Depuis ton arrivée dans la maison, tu avais souvent eu l'occasion de te faire remarquer et c'était rarement pour des faits acceptables, au contraire. Dès ton arrivée tu avais réussi à mordre et envoyer ta maîtresse contre un mur. Ce qui avait engendré une sacré punition et de te mettre à dos quasiment tout le harem. Puis il y avait eu cette fameuse discussion avec ta maîtresse après que Linh Danh, le bras droit de Keibisu est parlé de ta situation un peu compliqué au sein du harem et qui n'avait pas très bien fini après avoir bu un peu d'alcool. Depuis ta vie était relativement paisible, même si tu continuais de t'isoler du reste des autres membres, te mélangeant quand avec eux quand c'était vraiment nécessaire.
Puis il y eut cette fameuse sortie en « famille » comme elle l'avait appelé, une sortie assez risquée qui s'était pourtant très bien passée, même si le collier et la laisse que t'avait mis Linh lui avait coûté une belle morsure au bras et quelques griffures. La douce et calme hybride que tu étais, pouvait par moment se révélait être un vrai fauve ce que tu étais après tout.
Aujourd'hui était une belle journée d'hiver, de la neige dans le jardin, des températures qui donnent guère envie de sortir dehors et puis tu n'avais toujours pas l'autorisation de sortir en dehors de la propriété pour t'y balader, seulement pour aller à la supérette du coin. Tu évitais en général d'y aller sauf quand il y avait un réel besoin et que personne ne pouvait y aller. En même temps, quand tu devais aller te balader à l'extérieur tu n'étais pas très rassurée, trop de monde en ville, peut être si l'occasion se présentait tu irais te balader en dehors de la ville plus vers la forêt ou la montagne. En tout cas, ta tâche principale était de faire le ménage, tu nettoyais souvent la chambre de ta maîtresse et celle de Keibisu ainsi que celle de Linh quand il n'avait pas le temps de le faire. Ca te dérangeait pas du tout, tu faisais ça tous les matins et après tu t'occupais de la tienne, avant de t'enfermer dans ta chambre et de lire ou te reposer.
Tu avais commencé, comme d'habitude avec d'autres membres par nettoyer et ranger la chambre de votre maîtresse, tu t'appliquais vérifiant que ton travail soit impeccable et peut-être un jour tu pourrais faire autre chose, même si cela ne te dérangeait pas plus que ça. Celle de Keibisu avait déjà été faites par d'autres hybrides. Tu décidais donc d'aller t'occuper de celle de Linh. Il avait bien d'autres choses à faire, donc tu le faisais sans problème. En général quand tu rentrais dans sa chambre, il était rarement là, mais aujourd'hui il était présent entrain de lire tranquillement. Cela devait être agréable pour lui de pouvoir se reposer un peu avec toutes les responsabilités qu'il avait.
Tu restais là, devant lui, la porte ouverte, tu ne savais pas trop quoi faire, devais-tu faire le ménage ? Le laisser tranquille ? En tout cas tu ne bougeais pas le regardant seulement, dans l'encadrée de la porte. Tu observais ses bras encore couvert des marques que tu lui avais fait lors de la dernière sortie, tu t'en voulais un peu, mais tu n'avais jamais pu en parler avec lui.
Tu baissais légèrement les oreilles et déviais le regard ailleurs, tu ne savais pas si tu pouvais rester dans sa chambre, mais peut-être pourrais-tu en profiter pour parler avec lui, apprendre à le connaître un peu plus et lui présenter tes excuses pour la dernière fois.
Salut, désolé de te déranger, je ne pensais pas que tu serais là, je viens faire le ménage comme tous les jours. Si tu veux je peux repasser plus tard.. enfin sinon on peut discuter un peu. Ou alors tu as des choses plus importantes à faire … Enfin peut être je te dérange et tu ne veux pas me voir. Enfin je comprendrais que tu ne veuilles pas me voir. Ou peut-être je pourrais m'excuser pour la dernière fois ... Enfin je ne sais pas ...
Tu commençais à t'embrouiller dans tes pensées et venait jouer avec le bout des manches de ton sweat. Tu ne te sentais pas du tout à l'aise face à lui, enfin maintenant, normalement tu étais plus alaise, mais le fait d'être là, face à lui, seule ne te rendait pas bien. Tu regardais Linh jouant un peu plus nerveusement avec tes doigts et ton sweat.
Sinon je repasserais, je dois sûrement te déranger.
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Ven 4 Jan - 10:15
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Kyoa
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Le calme et le repos, voilà quelque chose qui avait finit par te manquer un peu et tu étais heureux de le retrouver pour un bref instant. Les derniers événements avaient été chargés en émotions et retrouver la paix pour quelques jours offrait un certain moyen de se restaurer. Aujourd’hui, tu restais à la maison, afin de surveiller les autres, mais ta maîtresse devait surtout avoir remarqué une chose, tu manquais de sommeil pour le coup. Tu ne pouvais donc que la remercier de te considérer autant à chaque fois. Pourtant, comme s’il s’agissait d’un instinct, tu te réveillais à la même heure que d’habitude, un réflexe trop bien ancré en toi. Ce n’était qu’un détail, tu pourrais te reposer dans l’après-midi pour le coup.
Tu te levais, venant participer à l’espèce de déjeuner collectif qui se déroulait tous les jours ici, profitant de la présence de ceux que tu aimais bien et portant un regard sur ceux que tu surveillais encore ou que le caractère pouvait être déraisonnable pour Dame Isako. Après ce moment, tu avais pris la décision de te délayer les membres sous l’eau chaude de la douche, prenant un peu plus de temps que d’habitude, cette sensation étant relaxante au possible, te laissant une certaine tranquillité sur le corps. Tu pouvais sortir à présent, mettant un bas en toile léger, mais un peu plus large que la moyenne, pour rester présentable et confortable. Pour le haut, il s’agissait d’une sorte de t-shirt à longue manche proche du corps et au col ouvert en V.
Tu n’étais pas l’homme le plus solitaire, mais tu voulais t’éloigner un peu aujourd’hui, encore un autre moyen de te ressourcer. Tu n’allais pas passer une journée à rien faire dans ta chambre, tu comptais lire un peu, certains ouvrages attendaient que tu finisses de les lire. Une fois sur le matelas qui te servait à dormir, tu pouvais reprendre la lecture selon ton bon gré. Même les bruits de ménages qui débutaient dans le logement n’étaient pas dérangeant, cela était une habitude à présent pour ta personne.
Le bruit de ta porte qui s’ouvrait aussi n’apportait aucun dérangement, tu ne levais même pas les yeux pour voir de qui il pouvait bien s’agir pour le coup. Cependant, tu étais à présent obligé de quitter ton livre du regard, tu pouvais voir en bout de ta zone de vision une tâche un peu clair présente qui ne semblait pas bouger. Puis une voix t’interpellais par la même occasion, il s’agit de Viktorya, une hybride que tu avais surveillé pendant un moment. Tu t’étais pourtant calmé sur ce sujet-là, elle avait réussi à endormir les craintes que tu avais et surtout tenir sa parole sur le fait de rester tranquille et obéissante.
Pendant que tu l’écoutais parler, tu marquais la page que tu lisais pour la retrouver plus tard, ton bassin se tournant par la même pour te faire s’asseoir en face d’elle. Ton buste s’étant redressé aussi, tu pouvais donc lui faire face à présent et surtout finir d’analyser les paroles qu’elle avait émise à ton égard. Cela devait bien être la première fois que tu l’entendais débiter autant de mots, c’était surtout curieux de la voir se perdre, comme si son côté tigresse de la dernière fois n’était plus. Et pourtant, toi et ton bras tu t’en souvenais, tu avais aussi ta part de responsabilité.
Ses gestes traduisaient clairement une situation un peu stressante pour sa personne, tu ne comprenais pas réellement pourquoi. Tu avais peut-être une fausse image d’elle au final, elle se cachait derrière une image de femme forte ou un peu agressive pour se protéger ? Il y avait aussi l’hypothèse que le stress pouvait la rendre ainsi, ce qui expliquerait ses agissements du début ? Tu ne pouvais qu'émettre des hypothèses, sans en avoir les réponses. Tu savais simplement que tu ne pouvais lui refuser la discussion, elle était ici présente sans aucune animosité et ne te forçais à rien, il s’agissait d’une invitation des plus polie.
Tu te décalais sur ton lit, pour lui laisser la place et l’invitant au passage, ta main tapotant le sommier pour la convier à s’installer à tes côtés.
“On peut discuter, si tu en ressens le besoin. Cependant, tu n’as pas besoin de t’excuser pour la dernière fois, il s’agissait d’une conséquence de mon idée de te mettre un collier, puis j’ai connu bien pire avant de finir ici. Tu savais simplement que tu ne pouvais lui refuser la discussion, elle était ici présente sans aucune animosité et ne te forçais à rien, il s’agissait d’une invitation des plus polie.”
En parlant de l’ouvrage, tu le prenais pour le poser sur la table de chevet dont tu disposais dans cette chambre. Il fallait reconnaître une chose, tu étais assez curieux sur ce dont tu pourrais discuter avec elle et surtout ce qu’elle voulait évoquer.
“Je t’écoute Viktorya, de quoi, veux-tu me parler ?”
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Viktorya
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Mer 16 Jan - 20:41
Ce matin, tu suivais ta routine habituelle encore ce matin, au moins une fois que c'était fait, tu pouvais faire autre chose de ton après-midi, même si en général tu finissais dans ta chambre, à lire et te reposer, attendant le repas du soir auquel tu assistais un jour sur deux. Faire le ménage dans les chambres ne te dérangeait pas du tout depuis ton arrivée, tu savais qu'un jour tu pourrais faire autre chose en évoluant dans l'estime de ta maîtresse, mais pour l'instant tu restais dans le bas de l'échelle. Enfin depuis peu, tu avais le droit d'aller en dehors de la propriété accompagnée de Linh. Isako t'avait expliqué que tu pourrais à présent sortir un peu, seulement accompagné de Linh, il serait comment agir dans différentes situations et te protéger si besoin est.
Tu avais l'habitude de travailler seule, tu préférais d'ailleurs, au moins tu faisais comme tu le voulais, personne pour vraiment te dicter comment tu devais faire ce que tu savais faire depuis un moment. Au laboratoire, tu avais appris à gérer les tâches ménagères, mais alors les relations humaines, tu ne savais jamais comment t'y prendre. Avec les humains tu savais, mais avec tes congénères, non pas du tout, tu ne savais pas du tout te gérer. Effrayée par ce qui t'entourait et par le monde extérieur, ton comportement était rarement adapté et tu paniquais beaucoup trop vite.
Alors, ce matin, quand tu arrivas dans la chambre de Linh et qui s'y trouvait tu ne savais pas tellement comment réagir. Tu aurais pu simplement rentrer, te taire, ranger et nettoyer sa chambre lui demandant de se lever si besoin le temps que tu fasses le lit. Mais non, tu étais restée figée sur place. Venant jouer avec les manches de ton sweat et baisser les oreilles, tu exprimais ainsi lorsque tu commençais à stresser ou que tu ne te sentais pas à l'aise.
Tu regardais Linh qui lisait, enfin tu avais interrompu sa lecture, il fermait son livre et te regardait en se redressant. Tu avais débité une trop grande quantité de mot, alors que toi-même tu te perdais au milieu de tes pensées pensant le déranger et devoir repasser plus tard. Pourtant, il t'écoutait et ne dit rien pour l'instant, il t'observait simplement.
La dernière fois où vous aviez été dans la même pièce c'était lors de la sortie en famille et tu avais manqué à ta promesse en venant le mordre alors qu'il avait voulu te mettre un collier. Depuis tu t'en voulais et tu n'avais jamais vraiment pu m'excuser. Pourtant, il resta très aimable et t'invitas à t'asseoir à côté de lui si tu voulais vraiment parler avec lui, mais le voulais-tu vraiment ? En avais-tu vraiment besoin ? Sûrement, ça te ferais du bien et peut-être pourrais-tu avoir un nouvel ami dans cette grande demeure.
Tu fermas la porte et vins m'asseoir là où il t'avait invité. Tu t'assis en tailleur en le regardant et tu jouais de nouveau avec les manches de ton sweat. Tu ne savais pas vraiment par où commencer et où cela vous mènerez exactement, mais tu pouvais essayer.
Finalement, tu aurais peut être des axes de discussion, tu t'étais posé beaucoup de questions depuis que tu étais arrivée, ça faisait un bon moment déjà. Tu le regardais sans un mot pour l'instant puis tu regardais tes mains avant de reprendre la parole.
Si je dois m'excuser j'avais fait la promesse à maîtresse Isako que je ne mordrais plus … Pourtant, je t'ai mordu et je n'aurais jamais dû le faire. Donc je suis désolée, j'espère que tu m'excuseras tout de même et que tu ne m'en veux plus.
Tu fis une brève pause, te demandant si tu devais lui expliquer pourquoi tu avais ça. Il ne faudrait pas qu'il s'en serve comme une arme contre toi, tu avais l'impression de lui exposer une faiblesse, mais tu le ferais finalement.
Si je t'ai agressé quand tu as voulu me mettre ce collier, c'est que je ne supporte pas ça. J'en ai très peu porter dans ma vie et les rares fois où j'en ai porté, ce n'était pas dans des moments les plus joyeux de ma courte vie. Ca, me fait paniquer, comme beaucoup chose en fait me diras-tu.
Tu jouais toujours avec tes doigts, ton pull, gardant les oreilles un peu baissées vers l'arrière, tu étais gênée de la situation finalement tu n'aurais peut-être pas dû lui proposer de parler et garder tes interrogations pour toi. Mais peut-être il t'écouterait sans jugement ? Pourquoi à chaque fois que tu prenais une décision un peu importante, tu commençais à t'embrouillais dans tes pensées ? Pourquoi on t'avait appris à utiliser tes sens et à les développer plutôt que de t'apprendre à gérer tes émotions et tes relations avec les autres ? Tu étais vraiment pitoyable par moment. Et voilà que tu commençais à te rabaisser à nouveau. Tu portais de nouveau ton regard vers Linh.
Dis-moi, pourquoi m'as tu autant observé, même surveillé à mon arrivé ? Je sais que j'ai fait des erreurs, mais j'avais promis à maîtresse Isako que je ne recommencerais plus. Pourquoi avoir parler à Isako que je n'allais pas forcément bien, alors que tu aurais pu me laisser complètement à l'écart des autres ? Je ne méritais pas forcément cette attention.
Tu avais finalement envie d'en apprendre plus sur lui, pouvoir encore plus lui faire confiance, mais aussi que lui voit que tu n'étais pas si méchante que ça, juste un boulet sur patte qui ne sait pas gérer ses réactions et ses émotions. Maisz tu n'avais pas osé plus de questions plus personnelles à l'hybride, peut-être viendraient-elles après ?
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Dim 20 Jan - 10:41
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Linh Danh
Viktorya
Ton corps était presque comme immobile, gardant ton regard dans la direction de la demoiselle, pour surveiller ses réactions. Il n’y avait rien de persécutant dans tes actions, simplement un meilleur moyen de réagir en conséquence, essayer d’être prévenant, la jeune femme montrait de la bonne foi et une évolution mettant fin depuis quelque temps à tes suspicions. Il était donc normal que tu viennes mettre du tien, surtout si elle venait en amie et pas en ennemie.
Enfin, elle bougeait, ton regard la suivait, ta main se décalant pour lui laisser la place de s’installer sur ton lit et se mettre dans la position qui la rendait le plus à l’aise possible. Tu pivotais naturellement ton bassin pour lui faire un peu plus face, preuve de respect et de politesse, tu devais montrer par tes actions que tu n’étais pas non plus une ennemie à présent. Comme s’il s’agissait pour toi, un moyen de remettre les choses à plat ou encore que ton jugement à son égard avait changé à cause ou grâce aux derniers évènements.
Le silence commençait lentement à planer, tu voyais encore des signes de nervosité avec ses actions, tu découvrais une facette plus enclin au stress en la voyant réagir ainsi. Cela pouvait expliquer certaines réactions par rapport à tes propres faits et gestes à son égard. Elle t’avait sans doute mordu, par peur et non par violence ou contradiction, au final, tu ne pouvais pas lui en vouloir, car c’était belle et bien la conséquence de tes actes qui se représentait à présent sur ta peau.
Comme pour suivre le cours de ta pensée, ses paroles venaient confirmer tes pensées, elle n’avait pas fait ça par plaisir, en même tu connaissais peu de personne qui aimerait mordre par pure envie. Tu te concentres de nouveau sur la voix de la féline pour laisser ses paroles entrer dans ta cervelle et faire écho pour ta personne. Elle n’avait donc pas un passé simple, tu ne comptais pas gratter la surface, elle en parlerait d’elle-même le moment venu, ce n’était pas une bonne idée de forcer toi-même la porte de son âme.
Le stress semblait toujours présent en elle, c’était donc un effort de sa part de venir ainsi te voir pour parler un peu. Tu réfléchissais au meilleur moyen de la mettre à l’aise pour le moment, c’était le but qu’elle se sente bien, si tu pouvais agir sur son état, cela pourrait peut-être faire ricochet et se propager au reste du Harem, pour qu’elle se sente mieux. Tu étais bien conscient que ton comportement au départ n’était pas le plus pacifique pour se sentir à l’aise, mais tu agissais pour le bien de ta maîtresse, elle restera toujours une priorité.
Tu n’avais pas le temps d’aligner plus d’idée en ta tête pour le moment,tu préférais l’écouter à nouveau, pour ne pas louper un élément important de la conversation. Tu trouvais sa question pertinente de son point de vue, elle n’avait pas la même façon de voir les choses que toi. Tu pouvais donc comprendre son léger malaise par rapport à cette opposition de comportement qui transpirait de toi à ce moment-là.
Une fois qu’elle vint finir de parler, tu posais ta main sur sa tête, un signe d’affection et tu la caressais légèrement. Ce n’était peut-être pas la meilleure façon de faire, mais tu sais que ce genre d’attention arrive toujours à t’apaiser, tu espères pouvoir faire de même avec elle pour le coup. Tu respires lentement, pour laisser les sens sortir de tes lèvres et répondre aux questions qui semblent jongler dans son esprit.
“Tu n’as pas à t’excuser pour la morsure de la dernière fois, je peux parfaitement comprendre pourquoi tu le fais, ainsi que ton mal-être par rapport à ton comportement et ta promesse. Cependant, c’est moi qui ai prit l’initiative de te mettre ce collier, j’en assume donc le résultat. Et c’est plutôt moi qui devrait m’excuser de t’avoir fait rompre ta promesse par mon comportement surprotecteur.”
Tu laissais quelques secondes, voir même une minutes s’écouler, pour que la demoiselle prenne le temps de bien enregistrer ce que tu viens de dire et le mettre dans la balance de son bien-être. Une fois cela parfaitement compris, tu te faisais plus réconfortant, tu passais ton bras autour d’elle pour l’inviter à se reposer sur ton épaule, tu reprenais ensuite la parole, tu voulais lui montrer qu’elle pouvait se sentir à l’aise avec toi, dans cette pièce qui était ton territoire dans le Harem.
“J’ai agi ainsi lors de ton arrivée dans le Harem, pour une simple raison, je dois protéger Dame Isako et avec l’évènement que tu as provoqué dès le début, je ne pouvais que rester sur mes gardes envers toi. Tu peux imaginer cela comme un instinct de conversation, vouloir protéger ce qui est important à mes yeux. Par la suite, tu as réussi à montrer dans l’enceinte de la maison, que tu ne représentais pas une menace, je n’avais donc plus à agir de la sorte. J’ai donc trouvé qu’il s’agissait d’un bon retour des choses de faire en sorte qu’à présent, tu arrives à te sentir à l’aise ici, vu que tu n’étais pas une menace pour notre maîtresse. Nous avons beau appartenir à Dame Isako, elle nous traite presque en égal ou comme une famille, il est donc normal d’agir comme tel, quand personne n’est là pour briser notre tranquillité.”
Tu reprenais un peu ton souffle, tu avais enchaîné les choses, sans faire de pause, essayant d’aligner le plus simplement ta façon d’être et les mots qui exprimaient cela, tu espérais simplement avoir réussi cet exploit. Une fois, cela fait, tu tournais tes prunelles vers la demoiselle, laissant sortir quelques mots à son attention.
“Il y a des choses qui tu aimerais savoir ? Des questions qui te traversent l’esprit ou des problèmes que tu aimerais faire sortir de ton sac ? Dis moi tout, je t’écoute Viktorya.”
Hybride F - Adoptable
Viktorya
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Mar 26 Fév - 16:56
Assise en tailleur sur le lit de ton collègue ou camarade de harem ou tu ne savais pas trop comment le considérer, tu restais là à jouer avec tes doigts, le stress était rapidement monté quand tu avais ouvert la porte de sa chambre et qu'il était présent entrain de lire sur son lit. Tu ne l'avais jamais croisé alors que tu effectuais régulièrement tes tâches ménagères. Cz n'était pas forcement un boulot de rêve et peu de monde aimait le faire, mais au moins quand tu faisais du ménage tu étais seule et tranquille et surtout tu n'avais pas besoin de communiquer avec les autres. T'exilais-tu toute seule ? Oui et tu préférais. Mais aujourd'hui tu étais confrontée à un autre et tu avais décidé de discuter avec Linh Danh.
Au final tu avais fini par lui expliquer et exposer une faiblesse face à lui, tu n'en dirais pas plus, mais tu trouvais cela important de lui expliquer la raison pour laquelle tu détestais porter un collier et surtout depuis que tu étais dans cette maison tu n'en avais jamais porté, maîtresse Isako ne t'avait jamais forcé à en porter un, prouvant au final qu'elle avait un minimum confiance en toi. Enfin ce n'était pas la question aujourd'hui.
Aujourd'hui tu allais essayer d'en connaître un peu plus sur Linh et tu le laisserais en savoir un peu plus sur toi s'il le souhaitait. Peut-être vous pourriez être amené à passer une partie de la journée ensemble, cela pourrait te changer un peu. En tout cas tu parlais et tu débitais beaucoup de parole et il te laissa parler sans t'interrompre. Il ne faisait rien te laissant faire, il était peut-être plus appréciable que tu le pensais ce petit bonhomme.
Pourtant, il approcha sa main de ta tête, tu aurais pu avoir un mouvement de recul, mais tu fermas simplement les yeux couchant les oreilles sur le côté te préparant à tout, mais ce fût une caresse qu'il te réserva. Tu le laissais faire et frottas un peu ta tête à sa main, même si tu ne ronronnais pas, peut être que ça viendrait, en tout cas cette caresse prouvait qu'il ne te voulait vraiment pas de mal.
Il commença enfin à te répondre et tu le laissais parler, penchant un peu les oreilles sur le côté, ne cachant pas ton étonnement face à son explication et ses probables excuses, il n'avait pas tout à fait tord, mais tu aurais dû gérer tes émotions ou du moins ta réaction et te laissais faire, mais à la place tu t'étais débattue comme le fauve que tu étais pour au final lui mordre le bras. Tu le regardais sans rien dire, imprimant seulement ce qu'il venait de répondre.
Alors que tu commençais un peu à te détendre et avoir confiance en lui à ce moment, il passa son bras autour de toi pour t'inviter à t'installer plus confortablement, pourtant tu fus surprise et esquissa un mouvement de recul en grognant. Ton instinct avait pris le dessus, tu avais paniqué un instant, tu étais vraiment épuisante. Tu ne dis rien, de toute façon y avait rien à dire, tu étais juste un cas désespéré. Pourtant, tu revins vers lui et t'installas comme il te l'avait proposé en t'invitant un peu plus tôt.
Poser contre son épaule, tu le regardais tout en lui apportant toute ton attention. Tu aurais enfin des réponses à certaines questions que tu te posais depuis un moment. Tu le regardais bougeant par moment les oreilles. Alors, c'était bien quelqu'un d'attentionné, il avait l'air de veiller sur les autres et surtout maîtresse Isako ce qui te semblait normal. « Comme une famille », ces trois mots te semblaient étranges. Tu n'avais jamais eu de famille, tu ne savais pas ce que c'était exactement ou plutôt comment ça se passait réellement entre les différents membres d'une famille, tout ce que tu connaissais c'était la hiérarchie simple et efficace des laboratoires et des rabatteurs. Au final, tu aurais trouvé une famille, comme on t'en avait parlé à l'époque, pourtant tu ne savais pas du tout comment interargir, tu devrais encore apprendre beaucoup choses sur cette maison.
Tu réfléchissais, c'était étrange tout ce qu'il venait de dire. Cela te perturbait un peu, mais il est vrai que tu n'avais jamais vraiment vu les choses sous cet angle. Tu avais toujours appris à obéir aux ordres à prendre de temps à autre des initiatives, mais tu n'avais jamais eu autant de liberté. Tu devais aussi apprendre à vivre dans cette mini société qui s'ouvrait à toi. Tu avais cependant fait quelques efforts depuis ton arrivée, tu essayais un minimum d'être « sociable » avec les autres, tu commençais à essayer de t'intégrer dans cette communauté qui te semblait encore étrange.
Ton regard était dirigé dans une direction quelconque indiquant tu réfléchissais à tout ça, pourtant tu n'avais pas bougé d'un poil depuis que tu t'étais installée contre son épaule. Quand il reprit la parole, tu sursautas un peu, il t'avait sorti de tes pensées et tu l'écoutais de nouveau. Si tu avais besoin de parler de tout ce qui se passait dans ta tête, il vous faudrait surement des années pour en discuter, mais pourtant tu ne voulais pas lui parler de tout. Au fond tu savais qu'un jour tu devrais en parler, pourtant tu refusais de la faire, tu ne voulais pas montrer toutes tes faiblesses ou bien toutes inquiétudes et puis tu ne voyais pas l'utilité d'embêter quelqu'un avec tes problèmes de « gamines ».
Tu regardais Linh et te blottit un peu plus contre son épaule, venant te mettre un peu de côté en émettant un ronronnement. Ca te faisait du bien au final de savoir qu'il ne te voulait en aucun du mal, il voulait t'aider et il avait l'air de savoir écouter les autres. Il te l'avait déjà montré auparavant et grâce à lui, tu avais eu une discussion privilégié avec ta maîtresse ce qui t'avait aussi aidé à aller un peu de l'avant avec elle.
Si on est une grande famille comment je dois te considérer ? Comme un frère ? J'ai jamais eu de famille jusqu'à présent. Enfin ce n'était pas une famille comme elles sont décrites dans les livres. Mais si je dois te considérer comme ma famille, tu seras toujours là pour me protéger comme dans les livres ?
Oui la seule vision que tu avais c'était ce qu'il se passait dans les livres, un père, une mère des frères et sœurs qui s'aiment et se protègent. Qui passe toujours de bons moments et même quand un malheur arrive tout le monde arrive à s'en sortir, tout se passe toujours bien. Alors, cela voulait-il dire que tout se passerait bien ici ? Tu avais tant de choses encore à découvrir ici et pourtant tu avais dû mal à sortir de ta tanière et te révélait peu à peu aux autres y compris ta maîtresse. Et dans cette histoire comment tu devais percevoir Isako ? Et Keibisu ? Et puis les autres ? Sélina, Jun, Manzo, Malgus étaient-ils tes nouveaux frères et sœurs ? Cela devenait de plus en plus compliqué pour toi de comprendre tout ça, mais tu allais réussir un jour à trouver ta place ici.
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Mer 27 Fév - 19:58
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Linh Danh
Viktorya
Tu ne donnais pas de ta personne en faisant autant preuve de gentillesse, c’était simplement ton comportement le plus classique, tu étais ainsi. Tu pouvais devenir dur pour protéger quelqu’un, mais si la personne ne représentait aucun menace pour toi et les tiens, tu n’avais aucune raison de montrer une carapace à celle-ci. Ton regard était toujours tourné vers elle, pour regarder ses réactions, essayer de savoir s’il y avait autre chose qui pouvait la gêner depuis son arrivé ici et surtout tout ce qui avait eu lieu entre temps. Cela n’était sans doute pas facile pour elle, tu essayais de te mettre à sa place pour une fois, elle arrive dans un nouveau lieu perturbant, elle se montre sur la défensive envers la maîtresse de maison et pas mal de monde du Harem lui tombe dessus, il y a de quoi être perturbé un minimum.
Tu pouvais aussi ajouter à cela que le fait qu’elle soit calme, mais que tu viennes lui mettre un collier, n’avait pas du arranger les choses dans son esprit. Mais tu ne regrettais en rien ton acte, tu avais fait ceci, dans le but d’éviter des problèmes, tu savais à présent que tu pouvais lui faire confiance, au vu de son comportement dans la maison et à l’extérieur, tu n’avais plus rien à craindre d’elle et Dame Isako semblait partager cet avis. Tu pourrais peut-être lui annoncer que tu ne viendrais plus la surveiller comme tu faisais avant, cela pourrait aussi l’aider à se sentir plus à l’aise, de ne plus avoir l’impression qu’on la surveille comme une enfant.
Tu étais surpris par le comportement de la jeune femme, tu ne pensais pas la voir réagir de cette façon, elle se collait un peu plus à toi et tu l’entendais émettre un bruit. Il devait s’agir d’un ronronnement, cela te rappelait les chats, tu ne pensais que son hybridation lui permettrait de faire de telles choses. Tu trouvais ce bruit et cette légère sensation apaisante, si tu étais allongé, tu pourrais t’endormir rapidement en ayant ce genre de chose avec toi. Tu pensais alors à une petite chose, il te fallait un chat, tu espérais simplement que Dame Isako pourrait accepter que tu prennes un animal de compagnie pour toi. Puis, si toi, tu faisais ce genre de caprice, cela ouvrirait une porte pour que tous demande la même chose.
Tu écoutais avec toute l’attention du monde ses paroles, haussant doucement les sourcils. Il est vrai que tu parlais de famille, mais tu n’avais jamais imaginé de hiérarchie. Si cela devait se faire , elle devrait sans doute s’imaginer en fonction de l’ancienneté ici et surtout de la préférence de votre maîtresse à tous les deux. Après, il ne fallait pas faire ainsi pour toi, cela amènerait à faire des distinctions entre tous, il faut juste retenir que vous pouviez compter les uns sur les autres, même si le comportement de certains pouvait t’agacer. Tu penchais alors ta tête, pour la poser sur la sienne, comme une certaine proximité, tu te doutais qu’au vu de son comportement et ses paroles, la jeune femme avait besoin d’un repaire, et même peut-être d’affection.
« Tu peux me nommer comme tu le désires, sache juste qu’à présent, tu peux compter sur moi pour te soutenir ou t’aider en cas de problème, il en sera de même avec Keibisu et Dame Isako. Ils seront là pour te soutenir, c’est ça une famille pour moi. Des personnes qui sont là pour toi, quoi qu’il arrive. Tu as commencé à t’intégrer, tu es une des notre Viktorya. »
Ta tête se relevait à présent, tu espérais lui avoir été utile pour cela, malgré ça, tu pouvais dans son regard que certaines choses semblaient encore la travailler. Cependant, tu n’allais pas plus loin, c’était à elle de faire le premier pas pour déballer ce qu’elle avait sur le cœur, tu n’allais pas la forcer à dire des choses qui peuvent peser sur son mental. Tu avais un minimum de respect pour les gens et les membres de ta famille. Tu tournais plutôt ton regard vers l’horloge, il était déjà, tard et peu de monde dans la maison au final. Il serait peut-être donc temps de faire le repas, tu allais t’en charger aujourd’hui.
Tu pensais alors à quelque chose, faire des activités en groupe pour l’intégrer, c’était une bonne façon aussi, surtout qu’elle semblait seule pour faire le ménage. Tu reprenais alors la parole pour lui faire la proposition suivante.
« Viktorya, tu veux rester ici encore un moment ? Tu veux parler d’autres choses ? Sinon, je peux te proposer de faire le repas de ce midi ensemble, histoire de prendre d’autres repaires et aussi t’intégrer un peu plus. Il faut savoir séduire l’estomac pour conquérir le cœur des autres, ou quelque chose de ce genre-là. »
Hybride F - Adoptable
Viktorya
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Ven 8 Mar - 19:10
Finalement, Linh montrait un autre visage, il te semblait beaucoup plus agréable et conviviale que ce que tu avais vu de lui depuis le début. Tu avais fait une entrée magistrale dans ce grand cirque, mais ce n'était pas la peine de se montrait aussi méfiant jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, aujourd'hui vous vous parliez à cœur ouvert et sincérité, ce qui était la seconde fois dans cette maison, après la grande discussion que tu avais eu avec Maîtresse Isako.
Tu restais là, contre lui à réfléchir, profitant de ce moment calme sans jugement. Tu réfléchissais à ce qui venait de se passer et te demandant comment tu devais vraiment considérer ce harem auquel tu appartenais. Tu n'avais jamais connu de vraie famille, comptant souvent que sur toi-même et à présent on te proposait de faire confiance à d'autre, d'être plus proche et que si tu avais des problèmes, tu pouvais compter sur les autres. C'était tout nouveau pour toi et tu avais encore besoin de temps pour t'adapter à cet endroit, bien que cela faisait un moment que tu étais arrivée ici.
En tout cas ton comportement semblait le surprendre un peu, c'était l'une des rares fois où tu te montrais vraiment proche de quelqu'un, enfin tu n'en avais pas vraiment eu l'occasion jusqu'à présent et au fond, tu n'étais pas méchante, juste timide et pas adapter à ce genre de vie encore complexe à suivre. Enfin, tu avais trouvé quelqu'un qui avait su t'écouter en tant « qu'égale », en tant qu'esclave de ce monde et ça te faisait du bien de savoir qu'il s'agissait de lui. Pourtant, tu aurais pu t'en douter un minimum, grâce à lui, tu avais réussi à passer un cap dans cette maison, mais tu n'avais jamais vraiment osé venir lui parler.
Tu souriais doucement en le sentant poser sa tête contre la tienne, fermant doucement les yeux. Tu l'écoutais attentivement, t'expliquant comme il voyait les choses et finalement ça revenait quasiment au même que ce que tu pensais, comme dans les livres, tout le monde s'entraidait enfin en général. Pourtant, tu émis un léger grognement en entendant le nom de Keibisu, tu avais toujours dû mal avec lui, il était celui que tu détestais vraiment dans cette maison et tu savais très bien que tu ne pourrais pas compter sur lui, même si Linh Danh pensait le contraire.
« Tu es une des notre » Ces quelques mots résonnèrent dans ta tête, selon lui, tu faisais enfin partie de cette grande famille, ce qui te fit encore plus sourire et rouvrir les yeux pour le regarder. Tu penchais tout même une oreille sur le côté en le regardant, tu voulais tout de même t'assurer de quelques choses.
Tu le penses sincèrement ? Que je fais vraiment partie de cette famille ?
Même si tu te posais encore un tas de questions quant à ton avenir ici, tu préférais les mettre de côté et profiter de l'instant présent, surtout que certaines questions te concernaient ou seulement toi. Tu restais là contre lui jusqu'à ce qu'il te propose de faire autre chose, une activité avec tout le monde. De toute façon, tu n'avais pas plus de choses à lui demander ou tu n'avais pas envie de gâcher ce moment avec tes questions idiotes ou gênantes. Tu te redressais légèrement en hochant les épaules, pourquoi pas partager pour une fois, un repas avec tout le monde et puis ton ménage tu pourrais le faire plus tard, tant qu'il serait fait avant la fin de journée c'était le principal. Tu hochais légèrement les épaules en souriant.
Bien allons conquérir l'estomac de nos chers compatriotes alors.
Tu commençais à te relever, venant ranger ton matériel afin qu'il ne traine pas, plutôt qu'il t'attende pour plus tard dans la pièce pour quand tu reviendrais t'occuper de ranger cette pièce. Tu souriais un peu bêtement, aujourd'hui tu allais profiter un peu de ta journée et essayer de mettre tes angoisses de côté afin de réussir à t'intégrer un peu plus. Peut-être même que tu oserais demander à Linh si vous pouviez aller vous balader en ville, même si c'était qu'à la petite supérette du coin, ça te permettrait de passer un peu de temps dehors. Tu osas même lui lancer une petite boutade.
Tu sais cuisiner toi ? Tu n'as pas l'air d'être un grand cuisinier vu ta tête.
Tu venais le taquiner un peu puis tu tiras discrètement la langue dans sa direction avant de le rejoindre pour aller dans la cuisine afin d'essayer de partager un bon moment avec les membres présents pour ce repas.
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Lun 11 Mar - 18:57
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Linh Danh
Viktorya
Tu comprenais les paroles de la féline, pas dans un sens pur et simple de compréhension, mais dans le sens de sa question, le fait qu’elle vienne peut-être douter ou chercher véritablement quelque chose pour se raccrocher se rassurer dans cet endroit. Oui, tu pensais réellement ce que tu disais, elle avait largement fait ses preuves et à part l’incident de départ, qui devait avoir une bonne raison de se produire. Il suffisait que tu te souviennes de sa réaction quand tu essayas de lui passer le collier autour du cou, pour savoir que ce n’était pas un acte totalement décidé d’agir ainsi contre votre maîtresse commune.
Alors que tu la voyais commencer à redresser son corps, pour sans doute suivre ta demande, ta proposition, tu en profitais pour légèrement faire craquer ta tête et le haut de ton dos. Un léger son que seul toi pouvait percevoir, puis tu prenais le temps de lui répondre par la suite.
« Oui, tu es véritablement l’une des notres à présent. Tu n’as pas à t’en faire, Dame Isako doit te considérer de la même façon que moi pour ce détail et pour les autres cela ne devrait pas tarder à arriver, c’est peut-être même déjà le cas. »
Tu étais honnête, tu parlais en ton nom ici et pas en celui des autres, tu préférais lui préciser quand même, mais tu connaissais les autres, depuis le temps que tu étais au côté de Dame Isako, tu avais vu tout le monde arriver dans le Harem, tu pouvais donc les cerner sans trop de problèmes apparant. Tu étais donc convaincu que les autres n’allaient pas tarder à la considérer pleinement comme un membre du Harem, peut-être même que les plus jeunes dans leur arrivée, devait déjà la voir comme telle.
Tu ne pouvais que sourire légèrement, même si cela ne faisait pas partie de tes habitudes, tu étais plutôt satisfait de toi et surtout de la voir ainsi produire des efforts pour s’intégrer, elle n’était pas accompagnée de mauvaise volonté. Elle pourrait sans doute devenir une personne avec qui tu serais proche dans l’avenir, un entre deux entre Keibisu et le petit tigre que tu aimes embêter de temps en temps. Toi aussi, tu finissais par te lever, tu allais ranger ton ouvrage et mettre un peu d’ordre sur ton bureau avant de descendre, il y en avait pour quelques minutes, mais au moins les choses seraient faîtes et tu serais tranquille.
Tu prenais donc ton temps, ne faisant rien dans la précipitation pour le coup, une fois que tu étais satisfait de ta petite mise au point sur tes affaires, tu passais le pas de ta porte, pour finir dans le couloir. C’est là que tu écoutais encore une fois les paroles de la demoiselle, elle te taquinait, tu ne savais jamais vraiment comment réagir face à l’humour, il t’arrivais toi-même d’en faire, mais généralement quand tu en recevais une, c’était de la part de ta maîtresse et tu te retrouvais à rougir. C’est ce qui se produisit, mais une légère teinte, faisant plutôt croire que tu devais avoir un coup de chaud.
En voyant sa langue sortir légèrement, tu comprenais bien que c’était une plaisanterie des plus amicales et tu reprenais ton air neutre, avec un sourire pouvant naître sur la commissure de tes lèvres. Tu partais en direction de la cuisine en compagnie de Viktorya, le court chemin se faisait en silence, tu étais un peu perdu dans tes pensées, commençant à réfléchir à ce que tu pourrais faire pour ce midi. Tu essayais de revoir les autres plats préparés de la semaine pour éviter de faire quelque chose de redondant.
Une fois dans la pièce, tu jetais un coup d’œil dans les placards, regardant ce qu’il restait principalement en légume et en féculent. Tu trouvais des oignons encore bon, des tomates cerises, ainsi que des épices. Tu prenais donc le tout en choisissant du poivre, de la coriandre et du basilic dans les épices disponibles. Il était temps de passer au frigo, tu voudrais alors rapidement des tagliatelles fraîche, cela pourrait changer du riz servis habituellement pour une fois, mais le plus intéressant, c’était des pièces de saumon. Il n’y avait pas encore eu de poisson dans les plats pour le moment, autant partir sur ça alors. Tu prenais tout et le déposais sur le plan de travail.
« Viktorya, tu pourrais mettre l’eau à cuire s’il te plaît ? J’aimerais que tu mettes une cuillère à soupe de gros sel dedans, ainsi qu’un demi-cube de bouillon de légumes, qui doit se trouver dans le placard à ta gauche. »
Tu donnais les premières indications importante pour toi, en attendant, tu préparais le saumon, tu le prédécoupais, sachant qu’il finirait émietter dans la préparation, mais cela éviterais qu’il soit trop sec, s’il devait cuire intégralement. Pendant que tu découpais ce qui semblait être des lardons de saumon, tu faisais la suite de la préparation dans ton esprit et tu remarquais quelque chose, la crème, il manquait de la crème si tu voulais faire des tagliatelles au saumon. Tu arrêtais ta préparation pour regarder dans le frigo et voir qu’il n’y avait plus de crème liquide, tu soupiras doucement.
« Viktorya, tu peux arrêter de faire chauffer l’eau, il nous manque un ingrédient, on doit aller l’acheter. Tu veux venir avec moi faire les courses ? »
En attendant sa réponse, tu rangeais un peu le plan de travail et tu partais déjà chercher ta veste, il ne manquait que Viktorya si elle décidait de te rejoindre, sinon, tu lui demanderais de faire les découpes pour la suite du repas.
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Viktorya
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Dim 17 Mar - 13:11
Alors que j'avais commencé à me relever pour ranger mon matériel dans un coin dans la chambre, il répondit à ma question confirmant ce qu'il avait dit un peu avant. Il considérait que je faisais réellement partie de cette grande famille et les autres devaient surement penser la même chose. Cela te réconfortait grandement de savoir cela, tu avais eu beaucoup de mal à te faire une place dans cette maison après la morsure de ton arrivée et la seule personne avec qui tu avais commencé à t'entendre était déjà repartie de cette maison. Tu t'estimais heureuse d'avoir eu une deuxième chance de la part de ta maîtresse, mais aussi que tous les membres te la laissent.
Tu regardais Linh se lever et ranger son livre puis ses affaires, tu regardais attentivement ce qu'il faisait, tu pourrais mémoriser ce petit rangement pour faire quelque chose de similaire une prochaine fois. De ton côté, tu avais mis tout ton matériel de côté pour après le repas, tu voulais absolument faire ton travail et faire le ménage qui t'était attribué. Puis tu le suivis dans le couloir, marchant à ses côtés, tu pensais que tu pouvais te mettre une petite boutade, mais il ne réagit pas vraiment, il ne dit rien même. Tu le suivis simplement en silence, tandis qu'il avait l'air ailleurs, il avait l'air de réfléchir, mais à quoi ? Tu ne posas pas la question le laissant tranquille.
Une fois dans la cuisine tu le regardais fouiller dans les différents placards pour trouver ce qu'il lui serait utile pour réaliser une bonne petite recette, si toutefois il savait cuisiner correctement. Plus jeune on t'avait appris à cuisiner, mais ce n'était pas vraiment une passion. Tu le faisais parce que c'était nécessaire, mais si quelqu'un pouvait le faire à ta place tu le laissais faire. Et puis vu la régularité très particulière de ta prise de repas, tu préférais picorer les restes ou tu grignotais ce que tu trouvais par-ci par-là. Tu mangeais rarement avec tout le monde, de temps en temps tu prenais place à table pour essayer de t'intégrer, mais tu ne mangeais pas forcément.
Tu t'approchas doucement du plan de travail où tous les ingrédients étaient disposés observant ce qu'il y avait. Des pâtes et du saumon, c'était le principal pour toi, ça serait parfait en plus ce midi tu avais faim. Tu regardais aussi les différents aromates qui accompagnaient ses deux éléments principaux, ce qu'il avait en tête devait sûrement être un bon petit plat. Alors, le petit Linh se révélait être un bon cuisinier ? En tout cas il avait de bonnes idées et ça serait sûrement bon une fois le tout cuit et mélangé.
Tu hochas doucement la tête avant de te diriger vers les différents placards pour récupérer une grande casserole et d'y ajouter de l'eau déjà un peu chaude, cela aiderait celle-ci à bouillir plus vite. Puis tu allas chercher le gros sel et le cube de bouillon de légume ajoutant à l'eau la quantité exacte qu'il avait demandé, respectant ses instructions puisqu'on suivait sa recette. Tu remuais doucement l'eau afin de tout bien mélangé jusqu'à la dissolution complète du demi cube de bouillon quand tu l'entendis soupirer. Tu te tournais doucement vers lui le regardant proche du réfrigérateur.
Tu n'eus pas le besoin de lui demander ce qu'il se passait, tu avais déjà ta réponse, tandis qu'il te disait quelque chose pour cuisiner manquer. Tu stoppas la plaque puis hochas positivement la tête à sa proposition.
Oui bien sûr, j'arrive je vais chercher une veste et des chaussures.
Avant de te diriger d'un pas rapide vers ta chambre, tu avais tout de même pris le temps de décaler la casserole remplie d'eau sur le côté, pour éviter tout incident en notre absence. Dans ta chambre tu changeas de sweat bien plus chaud que celui que tu portais déjà et enfila un autre jean rapidement pour être « plus présentable ». Tu récupéras une paire de basket et te dirigeas vers la porte d'entrée. Une fois sur la porte passée tu enfilais tes chaussures et le suivis. C'était la première fois que tu sortais vraiment en dehors de la propriété, cette course te faisait plaisir. Tu appréciais passer un peu de temps avec Linh même si vous étiez encore comme des étrangers, connaissant très peu de choses l'un sur l'autre.
Dans la rue, tu marchais à côté de lui, restant pas trop loin de Linh, laissant tout de même une petite distance pour respecter son intimité. Tu regardais partout autour de toi, ça faisait un petit moment que tu n'étais pas sortie marcher dans les rues de la ville et tu appréciais le moment, marchant en silence. Tu marchais calmement à ses côtés, pourtant, tes oreilles s'agitaient dans tous les sens captant le moindre bruit autour de vous, trahissant ta légère anxiété pour le monde extérieure, pourtant tu ne dis rien profitant plus de l'instant de présent. S'il te demandait ou te poser la moindre question, tu serais tout de même prête à lui répondre, tu étais attentive à tout ce qui t'entourait y compris lui.
Une fois à l'épicerie tu le suivais dans les différents rayons connaissant enfin la nature de l'ingrédient manquant. Il s'agissait de crème. C'est vrai que des tagliatelles au saumon sans crème ce n'était pas vraiment des tagliatelles au saumon, c'était peut-être un ingrédient insignifiant pour certains, mais pour toi c'était de quelque chose de très important.
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Mer 20 Mar - 18:39
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Linh Danh
Viktorya
Alors que tu vérifiais tes poches pour prendre ton porte-monnaie et regarder l’argent dont tu disposais pour payer les courses, tu pouvais entendre la réponse de Viktorya. Elle acceptait, tu ne sais pas pourquoi, mais tu étais convaincu qu’elle viendrait dire oui. C’était peut-être le fait qu’elle n’avait fait qu’une sortie depuis sa venue ici et que cette dernière avait été sous le coup d’un collier autour du cou. Si elle venait avec toi, elle était libre d’une certaine façon, tant qu’elle ne tentait pas de s’enfuir, mais tu sentais encore une fois, qu’elle ne viendrait plus le faire à présent, elle te semblait trop impliquée et stressée par son intégration pour n’être qu’une vague comédie. Tu enfilais tes chaussures, prenant le temps de faire les lacets correctement, une petite manie chez toi, d’une égalité parfaitement entre les fils qui faisaient le nœud de tes chaussures. Tu étais posté devant la porte de sortie et tu attendais la jeune femme, sans rien dire ou même faire quoi que ce soit. Tu étais vide pour le moment, un petit instant plaisant où tu profitais juste du moment présent. Le bruit des marches se faisait entendre à présent, tu relevais légèrement la tête dans sa direction, trouvant Viktorya en train de descendre et surtout ayant changé un peu de tenue, cela te surprenait. Tu la trouvais déjà assez présentable de base, mais tu n’étais pas elle, c’étaient ses choix, si elle préférait être dans une autre tenue, tu n’avais pas ton mot à dire.
Tu ouvrais donc la porte menant sur le monde extérieur, passant cette dernière et laisser l’hybride passer par la suite, pour fermer derrière vous. Tu avais bien pensé à prendre les clés et enfermer les autres dans le manoir en attendant. Ce n’était pas contre eux, mais contre le monde extérieur et la possibilité que le secret vienne à éclater au grand jour. Tu ne pouvais pas prendre un tel risque surtout avec Kei et la maîtresse en dehors de la résidence. Tu marchais en silence, pas que tu n’es rien à lui dire, mais tu appréciais les marches ainsi, les oreilles tendues à capter le moindre bruit qui t’entourait, c’était des plus plaisant comme sensation. Puis même les variations du vent, le soleil qui se montrait de temps en temps. Tu étais perdu dans cette bulle pour le moment n’arrivant à en sortir qu’au moment de ton arrivée à l’épicerie. Celle-ci était proche et surtout peu de monde dans le coin, une petite échoppe de quartier, si tu pouvais dire les choses ainsi. Tu te déplaçais dans cette dernière sans aucun problème, commençant à la connaître sur le bout des doigts à présent. Tu arrivais donc devant la crème pour en prendre le nécessaire et un petit peu plus, tu ne savais pas ce que les autres avaient prévu, mais tu prévoyais pour eux.
Une fois l’objet de ta convoitise en ta possession, tu te tournais vers Viktorya, lui adressant enfin la parole, voulant savoir si elle désirait quelque chose.
« Voilà, c’est ce dont j’avais besoin, mais tant qu’on est là, est-ce qu’il y a quelque chose que tu aimerais avoir ? »
Selon sa réponse, tu lui montrerais ce qu’elle voulait, en espérant que ce dernier lui conviendrait, si elle n’avait besoin de rien, tu te dirigeais vers la caisse pour payer ta consommation et repartir, le sac à la main. Le trajet retour était tout aussi agréable, mais tu te faisais un peu plus bavard pour le coup. Lui posant quelques questions un peu singulier, mais concernant le repas.
« Tu aimes le poisson Viktorya ? Ou même le saumon ? Car il est vrai que j’ai commencé à faire ça, mais je n’ai pris l’avis de personne en compte. »
Tu avais agi sous l’impulsion, l’envie et ce que tu trouvais de le réfrigérateur, tu n’avais donc pas fait quelque de chose, mais une préparation plus spontané si tu pouvais dire les choses comme ça. Tu étais enfin de retour au manoir, il était temps de passer aux choses sérieuses. Une fois devant ta poële un peu plus chaude, tu mettais l’huile et les ingrédients et épices nécessaire, sauf le saumon, la crème et le vin blanc. Pendant que cela se colorait tranquillement, tu portais encore une fois ton attention en direction de la jeune femme.
« Viktorya ? Tu pourrais mettre la table en attendant s’il te plaît ? »
Tandis que cela prenait une bonne couleur, tu prenais le saumon pour le faire cuire dans les sucs appropriés et le laisser se colorer légèrement. En attendant, tu prenais la bouteille de vin dans le frigo, trouvant cela un peu hérétique, mais tu la laissais proche de la casserole pour reprendre une bonne température. Tu finissais par la déboucher et déglacer le contenue de cette dernière avec un fond de vin blanc. Le bruit, le crépitement et les arômes étaient des plus plaisant. Tu finissais par ajouter la crème et baisser le feu pour que tout s’imprègne parfaitement dans la sauce. L’eau à côté était devenue bouillante, tu laissais donc la féline s’en occuper, tu préférais prendre deux verres pour servir à chacun de vous, un verre d’alcool. Tu tendais alors l’un deux à l’hybride et tu souriais un peu plus, tu voulais faire un petit geste symbolique pour son intégration nouvelle ou encore la rassurer à nouveau sur sa présence.
« On trinque à ton arrivée parmi nous ? Je n’ai pas souvenir que l’on est fait cela correctement non ? »
Hybride F - Adoptable
Viktorya
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Lun 25 Mar - 10:26
Tu avais décidé de profiter de l'offre de Linh, c'était la première fois que tu sortirais « seule » ou du moins sans ta maîtresse à tes côtés. Tu t'étais dépêchée de te changer, souhaitant être un peu plus présentable dehors, tu ne pouvais pas sortir en tenue de ménage, même si tu faisais attendre Linh, tu préférais « prendre le temps » de le faire. Tu te présentais devant lui avant de le suivre dehors et de l'attendre tandis qu'il fermait la porte. Tu avais bien vu son étonnement quand tu étais arrivée, mais tu n'avais posé aucune question puisqu'il n'avait fait aucune remarque. Mais toi tu te demandais pourquoi il fermait la porte à clef. Certes il devait aider à garder la vie privée de notre maîtresse privée, mais bon tu ne pensais pas que les autres soient capables de s'enfuir ou de divulguer ce genre d'information.
Toutefois, tu rejoignis la rue avec lui sans rien dire, tu étais tellement heureuse de pouvoir de sortir un peu dehors, te méfiant un peu des différentes personnes que vous croisiez, tu avais beau commencé à te sentir un peu plus à l'aise dans cette grande demeure, tu avais encore peur quand il y avait un peu de monde autour de toi. En tout cas, tu savais que le fait de sortir un peu t'aiderait à affronter et domestiquer cette peur. Tout comme ton compagnon de voyage, tu étais très attentive à tout ce qui se passait autour de toi, écoutant les moindres bruits et surtout tu restais proche de lui, lui montrant que tu n'avais nullement envie de t'enfuir ou bien même de faire une bêtise. La route s'était faites dans le plus grand des silences, tu n'avais pas envie de le déranger et tu profitais aussi des différents éléments qui annonçaient un printemps qui arrivait petit à petit.
Une fois à l'épicerie, tu découvris enfin l'ingrédient qu'il lui manquait, la crème fraîche. Tu souriais bêtement face à cela, mais c'est vrai qu'avec les pâtes et le saumon c'était une très bonne idée. Puis il t'adressa enfin la parole. Avais-tu besoin de quelque chose ? Hum … Non, pas particulièrement. Tu réfléchissais tout de même un peu en profondeur, puis tu souris doucement.
Puisque tu as fait le repas, je pourrais essayer d'y ajouter un dessert pour tout le monde ? Enfin si cela te convient …
En prenant compte qu'il acceptait, tu décidais de prendre quelques pommes ainsi que des bananes et deux poires, avec ça tu ferais une bonne compote pour tout le monde. Sinon dans tous les cas tu le suivis vers la caisse, puis tu l'aidas à porter les courses qui étaient légères et rentraient dans deux petits sacs en papier. Puis tu le suivis sur le chemin du retour, qui commençaient dans le calme comme à l'aller, ce qui ne te dérangeait pas du tout.
Finalement, il décida de lancer une petite discussion, te posant des questions sur le repas qu'il avait entrepris. Tu souriais puis émis un petit rire en le regardant. C'est vrai il n'avait pas pris l'avis de personne en compte, mais en tout cas pour ta part tu n'étais pas la plus difficile, tu mangeais ce qu'on te donnait même si tu avais des préférences pour certains plats.
Pour ma part je ne suis pas compliquée, tu peux faire tout ce que je peux, si tu m’offres une part je la prendrais toujours avec plaisir. Mais c’est vrai que j’aime beaucoup le saumon et en général j’apprécie tout ce qui est viande et poisson.
Vous étiez déjà arrivé à la maison, à ton goût, ce retour avait été trop rapide, tu prenais rapidement goût à te balader dehors, mais la prochaine sortie serait sûrement pareille. Stressée sur le chemin allé et beaucoup moins en retour rendant le temps beaucoup plus rapide. Tu te dirigeais vers la cuisine commençant par te laver les mains avant d'éplucher les fruits que vous aviez ramenés pour que tu puisses faire un dessert. Une fois les fruits coupés en morceaux tu les avais mis à fondre dans une casserole avec un fond d'eau et du sucre. Tu n'avais pas oublié de remettre l'eau pour les pâtes à réchauffer avant de lancer ta préparation. Puis t'approchas de ce que faisait Linh et qu'est-ce que ça sentait bons. Tu hochais doucement la tête quand il te demandait de mettre la table, mais tu étais habituée à le faire, alors autant le faire surtout qu'il le demandait gentiment.
Tu mis la table comptant rapidement dans ta tête le nombre de personne encore présente dans la maison et mis la table pour tout le monde, espérant n'oublier personne. Puis tu revins vers les plaques chauffantes où l'eau commençait à bouillir. Tu mis l'eau à bouillir, tout en savourant l'odeur que dégageait le plat juste à côté. Tu tendis l'oreille vers Linh que tu entendais déboucher une autre bouteille, souhaitait-il rajouter un autre vin dans sa préparation. Tu te tournais vers lui, le regardant servir deux verres et t'en proposait un. Tu souriais et prit doucement le verre avant de le poser en rougissant face à sa demande.
Non en effet, nous ne l'avons pas fait. Mais je ne trinquerais pas avec un verre d'alcool. J'ai promis à Maîtresse Isako que je ne boirais pas d'alcool pour l'instant et je ne compte pas profiter de son absence pour le faire en cachette.
Tu posais doucement le verre proche de toi sur le plan de travail, avant de te servir un verre de jus de fruit et de revenir vers Linh.
Avec ça, cela sera parfait.
Tu avais les oreilles un peu dressées sur le haut de la tête indiquant que tu étais complètement attentive à lui. Tu le remerciais pour le mini-discours qu'il proposa puis tu trinquas avec joie dans son verre. Ça te ferait vraiment plaisir qu'il fasse cela, ça te prouvait que tu faisais vraiment partie de cette famille. Et si lui t'acceptais c'était déjà beaucoup pour toi en plus du fait que ta maîtresse comprenait que tu avais besoin de temps pour t'adapter à ton nouvel environnement. Tu le regardais en souriant.
Merci Linh Danh, merci de m'accorder ta confiance.
Tu continuais de rougir venant te réfugier dans ton verre, tu le buvais doucement les oreilles un peu couchées sur le crâne. Tu décidais de détourner l'attention rapidement, puisque tu vins t'occuper de ta compote prête à être déguster. Tu pris une cuillère et vint la gouter, elle était très bien pour toi, tu espérais que les autres penseraient la même chose, avant de la mettre dans un bol pour que tout le monde puisse se servir tout à l'heure. Tu gouttas aussi les pâtes afin de savoir si elles étaient cuites, ce qui était le cas, tu les passas donc puis les remis dans la casserole venant demander à Linh ce que tu devais en faire.
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Jeu 4 Avr - 21:00
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Linh Danh
Viktorya
Tu allais trinquer, du moins, tu espérais que les choses soient ainsi, car tu voyais que Viktorya ne semblait pas partante pour consommer un verre avec toi. Tu comprenais bien rapidement que la chose n’était pas du tout contre toi, tu ne l’avais même pas pensé une seconde, car les choses n’auraient pas été logiques. Elle n’aimait peut-être pas ça ou le supportait très mal et elle serait saoule avec seulement un verre. Il était facile de penser ainsi, vous aviez des gênes d’animaux dans votre corps. Tu te souviens d’une histoire de ton ancien maître concernant un hybride arraché qui ne supportait pas le café, car cela le rendait ivre, l’effet de ses gènes si différent sur son organisme.
Elle te confirmait bien rapidement les choses, elle ne consommait pas d’alcool, mais par respect envers une promesse envers la maîtresse. Elle ne sentait pas encore prête ou elle attendait réellement l’autorisation de Dame Isako ? Dans tous les cas, tu respectais sa décision, surtout si l’autorité d’un tel acte venait de ta maîtresse, toi non plus, tu n’allais pas faire en sorte de la faire désobéir. Puis, même si elle finissait par consommer un autre liquide ou juste faire résonner les verres, cela n’empêchait en rien de porter un toast ou te permettre de boire, tu n’avais pas à influencer ses choix, comme les siens ne devrait pas t’affecter.
En la voyant partir chercher un autre liquide, tu comprenais que tu devrais consommer deux verres à la suite ou peut-être le garder pour le repas. Tu n’allais pas le remettre dans la bouteille, ce dernier ayant déjà décanté et libéré sa saveur au moment où tu l’as servis, cela ne ferait que gâcher le reste de la bouteille dans ton cas. Oui, tu avais le museau assez fin, c’est même ainsi que tu avais appris à cuisiner, te fier aux odeurs et aux mélanges dans un premier temps. Tu avais appris par la suite à le faire d’autres façon, en suivant des recettes ou regardant faire quelques hybrides cuisiniers. Cette capacité t’avait aidé à reconnaître un bon vin.
Tu revenais sur le temps présent pour l’instant, c’était à toi de faire un discours, une remarque peut-être, tu n’étais pas vraiment doué pour ça, mais tu essayerais de faire de ton mieux. Tu inspirais doucement pour essayer de pleinement réfléchir et faire du tri dans tes idées, éviter de vomir un tas d’inepties sans queue ni tête pour le moment.
« Viktorya, ton arrivée se fit avec fracas, de par notre peur pour notre maîtresse, vous avons de nous même établie une barrière envers toi. Je m’en excuse au nom de tout le monde et surtout du mien, car je suis celui qui était le plus méfiant de par mon côté protecteur. Mais de ta bonne foi, ta patience, tu as su la faire tomber, je peux à présent trinquer avec toi, te considérer comme membre de notre famille et te souhaiter de profiter d’une bonne vie parmi nous. »
Tu pouvais voir le visage de la demoiselle rougir un peu, tu ne pensais pas que tes mots auraient un tel effet, peut-être qu’ils avaient une symbolique particulière pour la jeune femme ? Tu n’eus pas le temps de penser plus, elle te remerciait, te faisant sourire un peu plus et entamer ton verre de vin, dans le parfum sucré se montrait rapidement sur ton palet. Tu voulais engager de nouveau la conversation, mais tu pouvais la voir fuyante de toi, elle préférait s’occuper de la préparation. Tu mettais cela sur le compte de la gêne, ce qui pouvait être compréhensible, si tes paroles avaient eu autant d’effet que ça.
Tandis que tu commençais à prendre les assiettes pour servir les autres, Viktorya venait te parler pour savoir quoi faire à présent. Tu regardais autour de toi, il ne restait qu’un élément à mettre en place.
« Tu peux sortir le sel, le poivre, l’eau et le parmesan sur la table, puis faire sonner la cloche pour rameuter les morfales à table. »
Pendant qu’elle se mettait au travail, tu disposais les féculents dans les bols, n’ajoutant rien pour le moment. Tu étais un peu maniaque sur les bords, tu donnais la même part à tous, pour qu’il n’y ait pas de jaloux au niveau quantité. Une fois assuré d’avoir comblé tes petits tocs, tu retournais sur la sauce pour la servir, une grande cuillère pour chacun, arrivant à en redistribuer un peu, après le premier service. Tu prenais un peu de ciboulette pour la couper finement et ajouter de la couleur dans ton plat, le visuel comptait beaucoup quand il s’agissait de stimuler l’appétit des autres.
Une fois finit, tu appelais Viktorya pour t’aider à servir les plats et tu l’invitais à s’installer autour de la table comme bon te semble. Tu remerciais le repas à ta façon et tu commençais à attaquer le plat que tu avais préparé en compagnie de la féline.
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Viktorya
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Mer 24 Avr - 21:02
Linh t'avait servi un verre d'alcool, tu regardais le verre, un peu gênée avant de lui expliquer que tu n'y toucherais pas. Tu avais eu un échange un peu houleux avec ta maîtresse la dernière fois que tu en avais bu, prononçant des propos qu'aujourd'hui tu regrettais un peu. Après tu avais su promettre à ta maîtresse que tu ne toucherais à l'alcool que lorsque tu te sentirais vraiment chez toi ici et que tes relations s'amélioraient avec les autres membres du harem. Tu étais certes sur la bonne voie, mais tu ne pensais pas que ça soit le moment de reboire, tu préférais attendre d'être avec ta maîtresse qui serait te contrôler si tu finissais soûl une nouvelle fois.
Pourtant, il n'y avait pas que cette promesse, il y avait aussi le fait que tu ne supportais pas bien du tout l'alcool. Ta résistance à l'alcool était très basse et tu avais l'alcool mauvais, donc valait mieux que tu évites dans boire, au risque de blesser quelqu'un sans que tu le veuille vraiment.
Tu regardais Linh qui avait l'air de réfléchir ce qu'il allait dire, puis il commença son petit discours. Tu l'écoutais attentivement grimaçant un peu à ses débuts. Tu devrais oublier cet évènement, tu n'aimais pas du tout en parler, pourtant la suite te fis plaisir et un sourire apparu sur ton visage. Ses excuses te faisaient chaud au cœur et tu te sentais encore plus comme un membre de cette famille. Tu devais encore chercher un peu plus qu'elle était ta véritable place, mais tu savais qu'à présent le regard des autres serait plus facile à supporter.
Même si ça te faisait plaisir, cela te gênait aussi. Tu n'avais pas l'habitude qu'on te mette ainsi sur le devant de la scène, être le centre d'attention. S'il avait d'autres choses à dire, il ne pourrait sûrement pas puisque tu venais de le remercier dans un premier temps parce que tu étais vraiment touchée par ce qu'il venait de dire, mais aussi pour qu'il s'arrête là. Et pour accentuer le second effet, tu partis t'occuper de ta compote espérant qu'il pense que tu avais peur qu'elle brûle. C'était certes le cas, mais c'était surtout parce que tu voulais échapper à un discours plus long.
Tu regardais tes fruits fondre doucement avant d'ajouter un peu de sucre pour caraméliser le tout. Tu gouttas ta préparation avant de la sortir du feu. Tu fouillais rapidement dans les placards et trouva un joli saladier dans lequel tu la mis avant de déposer le tout sur la table. Tu récupéras aussi des petits bols et des cuillères que tu plaças à côté de la compote. Une fois la compote posée à table, tu vérifiais la cuisson des pâtes puis tu les sortais de l'eau les remettant dans la casserole attendant que Linh s'en occupe.
Tu fis un rapide tour de tous les éléments, tout te semblait parfait et surtout tous étaient prêts, il ne manquait plus que les assiettes pleines à table et les différents membres du harem présent ce midi. Tu te tournais vers Linh Danh lui demandant ce que tu pouvais faire à présent et tu suivis ses indications, plaçant les différents condiments, le fromage ainsi que l'eau sur la table. Tu sonnas doucement la cloche, regardant dans la direction de l'entrée de la pièce. Tu regardais tout le monde rentrait dans la pièce et prendre place autour de la table.
Tu restais un peu planté au milieu de la salle à manger, n'ayant pas l'habitude d'être présente à l'ensemble des repas. Tu mangeais souvent en bout de table et rapidement pour pouvoir retourner t'enfermer dans ta chambre. Finalement, tu fus sortie de tes pensées quand il t'appela pour venir l'aider. Tu découvris enfin les assiettes finies, c'était très joli. Il avait sur faire un joli visuel avec son plat et ça sentait très bon. Tu n'avais qu'une hâte, le dévorer. En plus, tu commençais à avoir sérieusement faim puisque tu n'avais pas pris de petit-déjeuner en te levant.
Une fois tous les morfalous à table, tu allais t'installer avec eux. Non pas à l'extrémité prête à t'enfuir, mais, au milieu de tout ce petit monde. Tu attendis que Linh est commencé à manger pour pouvoir manger, c'était une vieille habitude que tu avais le « maître » ou la « maîtresse » de maison manger toujours en premier, mais aussi celui qui avait fait le repas donné « l'ordre » de commencer le repas lorsqu'il avait pris sa première bouchée si et seulement si les premiers étaient absents.
Dès que tu commençais à manger, tu sentis les différentes saveurs présentes, c'était succulent. Simple et efficace. Tu mangeais tranquillement et dans le plus grand des silences, répondant par moment à des questions, mais tu ne prenais pas tout le temps part à toutes les discussions, tu ne sentais pas assez à l'aise pour pouvoir interagir aussi facilement avec les autres. Certains avaient déjà fait la remarque sur le fait que tu ne t'étais pas isolée pour une fois, mais tu avais fait l'effort pour être avec eux et vraiment partagé ce repas.
Une fois toutes les assiettes vides, tu proposais de servir la petite compote que tu avais préparé pour les autres. Tu voulais absolument montrer que tu étais prête à faire partie de cette grande famille. Tu mangeais dans le plus grand des silences espérant satisfaire les palais de chacun avec ton petit dessert tout simple. Tu lançais par moment un petit regard vers Linh cherchant à savoir ce que lui pensait de ton dessert. Sélina fut l’une des premières à réagir venant te prendre t’ébouriffer amicalement les cheveux confirmant que ton dessert était plutôt bon.
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Dim 28 Avr - 9:15
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Linh Danh
Viktorya
Tout semblait aller pour le mieux, du moins de ton point de vue, pour cela que tu décrochais de temps en temps la tête de ton plat pour regarder la tablée qui était autour de toi. Sans la maîtresse et Kei, c’était toi le maître de maison d’une certaine façon. Tu pouvais remarquer que Manzo et Jun se tirait la moue comme d’habitude, Selina était calme, il fallait dire que Kei n’était pas présent. Cela aurait donné encore des scènes étranges. Il est vrai que tu pouvais qualifier le repas actuel de calme pour une fois, les membres de cette maison étaient tous un peu survoltés ou étrange à leur façon. Un peu de calme faisait du bien de temps en temps. Tu en profitais donc pour simplement savourer le repas, jetant quand même quelques coups d’œil à Viktorya pour observer son comportement.
Tu ne la surveillais pas, tu regardais simplement, si elle arrivait à s’intégrer un peu plus pendant le repas. Elle ne mangeait pas souvent en votre compagnie, tu voulais donc savoir si tout se passerait bien pour elle, cela devait être un peu nouveau. Elle avait encore des progrès à faire, mais pour un début cela était plus que bon, tu ne te souvenais pas avoir été aussi bon à tes débuts, tu étais un peu plus en retrait. Cela était normal, on t’avait éduqué ainsi, tu avais donc essayé de garder ta place, comme ton ancien maître te l’avais appris à l’époque. Le repas fut rapidement englouti, tu devais avouer que préparer ce repas avait grandement ouvert ton appétit pour le coup.
Et l’idée de la comporte n’était pas mauvaise du tout, cela serait léger pour finir le repas et surtout plus facile de digérer, après le plat assez consistant que tu avais fait ce midi. Tu savourais ton bol dès qu’il terminait dans tes mains. C’était bon, les choses faites maison avaient vraiment bien meilleur goût, tu prenais tout de même le temps de savourer, ne voulant pas laisser ton côté goinfre t’empêcher de profiter de ce dessert. Tu sentis alors le regard de Viktorya sur toi, tu tournais la tête dans sa direction, la bouche rempli de compote. Tu faisais alors un simple signe de tes mains, un rond pour montrer que les choses étaient nickel pour toi.
Le repas venait se terminer ainsi pour vous tous, tu laissais les autres partir pour prendre le temps de débarrasser la table et t’occuper de nettoyer tout cela. Tu regardais encore une fois Viktorya, comptant la libérer de ce moment-là.
“Tu peux me laisser m’occuper de ça, je m’occupe de ranger la cuisine, tu as du ménage à terminer non ? Je te rejoins dès que tout est bon pour moi, afin de t’aider.”
Tu prenais alors tout pour remplir le lave-vaisselle de cette grande cuisine, tout ce qui était casserole ne rentrait pas, tu allais donc t’en occuper à la main pour ne pas perdre trop de temps. Une fois la machine remplit, tu partais nettoyer la table dans un premier temps, puis venais enfin le temps de retirer cette crasse des ustensiles de cuisine. Cela te prit plus de temps que prévu et tu ne venais même pas essuyer cette dernière, la laissant simplement égoutter pour gagner un peu du temps, il ne fallait pas faire patienter Viktorya un peu trop. Tu montais alors les marches pour l’aider, mais tu avais la légère impression d’avoir trop traîné, elle semblait avoir fini le ménage. Tu soupirais un peu, devant ton incompétence pour le coup.
“Désolé Viktorya, j’aurais dû être plus rapide. Bon, que dirais-tu d’un peu de repos du coup ? Je compte aller me reposer sur le canapé ou mon lit, et peut-être lire un peu, tu veux te joindre à moi ?”
Tu lui proposais cela, afin de passer encore du temps avec elle, qu’elle s’habitue à toi et surtout montrer à tous les autres qu’elle était sociable, c’était une façon de jouer sur son image et passer du temps en sa compagnie ne venait pas te déplaire.
Hybride F - Adoptable
Viktorya
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Sam 15 Juin - 11:44
Le repas était délicieux et tout se passait bien pour l'instant, rien ne semblait perturber l'harmonie présente dans ce moment de convivialité. Ce qui te changeait de tes habitudes, tu étais au milieu de tout le monde. Il fallait que tu continues à montrer que tu étais capable de t'intégrer dans cette tribu. Même si tu étais en milieu de table, tu restais peu voire pas du tout bavarde. Tu ne savais pas vraiment de quoi parler et tes voisins ne discutaient pas non plus. L'ensemble de la table était bien calme, pas trop d'animations et c'était plutôt bien agréable.
Une fois les assiettes de pâtes terminées, tu servis des bols de compotes pour tout le monde. Tu étais bien contente de ton idée, ça faisait quelque chose de frais et légers après cette grosse assiette. Et puis de bons fruits frais c'est toujours agréable à déguster en fin de repas. Pourtant, tu lançais des regards vers Linh, tu voulais son avis, c'était tout ce qui comptait pour toi. Il répondit à ton regard insistant par un petit signe de la main t'indiquant que c'était bien pour lui. Tu souriais toute contente et fière de toi.
A la fin du repas, tu te levas et commenças à l'aider à débarrasser la table. A deux ça irait plus vite pour ranger et nettoyer. Après tu pourrais finir ton ménage avant de rejoindre ta chambre te reposait, avant d'entamer une soirée qui s'annonçait plus bruyante que ce repas. Alors que tu étais déjà debout, Linh t'indiqua qu'il allait le faire, tandis que tu hochais la tête pour lui indiquer qu'en effet il te restait quelques tâches ménagères à faire.
Tu es sûr que tu peux le faire seul ? Je peux t’aider, mon ménage peut encore attendre un peu.
Tu le vis prendre la vaisselle sur la table avant de rejoindre la cuisine, avant de filer vers sa chambre reprendre ton ménage. Il ne te restait plus qu’à nettoyer et ranger sa chambre, avant de ranger ton matériel et tu serais libre.
Une fois dans sa chambre, tu entamas par secouer les draps du lit et de refaire parfaitement le lit, d’une façon quasi militaire bien carré sans un pli. Puis tu fis la poussière, sur les meubles puis tu vérifiais que tous ses vêtements étaient parfaitement pliés et rangés avant de donner un bon coup sur le sol. Ton travail était toujours parfait personne ne pouvait dire le contraire, et pour cause tu voulais que ta maîtresse soit fière de toi, lui prouver que malgré ta mauvaise entente avec les autres et votre mauvais départ tu étais capable de faire les choses bien.
Quand tu eus fini, tu allas ranger tout ton matériel, nettoyer ce qui devait l’être puis tu allas un peu dans la salle de bain te donner un coup sur le visage et les mains. Tu retournas dans la chambre de Linh te demandant s’il avait fini. Si ce n’était pas le cas tu irais l’aider sinon tu verrais bien ce que vous ferez pour la suite de cette belle journée.
En arrivant dans la chambre, tu pus remarquer qu’il n’était pas encore revenu, il était donc encore dans la cuisine. Alors que tu allais repartir, tu l’entendis soupirer et s’excuser. Tu te tournais vers lui en souriant.
Ne t’en fais pas ce n’est pas grave. J’ai l’habitude de le faire seule tous les jours. Et pourquoi pas, j’avais prévu d’aller me reposer.
Tu acceptais sa proposition pour montrer encore une fois ta bonne volonté d’essayer de t’intégrer et d’apprendre à connaître les autres membres du harem. De toute façon c’était ta nouvelle famille et en général personne ne choisit sa famille, alors autant apprendre à les apprécier un peu. Tu commençais cela avec Linh.
Tu te dirigeais vers son lit, venant t’y asseoir en le regardant comme une enfant. Une fois qu’il fût installé, tu vins doucement vers lui, venant chercher un peu de contact et de tendresse. Oui ça te manquait de ne pas recevoir de l’attention, en même temps tu semblais rassurée d’être avec Linh. Tu savais que jamais il ne te ferait du mal, il avait même su te montrer le contraire d’une certaine façon puisqu’il avait prévenu ta maîtresse de ce qui se passait en son absence ainsi que de ton renfermement sur toi-même.
Tu baillas un peu, restant blotti contre lui, tu savais que tu avais besoin de sommeil, pourtant tu luttais contre afin de pouvoir profiter de sa présence, même si ça faisait dans le plus grand des calmes pour l’instant.
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Jeu 20 Juin - 18:06
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Linh Danh
Viktorya
Tu commençais lentement à reprendre ton souffle après avoir monté les marches, tu t’étais un peu précipité à tout faire dans la cuisine et la rejoindre, cela avait doucement entamé ton cardio sur le moment. Pendant ta légère récupération, tu fixais la jeune femme dans les yeux, attendant sa réponse à ta proposition. Tu n’espérais qu’une chose qu’elle accepte, autant pour elle, que pour toi. Dans le fond, c’était aussi une façon de s’excuser pour le traitement de la dernière fois, même si tu l’avais justifié pour le bien de ta maîtresse à l’époque. Tu assumais complètement tes actes, mais tu voulais lui montrer que si tout allait bien, les membres du Harem, la maîtresse et toi-même pouviez faire les choses correctement.
En l’écoutant, tu te rappelais que oui, c’étaient les tâches que lui avaient donné la maîtresse de maison, elle devait donc généralement tout faire elle-même. Vu que les choses semblaient mieux se dérouler, pourquoi ne pas en glisser encore une fois un nouveau mot à Dame Isako pour répartir un peu mieux les tâches ménagères. Il fallait dire que l’endroit était grand et cela ne serait pas de trop de s’en occuper à deux. Cependant, ce n’était pas le plus important pour le moment, elle avait accepté la proposition et c’était une bonne chose. Tu la laissais donc entrer la première dans ta chambre pour lui emboîter le pas.
Il fallait dire que tu n’avais forcément pas l’habitude d’avoir quelqu’un dans ta pièce et encore moins une présence féminine. La seule que tu connaissais réellement, c’était celle de ta maîtresse et la plupart du temps, elle te taquinait à sa façon ou faisait en sorte que vos conversations et gestes se terminent au creux des draps ou ailleurs comme une cabine d’essayage. Tu ne savais donc pas forcément comment gérer les choses avec elle, maintenant qu’il y avait cette ambiance plutôt classique et non pour le travail. La seule autre demoiselle du Harem était une perverse sans nom étant toujours prête à sauter sur ton ami.
Tu allais donc reprendre ton livre sur ton bureau, pour poser ton fessier d’hybride sur le lit et t’installer contre le mur, en plaçant quelques coussins dans le dos, afin de rester tranquillement et bien droit. Tu en mettais aussi à disposition de la jeune femme, pour que ta compagne puisse être tranquillement installée. Tu compris alors rapidement que ton corps serait une source plus confortable que de moelleux tissu remplie de plume ou tu ne sais quoi. Tu la laissais faire au début, pour sentir tout de même l’un de tes bras être bloqué dans ta lecture.
Tu posais donc ton regard sur elle, pour voir dans ses yeux, qu’elle avait un besoin d’attention, une certaine lueur égale à celle de ta maîtresse, la perversité en moins, c’était rassurant pour le moment. Tu venais dégager alors ton bras, la laissant un peu plus proche de toi, pour caresser sa tête. Tu aimais ce genre d’attention à ton égard, tu espérais que ce genre de geste pourrait aussi lui faire plaisir. D’une main, tu lisais ton ouvrage, tournant comme tu pouvais les pages, de l’autre, tu caressais la tête de la féline compagnie dont tu disposais pour le moment.
« Tu veux peut-être poser ta tête sur mes jambes ? J’ai vu que tu bâillas, tu devrais dormir un peu. Sinon blottit toi un peu plus et repose toi, je ne vais pas bouger d’ici. »
Tu soulevais un peu ton autre bras, pour lui laisser la place de s’installer comme elle le désirait près de toi. Pendant ce temps, tu continuais de caresser ta tête, comme tu le ferais avec un des nombreux chats qui passaient dans le coin. Tu l’adaptais en fonction de ses mouvements, une fois sa décision prise, tu reprenais un peu ta lecture, la position actuelle, te permettait rapidement de savoir si elle dormait ou non. Elle ne semblait pas vouloir rejoindre les bras de Morphée, tu décidais donc d’alimenter un peu la conversation, même si cela n’était pas ton point fort.
« Tu aimes lire Viktorya ? Ou tu as peut-être d’autres passions ? »
Hybride F - Adoptable
Viktorya
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Lun 29 Juil - 22:20
L'heure de la sieste était arrivée, tu allais en profiter pour te poser un peu avant de vaquer à tes occupations dans le reste de la journée. Tu ne savais pas encore ce que tu ferais après, peut-être irais-tu profitais un peu du jardin ou bien ta maîtresse quand elle serait rentrée. Mais pour l'instant tu profiterais du temps que tu passais avec Linh.
Tu t'étais posé contre lui, une fois qu'il s'était installé pour lire. Il commençait à passer doucement sa main sur ta tête, ce que tu appréciais vraiment, c'était un geste tendre et agréable et surtout rare. Tu avais rarement eu l'occasion de profiter d'un instant aussi calme depuis que tu étais arrivée ici. Tu relevais doucement les yeux vers lui face à sa question puis sa suggestion. Non tu n'avais pas tellement envie de te poser sur ses jambes. Du coup tu vins te blottir un peu plus contre lui, fermant un peu les yeux sans t'endormir. Tu étais certes fatiguée, mais tu n'arriverais pas à t'endormir en dehors de ta chambre.
Tandis qu'il lisait tranquillement, tu écoutais le bruit de sa respiration et de son rythme cardiaque, tout en écoutant le bruit des pages qui bougeaient quand il finissait de lire une page. Le calme était vraiment agréable. C'était rare qu'il n'y est pas de bruit dans cette maison vu le nombre que vous étiez.
Il avait surement remarqué que tu n'arrivais pas à dormir, puisqu'il relança une discussion qui n'était pas déplaisante. Vous pourriez apprendre à vous connaitre un peu plus. La lecture était une de tes grandes passions, mais tu n'avais pas lu depuis très longtemps. Ca devait remonter à l'époque où tu étais encore rabatteuse.
Tu n’avais pas vraiment de passions, tu n’avais jamais vraiment pu explorer un domaine au point d’y consacrer une bonne partie de ton temps. Personne ne t’avait laissé faire en tout cas. Il faudrait vraiment que tu trouves une activité qui te plaisait vraiment. Tu aurais toutefois le temps d’y réfléchir encore un petit moment avant de te décider.
Oui j’aime beaucoup lire… Mais je n’ai pas touché à livre depuis un petit moment. Et non je n’ai pas de passions. Je n’étais qu’un rat de laboratoire, avant de devenir une machine de combat et de finir ici.
Votre discussion se poursuivit un peu et au bout d’un moment tu redressas. Tu commençais à être épuisée, il fallait vraiment que tu ailles te reposer. Tu lui souris doucement avant de te lever. Merci pour ce moment agréable. Je vais aller dans mon lit dormir un peu. A tout à l’heure ?
Sur ce, tu t’éloignas de sa chambre afin de rejoindre la tienne.
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