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 Erreur judiciaire

Humaine - Membre FALH
Humaine - Membre FALH
Aumérine Lefèvre
Age : 25
Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie.
Profil : MP : Email :
Erreur judiciaire EmptyJeu 4 Juil - 11:21
Aumérine Lefèvre

Ou comment s'entendre avec les forces de l'ordre
Indice: ne faites pas ça chez vous. Ca marche pas

Bon. Reprenons du début. Sans m'énerver...

"Mais c'est pas possible d'être aussi CON!"

Non, encore un peu plus tôt. Beaucoup plus tôt. Revenons au début de la journée. Allez, concentre toi sur ton petit dej. C'est ça je vais essayer de me concentrer sur autre chose que ces dégénérés mous du bulbe! Concentre toi. Tu t'es levée, t'as préparé ton petit dej. Vu le temps qu'il fait, j'avais opté pour le rafraichissant pseudo milkshake aux fruits avec des céréales. Partagé avec mon colocataire, que j'ai ensuite laissé vaquer à ses occupations. Parce que bon, il signe de mieux en mieux, mieux que moi, d'ailleurs, et il est plutôt indépendant. Il m'a même fallu restreindre un peu sa soif de connaissance. Je lui ai "offert" un abonnement skilléos (plus exactement je ME le suis offert et lui ai donné accès aux cours) et j'ai du lui interdire d'y passer plus d'une demi-heure/jour... Bref. Donc je suis partie travailler, côté privé. Ma mâtinée à consisté à soigner des bobos simples, pas de patients "tombés dans les escaliers", un changement de sonde chez un hybride cancéreux (et qui a la chance immense d'avoir un maitre extrêmement protecteur qui le laisse mourir de sa "belle mort plutôt que de le faire piquer), et... A expliquer vingt-cinq mille fois que non, je ne peux pas vacciner leurs hybrides à domicile, qu'il faut aller à la clinique vétérinaire, que je sais bien que ça fait chier, malheureusement je ne suis pas celle qui décide.  En soit, si, mon patient cancéreux je pourrais, hein il peut pas se déplacer. Mais le médecin à refusé d'accorder l'autorisation en disant que de toutes façons il est mourant, alors...

Bref. 11h, je rentre chez moi. A pieds, hein, puisque j'ai toujours pas mon permis. C'est en rentrant que je croise Juan. Un hybride chat, que sa maitresse envoie quotidiennement dehors pour appâter la clientèle en costume de poulet. Enfin, une sorte de combinaison lycra moulante, avec par dessus un rembourrage immitant un poulet cuit au four. Jusque là, tout va bien. Sauf que la mine crispée, les larmes aux yeux et les inspirations saccadées me font dire qu'il y a un soucis. Et j'ai comme une intuition de ce que c'est.

"Juan? Tout va bien?"

Non, évidemment. "Ca gratte." est la seule réponse qu'il arrive à me donner, et j'ai le sentiment que le fait d'avoir exposé le soucis a brisé la digue à la panique. Ca gratte, il ne contrôle plus, et il ne sait pas ce qui se passe. Moi si. C'est pas la première fois que je soigne le neko pour une dermatose. Je l'entraine un peu à l'écart.

"Enlève ton costume."

Évidement il veut pas. Il faute le convaincre que ça va on est à l'entrée d'une ruelle et personne fera gaffe qu'il est en slip. Oui parce qu'il ne porte qu'un slip sous son costume. Et qu'il a le corps entier constellé de plaques d'urticaires rouges, enflées et qu'il essaie avec hacharnement de gratter, se griffant au sang. J'ai déjà dit QUATRE FOIS à cette conne que Juan était probablement allergique au lycra. Et plus elle l'oblige à s'y exposer, même en mettant ensuite de la crème et en lui faisant prendre ses cachets, plus le risque augmente. Et là on en est là. Ce pauvre garçon est une plaque d'urticaire ambulante, qui se gratte au sang, et qui panique au point de s’étouffer tout seul. A ce stade la crème ne suffira pas. Par chance, et parce que c'est quand même mon boulot, je possède une trousse de secours bien fournie, et dedans, deux ampoules de Polaramine, et une d'adrénaline. d'abord le premier. En essayant de calmer mon patient, je déballe en vitesse une seringue, et prépare le produit.

"Eh, qu'est-ce que vous faite, là! Éloignez vous de cet hybride!"


Je sais pas qui parle, mais j'en ai rien à foutre. Sans écouter l'ordre, j'injecte le produit dans le muscle du bras, et tire mon patient vers le sol, prévoyant la crise hypotensive qui va suivre. Et là je me fais attraper par le coude et tirer en arrière. J'étais concentrée sur mon soin, et là c'est un peu comme si on me tirait du lit. Et j'aime pas du tout. Surtout que j'ai une PUTAIN de SERINGUE à la main, c'est un coup à ce que je fasse un AES!

"Nan mais oh, ça va pas là dedans?! Vous êtes pas bien ou quoi? Vous voyez pas que je travaille?"

Le gars qui me tiens par le coude est habillé en jean basket, et il s'attendait visiblement pas à se faire engueuler. Ni à ce que je lui mette la seringue sous le nez. Heureusement pour lui, c'est des seringues à sécurité et j'ai refermé le capuchon avant. La seule qui aurait pu être blessée avec ça, c'est moi et il s'en est même pas rendu compte.

"Vous êtes au courant que c'est dangereux ces machins là? Maintenant lâchez moi, vous voyez bien que je travaille!"

Bon, ben balle au centre, parce que moi aussi je m'attendais à ce qu'il me laisse bien sagement finir de sécuriser mon patient. Que y a un hybride je sais pas trop quoi qu'est accroupi à ses côtés, et au passage je me rends compte qu'il y a du monde autour. Et que le gars ne m'a pas lâché, et qu'au contraire il me tire encore plus en arrière. Et c'est pas avec mon poids et ma force que je résiste. Je proteste donc avec virulence avant qu'il ne me colle un truc tellement sous le nez que même en louchant je vois pas ce que c'est.

"Bureau des rabatteurs, veuillez me suivre, je vous prie."


Hein? Quoi? Non mais tu trouve que c'est le moment, là? Bon, je passe, parce que c'était pas très glorieux. En dix minutes, j'étais menottée et enfermée dans une salle d'interrogatoire. Oui, en dix minutes, c'est dire si j'étais proche de leur QG, annexe, je sais pas quoi. Avec toujours le même type qui a pas voulu m'écouter quand je lui ai demandé si Juan allait bien, lui dire que j'ai pas fini mes soins bordel, et à m'accuser de... vol de vaccin...

"Non mais vous êtes complètement CON? VOUS FAITES PAS LA DIFFÉRENCE ENTRE UN VIRUS ET UNE CRISE ANAPHYLACTIQUE?!"

Les portes sont insonorisées. Mais je crois qu'on m'a quand même entendu jusque dans le couloir. Et au vu des grimaces de l'hybride, je crois lui avoir pété un tympan... Bref, l'hybride sort sur un ordre de son maitre, et moi, je me retrouve à me disputer avec le gars. Lui veut savoir mon identité, moi je veux savoir si Juan va bien et qu'ils lui fassent sa putain d'injection de Polaramine! Bon finalement je lui crache donc mon nom, et surtout l'identité de mon tuteur. Et il me laisse seule.

Avec le recul quand même t'as pas été hyper collaborative avec le gars. En même temps, assez étonnamment, j'aime PAS les policier et assimilés. Ils me donnent de mauvais souvenirs. Et là toute seule, j'ai la trouille. Parce que ça me rappelle d'autres salles. Je veux pas avoir peur. Alors je chasse les larmes j'inspire profondément... Et je reste en colère. Parce que MERDE. Je sais que des conneries, j'en ai fait. Et pas mal. Mais là, j'étais en train de faire mon TRAVAIL! Je fais des grimaces au miroir en sachant parfaitement qu'il y a ptet quelqu'un qui regarde. Et je renifle pour ne pas laisser s'échapper d'éventuelles larmes... Ou autres liquides.

Du coup quand la porte s'ouvre, je suis toujours sur ma chaise, tournant le dos à l'entrée.

"Si c'est pour me dire que vous êtes toujours pas capable de soigner Juan, j'vous parle pas."

Oui, je sais. Très immature.

Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|.

Sauney de Never Utopia

Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
Age : 42
Localisation : Quelque part
Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef
Multi-Compte : Athenais, Hope Knight
Profil : MP : Email :
Erreur judiciaire EmptyVen 5 Juil - 16:59
Blake Wright

Encore une semaine difficile ... Encore un jour bien chargé ... Encore des heures passer loin de tes enfants ... Encore des minutes qui défilaient ... Tu manquais de temps et ton travail en accaparait une bonne partie. Tu partais tôt le matin, déposant Matt et Lydie chez Anna, parfois même ils restaient dormir chez la jeune femme. Tu rentrais très tard le soir alors que ta progéniture était déjà couché et dans le royaume des songes. Épuisé, tu mangeais à peine un morceau avant de t'écrouler sur ton lit lorsque tu avais le courage de te rendre jusque là, sinon tu potais pour le canapé. Tu dormais mal comme souvent depuis la disparition de ta femme, réveillé par de mauvais souvenirs.

Passer du temps avec tes enfants te manquait. Tu ne t'en rendais pas compte avant, mais il y a encore quelques semaines, tu n'avais pas à gérer un situation de "crise" comme celle-là. Assis sur ton fauteuil derrière ton grand bureau de chêne, tu relisais la missive que tu avais reçu justement presque un mois auparavant. Le papier était froissé de l'avoir trimbalé partout, de l'avoir relu régulièrement et surtout de l'avoir serré dans ta main sur le poing de le jeter à la poubelle. Non mais sérieusement ?


"Mais ne vous en faites pas, le chômage n’est pas pour vous, je vous trouverais une place ailleurs ! " Tout ça parce qu'ILS sont persuadés pouvoir endiguer ce "fléau" en trafiquant des expériences plus ou moins douteuses dans leur tubes. Un virus, il ne manquait plus que ça. Tu te demandais en relisant, si il n'avait pas omis un détail dans leur plan "parfait". Un virus décime certes une grande majorité des individus atteins, mais quand est-il de ceux dont l'organisme est naturellement immunisé ? La peste, le choléra, la grippe ... sont de très bons exemple. Même en étant non vaccinés, certains peuvent passer entre les mailles. Bon, très peu, il est vrai quand on voit le résultat du nombre de victimes pour les épidémies les plus meurtrières de l'histoire, mais si une minorité survit ? Que se passera t-il ? Les hybrides sauvages ne sont déjà pas assez enragés comme cela ?

Revenons à cette lettre ... "C’est un grand pas pour Togi, Mr Wright, ne l’oubliez pas. L’histoire se souviendra de vous ! Mr Takumi, Maire de Togi" Mais c'est qui ce type pour te sortir une connerie pareil ? Comme si l'histoire avait retenu le nom des pauvres cons qui s'efforçaient de préserver les citoyens tout en restant dans les bonnes grâces des souverains ? Non, on n'a toujours retenu qu'un nom, celui du dirigeant, qu'il soit juste ou un fou, ou même un parfait idiot ... Néron, Hitler, Louis XIV, Henry VIII, pour ne citer que certains des plus grands de leur temps. Tu détestais cela, les politiciens qui tentaient de "lécher le cul" des autorités pour se faire bien voir. Mais pas de ça, non, pas avec toi, tu ne te laissais pas aussi facilement berner. Tu suivrais "les recommandations" mais les ordres c'était encore toi qui les donnaient. Tu te fierais d'abord à ton intuition et ton instinct et ensuite ... tu aviserais.

"Pièce Jointe :
Rapport d’observation, virus « Kujo », numéro 46 :

Suite aux différentes expérimentations sur les cobayes, nous avons pu établir des statistiques et considérons qu’il faut au maximum, 1 mois et demi pour déclarer le décès d’un hybride suite à l’inoculation du virus.
Les plus fragiles m’étant en général moins de 20 jours, rapidement condamnés par l’efficacité du virus."


Quelqu'un frappa à ta porte, le son résonnant dans toute la pièce et interrompant ta énième lecture de chaque phase accompagnée de ses symptômes du virus. D'une voix forte et sèche, tu autorisas la personne à rentrer dans ton bureau. Tu relevas alors la tête, posant ton regard métallique sur un rabatteur "humain" qui faisait son entrée. Il fit quelques pas dans la pièce avant de te saluer et de te remettre une note. Cette dernière venait de l'annexe affiliée au centre de dressage de Togi.

- Que se passe t-il ?

- Une équipe a arrêté une femme dans la rue, elle tentait de vacciner un hybride. Ils l'ont surpris avec une seringue à la main.

- C'est un hybride sauvage ?

- Euh ... Et bien ... le rabatteur n'avait pas son scanner à ce moment-là ... du coup ... ils viennent juste de vérifier et il appartient bien à une humaine.

- Et donc ? Pourquoi faire appel à moi ?

- C'est à dire que ... c'est pour la femme qui l'accompagnait. Ce n'est pas sa maîtresse et ... elle est sous tutelle. Nous la soupçonnons de faire du trafic de vaccins, d'en voler afin de pouvoir vacciner des hybrides sauvages.

Tu soupiras, il est vrai que le chef de division de l'annexe venait de tomber malade quelques jours plus tôt, du coup en son absence, tu te retrouvais à te charger toi-même des éventuels problèmes qui pouvaient survenir. Mais de là à te déranger pour ça ... Parfois, tu te demandais vraiment si tu n'étais pas entouré d'incapables ... Tu te levas, après tout ce serait l'occasion de passer un savon au rabatteur rien que pour ne pas avoir eu de scanner sur lui, parce que à présent, vous alliez devoir contacter la propriétaire et vous excuser auprès d'elle pour ce désagrément. Vraiment incompétents ...

Tu avais récupéré ta voiture qui était garé dans le parking souterrain du QG. Tu roulais en direction du centre de dressage. Avec la circulation, ça te pris une demi-heure, rien que ça ! Tu avais allumer la radio pour écouter les informations et tu en avais profité pour te griller une cigarette au volant. Une fois sur place, tu garas ta Porsche sur le parking du centre puis tu te dirigeas vers la partie du bâtiment qui était réservé à l'annexe des rabatteurs. Si tu n'avais pas été si débordé, tu aurais sans doute trouvé cela amusant pour toi de revenir ici alors que quelques mois auparavant, tu en était encore le chef de division. A présent, tu étais le "Grand Chef" et ta présence ne semblaient pas réjouir le plus grand nombre. Certains te connaissais déjà bien, ils savaient comment tu fonctionnais, ton autorité, ta sévérité. Quelques uns d'entre-eux te saluaient au passage, la hiérarchie est exigeante. D'autres fuyaient volontairement pour le pas avoir à croiser ton regard glacial.

C'était un hybride rabatteur qui t'attendait dans le couloir des salles d'interrogatoires. Il te salua, puis te guida jusqu'à la bonne pièce, où se trouvait d'après ses dires, la civile et l'hybride. Tu lui demandas alors si c'était son duo qui les avait arrêté. Non, pas de bol. Apparemment, ils seraient reparti en renfort dans une clinique toute proche. Ben voyons, ça se carapate avant que tu ne puisses dire quoique ce soit. A leur retour, ça serait leur fête à ces deux-là, surtout pour l'humain. Et oui, il ne faut pas croire, mais l'hybride n'est pas forcément le moins bien loti des deux chez les rabatteurs, ce n'est pas lui qui a la responsabilité du groupe. Si il arrive une couille c'est l'humain qui en est l'entier responsable. Bienvenue dans la réalité ! Et avec toi ... la réalité pouvait vite se transformer en purgatoire.


L'hybride te conduisit jusqu'à son maître qui était posté devant la porte d'une des salles d'interrogatoire. Il te salua également avant d'ouvrir la porte et de te laisser entrer dans la petite pièce. La fenêtre bariolée de barreau était ouverte au vu de la chaleur qu'il faisait en cette période. Là, au milieu de la pièce, dos à la porte, une femme blonde est assise, menottée sur la chaise. Ce qui te surpris sur le coup, ce ne fût pas ses paroles mais bien le ton de sa voix, qui se voulait à la fois accusateur et légèrement agressif. Pas de doute, elle n'était pas du tout à son aise ici et semblait stressée, sur la défensive. Si elle était vraiment innocente, de quoi pouvait-elle avoir peur ? Ça commençait mal, elle te semblait déjà mal partie.

"Si c'est pour me dire que vous êtes toujours pas capable de soigner Juan, j'vous parle pas."

- Juan c'est l'hybride ? Tu avais posé la question au rabatteur à tes côtés qui acquiesça aussitôt. Bien, amenez-le. Vu qu'il appartient à une humaine c'est qu'il n'a rien à voir avec ce virus. Laissez-la le soigner, ensuite ... Je me chargerai personnellement d'elle ...

Ce fût l'hybride rabatteur qui se chargea d'aller chercher l'hybride souffrant. Durant ce temps, tu étais resté derrière la jeune femme afin qu'elle ne te voit pas encore. Tu ne lui avais pas non plus adressé la parole directement. Une fois "son  patient" auprès d'elle, tu daignas enfin te montrer, contournant la table pour lui faire face. tu posas alors ton regard bleu sur elle. Une femme jeune et ... assez jolie en plus de ça. Tu t'adressas alors à elle sur un ton calme mais affirmé, lui démontrant ainsi qu'elle n'était pas en position de force, loin de là.

- Mademoiselle Lefèvre, c'est bien ça ? Française sans doute. Je me nomme Blake Wright, commandant en chef des rabatteurs. Vous pouvez soignez votre hybride, mais rapidement. Ensuite je vous interrogerai.

Pendant qu'elle était occupée, tu ôtas ta veste d'uniforme,restant en chemise pour le moment. Il ne te restais plus que ton holster dont le fourreau contenait un pistolet. Puis tu t'installas sur la chaise, demandant à l'hybride rabatteur de te ramener des verres et une carafe d'eau. Enfin, tu ramenas à toi un cendrier qui traînait et tu sortis une cigarette du paquet qui se trouvait juste avant dans la poche intérieur de ta veste. Tu te saisis de ton zippo, puis tu l'allumas, tirant la première bouffée avant de la recracher dans un nuage de fumée qui se formant autour de toi. Durant tout le temps que dura ensuite le soin à l'hybride, tu avais observé la jeune femme qui était soupçonnée. Phase une, l'observation, validée ...
Humaine - Membre FALH
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Aumérine Lefèvre
Age : 25
Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie.
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Erreur judiciaire EmptyVen 5 Juil - 20:31
Aumérine Lefèvre

C'est ce qu'on appelle être efficace
Et complètement psychotique

J'essaie même pas de regarder derrière moi. Pourquoi me tordre le coup et gâcher le plaisir d'un imbécile qui essaie justement de jouer les gros bras? Non Juan est un pokemon shiny, tu vois pas que je suis en train de jouer à pokémon Go? Agressive? Naaaaaan Du tout. La dernière fois que je me suis retrouvée dans ce genre de pièce, j'avais un type en face qui essayait de me faire peur en me parlant d'homicide... Et qui avait réussi d'ailleurs. J'ai deux ans de plus. Mais j'ai peur tout autant. Et en même temps, je me raccroche à mon expérience passée. Aux jeux de rôle, aux entretiens avec le psy. Aux démystification et aux films policiers qu'on a visionné. Et j'essaie d'y puiser la force de pas éclater comme à l'époque. Je sais pas si ici ils ont du loxapac, mais j'y ai assez gouté à mon gout. Tu te chargera personnellement de moi? Génial, on se croirait dans un film. Ouais enfin, je sais aussi que si dans les films c'est drôle, là ça l'est moins. Ouais, mais concentre toi sur le film. J'ai pas pu m'empêcher de contracter les épaules quand il a parlé. Je déteste qu'on parle de moi comme si j'étais pas là. Détends toi. Essaie au moins. Sans même m'en rendre compte je me balance un peu sur moi même. Je me souviens d'un gars qui me disait que je faisait mon autiste. Ca m'avait blessé. Et puis Milou lui était rentré dans le lard. Oui, c'est un comportement à la limite de l'autisme. Inconscient. Mais efficace. Je réussit à détendre les épaules. Quand il fait finalement le tour de la table, j'évite son regard de la même manière, sans même le remarquer. Que j'évite son regard, hein? Pas qu'il fait le tour de la table!

Ben oui, j'suis française, et alors? Tu vas me proposer des cuisses de grenouilles? J'ai toujours mes petites voix qui rebondissent, d'une pensée à l'autre. J'ai même une musique qui me vient à l'esprit. Mon cerveau est comme un navigateur internet. 17 pages dont 9 ne répondent pas, des centaines de pop up et bon sang d'où vient cette musique de fond? Blake Wright, chef des rabbateurs. Euh cool Aumérine Lefèvre, chef des bras cassés de l'hopital pédopsychiatrique de Cannes. Attend, attend. C'est l'emmerdeur qui a publié une circulaire qui dit qu'on peut pas vacciner les hybrides chez eux! Que du coup ça fout le bordel, parce que les gens viennent à la clinique, donnent du travail supplémentaire aux secrétaires... Tu sais qu'en théorie il a pas plus le choix? Oui, mais j'm'en fous. En soit de ce discours, je n'ai réagit qu'à deux choses. A son nom, qui m'a interrompu une seconde dans mon balancement, et lui jeter un coup d'oeil, avant de reprendre ma moue boudeuse et mon culbuto. Et à "soigner votre hybride." Qu'est pas le mien mais bon. En soit non j'ai pas réagit à ces mots. J'ai réagit à l'arrivée à peu près  simultanée de Juan et du type qui m'enlève les menottes. Et à ce moment là? Le reste du monde est oublié.

Je me relève d'un bond, sans même prendre le temps de masser mes poignets comme ils le font toujours dans les films (et je sais pourquoi maintenant c'est vrai que c'est ankylosant comme position), et me précipite sur l'hybride. Dont l'état s'est encore dégradé. Polypnée, pas efficace vu son air paniqué, la moitié de ses bras et de ses jambes sont à vif sous l'effet des griffures, et il tient à peine debout.

"Assied toi. Là."

Je le guide, presque le porte sur la chaise. Oui, parce que le crétin qui l'a amené il me l'a lâché là sans anticiper l'effet que ma vision aurait sur l'hybride. Je suis une SOIGNANTE. Une alliée. Et comme tout à l'heure, le peu de force qu'il a pu rassembler l'ont laché au moment où il a identifié une source d'aide. Effet de rebond. L'adrénaline seule n'a pas suffit. Même sans la polaramine il devrait se sentir un peu mieux. Si ce n'est pas le cas... C'est qu'il est toujours sous l'effet de l'allergène.

"Ma trousse?"

C'est pas exactement une question. Plus exactement, le sous entendu très perceptible est "Sinon, je le soigne avec une baguette magique?" Et j'ai regardé aussi bien le chef des rabatteurs que l'autre gars à la porte, avec l'assurance de ceux qui savent ce qu'ils font. Une hésitation du gars à la porte qui demande à son chef, me fait lever les yeux au ciel. Ils vient de me dire de soigner Juan, j'vais pas le faire en claquant des doigts bordel! J'suis pas Joséphine ange gardien!

"On va faire encore plus vite. Vous avez un charriot d'urgence? Bon, ramenez le."

Ah, cette fois il part. Sans prêter plus d'attention au gars toujours à la table, je m'occupe de Juan. Je lui soulève les jambes et les pose sur la table. Je lui fais mettre la tête en arrière pour dégager ses voix respiratoires, et le rassure d'une pression sur la main. Qui, n'étant pas recouverte par du lycra n'est pas couverte de plaques rouges. En fait de "charriot" c'est un sac que me ramène le rabatteur. Le genre de sac très gros, obligatoire pour tout bâtiment public. J'ouvre 2 poches et doit sortir une canule de guedel et un tensiomètre pour trouver ce que je cherche: trois ampoules d'adrénaline. Dont la première que je repousse sur la table la laissant rouler jusqu'au chef des rabatteurs avec un "à jeter." Sérieux, elle est périmée! Celle que j'utilise périme le mois prochain, mais bon, elle est utilisable. D'une autre poche je sors une seringue et une aiguille, que j'assemble d'un geste assuré, en commentant "Elles sont pas sécurisées vos seringues. Ramenez moi une boite à aiguille, s'il vous plait", avant de désinfecter rapidement la cuisse de mon patient. Pourquoi la cuisse? Parce qu'il a réussi à pas trop gratter. Au passage, notez que j'ai réussi à penser à dire s'il vous plait. Même en me concentrant pour dire le minimum parce que c'est pas le moment, j'ai même réussi à expliquer POURQUOI je voulais un OPCT. Bref. Injection IM d'adrénaline, Check. Et dans la foulée une seconde fouille de leur sac d'urgence. Polaramine polaramine. Trouvée. Un grognement en voyant que là aussi la date de péremption est limite, et je prépare une seconde seringue.

"Juan, tu pèse combien?"

Preuve que l'adrénaline a été efficace, l'hybride parvient à répondre. J'adapte donc le dosage, de tête, et prépare pour une seconde injection. Dont les effets se font sentir, visiblement, après une minute environ. Enfin, pour moi, le retour à la normale des constantes était déjà un bon indicateur. Un sourire à l'hybride, et je jette mes aiguilles dans l'OPCT. Au passage, j'ai même pas vu qui me l'avait amené.

"Ca va mieux? Tatata. Bouge pas. Garde les jambes en l'air."

Bon, deuxième check... Effectivement ça à l'air mieux. L'urgence est passée. Comme à chaque fois, je me "reconnecte" à la réalité. Et je me rappelle que je suis toujours dans une salle d'interrogatoire avec un type effrayant, qui veut m'interroger. Sur quoi? Je sais pas. Mais du coup la peur revient. Et si je souris à mon patient, parce qu'il reste ma priorité, je ne peux empêcher mes mains de se crisper en rangeant le sac... Sauf l'ampoule périmée, bien sur.

"Bon. Il y a des douches ici? Alors accompagnez Juan se doucher et aidez le au besoin, s'il vous plait. Au moins trois savonnage, Juan, et ne remet pas les mêmes vêtements. Qu'on soit certain que tu n'aie pas de résidu sur la peau, où tu risque de refaire un choc. Ensuite, il faudra désinfecter tes blessures. Et que tu aille à l'hopital voir un médecin."

J'insiste sur ce dernier mot. Parce que je reste une "simple" assistante, et qu'il a besoin, entre autre, de corticoïdes, et j'en ai pas. C'est pas un médicament de l'urgence. Sauf que je doute que ça maitresse l'y emmenera. Quand aux rabatteurs... Disons que non, ce que je vois d'eux à la clinique ne me donne pas vraiment confiance en eux. Quand à la désinfection des blessures, elle non plus n'est pas urgente. Mais elle est faisable sur place. Et je me doute que pour ça ils ne me laisseront pas faire. Le soin d'urgence est fait, même un manchot unijambiste et borgne devrait pouvoir faire ce qu'on lui demande. Et j'espère qu'ils pourront lui donner des vêtements de rechange, et ne seront pas assez sots pour lui faire remettre le même slip alors que j'ai dit non. Parce que le fait que son état s'aggrave APRÈS la première injection et sans avoir remis le costume signifie que Juan n'est pas allergique à la texture lycra mais plus probablement à la teinture du vêtement, ou que le vêtement à laissé des allergènes sur sa peau. En donnant mes consignes, j'ai regardé l'hybride en uniforme et celui en slip alternativement. Et pas le type derrière. J'aide Juan à se lever, ou plus exactement je m'assure qu'il ne fasse pas de malaise en se relevant (un effet déplaisant de la polaramine, je préfèrerai qu'il soit en fauteuil roulant mais je doute qu'ils aient...), et une fois qu'il sont sorti... Ben mon assurance de soignante s'évanouit comme de la neige au soleil. Un léger étourdissement. Respire. Oui, merci, je sais c'est vital. Et assied toi. T'auras l'air con si tu t'évanouis. Je sais aussi.

Je m'assois donc sur la chaise, et remonte mes genoux contre mon torse. Ce qui, vu le confort de ces chaises et pas hyper confortable. Mais je préfère quand même cette posture de balle humaine (et qui recommence à se balancer sur la chaise) que celle de tout à l'heure, entravée comme j'étais. Je ne le regarde à nouveau plus dans les yeux, j'ai les yeux perdus dans le vague.

"Vous voulez savoir quoi?"

Laisse moi rentrer chez moi, j'aime pas cet endroit. J'suis pas un assassin, moi. Alors arrêtez de me traiter comme tel... Si ma voix est calme, détachée et presque lasse, les larmes commencent à apparaitre dans mes yeux. Et la musique qui revient, et sur le rythme de laquelle je me balance doucement...

Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|.

Sauney de Never Utopia

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Humain - Rabatteur
Blake Wright
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Erreur judiciaire EmptyLun 8 Juil - 15:07
Blake Wright

Dès le début quelque chose semblait clocher. Voir une personne se balancer comme la jeune femme l'avait fait sur son siège alors que tu prenais place en face d'elle, s'était pas vraiment une situation à laquelle tu étais habitué. Tu avais des notions de psychologie, ton ancien métier l'exigeait, mais tu n'avais clairement jamais été confronté à ce genre de cas. C'était pas faute d'avoir côtoyer des schizophrènes, mais là rien à voir. Tu avais le sentiment de te trouver devant un individu près à te claquer entre les doigts en faisant une crise. Et ça ... c'était clairement pas ton domaine de prédilection. Tu te contentais d'observer la demoiselle sans plus de commentaire. Tu restais calme, professionnel et sur tes gardes. Tu te rendais compte que tu devrais t'y prendre avec des pincettes. C'était comme si tu étais en train de traverser une route en plein brouillard, tu risquais de te prendre une taule sans la voir venir. Le jeune femme ne s'adressa pas une seule fois à toi, même lorsque tu t'étais présenté à elle. Le plus souvent, elle fuyait ton regard. Elle avait seulement réagit à la mention de ton nom et à celle de l'arrivée de son patient. La suite ... promettait d'être intéressante.

En effet, dès que le fameux "Juan" fût présent à ses côtés, elle avait arrêté net son comportement délicat. Elle paraissait alors tout à fait normal. Elle s'adressait à lui avec une légère autorité mais aussi avec douceur. Très professionnel en soit.


"Ma trousse?"

Ça semblait évident, du moins pour toi. Pas besoin de te jeter un regard, tu commandes tes hommes, tu vas pas non plus leur tenir la main ... ou autre chose quand ils vont aux toilettes. Ce n'était pas ta faute si il manquait à certains quelques neurones ou du bon sens. Tu ne réagis donc pas au regard qu'elle te lança à ce moment-là.

"On va faire encore plus vite. Vous avez un chariot d'urgence? Bon, ramenez le."

Pour le coup, la jeune femme a de la chance d'avoir été amenée à l'annexe où ont lieu la grande majorité des interrogatoires, que ces derniers ne se passent pas toujours dans la douceur et qu'on peut aussi rajouter la présence du centre de dressage dans l'autre aile du bâtiment. Donc oui, en effet, les rabatteurs de cette "section" disposent d'un chariot d'urgence. Après, c'est pas un hôpital non plus, faut pas s'attendre à du luxe ...

"A jeter."

Bah oui c'est périmé et alors ? La nana croit sérieusement que les rabatteurs ont que ça a foutre de leur journée ? Surtout en cette période de crise ? Voilà une des raisons pour laquelle tu n'as jamais aimé bosser en relation avec le corps médical. Ils se croient toujours les plus intelligents mais quand ils ont un criminel qui les prend en otage, ils sont les premiers à gueuler comme des cochons qu'on s’apprête à égorger. Non mais sérieusement, faut pas pousser Mémé dans les orties non plus ! Et ton regard glacial et sévère a bien dû le lui faire comprendre à cette bonne femme.

Le reste du temps qu'avait duré les soins, tu t'étais contenter de griller entièrement ta cigarette, tu avais ensuite écrasé le mégot dans le cendrier, tout en continuant ton observation. La jeune femme était compétente dans son domaine, elle dégageait une grande confiance de soi, rien à voir avec son comportement précédent. Tu avais ensuite sortie ta tablette en commençant à faire tes recherches sur cette dernière.

"Bon. Il y a des douches ici? Alors accompagnez Juan se doucher et aidez le au besoin, s'il vous plait. Au moins trois savonnage, Juan, et ne remet pas les mêmes vêtements. Qu'on soit certain que tu n'aie pas de résidu sur la peau, où tu risque de refaire un choc. Ensuite, il faudra désinfecter tes blessures. Et que tu aille à l’hôpital voir un médecin."


- Trouvez-lui un survêtement dans la salle d'entrainement. Chowshin, appelez sa propriétaire.

Une propriétaire qui devrait répondre à quelques questions avant de la laisser récupérer son hybride. Après tout, d'après ce que tu avais plus ou moins compris de la situation dans laquelle il était, tu n'es pas médecin non plus, cette dernière semblait être responsable en partie de son état présent. Un petit rappel à l'ordre serait donc nécessaire. Comme si tu n'avais pas autre chose à faire que de gérer ce genre d'affaire insignifiante en ce moment ...

Tu fronças les sourcils, ton attention revenant sur Mademoiselle Lefèvre qui semblait perdre de son assurance. Un changement de comportement soudain et très rapide. Cette jeune femme était intrigante et en même temps, tu ne savais pas sur quel pied tu allais devoir danser avec elle pour mener à bien ton interrogatoire. Tu allais devoir te montrer plus subtile que d'habitude ... Cette dernière s'assis de nouveau en face de toi, prenant une position qui de nouveau te fit te poser des questions sur son état psychologique. L'un des rabatteurs près de la porte s’apprêta à la rattacher à sa chaise, tu lui indiquas d'un mouvement négatif de la tête de ne pas le faire.


- Laissez-nous seuls, retournez à vos occupations respectives. Je vous appellerai au besoin.

Lorsque tes hommes quittèrent tous la pièce en refermant la porte derrière eux, tu posas tes coudes sur le bureau, croisant les doigts de tes deux mains devant toi. Cela te permettait de te pencher en avant dans ton siège. Tu posas ton menton sur tes mains, ton regard ne quittait pas la jeune femme en face de toi.

"Vous voulez savoir quoi?"

- Vous avez conscience, Mademoiselle Lefèvre que votre comportement est suspect ? Vous n'avez pourtant pas le profil d'une criminelle. A ce que j'ai pu voir, vous avez un tuteur. Ce qui me pose un réel soucis, c'est qu'il se trouve aussi loin de vous. Mes hommes vous ont surpris en pleine rue avec un hybride. Un comportement suspect par les temps qui courent. Vous n'êtes pas sans savoir ce qui se passe avec ce virus qui circule, puisque vous travaillez au centre médical en tant qu’auxiliaire vétérinaire. Tu t'étais bien renseigné en effet pendant qu'elle soignait l'hybride. Tu allais être direct et rentrer dans le vif du sujet. J'ai une simple question pour le moment, faites-vous du trafic de vaccin auprès d'hybrides potentiellement sauvage ? Ce qui comptait à présent, c'était son comportement à venir, toutes ces mimiques auraient leur importance, enfin ... si tu arrivais à les déchiffre et pour le moment bah ... c'était pas gagner d'avance ...
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Aumérine Lefèvre
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Aumérine Lefèvre

Alibi

ll y a des mots qui me crispent. Qui me font me rencogner un peu plus. Suspect. Criminelle. Des mots qui me renvoient dans une autre salle, assez similaire à celle ci. Mes mains sur les bras qui entourent mes genoux se serrent et mes ongles (pourtant assez courts) s'enfoncent dans ma peau. Concentre toi sur la musique. Manque de bol, je peux faire 2 choses à la fois... J'ai un tuteur oui. Merci de me rappeler ce détail qui me pèse de plus en plus. Parce que si je suis capable d'admettre en avoir eu besoin pendant un certain temps, y compris depuis mon arrivée sur cette île, je le vis de plus en plus mal, surtout depuis que je dois taire des choses, y compris à lui parce que je sais très bien que lui dire me couterai plus cher que je ne peux payer. Et je ne parle pas que de ma vie si Sofia le découvrait. Chhhhhhhht. On a déjà dit qu'on oubliait ça! Mais du fait qu'en adulte responsable, il préviendrait les autorités. Et me rapatrierait probablement de force. Concentre toi sur la musique!

Hein? Comportement suspect de m'être trouvée à soigner un hybride?! Je retiens (mal) un "peuh" méprisant. Il croit quoi cet imbécile? Que je vais arrêter de prodiguer les soins d'urgences à des hybrides juste parce que c'est "suspect"?! C'est LOIN d'être la première fois, que ce soit avec cette hybride hyper agressive et perturbée au parc, ou cet autre, que j'avais trouvé inconscient en rentrant de ma première nuit de garde. Dont une qui m'avait clairement avoué être sauvage, depuis peu, certes, mais pas décidée à parler aux humains. Ou d'autres encore, à qui j'avais pas posé la question. Je suis SOIGNANTE, coco. Je soigne et après éventuellement je me pose des questions. Ou pas d'ailleurs, parce qu'il y a régulièrement des questions qu'on ne pose pas. Comme de savoir comment exactement Noïd s'est blessé. Ou un autre, hein. Parce que bon, "la torture est interdite sur les hybrides", mais on a le droit de les tabasser quand même... Chercher l'erreur.

Le virus. Oh BERK. Mais qu'on arrête de me parler de ce virus à la con, bordel de merde! Il me gonfle là ce virus! Que ce soit les gens qui m'appellent pour que je viennes vacciner leurs hybrides, et qui m'insultent quand je leur dit que non, je n'en ai pas le droit. Ceux qui viennent à la clinique et foutent le bordel, ou la clinique qui me réquisitionne par deux fois en renforts, alors que j'ai déjà d'autres patients à soigner, m'obligeant à faire double journée et me faisant perdre des clients. Ceux qui viennent se renseigner, mais se rétractent en découvrant que NON, le vaccin n'est pas gratuit, vu qu'il pousse pas sur les arbres, et que c'est un truc pas si facile à produire (chose que je veux bien croire, étant donné que cette fois c'est pas une entreprise "indépendante" qui en tire de réels bénéfices). Ah, et la pénurie que je sens poindre à l'horizon. Donc là le virus il me saoule. Et je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard noir, avant de retourner regarder la ligne de démarcation entre le sol et le mur. Oui, je sais ce qui se passe, et surement mieux que toi, parce que pendant que toi, Ô grand connard en chef t'es dans ta tour d'ivoire, moi la petite main j'en prends plein la gueule!

Est-ce que je fais du trafic de vaccin pour les hybrides sauvages? Non. Non, et je ne mens pas. De la même manière que je ne considère pas le fait de lire des mangas gratuitement sur le net, ou de regarder des films en streaming comme du vol. Le trafic, à mes yeux, c'est un truc que les gens font pour en tirer profit. Quand aux hybrides sauvages... A mes yeux, je n'ai pas de contact avec des hybrides sauvages. Au centre vétérinaire, je ne sais jamais si les hybrides qu'amènent les rabatteurs sont sauvages ou "juste" retirés à leur maitre, sachant qu'ils ne nous amènent que des hybrides très gravement blessés. Et avec ce que l'on m'a dit dessus, j'ai plutôt tendance à voir les sauvages comme aussi agressif que l'hybride du parc... Ou Sofia. Qui m'a mise en garde contre eux mais est vachement plus dangereuse. Quand aux hybrides du FALH... bah c'est des hybrides du FALH. Point. Bref, donc non. Je ne considère pas le fait de rationaliser et d'optimiser les flacons de vaccin quand je travaille en animalerie comme du trafic. Plutôt comme du pragmatisme, parce que "un flacon/hybride", quand on sait que le vaccin doit être dosé au poids, et qu'un flacon contient assez de produit pour vacciner 2 hybrides de poids moyen... Surtout que je l'ai dit, je sens venir une pénurie. On a déjà du recommander 2 fois du vaccin en urgence parce que les stocks donnés à la clinique étaient insuffisants.

Et accessoirement est-ce que ce type me croit assez stupide pour vacciner un hybride comme ça en pleine rue, sans savoir s'il est déjà vacciné ou non, s'il est allergique ou non...? Je pensais qu'en utilisant leur kit d'urgence ils comprendraient leur méprise mais non. Les gens ne voient que ce qu'ils veulent voir. Qu'as tu pense la première fois que tu m'as vu ? J'ai la voix de la nana dans un vieux. Très vieux film de super héros. Catwoman. Tu as vu une folle qui voulait se suicider. Pas une femme voulant sauver son chat. Et toi costume cravate ? Qu'est-ce que tu vois en me regardant me balancer et regarder dans le vide, avec ma jupe qui laisse voir le short en dessous ?

Être conforme à ce que les gens voient de moi, c'est une tactique que j'utilisais déjà en primaire. La petite fille sage. Intelligente mais petite fille. Est-ce que c'est de mon père ou de ma mère que je tiens ça ? Du premier, je pense. Qu'une fille ne doit pas être trop intelligente. Ou assez pour ne pas le laisser voir. J'ai utilisé cette "tactique" pour mystifier pas mal de monde. Dont une assistante sociale au collège, ce qui avec le recul était sûrement une mauvaise idée. Et deux psychiatre, dont un qui a assez mal vécu de se rendre compte que ça allait tellement "pas si bien que ça" que j'avais fait une TS dans la nuit. Seulement, là j'ai pas tellement envie d'obéir à mes neurones miroir qui me soufflent de me faire petite et de pleurnicher que non, que je suis une gentille fille ouin ouin.Parce que d'une part pas sure qu'il y croit vu comment il me voit et qu'ensuite... Et qu'ensuite MERDE.

"Ici aussi c'est plus facile de vous acharner sur la fille que d'admettre que vos hommes peuvent faire des conneries..."

J'ai pas regardé le type en parlant. Et je ne sais pas s'il comprendra grand chose de mon ton atone, factuel. Oui parce que crier ne sert à rien avec les gens comme ça. Et au moins il a eu la courtoisie de pas me laisser 12h à attendre toute seule avec du sang sur les vêtements pour ensuite insinuer que c'était ptet un homicide, tout ça pour me faire craquer alors que le gars était déjà sorti de l’hôpital, choqué, mais sur ses deux jambes. Bizarrement, non, j'aime pas les flics. Ni la plupart des autorités. Et si Patrick est vraiment cool, il me pèse quand même grandement, à ce que je doive lui demander l'autorisation de tout. D'avoir un peu plus d'argent que d'habitude, parce que j'ai juste envie de me faire plaisir, et ce alors que j'ai les moyens. D'avoir Lucah, pas pour avoir un hybride, mais juste parce qu'il fait ting en moi et que je veux lui donner un peu de la chance que moi j'ai pas eu. D'acheter mon appart. Sérieux, il a fallu trois semaines pour qu'il admette que je veuille quitter ma logeuse, et 2 autres pour comprendre que je veuille acheter! Au passage, en quoi ça l'emmerde, que j'aie un tuteur? C'est pas lui qui décide de toutes façons, ça va! J'ai mis assez de temps à les convaincre tous que je pouvais travailler ici! Ah et sinon, il attend peut-être la suite de la réponse? Je sais même pas s'il a parlé, j'ai pas entendu. Pas écouté non plus. Je ne le regarde toujours pas, mais ma voix se fait un peu plus ferme. Même si c'est toujours des faits que je parle...

"Les seuls hybrides que je vaccine hors du centre, c'est ceux des animalerie, et c'est noté dans leurs dossiers."

Attend. OH LES CONS! Ils ont fouillé mon sac. Et évidemment trouvé les flacons de vaccins qu'il y avait rangé dedans. Ok. Ca y est, j'ai compris. BANDE DE DEBILES! Bref, ça y est je sais pourquoi ils envisage que je fasse du trafic de vaccin, la lueur de la compréhension étant lisible dans mes yeux. Bon. Un soupir et on explique ça.

"Vous avez réussi à déverrouiller mon portable, aussi, ou faut que je vous le déverrouille pour vous montrer mon agenda? Rendez vous 15h30 à l'oiseleur, animalerie comptant, au recensement d'hier, 27 hybrides non vaccinés, en plus de ceux déjà vaccinés la semaine dernière."

Non, je ne demande pas s'ils ont effectivement fouillé mon sac. C'est une évidence. Je préfère leur mettre directement la réponse sous le nez. Et qu'ils appellent l'animalerie s'ils y tiennent. Oui, parce que manque de bol, y a aussi des hybrides que leurs maitres assument pas. Entre ceux qui "refusent de payer encore plus" pour leur hybrides, ceux qui ont pas confiance en cette histoire de vaccins, et ceux qui... savent pas trop mais ça fait chier, il y a eu recrudescence des reventes d'hybrides. Et je ne peux m'empêcher de craindre le pire pour ceux qui, par exemple, n'auraient pas été déclaré "à temps", et ne seront surement pas déclarés à postériori puisque y a des frais... Bref, cette fois je le regarde. Je ressens quoi par rapport à lui? Irritation. Presque colère. Évidence aussi qu'il ne me laissera pas tranquille tant qu'il n'aura pas eu le dernier mot. Coté homme des cavernes, j'ai l'impression que les mecs, plus encore ceux qui ont un "pouvoir" ne peuvent pas s'empêcher de lutter pour avoir le dernier mot. Surtout sur les filles. Ah et sinon, oui, dans mon sac, bien protégé au milieu, il y a 27 flacons de vaccin. Pas plus pas moins.

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Blake Wright
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Blake Wright

"Ici aussi c'est plus facile de vous acharner sur la fille que d'admettre que vos hommes peuvent faire des conneries..."

Tu avais haussé les sourcils, apparemment, cette jeune femme était persuadée de tout savoir, alors qu'en vérité, elle faisait fausse route. Elle semblait prétendre connaître tes intentions. Bravo Sherlock Holmes, tu viens de te planter en beauté. Si elle avait fait parti de ton équipe, sûrement qu'elle aurait été l'une des plus idiotes et tu aurais fini par la renvoyer chez elle, tout comme d'autres avant elle.

- C'est juste un interrogatoire. Pour ce qui est de mes hommes ... cela ne vous regarde pas, mais puisque vous pensez avoir la science infuse, permettez moi d'éclairer quand même votre lanterne. Ils seront réprimandé en temps voulu, car comme tout être humain normalement constitué, je ne peux être à deux endroits à la fois. Et non, je n'ai pas encore hérité du don d’ubiquité. Maintenant, revenons à ce qui vous concerne, sinon vous risquez de passer la nuit ici. Je ne pense pas que cela vous plairait ... Donc si vous êtes innocente, il vous suffit de répondre gentiment aux questions qu'on vous pose sans faire de détour inutile.

"Les seuls hybrides que je vaccine hors du centre, c'est ceux des animalerie, et c'est noté dans leurs dossiers. Vous avez réussi à déverrouiller mon portable, aussi, ou faut que je vous le déverrouille pour vous montrer mon agenda? Rendez vous 15h30 à l'oiseleur, animalerie comptant, au recensement d'hier, 27 hybrides non vaccinés, en plus de ceux déjà vaccinés la semaine dernière."

- Évitez de vous montrer condescendante, Mademoiselle Lefèvre, ça n'aidera en rien votre situation. Je me fou de ce qu'il y a sur votre téléphone, je vous pose cette question directement à vous. Pour le moment, je n'ai pas de raison d'aller fouiner dans vos effets personnelles. Au cas où vous n'auriez pas encore remarqué, vous n'êtes pas dans un commissariat de police. De plus, j'ai appris dans mon métier à ne pas me fier aux apparences que l'on voudrait mettre en évidence. Pour information, depuis que je suis entrée dans cette pièce, j'ai passé autant de temps à observer votre comportement qu'à écouté vos dire. Le langage du corps est tout aussi éloquent. Mais je suppose que vous réalisez maintenant que votre gestuel actuelle n'est pas du tout à votre avantage. Pouvons-nous poursuivre cet interrogatoire à présent ? Sans que vous ne dénigriez perpétuellement notre rôle ?

Tu avais consacré de très nombreuses années dans les enquêtes criminelles, interroger était devenu pour toi une routine, mais tu ne t'étais jamais contenté de quelques mots ou même de faits évidents. Il est tellement facile d'être blanc comme neige un jour et de plonger dans les ténèbres le lendemain. La jeune femme en face de toi, disait sûrement vrai pour le jour d'aujourd'hui, mais qu'est-ce qui te prouvait qu'elle ne faisait rien d'illégale les jours précédents ou même dans un futur proche. Croyait-elle vraiment pouvoir te berner ? Son comportement n'aidait en rien sa condition actuelle, en effet, il était évident qu'elle n'aimait pas l'interrogatoire. Pour quelle raison ? Cela t'intriguait. Mais si elle continuait à te répondre ainsi ... tout ce qu'elle gagnerait, ce serait un séjour interrogatoire de plusieurs jours. Le moindre soupçon vous en donnait le droit. Bien sûr, le tuteur serait contacté, mais il n'aurait aucun ascendant sur vos prérogatives. Tu repris après avoir laissé un temps à la jeune femme de se reprendre, si c'était le cas ...

- Si comme vous le dites, vous ne vaccinez que les hybrides liés au centre et aux animaleries, vous n'avez donc pas à vous inquiétez. Une fois que tout votre emploi du temps de ces derniers jours ainsi que toutes les données sur le matériel que vous avez utilisé sera vérifié, nous vous laisserons repartir chez vous. A moins ... que vous ayez quelque chose à ajouter ?
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Aumérine Lefèvre
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Erreur judiciaire EmptyJeu 18 Juil - 16:54
Aumérine Lefèvre

Alibi

Je n'ai pas écouté tout son barratin sur ses hommes. Pas entendu serait d'ailleurs plus juste. Je peine à garder pieds. Mes mains sont crispées sur mes coudes, entourant mes genoux, et planter mes ongles dans la peau ne suffit plus. Je suis revenue dans la peau de l'adolescente terrorisée, en état de choc. Ca suffit. Tu as grandi. Alors pourquoi je me retrouve dans la même situation? Avec ce regard sur moi, qui juge? Je serre un peu plus ma joue contre mes genoux, essayant de fuir ce regard inquisiteur. Nan mais c'est comme dans les flics, le flic doit avoir l'air de juger. Si ça se trouve il pense juste qu'il voudrait aller chier! Jolie tentative de dédramatisation... Pas vraiment efficace, mais ça m'a permis de me reprendre. Et même, sur la fin de ma tirade précédente de le regarder à peu près dans les yeux, même avec les mains qui tremblent, crispées sur mes bras. Bon, ça dure pas longtemps.

Les premiers mots qu'il me lance à la gueule me font me rencogner à nouveau, la joue gauche sur mes genoux, la tête penchée et tournée sur le côté, et je me mords la lèvre très fort pour ne pas répondre ou pleurer. Garde le contrôle. Mais parce que tu me croirais si je te le disais simplement?! Est-ce que j'ai l'air de vivre dans un monde de bisounours? Concentre toi sur la musique. Un, on prend une grande inspiration... Nan mais j'aime mieux la musique. Deux on imagine une mer où nagent des dauphins... Mais c'est idiot ce truc, ça marche pas comme ça! En même temps ce bouquin entier était idiot. Condescendance. Pour le moment. Il me traite en enfant capricieuse, et me menace en même temps. Mon comportement ne parle pas en ma faveur. Combien de fois j'ai entendu ça, à l'école? J'enfonce encore plus les ongles dans la chair de mes bras. Tu vas laisser des marques. Et tu te fais mal. "Tu chercherai pas un peu aussi?" "Si tu restais pas toujours dans ton coin!" Bien sur. C'est de ma faute, encore. A ton avis, ducon, j'suis sous tutelle pour quoi? Les larmes piquent mes yeux et je peine à les retenir. Et t'inquiète pas coco, c'est pas "maintenant" que je le réalise. Je le sais de base, que je suis bizarre. Ca s'appelle un handicap, et là, tu m'aide pas vraiment à garder prise dessus! On est pas dans un comissariat, ben dis donc j'étais pas au courant! Parce que moi, les menottes de tout à l'heure, la salle d'interrogatoire avec des barreaux, le type flippant, ça y ressemble quand même vachement! Surtout le type qui essaie à tout prix de me faire dire ce qu'il veut entendre parce que je lui ai MONTRE que j'essayais pas de vacciner un hybride comme ça en pleine rue. Je lui ai donné moyen de vérifier LUI MEME le pourquoi du comment j'ai des vaccins, parce que je sais parfaitement qu'il ne me croira pas plus que l'autre quand je lui répêtais que j'avais juste voulu lui mettre une claque. Ah si. Y a une différence. Au comissariat, ils étaient 2. Un qui parlait l'autre qui disait rien. Parce que j'étais une enfant? Et aujourd'hui alors?

Les dénigrer? Pourquoi ferais-je ça? Je sais, je sens que ce type n'est PAS un allié. J'ai la trouille, et il ne m'aide pas. Pire il me juge. Il me traite comme une enfant. Et je ne parle pas de ce que j'en suis une. Je parle de son positionnement "je suis grand je sais tout j'ai raison ta gueule". Calme toi. Je veux rentrer chez moi. Concentre toi. Reprends le contrôle. Je tremble encore légèrement. Inspiration, un, deux, trois, quatre, cinq. Expiration, un, deux, trois, quatre, cinq. Doucement. Voilà, c'est bien. Si je me calme je sortirais plus vite, hein? Si je suis sage? Sauf que c'est faux. J'peux toujours être "sage, ça me protège pas des salauds en face. Il ne le dit pas, mais j'ai déjà entendu ça. Inspiration, un, deux, trois, quatre, cinq. Pas qu'une fois. Une promesse pas en temps mais en actes. Expiration, un, deux, trois, quatre, cinq. Parce que ces actes, rien n'empêche de les étirer à perpet. Quand est-ce qu'on me laissera rentrer chez moi? Quand on aura fini avec votre dossier, mais on a d'autres trucs à faire avant. Les contentions? On les enlèvera quand le docteur l'autorisera. En attendant, c'est pas grave si je peux même pas boire parce que ligotée à mon lit. Et si tu lui répondais?

"Je fais pas de traffic."

J'ai craché ce dernier mot, parce que tout ce que ça m'inspire c'est du mépris.

"Je fais mon taff, et moi, j'vous saute pas dessus pour vous en empêcher, sans faire gaffe que la seringue elle était pas sécurisée. Je vous faisais pas chier, moi! Mais vous vous trouvez rien de mieux que de m'emmerder c'est sur c'est parce que plus facile de tomber sur l'handicapée que sur le type dont les hybrides ils tombent dans les |escaliers| et vous vous posez pas la question qu'les escalier ils ont un port d'armes hein qu'les hybrides ils sont coupés de partout, non, surtout pas! C'est plus facile d'empêcher la |soignante| d'empêcher de juste |mourrir| un hybride parce que sa maitresse elle est trop conne pour comprendre qu'elle le tue à petit feu et qu'elle s'en fout s'il meurt elle en rachètera comme une |boite de tampax|! C'est sur vous ça vous fait moins de taff. Y a pas plus important comme de gérer les proprios qui veulent vacciner pas les hybrides et les types qui les font se taper dessus, mais non, acharnons nous sur la fille comme si elle avait |tué| quelqu'un, et c'est pas grave si elle appelle |à l'aide| avant! J'AI JAMAIS TUE PERSONNE MOI! J'SUIS PAS UN |ASSASSIN|! ALORS ARRETEZ DE ME TRAITER COMME TEL!"

Bon, ben ça y est j'ai perdu le contrôle. Si j'ai commencé "calmement" par donner ma réponse, en regardant l'homme dans les yeux, j'ai commencé à partir en vrille après. A parler plus vite, à mélanger mots et langues. Et dans le même temps, j'ai mes pensées qui s'emballent. Les plaques sur le corps de Juan. Tu perds le contrôle là Stop! Calme toi! "Bah, de toutes façons, si tu demande à l'hybride, il dira comme son maitre, qu'il est tombé dans les escaliers. Laisse tomber, et contente toi de le rafistoler". Non, mais en fait vas y énerve toi. Laisse sortir un peu tout ça. Des blessures diverses, coups de ceintures, brulures de cigarettes."Bureau des rabatteurs, veuillez me suivre." Des avortements sur des hybrides qui savent qu'elles seront à nouveau violées le soir même. Trop de pensées. Le sang sur mes vêtements Et quand ma voix se brise, c'est aussi mon énergie. Laissez moi De m'être levée pendant que je criais, je vacille, vertige, Et l'autre, j'devais la laisser s'asphyxier? et retombe brusquement sur ma chaise. Je veux rentrer chez moi Je n'arrive C'est où chez moi? plus à respirer. J'ai trop de pensées qui tournent, et j'arrive"Si j'avais su que tu deviendrais un assassin, j'aurais avorté de suite!" pas à les attrapper. Juste me rouler en boule avec la tête dans les mains, et la migraine qui éclate. Je n'arrive plus à faire les liens. Qu'est-ce que je sais de mon travail? De ce que j'ai appris dans mon "autre" travail? De Sofia? du FALH? Trop de secrets. Je pleure complètement cette fois. Trop de choses à taire. Parce que si je ne les tais pas...

"Chhhhhhhhht"

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Blake Wright
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Erreur judiciaire EmptyMer 24 Juil - 8:06
Blake Wright

Puisque tu avais décidé de vérifier l'emploi du temps de la demoiselle ces derniers jours, tu savais qu'elle resterait encore un peu dans vos locaux. Du moins pour une petite heure ou deux tout au plus, sauf si elle présentait le moindre doute. Tu avais porté ton regard métallique  sur l'écran de ta tablette afin de récupérer le numéro du tuteur, mais pas seulement. Il y en avait d'autres à contacter en cas de besoin apparemment. Notamment une femme, sa logeuse d''après les renseignement. Tu avais alors demandé à un de tes rabatteurs de les appeler à tour de rôle pour les prévenir de la situation pendant que tu poursuivrais avec la jeune femme. Puisqu'elle présentait un comportement étrange, tu ne pouvais la laisser seule dans cette pièce. Tu demandas en même temps qu'on vous ramène deux verres et une carafe d'eau.

Ces derniers furent amenés et servis au moment où tu venais de poster ta dernière question à la jeune blondinette face à toi. Elle semblait à moitié déconnectée de toute réalité parfois, lorsque tu lui parlais. Mais à cette dernière intervention de ta part, tout sembla basculer rapidement ...


"Je fais pas de trafic. "Je fais mon taff, et moi, j'vous saute pas dessus pour vous en empêcher, sans faire gaffe que la seringue elle était pas sécurisée. Je vous faisais pas chier, moi! Mais vous vous trouvez rien de mieux que de m'emmerder ..."

- Houla ... On se calme Mademoiselle Lefèvre. N’aggravez pas ... votre situation ...

" ... c'est sur c'est parce que plus facile de tomber sur l'handicapée que sur le type dont les hybrides ils tombent dans les |escaliers| et vous vous posez pas la question qu'les escalier ils ont un port d'armes hein qu'les hybrides ils sont coupés de partout, non, surtout pas! C'est plus facile d'empêcher la |soignante| d'empêcher de juste |mourir| un hybride parce que sa maîtresse elle est trop conne pour comprendre qu'elle le tue à petit feu et qu'elle s'en fout s'il meurt elle en rachètera comme une |boite de tampax|! C'est sur vous ça vous fait moins de taf. Y a pas plus important comme de gérer les proprios qui veulent vacciner pas les hybrides et les types qui les font se taper dessus, mais non, acharnons nous sur la fille comme si elle avait |tué| quelqu'un, et c'est pas grave si elle appelle |à l'aide| avant! J'AI JAMAIS TUE PERSONNE MOI! J'SUIS PAS UN |ASSASSIN|! ALORS ARRETEZ DE ME TRAITER COMME TEL!"

Des mots lancés dans une autre langue que tu ne saisissais pas. Enfin, tu te doutais que ce devait être du français, mais tu n'en étais pas sûr et de toute façon, tu ne le comprenais pas. La gamine, oui une gamine parce qu'il s'agissait bien de cela pour toi, commençait à devenir hystérique. Du moins, c'était l'impression qu'elle donnait. Elle était en train de te claquer entre les mains pour un simple interrogatoire mené de façon plutôt "cool", surtout venant de toi. Tu aurais mieux fait de laisser un péquenot parmi tes hommes, se charger d'elle à ta place. sérieusement, t'étais pas psy toi, juste un putain de rabatteur qui passait une très très mauvaise journée. C'est à ce moment-là où tu perdais totalement le contrôle de la situation que cette Aumérine se leva, puis eu un vertige qui la fit retomber aussitôt sur son siège pour se mettre finalement à pleurer.

Dans un premier temps, tu soupiras, passant une de tes mains sur ton visage. Tu désespérais d'être à mille lieu de là et tu prenais énormément sur toi pour garder ton calme. Lorsque tu redressas la tête, le rabatteur venait de revenir avec le plateau et une note à ton encontre. Bien sûr, il resta un instant interdit devant cette scène.


- Ben quoi ?! Restez pas planter là comme un piquet à regarder ce qui se passe ! Allez me chercher un tranquillisant pour commencer ... Qu'elle se calme au moins avant que je fasse un meurtre ...

Tu ne le ferais pas bien sûr et tu aurais sans doute mieux gérer la situation das d'autres circonstances, mais pas actuellement, pas avec la pression et la quantité monstrueuse de boulot que tu avais sur les bras à ce moment-là. Pas alors que tu n'avais même plus de temps à consacrer à tes enfants ... Tout ça pourquoi ?! Une nana qui était en train de te péter une durite pour des putains de questions ?!

Alors qu'un des rabatteurs ramenaient une fléchette tranquillisante, oui les mêmes utilisées par les rabatteurs lors des missions ou des interrogatoires un peu houleux, tu te concentras enfin sur la note qu'on t'avait laissé un peu plus tôt. Lorsque tu la lu, tu fermas les yeux en prenant une grande respiration pour ne pas faire toner ta voix. Ton poing se serra mais tu te retins de le frapper  sur la table avec colère. Sérieusement, c'était quoi ce tuteur ? Genre il laissait une nana comme ça ? Bon bah tu n'avais plus qu'une chose à faire ... Tu pris ton téléphone et composa un numéro.


- Commandant Wright, passez-moi le Docteur Itsuki, c'est urgent. Tu fus contraint d'attendre quelques instants et tu en profitas pour indiquer à l'un de tes rabatteurs de rappeler l'une des deux autres personnes afin de leur demander de venir chercher la demoiselle en détresse. On va pas se le cacher, tu n'es clairement pas son prince charmant sur un cheval blanc qui la sauverait. Oui Docteur, j'ai besoin que vous veniez au plus vite au centre de dressage, à l'annexe, on a un cas de neuroatypie. Je suppose que ça vous parle plus qu'à moi ? Bien, à tout de suite.

Tu raccrochas et rangeas ton téléphone, reportant un instant ton attention sur la jeune femme, espérant que le tranquillisant allait la calmer sans la shooter complètement. Normalement, les fléchettes utiliser lors des interrogatoires étaient moins fortes que celles utilisées sur le terrain, tout simplement pour que la personne interrogée soit encore apte à répondre aux questions. Vous y aviez recours lorsque certaines posaient trop de soucis logistiques par leur comportement parfois violent.
Humaine - Membre FALH
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Aumérine Lefèvre
Age : 25
Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie.
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Erreur judiciaire EmptyJeu 25 Juil - 10:59
Aumérine Lefèvre

Shootée
Un peu moins de strychnine siouplait!

Effondrée sur ma chaise en larme j'essaie de me reprendre. Si, si, je vous jure, j'essaie. C'était une bonne idée T'as jamais su tenir la colère! de combattre la peur Les filles ne se battent pas. mais t'aurais pu tenir C'est elle, c'est cette folle! un peu plus longtemps!Concentre toi sur la musique. Laquelle? J'en ai trois qui tournent dans ma tête et j'arrive à m'accrocher à aucune d'elle. J'entends dans le brouillard qu'il engueule quelqu'un. "Mon téléphone... J'ai besoin de mon téléphone..." Plus exactement besoin de l'application que j'ai conçu dessus "mesure d'urgence". Un enregistrement d'une séance d’auto-hypnose que j'utilise en cas de crise grave. Et le numéro du centre d'urgences psychiatriques du coin au cas où. Jamais eu à recourir au second, cependant. J'entends pas la réponse. Reprends le contrôle. Avant de te blesser. Ça ça risque pas. La salle est conçue pour qu'on ne puisse se blesser, et si l'envie de jeter la carafe contre un mur est intéressante je sais très bien que la satisfaction que j'en retirerai serait infime Une fille bien élevée n'a pas de mouvements d'humeur! par rapport à la crainte de punition. Donc j'essaie de me reprendre, de respirer profondément. Recrée ta bulle. J'écarte les mains et les rapproche l'une de l'autre doucement, le tout premier exercice d’auto-hypnose que j'ai appris. Un mouvement trop proche de moi me fait sursauter et rouvrir les yeux.

"Non, pas ça!"

J'ai pas besoin de plus qu'un regard pour comprendre ce que ce type a à la main. J'en ai manié à la clinique, même si mon taux d'utilisation de ces seringues est au plus bas. Un tranquillisant. Du style barbiturique. Le même genre que j'ai utilisé la première fois. Qui me rendent malade. Et surtout auxquels je suis plus sensible que la moyenne... Suffit de voir l'état dans lequel m'avais mis un quart de dose, même mélangé avec quoi? 1 quart de vin? Évidemment mon cri de protestation, on s'en fiche, et mon mouvement de recul ne sert à rien. L'aiguille est enfoncée dans mon bras et le piston est appuyé fort. Assez pour que la vitesse avec laquelle le produit est injecté dans mon muscle me fasse pousser un cri de douleur. Bon sang, c'est supposé être en cas de violences, ce truc! J'pouvais me calmer toute seule!

"J'suis a... al..lergique..."

Le produit commence déjà a faire son effet. Les barbituriques ralentissent et ils ralentissent tout. Inhibiteurs de stress, respiratoire et cardiaque. Et je sens déjà les premiers effets, vertiges qui s'ajoutent à ceux que j'avais déjà, tension qui redescend en flèche. Par terre. Même mes pensées parasites sont rapidement comme étirées. Ah et ça y est, mon estomac qui se rebelle. Et vu que j'ai pas mangé depuis un certain temps, c'est pas agréable, et j'esquive à peine ma jupe. Pas les chaussures du type. Tant pis. A l'époque, c'était cette intolérance qui m'avait sauvé. Mais là? le produit est dans mon sang de toutes façons. J’attrape le gars. Est-ce qu'il chouine sur ses chaussures?

"All'gée. Pi..eds en... haut."

Oui parce que là je peux pas le faire seule. Et que la différence entre la tension élevée pendant que je criais, que je ramenais moi même à la normale, et celle que le produit est en train de me faire artificiellement atteindre est trop importante. Le malaise vagal qui en résulte est plus important que ce que j'ai pu vivre. Et mes ressources se focalisent sur les moyens de sécuriser. Il a appelé un doc, hein? Je sais pas trop il est au téléphone, mais les voix m'arrivent en un complet brouillard, comme si j'avais la tête sous l'eau. Et de toutes façons, j'pourrais pas entendre le doc au téléphone, expliquer qu'il voit pas quel est le problème avec la neuroatypie, à moins qu'il n'arrive pas à comprendre des propos décousus et des réponses "à côté". Et sinon, qui c'est qui m'a mis deux claques là?! Ça fait mal! Et puis j'ai peur. C'est trop silencieux dans ma tête. La dernière fois que c'était aussi silencieux... Ben j'étais en train de mourir. Et là je veux pas. Remonte toi. La position aide à ramener plus de sang au cerveau, et de ne pas perdre conscience.

"M'chants."

Ben quoi? c'est vrai! Et j'aurais surement dit pire si j'étais pas trop ensuquée pour trouver un meilleur mot. Quoique non. Parce que moins ensuquée, j'aurais eu mes filtres. Essayer de parler. D'agir. Pour pas sombrer. Encore un haut le coeur.

"J'me pas l'USIC..."

Oui, parce que là, je sens que je vais y passer ma nuit. Parce que bon, j'ai beau être allongée, mon coeur est largement en dessous de la normale. Tiens le coup. Je sais. Si je perds conscience... De l'agitation. J'entends pas exactement ce qui se dit, mais les ombres bougent, j'entends des voix. Le médecin? Cool, il va pouvoir faire quelque chose? Pas de frais sur la peau. Juste une piqure. J'dois vraiment être une urgence... Et juste une dernière voix avant que je lâche parce que mon cœur, il repart, mais là c'est mon cerveau qui a tenu et qu'en peux plus.

"Appelez une ambulance."

Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|.

Sauney de Never Utopia


Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
Age : 42
Localisation : Quelque part
Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef
Multi-Compte : Athenais, Hope Knight
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Erreur judiciaire EmptyMar 30 Juil - 17:52
Blake Wright

"J'suis a... al..lergique..."

Tu n'avais pas entendu ces derniers mots avant que le tranquillisant ne soit administré, trop occupé avec ta conversation au téléphone. La suite des événements allaient te mettre face à ton erreur. Le rabatteur qui a enfoncé l'aiguille sembla inquiet soudainement, alors que tu viens de raccrocher. Tu remarquas enfin que la jeune femme venait de flancher et apparemment un de tes hommes semblait dégoûté et légèrement énervé. Quoi ? Pour une paire de chaussure ? C'est pas le plus important là ... Tu te lèves rapidement, contournant la table de la salle d'interrogatoire, devenue étrangement minuscule avec tout ce monde. Même toi, tu suffoquais intérieurement.

- Sortez tous ! Sauf toi ! Tu désignas un des tes hommes, pas celui avec son soucis de chaussures, tu sentais qu'il allait t'énerver. Tu t'accroupis auprès de la demoiselle, prenant son pouls au niveau de son poignet dans un premier temps. Rien. Puis au niveau de son cou où tu sentis un pouls oui, mais très faible. Appelles une ambulance ! Et précises bien qu'il faut un défibrillateur automatisé !

Tu allongeas alors la jeune femme de tout son long, les jambes étendues. puis tu retroussa tes manches de chemise jusqu'au milieu de tes avant-bras. Tu commenças alors un massage cardiaque, trente compressions au niveau du thorax pour deux insufflations. Tu renouvelas l'opération, encore et encore, sans jamais t'arrêter. tu avais été former aux premiers gestes il y a avait très longtemps, à l'armée. Depuis, tu n'avais jamais eu à les pratiquer, pas même lorsque tu faisais partie du FBI. Autant sire, que tu devais bien rester concentré sur ta tâche pour ne pas commettre une nouvelle erreur.

- A t-elle dit quelque chose avant de s'évanouir ? demandas-tu au rabatteur resté à tes côtés qui venait de raccrocher.

- Je crois l'avoir entendu dire qu'elle était allergique.

- Merde ! Et personne n'a arrêté ce nigaud de la piquer ?

En réalité, tu étais tout aussi fautif dans l'histoire, tu n'avais pas entendu parce que tu étais au téléphone avec le médecin, tu aurais dû te montrer plus vigilant sur ce point. tu continuais inlassablement le massage, malgré les douleurs naissantes dans tes épaules et tes bras. Malgré tes gestes, les insufflations, elle ne semblait pas reprendre son souffle d'elle-même.
C'est cinq minutes plus tard, alors que tu effectuais ce massage depuis plus de dix minutes que les secours arrivèrent en même temps que le médecin.

- Que se passe t-il ?

- Son pouls est très faible, apparemment une allergie au tranquillisant qu'on lui a administré.

Tu n'avais pas cherché à mentir. Tu n'étais pas du genre à te disculper sur tes erreurs. Ce n'était pas la première, ce ne serait pas la dernière. Tu avais aussi des circonstances atténuantes dans cette histoire, mais pour l'heure, tu te contentas de continuer le massage le temps que le défibrillateur soit mis en place et puisque le médecin était présent, c'est lui qui prit en charge la jeune femme. Tu te redressas, tes tempes et ton dos en sueur, essoufflé.

Une fois que la jeune femme se remis à respirer d'elle-même, les secours la placèrent sur un brancardier et l'emmenèrent vers leur camion pour la conduire rapidement à l'hôpital où le médecin à qui tu avais fait appel, même si c'était un psychologue, la suivrait afin d'expliquer plus en détail son état aux médecins qui la prendrait en charge à leur tour. Tu n'avais pas vu tout ce que ce médecin-là avait dû faire pour la ranimer correctement, ton esprit était encore embrouillé sous l'effet de l'adrénaline.

Après leur départ, tu t'isolas un moment seul dans cette pièce, t'allumant une clope et la grillant rapidement afin de tenter de faire retomber la pression et surtout pour te reprendre. Tu quittas l'annexe une bonne demi-heure après le départ de l'ambulance et du médecin. Il te fallait aller te réfugier dans des dossiers à traiter en cours au QG. Cette journée avait très mal commencé et très mal fini ... Tu aurais un rapport à faire sur tout ce qui c'était passé et tu n'omettrais ni n'occulterais aucun détail, même te concernant.
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