Les jours... S'écoulaient lentement depuis la mort de sa "mère" et maîtresse... Même si Venissia avait pleins de projets en tête, c'est souvent, le manque d'une petite motivation qui la poussait à entreprendre concrètement ses idées. Elle qui pensait se remettre plus vite de son deuil... C'est raté. C'est comme si un immense buché était prêt, mais il manquait la flamme et ce pour quoi, ou pour qui il brûlerait.
L'hybride... S'était faufilée dans la masse togienne sans peine, empruntant milles et un visages pour couvrir ses actions qui visaient surtout sa propre survie pour l'heure. Elle observait, cette île, cette ville et les humains, les hybrides, qui s'y battaient comme des chiffonniers, malgré les apparences d'une pseudo paix suite à l'investiture de ce maire. La caméléon, étaient expertes en apparence, et franchement, pourquoi existe t-il encore ce fameux villages de "sauvage" si la question d'équité est réglé ? Du flan, rien que du flan...
Pour l'instant... Vénissia, alternait entre coup de pouce discret parmi les rabatteurs ou les sauvages... Elle n'avait pas encore tranché et de ce fait, elle servait d'abord son propre intérêt avant les autres. Sa partie humaine, élevée par Lucrecia, la poussait à rester fidèle aux humains, être toujours égal à eux et continuer l’œuvre de sa chère mama... Magouille, deal et commerces illicites... Après tout, elle avait fait ça toute sa vie. Cependant, depuis son retour sur l'île et la présence des autres hybrides, avaient rappelé à elle, ses instincts et sa partie animal qu'elle avait fait taire toutes ces nombreuses années... Étrangement, Vénissia, avait aussi envie de faire partie de ce groupe, de cette manière de vivre plus ou moins en harmonie avec ce qu'ils sont. Elle voulait mieux les connaître pour peut-être, mieux se connaître elle même.
L'hybride... Était tiraillée entre instinct et éducation. N'ayant pas fait de choix définitif, elle oscillaient continuellement entre ce trouble et ces idées paradoxales. Alors, elle menait ses petites affaires personnels et nous pouvions retrouver Vénissia, aux abords de la forêt. Elle avait obtenue quelques infos sur le lieu du fameux village des "sauvages". Cet endroit avait titillé sa curiosité et la caméléon, s'attendait à trouver des hybrides sans éducations, vivant à l'âge de pierre. Oui, elle ne mettait pas beaucoup d'espoir dans ce village, qui doit clairement être aussi pitoyable que ces habitants qui y mènent une vie précaire.
Tout en marchant. Elle jonglait avec son ombrelle fermé, puisque les rayons du Soleil étaient bien caché par les feuilles d'automnes... Elles aussi, luttaient pour ne pas chuter de l'illustre arbre enraciné profondément et immuable. Les lèvres de l'hybride, remuaient, comme si elle fredonnait mais aucun son ne sortait... Vénissia, chantait intérieurement pour ne pas faire plus attention à sa lenteur de marche. Parfois, ses bottines neuves glissaient sur un rocher mousseux et elle en grimaçait, de peur de se retrouver le séant par terre. Elle avait son ensemble blanc, immaculé mais ses cheveux étaient entièrement noirs, et le regard assortie pour un contraste "black & white" parfait.
Soudain... Un morceau de bois qui craque et ce n'est pas de sa faute. L'hybride, s'immobilisait et affichait une mine inquiète même si intérieurement, elle se réjouissait qu'on l'ai trouvé ! Non, parce que tourner en rond pendant des heures en forêts... Ce n'était pas sa grande passion. Tandis que si ce sont les sauvages eux mêmes qui l'amènes là où elle veut...
_ Pas un geste !
Déclarait- un ton autoritaire, derrière elle. Vénissia, cessait de jongler avec son ombrelle, et elle le ramenait contre elle.
_ Tu es sur le territoire des sauvages ! Décline toi !
Face à cet ordre. Vénissia, penchait la tête sur le côté avec une moue bien contrarié. A sa ceinture, était accroché son tableau velleda et son feutre pour communiquer. Doucement, elle glissait sa main ganté pour le détacher mais...
_ T'es SOURDE ?! PAS UN GESTE !
Vénissia soupirait
"Muette, pas sourde, crétin".
Aurait-elle voulu répondre. Elle soupirait, tant pis pour lui ! Le surveillant, s'approchait et c'était une sorte de raton laveur. Vénissia, le dévisageait malgré elle... Dire qu'elle aurait pu finit avec ces oreilles et cette queue touffu ! Paye ta crédibilité... Ce type est une peluche vivante ! Mais armé d'un arc...
_ T'es une humaine... Ta rien à faire ici. T'es rabatteur ?
Elle fit "non" de la tête.
_ Ta rien d'un hybride ! Te fous pas de moi !
Vénissia grimaçait. C'est sûre que physiquement... Et pourtant, c'est bien dans son physique que son hybridation était visible, selon son bon vouloir. C'est sûre qu'un camélon a bien moins d'odeur qu'un chien ou qu'un fennec... Elle soupirait, diantre, ça ne se passe pas vraiment comme elle l'aurait voulu. Elle prit une profonde inspiration et montrait du regard, son tableau à sa taille. Cependant, par mauvais réflexe, l'hybride raton laveur cru qu'elle allait préparer un sale coup, et sans préavis, un autre hybride caché assommait cette dernière, en la frappant à la tête. Zut, elle l'avait pas vu venir le coup d'un partenaire embusqué !
~~~~~~~~
Peu à peu... Elle reprenait connaissance et entendait des voix graves et lointaines, surtout, de l'agitation. C'est en grimaçant de douleur, qu'elle ouvrit les yeux et constatait qu'on l'avait mis à terre, comme un vulgaire sac à patate. Une fois qu'elle s'habituait à la migraine, Vénissia se redressait, chancelante et aurait hurlée d'horreur si elle le pouvait... Son ensemble blanc, était taché de terre sèche, poussiéreuse. L'hybride, furieuse, serrait les poings. Ça venait d'Italie !
_ Ah ? T'es réveillée ! Tu vas avoir de la visite !
Déclarait le gardien. De la cellule, faite de bois de chêne. Vénissia, plissait les yeux et observait sur le bureau de ce dernier, son tableau, son feutre et son ombrelle... Ses affaires en somme ! Elle soupirait, dépitée par les agissements de ces sauvages qui l'enfermait pour un oui ou un non, à coup sûre. Le gardien, jouait avec ses clés en attendant le fameux visiteur... Les surveillants, trop fier de leurs capture "humaine", avait vite ramené l'info aux révolutionnaires et au chef. Lui, il pourrait peut-être l'identifié comme une rabatteuse... De toute manière, à leurs yeux, Vénissia était bien trop silencieuse et louche pour paraitre clean. Ils sont sûre de leurs coups. Elle, enfermée en attendant...
Fulmine !
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
Age : 29
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Lun 16 Oct - 11:36
Les apparences
Feat Disturbia
Wilson s'étira en baillant. Cette journée promettait d'être terriblement longue. Il marchait en compagnie d'un hybride sauvage dont il ne connaissait pas vraiment l'identité. Il savait juste qu'il l'avait déjà vu et c'était à peu près tout. Le ratel n'était pas très physionomiste et avait du mal à rattaché un prénom à une tête et inversement. Il se contentait de retenir quels étaient les visages amis et quels étaient les visages ennemis. Ca lui suffisait amplement. C'était d'ailleurs précisément pour cette raison qu'on l'avait convié au Village des Sauvages. Il n'y mettait que rarement les pieds si ce n'était pour venir vérifier que leurs nouvelles recrues ne souhaitaient pas faire partie de leurs rangs, on ne savait jamais. Cependant, aujourd'hui c'était différent. On venait lui demander son avis sur l'identité d'une inconnue qui avait rôdé un peu trop près de leurs habitations. Ils en avaient forcément déduit que c'était une Rabatteuse et c'était dits après coup qu'il fallait peut-être vérifier quand même.
Après quelques temps de marche ils arrivèrent au village. Les regards se tournèrent dans la direction de Wilson et il répondit cordialement de quelques signes de tête. Il savait pertinemment que les Révolutionnaires étaient loin de faire l'unanimité de par leurs méthodes. Autant ne pas se montrer ici en jouant les conquérants. Il n'était pas l'hybride le plus futé de l'univers mais il n'était pas non plus complètement abruit, fallait pas abuser. Son guide le conduisit à ceux qui avaient capturé la demoiselle. Ces derniers étaient accompagné du vieil hybride qui avait en charge la gestion du Village. Ils discutèrent un long moment, tentant d'établir à quel point la jeune femme était louche. Wilson accepta de la rencontrer à la condition qu'elle ne puisse voir son visage. Il était, encore à ce jour, inconnu des Rabatteurs et il ne comptait pas mettre sa couverture en péril. Les sauvages accéptèrent ces conditions et il attendit patiemment qu'un paravent fut mis en place. Ils lui avaient annoncé que la captive semblait sourde aussi un hybride attendait à la porte pour pouvoir faire l'intermédiaire si besoin. Une entaille avait été faite dans la tenture, permettant à Wilson de voir ce qu'il se passait de l'autre côté sans être vu. Ce n'était qu'un système de fortune mais c'était toujours mieux que rien. On lui fit finalement signe et il entra.
- Bonjour, navré de ne pouvoir discuter avec toi dans un réel face à face mais je tiens à mon anonymat.
Il engageait la conversation sur un ton neutre, ni agressif ni particulièrement bienveillant. Il n'aimait pas les préjugés et préférait se faire un avis par lui-même plutôt que de sauter à des conclusions hâtives. Cependant, il pouvait parfaitement comprendre pourquoi les Sauvages avaient capturé la jeune femme. Elle avait tout d'un être humain lambda, de l'apparence aux vêtements soignés. Lesdits vêtements laissaient même à penser qu'elle était du genre à avoir les moyens de se payer un hybride. Ca devait pas avoir joué en sa faveur.
- On m'a dit que tu étais certainement sourde, est-ce le cas ?
Les yeux dorés étaient braqués sur la captive au travers de l'espace créé dans la toile. Il attendait sagement une réaction de la part de la jeune femme. Il avait du mal à croire sur parole ce que lui disaient des gens qui avaient assomé presque à vue une humaine. Il n'était pas connu pour être un tendre mais il ne cautionnait pas non plus la violence gratuite. Sa voix n'avait rien de bienveillant mais il était évident qu'il cherchait à comprendre. La méfiance faisait partie de son existence et il ne pouvait guère offrir mieux à l'humaine.
- Je n'ai rien contre toi personnellement mais comprend que pour la sécurité de beaucoup d'hybrides nous devons en apprendre davantage sur tes motivations. Si nous estimons que tu ne représentes pas une menace nous nous contenterons de te reconduire à Togi.
Wilson ne précisa pas que le voyage se ferait très certainement avec un bandeau sur les yeux ou la tête fourrée dans un sac. Et qu'ils feraient pas mal de détour. Mais ça elle avait le temps de le voir arriver. Et puis, ça se trouvait qu'elle parviendrait à prouver sa bonne foi et qu'ils pourraient lui rendre sa liberté. Mais ça il en doutait. On ne pouvait permettre que le village soit découvert par une parfaite inconnue. Parce que s'il était sûr que ce n'était pas une Rabatteuse recensée par leurs services elle pouvait parfaitement être nouvelle dans leurs rangs.
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Mer 18 Oct - 15:24
Bras croisés. Appuyée contre le mur de ma cellule, je laisse échapper un soupire. La bonne nouvelle, j'ai trouvé le village des sauvages ! La mauvaise... Ils m'ont trouvés et à voir, je ne leurs fais pas bonne impression. C'est une forme de discrimination sur uniquement le physique, non ? Puisque je n'ai pas prononcé un mots... C'est gonflé de la part d'un peuple qui souffre de la même manière, d'emprisonner les autres juste parce que "je suis louche". Non, je ne suis pas louche, je suis classe avec mon ensemble blanco ! Enfin... Je l'étais, maintenant, je ressemble à une misérable... A une ... Hybride ? Quoique, heureusement que je ne me suis pas amusé à changer d'apparence, parce que là... Ils m'auraient peut-être jeté au bûché, on se croirait à l'époque des sorcières "Eh toi ! t'es trop classe et définitivement trop cool, en plus tu dis rien... Je t'enferme, Sorcière !".
Cette scène imaginé... Me fait rire intérieurement. Togi... Tu me fais de la peine, tu te veux avant-gardiste avec tes hybrides, mais tu as les mêmes préceptes que dans le Moyen Age. J'entends alors de l'agitation autours de moi, et naturellement, je me redresse j'essaye encore de sauver ma tenu en chassant la poussière qui s'y était incrusté... Mamma Mia. C'est mort pour paraitre, un peu plus clean... Tant pis pour celui qui vient à moi, j'ai fais ce que j'ai peu pour paraitre au mieux. Soudain, une voix masculine m'interpellait, au delà d'un paravent, troué.
- Bonjour, navré de ne pouvoir discuter avec toi dans un réel face à face mais je tiens à mon anonymat.
Tu prêches à convaincue. Tu a devant toi, la championne du changement d'apparence au moindre frais... Je te comprends, rassure toi. Je m'avance vers le paravent, attentive.
- On m'a dit que tu étais certainement sourde, est-ce le cas ?
Je tape du pied sur le sol. NON ! NON ! Je ne suis pas sourde ! Sinon, comment t'aurais-je entendu ? Et l'autre ahuris ! Arréter de juger si vite et de transmettre des rumeurs débiles ! Je fais "non" de mes mains, vivement en les agitants de gauche à droite. Pitié ! Dite moi que mon "visiteur" a un peu plus qu'une moule à la place du cerveau.
- Je n'ai rien contre toi personnellement mais comprend que pour la sécurité de beaucoup d'hybrides nous devons en apprendre davantage sur tes motivations. Si nous estimons que tu ne représentes pas une menace nous nous contenterons de te reconduire à Togi.
J'inspire profondément. Et j'essaye de me faire comprendre, en me tournant vers le garde. De mon index, je montre ma bouche et l'air qui en sort, sans un son, puis je désigne le tableau. Oh ? Il réagit, y'aurait-il eu une lumière dans son esprit ?
_ C'est ça que tu veux ?
Il me montre mon tableau et mon feutre. J'acquièce vivement, et lui fait signe de me rapporter le tout. Le gardien, jette un coup d'oeil au paravent et visiblement, il a l'accord. HALLELUJAH ! Je lui dérobe des mains, mon seul moyen de communication, un peu plus élaboré et je m'empresse d'écrire et de montrer autant au gardien, qu'au visiteur.
Disturbia a écrit:
_ Aaaaah... Ça explique pas mal de chose.
Je plisse mon regard vers cet ahurie, et j'enchaine.
Disturbia a écrit:
_ Pas besoin d'être cynique...
Je roule des yeux. De toute manière, ce n'est pas lui qui décide, j'efface et j'écris à nouveau en direction du paravent, avec un petit sourire.
Disturbia a écrit:
Allez... Ils me doivent bien ça ! Après le coup reçu et l'état de mes vêtements. Ils ont bien vu que je n'étais pas armé, alors... Pitié, ne soyez pas que des sauvages, soyez...
Civilisé, un peu !
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
Age : 29
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Ven 20 Oct - 15:27
Les apparences
Feat Disturbia
Cet entretien était l'un des plus étranges que Wilson ait jamais vécu. Il parlait tout en ayant l'impression de parler à un mur. Cependant, si une chose était sûre, c'était que la demoiselle n'était pas sourde puisqu'elle semblait parfaitement comprendre ce qu'il disait alors même qu'elle ne pouvait distinguer sa bouche ni aucun mouvement corporel qui aurait pu l'aider à comprendre ce qu'il disait. Cela rassura le meneur de la Révolution. Parler avec quelqu'un qui ne pouvait pas l'entendre aurait été plus compliqué. Il aurait dû avoir recourt à son intermédiaire qui consistait en l'un des sauvages qui se tenait de l'autre côté du paravent. Si elle n'entendait pas elle leur fit rapidement comprendre qu'elle n'était pas en mesure de s'exprimer oralement. La personne lui faisant face lui demanda si elle souhaitait qu'il lui passa quelque chose qu'elle avait apporté avec elle. Le garde glissa un regard en direction de Wilson qui cligna lentement des yeux en signe d'assentiment. Si elle avait quelque chose lui permettant de communiquer dans ses affaires ils n'allaient pas s'en priver. Ses biens avaient déjà été sondés et ils savaient qu'il n'y avait pas d'arme dans le lot. Et, de toute manière, elle ne pouvait qu'attenter à une seule vie dans la situation actuelle : la sienne. Le ratel prit le temps de lire ce que la femme écrivait sur son tableau. Elle semblait parfaitement à l'aise avec ce mode de communication. Il n'y avait aucun mot superflut. Le garde se permit un petit commentaire. Wilson fronça les sourcils, il était venu pour se faire une idée propore de la situation et il ne souhaitait aucune interférance.
- Je pense que nous allons pouvoir rester seuls avec votre... invitée. Merci pour ton aide.
Si les paroles restaient polies le ton ne laissait aucune place à la réplique. Il le congédiait et c'était non-négociable. Pendant ce temps-là, il entendait le feutre courir en couinant sur l'ardoise blanche. Lorsqu'il dirigea de nouveau ses yeux dorés dans sa direction il vit qu'un nouveau message avait bel et bien fait son apparition. Il esquissa un sourire. Elle perdait pas le Nord la petite. Mais fallait pas le prendre pour le premier des cons.
- Tu te doutes bien que ce n'est pas possible. Rien ne me prouve que tu es réellement hybride.
Il conserva la suite de ses doutes pour un peu plus tard. Au vu du mode de communication à la disposition de la demoiselle il ne pouvait pas se permettre de la bombarder de questions sans quoi elle ne pourrait pas écrire suffisamment gros pour qu'il puisse lire la réponse. Il aurait aussi pu sortir de derrière sa planque de fortune et aller se placer face à elle mais cela aurait été découvrir son visage. Visage et attributs physiques plus que reconnaissables. Impensable pour le moment.
- Je ne connais rien de toi, c'est pour ça que nous allons discuter un peu avant qu'on ne prenne une quelconque décision. On va commencer par faire simple. Quel est ton nom et vis-tu à Togi ?
Il ne voulait pas la braquer en abordant des sujets sensibles. Il dardait un regard perçant sur l'inconnue. Il était loin d'être le meilleur en compréhension d'autrui mais il tentait d'être aussi attentif que possible pour essayer de capter le moindre signal corporel qui exprimerait qu'un mensonge émanait de la main qui courait le long de l'ardoise. Lui-même n'était pas décidé à lui donner son nom. Pas plus qu'il ne pensait lui mentir si elle le lui demandait. Il lui dirait simplement que, pour elle, il n'avait pas besoin d'avoir une identité précise. Il attendait patiemment qu'elle en ait terminé avec son message. Il espérait qu'elle comprendrait qu'elle n'avait rien à gagner à mentir ou à tenter de se rebeller en ne répondant pas. Il voulait bien tenter de lui venir en aide s'il s'avérait qu'elle disait la vérité mais si elle voulait jouer à qui serait le plus con il avait l'avantage.
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Ven 20 Oct - 18:47
Lorsque le gardien... S'éloignait de force, suite à l'ordre de son supérieur caché. Je ne pu m’empêcher de lui faire un sourire cynique et un "bye bye" de la main. Je suis sûre que c'est lui qui m'a frappé à la tête ! Franchement, il n'a aucun style et il s'est sûrement vengé de sa frustration sur moi. C'est pas parce que ce village perdu est peuplé de pseudo paysan à l'apparence bestial, qu'ils sont obligés de se comporter en une sorte de néandertal ! C'est pas dur de se sentir supérieur et avec des connaissances parmi eux, je suis sûre qu'ils ont des maisons de terre, qu'il n'ont ni l'électricité et l'eau courante... Pourquoi ais-je cherché ce trou ? Ça ne me ressemble tellement pas quand j'y pense... Ah... L'époque ou je cherchais des 4-5 étoiles avec Lucrécia me manque...
Plus sérieusement. La prochaine fois que je voudrais connaître la vie de mes "congénères", parce que je n'y connais rien, et qu'au premiers abords, ça me semblait être une bonne idée "Hey, Veni', et si tu voyais comment se comporte les hybrides ? Trouve leurs village, voient ce qu'ils sont, si tu t'y reconnais ou si tu n'as clairement rien en commun.". Bon sang ! Grâce à ma pseudo recherche d'origine, d'itentité, me voilà bien bêtement dans ce piège... EN BOIS ! Et le pire, c'est que ça suffit à me coincer vraiment... Je serrais le poing, diantre, voilà la preuve que la qualité n'est pas forcément dans l'onéreux.
J'inspirais profondément... Puis je soufflait pour extérioriser ma colère. Le supérieur caché, de sa voix de bonhomme reprit.
- Tu te doutes bien que ce n'est pas possible. Rien ne me prouve que tu es réellement hybride.
Disturbia a écrit:
Répliquais-je. Clairement dépitée. Il m'a demandé ce que je suis, j'ai répondu et là encore ça ne suffit pas ?! Qu'est-ce que je dois faire ? Miauler ? Ça sera difficile... Donner la patte ? C'est facile, mais je n'en ai pas l'envie. Je passais le manche du stylo contre les barreaux de bois, ça résonnais d'une manière singulière, tandis que je cogitais. Sa voix, reprit mon attention et je levais mon visage vers ce paravent...
- Je ne connais rien de toi, c'est pour ça que nous allons discuter un peu avant qu'on ne prenne une quelconque décision. On va commencer par faire simple. Quel est ton nom et vis-tu à Togi ?
Je levais les bras au ciel. Dans dix minutes il voudra mon numéro de téléphone et on échange nos Facebook ? Je ne suis pas certaine qu'il connaisse, mais bon... J'essayais de reprendre contenance, du calme... Du calme... L'agressivité ne me mènera nul part et si il y a bien une chose à laquel je suis certaine, c'est qu'ils doivent avoir des cachots bien plus misérables, sans lumière, remplit de rat, avec le sida et le tétanos qui m'attendent pour le moindre prétexte. Puisque visiblement, la politesse et les petits coeurs ne fonctionnent pas avec lui, on va y aller plus cash.
Disturbia a écrit:
Résumais-je. En romançant un peu... Les affaires du cartel, il n'avait pas à le savoir et de toute manière, je doute que les hybrides "sauvages" vivent de la charité humaine. Chacun ses petites magouilles pour s'en sortir, c'est pas Bisounours land, et je le sais très bien. Je dois veiller sur mes petites fesses et d'ailleurs... Je lui dis mon nom ou pas ? Hmm... Il n'a pas confiance en moi, ça se voit clairement, et moi, j'ai pas plus de raison d'être sincère avec lui. J'ajoute...
Disturbia a écrit:
Je me désignais. En m'inclinant un peu, comme Lucrécia me l'avait apprit. Ce n'est pas parce qu'on fait des affaires sales, que nous ne sommes pas élégantes. J'entends encore sa phrase avec sa voix de diva dans ma tête... Elle me manque. Je chasse mes souvenirs nostalgique, pour enchainer.
Disturbia a écrit:
Avec mon feutre... Je le désignais, lui, caché derrière son paravent et à me dicter ses règles. En fin de compte, lui ou un flic, c'est la même chose... Alors qu'est-ce qui différencie les hybrides, des humains ? Dans le fond ? A part l'apparence, les méthodes restent les mêmes de ce que je vois... De toute manière il ne me crois pas, même quand je lui dis que je suis de la même espèce que lui. C'est vrai que du points de vue apparence, je n'ai pas de queue, pas de griffe, pas de langue longue ou la peau froide, rien pourrait dire que je suis hybride, si ce n'est mon sang ou mon bon vouloir... Mais je ne peux pas lui faire un show, c'est un pélerin anonyme, un illustre inconnu ! Si jamais je lui montre de quoi je suis capable, finit la liberté, bonjour le chantage et le " Tu vas changer d'apparence et devenir elle, pour ça, gniagnia". C'est finit, je n'ai plus de maîtresse, je ne sert que ma jolie gueule d'amour.
Lucrecia... M'a bien avertie quand à ce que je pouvais faire et surtout, ce que les hommes voudraient que je fasse. Je sais, que je ne retrouverais jamais quelqu'un d'aussi bien qu'elle et de toute manière, ce n'est pas dans mes projets. pour l'heure, je veux sortir et comprendre dans quoi je me suis fourrée.
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
Age : 29
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Lun 23 Oct - 0:55
Les apparences
Feat Disturbia
La situation déplaisait très ouvertement à la captive. Wilson ne pouvait pas lui en vouloir, lui non plus n'aurait pas aimé être à sa place. Bien qu'il n'y aurait jamais été, ce n'était pas comme si les deux cornes qu'il portait sur le dessus du crâne laissait planer le moindre doute quant à son hybridation. Il parcourut rapidement les quelques lignes tracées par la jeune femme sur son ardoise. Elle avait apparemment synthétisé toutes les informations au maximum, lui donnant une bonne vue d'ensemble de sa situation. Il ne dit rien, se contentant de hocher la tête alors même qu'elle ne pouvait pas le voir. Un sourire ironique se peignit sur le visage du ratel lorsqu'elle leva pour la seconde fois son ardoise "Disturbia", la petite ne manquait pas de cran et semblait très sûre d'elle-même. C'étaient deux traits de caractère qui allaient souvent de paire mais pas toujours pour le meilleur, malheureusement. Néanmoins, si elle venait de perdre la personne qui avait été la plus proche d'elle pendant toutes ces dernières années il pouvait comprendre qu'elle veuille repartir de zéro. Peut-être était-ce pour cela qu'elle cherchait le village comme elle l'avait inscrit sur son tableau un peu plus tôt. Wilson était enclin à la croire même s'il ne lui faisait toujours pas confiance. On ne pouvait acquérir la confiance profonde de quelqu'un en quelques minutes. Encore moins quand ledit quelqu'un avait fui pendant la moitié de son existence. Une nouvelle fois la demoiselle effaça ce qu'elle avait écrit et le stylo recommença sa course sur la surface blanche. Lorsqu'elle le leva vers lui le meneur de la Révolte dut se rendre à l'évidence. Il ne pourrait pas rester caché là plus longtemps. Elle ne lui inspirait pas confiance mais il ne lui inspirait rien de positif non plus. Ils allaient droit dans le mur. Wilson soupira bruyamment avant d'écarter le panneau de tissu. Néanmoins, il ne s'approcha pas de la captive, se contenta de s'appuyer d'une épaule contre la chambranle de la porte, les bras croisés.
- Je suis Wilson et, le fait que je ne réside pas ici. Je fais partie des membres actifs de la Révolution. Tu comprendras donc aisément pourquoi je souhaitais vérifier que tu ne faisais pas partie de nos Rabatteurs préférés avant de me montrer.
Son discours avait, cette fois, été plus animé que précédemment. Ce n'était pas la peine de se la jouer grand ténébreux mystérieux, ça ne prenait pas et il n'avait pas toute la journée pour jouer aux devinettes avec une fille qui s'était retrouvée enfermée par les hybrides qui patrouillaient autour du village. Le ratel se décolla de sa porte, faisant quelques pas dans la direction de Disturbia. Il s'assit face à elle, l'un de ses bras posé sur son genou, l'autre jambe nonchalamment repliée sous la première. Il ne pensait pas qu'elle fut un réel danger pour la cause mais il valait mieux s'en assurer et, de toute évidence, cette entrevue devenait moins officielle. Le plus gros de ses doutes s'étaient envolés mais il tenait à en apprendre plus sur elle. S'il s'avérait qu'elle était susceptible de revendre des informations il la ferait surveiller. Enfin, il la ferait surveiller dans tous les cas mais s'il pensait qu'elle était du genre à moucharder il pourrait envoyer un suiveur plus expéditif qu'un autre.
- Si nous sommes si méfiants c'est justement à cause des humains. La plupart des hybrides qui habitent ici n'ont pas eu la chance de tomber sur un maître qui a pris soin de ta personne. Il leva une main, plus par habitude qu'autre chose. Il ne souhaitait pas être interrompu. Tu portes des vêtements de qualité et tu es lettrée. La plupart des hybrides ne servent qu'à faire la cuisine, le ménage ou d'esclaves sexuels, pas besoin de les éduquer donc. Et puis la connaissance amène la compréhension et la compréhension la rébellion. Tout ce qui ne plaît pas à nos amis créateurs. Comprends bien que si tu as eu de la chance beaucoup ne l'ont pas eu. C'est pour cette raison qu'ils se montrent aussi méfiants vis-à-vis de quelqu'un qui ressemble autant à un être humain "pur souche" si je puis dire.
Les mots du ratel suintaient de sarcasme et de dégoût. Elle pouvait en vouloir aux sauvages mais il souhaitait qu'elle comprenne leurs motivations. Ils ne s'en étaient pas pris à elle par plaisir ou par amusement. Seule la peur les avait motivé. Elle n'avait pas eu le temps d'attraper son tableau lorsqu'elle avait été arrêtée mais il y avait fort à parier que, même si ça avait été le cas, elle se serait tout de même retrouvée dans cette situation puisqu'incapable de communiquer avec des hybrides qui ne savaient pas lire.
- Tout étranger non-invité est une menace potentielle. Rien ne me prouve que tu n'iras pas donner mon signalement aux Rabatteurs dès que tu seras partie. Rien ne m'assure non plus que tu n'iras pas révéler ce que tu sais sur l'emplacement de cet endroit. C'est pour ça que nous en sommes là maintenant.
Il ne lui avait pas posé d'autres questions. Il s'était contenté d'exposer les faits comme ils étaient, sans fioritures ni dissimulation. La seule information qu'il avait sciemment cachée était son rôle dans la Révolution. Elle n'avait pas besoin de savoir qu'il était à la tête de cette dernière. Savoir qu'il en faisait partie était bien suffisant pour qu'elle mesure le risque qu'il prenait en s'exposant au grand jour aux yeux d'une parfaite inconnue.
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Lun 23 Oct - 13:37
Je prenais... Mon mal en patience... Après avoir eu autant de mal à trouver le village des sauvages, se serait malheureux d'en partir aussi vite, s'en plus d'information. Même si l'essentiel, c'est que je m'en sorte indemne. C'est ça la priorité. Rester en vie, et sortir de la case "prison". J'avais l'impression qu'on me reprochait de ne pas faire assez hybride, et c'est sûre que comparé au loup que j'ai rencontré dans le cimetière, lui... Aucun doute n'est possible. Le soupire bruyant de mon geôlier, faisait revenir mon attention sur ce dernier qui... Se mouvait, s'activait derrière le paravent de fortune. Il sortait de sa cachette, ouaw, on progresse dirait-on ! Il est grand, plus âgé que moi je dirais mais carrément plus baraqué... Ça m'impressionne un peu, je le reconnais. Il a une peau qui contraste tellement avec la mienne, si sombre, comme les touristes ou les latinos de chez moi... Un regard doré, monochrome, contrairement à moi encore, mais ça, il ne le sait pas encore... Des cheveux blancs, qui contraste tant avec son épiderme basané, et au sommet de sa tête, des cornes... Effectivement, c'est un hybride, il ne pourrait le nier. Non loin de moi, il reprend.
- Je suis Wilson et, le fait que je ne réside pas ici. Je fais partie des membres actifs de la Révolution. Tu comprendras donc aisément pourquoi je souhaitais vérifier que tu ne faisais pas partie de nos Rabatteurs préférés avant de me montrer.
J'ai donc à faire... A Wilson le Révolutionnaire. Je comprends donc les précautions, mais n'est-ce pas un peu exagéré quand on voit la taille de ses biceps comparé à... Moi ? Damned, je ne suis pas armé et en un tour de main, il me maitriserait avant même que je puisse faire quoique ce soit. Mon ego, me flatte en me susurrant "Il te craint peut-être parce que tu es une belle femme ! C'est ça la plus belle arme chez une italienne", ça m'arrache un sourire en coin... C'est vrais qu'en Italie, les hommes sont bien plus réceptifs à la beauté des uns et des autres mais j'ai pas l'impression qu'ici, mon minois me sauvera souvent. Et de toute manière, je pense pas du tout être son genre, on enferme pas son crush dans une prison... A moins d'être psychopathe. C'est une idée ! Mais non... Je suis trop humaine d'apparence, c'est ce qui m'a conduit ici. Dios Mio... Je soupirais, alors que Wilson reprit en s'asseyant face à moi. Mon beau, même assit tu as l'air d'une montagne à coté de moi, c'est... Navrant, pour moi, bien sûre. Cependant, je reste fière et une grande dame dans mon cœur !
- Si nous sommes si méfiants c'est justement à cause des humains. La plupart des hybrides qui habitent ici n'ont pas eu la chance de tomber sur un maître qui a pris soin de ta personne.
Et donc ? J'en suis responsable ? J'arquais un sourcil, en quoi c'est mon problème...
_Tu portes des vêtements de qualité et tu es lettrée. La plupart des hybrides ne servent qu'à faire la cuisine, le ménage ou d'esclaves sexuels, pas besoin de les éduquer donc. Et puis la connaissance amène la compréhension et la compréhension la rébellion. Tout ce qui ne plaît pas à nos amis créateurs. Comprends bien que si tu as eu de la chance beaucoup ne l'ont pas eu. C'est pour cette raison qu'ils se montrent aussi méfiants vis-à-vis de quelqu'un qui ressemble autant à un être humain "pur souche" si je puis dire.
J'étais attentive... C'est donc ça, que menais la vie des hybrides sur cet île ? Du travail bas de gamme ? Des objets ? Je roulais des yeux, remerciant intérieurement Lucrecia de m'avoir sauvé de la corvée de vaisselle ou pire encore... J'ai les mains si douces, des doigts de pianiste et des ongles régulièrement manucuré... Il est clair que je ne suis pas fait pour un mode de vie "souillon". J'entendais dans la voix de Wilson, le dégoût... Je me demande alors, qu'est-ce qui la poussé à se révolté lui ? Franchement, une femme aurait abusé de lui ? La fille de The Rock ? Je vois que ça, pour maitriser un hybride aussi carré que lui, il faut... Être pire et préparé. J'imagine tellement pas Wilson dans un de ses costumes de soubrette nippone. Moi, j'en avais un pour amuser Lucrecia, mais c'était pas sérieux ! Elle ne m'avait jamais considéré comme tel... Ma vaste garde robe me manque d'ailleurs... Ma vie se résume à une valise, planqué maintenant. J'écoutais encore c cher Révolutionnaire, qui m'en apprends donc, sur la destinée basique des hybrides ici bas.
- Tout étranger non-invité est une menace potentielle. Rien ne me prouve que tu n'iras pas donner mon signalement aux Rabatteurs dès que tu seras partie. Rien ne m'assure non plus que tu n'iras pas révéler ce que tu sais sur l'emplacement de cet endroit. C'est pour ça que nous en sommes là maintenant.
Il m'avait fait... Un très bon résumé de ma situation, ainsi que de ce qu'il se passait présentement ici, pour la majorité des hybrides. Je retrouvais un peu d'espoir et un petit sourire, tout de même... C'est plus plaisait de voir son interlocuteur et j'apprécie son effort. Est-ce son vrai nom ? Ou pas, qu'importe... Je le vois, je vois ses expressions et c'est ce qui m'importe. De mon écriture soigné, un peu plus calme je reprend.
Disturbia a écrit:
Je lui montre le tableau. Et lui sourit sincèrement cette fois. Repartons, sur de bonnes bases. Je comprends que dans mon malheur, j'ai de la chance car lui, il sait lire... Et Wilson avait raison, tous les hybrides n'ont pas mon niveau. Je revois le loup et la chienne du cimetière... Quel tristesse d'être sous traité de cette façon. Pourtant, avoir la base de lecture, de calcul, ça change une vie et c'est la base, mais à voir, ici... Même la base, est un luxe. Je me remet à écrire.
Disturbia a écrit:
Introduisais-je. Ce n'est pas parce que je suis bien habillée, lettré, qu'il fallait me tenir responsable du sort des autres. Je n'étais même pas là ! Si il pense que ma vie, ça a été "vacanza", glace et plage tous les jours... Bon, dire que je n'ai pas eu du bon temps, c'est faux, mais... Ça n'a rien à voir avec ici, j'en ai bien conscience. Je fis un "primo" avec mon index gauche, avant d'ajouter.
Disturbia a écrit:
Je désignais ma gorge. Et baissait mon col, pour dégager mon cou et prouver mes dires, une cicatrice visible d'incision au niveau de ma gorge, était visible. Je n'avais pas honte de ma forme basique, mais... Elle pouvait en intrigué plus d'un et en attiré d'autre, donc, autant paraitre "normal" et "commune", c'est ce qui sied le mieux à la survie, à ma survie. Je pense, que si j'avais été humaine, les humains ne m'auraient pas laissé dans cet état de mutisme, j'espère que ça faisait "tilt" aussi dans la tête de Wilson. Je remettais mon col et j'entamais le "secundo".
Disturbia a écrit:
J'avais... Du écrire un peu plus petit pour que tout tienne. J'avais différencié ce qui me concernait ou pas et fais de même pour lui. Wilson, en savait un peu plus sur moi, et mon statut actuel. Le révolutionnaire ne pouvait pas m'inclure dans les malheurs de l'île ou des hybrides, ça serait injuste, de la même façon que je ne peux pas les tenirs responsables de la mort de Lucrecia. Enfin j'espère... J'ajoutais.
Disturbia a écrit:
A mon tour... Je prenais place, en face de lui en m'asseyant Les jambes en tailleurs, j’effaçais ce que je venais d'écrire tout en réfléchissant à comment sortir de cet impasse. Je ne connais personne ici, qui pourrait m'aider à sortir de ce mauvais pas. J'ai pas l'impression que ma bonne parole suffise et que jouer des violons suffira, Wilson a du connaître bien pire niveau histoire à fendre le cœur. Je passais une main dans mes longs cheveux noirs, avant que mon estomac me fasse perdre à nouveau toute crédibilité en criant... "J'ai faim !".
La honte.
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
Age : 29
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Mar 24 Oct - 11:48
Les apparences
Feat Disturbia
Disturbia avait, pour le plus grand plaisir de Wilson qui voulait voir cette situation se démêler, esquissé un sourire. Ils n'allaient peut-être pas devenir les meilleurs potes de l'univers mais c'était déjà un début. Mieux que rien. Il lui sourit en retour en voyant le message qu'elle venait de lui retourner. Il inclina légèrement la tête, lui retournant la pareille en toute sobriété. Il n'était pas du genre à parler pour ne rien dire et il se doutait qu'elle avait encore beaucoup de choses à raconter. Il aurait largement le temps de causer. Il la regarda effacer puis écrire de nouveau. Il se retint de se pencher en avant pour lire en même temps qu'elle écrivait. Il pensait que ce serait peut-être vu comme quelque chose d'impoli. Le ratel se renfrogna légèrement lorsqu'elle lui montra de nouveau son tableau.
- Je ne t'accuse de rien, je t'explique seulement pourquoi tu en es arrivée là. Parce que, "comment" tu t'es retrouvée ici, tu es au courant. Je n'accuse pas les hybrides qui ont eu la vie plus rose que celle des autres. Je n'ai moi-même pas vraiment à me plaindre.
Il lut le tableau suivant avec attention et, ne put s'empêcher de rire légèrement en voyant la dernière phrase de Disturbia. Il secoua légèrement la tête, il ne voulait pas la vexer d'autant plus qu'elle lui révélait malgré tout une partie de son histoire. Il se força à s'arrêter. Ce n'était pas une attitude qui lui vaudrait un regain d'estime chez la captive.
- Désolé, je comprends la difficulté de ta situation. Simplement, en terme de discrétion, je doute que tu sois pire que la plupart des hybrides qui habitent ici. Entre ceux qui ont des attributs purement animaux comme des queues ou des cornes et ceux qui sont couverts de fourrure de la tête aux pieds...
Encore une fois ce n'était qu'un constat. Elle n'avait pas l'air de comprendre que, quand on était à Togi, on pouvait être hybride et marcher tranquillement dans la rue sans que personne ne se retourne sur soit. Cependant, il commençait à la croire lorsqu'elle disait être hybride. S'il y avait eu moyen de réparer ses codres vocales ça aurait été fait si elle avait été humaine. Qu'elle soit hybride et simple objet de tests rendait toute son histoire plus que probable. Disturbia avait l'air bien décidée à poursuivre puisqu'elle effaça de nouveau son ardoise avant de recommencer à écrire. Wilson se pencha légèrement en plissant les yeux. Elle avait écrit plus petit et c'était moins aisé de lire. Il finit néanmoins par secouer la tête en signe de dénégation. Ils s'associaient peu aux humains et les laissaient s'occuper de leurs affaires du moment que ça ne venait pas interférer avec leurs propres objectifs.
- Les Révolutionnaires ne s'occupent pas des affaires humaines. On doit parfois faire appel à leurs organisations pour obtenir certains matériaux mais moins on a affaire à eux mieux on se porte.
Le regard doré s'était assombri alors qu'il prononçait ces mots. Ils s'étaient affranchis des humains ce n'était pas pour dépendre d'eux dès qu'ils avaient besoin de quelque chose. Il regarda de nouveau l'ardoise, se rendant compte qu'il avait oublié d'aborder d'un des points soulevés par Disturbia.
- Et quant à savoir si ça te concerne ou non, je ne peux pas le décider à ta place. Tu peux estimer que tu ne dois rien à personne, ou décider qu'il est inadmissible que certains n'aient pas la chance d'avoir accès à l'éducation ou a une vie qui ne soit pas faite d'esclavage. Personne ne peut décider à ta place.
Wilson ne serait pas contre recruter une nouvelle hybride dans ses rangs mais il n'était pas pour l'enrôlement systématique. Il fallait du temps, surtout pour des êtres qui étaient aussi incertains de ce qu'ils étaient. Mis à part exposer des faits il ne pouvait rien faire d'autre. De noueavu effacement des mots et apparition de nouveaux. Ce qu'il lut confirma à Wilson que la demoiselle n'était pas prête à savoir ce qu'elle ferait, si elle se révolterait ou ne se révolterait pas. Il se contenta de lui adresser un demi-sourire.
- Du moment que tu n'es pas alliée aux humains tu trouveras toujours ici des gens capables de t'acceuillir. Ils ne sont pas aussi méchants qu'ils ont pu en avoir l'air.
Le ventre de la jeune femme se mit à gargouiller alors qu'elle venait de s'installer face au meneur de la Révolution. Depuis quand n'avait-elle pas mangé ? Il se releva donc et partit en direction de la porte par laquelle était passé le garde un peu plus tôt. Il passa la tête par la porte entrouverte, demandant à ce qu'on apporte de l'eau et de quoi se restaurer à la prisonnière. Si cela ne plaisait pas des masses à certains ils eurent la bonne idée de ne pas tenter de protester. Wilson savait que Satochi et Terance, qui géraient le village, n'y verraient pas d'inconvénients. Ils étaient suffisamment âgés pour avoir pris du recul face à tout cela et se rendre compte qu'ils ne devaient pas agir comme leurs anciens tortionnaires. Quoi que puissee en penser Disturbia elle n'était pas si mal traitée ici. Il retourna s'asseoir face à la demoiselle.
- J'ai demandé à ce qu'on t'apporte quelque chose. Ce sera certainement assez loin de la délicatesse des mets italiens mais ce sera toujours quelque chose à te mettre dans le ventre. Tout ce que tu mangeras ici est le fruit de la chasse et des récoltes des habitants du village.
Petit à petit il essayait de dé-bestialiser les hybrides vivant ici aux yeux de Disturbia. Si elle voyait les êtres derrière l'organisation, derrière ce qu'elle avait ressenti lors de son agression, il espérait qu'elle serait moins encline à les vendre pour réaliser l'un ou l'autre de ses objectifs personnels. Elle l'avait dit elle même, seule comptait sa survie et il viendrait peut-être le jour om sa survie à elle ne matcherait pas avec leur survie à eux, même si elle annonçait voir cet endroit comme un exutoire potentiel. Wilson ne savait pas comment faire libérer Disturbia. Si cela ne tenait qu'à lui il se contenterait de la ramener à Togi, les yeux bandés pour qu'elle ne sache pas par où ils passaient. Mais ce ne serait peut-être pas une solution bien acceuillie par ceux qui l'avaient invité ici. Sa parole avait un certain poids mais il n'était pas celui qui faisait la loi ici. Elle serait tombée directement sur les Révolutionnaires les choses auraient été un peu différentes. Le silence plana entre eux, lourd de sous-entendus. Ce moment fut brisé par une hybride à l'abondante fourrure blanche qui leur apportait de quoi se restaurer. Elle n'avait amené qu'un seul plat et Wilson la remercia. Elle donna avec un sourire timide son assiette et ses couverts à Disturbia.
- Merci, Mae, lui dit le ratel dans un sourire chaleureux.
Il n'était pas étonné de voir l'hybride. Elle faisait partie des préoposés à la cuisine de la communauté. Il n'était pas parti pour manger mais le fumet du ragoût qui montait lui donnait l'eau à la bouche. Il se servit avant de déposer quelques morceaux de viande accompagnés de champignons et de châtaignes dans l'assiette de Disturbia. Pour se faire il s'était approché plus qu'il ne l'avait fait jusqu'ici, montrant ouvertement qu'il baissait la garde. Il ne la laissait pas encore sortir mais ils étaient sur la bonne voie. Wilson commença à manger, prouvant à Disturbia qu'elle n'avait rien à craindre de la nourriture. Elle n'avait pas besoin de savoir que, pour lui, poison ou pas il n'y avait aucun problème.
- Mae, que tu vient de voir, fait partie des plus récemment arrivés ici. Lorsqu'elle est arrivée elle passait le plus clair de son temps à pleurer et ne prononçait pas un seul mot. Elle parle toujours peu mais elle s'est peu à peu fait sa place ici. C'est le but de ce Village, essayer de réparer ceux qu'on a brisé.
Le ton de Wilson se faisait plus sérieux alors que ses yeux dorés restaient fixés sur la jeune femme. Il sentait qu'il risquait de regretter un jour ce qu'il allait dire mais peu importait. Se mettre lui-même en danger était une chose qu'il avait eu l'habitude de faire lorsqu'il était à la tête de sa propre unité d'expédition. Aujourd'hui ne serait pas la première fois et certainement pas la dernière.
- Si un jour tu dois vendre une information, donne ma description. Ne vends pas ceux qui sont ici. Lorsque nous entrons dans la Révolution nous savons pertinemment que viendra peut-être un jour où nous serons capturés et exécutés. Ceux qui vivent ici ne demandent qu'une chose : qu'on les laisse vivre en paix.
Il ne savait pas si Disturbia aurait un jour à en arriver à de telles extrémités mais une hybride non-enregistrées dans les nouveaux registres du maire et sans maître pouvait rapidement devenir l'une des cibles des Rabatteurs. Mieux valait prévenir que guérir si jamais elle se retrouvait à être interrogée. Peut-être ne comprenait-elle pas pourquoi son signalement à lui, précisément, était important. Peut-être poserait-elle la question. Ou peut-être pas. Il voulait juste s'assurer qu'elle ne trahirait pas ceux du Village.
Code par xLittleRainbow
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Jeu 26 Oct - 12:21
Wilson... Était enclin à repartir sur de bonne base, et pas une fois, il ne remit en doute mes écrits. Au contraire, il semblait même s'être détendu, riant par endroit et je remarquais aussi, son aversion humaine lorsqu'il évoquait parfois, leurs aides nécessaires. Brièvement et à la fois de manière complète, il m'avait décrit un peu plus la situation de cet endroit, la position des Révolutionnaires. Cet homme est une mine d'information, si j'avais su, je me serais faites capturé plus... Non en fait. Il ne prenait pas de position, concernant ma possible implication à leurs causes et plus étonnant encore, il me proposait un lieu plus ou moins sûre, ici, si du moins, je n'étais pas une balance ou une fouteuse d'embrouille... C'est mignon ! Ça existe encore ce genre de naïveté ? Penser, que si on est gentil avec quelqu'un, celui-ci le sera automatiquement en retour ? C'est ça ? Tendre la joue ? ... C'est stupéfiant, quand on a grandit que dans les négociations, le marchandage ou la menace. Je pensais que ça n'existait plus qu'en fiction ou chez les curés. Quoiqu'il en soit, pour l'heure, il pouvait bien me promettre la lune, j'étais toujours enfermé dans ce qu'on appel, plus communément "une cellule", je suis pas une buveuse de parole à ce point... Pourtant, au fond de moi, une partie de moi que je connais très peu, a envie de croire à ce qu'il dit, de lui faire confiance... Sûrement ma partie hybride, réveillé en ce lieu.
Du calme ma fille. Hitler aussi promettait Monts et Merveilles à sa nation, il l'a fait, mais paye tes méthodes... J'en débattrais un autre jour, tiens... Mais avec qui ? C'est probablement pas ici, dans ce village reculé de tout que je trouverais des hybrides, qui s'y connaissent un peu en histoire humaine... Alors qu'ils sont déjà occupés, d'écrire leurs propre histoire. Plongée dans ma réflexion historique et surtout, si j'y prendrais part ou non... J'entends la voix du Révolutionnaire, il s'adresse à quelqu'un d'autre, avant de reprendre à mon attention.
- J'ai demandé à ce qu'on t'apporte quelque chose. Ce sera certainement assez loin de la délicatesse des mets italiens mais ce sera toujours quelque chose à te mettre dans le ventre. Tout ce que tu mangeras ici est le fruit de la chasse et des récoltes des habitants du village.
Malgré moi... Je grimaçais spontanément. De la chasse ? Mais... Ils vont quand même pas me faire manger du cœur de biche ou des rognons de sanglier ? J'opterais pour les fruits, alors, par sécurité. J'aime bien les fruits, c'est très bien ! Même si ce ne sont pas ceux qui grandissent au bord de la méditerranée, ce n'est pas grave. Je m'adapte. En tout cas, c'était... Une nouvelle fois étrangement gentil de la part de Wilson, après le gite, il m'offrait le couvert... Sans vraiment rien demandé en retour ? De plus en plus, inhabituel et indubitablement, fascinant ce comportement. Wilson, est bien plus civilisé que ses confrères, à ne pas en douter, est-ce qu'il m'achetait ? Aucune idée... Je pense qu'au vue de mes vêtements "bourgeois", comme il le dit si bien, c'est pas à coup de chasse & pêche qu'il m'aura dans la poche... Non... Avec Lucrecia, c’était avec de l'or, des bijoux, des billets verts, ou du luxe à en transpirer l’opulence... Ici, tout semble tellement plus terre à terre, concret, et simple. C'est ça, une simplicité qui me dépasse et me déstabilise. Prendre Wilson pour un benêt, serait une erreur, le penser naïf aussi mais... Je ne comprends pas ce qui le pousse à agir, réagir ainsi.
Sans m'en rendre compte. Je l'avais dévisagé pendant ces longues minutes de silence, comme si la réponse à mes questions allait apparaitre sur son front. C'est lorsque j'ai croisé son regard doré que je compris mon impolitesse, arrête de le regarder comme ça, c'est toi l'Ovni ici, pas lui. Je passais une main dans mes cheveux faussement noirs, avant de me raclé la gorge. Gênée. Heureusement, une hybride à la fourrure blanche, abondante vint à rompre ce mal aise. Elle apportait deux plats, qui sentaient bon l'automne. Cette hybride, Mae, repartie aussi prestement et souplement qu'elle était arrivée. Je la trouvais belle et pourtant, malgré ça, dans son regard j'y lisait une forme de souffrance, comme un boulet qu'elle traine, invisible.
Une fois partie. Je reportait mon attention sur mon assiette et Dios Mio... Pas de fruit, mais un plat de saison il me semble. Je grimaçais un peu, probablement difficile aux yeux de Wilson mais... Je ne suis pas un cochon qui mange tout ce qui passe sans se demander ce que c'est ! Je suis raffinée, même si je sais que dans ma condition actuel, je ne dois pas faire la fine bouche. Soudain, le révolutionnaire me devançait et prit une bouchée de MON plat... Euh... Bha vas y, y'a aucun problème, c'est toujours meilleur chez le voisin à ce qu'on dit... J'adore quand on commande des choses pour moi et qu'au final, on me les chippe sous le nez. Première nouvelle au moins, ce n'est pas empoisonné... Il mangeait ensuite dans son plat, oui, c'était sans doute pour me rassurer et ça fonctionne au moins. La faim, rend toutes les femmes agressives ou sur la défensive, j'inspire profondément et prend le couvert que je trempe dans l'assiette avant de me le mettre dans ma bouche. Vénissia, ne soit pas exigeante, par pitié sinon tu vas perdre dix kilos avant de revoir la lumière du jour et...
Mon visage se détend. Le goût est doux et salé à la fois, c'est... Pas la cuisine de Luigi, c'est différent mais, c'est super bon ! Quand on a faim, tout est bon... Grr, cette mauvaise foi de ma part. Non, c'est vrai, j'aime bien.
- Mae, que tu vient de voir, fait partie des plus récemment arrivés ici. Lorsqu'elle est arrivée elle passait le plus clair de son temps à pleurer et ne prononçait pas un seul mot. Elle parle toujours peu mais elle s'est peu à peu fait sa place ici. C'est le but de ce Village, essayer de réparer ceux qu'on a brisé.
Disturbia a écrit:
M'empressais-je. De remercier... Qui sait quand sera mon prochain repas après tout. Pendant que je mangeais, je réfléchissais et trouvait que ce village, ressemblait un peu à une sorte de SPA... Réparer les hybrides mal mené, les protégers... Ce genre d'endroit doit ravir les personnes en manque d'héroïsme. Wilson, reprit alors, sur un ton un peu plus sérieux.
- Si un jour tu dois vendre une information, donne ma description. Ne vends pas ceux qui sont ici. Lorsque nous entrons dans la Révolution nous savons pertinemment que viendra peut-être un jour où nous serons capturés et exécutés. Ceux qui vivent ici ne demandent qu'une chose : qu'on les laisse vivre en paix.
Vraiment ? Je posais ma fourchette, comprenant l'importance de cette demande. C'est marqué sur ma tête que je ne suis donc, pas si fiable ? Non... Je pense qu'il doit sortir ce speech à tout ceux qu'il ne connait pas. A mon tour, très sérieuse, je l'observait... Assit, près de moi, du moins, juste les barreaux de bois qui nous sépares. Si proche, et à la fois si opposés, si loin dans nos manière de faire. Je le regarde encore et je ne sais pas si il me dégoûte ou si il m'inspire... C'est chiant en fin de compte. Je passais timidement ma langue sur mes lèvres rosés pour y récupérer le reste de sauce... Wilson... Pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi es-tu si bon ? Envers des gens, à qui tu ne dois rien ? Ma main blanche, se posait sur le barreau de bois et je m'approchais contre ces derniers... Il m'a touchée, et je le regarde alors intensément avant d'abaisser ma dernière défense.
Je cligne des yeux. Doucement, et lorsque mes paupières reviennent à la normal, je le sais... Je le vois dans ses yeux dorés, mes yeux sont différents, un cerclé rose et l'autre d'un marrons profond... Tandis que mes cheveux, prennent plus de temps à reprendre eux aussi, leurs hétérochromie naturelle. L'ambiance est palpable, étrange... Il a du en voir, de toute sortes des hybrides mais des comme moi, on peut en faire un secret d'Etat. Après ces longues minutes silencieuses, je lui apparait sous mes vrais couleurs naturelles.
Derechef... Je me recul un peu, cherchant à lire sa réaction... Stupeur ? Surprise ? Je l'avais pourtant prévenu que je suis une hybride... M'enfin, les réactions divergent parfois. Si nous n'avions pas été seul, je ne lui aurais jamais montré. D'une main un peu nerveuse, j'écris sur mon tableau.
Disturbia a écrit:
Sans le regarder... Je lui montre et soudain, je panique un peu... Et si, comme contaminée par son comportement, je commettais une terrible erreur ? Je jongle avec mon feutre entre mes doigts fins, je réfléchis mais... La réponse ne me vient pas. Alors, je relève mon visage vers lui, je ne souris plus, car, je ne sais pas ce qu'il compte faire de ce "scoop" sur ma personne que je lui donne... Moi, j'ai mes questions pour lui et tant pis, je les lui posent car peut-être que je ne le reverrais jamais après ça.
Disturbia a écrit:
Je parle de lui... Au lieu qu'on parle de moi, de mon apparence étrange... Je veux connaître ses motivations. Car moi, jamais de ma vie, je ne la risquerais pour des étrangers... Alors lui, pourquoi ? Je repousse l'assiette timidement contre lui, au travers du barreau. Il en reste un peu plus de la moitié, mais je suis bien trop perturbé pour continuer à manger. Peut-être que je lui ai coupé l’appétit moi aussi, remarque... J'ai de l'allure dans ma forme basique, mais, peut-être qu'il ne s'attendait pas à ça... Quoiqu'il en soit, pendant qu'il se décide à me répondre, je décide de reprendre mes cheveux entièrement noir et mes yeux de même couleurs. Au cas où quelqu'un arriverait... Prudence, prudence...
Mais aurais-je mes réponses ?
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
Age : 29
Multi-Compte : Kisui Midoriko | Jilian Doe
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Mer 8 Nov - 11:50
Les apparences
Feat Disturbia
Apparemment sa demande semblait bien incongrue aux yeux de la demoiselle. Il ne pouvait pas lui en vouloir. La plupart des gens pensaient à sauver leur peau en premier, le reste passait ensuite. Même parmi les Révolutionnaires y'en avait un paquet des comme ça. Il n'était simplement pas l'un des leurs, c'était tout. Il n'ajouta pas un mot, mangeant quelques morceaux de viande, appréciant la cuisine de leurs hôtes. Sauvages et Révolutionnaires ne s'étaient pas toujours bien entendus et il restait des points de désaccord mais Wilson était heureux de voir qu'ils parvenaient malgré tout à s'entre-aider lorsque le besoin se faisait vraiment sentir. Il se réjouissait aussi du fait que Disturbia ait eu l'air d'apprécier. Au vu de sa tête lorsque les assiettes étaient arrivées ce n'était pas gagné mais, finalement, elle avait approuvé. Il se passa alors une chose à laquelle le meneur de la Révolution n'était pas préparé. Il regardait toujours la captive lorsque les paupières de celles-ci révélèrent des yeux qui n'avaient plus rien de dorés. L'un était rose et l'autre d'un brun profond, presque noir. Wilson haussa un sourcil, surpris. Il était de nototriété publique que certains hybrides conservaient des capacités liées aux animaux avec lesquels ils avaient été hybridés mais ce qu'il voyait maintenant le laissait pantois. Les cheveux de la demoiselle étaient eux aussi en train de révéler leur vraie nature. Elle baissa les yeux et écrivit de nouveau tandis que Wilson faisait au mieux pour reprendre un air impassible. Ce genre de chose n'avait jamais été son fort et on sentait que sa confiance avait été légèrement ébranlée. Mais, en soit, il était content de la tournure que prenaient les événements. Elle lui montrait la preuve dont il avait besoin. D'autre part il rangea cette information dans un coin de son esprit, on ne savait jamais, peut-être se recroiseraient-ils un jour et alors savoir qu'elle était capable de se camoufler pourrait être un bonne nouvelle. Le savoir est le pouvoir, c'était une chose qu'il avait fini par apprendre même s'il avait mis du temps.
- C'est impressionnant, on ne peut pas le nier. Je comprends que tu ne veuilles pas faire étalage de cette capacité devant n'importe qui.
Il aurait beaucoup aimé en savoir davantage sur cette aptitude mais il ne s'avança pas à lui poser de question. Là n'était pas le sujet d'aujourd'hui et il n'était pas là pour assouvir sa propre curiosité. Il voyait bien que la captive s'agitait. Wilson était bien incapable de dire ce qui la rendait aussi nerveuse mais aucun doute sur le fait que ce soit lié à la mise en avant de son hybridation. Lui se contenta de continuer à manger en prenant le temps de mâcher ses aliments. Il regardait Disturbia écrire assez rapidement sur son tableau. Il attendait sagement qu'elle le lève dans sa direction. Ce moment ne tarda pas à arriver et il parcourut rapidement les trois lignes, un demi-sourire étirait dorénavant ses lèvres. Il était tout sauf un héro mais il pouvait comprendre qu'elle lui posa de telles questions.
- Je te préviens, mes réponses pourraient bien ne pas te convenir.
Il préférait se couvrir. Ce n'était pas qu'il eut prévu de lui mentir. Simplement, de ce qu'il avait vu de cette indépendante demoiselle, il était possible qu'elle ne puisse pas comprendr ece qu'il tentait d'exprimer. Faire passer le bien être d'autrui devant le sien devait lui paraître un peu curieux, elle qui faisait ce qu'elle avait à faire pour survivre.
- J'ai vécu avec des oeillières parmi les humains pendant de nombreuses années. Quelqu'un m' aidé à ouvrir les yeux et depuis j'ai rejoins la Révolution. Je souhaite être utile aux nôtres. Certains n'ont pas la force ou le courage de prendre les armes pour leur liberté.
Il pensait ce qu'il disait même si ça pouvait sembler être rude il était certain de ce qu'il avançait. Il savait qu'il n'était pas toujours aisé de se rebeller contre un système aussi encré qu'était celui dans lequel ils évoluaient. Leurs méthodes étaient certainement discutables et il savait pertinemment qu'ils étaient loin de faire l'unanimité même au sein de la communauté hybride. Néanmoins cela ne les empêcheraient pas de continuer le combat. Il fallait bien que quelqu'un le fasse et ce n'était pas en leur envoyant des chatons qu'ils allaient devenir plus sympathiques. Seul un retournement en force leur permettrait de changer les choses. Il en était persuadé.
- Certains pensent que la force ne résoudra rien mais je doute que les humains entendent un jour raison si on ne leur démontre pas que nous pouvons être plus forts qu'ils ne le sont.
Il venait d'exprimer à voix haute ce qu'il pensait tout bas. Beaucoup ne souhaitaient pas s'avouer cet état de faits, Wilson préférait ne pas se voiler la face. Il aurait aimé que tous les hybrides soient réunis sous une seule et même bannière mais ce n'était malheureusement pas le cas et il n'y avait pas grand chose qu'ils puissent faire. Si ce n'était tenter d'être le plus ouverts d'esprit possible.
- Je dois ma liberté aux Révolutionnaires mais je ne pense pas être un héro. Je fais seulement ce que je peux pour être le plus impartial possible, pour faire ce qui me semble juste. Je ne veux pas avoir à regretter mes actes. Qu'est-ce que ça m'aurait apporté de me montrer discourtois avec toi ? Qu'est-ce que ça aurait apporté de plus à la conversation que je ne fasse pas apporter un plat alors que tu avais faim ?
Il laissa passer une légère pause avant d'ouvrir ses mains, paumes en avant. Elles retombèrent rapidement sur ses genoux, elles n'étaient là que pour animer son discours.
- Rien du tout. Tu n'as rien fait de plus que de t'être apporchée de trop près d'un endroit dont tu ignorais la localisation. Tu n'es de toute évidence pas une Rabatteuse alors il n'y avait aucune raison de ne pas discuter aussi calmement que possible.
Il pensait en avoir terminé. Le silence plana entre eux. Il n'avait peut-être pas convaincu Disturbia de sa bonne foi mais il n'avait pas grand chose de plus à lui apporter. Il ne pouvait pas se trouver de meilleures excuses, si tant est qu'il en ait eu besoin. Il se sentait un peu bête de se sentir obligé de se justifier ainsi auprès d'une hybride qu'il ne connaissait pas le moins du monde il n'y a pas si longtemps. Ce devait être le contre-coup du malaise qui grandissait en lui depuis quelque temps. Tout le monde n'était pas heureux de le voir à la tête des Révolutionnaires.
- Si je fais partie des Rabatteurs c'est simplement pour donner une chance à ceux qui n'en ont pas encore eu. Je ne suis pas un héro, je me bats juste pour une cause en laquelle je crois.
Il tentait de ne pas trop dévoiler ses sentiments mais il ne pouvait pas faire autrement que de laisser glisser sur son visage diverses émotions, attestant de la passion qu'il mettait dans leur entreprise. Son angoisse avait parfois était palpable. Il n'y pouvait rien. Il n'était pas l'une de ces personnes capable de porter un masque de glace pendant qu'il parlait. Il essayait de le faire mais généralement sans grand succès.
- J'espère que j'ai répondu à toutes tes interrogations.
Il esquissa un nouveau demi-sourire, reprenant peu à peu son attitude calme. Il avait presque l'air non-chalant. Pourtant il avait du mal à ressentir pleinement ce qu'il affichait. Il se sentait légèrement mal à l'aise de voir Disturbia toujours dans sa cellule alors même qu'elle venait de lui prouver qu'elle était bel et bien une hybride. Cet état de faits ne perdureraient pas mais il ne pouvait s'empêcher d'être vaguement anxieux.
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Jeu 9 Nov - 15:51
Perturbé... A ne pas en douter. Même si d'apparence, je vois bien que mon geôlier à corne, demeure implacable avec un "poker face", mais... Ce n'est pas encore parfait. Je soupire, je ne m'en offusque pas... Moi même, parfois en voyant certains congénères hybrides et leurs physiques parfois déroutant... Je peux être surprise, moi aussi. Au moins, une autre bonne nouvelle, Wilson ne semble pas en colère, ni trop dégoûté. Mieux encore, il comprend pourquoi je fais profil bas, quant à cette capacité. Au moins, il sait vraiment que je suis de son côté... Enfin du coté hybride, mais toujours du mauvais coté des barreaux de bois, malheureusement. Après ma question, le révolutionnaire reprit dans un demi sourire, alors que moi, j'avais retrouvé la même apparence qu'au moment de ma capture.
- Je te préviens, mes réponses pourraient bien ne pas te convenir.
Rapidement, je griffonne et lui montre, avec une moue confiante, prête à tout.
Disturbia a écrit:
Assise, adossée contre le mur... Je me préparais à écouter son histoire à lui. Du moins, ce qu'il voudra bien m'en dire et pour peu que ça soit la vérité également. Je ne suis pas née de la dernière pluie et je n'ai jamais cru au Père Noël. Alors, je m'attends à tout par rapport au récit de Wilson, et de sa motivation.
- J'ai vécu avec des oeillières parmi les humains pendant de nombreuses années. Quelqu'un m' aidé à ouvrir les yeux et depuis j'ai rejoins la Révolution. Je souhaite être utile aux nôtres. Certains n'ont pas la force ou le courage de prendre les armes pour leur liberté.
Je plisse les yeux. Incrédule, car même si il ne veut pas qu'on le voit en héro, bizarrement... C'est ce qu'il transpire dans ses dires. Venissia, ne commence pas à critiquer avant qu'il ne termine, s'il te plait... Cette fichue manie de ma part. Parfois, même dans les bandes annonces des films les plus mauvais, on peut trouver du bon, et une moral ! Bon, je vous l'accordes, pour certaines œuvres, on trouves ce genre de chose après six cocktails et un joint... Mais quand même ! - Certains pensent que la force ne résoudra rien mais je doute que les humains entendent un jour raison si on ne leur démontre pas que nous pouvons être plus forts qu'ils ne le sont.
Je me retenais d'écrire. "Attendez, vous jouez à celui de "Qui aura la plus grosse ??"". Vraiment ? Des personnes meurent, hybrides ou humains, parce que les deux camps opposés cherchent à se dominer mutuellement, à coup de "Je suis plus fort que toi ?". Wilson, s'il te plait, ne touche pas le fond mon chéri... Ne me dis pas que je me suis faites capturer si bêtement par des personnes qui ont encore ce genre de complexe ? Ça serait très humiliant. Pour moi. Heureusement, ce n'est pas la fin de son récit, ouf... Tais toi et écoute, encore.
- Je dois ma liberté aux Révolutionnaires mais je ne pense pas être un héro. Je fais seulement ce que je peux pour être le plus impartial possible, pour faire ce qui me semble juste. Je ne veux pas avoir à regretter mes actes. Qu'est-ce que ça m'aurait apporté de me montrer discourtois avec toi ? Qu'est-ce que ça aurait apporté de plus à la conversation que je ne fasse pas apporter un plat alors que tu avais faim ?
Rien. Clairement, rien. Il marque un point. Je reconnais que là dessus, il la joué finaud et c'est très bien. Comme si il m'avait entendu penser, il ajoutait.
- Rien du tout. Tu n'as rien fait de plus que de t'être approchée de trop près d'un endroit dont tu ignorais la localisation. Tu n'es de toute évidence pas une Rabatteuse alors il n'y avait aucune raison de ne pas discuter aussi calmement que possible.
Un silence planait... Non ?? C'est la fin ?? NOOOON !! Mais c'est pas vrai ! Je voulais des noms de criminel ! Une demoiselle en détresse (Autre que moi) ! Un groupe d'amis massacré pour qui il avait juré de venger... Je ne sais pas ! Je le regardait un peu... Sur ma faim. Il attendait clairement, une réaction de ma part. Bon... Ehm... J'inscrivait alors.
Disturbia a écrit:
J'haussait les épaules, simplement, alors qu'il reprit.
- Si je fais partie des Révolutionnaires c'est simplement pour donner une chance à ceux qui n'en ont pas encore eu. Je ne suis pas un héro, je me bats juste pour une cause en laquelle je crois.
Je fis une moue. Pas franchement convaincue en faisant avec ma main, un signe de gauche à droite "Moui moui, pas héro... Pour moi, ça y ressemble beaucoup quand même". A ne pas en douter, en tout cas, Wilson, mon chou, je te sens clairement impliqué et dévoué pour cette cause... Ouaw... Je n'aurais pas été enfermée, frappée.. Enfin dans l'ordre inverse, j'aurais applaudis et si j'avais été un genre de canard influençable, manipulable et sans histoire... Je te jure, je t'aurais rejoins sans plus me poser de question. Tu sais, le genre d'hybride qui a une vie bateau... Ça doit bien exister, non ? Un hybride mouton, qui suit celui qui a la cause la plus belle, la plus noble ! Regarde ! J'ai des frissons !! Ah... C'est le courant d'air de la pièce, fichtre.
- J'espère que j'ai répondu à toutes tes interrogations.
Disturbia a écrit:
Répondis-je. En penchant ma tête sur le coté, et une mine attristé. Il devait probablement se demander pourquoi, non pas que je le prenne en pitié mais... Il a droit à son explication. Alors, je formule au mieux dans mon esprit, avant que mon tableau ne rapporte mes propos.
Disturbia a écrit:
Résumais-je. De ce que j'ai compris, en tout cas. J'effaçais rapidement, pour ajouter ma conclusion, qui risque de ne pas lui plaire. Je sais que ce n'est pas agréable, mais moi aussi je peux lui ouvrir les yeux, d'une certaine façon, sur sa condition.
Disturbia a écrit:
Franchement... Ça me fais de la peine de lui dire ça. Le pauvre ! Lui qui pense être du bon côté, aider les faibles, ceux qui ne peuvent pas se battrent ou plus... Ca me chagrine. Un si bon garçon, manipulé, qui serait prêt à mourir pour des gens qui ne le connaisse pas, qui en ont peut être, rien à foutre de sa pomme. Argh ! Ça m'horripile cette idée.
Disturbia a écrit:
Expliquais-je. Peut-être que j'avais ce point de vue, car je n'ai pas grandit dans cette propagande et loin de la mentalité de Togi. Peut-être que ça m’empêchait de comprendre, le profond "leitmotive" de mon confrère hybride. Cependant, de mon point de vue... Il est un PION, et qui se met en danger pour des gens qui en on rien à foutre, je sais, je me répète mais... Il en a vraiment conscience, ou il n'y a que moi que ça dérange ?
Allô ??
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
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Ven 17 Nov - 19:56
Les apparences
Feat Disturbia
Wilson ne pouvait pas en vouloir à Disturbia de le prendre pour un idiot profond. D'autant plus que ce n'était pas comme si cela l'atteignait encore véritablement. Il n'en avait que faire qu'elle considère qu'il n'était qu'une marionnette. Ce n'était pas quelques paroles déplacées à son égard qui le ferait changer d'avis ni ne le ferait virer de camp. Il ne put empêcher un demi-sourire de venir étirer ses lèvres lorsque le mot "pigeon" apparut sur l'ardoise. La demoiselle avait l'air très sûre d'elle-même et de ce qu'elle affirmait. Il trouvait amusant qu'elle put penser qu'on lui avait appris l'existence des Révolutionnaires puis enrôlé en usant de la force. La vérité était bien loin de là. Il appuya son menton dans la paume de l'une de ses mains. Il était maintenant totalement détendu. Il était un peu dommage que Disturbia les voit simplement comme un groupe de gros bras comme n'importe lequel.
- Je doute que discuter avec un hybride suffisamment vieux pour qu'on ne puisse déterminer son âge soit une manière violente d'ouvrir les yeux de quelqu'un.
Il haussa un sourcil, quêtant une réaction quelconque. Il l'avait prévenue dès le départ que ce qu'il avait à lui dire ne lui plairait pas le moins du monde. Il n'était pas un héro, il n'était qu'un Révolutionnaire comme un autre. Enfin, avec un peu plus de responsabilités que d'autres mais il n'était jamais qu'un Révolutionnaire malgré tout. Il pouvait comprendre que son propre idéal fut loin du sien mais cela ne lui donnait pas le droit de le regarder avec tant de pitié. Lui-même était parfaitement heureux de sa situation. Bien évidemment il en serait encore plus content une fois que le confort minimal serait finalement installé dans la grotte mais il savait ce qu'il faisait et pourquoi il le faisait.
- Ôte de tes yeux cette pitié, je n'ai pas besoin que tu t'apitoies sur mon sort puisqu'il me convient. Que tu ne crois pas en les mêmes choses que moi ne me pose pas le moindre problème. Je ne pense d'ailleurs pas que tu puisses vraiment comprendre. Tu n'as jamais vécu ici et ni eu vent des horreurs que subissent la plupart des hybrides.
Il laissa passer une légère pause. Il ne savait pas trop quoi rajouter. Il ne tentait pas de la convaincre ou quoi que ce soit. Il énonçait de simples faits. N'importe quel hybride ayant passé son existence à Togi savait ce qu'il pouvait coûter d'être enregistré comme tel. Certains vivaient cachés au milieu de humains et, même si Wilson pouvait les comprendre, il les détestait pour leur couardise. Mais là n'était pas le sujet.
- D'autres groupes oeuvrent eux aussi pour le bien être des hyrbides. Les FALH et les 2San sont deux autres groupes mais nous n'utilisons pas tous les mêmes armes ni n'avons parfaitement les mêmes aspirations. Notre point commun est la libération des hybrides du joug des humains. Voire même la libération des humains vis-à-vis des autres humains mais je pense que ce nouvel asservissement est encore trop nouveau pour que nous ayons tous pris position par rapport à ce fait.
Wilson ne brillait pas d'intelligence mais il savait se tenir au courant de ce qu'il se passait. Ce n'était pas pour rien qu'ils avaient des espions un peu partout dans Togi. La connaissance était le pouvoir, bien plus efficace que la peur. Le ratel n'était pas du genre à prôner la violence pour la violence. Il savait que ça avait longtemps été le leitmotiv des Révolutionnaires mais il espérait les faire légèrement dévier de cette ligne de conduite. Bien sûr, il croyait en l'impact de gros événements mais il ne pensait pas que tuer des humains servirait à quoi que ce fut si ce n'était à faire mal voir leur mouvement. Ils étaient d'ailleurs particulièrement calmes ces derniers temps.
- Et tu sais, ma vie est en danger depuis le jour où je suis parti du centre de Reproduction, autant que ça serve à quelque chose. Je n'ai pas envie de resté caché le reste de ma vie simplement parce que je ne suis pas à la place qui m'avait été attribuée par les humains.
Sa vie avait cessé d'avoir un prix quelconque pour les humains dès qu'il était parti du Centre de Reproduction, on ne reprenait pas un reproducteur qui risquerait de se rebeller une nouvelle fois, de même qu'on ne tentait pas de vendre un hybride ratel comme animal de compagnie. Il n'avait de valeur que mort maintenant. A moins qu'on ne l'envoie au Centre de Dressage pour tenter de le remettre "dans le droit chemin".
- D'ailleurs, au vu de ma situation, mieux vaut mourir que d'être pris. La torture n'est pas une option qui me tente plus que ça.
Il sourit avant de s'étirer. Il sentait que tout cela touchait à sa fin. Il attendrait quand même de voir si Disturbia avait d'autres questions mais après il s'en retrounerait à la Grotte. Il avait encore pas mal de choses à organiser et discuter de l'avenir de la Révolution à quelqu'un qui les prenait pour une bande d'écervelé ne l'amusait pas plus que ça. Il se fichait qu'on le prenne pour un idiot mais avait bien du mal à accepter qu'on puisse cracher sur la tombe de ses camarades tombés au combat.
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Sam 18 Nov - 16:42
Et voilà... Et voilà ! Je ne voulais pas le vexer, pour une fois ! Et pourtant, je sais qu'au fond de moi, j'ai réussi à le toucher. Je pensais, peut-être lui rendre service en lui disant ça, mais... C'est un échec. Je soupire, passe une main dans mes cheveux, blasée par mon incompétence à me faire comprendre, que ce soit l'oral ou de l'écrit... C'est dramatique de ne pas être douée partout ! Mal à l'aise, je n'ose plus franchement regarder celui que j'ai blessé malgré moi... Vraiment, j'ai eu mes réponses même si je ne les comprends pas, à plus mon grand regret.
- D'autres groupes oeuvrent eux aussi pour le bien être des hyrbides. Les FALH et les 2San sont deux autres groupes mais nous n'utilisons pas tous les mêmes armes ni n'avons parfaitement les mêmes aspirations. Notre point commun est la libération des hybrides du joug des humains. Voire même la libération des humains vis-à-vis des autres humains mais je pense que ce nouvel asservissement est encore trop nouveau pour que nous ayons tous pris position par rapport à ce fait.
Je prends... Bonne note de ces autres groupes qui luttent, à leurs façon pour le statut des hybrides. Peut-être que je serais amené à en rencontrer, ou pas... Pour l'instant, coincé ici, je ne risque pas de faire de grandes découvertes. Wilson, ajoute et reprend mon attention.
- Et tu sais, ma vie est en danger depuis le jour où je suis parti du centre de Reproduction, autant que ça serve à quelque chose. Je n'ai pas envie de resté caché le reste de ma vie simplement parce que je ne suis pas à la place qui m'avait été attribuée par les humains.
Le centre de reproduction ? Vraiment ? C'est horrible et dégradant ! Si je laisse mon imagination faire, il y auraient donc là bas, des hybrides mâles et femelles, voué à... Ce genre d'activité pour toute leurs vies ? Mon Dieu, j'ai du mal à ne pas grimacer... Dire que si Lucrecia ne m'avait pas prise sous son aile... Peut-être que j'aurais finit là-bas. Que déconvenue !
- D'ailleurs, au vu de ma situation, mieux vaut mourir que d'être pris. La torture n'est pas une option qui me tente plus que ça.
Je soupire. Mais quel misère ! C'est quoi cette île, ces manières de faire ?! A mon tour, je suis ébranlée par la situation et j'inscris au fil de mon émotion.
Disturbia a écrit:
Je lui montrait. Mes yeux rivés dans les siens, et je ressentait, une profonde inquiétude à son sujet... Mais ça... Il ne le comprend pas. Je jette un seau d'eau froide à ma sympathie. Vénissia, il est grand et conscient, il te la dit. C'est un brave soldat, dévoué à deux cents pour cents à sa cause.
Et moi ? Et moi dans tout ça, il faut que je trouve ma place dans ce monde... Hybride à l'apparence humaine, moi, me cacher, m'adapter c'est mon quotidien. Cependant, si je viens à me faire attraper un jour, quel sera mon sort ? Bonne question à la quelle, je ne peux répondre.
Disturbia a écrit:
Assurais-je, avant de rejoindre son opinion.
Disturbia a écrit:
Soulignais-je. J'espère, qu'il ne compte pas me garder ad vitam eternam, je ne lui apporterais rien de plus ou de moins... Alors, en désignant la porte verrouillé, je repris, plus sereinement.
Disturbia a écrit:
Demandais-je à nouveau. Avec un peu plus d'espoir, cette fois ci. Au vu de la situation et du lieu, peut-être qu'il m'imposera des conditions, et je m'y plierais tant que ce n'est pas la fin du monde.
Et dans mes cordes.
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
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Mer 22 Nov - 18:04
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Feat Disturbia
En lisant les premiers mots que Disturbia nota sur son ardoise Wilson ne put qu'acquiesser silencieusement. Il aurait bien argumenté à ce sujet mais ne s'en sentait pas vraiment la force et pensait que la demoiselle en avait certainement assez entendu pour aujourd'hui. Mine de rien, pour quelqu'un qui venait d'arriver, il lui avait balancé pas mal d'informations. Elle n'avait pas eu l'air de bien comprendre jusqu'ici à quel point les hybrides étaient mal traités ni pourquoi les tensions avec les humains parvenaient à leur paroxisme. La captive effaça puis écrivit de nouveaux mots qu'elle présenta de nouveau au ratel qui chassa les excuses d'un haussement d'épaules.
- Ne t'en fais pas, y'a pas de mal. Déjà tu essaies de comprendre pourquoi je fais ce que je fais, tu ne te contentes pas de me voir comme le méchant de l'histoire. C'est assez raffraîchissant. Enfin, j'espère que les actions prévues à court terme aideront d'autres hybrides à nous voir d'un meilleur oeil.
Il ne voulait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué mais il avait prévu une action pour les fêtes de fin d'années sans que cela n'implique le meurtre de qui que ce soit ni un immense chambardement. Il aurait certainement besoin d'un petit coup de main mais savait déjà à qui s'adresser. Il chassa ces préoccupations de son esprit. Il devait se concentrer sur Disturbia et pas sur les futurs plans prévus pour la Révolution. Wilson sourit en voyant qu'elle revenait à l'attaque. Normal en même temps. Rester enfermée n'avait rien de plaisant. Malgré tout il ne pouvait pas prendre lui-même cette décision, il n'avait même pas les clés de la cage. Il se remit debout, partant en direction de la porte avant de se rendre compte qu'il avait omi de faire part de ses intentions à Disturbia. Il se retourna dans sa direction pour s'adresser à elle.
- Je ne possède pas les clés mais je vais voir ce qui peut être fait. Peut-être qu'ils ne voudront pas te relâcher avant que je ne sois définitivement parti. Bref, je vais voir ce qui peut se faire mais je ne peux pas te faire de promesse. Je ne dirige rien ni personne ici.
Ils auraient été à la Grotte la situation aurait été différente. Mais là ils étaient chez les Sauvages et le ratel mettait un point d'honneur à ne pas outre-passer ses droits ici. Les relations amicales qui s'étaient nouées entre les Sauvages et les Révolutionnaires étaient encore ténues et faiblardes. Mieux valait prendre davantage de précautions que de faire un faux pas par inadvertence. Wilson plissa les yeux lorsqu'il sortit à l'extérieur, le soleil brillait assez haut malgré l'automne. Il s'adressa à celui qui été de garde à l'intérieur avant le début de son entrevue avec Disturbia. Il lui demanda à voir l'un des dirigeant et Terance ne tarda pas à venir voir ce que le Révolutionnaire avait à dire. Il ne révéla pas le secret de la captive, se contenta de dire qu'il avait eu confirmation de son hybridation. Il insista sur sa méconnaissance de l'île, ce qui l'avait poussée à chercher le Village sans comprendre qu'elle mettait les habitants -ainsi qu'elle-même- en danger.
- Je doute qu'elle soit un danger pour vous.
Le centaure ne tarda pas à hocher la tête avant d'entrer par la porte que Wilson avait passé quelques minutes auparavant. Sans un mot il ouvrit la porte de la cage. Il avait toujours l'air vaguement méfiant mais les paroles du Chef de la Révolution semblaient l'avoir convaincu. Ces deux-là n'étaient pas amis mais entretenaient malgré tout des relations cordiales et de respect mutuel. Il finit par s'adresser à Disturbia, l'enjoignant à ne pas parler de ce Village à qui que ce soit. Terance ne rajouta rien. De toute manière il n'y avait rien à rajouter. Les Sauvages n'avaient pas les moyens de la poursuivre si elle le faisait. Pas de menaces. Une simple demande et des excuses pour le mauvais traitement infligé.
- Pourrais-tu la reconduire en direction de la Ville ? A moins qu'elle ne souhaite rester parmi nous.
Le centaure doutait apparemment fortement que la seconde option puisse convenir à son ancienne captive. Wilson haussa vaguement une épaule. Discuter avec Disturbia n'était pas si désagréable et même s'il avait des choses à organiser à la Grotte ça pourrait attendre encore un peu. La matinée était de toute manière largement entamée maintenant alors à journée perdue pour perdue, autant aller jusqu'au bout. Et, sans que Terance n'ait à le dire, il se soutait qu'il espérait que le ratel fasse des détours d'ici Togi.
- Ca te convient Disturbia ? Je te laisse récupérer tes affaires, je vais t'attendre à l'extérieur.
Il sortit de nouveau, aux côtés du centaure. Il espérait que la demoiselle n'essaierait pas de la leur faire à l'envers en passant par une fenêtre ou autre pendant qu'ils avaient le dos tourné. Elle ne se rendrait pas service en agissant ainsi. Ce n'était pas un test lancé à dessin. Cela venait seulement de traverser l'esprit du ratel. Peut-être que Shin avait raison à son propos. Peut-être était-il bien un bourin sans cervelle... Il chassa la désagréable image de la grenouille. C'était irritable de voir à quel point le regard de cette peste était venu à compter. Elle était la seule à lui tenir tête et aussi chiant cela soit-il il se sentait maintenant obligé de faire quelque chose pour lui plaire. Bref, aucun rapport avec la situation présente.
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Mer 22 Nov - 19:22
L'ambiance... Était à nouveau plus détendu et Wilson, ne semblait pas tenir rigueur de mes mots précédents. Il faisait preuve de plus de compréhension et de patience que je ne le pensais. Tant mieux pour moi, tout n'est pas si dramatique ! Tu vas t'en sortir, ma petite, courage. Je retrouvais un élan d'optimisme, malgré ma situation et maintenant que Wilson et moi, on se connait "mieux", il semblerait que celui-ci soit plus enclin à me laisser sortir. Dieu merci, je n'ai jamais été enfermée de ma vie, ce n'est pas pour commencer maintenant. Debout et sur le départ, il reprit.
- Je ne possède pas les clés mais je vais voir ce qui peut être fait. Peut-être qu'ils ne voudront pas te relâcher avant que je ne sois définitivement parti. Bref, je vais voir ce qui peut se faire mais je ne peux pas te faire de promesse. Je ne dirige rien ni personne ici.
A cette hypothèse. Je me figeait. Heureusement que j'étais déjà assise par terre, parce que j'en serais sur le cul, qu'on me garde captive. Wilson partie, à mon tour, je me relevais et dépoussiérait mes vêtements, priant intérieurement pour qu'il réussisse à me sortir de cette cage. Je m'avance vers les barreaux, carrément impatiente... Les cellules c'est vraiment pas une histoire d'amour et c'est vrai qu'en tant qu'ancienne mafieuse, je pensais que ce serais... Une tout autre prison qui m'aurait accueillit et non mes "congénères" qui m'y jetterais. C'est vraiment la crise ici.
J'entendis des pas... Wilson revint avec une sorte de centaure qui me... Laissait pantoise. Je pensais que ça n'existait que dans les contes. Erreur. Celui-ci, me libérait de ma cellule et derechef, je rejoins mon pseudo avocat, et je constatait en fin de compte... Que j'étais plutôt petite et menu à côté de Wilson. Impressionnant. Est-ce que tous les Révoltés sont des baraqués ?
- Pourrais-tu la reconduire en direction de la Ville ? A moins qu'elle ne souhaite rester parmi nous. - Ça te convient Disturbia ? Je te laisse récupérer tes affaires, je vais t'attendre à l'extérieur.
Moi ? Ici ? Oulàlà, non, je ne veux pas risquer un autre coup de pelle ou de je ne sais quoi sous prétexte que j'ai une allure humaine et bien aisée. Je m'empresse de répondre.
Disturbia à écrit:
Je montre... Mon tableau au centaure et à Wilson. En plus d'avoir vu le village hybride, je suis même plus informée que je n'aurais pu le penser. Cette viré m'a été douloureuse, mais je ne regrette rien. J'ai même survécu si je peux dire ! Le duo s'éclipse et moi, je m'approche du bureau du gardien pour récupérer mon précieux parapluie ! Il était négligemment posé au sol... Tss, c'est pas parce qu'ils vivent dans la médiocrité qu'ils doivent en faire de même avec les affaires d'autrui ! Je me redresse et... Constate la fenêtre.
Je pourrais m'en fuir. Me fondre dans la masse villageoise... Quoique, vu comme c'est petit, ils doivent tous se connaitre très bien. Et puis, s'en fuir pour me perdre dans les bois ? Ce n'est pas franchement brillant... Je chasse à coup de pied cette idée très tordu. Wilson, m'a fait plus ou moins confiance et ce serait très idiot de ma part, de gâcher mon premier lien hybride avec une idée complétement foireuse. Je décide de sortir par la porte, afin de le rejoindre... De geôlier, à avocat, Wilson est mon guide pour le retour maintenant.
Le soleil... M'aveuglait quelques instant, avant que la silhouette familière de Wilson apparaisse dans mon champ de vision. Sur un pas presque dansant (Je le reconnais, me dégourdir les jambes étaient délicieux), je le rejoignais, avant d'écrire en un tour de main et de lui montrer, après avoir fait un tour sur moi même pour observer le village.
Disturbia à écrit:
J'aurais bien voulu... M'approcher de son visage pour accompagner l'écrit, d'un geste mais... Diantre qu'il est grand. Même en me hissant sur la pointe des pieds, je n'atteins que son épaule. C'est relativement frustrant et... Gênant. Alors, je lui envoyait un baiser par la main, accompagné d'un clin d’œil, afin qu'il comprenne ma reconnaissance, des plus sincères. Je vais le retenir, un hybride avec des manières corrects et qui sait lire, je pense qu'il sera une perle précieuse, dans cet océan inconnu qu'est Togi.
Après cet acte sentimental. Je reporte mon attention sur le village qui n'a de cesse d'éveiller ma curiosité. Ma première impression ? Un mélange entre précarité et rudimentaire... Je jonglais avec mon parapluie d'une main en le faisant tournoyer. On nous dévisage, Wilson et moi, et puis plus que moi pour finir. Normal. Même si je suis "comme eux", ils sentent que je suis "différente"... Une étrangère, il n'y a pas d'autres mots. Ce qui est relativement déstabilisant, puisque je suis née ici ! De la même façon qu'eux ! Je me mordille les lèvres, perplexe quant à l’attitude à adopter et nullement intimidée, je garde la tête haute. Pourvu qu'on nous laisse partir sans faire d'histoire... Wilson a du le remarquer, je ne suis pas franchement faite pour me battre et mon parapluie, j'y tiens !
Malgré moi... Je me rapproche encore un peu de Wilson et de son bras, tout de même inquiète car il y a des hybrides.. Même si je n'ai pas peur, je n'ai pas forcément envie de me les mettre à dos, ça va de soit. Je me racle la gorge et explique mon comportement.
Disturbia à écrit:
Je lui montrais. Et c'est vrai ! Un groupe de deux, c'est toujours plus imposant qu'un groupe de... Un.
Bref, c'est par où la sortie ?
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
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Mar 28 Nov - 11:02
Les apparences
Feat Disturbia
Lorsque Disturbia fut libérée de sa prison le ratel remarqua enfin à quel point elle était menue et petite par rapport à lui. La demoiselle lui arrivait à peine aux épaules. Il esquissa un demi-sourire en voyant qu'elle se plaçait à ses côtés, comme si elle cherchait une certaine forme d'appui. Ils étaient bien loin de la situation de départ, quand elle le regardait avec suspicion et n'était pas certaine qu'il puisse être véritablement un allié. A la proposition de rester elle s'empressa de préciser qu'elle était prête à repartir. Wilson se dit qu'il n'était pas vraiment étonnant qu'il en fut ainsi. Elle avait pris un coup sur la tête puis été enfermée pendant plusieurs heures, elle n'allait pas rester ici. Ils sortirent et attendirent quelque minutes avant que Disturbia ne passât le pas de la porte à son tour. Elle avait l'air vraiment heureuse d'être sortie, ce que Wilson ne pouvait que parfaitement comprendre. Elle prit le temps d'écrire quelques mots avant de lui montrer le résultat. Il ne comprenait pas l'italien mais estimait que ce devait être des remerciements. Elle lui envoya un baiser du bout des doigts. Le ratel lui adressa en retour un sourire chaleureux. Ils se mirent en marche après que Wilson eut salué Terance. Ils allaient sous les regards que les villageois posaient sur eux. Les inconnus n'étaient pas monnaie courante ici, de même que les Révolutionnaires. Le ratel salua d'un signe de tête un ou deux hybrides qu'il connaissait pour avoir fait partie de l'équipe les ayant libérés de leurs chaînes. Pendans ce temps, la demoiselle jonglait distraitement avec son parapluie. De toute évidence, elle ne provoyait pas de tenter de lui fausser compagnie et ledit parapluie ne semblait être que purement décoratif. Il fut surpris de la voir se rapprocher de lui, l'air vaguement inquiète. Surprenant le regard qu'il portait sur elle, Disturbia écrivit de nouveau sur son tableau. Wilson se demanda un instant comment elle pouvait écrire tout en continuant à marcher et finit par estimer que ce devait être la force de l'habitude. Il esquissa un demi-sourire en voyant ce qu'elle écrivait. Il n'était pas dupe mais fit comme s'il ne remarquait pas l'inquiétude sous-jacente.
- Ne t'en fais pas, personne ne s'en prendra à toi. Les hybrides qui vivent ici sont non-violents pour la plupart. Ils veulent juste vivre tranquillement. Ils sont juste curieux, ce n'est pas habituel de voir un Révolutionnaire ici.
Il ne souligna pas le fait qu'une hybride ressemblant fortement à une humaine n'était pas plus courant. Ce n'était pas la peine qu'elle se sente plus menacée. Même si elle n'avait peut-être pas peur, là-dessus il la croyait, il estimait normal qu'elle se sentit inquiétée par rapport à l'inconnu. Ils ne tardèrent pas à sortir du village. Wilson s'enfonça dans la forêt alentours, ils étaient partis pour marcher un certain temps. Il n'avait pas prévu de faire de trop nombreux détours mais il en ferait quelques uns malgré tout. Il avait promis à Terance qu'il le ferait et il n'était pas du genre à briser sa parole.
- Je suis désolé que tu aies approché les hybrides sauvages dans un tel contexte. J'espère que ça ne constituera pas ton unique avis sur les hybrides vivant à Togi.
Il était sincère. Qu'elle pensât qu'il fut un idiot de se battre comme il le faisait n'était pas si important. Si elle parvenait à entrer en contact avec d'autres hybrides en ville peut-être parviendrait-elle à mieux appréhender la situation. Ils allaient à une allure tranquille, Disturbia n'était pas vraiment équipée pour faire de la marche rapide. D'autant plus qu'il doutait fort qu'elle soit parfaitement habituée à la randonnée. Il n'allait pas foncer tête baissée et renforcer son impression d'avoir passé une journée pourrie.
- Tu sais ce que tu vas faire dans le coin ? Tu as un endroit où vivre ?
Il se montrait quelque peu inquisiteur mais c'était là de la véritable considération. Il ne cherchait pas à obtenir des informations pour obtenir des informations. Tout cela était plus de l'ordre de la curiosité. Il avait appris à apprécier ce petit bout d'hybride pendant leur conversation. Elle avait encore beaucoup à apprendre à son humble avis, mais il était raffraîchissant d'être en contact de quelqu'un qui n'avait pas encore d'avis préconçut sur la situation de l'île.
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Dim 3 Déc - 13:53
Wilson... Dû percevoir ma nervosité, vis à vie de mes pseudos confrères et consœurs. Celui-ci, sur un ton rassurant reprit à mon attention.
- Ne t'en fais pas, personne ne s'en prendra à toi. Les hybrides qui vivent ici sont non-violents pour la plupart. Ils veulent juste vivre tranquillement. Ils sont juste curieux, ce n'est pas habituel de voir un Révolutionnaire ici.
Disturbia a écrit:
Répondis-je spontanément. Franchement, si des villageois se mettent dans cet état pour juste un révolté... J'imagine pas l'effervescence si c'est le grand Manitout qui se radine. Ça doit transpirer le self contrôle dit donc... Hanlala, je suis d'une mauvaise langue ! Bha, c'est ma façon de me venger du coup reçu. J'ai connue bien meilleur accueil ailleurs.
Le village quitté... Nous nous enfoncions dans la forêt et son manteau roux automnale. Franchement, c'est beau... Mais mes bottes blanche n'apprécie vraiment, vraiment pas la gadoue et les feuilles mortes. Encore heureux, Wilson était passé devant moi, comme pour dégager la voie.
- Je suis désolé que tu aies approché les hybrides sauvages dans un tel contexte. J'espère que ça ne constituera pas ton unique avis sur les hybrides vivant à Togi.
Je haussais les épaules. Plutôt sincère dans ma réponse... C'est vrai, pour le moment je réserve mon avis. Je comprends leurs méfiances, leurs actions et réactions... Mais j'ai vraiment mal prit le coup de pelle, c'était en trop selon moi et l'enfermement aussi. On ne m'a jamais frappé, ni enfermé comme un animal. Peut-être qu'au fil de mon aventure ici, je rencontrerais d'autres personnes qui me renseignerons, m'aiguilleront sur ma place et mon opinion. En tout cas, je n'avais clairement rien à faire dans le village des sauvages, je ne m'y sens... Pas à l'aise du tout.
Nous marchions... A un rythme respectable, même si je suis convaincue que Wilson, pourrait me planter au bout de 3-4 foulées. Nous étions sincères l'un envers l’autre... Je ne me suis pas enfuit et lui, ne semble pas décidé à me perdre dans la nature. Dieu merci.
- Tu sais ce que tu vas faire dans le coin ? Tu as un endroit où vivre ?
Le chemin... S'escarpait un peu, et je devais utiliser mon équilibre pour m'en sortir correctement.
Disturbia a écrit:
De justesse... Je me suis rattrapé à un tronc d'arbre et je soupirais. J'ai évité de peu, une flaque bien dégoutante et en regardant derrière moi, je comprends que la pierre où j'avais poser le pied, n'était pas si stable en fait. Je soupirais, évitant de croiser le regard possiblement moqueur de Wilson. Oui, je ne suis pas une bête de la nature, ça se voit ! Je me décale de l'arbre et retire l'écorce ainsi que la mousse, qui s'est accroché à ma veste, avant de ramasser mon stylo au sol... Une mine dégoutée.
Disturbia a écrit:
Expliquais-je. En gros, probablement que j'adoptais la manière de vivre la plus répandu sur l'île... La débrouille ! Je retournais la question à Wilson, esquivant de peu, une souche qui m'aurait fait trébucher.
Disturbia a écrit:
Je lui montrais le tableau. Trouvant que je me débrouillait un peu mieux dans mon agilité. Je défie quiconque de faire une randonnée avec ce genre de bottine ou des escarpins, tiens ! Je croisais le regard du révolutionnaire et lui souriait, appréciant sa compagnie, son expertise... Sans lui, je serais déjà perdu, il faut que je le reconnaisse. Wilson est bien plus débrouillard que moi dans la nature, et j'espère que son chef, sait qu'il a un "bon membre", un brave garçon qui semble savoir faire la part des choses.
Puis me voilà à terre... Ma botte, prise dans de la boue et moi à genoux devant Wilson. Le visage rouge de gêne. Je savais que j'allais galérer mais à ce point... C'est vraiment pitoyable ma fille. Voilà ce que ça fait de niaiser devant quelqu'un, tu tombes ! Heureusement, tout mes réflexes ne m'avait pas lâché et j'étais appuyé sur mes mains, devenue froide au sol. Mon visage ne s'était pas éclaté contre terre, tant mieux, j'en mourais sur place autrement, cependant, j'ai des éclaboussures de terre à ne pas en douter... Maintenant, je ne sais plus si je veux vraiment sortir des bois désormais, au vu de mon allure de souillon. C'est confirmé, je fais pitié ! Au secours ! Je veux me cacher dans un buisson... Si au moins, j'arrivais à me redresser, mais ma cheville m’envoie me balader... Mon tableau et mon feutre, on volé dans un petit ruisseau à coté.
Sous le stress... J'en ai aussi perdu mon camouflage, ma bi-colorité et mon hétérochromie refaisant spontanément surface. Je dénote dans le paysage.
C'est officiellement la crise !
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
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Jeu 21 Déc - 20:43
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Feat Disturbia
L'hybride tenta de lui répondre tout en marchant et manqua de tomber. Wilson avait fait un geste pour la rattraper mais elle parvint à retrouver d'elle-même son équilibre. La grimace écoeurée de Disturbia lorsqu'elle ramassa son stylo le fit légèrement sourire. Elle n'était clairement pas à l'aise dans la forêt. Il n'allait pas avoir besoin de faire un bien grand détour pour la ramener à Togi. D'une part parce qu'elle aurait certainement du mal à suivre et d'autre part parce qu'il doutait qu'elle soit capable de se retrouver dans le dédalle d'arbres qui se trouvait ici. Elle avait déjà du mal à mettre un pied devant l'autre alors il doutait que retrouver un chemin fait une seule fois dans sa vie soit dans ses cordes. En ville peut-être mais en pleine nature il en doutait fortement. Elle écrivit une réponse qui semblait parfaitement sincère avant de se remettre en marche.
- Je vois, je t'aurais bien donné des pistes pour entrer en contact avec des gens qui auraient pu te donner un logi sûr mais je ne serais malheureusement pas d'une grande utilité.
Il songea un instant que Shin ou Kali aurait certainement pu lui répondre. Lui-même était en dehors de Togi depuis si longtemps qu'il n'était même plus sûr de savoir s'il se retrouverait dans la ville s'il devait y retourner. L'hybride esquiva de justesse une souche et Wilson ralentit encore un peu l'allure. Il ne manquerait plus qu'elle se cassât quelque chose. Ce serait certainement la pire fin de journée qui puisse être envisagée. Il ne savait pas trop quoi lui répondre. Il avait, depuis le départ, prétendu être un Révolutionnaire lambda alors que ce n'était pas vraiment le cas. Ou, tout du moins, ça ne l'était plus. Il allait tenter une réponse évasive lorsque Disturbia trébucha. Cette fois-ci, elle ne s'était pas manquée. Sa chaussure était restée plantée dans le sol tandis qu'il tombait. Fort heureusement elle avait réussi à se rattraper avant que sa tête n'heurte le sol.
- Ca va ? Rien de cassé ? S'enquit le ratel, légèrement inquiet.
Il ne tarda pas à comprendre que, cette fois-ci, elle se s'en sortait pas sans mal. Elle ne parvint pas à se redresser, sa cheville ne semblant pas tenir le choc. Wilson s'accroupit à ses côtés pour la soutenir le temps qu'elle puisse s'asseoir. Si rien n'était cassé ce n'était pas trop grave. Il n'avait cependant pas entendu quoi que ce soit craquer et pensait que ce n'était qu'une entorse. Douloureux mais rien d'insurmontable. Il nota que l'hybride avait repris l'apparence qu'elle lui avait montré lorsqu'ils étaient encore au village. Il avisa les affaires de la jeune femme, tombées non loin d'elle lorsqu'elle les avait lâché pour ne pas tomber face contre terre. Il se releva pour les récupérer. Il se rendait compte que ce n'était peut-être pas la priorité numéro un mais s'ils voulaient continuer de communiquer ces outils restaient indispensables aussi pensait-il utile de les récupérer. L'eau glacée mordit ses doigts lorsqu'il les plongea dans le ruisseau dans lequel le tableau et le feutre se trouvaient. Il les déposa à côté de Disturbia tandis qu'il se mettait à son niveau.
- Tu crois que tu peux te relever et marcher ?
Si elle ne pouvait pas il ne savait pas ce qu'il ferait. Il ne pouvait pas l'amener à l'hopital, cela mettrait en péril son anonymat. Il passa sa langue sur ses lèvres, légèrement angoissé. Vraiment, il ne savait pas vraiment pas quoi faire. Si seulement Kali avait été avec lui, elle aurait su où amener la jeune femme. Il ne pouvait pas non plus vraiment l'amener à la Grotte des Révolutionnaires. Cela les mettrait tous en danger et il ne pouvait pas le permettre.
Code par xLittleRainbow
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Sam 23 Déc - 18:20
Au sol... Il n'y a pas meilleur place pour me rappeler, à quel point je suis tombé bien bas. Pourtant, il faut que je me relève, je le dois... Jamais ma maîtresse n'aurait acceptée de me voir ainsi. Wilson, en brave garçon vint à mon secours. M'installant sur une pierre de fortune, je ne pense pas avoir cassé quoique ce soit, mais... C'est comme si mon corps, sous ce changement de vie radical, décidait de me lâcher à son tour. Qu'il craquait sous la pression que je lui donnait. D'un mouvement de tête, je le rassurais et celui-ci, s'empressait de me rendre mes outils de communication. A mon niveau, l'hybride révolutionnaire reprit.
- Tu crois que tu peux te relever et marcher ?
C'était douloureux... Cependant, il était hors de question que je reste à moisir dans cette maudite forêt. Je relevais le regard, et voyait bien l'inquiétude de Wilson. Saisissant mon stylo, je reprit.
Disturbia a écrit:
Je lui montrais le tableau. Avec un sourire rassurant. Posant ensuite ce dernier sur mes genoux, tandis que ma main droite, massais ma cheville... Ma tenue est officiellement foutue, tout comme mon camouflage. On dirait une vrai SDF maintenant, toute boueuse... Je soupire, me trouvant désespérante.
Disturbia a écrit:
Prévoyais-je... Les pharmacies, sont plutôt pratique, alors qu'aller voir un docteur... Ca serais plus délicat pour moi, il faut des papiers, une couverture sociale, blablabla... Du moment qu'on en n'avait plus pour trois heures, ce serais idéal. De plus, j'avais repéré quelques endroits de sans abri... Cependant, j'avais beaucoup misé sur le village des hybride sauvage, mais visiblement, l'entente n'est pas au rendez vous... Je ne fais probablement pas assez hybride et leurs mode de vie, diffère tellement de la mienne, de tout ce que j'ai toujours connue et vécue. Je m'inquiète réellement sur mon avenir.
Disturbia a écrit:
Lui confiais-je. Si seulement, je pouvais trouver quelqu'un de confiance, qui me guide un peu dans Togi. Peut-être que si je repasse plus tard au village, ça sera... Moins délicat et qu'il m'accepterai plus ? Mon regard, croisait celui de Wilson... Comment as t-il fait lui ? Doucement, je m'appuyais sur mon ombrelle pour me redresser. Ça va, j'ai encore un peu mal mais je pense pouvoir marcher. J'inspirais profondément, et je priais intérieurement pour qu'il n'y en ai plus pour très longtemps.
La forêt de la torture !
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
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Lun 25 Déc - 23:20
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Feat Disturbia
Disturbia écrivit quelques mots rassurants sur son tableau. Rassuré, Wilson ne l'était pas vraiment mais ce n'était pas comme s'il pouvait faire grand chose pour la demoiselle. Il n'allait pas encore rumier sur son manque de contacts, ça aurait été ridicule. Il se contenta de la regarder masser sa cheville douloureuse avant qu'elle ne se remette à écrire. Une pharmacie, pas bête. C'était l'endroit le plus sûr dans lequel elle pouvait aller sans trop se faire remarquer. Le ratel se contenta de hocher la tête, n'ayant rien de bien futé à rajouter. Il n'allait pas ouvrir la bouche si c'était pour sortir un ramassis de banalité. Elle effaça ses premiers mots et écrivit de nouveau. Il lut sans trop savoir quoi répondre. L'accueil qu'elle avait reçu au Village ne pouvait que l'avoir refroidie.
- Ils sont indéfendables pour avoir réagi aussi violemment mais je pense que tu finiras par comprendre pourquoi il règne une telle tension par ici. J'espère sincèrement que tu trouveras un endroit où rester.
Il la vit se redresser avec difficultés, prenant appui sur son ombrelle. Elle faisait un peu de peine à voir dans ses habits couverts de boue et avec sa cheville enflée. Néanmoins, Wilson ne pouvait qu'admirer la détermination de ce petit bout de femme. Il sourit légèrement avant de lui tourner le dos, elle ne devait pas peser bien lourd et ils n'en avaient plus pour si longtemps.
- Allez, grimpe. Tu auras bien le temps d'avoir besoin de t'appuyer sur ta cheville quand je devrais te laisser en ville. Je ne pourrais pas t'accompagner dans Togi, trop dangereux pour moi.
Il savait qu'il aurait dû prendre le risque et continuer d'aider Disturbia mais il ne pouvait pas la faire passer avant la Révolution. Ils préparaient quelque chose et ne pouvaient pas se permettre de dévoiler son existance avant la date fatidique. Il croisait les doigts pour qu'elle trouve effecitivement l'aide qu'elle cherchait. Il espérait qu'elle n'allait pas se vexer de sa proposition de la porter. Il tourna la tête dans sa direction, notant qu'elle se parait toujours de son hétérochromatie.
- Pas que tu ne sois pas jolie ainsi mais il serait peut-être bon pour toi que tu reprennes une apparence plus classique avant que nous n'arrivions à Togi.
Qu'elle acceptât sa proposition de transport ou qu'elle décidât qu'elle marcherait, dans tous les cas il allait falloir qu'elle reprenne un aspect plus classique. Déjà que ses vêtements tâchés risquaient d'attirer l'attention des cheveux bicolores et un oeil rose n'aideraient certainement pas. Ceci dit, des vêtements couverts de boue seraient facilement explicables si elle prétendait seulement s'être égarée en forêt. Le ratel priait seulement pour qu'elle tienne sa promesse et ne parle pas du Village à qui que ce fut. Les habitants méritaient de conserver la paix qu'ils avaient gagnée là-bas.
Hors RP Désolée si j'ai mal retranscrit ce qui était écrit sur les tableaux de Disturbia, j'avais pas accès aux images donc j'ai dû faire de mémoire x.x Et navrée pour la qualité de la réponse...
Code par xLittleRainbow
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Jeu 28 Déc - 22:58
Wilson... Semblait sincère, dans ses souhaits que je m'en sorte. Si seulement, ça pouvais tout faire, avec juste un peu de bonne volonté. La vie a décidé de me mettre à l'épreuve, sur mon île "natal". Il fallait bien que j'en bave, un jour ou l'autre... A voir, c'est le quotidien de nombreux hybrides et même si j'aime être une exception, ici, ça ne sera pas le cas. C'est alors, que mon guide me devançait de quelques pas, avant de me montrer son dos, et déclarer.
- Allez, grimpe. Tu auras bien le temps d'avoir besoin de t'appuyer sur ta cheville quand je devrais te laisser en ville. Je ne pourrais pas t'accompagner dans Togi, trop dangereux pour moi.
Je soupire... Et relève mon visage avec un sourire, un peu triste tout de même. Je dois vraiment, vraiment faire pitié. Je m'approche de lui et avec aisance, il me prend sur son dos. Je grimace un peu, vu la hauteur et je me cramponne comme je peux et en même temps, je ne voudrais pas être lourde pour lui. C'est quand même humiliant ce qui m'arrive...
- Pas que tu ne sois pas jolie ainsi mais il serait peut-être bon pour toi que tu reprennes une apparence plus classique avant que nous n'arrivions à Togi.
Ajoute t-il. Et c'est vrai ! Je décide alors, de devenir une petite brune, aux yeux noisettes. Quelque chose de très banal en fait. De loin, peut-être que Wilson passerait pour mon hybride, mais nullement. En réalité, j'ai du mal à l'imaginer asservie... Il en impose beaucoup trop, et puis, faut être honnête, il te donne une claque et tu es par terre, non ? Alors... Je ne le vois pas faire le majordome, tout gentiment pour qui que ce soit. Je trouve, qu'il a sa place dans la Révolution.
Pendant le trajet... Je me demande, combien sont-ils, et si ils sont tous... Comme lui ? A corne, avec un physique qui en impose. Sûrement qu'une petite caméléonne, n'aiderait en rien. Je ne sais pas me battre, pas que je n'aime pas, juste que... Ma maîtresse m'a toujours apprit à payer d'autres, pour qu'ils se battent pour nous. Le sang, ça tâche nos beaux habits, et les bleus sont très disgracieux... La santé, mine de rien, c'est précieux. On en a qu'une. Néanmoins... Une partie de moi, a envie de rendre l'ascenseur à cet hybride, qui a su me tendre la main. Peut-être pas à l'échelle Révolutionnaire, mais qui sait, un jour, ça sera peut-être moi qui pourrait lui filer un coup de main.
Rapidement... Le son des voitures, de la vie citadine me parvient et un sourire s'élargit sur mon visage. Enfin la civilisation ! Au loin, j’aperçois un arrêt de bus et par chance, j'ai volé un passe... Comme je peux imiter la fille sur la photo de la carte, je peux me déplacer comme bon me semble dans toute la ville. Merci brunette, aux yeux noisettes ! Sarah quelque chose... Je désignais au loin, l'arrêt en bordure de forêt, et une fois à destination, je quittais le dos de mon destrier improvisé. J'avais encore mal à la cheville, mais c'était moindre grâce à Wilson. Je lui souriais, tout en inscrivant.
Disturbia a écrit:
Puis... Je sortais de la poche de ma veste, la fameuse carte de transport. Je montrais fièrement la photo à Wilson, puis mon imitation avec mon propre visage. Je lui faisais un clin d’œil, un peu de fierté, c'est mon seul atout dans ce monde de fou ! Puis, m'appuyant sur mon ombrelle, j'avançais jusqu'au pylone qui décrivait les heures de passages... Hmm, alors... Oh dans cinq minutes, même pas, le bus devrait arriver. Je me tournais alors, vers l'hybride, avec un visage reconnaissant.
Disturbia a écrit:
Expliquais-je... Franchement, il ne m'a pas vu sous un bon jour du tout... Et peut-être même que dans d'autres circonstances, on ne se serait jamais connu, remarque. Je levais mon regard faussement noisettes vers Wilson, avant d’apercevoir le bus, qui approchait. Bon, bha... Il faut se dire au revoir, je ne sais pas si je le reverrais un jour, cet hybride révolté de la forêt.
Disturbia a écrit:
Rapidement... Je lui montre ce que j'ai écrit à la hâte, avec une écriture dégueulasse... Brr, je suis pas fière, mais déjà, le bus s'arrête près de nous. J'aurais... Aimé encore papoter avec ce garçon civilisé, mais bon, je suis clairement un boulet et lui, il a des priorités. Nerveuse, je passe une main dans mes cheveux brun, avant de reporter mon attention sur lui et de lui souffler un baiser. Puisqu'il est toujours trop grand pour que je lui en donne un... Le geste est là. Adieu mon ami, ne meurt pas... Je tourne les talons et rentre dans le bus, le cœur serré, quand même. J'ai vraiment si mal que ça à la cheville, pour que ça me remonte dans l'estomac ? Je ne suis pas médecin, m'enfin... On me dévisage, je les dévisage à mon tour, je sais que je n'ai rien à me reprocher, physiquement du moins... Le chauffeur, regarde ma carte et me fait signe d'avancer, naturellement, je prend un côté fenêtre.
Au loin... La forêt, sauvage, indompté et abritant bien des secrets et ici, en bas de ma fenêtre... Un être qui essaye de changer les choses, sur un monde qui me dépasse encore. Je lui sourit doucement, dommage qu'il n'ai pas Facebook... Quoique, à quoi ça lui aurait servit ? Le moteur vrombe, les portes se referment... Direction le centre ville et je fais signe de la main à Wilson.
Arrivederci Wilson !
Hybride Male - Sauvage Révolté
Wilson
Age : 29
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Sam 6 Jan - 2:01
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Feat Disturbia
Ils marchèrent quelques temps en silence, ou plutôt Wilson avança avec la petite demoiselle sur le dos. Ils avançaient tout de même plus rapidement de cette manière. Le ratel se dirigea vers la route, espérant qu'ils trouveraient un véhicule pour Disturbia. Peut-être pourrait-elle faire du stop si elle ne parvenait pas à attraper l'un des derniers bus. Ils ne passaient pas très tard le soir à cet saison à cause des risques de verglas. Il allongea légèrement le pas. Il ne voulait pas qu'elle ait à passer la nuit en forêt avec le froid qu'il faisait. Il finit par apercevoir, longtemps après que les premiers bruits de la ville leur soit parvenus, l'arrêt de bus qui se trouvait à l'orée de la forêt. Il aida son précieux fardeau à regagner le sol et eut sous les yeux une petite brune aux yeux noisettes. Disturbia avait l'air tout à fait satisfaite d'elle-même et n'importe qui s'y laisserait prendre. C'est en tous cas ce qu'il se dit en voyant la ressemblance évidente entre la caméléon et la petite photo qui trônait sur la carte en plastique. Cette petite était pleine de ressources, elle parviendrait bien à s'en sortir. Il n'y avait pas de raisons, tentait-il de s'auto-persuader. Une part de lui-même s'en voulait de la laisser repartir comme ça, avec une cheville en vrac et des vêtements crasseux.
- Moi aussi j'aurais aimé qu'on se rencontre dans d'autres conditions mais cette première entre-vue n'est peut-être pas la dernière, qui sait.
Il hésitait. Il ne lui avait toujours pas révélé son identité réelle. Enfin, elle connaissait son nom et savait qu'il faisait partie de la Révolution mais sa question par rapport aux traitements reçus pas son Chef lui trottait toujours dans la tête. Il n'avait personne au-dessus de lui parmi les Révolutionnaires si ce n'était leur idéal à tous. Disturbia sembla regarder quelque chose par-dessus son épaule et Wilson vit ce qu'elle avait vu. Le bus arrivait, lentement mais sûrement et la caméléon écrivait rapidement ses derniers mots sur son ardoise.
- Je ferais attention et, si tu tombes sur des Révolutionnaires qui t'embêtent dis-leur que tu veux voir Wilson, que tu as des informations que tu ne peux que me délivrer en mains propres. Ils ne sauraient aller contre les ordres de leur Chef !
Il fit un dernier clin d'oeil à la demoiselle. Il ne pouvait pas la protéger de tous les dangers qui se trouvaient dans Togi mais il pouvait au moins être un rempart contre ses propres membres. Il savait que certains ne reculaient devant rien pour une bribe d'information et il réprouvait cette attitude, en évoquant son nom elle devrait s'offrir une certaine sécurité même si, bientôt, son nom serait connu de tous.
Il resta à l'orée de la forêt le temps que le bus s'éloignât, faisant un dernier signe de la main à la fausse brune qui se tenait à l'arrière, le visage près de la vitre. Il esquissa un sourire qu'elle ne put certainement pas distinguer avant de s'enfoncer de nouveau dans l'obscurité et la sécurité relative de la forêt. Il l'aimait bien cette petite.