Libérée... Délivrée... Pas tout à fait... Kali, avait trouvé refuge chez son sauveur. Shin. Dans un appartement très mal rangé, à la porte défoncé et une vitre cassé... L'hybride serpent allait devoir sans doute, faire face à un hiver des plus délicats. Elle n'était plus prisonnière du scientifique, mais la blonde, allait devoir faire profil bas un certain temps. L'appartement de l'hybride grenouille toxico' était très modeste, mais bien mieux que n'importe quel captivité ou domaine. Parfois, elle imaginait la tête de Kisada suite à son départ... Et finalement, elle revoyait toujours ce visage fermé, sans émotion. Bien sûre, il a du être en colère ou contrarié au minimum mais, c'était contre sa nature semble t-il, de crier, ou laisser exploser sa colère.
La petite Rim... Lui manquera un peu... Elle et sa bonne compagnie, sa bonne humeur. Kali avait déjà occultée de son esprit, la garde du corps jalouse du scientifique. Il y a des personnes, on ne veut pas s'en encombrer au niveau de la mémoire. Shin, était un colocataire spécial, avec sa manière de vivre... Mais attentif aux besoins de la blonde. A quoi bon se donner du mal, la sortir du pétrin si c'est pour la remettre en difficulté. Le pauvre, en plus subvenir au besoin d'une anaconda en plein hiver... Il n'avait pas de chance du côté de la saison, mais même si il avait son caractère, et Kali le sien... Il était gentil et généreux à sa façon, et se privait volontiers d'une couverture pour la donner à Kali, qu'elle se réchauffe un peu.
La bras droit révolutionnaire. Se voyait donc, enfin retrouvé d'une certaine liberté en cette fin d'année. Shin, lui avait déconseillée de se mettre à la fenêtre, au cas où... Cependant, voir la neige tomber mollement, le chocolat chaud entre ses mains... Lui procurait une sensation de cocooning et de chaleur. Rien à dire, on est mieux à l'intérieur, n'importe quel intérieur que dehors. Il n'y a que les enfants qui s'affaire à faire un bonhomme de neige qui pourrait la contredire.
17h... Kali sourit en observant l'heure, l'heure des sorties du bureau. Idéal pour se fondre dans la masse et prendre un peu l'air. Prestement, elle enfilait un t-shirt, un sous pull et un pull en cachemire récupéré de son appartement. Elle enfilait son pantalon de cuir, le meilleur pour conserver sa propre chaleur. Shin, était passé à son appartement pour récupérer ses affaires personnels, afin qu'elle ne soit pas trop lésée dans sa vie clandestine momentanée, et avec un pincement au cœur, Kali dû rendre l'appartement des thermes et dire adieu à son emploi, qui était parfait.
Enfilant une perruque brune. Après avoir attaché ses cheveux en chignon, Kali essayait de mettre de l'ordre dans cette chevelure factice, mais nécessaire pour sa petite sortie. Elle fit une natte, et couvrait sa tête d'un béret de laine. Puis, elle enfilait une veste et bien sûr des gants. L'hybride serpent, se pensait prête à affronter le froid ! Simplement, lorsqu'elle quittait l'immeuble et que la première bourrasque vint l'embrassé en pleine face.
La fausse brune. Fit demi tour pour attraper une écharpe supplémentaire. Celle de Shin ! Il ne l'avait pas prise... Tant pis, il est sûrement d'accord. Par contre, si il se plaint d'un mal de gorge, il ne faudra pas se demander pourquoi. Seconde tentative pour Kali, et emmitouflant bien son visage dans l'écharpe, qui puait la cigarette à son grand regret... Et bien c'était plus vivable ! Supportable. Sac vide à la main, d'un pas rapide... Elle voulait rejoindre une échoppe de quartier qui vendait de tout. Kali, en marchant, avait l'impression de marcher sur du coton et rapidement, elle gagnait la foule qui sortait des bureaux.
Les rues.. Étaient décorés et elle observait les navettes qui menait au marché de Noël. C'était beau, malgré le froid et le temps comme ralentie. Prestement, elle atteignit la petite supérette... Kali achetait le nécessaire, du lait, des fruits et légumes de saison, des produits d'hygiène, des conserves et doucement sur la viande, c'est "cher", elle entendait les consignes de Shin, comme si il était là. En payant, elle prit aussi un paquet de cigarette pour ce dernier... Sortant de l'échoppe, son escapade se voyait déjà terminé, mais prendre l'air, même gelé, fait un bien fou. Il ne lui restait plus qu'à faire le chemin inverse...
Aussi discrètement que possible.
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Mer 29 Nov - 10:03
Voilà les flocons de cette île que je vois depuis quelques jours, cette neige qui vient se coller sur les vitres de ma villa, alors que moi, je suis devant mes écrits, des tas de chiffres et dans l'envoi de mail afin d'aider des sommes plus ou moins importantes à prendre de l'ampleur. Mes doigts sont tachés d'encre et mes derniers repas se sont constitués de café principalement, c'est aussi pour cela que j'arrive presque à savoir depuis quand la neige tombe ces derniers jours. Ce dossier est très important pour moi et concerne des personnes sur l'île. Mais après un dur labeur, j'ai réussi à finir les différents rapports demandés.
Mon esprit est encore bien brouillé sur les diverses hypothèses que j'ai fournies à mes clients et ce n'est pas en restant chez moi que cela m'aidera. Je pourrai choisir le prétexte d'un frigo vide, mais ce n'est pas le cas. Faire une balade pour découvrir la ville sous la neige pourrait être intéressante. Je ne la connais que peu après tout. C'est une fois passé dans ma salle de bain, habillé, de manière convenable et chaudement, que je me dirige à mon garage et prends alors une de mes voitures, direction le centre-ville. Je me balade dans la ville en quête d'un quartier plus ou moins sympathique et inconnu. Un Quartier marchand, se présente à moi au détour d'une rue. Je décide de garer ma voiture non loin de ce dernier et de retourner vers les différents commerces que j'ai pu voir.
Je ne suis pas dans l'optique d'acheter quoique se soit mais simplement de me changer les idées. La marche sous la neige doit raviver beaucoup de souvenirs, enfantins, pour la majorité des gens. Pour ma part il n'en est rien, mais il est vrai que c'est apaisant. Les décorations murales et sur certains câbles électriques sont censéeségayer la ville, mais à mes yeux, je ne vois pas en quoi. Peut-être que je suis encore trop dans mon monde de chiffre et que je ne vois pas la beauté de cette ambiance. Je vais essayer de m'immiscer dans la foule, peut-être que j'arriverai à comprendre, voire même accepter cette ambiance.
Rien à faire. J'ai beau essayer jusqu'à présent, rien de concluant ni de réellement efficace. Je préfère rebrousser chemin, je décide de retourner à ma voiture pour m'occuper l'esprit autrement qu'en flânant dans les rues pour l'instant. Est-ce la chance ou le hasard, je ne pourrai sans doute jamais le dire, j'entends une voix, non pas ce qu'elle dit exactement, le bruit ambiant m'empêchant clairement de comprendre ce qui est dit, cependant, je reconnais cette voix. Mes yeux se dirigent dans la direction de cette voie, ils cherchent la source de cette voix et ils se posent sur une demoiselle que j'essaye de reconnaître aussitôt. C'est une brune, noyée sous les couches de vêtements., son visage est bien masqué par deux écharpes, mais j'arrive, par chance, à voir ses yeux. Elle possède un regard perçant des plus significatifs.
J'essaye, de me remémorer chaque souvenir d'un tel regard puis de coupler ceci à la voix que j'ai entendue. C'est après quelques secondes de réflexion que tout d'un coup cela me revient à l'esprit. Le réceptionniste des thermes. Je me souviens d'elle, j'avais dû là surprendre. Les gens muets ne courent pas les rues que je sache. Si je me souviens bien, je suis retourné aux thermes il y a un peu plus d'un mois et on m'avait dit que la réceptionniste n'était plus venue du jour au lendemain. Était-elle malade ou ne voulait-elle plus travailler à cet endroit, je ne peux le savoir, mais c'est assez étrange. Peut-être qu'elle cherche encore du travail, elle semble plus amaigrie. Mais peut-être que c'est l'hiver, les écharpes ou sa nouvelle couleur de cheveux. Plus je l'observe et moins je doute de la personne avec qui je vais communiquer d'ici peu de temps
Je m'empresse de saisir mon carnet et d'écrire un mot tout en observant la demoiselle de rapide coup d'œil. Nous allons dans la même direction est-ce que cela est encore dû à de la chance, je commence à y croire. Je me rapproche pour être à sa hauteur, je lui tapote l'épaule et lui montre le mot de manière à ce qu'elle puisse le lire et non croire que c'est un prospectus.
« Bien le bonjour Mademoiselle Kaliste Strauss, Vous ne devez pas vous souvenir de moi, Zachary Anderson, un simple homme muet qui était venu aux thermes il y a de ça un peu plus de deux mois, cela vous dit quelque chose ? J'ai appris que vous n'y travailliez plus subitement, étant un peu curieux, je suis venue vous aborder. Si vous avez quelques minutes à m'accorder pour discuter, je vous invite dans un café afin de parler plus au calme. Bien évidemment si vous êtes pressé, je comprendrai totalement. »
La manière d'aborder ainsi que l'approche en elle-même est plus que particulière, j'en ai bien conscience. Mais comment arrêter une personne dans la foule sans pouvoir dire un seul mot. C'est un quitte ou double. Soit elle accepte tout de suite soit elle refusée. Peu importe sa réaction, j'en tirai mes conclusions.
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Ven 1 Déc - 12:46
Malgré... Son pas rapide et soutenu sur le trottoir enneigé. Kali, sentait le froid qui peu à peu traversait son manteau pour venir lentement mais sûrement, la mordre ici et là. Inévitablement, elle perdait en attention, et ralentissait au fil des minutes passé dehors. C'est une vraie plaie ! Vous dirait-elle... Les scientifiques, sont bien trop tournés vers les avantages de leurs créations, sans se soucier des réels conséquences des malus sur leurs vies. Ils savaient que Kali, aurait le sang froid "Tant mieux, elle n'en sera que plus tactile et affectueuse envers son maître... Une quête de chaleur", c'est ce que ça aurait du donner en théorie, mais dans la pratique... Non, une hybride anaconda, à moins d'être sous l'emprise d'une folie meurtrière, demeure, suite à son hybridation animal, quelqu'un de relativement solitaire et surtout... Elle évite les contacts physiques qui peuvent être catastrophique. Kali le sait très bien.
C'est alors... Qu'elle percutait un passant. L'heure de pointe, c'est parfait pour se faufiler mais... La fourmilière de Togi est plus difficile à esquiver quand on a sa conscience ralentie. Le jeune homme la dévisage, sourit, probablement charmé par ses traits fins.
_ Pardonnez moi de vous avoir rentré dedans. _ Non, non c'est moi qui m'excuse, je ne faisais pas attention.
Kali... Répondit à son sourire par le sien, cherchant à écourter la scène. Vite, l'appartement de Shin n'est plus très loin. L'hybride camouflé, ne souhaitant pas s'attarder passe devant le citoyen qui aurait bien voulu poursuivre la conversation. Après quelques pas, à peine, la fausse brune sentie une main sur son épaule. Décidément, que les hommes sont collants... Kali, s’apprêtait à le repousser, un peu plus fermement cette fois, mais avant même qu'elle ne puisse dévisager qui que ce soit, un mots manuscrit lui est tendu. Une écriture fine, familière et pressé. Spontanément, elle le lit.
« Bien le bonjour Mademoiselle Kaliste Strauss, Vous ne devez pas vous souvenir de moi, Zachary Anderson, un simple homme muet qui était venu aux thermes il y a de ça un peu plus de deux mois, cela vous dit quelque chose ? J'ai appris que vous n'y travailliez plus subitement, étant un peu curieux, je suis venue vous aborder. Si vous avez quelques minutes à m'accorder pour discuter, je vous invite dans un café afin de parler plus au calme. Bien évidemment si vous êtes pressé, je comprendrai totalement. »
Zachary... Kali, se décalait pour apercevoir le visage de ce client d'autrefois, et alors, un sourire rassurant se dessine. Elle le reconnait.
_ Oh... Bonjour monsieur Anderson.
Le saluait-elle. De la même manière qu'au thermes, en s'inclinant légèrement. On ne peut chasser des années de professions en un coup de vent. Demeurant sereine d'apparence, la curiosité de ce dernier... L’embêtait. Elle devait improviser une petite histoire plausible, sans en dire trop.
_ J'ai terminé mon contrat aux thermes, voilà pourquoi je n'y réside plus.
Clair... Net, et cohérent. C'était la raison la plus banal du monde, il n'y a plus qu'à espérer qu'il ai la même. Monsieur Anderson, est un riche financier, et refuser un café... Déjà, Kali était surprise qu'il s’intéresse à sa petite personne et qu'il l'ai retenue. A son tour, c'est sa curiosité qui était piqué. Le monde de la "haute", est vraiment très spécifique et à part des personnes qui peuvent vous fournire des avantages, le reste... Ils doivent s'en moquer, non ? C'est du moins, l'image qu'avait la Révolutionnaire de ce monde qui lui est étranger.
_ Eh bien oui, ne restons pas ici à se transformer en bonhomme de neige. J'accepte volontiers votre proposition, j'ai terminé mes emplettes de toute façon.
Répondit-elle enthousiaste. La Kaliste des thermes, est bien différente de la Kali, Bras Droit révolutionnaire. Avoir une attitude froide, distante et autoritaire, avec ce dernier serait très étrange et inapproprié. Et puis de toute manière, autant se réchauffer dans une ambiance nostalgique de pseudo identité humaine, avec une boisson chaude, que moisir à l'appartement en attendant le retour de la grenouille.
La brune... Emboitait le pas près de son ancien client. Plutôt détendu. Ce qui l'embétait, intérieurement... C'est le fait qu'il l'ai reconnue si rapidement malgré ses "efforts". Shin serait là, il criserait "Je t'avais dis de te couper les cheveux !". Ça, il en était hors de question, et puis, sous la perruque... Ça fais naturel, plus ou moins.
_ Comment allez vous depuis notre dernière rencontre ? Je dois... Admettre être surprise que vous m'ayez reconnue, dans la foule et aussi emmitouflée que je le suis.
Reprit-elle. Une façon plus ou moins polie de dire "Vous retenez à ce point tout les employées que vous rencontrer ? Même si ils font des efforts pour être caché ?". Le teint de Kali, passait progressivement de pêche à blanc... Heureusement, le café n'était plus très loin.
Un petit havre de chaleur, à proximité !
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Ven 1 Déc - 19:58
Je me demandais comment la jeune demoiselle Strauss allait réagir à ma manière de l'aborder. Par chance, ce n'est pas un refus de ça part que j'ai eu, mais un sourire. Je ne me suis donc pas trompé. Bien évidemment avec ce sourire des plus appréciables, ce regard toujours aussi perçant me regarde après un léger décalage par rapport à mon mot. La demoiselle me salue plus que poliment et je fais de même. Nous sommes dans un contexte non professionnel, je ne vais pas être des plus solennel, mais par contre je n'en serai pas moins poli.
Mais juste après ça, la demoiselle me dit qu'elle a simplement fini son contrat. Or, ce n'est pas ce que m'avaient dit les personnes des thermes. C'est étrange de mentir sur ce point, il y a diverses raisons possibles, mais je ne suis pas policier, je lui en toucherai rapidement un mot plus tard. Elle enchaîne ensuite avec l'acceptation de ma proposition, je suis content qu'elle veuille bien prendre un café, cela m'aide grandement dans ma quête pour me socialiser. J'acquiesce d'un signe de tête et commence à diriger rapidement en direction du café le plus proche. Au premier coup d'œil juste sur la devanture de cet établissement, il semble correct. Non pas qu'un « simple café » ne fasse pas l'affaire, mais c'est tout de même plus convenable d'inviter une demoiselle dans un endroit moins « populaire »
En parlant de la demoiselle, cette dernière me suit dans la quête d'approcher le café. Kaliste me pose une question durant la marche. Elle veut savoir comment j'ai su la reconnaître, malgré sa tenue. C'est une question bien légitime, mais curieusement posé., je vais pour le moment me contenter de lui répondre, je reprends mon carnet sans jeter un coup d'œil à la demoiselle qui a la peau qui devient de plus en plus blanche. Le froid lui est si intense pour elle. C'est assez particulier, elle est peut-être malade. Le café n'est pas très loin, mais en attendant notre point d'arrivée, je vais l'aider à supporter le froid un peu plus. J'écris rapidement mon mot et enlève le mentaux que je porte pour le placer sur ses épaules tout en lui donnant le mot.
« Vous semblez avoir froid, vous me le rendrez une fois à l'intérieur du café. Sachez que lorsque l'on en parle pas, on est plus à l'écoute et attentif des détails des gens. Vos yeux et votre voix vous ont trahis en somme. Votre regard est assez perçant et presque unique. Sachez aussi que j'ai une excellente mémoire et que je me souviens surtout des personnes qui ne se sont pas arrêtés à mon handicap. Ce qui est votre cas. Employé comme patron, tous sur un pied d'égalité sur ce point-là. »
J'avance en frissonnant légèrement à cause de ce froid plus intense sans mon manteau pour aller au contact de la porte du café afin de l'ouvrir pour la demoiselle pour l'invité à rentrée. Une fois, cela fait, nous trouvons facilement une table de libre. Je viens alors tirer la chaise de la demoiselle pour qu'elle puisse s'installer à la table confortablement. Je lui pose un autre mot devant elle tout en me plaçant en face d'elle
« Commandez ce que vous voulez, c'est moi qui invite. Au sujet de votre ancien travail, ils ne m'ont pas dit ça, avoir deux versions d'un fait, c'est étrange, surtout que votre version n'est rien de dramatique par rapport à ce qu'ils m'ont dit. Mais je ne suis pas enquêteur ou autres, simplement curieux et de ce fait, je me demande si vous n'êtes pas partis de votre travail pour une autre raison. Qui est sûrement privé et c'est pour cela que vous n'avez rien à me dire après tout. »
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Dim 3 Déc - 23:08
Avec habitude... Zachary, répond sur son carnet sans même vraiment faire attention à ce qui l'entoure. Kali, l'observait, toujours aussi dubitative quant à cette adaptation. La marche ne le dérangeait pas, et pendant qu'elle lisait sa réponse...
« Vous semblez avoir froid, vous me le rendrez une fois à l'intérieur du café. Sachez que lorsque l'on en parle pas, on est plus à l'écoute et attentif des détails des gens. Vos yeux et votre voix vous ont trahis en somme. Votre regard est assez perçant et presque unique. Sachez aussi que j'ai une excellente mémoire et que je me souviens surtout des personnes qui ne se sont pas arrêtés à mon handicap. Ce qui est votre cas. Employé comme patron, tous sur un pied d'égalité sur ce point-là. »
Elle sentie. La chaleur de son manteau sur ses épaules. La jeune femme, ne pu cacher son sourire, voilà qui rendait la pseudo promenade un peu plus vivable.
_ Merci, sincèrement.
Elle ré-ajustait la veste. Pour éviter qu'elle ne tombe sur le trottoir, trempé. Parallèlement, elle comprit que même masqué de lentille, son regard demeure anodin... Changer de couleur, ne feras pas grand chose et pour la voix, difficile de la rende moins bavarde qu'elle ne l'est déjà ! En tout cas, la blonde notait bien dans un coin de sa mémoire, les atouts de ce dernier... Probablement qu'il en use dans son milieu professionnel et cette mémoire, doit forcément séduire des possibles collaborateurs, qui ainsi, ne sont pas vus comme des "partenaires comme les autres", se même pour les employées... Avoir un chef, aussi riche soit-il et qui connait le prénom de l'ouvrier le moins qualifier soit-il, c'est toujours plus appréciable. Il devait être... Apprécié et redoutable en affaire.
Rapidement... Et avant que Zachary ne tombe malade, espérons... Le duo pénétrait dans le café où rapidement, ils s'installent à une table de libre. Avec beaucoup de galanterie, Zachary tire la chaise et Kali prend place, appréciant le geste et se découvrant de ses deux manteaux, puis de son écharpe, et pour finir, de son bonnet. C'était plus ou moins fastidieux, mais nécessaire. La fausse brune, ne gardait que ses gants de cuir. Le temps que le jeune homme s'installe, elle lit son autre mots.
« Commandez ce que vous voulez, c'est moi qui invite. Au sujet de votre ancien travail, ils ne m'ont pas dit ça, avoir deux versions d'un fait, c'est étrange, surtout que votre version n'est rien de dramatique par rapport à ce qu'ils m'ont dit. Mais je ne suis pas enquêteur ou autres, simplement curieux et de ce fait, je me demande si vous n'êtes pas partis de votre travail pour une autre raison. Qui est sûrement privé et c'est pour cela que vous n'avez rien à me dire après tout. »
Quel gentillesse... A cet instant, malgré elle, Kali a un pincement au cœur... Ses clients, ils étaient pour la majorité des personnes charitables, sympathique. Son job allait terriblement lui manquer, en plus de l'atmosphère humide et chaud en tout temps. Zachary, avait donc eu une autre version quand à son départ ? Zut... Même si il respecte sa vie privée, ses questions sont embarrassantes, elle l’admettait. Alors, conservant son calme et surtout reprenant ses couleurs habituels suite à la chaleur du café, Kali répondit de vive voix.
_ En fait je- _ Bonjour madame, monsieur ! Que puis-je vous servir ?
Coupait la serveuse. Kali, se raclait la gorge et reprit en réponse.
_ Un café noir, sans sucre pour moi et pour monsieur, un expresso, avec un peu de crème et un sucre.
Répondit l'hybride. Sur un ton naturel et détendu... Ayant servit Zachary aux thermes auparavant, Kali, connaissait ses goûts en matière de boisson. A moins... Qu'il n'ai changé ? Aussi rapidement qu'elle était apparu, la serveuse repartie, commande en main. La blonde, reportait son attention sur le jeune homme.
_ Si ce n'est pas ce que vous vouliez, je m'en vais de ce pas le changer. Un souvenir de mon service pour vous, m'a rappelé cette boisson que vous commandiez.
Justifiait-elle. Avant de reprendre le fil de la discussion, là où elle avait été interrompu.
_ Effectivement monsieur Anderson, c'est pour des raisons personnels que j'ai du quitter mon emploi aux thermes. De ce fait, j'ai écourté mon contrat et... Je suis partie.
Il y a du vrai... Et du moins vrai... Kisada, avait fait pression pour que le contrat de Kali se termine le plus rapidement, afin que son absence n'éveille pas plus de soupçon. Cependant, étant une hôtesse appréciée... Les clients à voir, on tout de même eu de la peine, d'apprendre que la "sympathique blonde", ne serait plus du personnel. Kali, n'avait clairement pas envie de dévoiler ici, son enlèvement et le reste... De plus, ça ne concernait pas Zachary.
_ Je suis cependant touchée par vôtre attention. Les clients aussi sympathique que vous, vont me manquer c'est certains.
Ajoutait-elle. Tandis que la serveuse, revenait déjà avec les boissons chaudes, elle les déposaient devant eux. Derechef, Kali portait ses mains gantés sur la tasse et soupirait d'aise. La blonde, portait son regard sur la fenêtre un peu embué suite aux différences de température.
_ On est mieux à l'intérieur, il n'y a pas à dire.
Commentait-elle. En regardant les passants extérieurs, se presser à cause du froid.
Vive le vent, vive le vent d'hiver ♫
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Jeu 7 Déc - 9:59
Nous voici donc à table dans ce petit café, l'air chaud me brûle très légèrement les poumons quand la transition se fait entre le froid de la rue et l'intérieur de cet endroit. L'odeur de café les vapeurs faites par les machines à expresso se font entendre et sentir derrière le comptoir. Après avoir fait installer la demoiselle que j'ai invitée, je prends place donc en face d'elle. Cette dernière va pour me parler, mais se fait interrompre par un serveur voulant prendre notre commande. Mes doigts se posent à peine sur mon carnet, que Kalliste prend les devants et commande à ma place. C'est assez rare qu'on me surprenne et surtout qu'on me prend de court dans ce genre de mini situation, mais cela me ravit un peu intérieurement. Cependant, mon visage n'exprime une fois et comme toujours rien. Je ne peux m'empêcher de regarder ses cheveux durant un petit moment, sans pour autant la dévisager. La couleur blonde lui allait bien mieux que ces cheveux noirs. C'est étrange, cette coloration qu'elle ne semble pas neuve et pourtant elle n'a pas de racines blondes qui sont visibles. C'est vraiment étrange. Peut-être une perruque. J'ai un doute pour l'instant. Je préfère regarder à nouveau la demoiselle dans les yeux.
Kaliste, m'explique que je peux recommander si ce n'est pas ce que je désire. La boisson est en effet un très bon souvenir de ma personne. Je lui commandais ce café légèrement crémé quand j'allais aux thermes. Le café étant ma boisson de prédilection très souvent noire plus qu'il en faut sans aucun rajout, je rajoute sucre et crème afin de préserver ma gorge déjà meurtrie par la maladie. Le froid de cette saison est une autre agression à combattre tout comme la chaleur des thermes. Elle a donc bien choisi. Par politesse et d'un signe de tête, je lui fais comprendre que cela ne sera pas nécessaire. La demoiselle, enchaîne sur le fait qu'elle a quitté son ancien travail pour des raisons personnelles. Cette fois-ci, j'arrive à la croire. Cependant pourquoi avoir menti dès le départ. Elle aurait dit la vérité sans évoquer les détails personnels, j'aurais compris. Elle cache quelque chose. Je l'observe depuis tout à l'heure, je remarque qu'elle reprend des couleurs, sa peau devant plus rose comparer au blanc de tout à l'heure. Peut-être est-elle sensible à la fraîcheur. Peut-être a-t-elle eu, un souci de santé soudain l'empêchant de continuer son travail. Cela pourrait expliquer son changement de couleur si rapide. Il est possible aussi que je fasse une fixette sur une maladie possible vu que ce fut mon cas.
La demoiselle m'extirpe de mes pensées quand elle dit qu'elle ne pourra plus côtoyer des clients aussi sympathiques que moi. Ce ne sont pas ses mots, mais je les interprète comme ça. Je prends alors mon carnet à la fin de sa phrase pendant que cette dernière commence simplement à regarder l'extérieure tout en commentant le temps et la fraîcheur.
« Mademoiselle, je veux pas paraître intrusif, je vois que vous semblez bien plus faible physiquement que lorsque vous étiez aux thermes, votre peau et plus pale, ce style de vertement n'est pas totalement votre comparé à vos habitudes aux thermes. Se pourrait-il que vous ayez quitté votre travail que vous aviez à cause d'un souci de santé ? À ceci, je rajoute une autre supposition, vous n'avez pas trouvé d'autre travail, vu la déception que vous avez en repensant à votre ancien travail. Je ne suis pas enquêteur ou tout autre personne dans ce genre, simplement très observateur tout cela est d'ordre privé, j'en suis bien conscient, vous n'avez aucun compte à me rendre. »
Pendant qu'elle lit ce mot j'en écris un autre afin de pouvoir lui tendre une fois qu'elle aura fini sa première lecture.
« Cela est peut-être soudain, cependant, j'ai apprécié votre manière d'être avec les clients des thermes, d'ont, je faisais partie. J'ai une proposition à vous faire. Je suis à la recherche d'une assistance dans mon travail, une personne qui pourrait faire le « pont » entre mes clients et moi. Est-ce une forme de sympathie, d'altruiste, ou un calcul important de ma part cela importe peu, l'offre est importante. Bien évidemment, ce n'est qu'un début de proposition avec possibilité de refus, cependant vous vous doutez que je suis redoutable en affaires. J'aurais d'autres questions si vous voulez poursuivre la conversation ou simplement couper court à cette proposition. »
Je fais signe au serveur pour que ce dernier revient dès qu'il peut. Je vais proposer à la demoiselle si une douceur lui ferait plaisir, pour ma part, je pense en prendre une, je note ce que je désire d'avance tout en attendant la réponse de la demoiselle à mes mots et aussi l'arrivée du serveur.
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Jeu 7 Déc - 19:35
A l'aise... Kali, était clairement détendu dans ce petit café à la chaleur apaisante. Pour rien au monde, elle n'aurait échangée sa place et cet instant, devenu rare maintenant qu'elle n'avait plus d'appartement, plus d'identité, plus de liberté en soit... Rendait le tout encore plus délectable. Elle avait hâte que les démarches de Shin, avance et que rapidement, elle retrouve son autonomie. C'est alors, qu'elle sentie un bout de papier à son attention, et derechef son attention fut concentré sur la lecture de celui-ci. Kali savait que bien trop vite, elle retrouverait la fraicheur extérieur.
« Mademoiselle, je veux pas paraître intrusif, je vois que vous semblez bien plus faible physiquement que lorsque vous étiez aux thermes, votre peau et plus pale, ce style de vertement n'est pas totalement votre comparé à vos habitudes aux thermes. Se pourrait-il que vous ayez quitté votre travail que vous aviez à cause d'un souci de santé ? À ceci, je rajoute une autre supposition, vous n'avez pas trouvé d'autre travail, vu la déception que vous avez en repensant à votre ancien travail. Je ne suis pas enquêteur ou tout autre personne dans ce genre, simplement très observateur tout cela est d'ordre privé, j'en suis bien conscient, vous n'avez aucun compte à me rendre. »
Kali... Entendait bien, avoir changée à ce point. Ce n'est pas sans raison, après tout... Sans doute que Kisada avait envoyé des personnes pour la rechercher et la trouver. Passer de blonde à brune, changer de style vestimentaire... Tout ça, n'avait pas échappé à Zachary ou à quiconque la connaissant un minimum. Le muet, relevait également qu'elle n'avait donc pas trouvé de nouvel emploi... Ce qui est bien vrai. L'hybride, portait la boisson chaude à ses lèvres, bu quelques gorgées tout en lisant le second message qui lui était adressé.
« Cela est peut-être soudain, cependant, j'ai apprécié votre manière d'être avec les clients des thermes, dont, je faisais partie. J'ai une proposition à vous faire. Je suis à la recherche d'une assistance dans mon travail, une personne qui pourrait faire le « pont » entre mes clients et moi. Est-ce une forme de sympathie, d'altruiste, ou un calcul important de ma part cela importe peu, l'offre est importante. Bien évidemment, ce n'est qu'un début de proposition avec possibilité de refus, cependant vous vous doutez que je suis redoutable en affaires. J'aurais d'autres questions si vous voulez poursuivre la conversation ou simplement couper court à cette proposition. »
Le regard bleu de Kali. S'illuminait au fil de la proposition d'emploi, des plus intéressantes. Bien sûre, la curiosité du financier était... Un sacré frein. La situation est délicate, mais pas désespérée ! La fausse brune, lève son regard sur le jeune homme à la chevelure d'ébène et lui sourit avant de lui répondre calmement.
_ Votre proposition est des plus... Intéressante, quant à ma situation que vous avez plus ou moins cerné.
Introduit-elle. Conservant un certain mystère sur sa vie privée. La serveuse revient, et Zachary se prend une pâtisserie, et là où est noté son envie, l'hybride constate que poliment, il lui en offre une.
_ Je prendrais un muffin, s'il vous plait.
La serveuse. Repart à ses affaires. Un petit muffin, ne lui fera pas de mal... Surtout que son dernier repas remonte à la semaine passé, mais avec la chute des températures, si Kali veut tenir, elle devra avoir des repas plus réguliers et consistant. L'hybride en temps normal, se satisfait d'environs dix repas dans le mois et encore, sans avoir de profonde fringale. L'hiver s'étant installé, si elle ne veut pas s'endormir, son corps brûle plus d'énergie pour maintenir son degré d'attention habituel et sa conscience. De ce fait, quelques encas supplémentaire ne sont pas de trop pour contrer le froid.
_ Je pense pouvoir correspondre aisément à ce que vous rechercher. Après tout, vous m'avez connu dans un contexte professionnel différent et vous représenter auprès de vos clients... C'est dans mes cordes.
Reprit-elle. Après tout, c'est aussi elle qui représentait la Révolution pour certaine négociation. Cependant, ça c'est une partie secrète de son CV. La serveuse revint, avec les commandes de chacun et Kali, trempait son muffin dans son café.
_ J'aimerais... Vraiment travailler pour vous, simplement, parfois... Votre curiosité à mon égard, ne pourra être assouvit. Je serais là, quand vous aurez besoin de moi et je pourrais même avoir planifié tout vos rendez vous pour les deux semaines à venir, les heures supplémentaires ne me font pas peur... Simplement, parfois, il m'arrivera d'être silencieuse sur certaines absences, ou des retards.
Prévenait-elle. Étrangement honnête. Après tout... Si le fait qu'elle ne se justifie pas toujours ou que des retards peuvent influencer la proposition de Zachary, c'était le moment de le dire et qu'il change possiblement d'avis.
_ Je suis en train... De me refaire et parfois, ma famille à besoin de moi. Je ne peux m'y dérober.
La Révolution. En d'autres terme, mais comment diable un financier étranger pourrait le savoir. Lui, qui la prend pour une simple humaine, à qui il est arrivé quelque chose et surtout, qui semble se cacher.
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