Dans la jungle urbaine : Je te vois. [Jilian&Sofia]
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
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Dim 15 Oct - 17:40
ft. Sofia & Jilian Doe
" Parmi la foule, je te vois. Toi, aussi blanche qu'un fantôme, tu es transparente aux yeux des autres, mais tu es pourtant la personne la plus intéressant de la foule. "
Dans la jungle urbaine : Je te vois.
Sofia pouvait enfin quitter le manoir... Enfin, il y avait deux gardes avec elle, obligés de la suivre sur ordre de sa maîtresse. Deux boulets que Sofia devrait se traîner, ce n'était pas elle qui avait besoin d'être gardé si jamais une situation dérapait, mais eux. La Chienne ne voulait pas d'eux, et eux ne voulaient pas la suivre... Mais les ordres étaient les ordres. Elle devait faire une petite course, pour sa maîtresse, et la faire sortir semblait être un bon moyen pour lui changer les idées. Elle gardait précieusement le petit bout de papier en main, sur lequel étaient notés les instructions pour le vendeur. Sofia ne savait ni lire, ni écrire et les gardes ne devaient pas intervenir dans ses affaires. C'était un bon exercice pour Sofia, pour se familiariser avec sa nouvelle vie, différente. Un moyen pour entrer en contact avec des gens, pour faire autre chose avec que simplement les tuer. Pour faire autre chose que croiser le regard de ses victimes, qu'elle contemplait avec délice, leur âme quitter lentement leur corps, leur regard terrorisé plongé dans celui de la Chienne, s'échangeant un dernier silence avant le trépas. Elle frissonna en se remémorant cette douce sensation, perdue dans ses pensées.
Elle continua de marcher, les gardes voulaient prendre la voiture, eux, mais Sofia préférait marcher. Encore une fois, on lui avait interdit de se promener avec sa laisse. Heureusement, elle avait toujours son collier, ce qui la rassura à moitié. Par chance, le manoir où elle vivait n'était pas très loin de la place piétonne, seulement à environs une heure de marche. Elle portait son habituelle robe noir, malgré le temps elle n'avait pas spécialement froid, alors que les deux gardes derrière elle étaient déjà camouflés dans leur écharpe en pestant mutuellement contre le temps frais. Pour sûr, ils auraient préférés la voiture. Ils dévisagèrent tout les deux la Chienne, mais n'osèrent rien dire qui pourrait la contrarier, ils savaient qu'elle ne ferait qu'une bouchée d'eux, ayant fait face à elle pendant l'entraînement. En plus, cette fois, et comme toujours d'ailleurs, Sofia avait son Katana avec elle. Hors de question de la froisser. Surtout qu'elle était particulièrement à cran ces temps-ci, bien qu'elle ne le montrait pas, la Chienne avait "la dalle". On l'affamait, de plus en plus, on l'interdisait de se délecter de la mort. C'en était fini des contrats d'assassinats et des combats dans l'arène. Sofia en tremblait de rage, par moment. Son appétit vorace n'était plus rassasié et la Mort venait souvent lui demander pourquoi elle ne travaillait plus.
"Heu... Sofia ? On prend le bus, on marchera au retour, ok ?"Ordonna presque l'un des deux gardes
"Ok."Répondit-il simplement en s'arrêtant net, obéissante
Les trois grimpèrent dans le premier bus qui arriva, par chance, rapidement à l'arrêt. Il était bondé, ce qui ne rassurait pas du tout Sofia. Elle avait horreur des endroits comme ça, des espaces clos, restreint, sans aucune solution rapide pour s'échapper, impossible d'anticiper à l'avance ce qu'il pouvait se passer. Son regard s'arrêta sur le marteau brise-glace, puis sur la vitre à coté de laquelle il était accroché. Grace aux dessins, elle compris rapidement son utilité, mais malgré ça, elle ne se sentait pas à l'aise. L'un des gardes paya les trois tickets, les portes se fermèrent aussitôt et le bus reprit la route. Avec tous ces arrêts sur la route, le trajet allait être long... Pour patienter, Sofia scruta un à un les passagers. Les personnes assises gardaient jalousement leur place, mais dès lors qu'une vielle dame entrait, ils la laissaient aussitôt. C'était la première fois qu'elle prenait le transport en commun, et malgré la présence de nombreuses personnes, c'était, au final, comme si chacune étaient seules. Aucuns regards ne se croisaient, ils s'évitaient même, personne ne parlait, sauf les personnes qui voyageaient ensemble, parlaient à voix basses, comme pour s'échanger des secrets.
Il y avait, au milieu de la foule, une petite femme à la tignasse flamboyante. Un fantôme ? Sa peau était blanche, comme la porcelaine, et semblait transparente aux yeux des autres passagers. Mais quelque chose de particulier attira l'attention de Sofia. Non, ce n'était pas sa chevelure, ni sa couleur de peau, ni son œil blanc. Non, rien de tout cela. Mais cette petite humaine venait tout juste de rentabiliser les 130 yens dépensés pour se payer le ticket de bus. Personne ne semblait l'avoir remarqué, personne ne semblait avoir vu cette main fantomatique se glisser dans la poche du manteau trois quart de l'homme qu'elle venait de voler. C'était un petit courant d'air qui emporta avec lui le portable de l'homme. La jeune eu d'ailleurs un très bon reflex : Le mettre aussitôt sur silencieux pour éviter de se faire repérer et changer discrètement de place, le tout dans un naturel déconcertant, comme si ce téléphone a toujours été à elle. La scène amusa presque Sofia, elle s'en fichait pas mal même. Si cet homme était trop bête pour ne pas remarquer qu'on lui volait ses affaires, c'était qu'il l'avait mérité, tout simplement.
Le bus s'arrêta, les gardes signalèrent à Sofia qu'il fallait descendre ici. Son regard ne quitta pas la tignasse rousse, elle descendait aussi ici, surement pour s'éloigner de l'homme à qui appartenait le portable, car ce dernier, quant à lui, ne semblait pas descendre. En la voyant seule, la Chienne remarqua aussitôt que cette femme semblait négligée, ses vêtements étaient poussiéreux. Elle retroussa son nez, l'idée qu'on puisse être sale l’écœura légèrement, elle qui était très à cheval sur son hygiène. La voleuse marchait tranquillement, en fouillant dans le téléphone portable qu'elle venait de dérober. Sofia passa à coté d'elle, lui lançait un petit regard furtif, puis s'arrêta.
"Pourquoi tu lui as pris son téléphone ?"
Elle posa la question avec toute l'innocence du monde, sa question était sincère, pleine de curiosité. Elle ne l'interpella cependant pas en la touchant, ou en posant sa main sur son épaule, la rousse était déjà coupable et elle en était consciente, et généralement, interpeller un coupable en le touchant pouvait facilement laisser croire qu'on voulait l'arrêter. Sofia ne voulait pas lui laisser ce sentiment, lui faire croire qu'elle était là pour la stopper, surtout qu'elle était armée jusqu'aux crocs et accompagnée - malgré elle - de deux gardes dont elle voudrait bien se débarrasser.
PNJ
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Mar 17 Oct - 12:55
Il faisait frais aujourd'hui et ce père de trois enfants avait pris ses précautions pour se rendre à son travail. D'ailleurs il avait écouté les bons conseils de sa petite femme et avait mis son manteau trois quart et son écharpe doublé pour sortir. L'air piquait mais le ciel restait clair et ensoleillé. Un temps parfait à son goût malgré le froid mordant.
Comme à son habitude il s'était rendu à l'arrêt de bus et était monté, téléphone en main pour consulter ses derniers mail avant de le fourrer dans sa poche distraitement, préférant de loin comater avant d'arriver à destination. Le bus avait le don de le bercer et de toute façon, sa femme avait pour habitude de lui envoyé un message en général avant l'arrêt du centre ville. C'est donc sans crainte qu'il ferma les yeux, gardant la main sur la poignet pour éviter de tomber avec les à coups.
La voyage se déroula sans soucis en dehors d'un. Le bus s'arrêta à l'arrêt qui annonçait pourtant le message habituelle de son épouse mais aucun chant électronique ne vint chatouiller ses oreilles. Étonné le brun fourra sa main dans sa poche et son regard s'agrandit sous la surprise. SON téléphone ?!? Sans attendre, il se redressa, cherchant le coupable des yeux et eut alors le temps d'apercevoir une fille tenant son précieux bien reconnaissable par sa coque personnalisée avec la photo de ses enfants et de son épouse. D'ailleurs il remercia cette dernière de lui avoir offert cette petite horreur et se précipita vers la sortie du bus en hurlant à plein poumons "Arrêtez-les ! Ce sont des voleuses !"
D'ailleurs il bouscula sans ménagement l'autre fille pour essayer d'attraper la vile petite gueuse qui tenait son téléphone qu'il avait payé la peau des fesses. Après tout il préférait saisir celle qui tenait son pied plutôt que l'autre qui devait servir de diversion et qui n'avait rien d'une voleuse en plus mais bon, notre pauvre père de famille n'y pensait pas vraiment en cet instant, sa priorité restant de se saisir de son bien et pourquoi pas, de coller une correction à la pouilleuse...
De plus, le jeune père ne l'avait pas vu mais ses cris tombèrent justement dans les oreilles d'un duo de policiers en patrouille et en civil qui prirent le chemin de l'altercation, intrigués...
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Jilian Doe
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Mar 17 Oct - 19:18
Sofia
Dans la jungle urbaine : je te vois
« Putain, mais tu pouvais pas me foutre la paix ! »
Jilian navait rien de prévu pour la journée aussi décida-t-elle qu'il était grand temps de se renflouer un peu. Le froid tombait peu à peu sur Togi aussi se dirigea-t-elle à une heure propice vers un arrêt de bus. Il n'était pas certain que le conducteur la laisserait monter au vu de son apparence globale mais, si elle prenait la peine d'achter un ticket ça ne devrait pas poser de problème. Elle posa avec assurance le montant nécessaire, son oeil valide regardant fixement le conducteur, lui demandant implicitement s'il allait lui refuser l'accès alors qu'elle payait comme n'importe qui. Le bonhomme, après un temps d'hésitation, finit par lui tendre son bout de carton. Jilian s'en saisit sans un sourire avant d'aller s'installer au milieu du bus, parmi la foule de gens encore debout. Elle était montée en début de ligne et regarda avec attention si les passagers montant et payant en liquide avaient des porte-feuilles fournis. C'était pas la peine de prendre des risque pour 100 yens. Il fallait se montrer patiente. Après deux arrêts le pigeon parfait monta. Ne laissant rien paraître Jilian continua de faire semblant de regarder par la fenêtre, comme ils le faisaient tous. Alors que sa cible passait à côté d'elle la rouquine laissa sa main glisser dans la poche avant de la sacoche en cuir. Son précieux contenu fila directement dans une ample poche intérieure. Ni vue, ni connue. Elle descendit au prochain arrêt et se dirigea nonchalamment vers une ruelle. Papiers, carte bleue et tout ce qui était traçable fila directement dans une benne tandis qu'elle empochait une petite liasse de billets. Parfait. Elle prit une nouvelle ligne, bien décidée à poursuivre son petit manège pendant toute l'heure de validité de son ticket. On ne gaspillait pas l'argent, c'était un fait connu et reconnu.
Elle était parvenue à récupérer un mp3 et un autre porte-feuille quand elle vit une occasion en or se présenter. Un mec qui ne faisait pas attention à son portable. Une aubaine qu'elle ne devait pas ratter. Elle lorgna en direction des deux baraqués en costards qui venaient de monter. Pas l'air d'être des flics en civils ni des Rabatteurs. Elle laissa sa main plonger dans la poche de sa victime, comme si de rien n'était. Prochain arrêt. Nouvelle descente. Elle sortit le téléphone de sa poche. Verrouillé par un code, dommage. Enfin, c'était pas son problème. Même comme ça ces petites choses se revendaient parfaitement bien, suffisait juste de trouver la bonne personne. Bonne personne qu'elle connaissait bien évidemment, pas comme si elle en était à son coup d'essai. Il n'échappa cependant à la clocharde que des bruits de pas la suivaient. Plusieurs personnes. Elle ne savait pas combien précisément mais plusieurs, c'était tout ce qu'elle pouvait dire. Les personnes la dépassèrent tandis qu'elle se tendait. Les yeux rivés sur le téléphone, mimant la concentration, elle ne put pas louper les deux pieds chaussés de petites choses noires vernies qui s'arrêtèrent devant elle. La propriétaire de ces pompes qu'elle ne pourrait jamais s'offrir lui posa ensuite la question la plus conne qu'elle eut jamais entendu.
- Pourquoi tu lui as pris son téléphone ?
Jilian releva la tête et la regarda en haussant la sourcil. Le dédain peint sur le visage de la rousse ne laissait aucune place au doute quant à ce qu'elle pensait de cette manière de l'aborder. Ce qui l'emmerdait le plus c'est que cette grognasse l'empêchait de se barrer et qu'à tout moment on pouvait enten...
- Arrêtez-les ! Ce sont des voleuses !
Putain de bordel de merde ! La rouquine fusilla la débile aux cheveux blancs et lui assèna une phrase unique d'un ton sec et hargneux. Elle se foutait comme de l'an quarante si elle avait raison de s'en prendre à cette mondaine ou pas. Tout ce qu'elle voulait maintenant c'était se casser d'ici. En vitesse de préférence.
- Merci d'avoir attiré l'attention.
Parce que fallait pas déconner, jamais elle pourrait faire croire que les thunes qu'elle avait dans les poches étaient les siennes. Et ne parlons même pas du mp3. Jilian fit alors ce qu'elle faisait de mieux dans ce genre de situation, elle se mit à courir. Ou tout du moins elle essaya. Alors qu'elle faisait volte-face elle tomba directement sur celui à qui elle venait de prendre le téléphone. D'instinct la rousse se baissa et lança son épaule en avant. Elle ne savait pas se battre à proprement parler mais, à force de vivre dans la rue, elle avait quelques rudiments. Le guignol qu'elle avait volé fut réceptionné au niveau de l'estomac et Jilian se releva vivement, faisant perdre l'équilibre à son adversaire.
- Désolée mec mais c'est à moi maintenant. Ta femme t'embrasse au fait.
Elle tenta une nouvelle fois de prendre la clé des champs après ces douces paroles pleine d'ironie mais elle ne tarda pas à voir les deux zozos en uniforme qui se ramenaient. Putain de sa race ! Depuis quand un simple vol tournait aussi mal ?! Elle faisait vraiment chier la poupée d'salon. Jilian tenta de faire demi-tour et tomba nez à nez avec les deux gorilles qui accompagnaient son épine dans le pied.
- Non mais cassez-vous, merde !
On sentait qu'elle commençait à paniquer. Elle ne maîtrisait pas la situation. Pas du tout. Pas moyen de fuir et, en plus d'être accusée de vol elle allait maintenant en prendre pour son grade pour désordre à l'ordre publique et agression. Journée de merde ! Son oeil bleu lançait des éclairs tandis qu'elle priait intérieurement pour que la donzelle dise à ses chiens de garde de bouger leur cul.
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Humaine - Asservie
Sofia Ashley
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Mar 17 Oct - 20:52
ft. Sofia & Jilian Doe
" Fuyez, pauvres fous ? "
Dans la jungle urbaine : Je te vois.
Encore une fois, Sofia se fit dévisager, comme si elle venait d'une autre planète. Son regard, masqué par son bandeau, ne quitta pas celui de la rousse, curieuse de savoir pourquoi elle dérobait les gens et -surtout- comment elle s'y prenait pour le faire avec autant d'aisance. Une forme d'admiration, quelque part, au yeux de la Chienne. Hélas, elle n'eut pas la réponse espérée. Un cri lointain hélait les passants des environs, désignant clairement Sofia et Jilian. Des voleuses ? L'Esclave se retrouva malgré elle impliquée dans cette curieuse affaire, les deux gardes avec, par la même occasion. Aussitôt, par réflexe, Sofia regarda en direction de l'homme qui s'approchait en courant, visiblement prêt à en découdre d'après son regard. Super, ça tombait bien, elle aussi. Mais elle ne se précipita pas, elle savait que, de toute façon, elle était à présent impliqué. Elle regarda ensuite autour d'elle, calme et sereine, pour observer les environs. L'esclave voulait s'assurer que personne d'autre ne s'approchait. Elle remarqua évidemment les deux hommes - policiers en civil - s'approcher lentement. Seulement trois personnes, rien de bien sorcier en soit. Son regard se baissa ensuite sur la petite voleuse qui la remercia non sans une certaine amertume et ironie d'avoir attirée l'attention. Elle inclina la tête comme seule et unique réponse, respectueuse. Même si Sofia n'avait pas fait exprès de les attirer, elle fut quelque part soulagée de constater d'avoir rendue service.
L'esclave pencha légèrement la tête, remarquant que la voleuse voulait prendre la fuite. Dommage.... Hélas, elle tomba nez à nez avec l'homme qui s'était fait subtiliser son bien. Sans attendre, et plutôt par réflexe, la jeune rouquine le percuta violemment avec son épaule au niveau du ventre. C'était... assez brouillon, tout ça. Les deux perdirent l'équilibre et, grâce à sa rapidité, la femme parvint à se relever aussitôt. C'était un combat, ça ? Sérieusement ? Déçue, Sofia poussa un petit soupire. Sans trop savoir comment réagir, les deux gardes qui accompagnaient Sofia restèrent plantés comme des piquets et barrèrent malgré eux la route de la voleuse. Les deux policiers en civil, alertés par les cris, arrivèrent à leur tour, l'air menaçant. La victime au manteau trois quart se releva à son tour, l'air très en colère et pas impressionné pour un sous par les deux gardes. Merde. Andréa n'allait pas être contente, là. Certes, ce n'était pas de la faute de Sofia, elle n'avait pas fait exprès de s'impliquer là dedans. Les deux gardes ne savaient pas vraiment quoi faire, ils ne voulaient pas vraiment que la Chienne ne soit blessée, et les trois avaient visiblement envie d'en découdre. Foutu pour foutu, de toute façon... Le garde approcha sa main du collier de Sofia, s'en suivit d'un petit déclic métallique...
"Hum... Merde... J'fais quoi maintenant !?"Demanda le premier garde à son collègue
"Qu'est-ce qu'il se p-....Commença l'un des deux policiers, avant de se faire brusquement couper par un...
"Attaque !"
Les deux gardes préféraient mettre toutes les chances de leur coté en laissant Sofia se battre, pour en finir rapidement et appeler ensuite la police pour régler ce malentendu. La Chienne n'ayant pas reçu l'ordre de tuer, elle laissa son Katana à sa ceinture. Devant l'ordre d'attaquer, prenant cela comme une menace direct, l'un des deux policiers tenta de dégainer son taser. Hélas pour lui, il fut trop lent et rapidement pris pour cible : Sofia s'attaquait toujours à celui qui était armé en premier, c'était comme ça qu'on lui avait appris. Elle fit claquer violemment son talon au sol, pivotant sur sa jambe pour se propulser dans une puissante rotation et frapper de plein fouet le policier en civil, en plein visage et son tibia. Il s'étala au sol, inconscient, surtout surpris par le coup, il ne parvint pas à parer. La Chienne poussa un puissant grognement préventif, adressé à ses deux autres adversaires potentiels, les bras écartés, ses griffes mises en avant. Elle se déchaîna, littéralement, toute sa frustration accumulée et sa colère éclata au visage des trois malheureux. Sans attendre, elle s'attaqua ensuite au second policier qui tentait de signaler qu'il était de la police, mais Sofia ne le laissa pas terminer sa phrase. Ils s'échangèrent quelques coups, mais il recula devant la furie en face de lui. Elle parvint à lui asséner un coup précis au niveau du diaphragme, lui coupant le souffle. Un autre coup de poing dans les côtes pour le faire fléchir, et terminer par un puissant chassé du pied pour le faire voler un peu plus loin.
Elle enchaîna directement avec le troisième, ce malheureux père de famille qui passait une très mauvaise journée. Sofia lui empoigna les cheveux, affichant toujours ses crocs dans des grognements bestiaux, pour lui éclater le visage contre terre. En réalité, tout s'était enchaîné rapidement, les passants préféraient s'éloigner de la rixe. Les deux gardes soufflèrent à l'unisson, l'un d'eux venant remettre le collier autour du cou de Sofia la gratifiant d'une caresse sur la tête. Le second, quant à lui, appela la police pour faire son signalement. En regardant autour, il remarqua que la rouquine était en train de fuir à l'opposé. Il ordonna aussitôt à Sofia de la pourchasser...
"Rattrape la Sofia, mais ne la blesse pas !!"
Sans attendre, elle poussa sur ses puissantes jambes pour se lancer à la poursuite de la rouquine qui semblait faire ce qu'elle faisait de mieux dans ce genre de situation ; Courir. Elle était rapide, peut être trop pour Sofia, mais elle ne la quitta pas des yeux. La voleuse se glissait habilement entre les passants, faisant preuve d'une rare dextérité, sautant par dessus les bancs, esquivant une voiture avec agilité, enfin un défi de taille pour la Chienne qui parvint à maintenir la distance avec sa cible. Heureusement, elle était endurante et gagnait peut être, petit à petit, du chemin...
Humaine - Neutre
Jilian Doe
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Ven 20 Oct - 19:13
Sofia
Dans la jungle urbaine : je te vois
« Putain, mais tu pouvais pas me foutre la paix ! »
Des deux gros lourdaux qui lui bloquaient la route l'un se déplaça en direction de la poupée aux cheveux blancs. Jilian allait déguerpir aussi vite que ses jambes le lui permettaient lorsqu'elle entendit un petit déclit rapidement suivi par un "Attaque !, sonore. Surprise elle se retourna pour voir que ce qu'elle avait prise pour une parfaite idiote était en train de foutre la raclée de leur vie aux trois guignols qui étaient venus lui chercher des poux. Pas sans raisons mais il n'empêchait qu'ils lui avaient bien cassé les ovaires ces trois là. Elle fut donc ravie de constater que la greluche aux questions idiotes envoyait ses adversaires au tapis. Parfait. Elle regarda pendant quelques secondes avec quelle facilité elle faisait le moindre de ses mouvements. Même si Jilian ne savait pas se battre elle pouvait facilement reconnaître qu'elle faisait un adversaire de poids. Aucun geste inutile. Aucune faille dans sa défense. Aucune hésitation. Aucun temps de latence entre ses mouvements tous minutieusement calculés. Toutes ces constatations mises bout à bout ne firent que renforcer l'idée de base de la rouquine. Fallait qu'elle se barre avant que cette barjo ne se rende compte qu'après ces trois là elle manquait de victime. La SDF fit volte-face et commença à courir. Elle ne se retourna pas. Elle avait même pas envie de savoir si elle était suivie ou pas. D'autant plus que, même si elle ne voulait pas savoir, elle fut rapidement au courant que c'était le cas. Ses nombreuses années dans la rue lui avaient appris au moins une chose. Quand on se barrait en courant le mieux était de ne rentrer dans personne et de ne rien casser. Comme ça les gens vous regardaient comme un phénomène de foire mais au moins ils faisaient pas chier pour barrer la route ou avoir une autre idée à la con comme celle d'indiquer aux flics par où vous étiez partis. La rousse se faufilait avec facilité entre les passants mais elle entendait parfois derrière elle des cris de protestation. La machine de guerre se débrouillait pas si mal même si c'était pas parfait. Dans tous les cas, c'était pas une raison suffisante pour se laisser rattraper. Jilian continua à courir aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. Elle emprunta volontairement des rues passantes, tentant de se perdre dans la foule, passa au-dessus d'un banc ou deux pour ne pas dévier de sa course. Elle manqua aussi attérir sur le pare-brise d'une voiture. Fort heureusement la nana au volant regardait la route et pas son putain de téléphone.
Après une petite dizaine de minutes de ce manège Jilian regarda par dessus son épaule et constata qu'elle n'avait toujours pas réussi à distancer l'autre terrifiante qui lui collait au basques. C'était pas bon. Pas bon du tout. Elle commençait à fatiguer. Si elle était pas trop mauvaise pour se barrer en sprintant, l'endurance c'était clairement pas son point fort. Bon, plus qu'une seule solution, essayer de la semer. Elle vira brusquement sur sa gauche, s'engageant dans ce qui semblait être une voie sans issue. Connaître la ville comme sa poche avait du bon. Arrivée au fond de la rue elle sauta, agripant le haut d'une grille avant de se glisser de l'autre côté. Elle se laissa tomber, grimaça lors de la réception. Elle détestait devoir faire ça. Elle ne prit pas le temps de s'apitoyer sur son sort et repartit aussi sec. Elle entendit qu'elle était toujours suivie. Merde, merde, merde ! C'était un putain de cyborg cette meuf. Elle ne s'arrêta pas pour autant même si la distance qui les séparait se réduisait petit à petit. Jilian haletait et pensait qu'elle allait bientôt clamser. Fallait qu'elle trouve une idée, quelque chose, n'importe quoi. La panique commençait à monter. Elle tourna une nouvelle fois, sur sa droite cette fois-ci. Si elle était partie à gauche elle se serait rapprochée de l'endroit où toute cette mascarade avait commencé et c'était clairement pas la meilleure idée du siècle. A la place elle allait passer par un petit raccourci qu'elle connaissait et qui lui avait déjà sauvé la peau une fois ou deux. Elle se précipita sur la porte enchassée dans un haut mur en pierre et s'écrasa dessus. Sonnée, la rouquine secoua vivement la tête avant de secouer la poignée. Bordel. Le vieux con qui avait ce jardin avait fait changer la porte.
- Fait chier, merde !
Elle ajouta à tout ça une bordée de jurons tandis qu'elle faisait demi-tour, espérant avoir encore suffisamment d'avance pour changer d'avis quant à la direction prise sans tomber nez à nez avec sa poursuivante.
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Humaine - Asservie
Sofia Ashley
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Sam 21 Oct - 0:08
ft. Sofia & Jilian Doe
" Fuyez, pauvres fous ? "
Dans la jungle urbaine : Je te vois.
La voleuse évita de justesse de se faire renverser par une voiture. La femme au volant freina nette, provoquant un crissement strident de pneus qui attira le regard de la foule un bref instant. Sous le choc, l'automobiliste ne prit même pas la peine de klaxonner et se contenta de regarder la petite rouquine s’engouffrer entre les passants. Elle s'apprêta à redémarrer lorsqu'elle vit une furie noire glisser en une fraction de seconde sur son capot de voiture avant de s'enfoncer à son tour dans la foule. La femme cligna des yeux, préférant cette fois-ci attendre un peu en prenant grand soin de regarder à sa droite si personne d'autre n'allait surgir... Heureusement, non. Elle reprit la route, sous le son des avertisseurs sonore des autres voitures derrières elles qui ne comprenaient pas pourquoi elle faillit provoquer un accident. Et puis, comme si de rien n'était, la foule reprit sa marche, oubliant rapidement que deux personnes se poursuivaient. Une journée habituelle à Togi, pour eux. Et très certainement pour la rouquine, aussi, qui devait avoir l'habitude de ce genre de situation. La petite voleuse semblait volontairement prendre garde à ne percuter personne, comme pour éviter d'attirer davantage l'attention des passants.
La course poursuite semblait durer une éternité, c'était bien la première fois que Sofia devait autant courir pour rattraper quelqu'un. Et pour cause : Sa proie était très rapide. Enfin... En réalité, elle semblait moins rapide, la faute à sa petite taille, qui ne lui permettait pas de réaliser de grandes enjambées, contrairement à la Chienne et ses jambes élancées. En fait, elle compensait aisément ce manque de vitesse par une connaissance du terrain inégalée. Même si Sofia vivait à Togi depuis presque toujours, cette voleuse ne faisait qu'une avec la ville et connaissait probablement chacune des ruelles, le moindre grillage abîmé pour s'y faufiler, toutes les possibilités de fuites devaient être inscrits dans sa tête, comme un instinct. Elle bifurqua subitement sur sa gauche, s'enfonçant dans une ruelle étroite. Un court instant, Sofia la perdit de vue et pressa le pas pour emprunter le même chemin qu'elle. Un rapide coup d’œil lui permit de la repérer à nouveau : Sa cible grimpa une grille avec agilité pour se laisser tomber de l'autre coté et reprendre sa course. Sans attendre, la Chienne se remit à sa poursuite, sautant sur la benne à ordure et passer rapidement à son tour la grille. Une roulade pour se rattraper en bas, elle se redressa rapidement en poussant sur ses jambes pour reprendre sa course.
Les talons de la Chienne claquaient de plus en plus violemment en sol, sa cible en vue, toujours, il fallait l'arrêter, tout cela avait assez duré. Sa proie emprunta un chemin sur la droite, Sofia préféra cette fois la contourner prenant de la hauteur pour l'avoir en vue depuis les toits - assez bas cependant - des ruelles. La rousse s'apprêta à enfoncer une porte, par chance, Sofia était en hauteur et pouvait facilement passer le mur qui bloquait la voie. Voulant anticiper la course, elle continua de courir pour prendre la voleuse à revers. Cependant, elle s'arrêta nette en entendant un violent bruit sourd et métallique sonnant l'arrêt de la fuite de la voleuse. Cette dernière n'avait visiblement pas prévue se retrouver face à une porte close, elle masqua sa surprise derrière un torrent d'insultes avant de faire demi tour. La Chienne fit elle aussi un rapide demi-tour, glissant sur les tuiles du toit pour repartir fissa dans l'autre sens. La voleuse n'avait plus Sofia en vue, celle-ci se trouvant en hauteur, elle pouvait jouer sur l'effet de surprise à présent. La rouquine reprit sa course, toujours suivi de près par l'esclave. La dura encore un petit instant, Sofia s’apprêta à bondir en bas pour tomber sur sa cible, mais elle n'avait pas prévu de se faire trahir par sa propre ombre qui se dessina au sol, depuis les toit, à cause d'une ouverture entre deux immeubles qui laissait passer le soleil. La rousse remarqua cette ombre inhabituelle et leva les yeux vers les bâtiments.
Merde ! Tant pis, il fallait y aller maintenant, la surprise était encore possible. Elle s'élança vers le bas, ne cherchant cependant pas à tomber sur la voleuse, de peur de lui faire du mal. Non, elle préféra simplement couper court à sa course en atterrissant devant elle. Essoufflée, Sofia se dressa devant la rouquine, la sueur perlant sur son front fut rapidement absorbée par le tissu de son bandeau. Elle posa la main sur la garde de son Katana, mais ne dégaina pas. elle semblait beaucoup moins menaçante qu'avec les trois autres hommes et montra clairement qu'elle n'avait pas l'intention d'attaquer, malgré l'absence de son collier - heureusement que le garde lui avait précisé de ne pas lui faire de mal. Elle regarda rapidement en direction de la porte qui avait refusée de s'ouvrir devant la rousse, puis revint rapidement vers elle.
"Garde le, ce téléphone, ça m'est égale. C'est la faute du type, s'il est pas capable de surveiller ses affaires. Et il a été idiot de venir se confronter à toi alors qu'il était en sous nombre."
Le ton monocorde de sa voix était entrecoupé de soufflement, se remettant encore de sa course. Pour montrer une nouvelle fois qu'elle n'avait pas l'intention d'attaquer, ou de la maîtriser, elle retira en douceur la main de la garde du Katana, la levant doucement, paume visible, puis la laissa retomber le long de son corps, gardant un court instant le silence pour laisser le temps à la rouquine de reprendre son souffle - tout comme elle d'ailleurs -.
"Tu vas faire quoi maintenant ? Je suis censé te rapporter, mais j'ai pas très envie, c'est pas mes maîtres, j'sais pas pourquoi ils s'imaginent que..."Elle s'arrêta, ne terminant pas sa phrase...
A ses yeux, ces deux guignols n'étaient pas ses maîtres, elle se fichait pas mal de leurs ordres. Elle voulut simplement profiter de ne plus avoir son collier pour se battre, et être libre de pourchasser la rousse face à elle, pour se défouler. C'était chose faite, la frustration accumulée s'évapora légèrement, bien que ce n'était pas suffisant, il lui fallait une autre dose de combat. La petite voleuse face à elle, en plus de ne pas être une adversaire dangereuse à priori, ne lui avait rien fait de mal. Les deux gardes, quant à eux, étaient loin de s'imaginer qu'ils avaient ordonnés à Sofia de coller une raclée à deux policiers en civile. Aussi, leur première réaction fut... d'appeler la police pour signaler l'altercation et préciser qu'il s'agissait uniquement d'auto-défense, après tout l'un des agresseurs allait sortir une arme !
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Jilian Doe
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Lun 23 Oct - 16:41
Sofia
Dans la jungle urbaine : je te vois
« Putain, mais tu pouvais pas me foutre la paix ! »
La rouqine avait cru pendant quelques instants que c'était gagné, que la barjo ne lui courait plus après, qu'elle s'était fatiguée ou elle ne savait pas quoi. Elle avait vraiment pensé qu'elle s'en était débarrassée jusqu'à ce qu'une ombre passe devant elle. Une putain d'ombre d'une meuf avec une jupe, des cheveux courts et ce qui ressemblait très curieusement à une arme. Non mais, d'où elle sortait comme ça ?! Ceci dit c'était le genre de numéro qu'elle aurait bien aimé apprendre pour elle. Pas mal le coup de la voie des airs. Malgré elle, elle esquissa un demi-sourire. Le cyborg était plein de ressources, pour une fois qu'elle trouvait quelqu'un qui était foutu de la rattraper. C'était suffisamment rare pour que ça induise un certain respect. Bon, jamais elle le lui dirait, fallait pas déconner, mais elle le pensait. Sa poursuivante, qu'elle avait perdu de vue pendant quelques instants, apparue presque miraculeusement devant la sans-abri. Cette dernière freina et manqua rentrer dans la meuf aux cheveux blancs. Elle recula de trois pas, jugeant que respect ou pas l'autre avait une main sur son katana et que c'était dangereux ces trucs là. Autant s'en tenir aussi loin que possible. Pas que cela lui servirait vraiment si elle devait être attaquée mais peu importait. Elle pouvait au moins tenter de se protéger histoire d'avoir l'air moins conne et empotée.
- Garde le, ce téléphone, ça m'est égale. C'est la faute du type, s'il est pas capable de surveiller ses affaires. Et il a été idiot de venir se confronter à toi alors qu'il était en sous nombre.
Jilian haussa un sourcil, étonnée. Si y'avait une chose à laquelle elle ne s'était pas attendue c'était bien celle-là. Depuis quand les gens trouvaient ça normal qu'elle vole pour survivre ? Cette nana avait vraiment un putain de problème. Mais, pour le coup, ça l'arrangeait bien. Elle allait pas cracher sur un téléphone dernier cri pour lequel elle n'aurait pas besoin de lutter. Même si, très honnêtement, si elle lui avait dit vouloir le récupérer elle le lui aurait donné. Peut-être. Après négociations. Et quelques coups. Enfin bref. Trop essouflée par sa course pour parler la rouquine se contenta de hocher la tête en signe de reconnaissance. Elle allait pas non plus lui dire "merci", c'était mal la connaître. Elle ne manqua pas de noter la main de sa vis-à-vis qui quittait la garde du katana. C'était déjà mieux en terme d'interactions. Pas que l'autre ne puisse l'écraser à mains nues mais c'était quand même plus rassurant.
- Tu vas faire quoi maintenant ? Je suis censé te rapporter, mais j'ai pas très envie, c'est pas mes maîtres, j'sais pas pourquoi ils s'imaginent que...
La rouquine n'avait pas vraiment de réponse à cette question. Elle haussa vaguement une épaule, son oeil bleu toujours braqué sur l'inconnue. Elle se serait bien juste barrée, ce qu'elle essayait de faire depuis un certain temps. Mais comme elle avait l'air bien décidée à lui coller aux basques autant rester discuter deux minutes. Ptètre qu'elle aurait quelques trucs à lui apprendre. Parce que savoir se battre quand on vivait dans la rue pouvait se révéler très utile.
- Rien de particulier. J'comptais juste aller voir ailleurs si t'y étais mais maintenant qu't'es là.
De nouveau la rouquine haussa une épaule avant de s'adosser à l'un des murs sales. Elle sortit un paquet de tabac et commença calmement à rouler une cigarette. Elle sentait que ça allait prendre un certain temps. Autant se mettre à l'aise. Elle avait arrêté de se la jouer méfiance maximale. De t'amnière si l'autre voulait la maîtriser elle n'aurait aucun mal à le faire, qu'elle lui tourne le dos ou pas, qu'elle tente de l'anticiper ou pas. Elle sortit un briquet et ne tarda pas à souffler un long nuage de fumée.
- Au fait, moi c'est Jilian. Ravie.
Le ton de sa voix laissait penser le contraire mais c'était juste sa manière de s'exprimer. Elle n'y pouvait rien si elle était infoutue d'avoir l'air aimable. Certainement en partie de la faute de sa vie passée dans la rue mais pas comme si ça avait un quelconque intérêt.
- Oh et, si tu me ramenais pas là-bas faut bien avouer qu'ça m'arrangerait.
Elle ne développa pas plus. Elle n'y avait pas non plus été par quatre chemins. Elle n'allait pas tourner autour du pot pendant des heures. Elle avait quelque chose à dire elle le disait. Point barre.
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Sam 28 Oct - 12:17
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" Fuyez, pauvres fous ? "
Dans la jungle urbaine : Je te vois.
La situation paraissait nettement moins tendue, les deux femmes reprenaient leur souffle. Passer par les toits s'était montré efficace, en fin de compte, provoquant ainsi la surprise pour mettre fin à cette course poursuite. Heureusement, la voleuse ne se montra pas hostile lorsque Sofia lui fit face. Son interlocutrice resta silencieuse un moment, ne répondant pas tout de suite à ses questions. Elle semblait reprendre son souffle et la Chienne en profita pour l'observer encore une fois. Son œil lui parut étrange, il était blanc, alors que l'autre était bleu. Est-ce qu'elle voyait clair, du coup ? C'était comme si cet œil était mort, ça ne devait pas être pratique, surtout livrée à sois même, dans la rue. Car oui, Sofia manquait peut être cruellement d'éducation et n'était sans doute jamais allée à l'école, mais elle n'était pas stupide pour autant et pouvait comprendre les choses. Et cette rouquine, en face d'elle, était de toute évidence une sans-abri. Ses cheveux en bataille, ses connaissances du terrain, l'habilité avec laquelle elle parvint à subtiliser un téléphone dans un endroit bondé et surtout son allure négligée...
Quelque part, Sofia comprenait la détresse de la voleuse, elle ne faisait que survivre, après tout. Survivre dans une jungle qui ne lui avait probablement fait aucun cadeau. Elle se fichait pas mal des raisons qui pour lesquelles la Sans-Abri se retrouva dans cette situation, elle ne se sentait pas concernée, surtout. En revanche, l'Esclave se demanda, tout de même, comment la Rouquine parvint à tenir si longtemps ainsi alors qu'elle ne savait pas vraiment se battre, à première vu. Son regard se posa sur ses pieds, puis remonta lentement jusqu'à son visage, semblant la dévisager de haut en bas. La voleuse tenait toujours aussi fermement le téléphone dans sa main.
L'air plus détendue, la Voleuse répondit finalement à Sofia. Certes, cette dernière n'était idiote, mais elle avait de grosses difficultés à remarquer le sarcasme, le second degré ou même comprendre les proverbes sans les interpréter au pied de la lettre. Imaginez un instant lorsqu'elle entendait quelqu'un lui dire "d'aller se faire cuir un œuf"... Alors "aller voir ailleurs si elle y était"... Elle pencha la tête, l'air sceptique. Evidemment qu'elle était là, la rouquine ne l'avait-elle pas vue lui courir après ? Elle préféra ne pas relever, mettant ça sur le compte de son œil défectueux, c'était l'explication la plus cohérente, après tout.
Lorsque la Rouquine se déplaça pour se mettre contre le mur, Sofia prit aussitôt appuis sur ses jambes, par réflexe, prête à lui courir à nouveau après. Heureusement, elle se contenta de s'appuyer contre le mur - sale au passage - pour se rouler une cigarette. Ah, elle fumait, c'était pour ça qu'elle avait l'air aussi épuisée. L'ancien maître de Sofia fumait lui aussi beaucoup, raison pour laquelle il n'était pas très endurant et sportif. La Voleuse glissa nonchalamment la cigarette entre ses lèvres avant de fourrer sa main dans sa poche pour sortir un briquet et l'allumer. Elle cracha aussitôt une épaisse fumée grise que la Chienne chassa de sa main en retroussant le nez. Elle n'aimait pas du tout l'odeur de la cigarette, encore moins respirer la fumée. Elle se décala alors sur le coté, à l'opposé du vent léger qui transportait la fumée.
Installée à coté de la Rouquine, Sofia se contenta d'attendre, silencieuse, que le situation se débloque. Elle n'était pas spécialement douée au niveau social, encore moins pour faire la conversation... Heureusement, la petite femme se présenta enfin, brisant ainsi le silence. Elle s'appelait donc Jilian. Avec le ton de sa voix, elle paraissait tout de même assez distante et froide.
"Sofia."Répondit-elle simplement, avant d'ajouter"J'ai aucune raison de t'emmener là bas."
Au loin, on pouvait entendre des sirènes retentir, le bruit ne semblait pas venir dans cette direction, mais se diriger vers le lieu de l'altercation. Probablement une patrouille de police qui répondit à l'appel des deux gardes. Pourvu qu'ils ne se mettent pas dans le pétrin, ces deux imbéciles, ou pire... Que Sofia soit recherchée pour avoir tabassée deux policiers en civil et envoyée au centre de dressage. La pire chose qui pouvait arriver... Elle n'en avait pas vraiment conscience, d'ailleurs, elle s'était contentée d’obéir à un ordre simple, celui d'attaquer. Bah... Ils allaient pouvoir trouver une explication pour éviter tout ça, au pire Andréa pourrait arranger la situation.
La ruelle dans laquelle les deux femmes se trouvaient n'était pas très fréquentée, les passant se faisaient rares. Les seuls qui empruntaient ce chemin ne purent s'empêcher de dévisager les deux avant de s'éclipser rapidement. Pour se remettre de sa course et, surtout, par habitude, elle s'étira avec souplesse.
"Tu sais pas trop te battre toi, si ?"
Sofia ne fit pas vraiment preuve de tact, ce qui pouvait parfois se montrer blessant ou irritant. La Chienne termina son étirement, poussant un léger soupire d'aise. Elle posa ensuite la main sur le pommeau de son Katana, s'en servant uniquement pour la reposer dessus.
"Je peux te montrer si tu veux. J'ai le temps, tant que mon Maître ou ma nourrice ne viennent pas me chercher..."
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Lun 13 Nov - 22:27
Sofia
Dans la jungle urbaine : je te vois
« Putain, mais tu pouvais pas me foutre la paix ! »
La rouquine fit comme si elle ne voyait pas que la fumée incommodait la nana aux cheveux blancs. Elle en avait rien à foutre que ça la dérange, c'était pas elle qui lui avait d'mandé de la suivre jusqu'ici. L'inconnue se décala pour ne pas être enfumée et elles se retrouvèrent l'une à côté de l'autre, chacune s'appuyant contre le mur. Les présentations étaient maintenant faites et apparemment Sofia était tout à fait disposée à ne pas la livrer aux autorités. Finalement elle était plutôt cool la poupée. Elle lui avait quand même fait louper son coup mais elle se rattrapait efficacement. Jilian tira une nouvelle latte sur sa cigarette, ne prêtant aucune attention aux quelques passants qui s'aventuraient dans le coin. Qu'ils les regarde ne lui faisait ni chaud ni froid, ils s'empresseraient de les oublier. Mieux valait ne pas savoir quoi que ce soit quand on vivait dans le quartier. Leur duo hautement improbable attirait la curiosité autant que la crainte. Y'avait toujours une raison pour qu'une meuf utlra bonne traîne avec une souillon. Ils devaient penser qu'il y avait du contrat dans l'air et, dans ce cas, s'auto-persuader qu'on avait rien-vu-rien-entendu était la meilleure des techniques. Des sirènes hurlèrent mais s'éloignèrent d'elles assez rapidement. Sofia fut cette fois-ci celle qui brisa le silence qui planait entre elles.
- Tu sais pas trop te battre toi, si ?
Finalement elle l'aimait bien cette nana, décida la rousse en souriant. Elle était comme elle. Elle disait c'qu'elle avait à dire et c'était agréable. On parlait pas pour rien dire pendant deux plombes avant d'avoir l'imformation de voulue. Tout en souriant elle haussa une épaule. C'était pas comme si c'était une grande nouvelle. Elle risquait pas d'se vexer pour si peu. Fallait appeler un chat un chat.
- Pas vraiment, non. T'es clairment beaucoup plus au point que moi.
Elle ne savait peut-être pas se battre mais elle avait des yeux et il était clair que la nana face à elle était super bien entraînée et savait ce qu'elle faisait. Dans le cours combat qui avait précédé la fuite il n'y avait eu aucun mouvement inutile, tout avait été précis et calculé. Elle ne voulait pas faire d'amalgames rapides mais c'était comme lorsqu'on voulait prendre quelque chose dans la poche de quelqu'un. Il fallait avoir le parfait timming, tout prendre en compte et toucher au but d'un seul coup. Sans cela on se faisait prendre et c'était terminé. Mais bref, se battre c'était pas vraiment son truc. Elle avait jamais appris. Elle avait pas un gabari qui semblait tout à fait approprié. A la place elle avait appris à courir c'était déjà pas si mal dans le sens où ça lui avait sauvé la peau un paquet de fois.
- Je peux te montrer si tu veux. J'ai le temps, tant que mon Maître ou ma nourrice ne viennent pas me chercher...
Jilian haussa un sourcil, surprise. Elle ne pensait pas que Sofia fut du genre à proposer un service à n'importe qui n'importe quand. Elle l'avait trouvée si mauvaise que ça ? Possible. Elle était vraiment une piètre combattante et ça datait pas d'aujourd'hui. La rouquine termina sa cigarette, prenant quelques secondes pour réfléchir à la proposition. C'était assez tentant. C'était toujours plus simple de se faire respecter quand on était capable de péter quelques gueules. Elle jeta son mégot par terre, l'écarasant plus par réflexe qu'autre chose avant de se décoller du mur.
- Écoute, pourquoi pas. Mais t'as bien vu qu'j'étais nulle donc vas-y cool. J'veux pas me r'trouver avec quelque chose de pété. Pas comme si j'pouvais m'offrir des soins médicaux.
Elle grimaça un sourire, son oeil valide toujours fixé sur son ancienne poursuivante et maintenant professeure. Le monde était vraiment drôlement foutu. La rouquin repoussa ses cheveux en arrière, attendant des instructions. Elle ne savait pas du tout ce qui allait se passer. On avait bien déjà tenté de lui inculquer quelques vagues notions de boxe mais elle ne fit pas l'affront à la jeune femme de tenter de se mettre en garde. Son essai aurait très certainement été pitoyable, autant ne pas se rendre plus ridicule qu'elle ne l'était déjà.
- Mais euh... et réponds pas s't'as pas envie en vrai ça change que d'hal, t'es hybride ?
Le reste de la phrase qu'avait prononcé Sofia venait de faire tilt dans son esprit. Elle venait de parler d'un "Maître". La SDF n'avait pas soupçonné qu'elle put être autre chose qu'humaine. Pas d'attributs animaux particuliers. La seule marque d'une quelconque appartenance était le collier que les gorilles qui l'accompagnaient lui avait enlevé. Mais avec les nouvelles lois en vigueur un humain pouvait tout autant qu'un hybride être baladé en laisse. Ce n'était qu'un brin de curiosité de la part de la rousse. Elle se foutait comme de l'an quarante de qui était hybride et de qui ne l'était pas. Elle ne faisait que relever ce qui avait été dit en attendant de savoir à quelle sauce elle allait être mangée. Parce que même si elle avait demandé à son enseignante du jour de se montrer sympa elle doutait qu'elle fut en mesure de comprendre le sens de ce mot vu la rage qu'elle avait mis dans le combat et dans sa traque.
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Dim 19 Nov - 14:04
ft. Sofia & Jilian Doe
"Le jour où tu sauras casser des gueules, tu n'auras pratiquement plus besoin de courir"
Dans la jungle urbaine : Je te vois.
Était-elle en train de se faire une amie ? Cette pensée ne traversa pas vraiment son esprit, c'était plutôt une remarque inconsciente : Elle ne devait ni la tuer, ni lui faire du mal, Jilian n'était donc pas son ennemi, donc, par définition, ça faisait d'elle une amie. Et puis, Sofia appréciait plutôt la compagnie de la rouquine, c'était quelqu'un de simple. Plus que ça, il y avait une certaine forme de respect. Oui, La Chienne n'aurait probablement aucun mal à la mettre à terre, mais ça, c'était un détail, ce n'était pas pour ça qu'elle voulait lui enseigner deux ou trois choses. En la regardant, Sofia voyant en elle une combattante bien plus féroce qu'elle, qui devait affronter un adversaire bien plus coriace et ce, tous les jours. Lutter sans relâche, seule, pour sa survie chaque jour, la Chienne savait qu'elle n'en serait probablement jamais capable, toujours habituée à vivre aux crochets de ses maîtres, nourris, logée, blanchie. Jilian, elle, se débrouillait et ne cherchait pas la facilité en mendiant, elle restait digne et dépouillait les gens en prenant d'énormes risques, comme elle fit en volant le téléphone de l'homme de tout à l'heure.
Sans aucune honte, Jilian lui avoua qu'elle n'était pas aussi entraînée qu'elle. Après tout, elle n'avait pas eu la même chance que Sofia, qui avait pu suivre un entraînement long de treize ans, sans relâche, pour se perfectionner, être formatée, même. La Chienne ne jugea pas la voleuse à coté d'elle, car cette dernière aussi avait des connaissances que Sofia enviait, mais pour l'heure, elle voulait simplement l'aider. Elle se décolla du mur, en silence pour lui faire face. La voleuse fit de même avant d'écraser son mégot par terre et prévint aussitôt Sofia : Il fallait y en douceur. Evidemment, le but d'un entraînement n'était pas d'envoyer son partenaire à l'hôpital. Mais en repensant, elle n'avait plus son collier. Machinalement, l'Esclave passa sa main sur son cou, ces deux idiots de gardes avaient oubliés de lui remettre après lui avoir demandé de pourchasser Jilian, merde !
Elle hocha la tête pour seule réponse, et savait maintenant qu'elle allait devoir tout faire pour retenir ses éventuels coups pour éviter de blesser la sans-abri. Sofia se répéta longuement qu'elle n'était pas une ennemie, qu'elle ne devait pas attaquer sérieusement. Heureusement, le sourire de Jilian l’apaisa, la confortant dans l'idée qu'elle n'était pas son adversaire. Elle esquissa à son tour un micro sourire qui s'effaça aussitôt. Elle patienta un instant, cherchant à voir si la rouquine allait se mettre en position. Quelques secondes après, elle n'avait pas bougée, impossible de savoir si elle savait ou non adopter une bonne posture, qui était pourtant la base de l'apprentissage au combat. Pour montrer l'exemple, Sofia se mit alors en position : Jambes légèrement arquées, genoux à peine pliés, les mains prêtes à parer et contre attaquer, ne laissant aucune ouverture. Elle pivota légèrement, en douceur, pour bien se faire comprendre dans ses gestes, pour se placer en 3/4 et éviter de faire directement face à Jilian. Cette dernière la regarda faire, lorsqu'une question lui traversa l'esprit.
Elle demanda alors à Sofia si elle était ou non une hybride. Drôle de question, pourquoi voulait-elle savoir ça ? En y réfléchissant, La Chienne n'avait pas vraiment de traits physiques animaux, hormis ses crocs et ses oreilles qui étaient, tout de même, assez discret. C'était le genre de question de Sofia n'aimait pas, elle ne savait jamais quoi répondre. Pour Roy, c'était facile : Elle n'était qu'une Chienne-Louve. Mais dans l'esprit de l'Esclave, c'était flou, elle ne savait plus qui et ce qu'elle était. Ni humaine, Ni Hybride, juste une machine à tuer que l'on avait entraînée dans l'unique but de servir un maître. Songeuse, un bref instant, elle fixa la voleuse devant elle , ne quittant pas sa position de combat.
"Roy disait que je suis docile comme une chienne et féroce comme une louve. Je m'en fiche de ce que je suis à tes yeux, je te laisse décider."
Un monstre, une chienne, une louve, une esclave, une bonasse, une salope... Elle avait déjà tout entendue, chacun la qualifiait autrement, qu'importait l'endroit où elle allait : Chez Kenichi, à l'Arène, dans la rue... Au final, c'était "La Chienne" qui revenait le plus souvent. Encore un brin songeuse, son regard se perdit dans celui de Jilian... Une Chienne, alors... Ca devait être ça. Elle en avait l'attitude, en tout cas. Revenant à elle, elle s'approcha de son "élève" pour corriger sa posture.
"Une bonne posture, c'est la base. Tu laisses aucune ouverture, tu es stable et prête à attaquer et contre attaquer. On va se contenter des poings, ça demande moins d'entraînement. Frapper avec les pieds nécessite une maîtrise de l'équilibre."
Elle recula, fixant toujours Jilian pour s'assurer qu'elle pouvait garder cette position. Elle enchaîna par quelques coups de poings dans le vide, un enchaînement plutôt simple, pour montrer l'exemple. Elle s'approcha ensuite de la rouquine, lui expliquant comment parer les coups. Pour illustrer ses propos, elle demanda à Jilian de frapper en direction du visage, doucement, ce qu'elle fit. Avec sa main gauche, elle bloqua le poing, se décalant légèrement d'un pas. Elle avait saisit le poignet de Jilian, qui était maintenu au dessus de son épaule. Avec son autre bras, Sofia passa sous celui de son élève pour appuyer sur l'articulation du coude. La rouquine n'eut d'autre choix que se pencher en avant. La Chienne enchaîna avec un coup de genoux dans le bas du ventre -précisant qu'il fallait viser couilles si c'était un homme- pour terminer avec un coup de poing dans la mâchoire, toujours en tenant fermement le poignet. D'un pas vif, elle se glissa derrière la rouquine pour lui saisir le visage et l'entraîner au sol, la laissant à présent à sa merci. Sofia parvint à rester douce, dans ses gestes, aucune violence dans les coups. C'était une technique efficace d'auto-défense pouvant se suffire à elle seule pour semer des poursuivants ou éviter de se prendre une raclée. Sans attendre davantage, Sofia aida Jilian à se relever pour lui demander d'essayer de refaire l'action.
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Jilian Doe
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Mar 21 Nov - 17:51
Sofia
Dans la jungle urbaine : je te vois
« Putain, mais tu pouvais pas me foutre la paix ! »
La question semblait déranger Sofia et la rouquine s'en voulut un peu de s'être laissée aller à la poser. La réponse que lui fit la jeune femme lui fit simplement hausser une épaule. L'état des hybrides elle s'en foutait complétement mais elle trouvait un peu chiant que celle qui allait lui apprendre à se battre ait une aussi basse estime d'elle-même. Se considérer au même étage que le chien du quartier avait quelque chose d'assez déplaisant. Certainement parce que, pour la plupart des gens, c'était elle le chien. La bestiole dont l'odeur faisait froncer le nez et qu'on évitait de regarder pour se déculpabiliser de ne pas l'aider, ou d'avoir réussi alors qu'elle-même était un échec.
- Pour moi t'es Sofia, j'vois pas pourquoi on t'appliquerait un autre qualificatif.
Elle avait manqué dire "qualificatif à la con" mais elle avait dit assez de conneries pour la journée et des fois que ce "titre" lui ait été donné par quelqu'un qu'elle aimait bien... Bref, elle voulait pas s'attirer d'ennuis alors qu'elles étaient parties à faire une mini-formation à l'art du combat. L'hybride ne tarda pas à se mettre en garde et Jilian tenta de reproduire ses mouvements aussi fidèlement que possible, tentant de comprendre le pourquoi du comment. Se mettre de trois-quart, donner moins de surface à frapper à son adversaire. Les mains légèrement en avant du corps pour intercepter ce qui venait de l'avant. Les jambes légèrement fléchies pour conserver de la souplesse. La rouquine fut surprise que Sofia n'ait pas plus à redire sur sa position. Elle lui fit rapprocher légèrement ses bras de son corps. Ok, ne pas laisser les côtes complètement à découvert. Elle lui montra comment positionner convenablement ses pieds. Ne pas être complètement à plat, rajouter de la souplesse. Jilian était concentrée, la mine farouche elle faisait de son mieux pour suivre à la lettre les consignes qu'on lui donnait. C'était loin d'être parfait mais ce serait certainement mieux que rien si elle avait besoin de se défendre.
- Une bonne posture, c'est la base. Tu laisses aucune ouverture, tu es stable et prête à attaquer et contre attaquer. On va se contenter des poings, ça demande moins d'entraînement. Frapper avec les pieds nécessite une maîtrise de l'équilibre.
La rousse grimaça un sourire crispé. Elle essayait de comprendre et de faire assimiler les mouvements à son corps. Peut-être même qu'elle s'entraînerait plus tard si elle se trouvait un squat assez pénard pour que personne vienne se foutre de sa gueule en la voyant faire.
- De t'manière vu c'que je suis souple les coups de pieds c'est peine perdue.
L'acidité de ses paroles était entièrement dirigée contre elle-même. Fut un temps où elle avait pas été si mauvaise en sport mais ça commençait à sacrément dater. Puis c'était pas avec tout ce qu'elle infligeait à son corps que ça avait pu s'améliorer. P'tètre qu'un jour elle prendrait la voie d'la rédemption mais elle en doutait fortement. Elle se refocalisa sur les explications de Sofia qui donna quelques coups dans l'air pour lui montrer comment conserver son équilibre. Tentatives de la rouquine. Ridicule. Elle était ridicule. Elle continua pourtant de s'appliquer. Elle donna quelques coups de poings hargneux dans le vide se disant que ce truc allait certainement devenir un bon exhutoir quand la vie lui péterait trop les ovaires. L'hybride lui montra ensuite un enchaînement plus complexe que la SDF ne parvint pas à mémoriser dans son intégralité du premier coup. Mais, lorsque Sofia lui expliqua que c'était à son tour, elle n'hésita pas une seconde à se mettre en position. Prenant le temps de bien assurer ses appuis avant de s'adresser à Sofia :
- Vas-y, j'pense que j'vais en oublier la moitié en cours de route faudra m'pardonner.
Elle ne pensait pas que sa professeure lui en voudrait si elle ne captait pas du premier coup. Après tout elle lui apprenait parce que son niveau lui avait fait pitié lorsqu'elle l'avait vu porter un coup de manière parfaitement aléatoire tout à l'heure. Elle pouvait pas espérer qu'elle soit devenue une as rien qu'avec un exemple. Elle parvint à bloquer le bras de l'hybride lorsqu'elle fit mine de lui porter un coup mais perdit légèrement l'équilibre lorsqu'elle tenta de se décaler d'un pas. Elle était bien loin d'avoir l'élégence et l'agilité de son enseignante du jour. Elle parvint néanmoins à la faire plier en avant. L'hybride était plus grande qu'elle, rendant le mouvement plus facile que si elle avait dû se contorsionner en-dessous. Elle mima ensuite le coup de genou mais trébucha en tentant de passer dans son dos avec souplesse. Elle adressa une grimace désolée à Sofia.
- Navrée. On peut recommencer ?
Elles durent s'y reprendre à plusieurs fois avant que les mouvements deviennent plus fluides, légèrement plus instictifs pour la rouquine qui apprenait lentement mais sûrement à déplacer convenablement le poids de son corps. Des rides de concentration marquaient son front. Elle était assez mauvaise mais y mettait autant de bonne volonté que possible. Alors qu'elle parvint enfin à mettre son adversaire face contre terre elle se redressa, un sourire franc éclairant son visage. Cela lui donnait un air presque enfantin.
- C'tait pas si mal celle fois-ci, hein ?
Elle guettait l'approbation de Sofia. Elle avait bien conscience qu'elle était très loin de l'égaler mais pour une parfaite débutante c'était déjà quelque chose.
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Sam 25 Nov - 13:58
ft. Sofia & Jilian Doe
"Pour moi t'es Sofia" ... C'est ça, je suis juste Sofia...
Dans la jungle urbaine : Je te vois.
Treize ans à combattre, encore et toujours, sans s'arrêter. Treize ans à tuer, à déchiqueter, à démembrer tout ceux qui lui faisaient face. Sofia devait se battre pour survivre, car la défaite signifiait la mort, surtout dans l’arène. Elle ne pensait jamais, qu'un jour, toutes ses connaissances, tout son savoir qu'elle avait acquit, toute sa maîtrise, elle allait pouvoir l'enseigner à quelqu'un. Jilian était clairement nulle, mais cette expérience était nouvelle pour la Chienne. Transmettre son savoir à quelqu'un qui avait la rage au ventre avait quelque chose de plaisant, de nouveau et d'unique. Un sentiment nouveau naquit dans l'esprit de Sofia, peut être de la fierté ? Cette humaine allait pouvoir se défendre et survivre davantage grâce à ce qu'elle avait appris. Et puis, surtout, Jilian avait cette lueur dans les yeux, aussi flamboyante que sa chevelure : Elle avait l'envie d'apprendre et d'avancer. Très bien, Sofia avait l'envie de l'aider et d'enseigner, ces deux sentiments allaient de paire.
"Pour moi t'es Sofia" ... Elle hocha simplement la tête, presque l'air reconnaissante de ne pas se faire rabaisser plus bas que terre, encore une fois, par un humain. Ca lui suffisait, même, d'être simplement "Sofia". En réalité, ca résumait parfaitement sa vie, cette simple phrase. C'était simple, court. Elle n'était rien d'autre, peut être qu'avec Meyer, ça allait changer... Peut être même parviendra-t-il à la changer, là où Andréa avait échouée. C'était dingue quand même, comment une simple phrase pouvait brouiller un esprit. On lui avait appris à ne jamais parler -ou très peu - pendant les combats, et simplement frapper, justement pour éviter de se faire déstabiliser par les mots. Un bandeau sur les yeux pour masquer les sentiments, et le silence pour éviter l'hésitation, pour éviter la force des mots. Cependant, Sofia ne devait pas oublier qu'il s'agissait là d'un entraînement, même sans son collier. Elle avait du mal à se contrôler, à se contenir, et se répétait en boucle, dans sa tête, que Jilian n'était pas son ennemi. Ne pas attaquer, surtout pas... Ne pas lui faire du mal. Putain, ces deux branleurs de gardes, ils devaient se grouiller de le lui rapporter !
La Voleuse, de son coté, semblait avoir une assez basse estime d'elle même. Elle avoua manquer de souplesse, sur un ton très froid, comme si elle se le reprochait à elle même. Compréhensive, Sofia hocha la tête une fois, à nouveau. C'était pas si grave, la souplesse, ça se travaillait. Elle avait subit des entraînements pour ça, aussi, et souvent cruelle, douloureux, mais payant. Ca laissait une porte ouverte pour une éventuelle suite, après tout. Si Jilian le voulait, elle pourrait travailler sa souplesse, se forger un corps robuste et souple à la fois. Après sa démonstration, la sans-abri se mit en position, prête à répéter les gestes de Sofia. C'était un enchaînement assez complexe, les deux femmes le savaient. De ce fait, la rouquine annonça sur un ton désolé que ça ne sera sans doute pas parfait. Toujours aussi impassible, presque froide et distante, elle hocha la tête pour seule réponse. Mais elle comprenait parfaitement, qu'il faudra être patient. Avec du recule, c'était peut être ça, ce qui plaisait à Sofia. Enseigner - sans son collier qui plus est - pouvait lui être bénéfique à elle aussi : Savoir se montrer patiente, bien plus qu'elle ne l'était, revoir ses propres bases... Elle pouvait, elle aussi, encore s'améliorer et se perfectionner.
Comme elle s'y attendait, les premiers essais étaient brouillons, le corps Jilian était trop rigide, elle s'embrouillait dans ses pas, elle hésitait. Ces images lui rappelèrent ses premiers entraînements dans l’entrepôt, alors qu'elle n'avait que huit ans. Mais contrairement à elle, Jilian n'allait pas être punie à coup de ceinture ou de bâton si elle échouait. Sofia lui laissait le temps de recommencer, encore et encore, sans jamais afficher la moindre émotion de tristesse ou d'impatience sur son visage. La rouquine essayait, elle était intéressée, elle ne baissait pas les bras et voulait réussir. Cette simple hargne suffisait à Sofia. Elle croisa le regard grimaçant et désolé de Jilian après son énième échec, lui demandant si elle pouvait recommencer. La Chienne hocha simplement la tête. Bien qu'elle paraissait passive, elle analysait les moindres gestes de sont élève, pour relever les erreurs et les corriger par la suite. Un coté pédagogue qu'elle ne se connaissait pas, mais qui lui plaisait.
La Voleuse recommençait l'enchaînement, devant s'y reprendre plusieurs fois avant de... Elle bloqua le poing de Sofia par dessus son épaule, de son autre bras, elle enroula celui de la Chienne. Une simple pression sur le coude pour ramener son bras vers elle, le coup de genou dans le bas du ventre. Un pas fluide pour se décaler sur le coté, une main venant se saisir de la mâchoire de Sofia pour, finalement, la mettre à terre. Elle avait réussi ! Un faible sentiment de fierté s'empara de l'Esclave. Elle se redressa en même temps que Jilian pour apercevoir son sourire. Elle aussi était fière d'avoir réussi. Par réflexe, Sofia s'épousseta sa robe avant de regarder la Voleuse en hochant la tête, une seule fois.
"C'était très bien. C'est compliqué à faire, c'est pour ça que t'as raté plusieurs fois, mais quand t'auras les mouvements à faire dans ta tête, et que t'hésiteras plus ça sera facile."
Des mots réconfortants, ne pas la rabaisser, lui donner envie de continuer... En bref, faire l'inverse de ce qu'elle dût subir dans l’entrepôt, c'était peut être une bonne méthode pour enseigner. Même si le ton de sa voix restait plat, Jilian pourrait peut être déceler une certaine satisfaction dans ces mots. Sofia se remit en position de combat, elle fit totalement abstraction des passants qui les dévisageaient. En fait, elle préférait ne pas croiser leur regard, de peur de les attaquer si elle y voyait la moindre once de menace.
Des pas résonnèrent au loin, comme si quelqu'un courrait. Sofia tourna la visage pour reconnaître... Ah, pas trop tôt ! Ils sont enfin là, ces couillons ! Les gardes d'Andréa arrivèrent enfin, ce n'était pas les mêmes, ceci dit. Les autres devaient surement être au commissariat de police... Bah, après tout, Andréa pourra facilement régler cette situation. Le plus important, c'était ce que tenait l'un des gardes dans sa main : Ce foutu collier ! En voyant la Chienne, l'homme se mit à courir vers elle aussi vite que possible, le collier à la main.
"Sofia, pas bouger !! Pas attaquer ! Reste sage !"criait le garde en courant...
Quel immense trou du cul... Lui parler comme s'il était son maître. Elle serra le poing, l'envie de le lui coller en plein sur le pif la démangeait. L'autre garde, derrière, qui n'osait pas l'approcher si elle ne portait pas son collier, surveillait la scène. Finalement, l'homme parvint à le mettre autour de son cou, le "clic" caractéristique... Sofia poussa un long soupire de soulagement. Elle se sentait... comme libérée. Elle parvint à se détendre, bien moins crispée. Au moins, elle n'avait attaquée personne, c'était l'essentiel.
"Allez, on te ramène chez Meyer"Annonça le garde avant de regarder Jilian"Hé mais c'est la pouilleuse qu'on cherche ! Ah, brave fille, t'as pu la rattrap-..."
Il fut interrompu par une claque magistrale. "Pouilleuse" ? "brave fille" ? Étrangement, Sofia céda à la colère. Enfin, il y avait de quoi, surtout. Plus d'une heure qu'elle devait résister, ne pas craquer, sans son collier. Les mots de ce gardes étaient la goutte d'eau. Il passa sa main sur sa joue, puis recula doucement. Il savait qu'il ne faisait pas le poids face à la Chienne, et malgré son collier, elle lui avait collée une baffe qui avait raisonnée dans toute la ruelle.
"Pour moi c'est Jilian. J'vois pas pourquoi on lui appliquerait un autre qualificatif."Elle marqua une pause, son regard défiant, droite comme un piquet"Essayez seulement d'la toucher, pour voir ?"
Les deux gardes se raclèrent la gorge, les mains légèrement levés pour montrer leur attention pacifique à Sofia.
"Ok... Doucement, d'acc' ? On la laisse tranquille, et toi tu nous suis chez Meyer."
"Meyer vit au 203, rue du Rossignol, c'est au centre ville. C'est là où je vis aussi, tu peux passer, j'ai envie de t'apprendre encore."
Sur le coup, elle ne savait pas vraiment si Meyer serait d'accord. Mais, son visage tourné vers Jilian, elle l'avait clairement invitée à passer à la maison. Peut être que Meyer sera content de voir que Sofia parvenait à faire des rencontres, voir des amis. Les deux gardes restèrent toujours en retrait, préférant ne pas intervenir et laisser le temps aux deux femmes de discuter encore. Après tout, c'était un ordre d'Andréa : Il ne fallait pas la contrarier et lui laisser un maximum de liberté.
Humaine - Neutre
Jilian Doe
Age : 29
Multi-Compte : Kisui Midoriko | Wilson | Esther Liffrey
Profil : MP : Email :
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Jeu 21 Déc - 15:05
Sofia
Dans la jungle urbaine : je te vois
« Putain, mais tu pouvais pas me foutre la paix ! »
La rouquine hocha la tête en fronçant légèrement les sourcils face aux commentaires de Sofia. Peut-être qu'elle s'entraînerait lorsqu'elle en aurait le temps. Ce serait une bien meilleure façon de perdre son temps que de planer. Ou peut-être pas. Enfin bref, elle avait vu qu'elle pouvait le faire. Si elle l'avait fait une fois rien ne l'empêcherait de recommencer du moment qu'elle ne passait pas son temps à bailler aux corneilles. Pour la première fois de sa vie quelqu'un prenait le temps de lui apprendre comment se défendre efficacement. C'était une chose à laquelle elle pourrait certainement s'habituer. D'autant plus qu'il n'y avait pas la moindre pitié dans les yeux de Sofia lorsqu'elle la regardait, ni aucun dédain. C'était agréable de pouvoir parler avec quelqu'un de n'importe quoi d'égale à égale. Soudain, des bruits de course raisonnèrent. Instinctivement Jilian eut un mouvement de recul. Putain, les emmerdes l'avait retrouvée.
Elle ne fut pas déçue lorsqu'elle vit apparaître deux hommes en costards, similaires à ceux qui accompagnait Sofia lorsqu'elle l'avait croisée à la sortie du bus. Les autres devaient être aux prises avec les autorités. Ce simple constat fit apparaître un petit sourire satisfait sur les lèvres de la SDF. Elle espérait qu'ils avaient gagné beaucoup d'emmerdes. Ils l'avaient empêché de s'enfuir alors elle voyait pas pourquoi elle se serait sentie désolée pour eux. En plus, même si la rencontre avait tourné différemment, ils avaient envoyé l'hybride à ses trousses, espérant qu'elle la livrerait auxdites autorités. Lorsque le garde cria des ordres à Sofia comme si elle n'était qu'un animal quelconque Jilian sentit la colère monter. Elle garda néanmoins le silence, l'instinct de protection prenant le dessus. Mieux valait ne pas attirer l'attention sur soi quand on était déjà au centre de grosses emmerdes. Cependant, les paroles qui suivirent furent la goutte qui faisait déborder le vase "brave fille" ? Non mais il se foutait de la gueule du monde cet imbécile ?! Elle se mit à crier.
- Oh mais tu t'prends pour qui, trou du cul ?! Parle correctement, elle a un cerveau connard !
Cependant, ses mots furent couverts par le bruit retentissant d'une giffle. Le mec semblait pas en revenir que Sofia ait osé porter la main sur lui, il la regardait avec le regard vide d'un poisson qu'on venait de tirer hors de la marre. C'était risible, vraiment. Néanmoins, c'étaient les paroles de la jeune femme qui surprirent le plus la rouquine. Elle esquissa même un demi-sourire, se rappelant de ce qu'elle avait dit elle-même un peu plus tôt. Peut-être qu'elles avaient à apprendre l'une de l'autre en définitive. Jilian sourit franchement aux derniers mots de Sofia.
- J'passerai ptètre. Pas sûre que "Meyer" sera super fan de moi mais c'était cool, j'veux bien continuer à apprendre des trucs avec toi. A un d'ces quatre Sofia.
Elle commença à tourner les talons avant de se raviser, elle fit lentement demi-tour. Elle savait pas vraiment si elle avait le droit de dire ce qu'elle s'apprêtait à raconter mais, en soit, ça l'avait jamais arrêtée. C'était pas maintenant que ça commencerait.
- Laisse les pas te traîner comme leur cabot, t'es aussi humaine que j'peux l'être. Allez, ciao.
Elle lui fit un signe de la main avant de contourner largement les deux gardes du corps. Cela fait elle se remit à courir, juste au cas où ils changeraient d'avis et décideraient de pas écouter les ordres de Sofia. Retourner vivoter dans les quartiers les plus pauvres de Togi pour quelques temps semblait une excellente idée, mieux valait chercher à se faire discrète.