Prédéfinis concerné :
Sansa-
Test:
La sieste c’est bien, la sieste c’est la vie.
L’après-midi n’était qu’à son début, ça ne voulait dire qu’une seule chose : c’était l’heure de la sieste ! Sansa était donc couchée sur le canapé à regarder les carpes tourner. Elle était seule à la maison avec le majordome, le maître étant parti tôt au matin pour revenir quand il lui plaira. L’hybride en avait profité pour prendre soin d’elle. Quelques heures à apprivoiser et utiliser de la salle de bain de l’étage pour prendre soin de son corps et se faire belle. En même temps, il y a beaucoup de pelage à brosser et il ne doit y rester aucun nœud pour qu’elle soit parfaite.
Sansa avait ensuite rejoint Jim pour le diner, celui-ci moins sérieux qu’en présence de Monsieur Taylor. Elle ne crachait pas pour autant sur la cuisine du gérant de maison qui avait vite fait de connaître ses gouts : un bon plat de produit de la mer. Le repas terminé et les plats rangés - enfin plutôt empilé dans un coin à l’attention de Jim- elle s’appropria royalement le canapé. À défaut d’avoir trouvé un coussin sentant Chris, elle se servit de celui qu’elle estimait le plus moelleux. Le bassin devant elle l’hypnotisait, les voir tourner en tranquillement dans leur eau avait un effet relaxant et il n’en fallait pas plus pour qu’elle s’endorme.
La neko se réveilla après un temps indéterminé, mais, au vu des lueurs du soleil, pas trop long. Un bruit de sonnette venait de retentir quelque part dans la maison. Elle ouvrait à demi les yeux et tendis l’oreille. Qui osait la sortir de son sublime sommeil ? Elle entendait le majordome discuter au parlophone et reconnu le bip caractéristique de l’ouverture du portail, quelqu’un venait. L’hybride s’étira sur le cuir réchauffé par son corps et se leva, enfilant ses ballerines. Jim entrait dans la pièce, en se dirigeant manifestement vers la porte. Elle lui fit signe, avec un sourire.
_J’y vais !
Elle voulait affronter elle-même le monstre qui l’avait cru pouvoir la réveiller sans subir de conséquence. Le judas lui confirma la venue d’un homme de la poste armé d’un petit colis. Elle ouvrit la porte avant qu’il n’ait pu la salir de ses doigts. Cette bouille d’ange qu’elle offrait à son maître était aujourd’hui limitée à un regard dédaigneux et à une moue à peine voilée. Le postier n’y prêta pas plus attention.
_Bonjour, un colis pour Monsieur Taylor.
_Merci, au revoir.
Elle répondit rapidement et froidement, lui prenant le colis des mains et refermant presque aussitôt la porte. Le mécréant derrière la porte n’avait déjà plus d’intérêt, son attention était à présent tournée vers la boite en carton scellée. Elle la secoua doucement à côté de son oreille pour essayer d’en déceler le moindre bruit, mais rien. Elle la renifla, mais à part l’odeur omniprésente d’humains, il ne sentait rien. Même posé juste en dessous d’une lampe de la cuisine il ne voulait rien révéler. Même l’expéditeur lui était inconnu. Elle le posa sur la table de la cuisine et s’en délaisser… avant d’y revenir 5 minutes plus tard pour vérifier qu’il n’y avait pas de petit trou pour voir l’intérieur. Elle finit par s’assoir à ladite table et jouer distraitement avec imaginant son contenu. Immanquablement, le paquet finit par terre.
Le cœur de Sansa fit un bon, si elle avait cassé son contenu elle passerait vraiment un mauvais moment. Elle le remit vite sur la table en vérifiant qu’il était intact et se jura de ne plus y toucher. Promesse qu’elle respecta –presque- durant le reste de la journée. Quoi qu'il cache, le maître allait finir par rentrer et il l’ouvrirait, et alors elle saurait, enfin!
Quand est-ce qu’il rentre….. ?
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