Voilà un an que je suis asservie. Un peut plus je dirais même car j'ai eu une période de dressage avant. Bref c'est le cœur brisé que je retourne à l'animalerie. Cette femme m'a détruit. Certes je savais que c'était mal de me lier à elle alors qu'elle était mariée et mère, mais elle me disait qu'elle allait divorcer de son mari, qu'elle me garderait et que je serais toujours avec elle. Au final cette femme venait de m'apprendre y a une semaine où lle était enceinte de deux mois, et que je devais quitter cette maison pour le bien du bébé. Son mari m'avait ramené sans douceur à l'animalerie. Si la première semaine j'avais refusé de m'alimenter, voilà que depuis deux jours le propriétaire me gavait comme une oie en me forçant à avaler ce qu'il me donnait. Lorsque je refusais je recevais un coup de matraque. Assis dans un coin de ma cage, j'avais remonté mes genoux jusqu'à mon menton pour le poser dessus et je cogitais à ce qu'allait devenir ma vie. Je m'étais attaché au petit Mathias, lui donner des cours m'avais redonné espoir en mes capacités, mais voilà que j'étais de nouveau une sorte d'animal...j'avais beau être humain, on m'avait déchue mes droits et de mon humanité. Toute la journée j'observais les gens venir déambuler dans le magasin. Mais personne ne me regardait, ce n'était pas intéressant un esclave humain, c'était même malsain de ce que j'avais entendu entre les cages. Et puis une mère passa avec son adolescent de fils qui avait une vraie tête à claques. Celui-ci me jeta un sale regard et me craqua au visage en ricanant. Rapidement sa mère qui ressemblait à une mégère lui mit une claque derrière la tête en lui hurlant dessus.
« Regarde ce qui t'attend si tu continus tes bêtises, tu veux finir en cage comme ce type ? Il du tuer ou faire un truc encore pire pour en arriver là »
Je baissai le regard et je ne répondis pas. Oui j'ai tué, mais je ne l'ai pas fait volontairement, j'ai juste créé un produit instable à cause de la pression que mon meilleur ami m'imposait. S'il n'était pas mort, il m'aurait sûrement défendu au tribunal et je ne serais pas ici aujourd'hui. La mégère s'en alla avec son idiot de fils et j'entendis au loin le vendeur parler à une femme.
« Un humain qui était étudiant ? Euh bonne question. J'ai que deux humains en ce moment ici, un à la trentaine et l'autre à la vingtaine je crois, il pourrait être un ancien étudiant oui. Aller au bout du rayon là-bas et tourner à droite, il est brun et il a une tête de déprimer. Il boude depuis que son ancienne Maîtresse l'a ramené ici... »
Une larme perla sur ma joue quand il mentionna ma Maîtresse, car oui il parlait de moi j'en suis sur. Lorsqu'une ombre se dessina sur le sol en direction de ma cage, je soupirai et je me mis à genoux pour faire face à la demoiselle et savoir ce qu'elle me voulait. Je murmurai doucement un simple.
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Mar 6 Aoû - 11:01
Bulldozer Et si je te renvoyais tes traumas à la tronche?
Je serre les dents, les poings, rentre la tête dans les épaules. Là, je commence à saturer. Je sature et pire que ça la présence de Patrick en pointillé ces dernières semaines ne m'a pas fait de bien. Parce qu'il ne voit pas combien j'ai évolué, et que ses réponses sont devenues inadaptées. J'ai pas besoin qu'on me surprotège, qu'on me refuse d'aller à l'enterrement de Lucah parce que "c'est trop pour toi", qu'on porte plainte en mon nom alors que je veux juste avoir la paix. J'ai pas besoin qu'on me cherche un nouvel appart parce que le propriétaire a décidé le jour de la signature, en me voyant qu'il refusait de vendre à quelqu'un qui ressemblait à son ex. Juste qu'on m'aide à gérer cette histoire de baraque biscornue chelou et invendable dont j'ai hérité de la moitié. Et il a fallu batailler pour dire que j'achète l'autre moitié, puisque j'ai pas eu "l'appart de mes rêves", plutôt qu'essayer à tout prix de la vendre en l'état. Surtout que j'ai bien compris les constatations de l'expert si cette maison n'est pas habitée elle se dégrade plus vite. Bref. J'ai pas besoin qu'on me protège comme une gosse, j'ai besoin qu'on m'aide! Et c'est pour ça que je suis devant cette animalerie.
Avec la mort de Coincoin, et même en ayant réduit ma clientèle, je peine à travailler mes produits. L'aide qu'il m'apportait sur le plan logistique était certes difficile à voir mais inestimable maintenant que je l'ai plus. Le remplacer est une nécessité dont Patrick à convenu. Par qui est une question plus difficile. Patrick voulait que j'emploie quelqu'un. Mais il s'est rendu à l'évidence, j'ai des rentrées d'argents trop inégales pour que ce soit possible. Et je me refuse à utiliser pour moi le salaire de Nethys. Il paie déjà sa bouffe, une participation aux dépenses courantes de la maison, et je lui "facture" les produits que je lui donne, baume chauffant pour les douleurs musculaires et autres petits soins de "bobologie". Le reste (et je dois admettre que ça fait plus beaucoup), je lui laisse pour son "argent de poche". Tout ça pour dire que non, je n'ai pas d'autre choix que de prendre un nouvel esclave.
L'opportunité m'est tombée dessus par un couple qui m'a demandé avant hier pour des soins post opératoire sur leur tout nouvel hybride, et dont la nana avait envie de parler. Comme quoi ils avaient avant un asservi, mais que c'était un séducteur qui voulait absolument finir dans son lit. Bon, comment dire que vu comment elle agit avec son mari, et vu l'opération qu'a subi le nouveau "protégé" de cette famille, j'ai quelques doutes. Disons qu'il y a plusieurs opérations de stérilisation, et qu'ils ont eu recours à la plus chère et dangereuse... Mais qui permet quand même de... bref. Ce qui m'a intéressé, c'est surtout qu'il était, d'après eux, étudiant en chimie. Et que moi je cherche quelqu'un qui aie au moins des bases... Du coup, je me suis renseignée. Auprès du mari, par internet sur les archives journalistiques de l'époque...
Donc je suis toujours devant l'animalerie, à rassembler mes forces... Et je rentre comme préparée au combat. Le vendeur, étonnamment ne me saute pas dessus. Je dois pas avoir l'air d'inciter à venir me voir. Mais moi je vais droit sur lui, faisant de mon mieux pour ignorer les hybrides en cage. Ils ont quelqu'un qui correspond. Un merci bref, et je m'avance comme un bulldozer, les yeux fixés sur mon objectif. je serre encore plus les dents en le voyant. En voyant ce que moi, je risque de devenir. Ezio. Bon, au moins c'est bien lui. Une inspiration pour reprendre le contrôle sur une empathie mise à rude épreuve, et je pose la question, sans même songer à la plus élémentaire politesse.
"Pourquoi ils sont morts?"
Le silence me répond. Je sais que t'es effrayée et un peu mal à l'aise... UN PEU?! Mais là soit il a rien compris soit tu le terrorrise... Il croit quoi que je voudrais me venger? Idiot, j'les connais pas ces types et s'ils ont été assez cons pour fumer...Oui mais ça il le sait pas. Je souffle doucement. Reinspire, en regardant obstimément le sol plutôt que la cage.
"Pardon. Je reformule. Dans les journaux ta défense c'était que ça n'aurait pas du avoir cet effet là. Pourtant ça les as tué. Qu'est-ce qui a mal tourné?"
La question est purement scientifique. Est-ce qu'il peut analyser la cause, est-ce qu'il s'est posé la question, est-ce qu'il est trop traumatisé pour ça? Si il est traumatisé comment je peux lui demander de replonger là dedans? Il va jamais vouloir c'est sur, vu comment je l'aborde comme un bulldozer. Mais j'ai peur. Je suis en train d'acheter un foutu putain d'être vivant! Encore!
Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|.
À genoux face aux barreaux de ma cage, je détaillais la jeune femme alors que je venais de me présenter. Elle était de taille moyenne et assez banale comme fille, elle semblait jeune. Peut-être plus jeune que moi mais je m'en fichais je voulais savoir ce qu'elle me voulait à moi précisément. La jeune femme ouvrit la bouche et une question bizarre s'en échappa. Pourquoi ils sont mort...de quoi elle parle au juste ? Devant mon air surpris, elle garda le silence et moi aussi car honnêtement je n'étais pas sur de comprendre. Elle parlait de Vince et ses potes . Elle fixait le sol, elle assumait ses mots . Je lui faisais peur .Elle s'excusa et reformula sa question. Encore une fois je gardais le silence, mais pas longtemps. Je soupirai toujours à genoux et je murmurai la voix étranglée par le stresse. « Mon meilleur ami m'appelait tous les jours pour savoir quand mon gaz serait prêt. À force j'ai cédé car il le voulait ce soir-là à tout prix. Je n'ai pas pu faire reposer le gaz assez longtemps du coup. Je me suis dit qu'au pire ils dormiront. Je savais pas qu'ils avaient fumé de la drogue avant. L'alcool n'interfère pas dans ce gaz, mais la drogue si, c'est pour ça qu'ils sont mort. S'ils n'avaient fumé ce truc avant mon arrivée, ils auraient juste dormit une partie de la soirée c'est tout...et si Vince m'avait laissé finir le repos de mon mélange, la soirée se serait super bien passée »
Je venais de répondre le plus précis possible afin d'éviter un nouveau questionnaire. Cette femme était peut journaliste, ou flic, peut-être que mon dossier a été rouvert et qu'on va me rendre mes droits...non rêve par Ezio maintenant qu'ont tu as dressé, tu resteras un asservie. J’inspire un grand coup, puis je demandai à la blondinette.
« Pourquoi vous voulez savoir ça ? »
Il y avait d'autres façon de venir se présenter à moi et d'ailleurs je connaissais même pas son nom, enfin d'un côté certains humains préfèrent qu'on les appels Maître ou Maîtresse. Je me frottai la nuque nerveusement et je me mis même à me gratter encore la nuque n'arrachant les croûte que je m'étais fait y ont quelques jours à force de gratter. En retirant ma main, il y avait un peu de sang sous mes ongles. Je soupirai et marmonnai
« Super...on va encore me nettoyer à l'alcool à 90° »
Bordel sa fait un mal de chien en plus ce liquide, y a d'autre moyen de désinfecter. D'ailleurs je me souviens quand j'étais à la fac, je faisais souvent mes produits moi-même. D'ailleurs les nanas me payaient pour que je leur fasse des crèmes hydratantes cent pour cent naturelles. Je repris la parole au bout d'un moment, coupant sûrement la nana dans son discours.
« Écoutez. Je sais pas ce que vous voulez, mais moi je veux sortir d'ici... Alors soit vous m'adoptez et je vous obéis aux doigts et à l’œil, soit vous aller voir ailleurs car me faire repenser au passé ce n'est pas le plus agréable pour un mec qu'on vient de briser et qu'on a mis en cage..."
J’espérais avoir été clair. J'étais soumis certes, mais pas stupide et je n'avais pas envie qu'on me questionne sur mon passé.
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Mar 6 Aoû - 14:18
Test phase 2 Interrogation écrite! Enfin Orale.
Je dois me mordre la lèvre pour ne pas "répondre" à la tension douloureuse perceptible dans sa voix. Je hoche la tête. Interaction médicamenteuse et temps de repos inadéquat. Je vois l'idée. Il a analysé ce qui s'est passé. Et il arrive à en parler avec une parfaite inconnue. Je ne sais pas si j'en serais capable. Je veux dire, même quand j'ai dévoilé à Juna le pourquoi de mes "difficultés" avec les flics. Mais sans entrer dans les détails. Est-ce que c'est parce qu'il est brisé complet? Est-ce qu'il aura la force de s'y replonger? Je ne réponds pas à sa question, trop occupée à le regarder... Et a voir en même temps une autre version de moi même. Raaaaaaah! T'identifie pas à lui! S'il ne peut pas t'aider tout ce que t'y gagnera c'est de perdre des sous, et tu sauvera pas grand monde de plus! Allez passe à la question suivante. Je fouille dans mon sac, m'appretant à attraper la feuille manuscrite que j'y ai préparé, quand je le vois maugréer. A tout les coups il c'est gratté un bouton.
La feuille attendra. Je referme plutôt ma main sur un tout petit pot, ayant contenu, il y a longtemps, du baume à lèvre, gout franboise. C'est ce qu'il y a encore écrit sur le couvercle, avec l'image de framboise, et la marque, un Y et un R entrelacés. Le pt étant assez petit pour tenir dans un poing presque fermé, je n'ai aucune difficultés à le faire passer dans la cage par la trappe de nourriture. "Tiens, utilise ça."
A l'odeur c'est PAS du baume à la framboise. Plutôt une crème astringente au clou de girofle. "Il y a des puces dans cette animalerie?"
Non, je ne suis pas méprisante, je ne lui parle même pas d'ailleurs, je me parle à moi, et dans MA langue. Comment ça je la partage avec presque 100 millions de gens? OSEF. Bref les puces. Simplement, ce serait pas la première de ce genre, j'en ai même vu une ou il y avait des souris. Et je réfléchis plutôt à comment prévenir ou protéger (est-ce que c'est à indiquer au FALH?) plutôt qu'à juger. Je suis sure d'ailleurs que des souris, il doit y en avoir aussi dans ma nouvelle demeure... Et des tiques. Et ptet même des SERPENTS dans le jardin!
Ouh il mord. Evidemment que tu veux sortir d'ici. Au point de vouloir me suivre pour tout et n'importe quoi? J'ai un doute. "J'adorerai. Je pourrais je ferais sortir tout le monde d'ici. Mais c'est pas comme ça que ça marche."
Cette fois c'est à mon tour de ne plus contrôler la tension dans ma voix. Aller, ne te brise pas maintenant. Pas alors que tu essaie de prouver que oui, tu peux toujours gérer. Une inspiration tremblante. Une expiration. Une nouvelle inspiration. Le contrôle est revenu. "Qu'est-ce qu'il y a dans ce baume? Et quelle contre-indication tu donnerais à son utilisation?"
Je réponds toujours pas, mais je pense qu'il comprend un peu mieux où je veux en venir. Pourquoi je suis venue le voir lui. Je ne lui laisse pas le temps de répondre avant de poser ma dernière question. "Tu viendrais avec moi même si je te demandais de préparer une teinture de datura ou d'aubépine?"
En clair du poison? Deux questions pour à la fois évaluer ses compétences, et son niveau d'à quel point il est brisé. Est-ce qu'il aura perçu ce dernier test?
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L'inconnue venait de me donner une sorte de baume. Je mis la boîte au fond de ma poche, hors de question de l'utiliser comme ça sans avoir découvert ce que c'était exactement, même si elle venait de me dévoiler son contenue. Après mon monologue, elle se mit à me reparler. Je sentais que sa voix était faiblarde, elle n'était pas sure d'elle alors qu'elle voulait montrer qu'elle avait le dessus sur moi. Elle m'informa que ce n'était pas comme ça que cela se passait et enfin elle me parla de son Baume. Je fronçai les sourcils, pourquoi me poser cette question ? Ce baume est à elle alors elle doit savoir ce qu'y a dedans. Je ne comptais pas répondre à sa question, tout simplement parce que je voulais savoir ce qu'elle voulait exactement. Lorsqu'elle me parla de ses deux poisons, mon visage se décomposa. Oui je savais ce que c'était et cette femme me demandait clairement de l'aider à en fabriquer. Je ne mis pas longtemps à réfléchir. Je n'avais d’ailleurs même pas réfléchi en répondant. Je sortis en guise de réponse ce qu'on m'avait enfoncé dans le crâne durant des mois au centre de dressage.
« On m'a dressé pour obéir à celui ou celle qui m'adoptera...alors si cette personne me demande de fabriquer quelque chose je le ferais...de toute façon je peux pas tomber plus bas que ça »
Sur cette dernière phrase, je retournai au fond de ma cage. Le message que je venais de transmettre ? Prends ta décision et vite car je ne répondrais plus à aucune de tes questions idiote,
Je ne m'occupais plus d'elle, d'ailleurs peut-être était elle partit je n'en sais rien. En plongeant ma main dans ma poche, je tombai sur le baume. Le vendeur était occupé, j'ouvris le fameux baume discrètement et je humai le contenant. Des clous de girofle, un peu de miel je sens du thym aussi. J'avais entre les mains de la crème cicatrisante et désinfectante. En tournant la tête, je vis une hybride dans sa cage, ses bras saignaient et elle était plus abîmée que moi. Je refermai le baume et je lui tandis en annonçant.
« Tien mets en sur ta blessure ça va apaiser »
L'hybride et moi on commençait à se connaître depuis quelques semaines alors elle accepta et cacha le baume. Elle comptait s'en mettre dans la nuit une fois que les vendeurs seront partis. La fatigue commençait à me prendre, il était temps pour moi de m'allonger dans la cage même si j'entendais encore au loin la voix de l'inconnue.
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Mer 7 Aoû - 13:40
Achat Je me déteste
J'arrive pas à savoir s'il est brisé ou non. Ses mots disent oui. Son regard quand il a identifié les plantes dit non. son comportement ensuite aussi. Et je pense qu'il est conscient que oui, il peut tomber plus bas. Il peut tomber au point où il se déteste totalement lui même. Bon, par contre, il me répond pas pour le baume. Je lève les yeux au ciel en soupirant. Et tu veux me faire croire qu'ils ont brisé ta fierté? Bah il a raison.Il se raccroche à ce qu'il peut.Stop stop, concentre toi sur une autre idée.Je ne sais pas si je serais capable d'en faire autant.Pense à autre chose! Inspiration. Je ferme les yeux brièvement, et je place mes mains à quelques centimètres l'une de l'autre devant moi. Et je me concentre sur l'idée de les rapprocher. L'idée, pas le geste. Habituellement, je réussis cet exercice en moins d'une dizaine de secondes. Là il m'en faut plus d'une vingtaine avant que mes mains n'entrent en contact, et que je ne retrouve ma concentration, focalisée sur ce que je veux. Je rouvre les yeux juste à temps pour voir l'échange se faire. Je vérifie rapidement, m'approche de la cage de sa copine. "Montre moi tes bras? Tout va bien. Je veux juste vérifier que ce ne sont pas des brulures. Si c'en est, je te donnerai un meillleur baume."
Bon, c'en est pas. Je lui donne quelques indications brèves, ainsi que ma carte, avant d'aller voir un vendeur. Et j'ai la surprise d'être reconnue. Le vendeur que j'ai là, il travaillait à l'animalerie où était Sibii. On se retrouve donc à discuter de l'animalerie, qui a fermé après un méchant coup de gueule de Kurina et une visite sanitaire. Et par chance, ce vendeur ne m'en veut pas. On discute pendant que je paie (oui, je sais, il boude, mais moi j'ai déjà prit ma décision), et prend rendez vous. Quand je reviens vers la cage avec le vendeur, je parle presque cordialement. Presque. Mon sourire est un peu trop prononcé, mes propos un peu aiguës. Il ouvre la cage, et j'interpelle Ezio, de ce même ton anormalement détendu. Trop. "Allez, on y va! Ne t'inquiète pas pour tes copains, tu les reverra la semaine prochaine, en visite!"
Ah pour y aller, j'y vais oui. Sitôt le Ezio sorti de sa cage c'est moi qui sort de la boutique presque au pas de course! Et obligeant le pauvre étudiant à me suivre, parce que dans ma précipitation à sortir j'ai même pas fait le lien entre "ils m'ont mis une laisse dans les mains" et "elle est rattachée au coup d'un être humain!". Je me laisse tomber avec la grace d'un bulldozer sur le banc d'un abribus, et prend plusieurs inspirations tremblantes, entrecoupé d'injures françaises. Je me déteste, là. Je viens d'acheter un type de mon âge merde!Il me faut refaire deux fois l'exercice de tout à l'heure en fermant les yeux et c'est seulement là que je regarde ce que je tiens toujours dans ma main.
"Merde! Désolée."
J'enlève aussitôt la laisse à Ezio, c'est assez dégradant pour lui d'être esclave, ils ont pas besoin d'en rajouter, surtout qu'il me semble que le vendeur a vanté la "qualité de son dressage". Nouvelle inspiration, sourire tremblant. "Mauvais départ, hein? Bonjour Ezio. Je m'appelle Aumérine Lefèvre. Apprentie vétérinaire, et ayant besoin d'un nouveau préparateur."
Ma voix se brise un peu sur ces mots. C'est pas juste. Lucah est mort depuis même pas un mois je me retrouve à lui chercher un remplaçant. Je. Me. Deteste.
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Cette fille était vraiment bizarre. Voilà qu'elle donnait sa carte à ma voisine après avoir vérifié ses plaies. Même si je me méfiais de cette nana, je devais avouer que si elle m'adoptait, j'aurais une vie pas trop dégueu peut-être. Enfin bon voyait la façon dont je lui avais parler, je doute qu'elle revienne, ou bien c'est que ma compétence de chimie l’intéresse réellement et je me demande bien pourquoi. Le bruit des clefs approchait de ma cage. Qu'est-ce que le vendeur me voulait encore ? J’espère qu'elle n'est pas allé pleurée à cause de mon arrogance, sinon je vais prendre cher encore. La voix aiguë de la blonde résonna. QUOI ? Elle m'adopte .Cette fille est folle.
Je devais obligatoirement obéir, alors je quittai la cage sans un regard pour personne et rapidement un clic me notifia la présence d'un collier et on me rattacha à une laisse. Super voilà que maintenant on me prend pour un clébard. Chez les riches on te fait pas subir ça. Bref je suivis au pas de course car elle était rapidement cette fille, je pense que les lieux ne la font pas kiffer. Rapidement je me retrouvai sous un abribus et avec la grâce d'un phoque elle se jette sur le ban et se mit à faire un exercice bizarre. Elle était autiste . Commençait à me poser des questions ou bien juste cinglée en fait. Elle se mit à parler Français, j'avais quelques notions de cette langue alors quand elle s'excusa je détournai la tête vers elle surpris. Pourquoi s'excuser ? Après tout je suis rien.
Ma Maîtresse me retira la laisse, mais pas le collier, disons que ça donne un style. Elle se présenta à moi et je commençais enfin à comprendre les raisons de ses questions bizarres. Je répondis alors tout simplement. « Je comprends mieux vos questions bizarres »
J'allais devoir l'aider à préparer des trucs pour ses patients si je comprenais bien. Il y a pire comme boulot. Encore une fois j'étais heureux d'avoir un passé d'étudiant, cela m’évitait les boulots comme gigolos, homme de ménage etc. Je soupirai soulagé d’être enfin sorti. Vêtu d'un pantalon troué et dégueu, d'un t shirt blanc plus crème salle que blanc et des basket abîmé, je pris la parole. « Merci...de m'avoir sorti de là. Maintenant que je t'appartiens...sache que ce que vous demandez sera fait. Le vendeur n'a pas menti sur mon dressage »
Je pris quelques secondes pour l'observer, puis je me décidai à poser une question dérangeante et même très intimes. Au pire elle se vexera si je me suis trompé.
« Je ne suis pas un pro du social mais...vous êtes...autiste ? Enfin vous agissez bizarrement et je vous vois faire ces exercices de concentration bizarre. »
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Ven 16 Aoû - 13:01
Je regarde la laisse avec dégout. Et j'ai un haussement d'épaules quand il parle de mes questions bizarres. Evidemment qu'elles étaient bizarres! Mais bon sang, tu crois quand même pas que j'aurais acheté un HUMAIN sinon? Déjà un hybride, c'est moisi, alors un humain... Non, je parle de l'achat pas de l'hybride ou humain! Mince, déjà avec Lucah ça avait été difficile pour qu'on trouve une organisation, vu que la seule raison pour laquelle je l'avais acheté, c'était pour l'aider à parler, et c'était après quelques difficultés qu'on avait trouvé une entente et qu'il avait commencé à m'assister dans mes soins. En tout cas dans les préparations des produits que j'utilisais.
Je me crispe quand il commente son dressage, et lui lance un regard douloureux. Est-ce qu'il en est fier? Est-ce que si moi aussi je finis asservie je serais pareille? N'ayant plus rien à faire de ce qu'on me demande? Je sais que je veux lui demander de simples préparations d'herbes, mais... Je lui demanderai de se mettre à quatre pattes et d'aboyer il le ferait sans plus rien ressentir? Ca me fait peur. Pour lui, pour moi... Surtout pour moi. Je ne veux pas de ça.
Bon, finalement sa dernière prise de parole me rassure un peu: Il est pas complètement fêlé. Ou alors il est maso. Traiter ta nouvelle maitresse de bizarre Au passage, il connait que ce mot? C'est pas le meilleur moyen de te prendre une claque? Oui, je sais moi je risque pas et si ça se trouve c'est juste qu'il m'a très bien cernée. Mais bon, c'est pas comme si j'avais vu des maitres apporter des hybrides en piteux état, avec ou sans fausses excuses, qu'ils venaient d'acheter et à qui ils "apprenaient" les règles de la maison... "Non, je serais autiste, je ne supporterai même pas d'entrer dans la boutique. Trop de sons, d'odeurs et d'émotions. Je déteste simplement le fait de venir dans une putain de foutue animalerie pour autre chose que le boulot. Et encore moins de repartir avec un être humain. Seulement, j'ai besoin de tes compétences, donc ne t'inquiète pas ça va passer. Et ne t'avise même pas de vouloir surprotéger la pauvre fille en détresse..."
Parce que là ça va, j'ai eu ma dose avec Patrick, Juna, la psy, ma logeuse, même Nethys! Et encore lui je sais pas s'il est sur mon dos pour m'espionner ou parce qu'il me trouve "fragile". BREF. Marre. Pas besoin d'un de plus, je peux gérer ma vie, j'ai juste besoin qu'on me laisse un peu de répit. Une inspiration, et je le regarde. Ses vêtements, notament, son aspect général, et je réfléchis à ce qui sera nécessaire pour lui avant de travailler. "Tu fais quelle taille? En vêtements."
J'ai gardé les vêtements de Lucah, mais je ne suis pas sure qu'ils seront adaptés. L'hybride canard est toujours resté fin, et mangeant à peine, après tout. Et c'est pas faute de l'avoir houspillé pour qu'il mange plus et plus équilibré. Je sais aussi que Nethys à une garde robe à lui, et je crois qu'il y a dans un coin du studio l'ensemble des vêtements de l'ancien propriétaire de la maison. Dans tous les cas... "On va commencer par t'acheter une blouse de protection. Je doute que tu puisse utiliser celle de Lucah. Tu auras à reprendre son travail."
Sur cette dernière phrase, je lui sors de mon sac fourre tout un cahier d'écolier, avec un beau protège cahier, et écrit dessus avec l'écriture quasi illisible de mon hybride "Lucah". L'ensemble de ses notes, recettes d'onguents imprimés depuis Internet et collées sur le cahier, ou recopiées de ma main, la plupart annotées de cette même écriture illisible commentant les étapes. "Attention ça brule!" "Protéger les plumes" "Le fouet c'est mieux"... Je lui laisse le temps de parcourir les pages, de voir le mémo sur les cours en lignes que j'ai offert à Lucah... Avant de reprendre. "Tu as des questions?"
Humain - Asservi
Ezio
Age : 35
Localisation : Togi
Emploi/loisirs : Servir
Multi-Compte : Archer// Touka
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Jeu 5 Sep - 15:18
Une adoption? Ezio & µAumerine
Je sentais le stresse au fond de la jeune femme. Elle était vraiment bizarre alors je ne m'étais pas gêné pour lui poser cette question un peut indiscrète. En tout cas elle ne semblait pas vexée et comme à son habitude elle était cash. Elle avait besoin de mes compétences et pas d'un garde du corps. Je compris donc rapidement qu'il était hors de question que je me mêle de ses affaires. Ça m'arrange, depuis ma rupture je n'ai aucune envie d'aider quoi que ce soit. La seconde question fut sur ma taille de vêtement. Rapidement je jetai un œil à ma tenue, je n'étais pas des plus présentable. Je donnai alors ma taille de vêtement puisqu'elle me l'avait demandé. Je me demandais qui était ce Lucah dont elle venait de parler. J'acceptai d'aller chercher une blouse, puis quand elle me demanda si j'avais des questions, je répondis doucement.
« J'ai le droit de demander qui est Lucah ? »
J'attendis une réponse tout en marchant avec elle. Elle ne faisait pas attention, un vélo passa devant elle et pour éviter un accident, je l’agrippai par le bras pour tirer d'un coup. Je perdis l'équilibre et je tombai au sol en lâchant Aumerine qui elle avait gardé son équilibre. Mes fesses cognèrent sur le trottoir et heureusement je n'avais rien de casser. Sauf mon orgueil. Une bande de petites idiotes passèrent en rigolant et en m'insultant.
« Regarde l'esclave, il tient même pas sur ses jambes. »
Je soupirai et je me levai en m'épousant. Oubliant un peu mon statut d'esclaves, je lâchai à Aumerine un peu froidement.
« Si vous voulez pas qu'on vous protège...faites attention à vous dans ce cas-là.ce vélo aurait pu vous blesser » Agacé Je repris la marche pour me mettre à hauteur de ma propriétaire sans un mot de plus. Puis au final je lâchai un « désoler...je n'aurais pas dû vous parler comme ça »
Sans la regarder. Je continuais de marcher à ses côtés pour aller acheter cette blouse de protection. Le magasin n'était pas le top du top et j'avais limité peur que la blouse ne me protège pas. Heureusement j'avais assez d’expérience pour éviter de me blesser. Tout en marchant dans les rayons, je demandai discrètement.
« Je suppose que ce que vous aller me demander de faire devra rester secret c'est ça ? »
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Jeu 5 Sep - 20:29
J'aimerais bien qu'on se concentre sur du concret. Du genre euh... Combien d'argent puis-je dépenser pour les vêtements d'Ezio sans qu'on ne mange des pates et du riz nature pour le reste du mois? Mais non, évidement. Il veut savoir qui est Lucah. Je suis supposée lui dire quoi?! Mon hybride qui est mort alors que j'en étais responsable, et que je remplace comme une chaussette un mois après? Ca fait vachement génial comme présentation. Ah non, tu vas pas commencer à chouiner, hein?! Avance! De toutes façons, quoi que tu fasse tu changera pas le passé. La sonnerie de mon portable est une diversion bienvenue, et je regarde la notification. Un magasin pas loin qui brade des produits proches de la péremption. Bonne idée, ça fera le repas de ce soir. Voire de demain. Je suis en train de réserver trois paniers (pour un quart de leur prix) quand je me sens tirée en arrière. Réflexe, je me recule et me raidit... Et qu'est-ce qu'il fout par terre, le Ezio?
Un regard noir aux adolescentes. Qu'est-ce qu'elles croient qu'elles sont mieux? Je tends ma main pour aider l'homme à se relever. "Ca va?" Le ton est sincèrement inquiet, même si je me sens toujours ambigue avec. Que je me sente mal ou pas de l'avoir "adopté" (acheté comme une baguette de pain...), il reste un mec qui vient de se ramasser. Bon, et qui doit l'avoir mauvaise parce qu'il m'engueule. Un vélo? Mais qu'est-ce que j'en ai à faire moi du vélo? Non, mais en fait il essayait juste de teJ'ai pas besoin qu'on me "protège"! t'éviter un accident... Bon, ben je vais bien, lui aussi visiblement, allez, je reprends la route sur un "merci" bref. Et il me rattrape aussitôt avant de s'excuser quelques pas plus loin. Je ne réponds pas. Je sais c'est puéril. A la place, je lui indique le magasin de fournitures scolaires (bardé d'offres promotionnelles sur la rentrée qui arrive) où nous avons acheté la blouse de chimie de Lucah et mes blouses à moi. Hein? Le secret, hein? Je crois qu'il s'imagine des trucs...En même temps, t'as fait fort...Je penche la tête sur le côté, réfléchissant clairement à sa question. "Je crois que mes questions t'ont induit en erreur... Non, je ne te demanderai pas de faire des poisons. Même si je ne t'apprends rien en te disant qu'entre médoc et poison... J'avais simplement besoin de savoir si oui tu savais de quoi je parlais, et si tu pouvais encore réfléchir par toi même. Ca, c'est pas encore gagné, mais je suppose que quand tu auras compris mon fonctionnement ça ira mieux et tu craindras un peu moins de l'ouvrir. Pour le secret, je suis soignante, soumise au secret médical. Idem pour toi, du coup, je te demanderai de ne pas révéler ce que tu sais sur mes patients, et d'une manière générale de respecter une certaine discrétion sur ce que je fais ou non. J'ai assez de personnes qui s'autorisent à juger et commenter ce que je fais de ma vie privée. En échange, la même discrétion s'appliquera à toi. Du moment que ton travail est fini, et que je sais comment te joindre et que tu rentre à l'heure pour manger, je ne te chercherai pas des poux. Par contre tu garde ton collier à l'extérieur, et c'est non négociable."
Les autres règles que je viens d'énoncer, elles peuvent l'être, mais celle là... Si Lucah avait eu le sien est-ce qu'il serait encore en vie? Mon ton est resté plutôt "neutre". Il est aisé de voir que je suis encore dans cette phase ou je crains de me lier à de nouvelles personnes et qu'elles disparaissent ensuite. La phase de négociation toussa toussa. J'en suis pas à mon premier deuil, hein, à l'hosto, des deuils on en vit pas mal. Mais là ça me frappe plus fort. Un ton neutre, donc, même s'il s'adoucit par moment, quand j'explique les règles. D'ailleurs celle là aussi je devrais l'expliciter, alors qu'on arrive au rayon des blouses. D'abord, l'important: les sous. "Je te laisse choisir, on peut monter jusqu'à 5000 yens pour tes vêtements. Pour les pantalons, je pense que ceux de Lucah t'iront, mais il restera T-shirts et sous vêtements à acheter."
En théorie on devrait pouvoir trouver une blouse correcte entre 700 et 1500 yens, de mémoire. Moins, peut-être, avec les promotions. Ca aiderait, d'ailleurs. Je le pousse légèrement vers le rayon, au cas où il aurait pas compris que oui, je le laisse gérer. Et pour qu'il me tourne le dos quand je parle. "Lucah est un hybride canard. Dysphasique et dysorthographique, comme tu le verras très vite. Et mon préparateur précédent. Il est mort le mois dernier tout ça parce qu'un connard a trouvé qu'il "rodait" un peu trop près de sa propriété. Je sais que contrairement à lui tu peux parler. Mais deux précautions valent mieux qu'une."
Je ne pleure pas. Mais je serre les poings très fort pour ça.
Humain - Asservi
Ezio
Age : 35
Localisation : Togi
Emploi/loisirs : Servir
Multi-Compte : Archer// Touka
Profil : MP : Email :
Ven 6 Sep - 14:55
Une adoption? Ezio & µAumerine
Aumerine m'avait donné un cahier toujours avec ce nom, c'est pour ça que je lui avais demandé qui c'était. Je n'avais pas lu le cahier encore, je préférais lire au calme. Bref après l'accident du vélo, Aumerine m'avait remercié de l'avoir quand même protégé, j'avais alors répondu d'un simple haussement d'épaules.
Nous étions donc dans un magasin discount et lorsque je mentionnai les secrets dont je pensais être la cause de mon adoption, elle m'expliqua que ce n'était pas ce que je pensais et que bien sûr elle ne comptait pas me demander de faire un poison. Quelque part j'étais rassuré, je savais pas ce qui pouvait m'arriver si je me rendais coupable d'un nouveau crime. Je compris donc que j'allais avoir une certaine liberté à condition que mon boulot soit fait. J'allais aussi devoir porter ce collier, je connaissais pas assez Aumerine pour savoir si c'était pour imposer son autorité sur moi ou bien si c'était pour ma sécurité, surtout qu'elle voulait que je le porte seulement dehors. Une fois dans le rayon blouse, elle m'annonça que je pouvais prendre ce que je voulais. Je jetai un œil et ricanai un peu, comme ci une vulgaire blouse d'écolier allait me protéger des agents chimiques. Mais bon vu qu'elle est assistante médicale, elle ne doit pas avoir des masses d'argent, mon côté respectueux m'annonça de me taire.
Quand elle me poussa pour entrer dans le rayon, j’eus un mouvement de recul. Je la fixai mais rien ne sortis de ma bouche. Le seul que j'avais laisser me toucher en dehors des dresseurs, c'était mon ex. J'inspirai un grand coup, puis j’allai voir les blouses . Aucune n'était bien pour me protéger alors je pris la moins cher. Une à deux cents yen en promo et à ma taille. En même temps la demoiselle se mit à me parler du fameux Lucah. Je compris vite la situation et je me retins de lui dire qu'elle n'avait pas mis longtemps à le remplacer. Quand elle eut terminé, je me tournai avec la blouse et annonçai.
« Ok donc je dois continuer son boulot c'est ça ? »
Je tenais toujours le cahier dans ma main. Je soupirai un bon coup et lui dit. « Pour les fringues laissez tomber, ça peut attendre un peu, je ferais avec les vêtements de votre ancien hybride et puis ce que je porte m'a été donné par l'animalerie, un coup de lessive et ça sera comme neuf »
Mon côté compréhensif n'avait pas été affecté par mon temps passer chez le diplomate. Je m'étais habitué au luxe et j'en avais souffert ensuite, alors je faisais confiance au karma, cette nouvelle vie allait peut-être me sourire. Je montrai le cahier à Aumerine et lui dit.
« Plus vite on sera rentré, plus vite je pourrais me mettre au boulot »
Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie.
Profil : MP : Email :
Sam 7 Sep - 21:37
La détente de ses épaules est faible mais perceptible. Une bonne chose. J'espère qu'il a cependant bien compris mon discours sur le secret médical. Par contre son mouvement de recul a mon contact... OK. Blessures psychiques. Peut être des restes de blessures physique. Note à moi même check up medical en rentrant. S'il craint le contact, c'est peut être qu'il a été battu. C'est bien compris donc, pas de contacts physiques. Pas tant qu'il n'a pas compris qu'il ne risque "rien" de plus qu'une pichenette sur le nez. Après tout si nethys n'a rien à craindre de moi...
Bon il a choisi sa blouse. C'est l'une des moins chère ce qui me fait douter. Eh coco j't'ai dit que tu allais travailler avec je vais pas te la changer dans 2 mois hein ? Bon, je sais. Je fais pas non plus de trucs hyper compliqués je ne m'amuse pas avec des acides surpuissants... Mais quand même. Il me montre le carnet et je hoche la tête. Il n'a pas encore regardé dedans mais je conçois que c'est pas trop le moment la au milieu d'un magasin. Et il veut faire l'impasse sur les vêtements ? Il est pressé à ce point ? Je lève les mains en geste de calme. "Doucement. Tu ne pourras de toutes façons pas commencer aujourd'hui, ils ont pas fini les travaux. Et je crois que la priorité, ce sera des agents de ménage. Alors autant t'assurer d'être bien équipé, et de préférence avec des vêtements ou tu ne risque pas de choper un rhume à cause des trous pour les ailes."
Pour ça aussi que je suis pas à la maison à nettoyer les pièces trop peu entretenues, je fais la sortie complète. Ezio, mais aussi cristaux de soude, vinaigre blanc, bref de quoi décaper la maison... Bon puisqu'il a l'air de tenir à cette blouse, je la rajoute dans le panier. Et quelques allées plus loin je rajoute les cristaux de soude, le vinaigre et de la glycérine en quantité industrielle, j'en ai presque plus. Et c'est moins cher dans ce genre de magasins professionnels. "Je t'avouerai pour être franche que si je n'avais pas entendu parlé de toi par les fredjs..."
Je ne finis pas ma phrase parce que je ne sais pas comment la finir. Je ne serai meme pas venue t'acheter ? Blessant pour lui. J'aurais attendu avant de remplacer coin-coin ? C'est moi que j'aurais blessé. Je me contente de me mordre la lèvre et de serrer les poings. Je ne peux faire que ça n'est ce pas ? Serrer les dents. Avancer. Les achats payés, rangés dans un sac que je prends tout naturellement, je sors et lui montre une enseigne de vêtements. Mon téléphone sonne à ce moment. C'est Patrick qui veut savoir comment ça va. Un geste d'excuse à mon nouvel assistant et je prends l'appel, m’écartant d'un pas. Plus par courtoisie que pour l'empêcher d'entendre quoi que ce soit. "Ça va. Je fais aller."
Il sait que je vais chercher pour Ezio aujourd'hui. Il a validé la transaction à l'avance et il a du la voir s'afficher. Pour lui aussi c'est un peu tôt. Et je me retrouve à lui donner encore le même argument. "Je sais. Moi non plus ça me plaît pas de remplacer lucah comme un kleenex. Et je pense même que c'est lui qui en paie les pots cassés. Seulement tu me propose qu'elle autre possibilité ? Rentrer ? C'est non. J'ai BESOIN de rester ici, j'ai BESOIN d'aide pour ça, je vais faire avec et lui aussi. Et me dit pas qu'il y risque quelque chose."
S'il me rapatrie, c'est que j'aurais vraiment TOUT perdu. Que je serais brisée. Et si je sais que je suis fragile en ce moment, comme un vase fissuré et dont la colle est pas sèche, je sais aussi que je me réparerai mieux en serrant les dents et en agissant moi qu'en me reposant sur les autres. Je reviens vers ezio après avoir fini mon appel. "T'es sur de toi, tu préfère utiliser les vêtements de lucah ? Au pire des cas, je peux toujours demander à NEthys s'il peut partager, mais je préfèrerai que tu soit... J'sais pas. Correct."
Bon ben si c'est comme ça... Autant rejoindre la maison... Il pourra peut être même lire le carnet dans le bus... Ou me poser des questions. Parce que j'ai l'intuition qu'on a pas fini avec.
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