[+18] Soumets-toi à la tentation ! [P.V Rubiel]

▬ Je crois n'avoir rien oublié. Ma réponse vous satisfait-elle ?

Cela me convenait parfaitement, j'avais ainsi une petite idée des sévices que ma nouvelle acquisition avait pu subir par le passé. Je pense qu'elle le compris à mon regard, mais entendre tout ça m'avait donné l'eau à la bouche. Rubiel me répondait avec une sincérité parfois déconcertante. Elle était effectivement très obéissante, à l'image de Sushi.

▬ Je le suis Maîtresse. Bien Maîtresse.

Mais la différence entre les deux était notable ... C'est pourquoi, une fois dans la salle de bain et bien installées, alors que je commençais à peine à laver ses cheveux, j'avais commencé mon petit "jeu". C'était gentil pour le moment et je n'avais pas mon "matériel" avec moi. Je devrais donc faire avec les moyens du bord et ce que la nature m'avait donné.

Lorsque j'avais commencé à la mordre, ma jeune hybride avait poussé un cri, mais c'était très différent de ceux émis par mon hermine. Il y avait du plaisir dans ce cri. Et ça m'excita d'avantage. J'accentuais donc ma morsure, j'avais beau être humaine et ne pas avoir de crocs, mais même sans ça, je parvenais aisément à mordre à sang. Je commençais d’ailleurs à sentir le gout métallique et significatif dans ma bouche. Rubiel avait porté sa main sur sa bouche pour étouffer des gémissements. J'adorais ça. Je lâchais son coup où perlait quelques gouttes de sang, ainsi que ses cheveux que j'avais saisi.

- Tu me plais beaucoup, mon petit Ange.

Je rinçais ensuite sa chevelure avant de commencer par laver son corps après avoir posé un peu de gel douche dans la paume de ma main. Je retardais les sévices, je les ferai par étapes, pour ainsi faire monter de plus en plus l’excitation. Le corps de Rubiel était mince et paraissait frêle, mais il n'en restait pas moins attractif. Je m'attardais sur les parties les plus généreuses. Je n'y pouvais rien, le corps des femmes m'excitait encore d'avantage et je ne pouvais m'empêcher de l'explorer. Sur la presque totalité, des cicatrices étaient parsemées ici ou là, preuves des torture que le corbeau albinos avait dû endurer. Ça ne me choquait pas et je ne la plaindrai pas, j'y ajouterai au contraire au fil du temps, mes propres marques. Soudainement et sans ménagement, je tirais sur la seule aile au plumage immaculé qui lui restait. Je l'étirais à son maximum, je n'avais jamais eu d'hybride volatile, ça promettait d'être amusant. Je la lâchais ensuite et lui ôta une plume d'un geste brusque et vif. Est-ce que ça lui ferait mal ? J'allais vite le savoir.

Par la suite, je stoppais mes tortures pour la tester et rinçais son corps. Puis je lui demandais de me laver, comme convenu auparavant. Suite à cela, venait le moment du bain. Je m'étais installée dans la cuve et avait attendu que ma nouvelle esclave m'y rejoigne. Je lui demandais alors un massage, espérant qu'elle sache en faire.

Rubiel avait été légèrement perturbée lorsque je m'étais un peu attardée sur ses partie intimes. Devais-je en déduire qu'elle n'était pas habituée ? Était-elle vierge également. Ce serait particulièrement intéressant. Mais cette expression de visage qu'elle te montra ne voulait rien dire. Cela pouvait aussi venir du fait qu'avant moi c'est à un homme qu'elle avait eu affaire, peut-être ne pensait-elle pas qu'il fût possible qu'une femme ose toucher une autre femme de la sorte ?

Lorsque je m'amusais à la tester en tirant sur son aile au maximum, dans son regard rubis se lisait à la fois de la douleur et un plaisir enfoui. Oui, elle était bel et bien devenue masochiste cette petite. Quand je lui avais arraché une plume, elle me l'avait d'autant plus prouvé en laissant échapper un gémissement si doux à ton oreille. Cela eu l'effet de m'exciter d'avantage et je dû retenir avec force mon démon qui se tortillait. J'aimais me faire du mal à moi-même en patientant le plus possible, en retardant le moment où je pourrai torturer une nouvelle proie. Une douce torture ...

Le joli corbeau albinos exécuta ensuite l'ordre que je lui avais donné de me laver. Elle le fît avec délicatesse et simplement, ne s'attardant pas comme je l'avais fait sur certaines zones plus que nécessaire. Elle avait eu raison de ne pas le faire, peu était les personnes qui avait le privilège de pouvoir me donner du plaisir. Je n'autorisais pas, c'était ainsi.

Par la suite, Rubiel ne se fit pas prier non plus pour me prodiguer un massage que je venais de lui demander. Elle était toujours aussi obéissante en toute circonstance. Je me demandais encore si un jour, je pourrais l'amener à se rebeller elle aussi, mais je me doutais que ce serait bien plus difficile qu'avec mes autres esclaves, car cet ange-là aimait tout autant la douleur que moi.

Ma nouvelle hybride était particulièrement douée pour les massages, je lui avais demandé de s'occuper de mes épaules et de mon dos. Ces gestes étaient parfait, on sentait bien qu'elle savait ce qu'elle faisait parfaitement. Je soupirais d'aise et mes muscles se détendirent d'eux-mêmes.

▬ Puis-je vous poser une question Maîtresse ?

Je rouvris les yeux que j'avais fermé en me sentant si bien. Rubiel venait de me tirer de quelques pensées lubriques à son encontre.

- Oui, Rubiel. Tu pourras toujours me poser les questions que tu veux. Ce qui ne veut pas dire bien sûr, que j'accepterai d'y répondre.

▬ Que comptez vous faire de mon corps ? J'ai cru remarqué tout à l'heure, alors que vous me laviez, une certaine insistance sur certaines parties. Je dois vous avouer que je suis novice dans ce domaine, je n'ai pas été éduqué pour cela. Si ce n'est pas le cas, et qu'il ne s'agit là que de mon imagination, je vous prie de m'excuser pour mes paroles.

Un sourire machiavélique se matérialisa sur mes lèvres alors que je me retournais suffisamment pour croiser le regard aussi rouge que le mien de ma nouvelle esclave. Je lui répondit dans un murmure et d'une voix un peu grave qui ne présageait rien de bon, du moins qui traduisait bien la prédatrice que j'étais en cet instant.

- Je ne m'étais donc pas trompé lorsque je te lavais tout à l'heure ... tu es encore pure. C'est parfait ... Quand à ce que je ferai de ton corps ? Je posais un index entre ses seins tout en poursuivant. Je lui ferai subir à la fois mille et une douleurs comme tu aimes apprécier la souffrance, mais je te ferai également découvrir des plaisirs dont tu ignores l'existence ... Mon doigt descendit ainsi que je parlais jusqu'à frôler son bouton le plus sensible situé entre ses cuisses. Mais il est encore trop tôt pour cela mon petit Ange.

Je me retournais alors entièrement vers Rubiel et je la dominais à présent en la retranchant contre l'un des bord de la grande baignoire. Je me plaçais au-dessus d'elle et ma main remonta sur sa joue. Je me penchais un peu plus et j'embrassais ses lèvres blessées. Au bous de quelques secondes à peine, je m’immisçais dans sa bouche afin de caresser sa langue de la mienne. Mais je ne m'arrêtais pas là, il fallait que je réveille en elle un plaisir provenant à la fois de la douceur mais également de la douleur. Je mordis donc le bout de sa langue au moment de me retirer.

- Je sens que je vais bien m'amuser avec toi, Rubiel. Mais pas ici, pas maintenant.

Je me redressais et sortis du bain. J'ordonnais à ma nouvelle esclave d'en faire autant et de sécher mon corps avec une serviette avant qu'elle ne puisse en faire autant avec le sien. Je me rhabillais alors pendant ce temps là et me plaçais sur un tabouret devant un miroir en attendant que Rubiel ait fini à son tour de se revêtir.

- Coiffes-moi les cheveux, mon petit Ange.

Je possédais une longue chevelure dont j'étais particulièrement fière. Mes cheveux, outre leur couleur si inhabituelle chez quelqu'un de mon âge, retombaient au niveau de mes reins, juste à la naissance de mes fesses. Une véritable cascade argentée et pour rien au monde je ne désirais les couper. J'étais d'une grande beauté et ces derniers étaient l'un de mes principaux atouts de séduction.

Une fois que Rubiel en eu terminé avec ma chevelure et la sienne, tout aussi blanche, nous avions rejoins la réception où je réglais les dépenses pour ce petite moment. Mon petit corbeau était à présent toute propre et particulièrement appétissante. Mon chauffeur venait de garer la voiture à l'entrer de Togi Thermal lorsque nous étions sorties du bâtiment. Une fois à l'intérieur du véhicule, je reportais mon regard sanglant sur Rubiel.

- A présent mon petit Ange, tu vas découvrir ta nouvelle demeure ... aux portes de l'Enfer. Mon Enfer. J'espère que tu t'y plairas ...