qu'Eileen soit nue, puis il entreprit alors de ôter le haut de son uniforme, ne gardant que son pantalon et ses chaussures. Il plia et déposa ses affaires à l'opposé de l'esclave, Ju' restant immobile à le regarder, amusée par la situation. Il revint vers les deux femmes, dépassant la métis pour s'approcher de Eileen, s'arrêtant à quelques pas.

"Maintenant je vais te laisser deux choix. Le premier c'est moi. Si tu me choisis, tu devras me caresser et surpasser ta peur. Ou alors tu choisis Ju'. Tu seras alors soumise à ta peur et elle prendra soin d'arracher chaque petite parcelle de ta peau pour te montrer à quelle point cette peur n'est rien face à la souffrance."

Il laissa un silence s'installer, gardant pour lui le fait que de toute façon, elle était dans une impasse. Soit elle venait à lui et dans ce cas, il ferait en sorte qu'elle accepte les hommes, quitte à recourir à Ju' dans tous les cas vu qu'elle semblait ignorer ses punitions, soit elle choisissait la belle métisse qui n'hésiterait pas à réclamer de l'aide à Mattéo pour calmer l’impertinente et la faire plier sous son courroux. Au final y avait-il réellement un choix meilleur que l'autre ? Pas sûr, mais dans tous les cas, Eileen était une esclave et son Dresseur comptait bien le lui faire rentrer dans sa petite caboche qu'homme ou femme, elle n'aurait pas son mot à dire. Et si la douceur ne lui permettait pas de le comprendre, alors la violence s'en chargerait...

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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptySam 14 Avr - 17:26
Eileen L. Allannah
Acculée dans un coin, Eileen aurait voulu disparaitre littéralement dans le mur. Elle avait peur, peur de ce qui allait se produire maintenant qu'elle l'avait frappé. Car elle savait qu'il ne laisserait pas passer cet affront ! Déjà, rien que ce regard avait le don de la liquéfier sur place, rajoutant à la peur qui l'envahissait...Devait-elle le supplier pour éviter la suite ? Elle n'eut pas le temps de prendre une décision. Une décharge l'envahit, longue et atrocement douloureuse. Elle chuta alors au sol, dans l'incapacité de se rattraper et hurlait de douleur, tout en se tordant...Voila une chose qui ne l'avait pas manqué.

La décharge finit par s'arrêter mais elle n'eut pas la force de se relever. Elle resterait bien là, à dormir plutôt qu'à affronter le quotidien. Et se rendre compte qu'elle n'avait plus la force de se battre la déchirait, la hantait plus qu'autre chose encore ! En entendant la voix de Mattéo, elle leva les yeux vers lui. Il n'allait pas laisser en paix et elle, elle ne voulait pas une nouvelle décharge.
Malgré son souffle court, la douleur encore un peu présenta, elle usa de ses dernières forces pour se relever. Ses jambes menacèrent de la lâcher plus d'une fois mais elle réussit à tenir debout et à le suivre. Ou plutôt le précéder. Elle connaissait le chemin depuis le temps...

Elle se retrouva alors dans cette salle tant détestée, dans l'attente de savoir ce que Mattéo lui réservait. Enfin, en réalité, elle aurait préféré être totalement ailleurs, mais elle avait appris qu'il ne servait à rien de tenter de fuir ou de se défendre...à part aggraver son cas.
Un ordre tomba. Se mettre nue. Il n'allait quand même pas... ? Elle le regardait avec effroi lorsqu'on frappait à la porte. Une femme entra...une femme dont Eileen avait souvent entendue parler lors de ses pauses dans la cour du centre. Une femme des plus sadiques que la majorité des hybrides redoutaient pour ses méthodes bien particulières.

Le regard que lui lança la nouvelle venue ne lui plaisait pas du tout. Se sentant prise au piège, elle retira la tenue de soubrette et le peu qu'elle portait, se retrouvant alors totalement nue devant le duo de dresseurs. Voila une chose qu'elle détestait tout particulièrement ! Elle croisa les bras, comme pour mettre un bouclier entre eux et elle...mais elle se sentait tellement vulnérable !
Elle vit alors Mattéo commencer à se déshabiller...Heureusement, elle s'arrêta au haut, gardant tout ce qui était en bas avant de s'approcher. Il lui proposa alors un choix...Qu'est-ce qui était vraiment le mieux ? Toucher cet homme qui la dégoutait, l'effrayait et qu'elle détestait ou laisser cette folle la torturer sans rien pouvoir y faire ?

- S-s'il te plait...pas ça...Je...je suis désolée...j'ai eu peur tout à l'heure...

Mais elle sentait que rien ne lui ferait changer d'avis. Elle ferma les yeux et leva une main, tremblante. Elle aurait préféré s'en servir pour lui briser la nuque...mais elle la posa simplement sur son torse. Une larme coula sur sa joue alors que le dégoût se peignait sur son visage. Elle avait une nausée soudaine. Pourtant, elle se forçait à le toucher, de ses deux mains, bougeant les doigts, les mains comme si elle explorait un corps désirable. Ce qui était loin d'être le cas. Elle tremblait de tout son corps, les larmes coulaient sur ses joues...Pourtant, elle tentait de reprendre le contrôle d'elle-même et de ses émotions mais elle avait terriblement peur. Cela lui rappelait de très mauvais souvenirs et puis...et s'il s'y mettait lui aussi ? S'il voulait la violer ?

Les yeux fermés, elle tentait de trouver des souvenirs agréables mais n'y arrivait pas. Elle ne revoyait que son viol alors que ses mains tremblaient sur le corps de Mattéo, plus qu'elle ne le caressait...Dans l'espoir de ne pas revoir les images de son douloureux passé, elle rouvrit les yeux...et tomba sur Mattéo. Était-ce une meilleur vision ? Pas sur, surtout quand son propre regard envoyait l'image d'une terreur profonde et ancienne.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyDim 15 Avr - 10:17
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La peur et l'épuisement se lisait en elle. Il faut dire que malgré son absence, il avait pris soin de dispatcher ses "élèves" à d'autres dresseurs en fonction de leur tempérament pour adapter la méthode aux mentales des sujets et Eileen n'avait pas eu le droit aux plus tendre d'entre eux. Mais Mattéo devait sans doute rester sa hantise même si l'homme jugeait ses méthodes encore douces comparé à Ju' par exemple. Mais bon de toute façon, quelle que soit votre façon de faire, pour vos sujets, vous serez toujours des salauds alors...

Il la fit donc entrer dans la salle et accueillit Ju' alors que l'humaine se mettait nue, clairement apeurée par la suite. Mattéo lui proposa un choix, assez simple : choisir ce qu'elle voulait faire pour la suite. Il voyait l'inquiétude dans son regard, l'angoisse face à une situation qui devait lui faire remonter des souvenirs fort peu plaisant et c'était là, tout le nœud du problème : le fait qu'elle se laisse diriger par sa peur, par ces souvenirs. Rien que le voir à demi nu, semblait faire émerger en elle une peur panique et sa voix suppliante était là pour l'en informer. Il posa le regard sur elle et répondit.

"Je sais et c'est justement ça qui me pose soucis. Il va falloir que tu affrontes ta peur Eileen."


Alors il attendit qu'elle se mette en marche, qu'elle agisse. Lui restait immobile alors que Ju' avait sortie une lame en prévision, s'appuyant contre le mur derrière Matteo en les observant, sans se détacher de son sourire narquois, sans doute en train de savourer les expressions qui se lisaient sur le visage de la malheureuse. Le Dresseur, lui, restait planté dans un calme inégalable, semblant ignorer le dégoût qu'il provoquait à son esclave. Ses larmes, encore, revenaient couvrir ses joues, faisant briller ses yeux bleus. Il la regardait, son regard posé sur le sien, respirant profondément. Comme souvent lors de ses dressages, il gardait un calme olympien, n'explosant que pour les sanctions face à l'insolence. Il la voyait trembler mais ne bougeait pas, me mouftait pas, gardant pour lui ses pensées, laissant ses mains trembler plus qu'autre chose sur sa peau.

Elle partait loin, fermant les yeux, cherchant surement au fond d'elle le courage ou quelque chose de plus agréable mais rien n'y changeait, se perdant surement encore plus et quand elle ouvrit les yeux, leurs regard se croisèrent. Lui ne semblait pas touché par ses craintes et il vint doucement poser une main sur la sienne, pas pour la piéger mais pour la rassurer, prêt à l'ôter s'il la sentait craindre ce mouvement. Il prit la parole d'une voix profonde, sereine.

"Eileen. Hé. Regarde moi. Ne quitte pas mes yeux. Maintenant tu vas m'écouter. Je t'interdis de fermer les yeux, tu me regardes, moi. Je veux que tu reste ici avec moi. Inspire profondément."


Il voulait capter son attention, chasser ses peurs sous les ordres, les actions. Il continuait donc à parler, enchainant les petits ordres.

"Maintenant expire. Garde tes mains sur moi. Et recule sans les ôter quand je m'avance, comme une danse. On va bouger ensemble sans se lâcher. Attention, j'y vais."

Il fit un pas en avant et la poussa donc en arrière, y allant doucement, acceptant ses erreurs, lui ordonnant simplement de reprendre, l'y obligeant si elle faiblissait. Il ne la touchait pas, il n'y avait qu'elle qui faisait le contact entre eux pour le moment. Mattéo conservait son calme, voulant continuer de la sortir de sa peur face à un homme, y allant en douceur, pour le moment. Maintenant Eileen allait-elle vraiment accepter cette méthode ? Celle où il lui parle calmement et où il agit de façon presque professorale ? Pas sûr vu la sauvage que c'était...
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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptySam 21 Avr - 11:27
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Mattéo ne se montrait étrangement pas cruel à ce moment là, même si Eileen aurait préféré. Il était plus facile de haïr quelqu'un d'horrible, plutôt qu'une personne calme et agissant de manière douce...Figée sur place, elle ne savait pas ce qu'elle aurait préféré. Il l'avait déjà frappé, mais là, c'était encore pire à ses yeux. Sentit sa peau nue sous ses mains...C'était absolument affreux pour eux, la replongeant sans parachute dans ses souvenirs. Dans ce passé qu'elle avait tenté de barricader dans un coin...et qu'elle comprenait soudainement à quel point il étaient encore fort et douloureux pour elle.

Soudainement, elle sentit une main sur la sienne qui la fit sursauter. Elle baissa les yeux dessus, inquiète...mais heureusement, il ne bougeait pas plus comme s'il cherchait seulement à attirer son attention. Et en l'entendant parler, elle releva les yeux, braquant son regard dans le sien...malgré sa forte envie de fuir, de se cacher. Et elle détestait sa propre faiblesse actuelle.
Il lui demandait de le regarder lui...était-ce mieux ? Et pourtant, elle le fit, se fixant à son regard comme une ancre, tentant d'endiguer les souvenirs qui remontaient en elle comme des vagues déferlantes.

Quand il lui ordonna d'expirer, elle le fit par réflexe...Et se rendit compte qu'elle avait retenu sa respiration jusque là. Elle se remit alors à respirer, bien qu'un peu fort, au rythme assez effréné des battements de son cœur, de celui de sa poitrine se soulevant, comme si elle s'étouffait.
Incapable de parler, elle hocha juste la tête, montrant qu'elle avait entendu et compris les consignes. Enfin, entendu oui, compris, c'était une autre histoire...Dès qu'il avança, elle reculait. D'un côté, cette "danse" la ramenait à l'instant présent et à ce qu'elle ressentait pour Mattéo...et le dégoût que son contact lui inspirait. Mais de l'autre, plus elle le touchait, plus elle sentait son barrage contre les vagues de souvenir céder. Cela allait mal finir, elle le sentait, et pourtant elle luttait. Férocement. Car il était hors de question qu'elle se laisse envahir encore plus et qu'elle se retrouve comme l'adolescente de l'époque ! Seule, terrorisée, perdue...Non, elle devait rester forte ou au moins, le paraitre.

Pourtant, elle sentait les fêlures dans son barrage. Sa main sur le torse de Mattéo se crispa, et plus les fêlures augmentait, plus ses tremblements revenaient à la charge.

- Je ne...ça ne...

Tout se mélangeait et elle n'arrivait plus à parler. Entre "je ne peux pas" ou "ça ne va pas", elle n'avait pas pu finir ni l'un ni l'autre comme une tentative de prévenir Mattéo de la suite. Elle devenait de plus en plus blanche. Elle sentait qu'elle avait la nausée, de plus en plus forte. Les détails de son viol commençaient à lui revenir en mémoire, le moindre petit mot qu'il avait pu lui dire à l'époque. Et plus les souvenirs affluaient, plus la peur grandissait dans son regard.
Comme pour tenter de se ramener à l'instant présent, sa main se crispa pour de bon, plantant ses ongles dans le torse de Mattéo, sans vraiment s'en rendre compte.

Mais soudainement, elle céda, la peur et les souvenirs se faisant plus fort. Elle se libéra de Mattéo qui ne la tenait pas vraiment, tenta de s'éloigner de lui, alors que les larmes redoublaient d'intensité...mais ne fit que tomber au sol. Ses propres jambes la lâchaient. Assise par terre, elle remonta ses jambes contre elle, comme si elle tentait de recroqueviller, de se faire la plus petite possible, de ne plus être là. Pourtant, une partie d'elle avait encore conscience de la situation et une toute petite voix s'éleva :

- Je...Pardon...C'est...c'est trop dur...

Une voix hachée, entrecoupée à cause de ses propres pleurs et de la peur qui lui coupait presque la respiration. Elle n'arrivait même plus à se contrôler, et elle s'en rendait parfaitement compte...ce qui l'horripilait au plus haut point. Elle détestait l'image qu'elle donnait d'elle-même à ce moment là et tentait de se débattre contre elle-même, contre la peur qui l'envahissait de plus en plus. Une terreur guidée et poussée par ses souvenirs qui avaient rompu le barrage.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptySam 21 Avr - 17:19
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C'était sans doute beaucoup de choses à gérer pour elle. Certains auraient eu pitié à son égard, auraient surement voulu la consoler, la rassurer et cesser la séance. Mais Mattéo, lui, n'en fit rien. Fuir n'était pas la solution. En tant qu'esclave, Eileen allait devoir surmonter ses craintes, ses peurs. Il le savait. Leur vie n'était pas un fleuve tranquille où seul l'amour brillait, les relations n'étaient pas ainsi. Il fallait qu'il l'endurcisse, qu'il lui permette de franchir un cap, d'être plus forte mentalement si elle voulait survivre en tant que simple objet. Mais s'il pouvait employer la violence, ce n'était pas ce qu'il usait en premier, surtout face à un tel traumatisme.

Aussi tentait-il de l'extirper de ses pensées, de ses souvenirs, par des ordres, par des mouvements. L'action vous obligeait à vous concentrer, à ne pas rester bloquer dans votre tête. Mais Eileen avait du mal, beaucoup trop de mal pour ça. Elle pleurait, elle tremblait, tentant malgré tout d'y arriver, en vain. Sa voix brisée lui parvint sans qu'il ne daigne cesser de bouger, continuant leur danse, gardant sa main sur la sienne l'encourageant d'une voix profonde de s'accrocher, de rester concentrer mais bientôt elle prit ses distance, rompant le contact, l'immobilisant pour aller plus loin ou plutôt pour s'effondrer plus loin, apeurée, détruite. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état. Même les pires de leur séance n'avaient pas causé tant de dommage chez elle. Il l'observait alors qu'elle s'excusait, se mettant dans une position de protection, craintive. Il soupira et ramassa sa chemise, s'approchant d'elle pour la poser sur ses épaules, la couvrant en lâchant.

"Ju', sort, je pense que ça servira à rien."


Un soupir lui répondit et une réponse simple

"T'es trop tendre depuis ton retour, c'est chiant."

La porte claqua sans que le dresseur daigne jeter un regard à sa collègue, ignorant sa remarque, attendant qu'ils soient seuls pour enfin s'accroupir près de Eileen, face à elle. Sa chemise était bien assez grande pour couvrir le haut de son corps et descendre jusqu'à ses fesses mais il ne prit même pas la peine de la regarder, ne la touchant pas, soupirant simplement.

"Met ça et lève toi. Il faut que tu tiennes bon et que tu affronte tout ça. Regarde comment ça te met. Elle est où la femme que je connais, celle qui endure bien pire sans sourciller ?"

Son ton n'était pas celui du reproche mais plus celui de la constatation. Il plongea sa main dans sa poche et en sortit un paquet de mouchoir qu'elle tendit à l'humaine en posant sur elle un regard neutre. Il la laissa voir ce qu'elle voulait faire puis il resta près d'elle, le temps qu'elle se calme quelque peu, se montrant patient. D'ailleurs le voir aussi compréhensif était presque étrange, cocasse. Ju' n'avait pas vraiment tort. Depuis son retour, l'homme semblait plus serein, moins explosif, à moins que ce ne fut une nouvelle facette... Rien n'était moins sûr vu comment il se jouait des autres. Il reprit, rompant le silence qui s'était installé.

"Je vais rien te faire mais si tu continue à faire la faible, je vais y réfléchir sérieusement. Allez, viens. Il est tant de reprendre. Garde la chemise pour le moment. On va voir si ça peut t'aider."

Il se releva et lui tendit la main, prêt à reprendre la séance, laissant à Eileen le droit d'être en partie couverte, envisageant l'idée que ça pourrait l'aider à être rassurée même si à la fin, il voulait qu'elle supporte d'être en contact d'un homme nu tout en l'étant elle aussi. Vu son état, il allait surement falloir être patient et la travailler pas seulement ici mais il voulait essayer et s'adapter au fur et à mesure. Il lui demanda à nouveau de poser sa main sur lui puis reprit la danse, demandant alors.

"Dis moi, qu'est-ce qui te manque le plus depuis que tu es esclave ? L'on m'a dit que tu étais chasseuse et dresseuse à tes heures perdues non ? Pourquoi un tel métier ?"

Il la questionnait simplement, l'observant, l'invitant à se tourner vers d'autres souvenirs, d'autres pensées, là encore pour voir si elle pouvait surpasser ses craintes, ses peurs en abordant d'autres parcelles de ces souvenirs. Le dresseur n'était pas un habitué de la douceur, recevant bien plus de hybrides sauvage que de gentils dociles à remettre à niveau et cela lui permettait de voir autre chose même s'il fallait bien l'admettre, ce n'était pas non plus son point fort.
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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyDim 22 Avr - 11:21
Eileen L. Allannah
Eileen avait craqué, la peur avait été plus forte qu'elle et s'était recroquevillée, dans l'espoir de disparaitre. D'ordinaire, elle aurait surement frappé, l'aurait envoyé boulé très loin, vraiment très loin et l'aurait insulté...Mais elle n'en avait même pas la force. Sa défense habituelle l'avait abandonné. Elle se sentait seule. Et abandonnée.
Au bout d'un moment, s'attendant à recevoir une nouvelle décharge, elle sentit tout autre chose...Un tissu, doux et loin d'être rêche même s'il sentait Mattéo. Elle entendit ensuite sa voix, il mettait à la porte l'autre dresseuse. Étrange.

Malgré ses larmes, elle vit qu'il s’accroupissait face à elle. Elle l'écouta alors et tenta d'essuyer ses larmes, se redressant légèrement. Il avait raison, jamais elle n'avait été aussi faible. Jamais ? Pas depuis qu'elle avait décidé de se prendre en main en tout cas.

- Je...je m'étais promis que ça n'arriverait plus...Depuis...Depuis...je..j'ai toujours eu horreur...peur...De perdre le contrôle...

Elle ne savait pas pourquoi elle lui en parlait, cela ne le regardait pas ! Mais étrangement, elle en avait besoin. Elle prit les mouchoirs qu'il lui proposait et essuya ses larmes avec, se mouchant également. Bref, rien que ces petits mouvements l'aidaient un peu à reprendre le contrôle d'elle-même.
Bon, Mattéo ne l'y aidait qu'à moitié, ce qui était déjà un miracle quand on le connaissait. Mais les mots qu'il utilisait, la menace...Elle n'aimait pas vraiment. Elle se contenta de froncer les sourcils, preuve qu'elle avait réussi à reprendre un minimum de contrôle, puis saisit sa main pour s'aider à se relever.

Elle referma alors la chemise sur elle. Même si c'était celle de Mattéo, cela lui permettait d'avoir un vêtement. D'être un minimum couvert et elle appréciait ce simple rempart entre lui et elle !
Elle rangea le paquet de mouchoirs dans une poche, prit une inspiration et posa de nouveau sa main sur lui pour suivre la danse. Aussitôt, elle entendit la voix de Mattéo qui semblait vouloir l'aider à penser à autre chose. Le monstre se serait-il apaisé pendant son absence ? La première question lui tira une réponse quasi-instinctive :

- Es...Le Whisky ! J'ai toujours aimé en boire, du vrai évidemment. Mais...mes chiens me manquent aussi beaucoup...

Hors de question de parler d'Esteban, même si elle se rendait compte qu'il lui manquait. Réellement. D'où son sentiment d'abandon.
Alors parler du whisky et de ses chiens étaient bien moins gênants, et surtout bien moins dangereux pour elle ! Il ne fallait pas oublier que c'était Mattéo et elle ne tenait pas à ce que ses informations se retournent contre elle. Elle ne lui faisait pas confiance. Néanmoins, parler l'aidait à mieux supporter ce contact, en plus de porter une chemise. Elle était toujours pâle, mais c'était mieux et elle n'avait plus la nausée.
Elle repensant alors à sa deuxième question. Son métier.

- A la base, je suis...enfin, j'étais chasseuse de primes. J'ai donc eu des contrats de tout genre même si je me suis spécialisée dans la chasse et le dressage d'hybrides...La vengeance. La recherche de défouloir ? Et l'envie de les remettre à leur place.

Elle en disait peut-être un peu trop mais de toute façon, rien ne servait de cacher pourquoi elle avait pratiqué un tel métier. Elle n'avait jamais eu besoin d'argent et il devait le savoir, c'était plus pour l'intérêt que cela lui apportait que l'argent.

- Et puis, la chasse est un danger permanent. On se sent tellement vivant ainsi !

Voila ce qu'elle était, une femme brisée par la violence de ses propres congénères, mais aussi par des hybrides et qui recherchaient le danger permanent pour avoir de temps en temps l'impression de vivre ! Et elle se rendit compte que dernièrement, Esteban remplissait sa vie d'autre chose...Il était certes un danger perpétuel mais il lui permettait de se sentir pleinement vivante. Plus elle s'était laissée piégée, plus elle s'était sentie vivante. Elle le savait, elle tenait bien trop à lui pour sa propre sécurité.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyMar 24 Avr - 16:02
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Des larmes, des sanglots et de délicats reniflements. Voilà ce que devait endurer le Dresseur qui se contenait, observant son sujet avec patience et un soupçon de paternalisme. La gentillesse n'était pas son fort, surtout ici, mais il faisait un effort, se retenant de la gifler pour la faire réagir, envisageant une autre façon de faire. Il l'écoutait et la secoua en lui lançant une pique, ce à quoi elle répondit d'un froncement de sourcil qui lui sembla être bon signe. Au moins elle réagissait et cessait de pleurer. Bien.

Elle lui prit la main et ils purent enfin reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Le Vert lui laissa le droit de garder sa chemise même s'il comptait faire avancer le dressage plus tard en la lui ôtant. Mais pour le moment, ce dernier devrait faire preuve de patience et il la questionna, histoire de la sortir de ses souvenirs, ne sachant pas si elle lui répondrait ou non. Aussi fut-il agréablement surpris de la voir se prendre au jeu, prenant la parole, semblant plus à l'aise, plus légère malgré son visage encore bouffi par ses pleurs. D'ailleurs n'était-ce pas un peu de morve juste là sur sa joue ? Il hocha la tête, s'arrachant à la contemplation de ce visage moins attirant d'un coup.

"Et moi qui pensait que tu parlerais de ta soeur en premier."

Un léger sourire moqueur se dessina sur ses lèvres, appréciant le regard de son esclave à ce moment alors que le dresseurs posaient ses mains sur les siennes, les faisant remonter vers ses épaules, se rapprochant d'elle lentement tout en poursuivant, reprenant un visage tranquille, perdant son sourire.

"Oui le dressage est intéressant, pas seulement pour soumettre bien qu'il y ait une certaine satisfaction de ce côté. C'est surtout l'évolution de l'autre, le fait de le façonner autrui. On apprend à le connaitre, à le comprendre. Les gens pensent qu'on ne fait que détruire mais il n'y a pas que ça. On crée aussi."

Il posa ses mains sur la taille de la jeune femme continuant de bouger, de danser sans aucune musique, sans aucun son. Il n'appuyait pas sur sa peau, la touchant à peine, n'insistant pas, se contentant de bouger tout en poursuivant la discussion, l'air de rien.

"As-tu un dressage que tu as le plus aimé ? Ou un de ceux que tu aurais aimé poursuivre, reprendre ?"

Droite, gauche, avant arrière, doucement, légèrement, parfois il l'entrainait, parfois il la laissait agir, l'invitant à reprendre sa respiration, s'arrêtant ou ôtant ses mains le temps qu'elle se calme avant de les remettre. Il agissait en fonction d'elle même si petit à petit, il essayait de percer son mur, continuant de parler, encore et toujours.

"Au faites, vengeance vis à vis de qui ? Celui qui a osé te toucher sans ton accord ? C'était un hybride ?"

Sans doute indiscrète comme question mais vu qu'il était dans le sujet. Néanmoins il préféra rebondir sur autre chose au cas où.

"En dehors du dressage et de l'alcool, tu avais d'autres passions ?"
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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyJeu 26 Avr - 22:16
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Alors qu'Eileen se laissait entrainer dans une nouvelle danse avec un partenaire qui ne l'intéressait pas, elle vit le sourire moqueur de Mattéo à sa réponse. Certes, elle n'avait pas cité Luann, et même si sa chère petite sœur lui manquait, il y avait des raisons pour lesquelles elle n'en avait pas parlé. La première chose c'est qu'elle ne voulait pas vraiment parler de sa famille à ce dresseur. Cela ne le regardait pas. Mais elle ne pouvait pas le lui dire. Inutile de l'agacer.

- Luann me manque. Évidemment. Mais...comme j'ai pu la voir une fois depuis mon arrivée ici, c'est moins...violent. Et je sais qu'elle est en sécurité.

Esteban et ses frères veillaient sur elle, elle en avait eu la preuve lors de la fameuse visite ! Mais, elle ne souhaitait pas s'éterniser sur ce sujet. Et elle avait le choix entre se concentrer sur la sensation sous ses mains...la peau de Mattéo, la chaleur qu'il dégageait...Très mauvaise option. Choix suivant ? Parler de dressage. Bon, c'était toujours mieux que le reste.

- Oui, même si les gens ne voient que le pire, ils n'ont pas forcément tort...Il est nécessaire de détruire pour créer ensuite.

Et c'est bien parce qu'elle le savait qu'elle avait refusé dès le départ le dressage de Mattéo. Parce qu'elle connaissait la théorie, elle s'était bloquée de suite, murée dans une défense qu'elle avait voulu impénétrable. Mais pourtant, elle avait aussi compris combien il était difficile de garder un mur impeccable dans ce genre de cas.
Maintenant, elle regrettait presque ce qu'elle avait fait subir aux hybrides. Et pourtant, elle n'avait pas été aussi cruelle que Mattéo...mais elle ne pouvait le nier, elle en avait fait souffrir un bon paquet. Jusqu'à l'arrivée d'Esteban dans sa vie.

- J'ai eu une fois, une hybride abeille. Magnifique. Mais je n'ai pas eu le temps d'aller jusqu'au bout...je savais que c'était pour bientôt alors je l'ai libéré. Hors de question que la ville ne récupère mes plus belles acquisitions !


Elle eut un sourire satisfait. Voila un souvenir réjouissant et qui l'aidait à supporter l'instant présent ! Elle avait joué un tour formidable à la ville puisqu'elle avait fait en sorte qu'elle n'ait rien, ni maison, ni argent, ni hybrides...Rien à se mettre sous la dent ! Tout avait été protégé, grâce à ses proches. Et pour cela, elle ne remercierait jamais assez Luann, Fusaaki son majordome et même Esteban !
Mais parler de dressage la ramenait régulièrement à l'instant présent et parfois ses mains quittaient brusquement le corps de Mattéo comme s'il la brûlait au moindre contact...Mais rapidement, elle les reposait sur ses épaules, se contrôlant du mieux qu'elle le pouvait. Malgré les mains de ce sale type sur son propre corps. Heureusement, il ne la touchait plus à même la peau et cette idée était réconfortante. Sauf qu'il enchaina sur des questions moins...réjouissantes. Elle se raidit, détournant les yeux un instant, cherchant comment répondre. Et surtout, avait-elle envie de répondre ? Avait-elle la possibilité de ne pas le faire ?

- Non...C'était un humain. Mais pour la vengeance, il s'agissait bien d'un hybride...Cette saleté de bestiole a osé s'en prendre à Luann ! Si je l'avais sous la main, il...

Elle se rendit compte que ses mains s'étaient crispées sur les épaules de Mattéo, lui enfonçant les ongles dans la chaire. Alors, elle cessa d'en parler, se forçant à reprendre sa position et de ne plus lui réduire en charpie sa peau. Elle soupira alors, elle parlait beaucoup trop et ce n'était jamais une bonne idée d'en dire autant à quelqu'un comme Mattéo, à une personne ayant un tel travail et une telle mission sur elle.

- Malgré ce que tu sembles sous-entendre, je ne suis pas une alcoolique ! Et oui, j'en avais d'autres...mes chiens...ou les femmes ! Un bon livre aussi...Parfois les journées sont vraiment longues, ici, sans même avoir la possibilité d'ouvrir un bouquin...

Son ton avait presque été taquin quand elle avait parlé des femmes. Bon bah maintenant, il pouvait établir un résumé de son histoire, de ce qu'elle était. Et pour le coup, elle venait soudainement de faire un lien avec son quotidien au centre...Ce qui n'était pas vraiment la meilleure idée pour oublier qu'elle dansait avec lui. Pff...Ne pouvait-elle pas avoir Esteban comme partenaire ? Décidément, elle pensait beaucoup à lui...Ce foutu hybride l'avait-il marqué à ce point ? Voila qui serait dérangeant.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyLun 14 Mai - 10:28
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La séance continuait et Mattéo en apprenait encore et toujours sur son sujet qui semblait se délier un peu. S'il la sentait parfois récalcitrante, elle lui répondait quand même, surement à contrecœur ou juste pour oublier le moment présent sans doute mais qu'importe, le résultat était le même. Il avançait dans le dressage. Il apprenait que la demoiselle ne se laissait pas faire, même avant d'être asservie et cela ne l'étonnait guère. Eileen n'était pas de ces femmes qu'on soumet que par la peur. Elle avait une sacré force de caractère mais aussi un sacré égo et une fierté souvent mal placée mais qu'importe. Ici elle avait appris à la ravaler.

Il lui ôta la chemise tout en parlant et sentit ses ongles se crisper dans ses épaules, comprenant que le sujet du viol n'était pas forcément le mieux pour cette manœuvre, aussi, attendit-il qu'elle se relâche et délaisse ses chairs pour lui ôter le vêtement en lui répondant.

"Tu lui feras comprendre son erreur j'imagine. Quoi de plus logique en un sens."


Il déposa la chemise au sol et reprit, sans réagir face à sa nudité, son désir n'étant pas de ceux qui s'allument à la simple vue d'un corps nu. Il avait ses mains chaudes sur sa peau, posés un peu au dessus de ses hanches et il continuait la danse, son regard posé sur son visage, un sourire étirant ses lèvres face à son ton.

"Les femmes savent occuper notre temps et le faire couler à une vitesse vertigineuse. Mais les livres et autres plaisirs ne sont donné qu'aux hybrides et aux esclaves qui sont respectueux, et dont le comportement est jugé suffisant pour être vendu. Tout simplement. Sur ce point, il ne tient qu'à toi d'assouplir ton traitement ici."

Soudain il la fit basculer en arrière en une pause de danseur, ses mains ayant savamment changé de place pendant l'échange afin de la maintenir au mieux puis il la releva, la remmenant près de lui pour éviter de la faire tomber avant de se reculer, lui laissant un peu d'espace. Malgré la vivacité du geste, il était resté doux, et il l'avait désormais lâchée pour aller récupérer sa chemise.

"Au fond c'est à toi de voir combien de temps tu veux subir mon dressage. Je ne vais pas perdre de temps sur un sujet qui sait se tenir alors que j'ai pleins de tête de mule à briser."

Il lui lança un regard significatif alors qu'un sourire froid se dessinait sur ses lèvres. Il se redressa et lui tendit sa chemise.

"Habille moi."
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Eileen L. Allannah
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyMer 30 Mai - 14:55
Eileen L. Allannah
Alors qu'ils continuaient de bouger, qu'ils continuaient cette danse malgré qu'Eileen n'en avait pas tellement envie, elle sentit qu'il essayait de lui retirer la chemise. Son seul rempart entre eux deux, la seule chose qui la couvrait...Ses ongles se plantèrent instantanément dans les épaules du jeune homme. Elle ne voulait pas être à nouveau nue !
Elle inspira, sachant parfaitement que si elle lui faisait mal, c'était elle qui prendrait. Et si elle l'empêchait aussi d'agir à sa guise. Il valait mieux être nue et "danser" plutôt que d'être violée comme cette pauvre hybride qu'elle avait vu se faire abuser par plusieurs mâles...ou de se faire électrocuter voir torturer.

Moins de douleurs physiques, moins de répercussions sur son mental...Elle expira et se força à se détendre, surtout à détendre ses doigts. Elle sentit ensuite la chemise glisser le long de ses bras, jusqu'à tomber au sol. Sa respiration était un peu plus rapide alors qu'elle fixait le vêtement.
Elle sursauta en sentant de nouveau les mains chaudes sur son corps. Elle, elle se sentait glacée ! Elle ne se sentait pas du tout à l'aise dans la situation actuelle.

Elle se laissa pourtant entrainer, bien qu'un peu raide dans ses mouvements. Elle tenta de se replonger dans la conversation. Parler de femmes et de livres étaient plus intéressants.

- Je m'en doute bien, même si ce n'est pas très encourageant au final...Il y a juste des récompenses quand le comportement est parfait mais pas quand il s'améliore ?


Si elle se mettait à négocier les conditions de son dressage, c'est que déjà, elle se sentait pas trop mal à l'aise...Ou du moins, qu'elle arrivait plutôt bien à oublier sa nudité. Pourtant, elle avait froid, terriblement froid dans cette grande pièce vide avec uniquement Mattéo comme interlocuteur...Quoique, un seul lui suffisait amplement dans cette situation.
Elle se retrouva soudainement penchée en arrière et surprise, elle s'agrippa à lui. Elle le laissa la redresser, c'était mieux que de tomber de toute façon.

Et enfin il la lâcha. C'était la fin pour aujourd'hui ? Elle l'espérait.

- Le moins possible, personnellement.


Si elle pouvait déjà être dehors, ce serait le pied ! Loin de centre de fous et de ce personnel sadiques, loin de toute cette souffrance. Et proche de ceux qu'elle aimait...L'image de Luann s'imposa alors à elle. Tiens bon, petite sœur ! Elle allait tout faire pour sortir vite maintenant.
Elle prit alors la chemise qu'il lui tendait, la secoua légèrement pour la défroisser et la mit en bonne position pour qu'il enfile la première manche. Elle passa derrière lui et amena la deuxième manche au deuxième bras. Elle revint alors devant...Envisagea de le laisser se débrouiller avec le reste mais finalement, elle se mit à lui fermer aussi les boutons. Elle savait qu'elle devait faire des efforts pour qu'il la juge apte à sortir d'ici...malgré son dégoût face à une telle situation.

Une fois ceci fait, elle leva les yeux vers lui, se rendant alors pleinement compte qu'elle était la seule toute nue.

- Est-ce que je...je peux me rhabiller moi aussi ?


Et il s'agissait réellement d'une demande, polie en plus ! Autant dire qu'elle faisait beaucoup d'efforts pour obtenir cette permission et se sentir plus...en sécurité par rapport à l'instant même. Quand elle était seule avec lui, elle avait toujours un peu de ce qu'il pourrait imaginer...s'il lui prenait l'envie de vouloir abuser d'elle, elle n'aurait rien pour la défendre. Même s'il ne l'avait jamais fait, il en avait fait assez pour lui laisser un doute.
Alors maintenant, elle attendait patiemment une réponse, malgré sa forte envie de s'habiller sans attendre son avis.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyMer 13 Juin - 11:39
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"On ne félicite pas un ordre à demi réussi. Soit il est parfait, soit il est à améliorer. Je ne crois pas que tu jouisses à moitié ou que tu veuilles être maitre à moitié et bien ici c'est pareil. On dresse ce qui doit être parfait, pas une esquisse."

Il posa son regard sur elle, ferme. Mattéo n'avait jamais travaillé qu'à moitié sur ces sujets. Eileen avait bien progressé depuis son arrivé même s'il y avait des choses en elle qu'un simple dressage ne pouvait chasser. La jeune femme se pliait plus aisément aux ordres, connaissant désormais le prix de ses erreurs. De plus, le Vert avait pris soin à bien lui mettre en tête qu'à la moindre incartade, elle pourrait toujours revenir ici, à son côté pour subir une nouvelle séance qui serait, sans aucun doute, bien pire que toutes celles qu'elle avait connu. Après tout le viol en masse de la belle panthère sous ses yeux avait eu son petit effet et Eileen se doutait qu'il n'hésiterait pas une seconde à mettre sa menace à exécution.
Il la redressa et elle lui répondit le plus logiquement du monde alors qu'il la libérait pour aller chercher sa chemise. Il posa un regard qui en disait long et répondit sur un ton d'où pointait l'évidence.

"Tu sais ce qu'il te reste à faire alors."

Il lui posa un ordre simple auquel elle répondit, l'habillant dans le silence, refermant même ses boutons tandis qu'il la regardait tranquillement, ses prunelles froides posées sur elle. Il la vit fermer mettre le dernier bouton et lever les yeux sur lui sans s'éloigner de sa personne pour poser une question tout à fait légitime. L'homme resta de glace, le vant la main pour repousser une de ses mèches de cheveux en arrière.

"Ne t'inquiète pas, ta plastique me laisse de marbre même si la voir est plaisante. Tu n'es pas mon genre."

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et il alla s'appuyer sur la table et leva les yeux sur une des caméra et lança.

"Un petit air de musique. De quoi aider le sujet à se réchauffer."

Il y eut un silence puis vint alors une musique sensuelle, digne d'un club et les yeux du Dresseur quittèrent la caméra pour se poser sur la jeune femme alors qu'il haussait un sourcil significatif.

"Et si tu te bougeais un peu, histoire de voir si tu peux te montrer intéressante."

Si elle pensait s'en tirer juste avec une danse soft et une discussion tranquille, l'esclave allait bien vite déchanter. Ce n'est pas parce que Mattéo se rhabillait que la séance touchait à sa fin. Avait-il brisé un nouvel espoir de tranquillité ? Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il croisait les bras, l'air neutre, se demandant comment elle le prendrait s'il commençait à se montrer entreprenant. Le but n'était pas de la braquer plus que nécessaire mais au contraire de lui faire comprendre qu'elle pouvait au contraire, en tirer un avantage. Après c'était aussi à elle de le voir. Il n'allait pas non plus tout lui faire. Aussi attendait-il qu'elle s’exécute, impartiale et intraitable, comme à l'ordinaire. Prêt à la motiver verbalement d'un "Allez, sinon c'est moi qui vient te bouger."
Humaine - DW Reine
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Eileen L. Allannah
Age : 31
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyLun 2 Juil - 10:23
Eileen L. Allannah
Matteo fut direct une nouvelle fois à la tentative d'Eileen d'obtenir un peu plus, rien que des livres pour s'occuper...Mais évidemment, elle aurait du se douter qu'il aurait des arguments pour aller dans son sens. Et si on les prenait tel quel, on pourrait se dire qu'il avait raison.
Alors que non, elle le refusait tout simplement !

Pourtant, le regard fixant le sol et laissant ses longs cheveux lui recouvrir un peu le visage, elle savait qu'elle devrait s'y plier si elle voulait pouvoir sortir d'ici. Elle n'avait pas le choix. Et cela l'horripilait au plus haut point.
La voix du dresseur la tira alors de ses pensées. Elle releva la tête et hocha la tête.

- Oui, j'ai parfaitement compris.


Elle ferait de son mieux, elle savait qu'elle devait obéir alors elle le fit, lui enfilant la chemise et lui fermant chaque bouton dans un signe d'effort de sa part...même si elle faisait de son mieux pour ne pas lui toucher la peau. Il ne fallait pas exagérer non plus.
Ensuite, elle devait se montrer polie et demander la permission pour tout ou presque...Ce qu'elle fit dans l'espoir de se rhabiller. Et surtout, se laisser toucher même si le moindre contact surtout venant de lui, la dégoutait au plus haut point. Même cette simple main qui venait repousser une de ses mèches de cheveux. Elle se raidit mais ne bougea pas, ne l'arrêta pas. Elle se contentait de le fixer.

Les mots qu'elle entendit furent rassurant d'un côté. Si elle n'était pas son genre, il ne la toucherait pas alors ? Une bonne chose mais cela n'empêchait qu'il pouvait la laisser à d'autres. Et elle ne connaissait pas les autres et leurs limites, ce qui n'était pas forcément le plus encourageant non plus.
Mais bon, elle devait se concentrer sur le dresseur qu'on lui avait assigné, le satisfaire pour sortir au plus vite.

Elle se redressa alors, prête. Prête à faire de son mieux pour oublier sa nudité, prête à obéir. Il demanda de la musique. Pour se réchauffer ? Elle entendit alors un air sensuel se répandre dans la pièce. Elle tourna la tête vers Mattéo, surprise. C'était digne d'un club de strip-tease ce truc ! Sauf qu'elle était déjà nue, aucun effeuillage possible. Et voila qu'il voulait qu'elle...danse ? Elle fronça les sourcils, allait-elle déjà revenir sur sa décision ? Sauf que l'expression de Mattéo suffit à lui faire comprendre qu'elle avait tout intérêt à obéir.

Elle prit une inspiration et commença alors à bouger...Elle faisait réellement de son mieux pour passer au-dessus de son malaise du à sa nudité et à ce qu'elle devait faire devant un homme. Un homme qu'elle n'appréciait pas. Ses mouvements étaient plutôt...saccadé mais elle savait ce qui plaisait. Elle se déhanchait dans un mouvement qui se voulait sensuel, voir sexy...même si elle était trop tendue pour qu'ils le soient totalement.
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptySam 21 Juil - 11:23
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Mattéo la laissait faire, bouger, lui donnant des ordres pour se montrer plus entreprenante envers lui, pour le chauffer sans qu'il ne montre de réactions face à sa danse, la commentant simplement d'une voix détachée. Il aurait regarder un match de foot et l'aurait commenter qu'il aurait eu le même ton. Après tout ce n'était qu'une femme parmi tant d'autres. Le Vert n'était pas du genre à s'exciter pour une fille lambda.

Après une bonne dizaine de minutes à commenter et à corriger la danse de l'esclave, il fut enfin satisfait et resta plusieurs minutes à la regarder faire, un sourire apparaissant enfin aux coins de ses lèvres. Il fit un geste afin de signifier la fin de l'entrainement, coupant la musique puis il ramassa et jeta à Eileen ses vêtements sans réelle douceurs.

"Tu aimes lire quoi ?"

Il posa sur elle son regard, attendant sa réponse, signifiant par ses paroles qu'il était enfin fier d'elle. Maintenant si tout allait bien et si elle passait ses prochains tests de la même façon, elle serait remise à un vendeur pour une animalerie partenaire. Elle avait fait du progrès même si elle restait encore assez réticente. Mais bon si elle revenait un jour ou l'autre, il s'occuperait de lui arracher quelques lambeaux de peau pour la casser physiquement tout en s'occupant de détruire son mental en se montrant moins tendre que maintenant. Il avait fait preuve de douceur comparé à d'autres créatures. Mais il ne comptais pas pour autant faire preuve de bêtises.
Il attendit qu'elle se rhabille puis ouvrit la porte de la salle, l'invitant à le suivre. Ils marchèrent jusqu'à sa cellule puis y entra et s'approcha d'elle, le visage doucereux, passant sa main sur sa joue afin qu'elle le regarde droit dans les yeux, sa voix se faisant murmure tendre pour des mots lourds de sens.

"C'est la dernière ligne droite mais cela ne veut pas dire que tu seras sauvée pour autant. Si un jour tu reviens ici Eileen, sache que je prendrais soin de mettre mes menaces à exécution. Ce que tu as vu avec l'une des pensionnaires à ton arrivée sera rien en comparaison de ce que je te réserve. Je t'invite à ne pas l'oublier. Maintenant montre moi que tu es digne de sortir d'ici."

Il déposa un baiser sur son front et la libéra de son contact, sachant pertinemment l'effet qu'il lui produisait. Mais il se foutait bien de plaire ou non à ses esclaves. S'il voulait s'en faire une, il avait le droit. Mais cela ne l'intéressait pas, il laissait ces petites pulsions à d'autres... Il offrit un sourire à Eileen puis la laissa seul, allant informer un collègue des livres qui pourrait plaire à l'esclave afin que de la fin de ses test, récupérant le film de la danse d'Eileen pour s'en servir comme démo afin de lui trouver une animalerie qui serait intéressée par elle.
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Eileen L. Allannah
Age : 31
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
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Deux pas en avant, un en arrière [Ma pensionnaire Eileen] EmptyLun 30 Juil - 10:17
Eileen L. Allannah
Eileen n'aimait pas du tout ce moment, elle détestait se déhancher devant un homme...Encore plus quand il s'agissait d'un homme qu'elle ne supportait pas. Qui la dégoûtait même. De toute façon, depuis son agression, il n'y avait eu que Esteban dont elle avait apprécié le contact et qu'elle se redécouvrait une sensualité à ses côtés. Le seul pour qui, elle acceptait danser ainsi, de le toucher, de tout faire pour le rendre dingue de désir...

Mais là, aujourd'hui, il n'était pas là. Et elle était obligée d'obéir aux demandes de Mattéo. Alors qu'elle détestait cela. Mais elle le faisait. Car elle avait compris que s'entêter ne faisait que durer le supplice, ne le rendait que plus douloureux à supporter. Alors, elle écoutait chaque conseil qui était plus un ordre qu'autre chose et les appliquait du mieux possible.

Et enfin, il sembla satisfait. Il coupa la musique et lui balança ses vêtements. Elle se rhabilla, tentant de ne pas non plus trop se presser...Malgré qu'elle soit ravie de pouvoir remettre quelque chose ! Pourtant, être nue ne la dérangeait pas tant que cela, il lui arrivait souvent de se balader en petite tenue chez elle...Mais là, c'était tellement différent !
Une fois rhabillée, elle entendit alors la question de Mattéo. Oh ! Un miracle ! Des livres ! Et cela ne signifiait qu'une chose...qu'elle approchait du bout ! Enfin !

- Mmh...des livres d'espionnage ou des thrillers et policiers.

Enfin, elle allait pouvoir s'occuper un peu dans son morne quotidien et elle espérait qu'elle sortirait vite d'ici.
Lorsqu'il rouvrit la porte, elle le suivit à travers les couloirs, ignorant les potentielles personnes qu'ils croisèrent. Elle avait d'autres choses en tête et ne répondait que si on lui adressait la parole. Et de toute façon, n'était-ce pas ce qu'on attendait d'une esclave ? Qu'ils croient tous qu'elle était devenue totalement soumise et obéissante, cela ne faisait que l'arranger. Une partie d'elle continuait à bouillir et attendait le bon moment, même si elle ne pouvait le nier...le dressage de ce sale type avait eu de l'effet sur elle et sur son comportement.

Ils arrivèrent enfin dans sa cellule. Elle espérait un peu de tranquillité mais Mattéo s'approcha. Elle ne bougea pas et tenta de rester...Stoïque lorsqu'il la touche. Elle plongea son regard dans le sien même si elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils en l'entendant. Tant de...menaces dans un ton si doux.

- Je n'ai pas l'intention de revenir ici.


Plutôt mourir que de remettre un pied dans un tel endroit ! Ou le tuer lui. Oui clairement, elle ne se laisserait pas faire et se défendrait corps et âme si elle devait revenir ici. Car sinon, ce serait la fin, elle le savait.
Lorsqu'il déposa un baiser sur son front, elle ferma les yeux, réprimant un frisson de dégoût. Enfin, il sortait et la laissait tranquille !
Peu de temps après, elle eut enfin droit à des livres et passa de longues heures à lire, jusqu'à s'écrouler de fatigue, la tête dans le livre, mais cela faisait tellement de bien ! Elle se sentait revivre.
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