Arwen (Terminé)

Prénom : Arwen.
Nom : /


Sexe : Femelle.
Âge : 22 ans.

Race :Hybride chinchilla.
Groupe : Hybrides Femelles.
Rang : Adoptable.

Orientation : Pansexuelle.

Tu es douce, Arwen, comme un agneau, ou presque. Tu l'es du moment qu'on ne te cherche pas. Tu as une langue acérée quand tu veux, cette langue qui se glisse sur les synapses de tes interlocuteurs, qui s'amuse à les irriter, à les pousser dans leurs derniers retranchements pour que tu puisses te délecter de leurs réactions. Violences, verbales ou physiques, tu n'est rien de ce que tu subis, tu te plais à évoluer en marge de la société, à observer les fourmis qui s'agitent dans le cadre sans te faire d'avis. Tu ne t'es jamais laissé inculquer les notions de morale ou d'éducation, préférant te forger tes propres dogmes et ta propre personnalité. Après tout, n'est-il pas terriblement malsain de se laisser modeler selon le bon vouloir d'une créature soit disant supérieure?

Tu es changeante, incomplète, tu te cherches encore, oscillant entre fillette ingénue d'un jour et bête indomptable le lendemain. Tu te fiches de ce que les autres pensent, te laissant une chance de trouver qui tu es vraiment dans ce monde, le trouvant déjà trop rude sans que tu n'aies à te préoccuper de blesser quelqu'un et te soucier de le caresser dans le sens du poil. Tu es docile sans trop l'être, tu réfléchis avant d’exécuter, tu t'écoutes avant d'écouter les autres. Égoïste pour certains, toi y vois le seul moyen de continuer à exister. Ton dressage t'as cependant rendue servile en apparence, tu as appris à obéir pour qu'on te laisse en paix, éviter les coups et donner l'impression d'être l'esclave parfaite. Mais sauras-tu maintenir le masque une fois liée à une personne à laquelle tu devras consacrer ta vie. 

C'est un joli petit bout de femme, 1m53, un corps fin et élancé malgré sa petite taille. Arwen est une fille mignonne, bien qu'un peu banale pour une hybride. Elle a de grands yeux noisette, ornés de longs cils sous lesquels se dessinent de légers cernes. Un joli nez, légèrement en trompette, lui donnant un air enfantin. Son nez s'agite lorsqu'elle est concentrée. Elle a des lèvres pulpeuses, couleur pêche, un joli fruit dans lequel on voudrait croquer. Vous l'aurez compris, Arwen est à l'image de l'animal dont elle partage les gènes, adorable. Malgré qu'elle partage également son sale caractère. Elle claque ses dents perlées lorsqu'elle est contrariée ou sous pression et pousse les couinements menaçants propres aux chinchillas. Son corps n'est pas très développé, notamment sa poitrine qui n'est pas des plus remarquables. Elle a la taille fine et la peau claire sous laquelle se dessine son ossature. Question style vestimentaire Arwen aime porté tout ce qu'elle trouve mignon, un look digne d'une popstar japonaise. Elle a une chevelure courte mais fournie, brune, souvent mal peignée, mais terriblement douce. Elle a une queue longue et touffue de même que deux petites oreilles rondes et douces qui s'agitent au dessus de son crâne.

Ton histoire, elle ne te vend pas du rêve, elle est banale, il y en a des centaines comme elle.

Ca crie, ça hurle, ça tape, ça écorche le silence. C'est la troisième fois cette semaine, la troisième fois que les mots dépassent la pensée. La troisième fois que les bruits de vaisselle cassée traversent les murs pourris de la baraque jusqu'à ta chambre miteuse. Tu les entends tellement crier que tu t’demandes si c’est pas dans ta putain de tête que le chaos prend place. Peut-être qu’un jour t’auras peur du silence.

Ça devrait pas t’atteindre, tu l’as bien trop entendu. Le son de la vaisselle qui tinte violemment, les pas précipités qui résonnent comme des bombes, chaque parcelle de voix qui te revient et qui te fait frissonner. T’es seule, t’es toute seule, et y a personne à qui l’dire.

La chanson commence toujours comme ça. Étouffée, troublante – puis tout s’accélère et te prend à la gorge, la porte vole et ton paternel s’y engouffre, ta mère à sa suite. Il n’y a pas à se demander ce qu'ils font là, parce que tu le sais très bien. Ton père fait danser ta mère, contre les murs, il dessine les sillons de sa colère avec du bleu qu'il dépose sur son corps alors que ses chevilles trop frêles cèdent sous le poids de cette violence trop vive.

Et puis la musique s'arrête dans un claquement de porte, une nouvelle mélodie prend place, celle des sanglots. Tu t'engouffres hors du lit dans lequel tu te recroquevilles chaque soir pour te glisser dans ce couloir trop froid et trop sombre. Et tu attends. Tu écoutes les bouteilles rouler, observes la lumière de la bougie osciller au rythme de ses sanglots jusqu'à ce que le froid englobe tout. Peut-être que ça aurait été différent si tu avais osé franchir le pas de la porte, si tu avais osé l'enlacer. Mais tu étais trop jeune pour comprendre qu'elle en avait foutrement besoin.

Et la musique n'est plus jamais revenue, ta mère a arrêté de pleurer, de danser. Trop de bleus sur son corps, sur son cœur. Les coups de pèle se succèdent et toi t'es accrochée à la main de ton père. Elle est si grande, si chaude, si rassurante. Et tu lui en veux, car c'est cette main qui lui a ôté toute sa chaleur...

Le silence retombe, lourd et assommant, laissant place à une tension palpable. Le père se perd. Il n'a pas le droit de sombrer, cet enfant c'est son fardeau, tu es son écharde au fond du cœur, celle qui ravive le souvenir de ce que tu lui as pris. Tout allait bien avant toi, c'est ce qu'il n'a eu de cesse de te répéter. Il ne peut pas t'aimer. Il ne pourra jamais. Il ne sera jamais le père que ta mère voulait qu'il soit, il n'a plus la force d'avancer, pas sans elle. Alors il s'abandonne, il s'oublie contre un corps inconnu, se perd en lui. Il ferme son esprit un instant et fuit cet enfant qui lui fend le cœur. Il ne veut plus le voir, sentir ce souffle contre sa peau, car chacun de ses souffles il les lui a volé; à cette femme douce et dévouée, à son soleil désormais calciné. Il se déteste de le détester, il est faible, bien plus qu'il ne veut se l'avouer.

Alors tu pars, tu quittes votre taudis de sauvageons pour découvrir le monde, trouver ta place ailleurs, car n'importe quel endroit serait mieux que cette prison qu'il vous a battis. Vous viviez reculés du monde, alors ton univers se limitait à vous trois. T'as vingt ans et tu te fais attraper par les humains. On te dresse, t'apprend à plaire, à trouver ta place. Le dressage est d'abord difficile pénible, tu t'amuses plus que tu ne subis. Puis tu te lasses, te décide à te conformer au bon vouloir de tes bourreaux, endosse le masque de l'hybride servile. Et te voilà désormais en cage, une fois de plus en attente qu'on pose le regard sur toi, qu'on t'accorde une place dans cette existence moisie.

Prénom/Pseudo : Gali.
Âge :26 ans.
Fille, garçon ou autre ? Fille.
Passions : Dessin, écriture, jeux vidéo.
Comment as-tu découvert le forum ? Je le connais depuis un moment.
Que penses-tu du forum ? Il est chouette
Autres : Rien à signaler.
Avatar utilisé : Takemi Tae - Persona 5
Question  : Où sont vendus les humains asservis ?
Réponse à la question :