L'étranger sur le dos. Djena, en suait vraiment. Lorsqu'elle vit les lueurs du couvent, jamais, elle n'avait été aussi heureuse de voir la fameuse "lumière". Boosté en voyant la ligne d'arrivé, l'ambiance était comme d'habitude, très calme dans les environs. L'hybride s'activait pour que le blessé ne se change pas en cadavre et surtout, que personne ne la voit avec "ça" sur le dos. Ici, les rumeurs vont vites et en un rien de temps, elle passerait pour une criminelle si jamais un promeneur nocturne l’apercevait.
Après avoir ouvert le portail. En fer forgé, qui n'est jamais fermé de toute façon car... Franchement, qui viendrait voler dans un couvent ? Djena n'imaginait pas ce genre de scène, et pour cause... Selon la blonde, il n'y a rien de valeur.
_ On est presque arrivé.
Déclarait-elle. Encore une fois pour elle même et pour l'inconscient. Au lieu d'entré par la porte classique, de bois de chêne massif qui grince dans tout le bâtiment... Djena, décidait de passer par son endroit favoris... Le garde manger ! C'était bien plus discret. Elle pénétrait dans l'enceinte de pierre, où sommeillait toute ces femmes à la foi divine et dont les songes n'appartiennent qu'à elles. Elle traversait ensuite la cuisine, en veillant à ce que les pieds et la tête de la victime ne se heurte pas à des coins de table. D'ailleurs, sur la table, il y avait un repas à l'attention de l'hybride. Ça la fit sourire, ainsi que chaud au cœur, mais c'était clairement pas le moment de manger. Djena, traversait le réfectoire, désert à cette heure ci, heureusement. Et enfin, elle trouvait les escaliers qui la mènerait à sa chambre ! Ce vieil escalier étroit... Quatre étages, Djena soupirait une nouvelle fois. Elle mit son pied sur la première marche, pour le dernier rush, cependant...
_ Heeey DjEéna ! C'est Ki ta ... Hips... Copine ?
Soeur Caroline. Le corps de l'hybride se raidit, sous le stress. Elle était clairement prise en flagrant délit et elle n'osait pas lui faire face... Soudain, Djena réalisait... Copine ? Caroline était donc de veillée ce soir et comme elle s'ennuie, parfois, il lui arrive d'avoir la main lourde sur le vin qui sert pour les messes. Djena, passait sa langue sur ses lèvres, sèche, déshydraté par l'effort et répondis, le plus naturellement possible.
_ Oh... Euhm... Elle a trop bu. Je vais l'installer dans ma chambre.
"Un peu comme toi". Pensait-elle, très fort dans sa tête. Une chance que cet inconnu avait une chevelure... Aussi longue que la sienne, en fait ! Si ce n'est pas plus. Mais c'est parce qu'il est plus grand, alors peut-être que si on calcul le ratio/taille/longueur des cheveux... La voix de la sœur, coupait Djena en pleine réflexion capillaire.
_ D'accOrd... Ca tiEns pas l'alcoOl les petItes jeuNes.. hihi. DormEZ bien.
La sœur... Reprit son chemin, pas d'humeur investigatrice, heureusement. Cette petite pause, plus ou moins comique permi à Djena de reprendre un peu de force pour le final. Elle mit bien une dizaine de minute, avant d'arriver à sa chambre et presque comme un sac à patate, elle déposait le corps du comateux sur son lit et s'écroulait sur le planché, essouflé.
_ Désolée mec, j'en peut plus....
A bout de bras. Elle attrapait une bouteille d'eau qui était au pied de son lit et qu'elle vidait d'une traite. Elle regardait la porte de sa chambre, et en rampant, elle mit le verrou en plus de tourner la clef. C'est sécurisé. Djena, se redressait pour revenir au chevet de l'homme.
_ Je te préviens, si t'es mort, je te balance de ma fenêtre... Je ferais pas le chemin inverse.
Cette idée. La fit sourire, amusée... Non parce que clairement, un cadavre au sol, sous la fenêtre de Djena, comme par hasard. Va expliquer ça. Doucement, elle reprenait du poil de la bête après cette situation merdique. Oh ca va, des morts en forêt, y'en a plus qu'on ne le croit ! Elle posait à nouveau son oreille contre le torse de celui-ci, son cœur battait plus lentement.
_ Bon bha c'est pas pour aujourd'hui.
Conclut-elle. Avant de se diriger vers sa boite à pharmacie et prendre le nécessaire. Elle redressait la chemise luxueuse du blessé, et lavait la plaie pour y voire plus clair, désinfecter et recoudre.
_ Ce n'est pas du travail de pro', ta de la chance que je sache m'en sortir. Je me blesse souvent.
Commentait-elle. Face à la plaie refermé, qu'elle recouvrais d'un pansement. Puis, elle lavait les mains ensanglanté de l'étranger en constatant qu'il n'avait pas des vêtements de seconde main. L'idée de le fouiller, pour avoir son identité la traversait, mais elle ne le fit pas... Bien trop fatigué pour mener une investigation à cette heure ci. L'hybride, ramenait la couverture sur celui-ci, avec bienveillance avant de s'occuper d'elle même, se soigner dans la suite. La chambre, était équipé d'une cabine de douche et elle pu se laver, retirer l'odeur de sang et de transpiration dégueulasse qu'elle avait sur sa peau. Elle enfilait ensuite un short et un autre débardeur pour être à l'aise.
Une énième vérification. Bobby est toujours en vie. Oui, comme elle ignorait son nom, elle le baptisa ainsi. Djena, s'étirait de tout son long, baillant en retenant un rugissement typique... Pas la peine de réveiller la maison, si tôt ou tard ? Elle fermait sa fenêtre, non loin de son lit en observant la plus brillante des étoiles, qui semblait lui faire de l'oeil.
_ Hey Dieu... Je te parle pas souvent, je sais, et je suis pas la plus louable de tes brebis.... J'ai pas fais de jolie chose ce soir, mais, aide Bobby à se rétablir. Je me suis donnée du mal, tu sais.
Si Dieu existait. Sans nul doute, que bien au contraire il condamnerait cet être, Vladimir, qui est un suppôt de Satan. Cependant, pour l'heure et au yeux de l'hybride, Bobby était une victime, malchanceuse et avec de sale fréquentation aussi mais ça... C'est pas Djena qui le blâmerait. Après sa prière très brouillon, Djena, sortie une autre couverture, plus épaisse qu'elle posait au sol, près de son lit, en parallèle. Elle s'y allongeait en sans plus de cérémonie... Elle s'endormit, très lourdement. Au point que la matinée arrivait et défilait rapidement, sans même que les cloches ne parviennent à la réveiller.
Il était un peu plus de onze heure. Les cheveux en bataille, malgré la douche de la veille. L'hybride, se servait de ses bras en guise d'oreiller, la tête penché à cause de son œil qui avait un peu dégonflé... Il y avait aussi un filet de bave, preuve de son sommeil vraiment réparateur et imperturbable. Dehors, le couvent menait sa vie de part la journée bien entamé.
Cependant, la lionne dort encore.
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Sam 18 Nov - 20:52
Perdre ses moyens… le contrôle de la situation… Etre à la merci du premier venu… Une synthèse des pires cauchemars de Vladimir et le voilà inerte aux mains de la blonde qu’il avait croisée. Sa perte de connaissance faisant légèrement paniqué la pauvresse qui le maltraita de plus belle en le secouant comme un prunier en criant… Ouvrant un œil à cette occasion, l’humain le referma aussi tôt sans le vouloir, entendant la blonde lui parler… Ou en tous cas, le crus-t-il, comment être sur de quoique ce soit alors qu’il était qu’au mieux à moitié conscient ?...
Se sentir transporté… Entendre des sons… Se réveillé transporté, en vrac, gémir un instant en gigotant pour replonger dans son comas….Participant à une angoisse bien plus profonde que ses habituelles cauchemars, le faisant transpiré… Mais un passage absurde s’immisça dans ce songe horrible… Une voix féminine variant en intensité… Parodiant un dialogue incompréhensible… perturbant et en un sens rassurant Vladimir en lui faisant oublier sa peur un instant… Qui revint rapidement malgré tous, surtout après s’être sentie jeter comme une vielle chaussette, le faisant gémir faiblement de douleur avant de replonger aussi vite qu’il n’en était sorti dans sa torpeur…Ce fut d’ailleurs un coup dur pour l’humain, qui tombât dans un coma profond pour un moment…
Ouvrant les yeux d’un coup, pris d’une terreur matinal coutumière, se redressant dans le lit d’un seul coup, cherchant des points de repère connus… Qu’il ne trouvât malheureusement pas, augmentant son angoisse d’autant qu’une vive douleur lui déchira le ventre, y plaquant par reflexe la main, amplifiant fortement sa douleur, le faisant gémir sous la souffrance, crachant un juron en russe entre ses dents. Observant sa blessure panser sous sa main, tirant sur les pansements pour voir sa plais, remarquant les sutures… On l’avait soigné… Apres qu’il se soit fait blesser… Qui ?... Où ?... Pourquoi ?... Observant la pièce, Vladimir tentait de garder le contrôle, de ne pas céder à la panique qui commençait a vraiment prendre le dessus, poussé en avant par sa peur viscérale. Commencent à se parler lui-même en russe a vois basse, l’homme tentait de se maitriser comme il pouvait…
- …du calme... je suis ou ?... Quel est cet endroit ?... Qu’es qui se passe ?...
Observant sa main, écartant légèrement les bandages pour voir sa blessure… soigné… Pas mal en plus, se rappelant les circonstances qui l’avaient amené à se retrouver affublé de cette balafre… Sa course a travers la forêt… Mais la suite était flou, se remémorant vaguement une jolie blonde… Avait-il halluciné ? Non, cette pièce inconnu… c’est comme si il avait été recueillis… A première vus pas par quelqu’un de mal intentionné, étant toujours libre de ses mouvement et… Se rappelant un détail, l’homme plongea sa main dans la poche droite de son french coach hors d’état, sa main entrant en contact avec un objet familier, son CZ75… on ne l’avait même pas fouillé… Se servant du contact de l’arme au creux de sa main pour se rassuré, reprenant l’observation de la pièce… Vladimir avait d’ailleurs plus l’impression d’être dans un grenier sommairement aménagé qu’une chambre… Dans lequel régnait un certain capharnaüm, surtout avec toutes les fringues féminines trainant dans la pièce. Le plafond donnant directement sur une charpente mansardant la pièce, remarquent également que le lit grinçant n’était ni de première jeunesse ni très confortable, surtout au vus des gouts luxueux qu’avait pris le russe… Se redressant mieux en un grincement du lit, qui protestait vivement sous les mouvements du russe quand celui-ci afficha un air ahuris… Une tète coiffé d’une imposante tignasse en bataille apparu dans son champs de vision, se redressant d’un coup en le regardant d’un air complétement perdu avec un petit ‘’heiiiin ?...’’. La blonde avait clairement la tête dans le pâtée comme on le disait, peinant à émerger alors que l’homme se figeait sur place, l’observant avec une surprise visible sur son visage, faisant d’un coup remonté son niveau de panique, complètement surpris par la présence de la femme qui devait dormir à son chevet. Contrôlant sa panique et sa peur en serrant et desserrant la prise sur la crosse de son arme qu’il gardait bien caché dans sa poche alors qu’il détendait sa posture, s’asseyant dans le lit en s’appuyant contre le mur en une grimace alors qu’il refaisait attention à la douleur que gênerait sa blessure… Faisant une petite grimace à cause de la douleur, le directeur pris la parole le premier, commencent par quelques questions…
- Heu… Bonjour… Vous… M’avez sauvé ?...
En voyant la tête de la jeune femme, un souvenir remonta en mémoire de Vladimir, celui de cette femme qui éliminait d’une manière sauvage ceux qui l’avaient agressé… L’humain se rappela aussi qu’il lui avait demandé de l’aide… Elle l’avait vraiment fait ? Elle l’avait sauvé ? Soigné même au vus des pansements qu’il avait vus peut avant… Constatant qu’il n’avait surement rien à craindre de la femme, puisque si elle avait voulu lui nuire, elle n’aurait surement pas attendu et ne l’aurai surement pas laissé aussi libre de ses mouvements… ni armé…. Tous cela permettait au paranoïaque de se contrôlé, reprenant la parole en ralentissant son souffle, se détendant devant la jeune femme en reprenant la parole avant même que la demoiselle n’ai pu répondre a sa première question.
- … Je pense que je vois doit des remerciements… Mais... Ou sommes-nous ?... c’est vous qui m’avez soigné ?... Heu… Vous été ?...
Encore confus, Vladimir enchainait les questions, piquant un peu du nez, ses perte de sang du a sa blessure combiné au fait que son niveau d’adrénaline diminuait à mesure que son niveau d’anxiété baissait, le faisant pâlir alors que l’anémie le guettait dangereusement…
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Lun 20 Nov - 11:54
Cette courte nuit là... Le sommeil de la lionne, bien que lourd fut mouvementé... Entre instinct et raison, le conflit était souvent présent. Il lui arrivait de cauchemardé, mais cette fois, les coups de feu qui on retentit dans la forêt ont réveillés de profonde plaies, qu'elle pensait cicatrisé. Elle se revoyait, petite avec ses parents dans cette forêt... Puis, le ciel s'assombrit pour devenir orageux et à la place des coups de tonnerres, des coups de feu, violent et le crie, les rugissements déchirants de ses parents qui lui demande de fuir, fuir loin et vite. De ses petites jambes, elle traverse la forêt, encore une fois sans savoir où aller. Le cœur battant, la dernière image de ses parents terrifiés par les chasseurs bien ancré dans son esprit. Des ronces, lui déchires ses vêtements de fortune et la blesse... Ces mêmes ronces qui la pousse vers... Bobby ?
Il était là... Il parlait à nouveau cette langue étrangère, et derrière lui, des ailes démoniaques et des dents, marqués par un sourire plutôt sanglant. Il est effrayant, avec son regard totalement noir qui fixe la petite lionne. Djena, tente de rugir pour l'intimider mais rien n'y fait et pire que ça, ça l'amuse. Il s'approche, un collier de cuir et une chaine à la main et la lionne se voit grandir subitement, mais incapable de se défendre, tétanisée. Bobby devient encore plus monstrueux et inhumain, de ses plaies, du sang s'écoulait comme une fontaine, et de nul part il sortie une coupe de champagne pour en récupérer et proposer le précieux liquide à la lionne qui en était clairement dégoûtée. Elle voulut lui mordre la main mais ses précieux crocs, sciés, la plongeait à nouveau dans la torpeur et offrait à Bobby un rire des plus sordides.
Un strident grincement familier la sortie de cet horreur
Djena... Bondit presque à la vertical. Clairement mal réveillée et constatant qu'elle n'est pas dans son lit. Elle fixe, le grand homme qui lui fait face, le dévisage sévèrement un instant avant de se souvenir... Bobby. L'hybride, en sueur par son cauchemar, pousse un soupire de soulagement avant de bailler. Machinalement, elle passait sa langue sur ses crocs, et tout le monde est bien là ! Prêt à l'emploi, ça c'est rassurant. Son regard doré, se posait sur son invité qui semblait tout aussi tendu qu'elle précédemment. L'hybride s'étirait de tout son long, pas encore prête à dire quoique ce soit et elle essayait d'arranger brièvement sa crinière, bien, bien emmêlé à cause de cette nuit agité.
Bobby... Décidait de rompre le silence et après avoir reprit ses aises, assit sur le lit même si il grimace un peu à cause de la douleur. Calmement, semble t-il, il l'abordait.
- Heu… Bonjour… Vous… M’avez sauvé ?...
L'hybride sauvage... Lui tournait le dos pour s'approcher du lavabo et se rafraichir d'eau fraiche, le visage, avant de lui faire face à nouveau et de lui répondre. Sauf, que l'humain, gagné par le stress, enchainait alors...
- … Je pense que je vois doit des remerciements… Mais... Ou sommes-nous ?... c’est vous qui m’avez soigné ?... Heu… Vous été ?...
Ses oreilles... Caché par sa tignasses blondes, étaient tournés vers lui alors qu'elle se brossait les dents. Djena, l'observait via le miroir, il est perdu à ne pas en douter et aussi déconcerté qu'elle sur son état. Elle avait réussi à le sauver ! Et pourtant... Elle ne frimait pas plus pour autant... Intérieurement, elle mettait dans un coin, l'idée d'une possible vocation d'infirmière, puis, elle se souvint qu'elle avait horreur des gens qui se plaignent sans arrêt... Donc non, mauvaise idée.
Tout en se tournant face à lui. Elle attrapait une serviette pour éponger son visage propre et finir par ses lèvres. Un peu plus réveillée, elle finit par lui répondre.
_ Bienvenue au Couvent Sainte Rose... Ici, c'est ma chambre et ... Oui, il semblerait que j'ai réussi à sauver ta peau.
Introduisait-elle. Avant de venir prendre place près de lui, afin d'observer son état. Il pâlissait à vu d’œil.
_ Enfin à ce rythme, tu ne vas pas rester vivant très longtemps... Dommage, tu as été très lourd à transporter jusqu'ici, sans vouloir t'offenser, Bobby.
A bout de bras. Elle atteignait sa table de chevet, et elle sortie un paquet de gaufre au sucre. Elle le tendit à son malade, avec un sourire amical.
_ Je suis Djena, et... Au cas où tu n'as pas remarqué, je suis une hybride lionne. Ici, tu es en sécurité, d'accord ? Je t'ai fais rentrer en douce, alors soit sympa... Ne vas pas effrayer les petites dames qui ont juré de se dévouer qu'à un seul homme.
Expliquait-elle. Avant de poser la gaufre dans la main du malheureux. Djena, se levait pour ouvrir la seule fenêtre de sa chambre pour aérer un peu, un courant d'air frais envahit la pièce et soulevait sa crinière. La vue sur la ville de Togi, était magnifique. Puis, en posant son regard sur le cloché, elle vit l'heure et grimaçait.
_ Déjà midi... Euhm, tu veux que j'aille te chercher un truc à manger en bas ? Pendant ce temps, je te prête ma douche et je tacherais de te trouver des vêtements propres.
Proposait-elle. Il avait besoin de prendre ses repères et du calme, chacun de leurs côtés quelques instants aiderait peut-être. La douche aménagé, était dans un coin de la chambre. L'eau chaude, mettait quelques minutes à venir, mais c'était probablement un soucie mineur au vu de leurs péripéties de la veille. Appuyé sur le rebord de la fenêtre, elle attendit la réponse de son hôte improvisé, pas certaine qu'il apprécie le confort basique de la chambre...
Mais c'est toujours mieux que la rue.
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Dim 4 Fév - 21:17
Vladimir avait du mal à rester concentré, la douleur lancinante de son bas-ventre accompagné par ce qui semblait être un début d’anémie… Luttant contre la fatigue qui semblait l’envahir, l’homme mal en point observait la jeune femme alors qu’elle s’étirait, comme si l’homme n’était pas là, la blonde se leva et, tout en lui tournant le dos, se dirigea vers un coin salle de bain sommaire. Etrange comportement ? Vladimir eu un instant l’impression d’être un fantôme invisible, même si il remarqua un détail qui contredisait cette idée... Ses yeux l’observaient via le miroir… Contenant un frisson, l’homme ne rajoutât pas un mot après ses deux tirades, attendant que la femme termine sa petite toilette, sentant un certain stress monter…
Semblant terminé enfin de se débarbouillé, c’est en s’essuyant avec sa serviette sue l’hôte du russe se tournait vers lui, semblant enfin porter son attention sur lui en répondant à ses questions… Le couvent Sainte Rose ? Affichant un air surpris, Vladimir ne répondis pas de suite alors que la demoiselle précisait que c’était sa chambre… Diable, les nones avait bien changé, c’est bien la première qu’il en croisait une aussi… Libéré dira-t-on, faute de meilleur description aux yeux du blessé. Une none capable de défaire les tueurs qui ciblaient le directeur, de le ramener ici et de le soigner… Une super none aux yeux du russe… Ou qui a des choses à cacher… Oui, un innocent couvent, qui irait chercher quelqu’un ici… Cachant sa méfiance, le directeur laissa la jeune demoiselle continuer de parler, massant nerveusement la crosse de son arme, sans la sortir… Mais la suite le surpris, car sans aucune gêne, la ‘’none’’ s’assit a ses coté, venant tirer à son tour sue le bandage, observant la blessure alors que Vladimir faisait une grimace… Le commentaire non chaland sur son poids et son espérance de vie ne le faisait vraiment pas rire… Mais… Bobby ?... Qui es Bobby ?... Ce n’est quand même pas le surnom dont elle l’avait affublé ?... Impossible de dire ce qui le vexait le plus entre son espérance de vie et ce surnom horrible…
D’un coup, la blondinette délaissa le blesser, se penchant en avant pour ouvrir le tiroir de la table de chevet, en sortant un sachet transparent, le tendant au directeur en lui souriant naturellement, un jolie sourire ne cachant aucune malveillance… Prenant péniblement de la main gauche le sachet, le posant un instant sur le lit pour remercier sa sauveuse.
- Merci…
Un simple mot, prononcé en un souffle, en effet, Vladimir commençais à se détendre, voulant continuer de parler, surtout sur le ‘’Bobby’’, mais la belle repris la parole, se présentant sous le nom de Djena avant de se qualifier d’hybride… Cette affirmation scotcha le russe, qui la regardait plus en détail, la blonde aux jolies formes était vêtue d’un simple t-shirt complété par un short… Dont une queue de lionne dépassait… Et oui, tellement mal en point et perdu que le directeur en avait oublié les bases, observer son interlocuteur… S’il l’avait fait, il aurait directement vus ce détail important… Mais la suite fut encore plus surprenante pour Vladimir, l’hybride l’avait fait entre en douce, au nez et à la barbe des nones du couvent… Etrange situation, une hybride venait de le faire rentre en douce chez ses maitresses et lui demandait de ne pas se faire repérer… vus d’un regard extérieur, cela devait avoir un air comique… Le directeur du centre de dressage qu’une hybride fait entre en douce chez son maitre, le soignant dans sa chambre sans qu’il le sache comme une bonne samaritaine… Exactement le genre de comportement qu’une esclave ne devait pas avoir… Mais… Et si cette lionne n’était pas une docile hybride au service des nones du couvent ? Et si elle se servait de ses religieuses au grand cœur pour se caché des rabatteurs ?... Dans quel pétrin se trouvait encore le russe, gloussant sous le ridicule de la situation, l’homme ne répondit rien, lasse, que ce soit de fatigue ou du ridicule de sa situation…
Saisissant une gaufre dans le paquet pour la porter à sa bouche, la croquant en se servant que de sa main gauche, faisant mine d’appuyer sur sa blessure de la droite qui tenait son arme. La lionne en profitât pour se lever ouvrant la fenêtre en laissant un air frais entre dans la pièce… Grimaçant en jetant un coup d’œil dehors alors que sa chevelure de feu s’agitait sous le courant d’air elle reprit la parole, midi… l’homme écarquilla les yeux… Il était tard hier quand il eut son accident de voiture, mais il comprit à cet instant que cela faisait au moins douze heures que le directeur avait disparus de la circulation… Si des recherches étaient en cour pour le retrouver…
Coupant court aux interrogations du russe, la suite des paroles de la blonde l’étonna… Prendre une douche ? Avec une balafre pareille ?... Un bon débarbouillage au mieux… Quoique… après tous… il se damnerait pour une bonne douche… mais es qu’il pouvait se le permettre… Prenant enfin la parole, Vladimir précisa le premier point…
- Heu… C’est moi que vous appelez Bobby ?... Je m’appel Ivanov…
Terminant sa première gaufre, Vladimir enchaina directement...
- Quelque chose à manger serait le bienvenu mademoiselle, je me rend compte avec cette gaufre que je suis affamé…
Laissant la femme le laisser après qu’elle se soit éventuellement préparée, Vladimir se retrouvant seul dans la chambre, complètement abasourdie par la situation. Il se retrouvait seul dans la chambre, écoutant l’escalier qu’empruntait la blonde grincer et trembler sous son poids, s’éloignant progressivement… Laissant quelques minutes passe avant de se lever péniblement et sans un mot… Hormis quelques jurons en russe sous la douleur, se redressant péniblement avant de se débarrasser de ses vêtements un à un, essayant d’être rapide après avoir posé son arme à portée de main, déposant ses affaires sur le lit, se retrouvant rapidement nu avec son téléphone, complétement déchargé, en main… De mal en pire… Il ne pouvait même pas prévenir ses hommes ou autre… Soufflant de dépits en laissant le téléphone sur le lit avant de se diriger vers la douche, entrant dans la petite cabine pour allumer l’eau… Glacial… Malgré qu’uniquement l’eau chaude était ouverte, attendant un instant, qui parus une éternité pour le russe qui ne cessais d’insulté la pomme de douche qui ne crachait maintenant qu’une eau tiedatre au mieux… Se débarbouillant comme il le pus, utilisant un peu de savon pour essayer de se remettre d’aplomb. Mais une chose déplus au russe, le fond de la douche était teinté de sang… De son sang… Accélérant le mouvement, le russe sortis rapidement de la douche, saisissant une serviette pour se sécher, se la passant autour de la taille après avoir fini, se dirigeant vers le lit, roulant en boule ce qui restait de sa chemise, s’en servant pour limité le sang qui coulait très légèrement de sa blessure… Tiquant en reprenant son arme, retournant vers le miroir, trouvant des bandages et compresses pour essayer de limité le saignement comme il le put… Jusqu’à ce qu’il entende quelqu’un remonter les escaliers bruyants… Probablement la lionne…
Roulant le pistolet dans sa chemise qu’il laissa au pied du lavabo, se retournant en le gardant a porté de main lorsque la blonde entra dans la chambre, se tournant vers elle juste vêtus de sa serviette autour des hanche. Le russe dévoilait son corps dans cette position, un corps parcourus de nombreuses cicatrices et brulures, encore largement regardable niveau musculature, le corps d’un homme qui prend soin de lui et se maintient en forme… Mais un détail encore, Vladimir s’obstina à garder les mains sous une serviette, ne voulant en dévoiler leur état sous les yeux de la blonde qui entrait dans la pièce, dévoilant un trait étrange de sa personnalité… Il avait en horreur l’état de son corps et particulièrement ses mains… Une raison pour laquelle, à part dans l’intimité, il ne dévoilait que son visage, la seul partie relativement épargné de son corps… Mais l’homme pris la parole, a peine celle-ci entré dans la pièce.
- Mademoiselle Djena… Une question me taraude… Es que votre maitresse est parmi ses nones ? Peu importe la réponse, je ne compte pas vous nuire… Je pense partir au plus tôt et ne pas vous causé d’ennui… Je pense aussi pouvoir plaider en votre faveur pour l’altercation qui a eu lieux cette nuit… Si il le faut bien entendu, l’idéal étant qu’on ne retrouve jamais ses hommes…
Restant stoïque, prêts à se jeter sur son arme au moindre geste suspect de la lionne, Vladimir l’observait avec un air gêné, pas par sa nudité, mais par l’état de son corps… Reprenant la parole pour une dernière chose…
- Avez-vous un moyen de charger mon téléphone ? Voir un moyen de sortir discrètement, sinon, il me faudra attendre la nuit je pense…
Oui, Vladimir n’avait qu’une hate, rentrer chez lui, et se charger de trouver qui était ceux qui l’avaient agressé… Mais un imprévus vient perturber la scene, le noeud de la serviette sur les hanches du russe se défit d'un coups, faisant tomber sa serviette a ses pieds sous les yeux rond de celui qui se retrouvait dans le plus simple appareil devant la lionne, restant surpris un instant avant de se baisser sans un mot comme il le pouvait pour la ramasser...
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Mer 7 Fév - 22:27
Bobby... Semblait terriblement perdu. Comme le cul entre deux chaises, c'est ce que Djena vous dirait. Il avait le visage d'un homme reconnaissant, et à la fois, celui qui a l'impression de marcher sur des œufs, et que tôt ou tard, ça va lui exploser à la figure. L'hybride lionne, ne se formalisait pas et demeurait compréhensive. Au vu de sa nuit précédente... Il ne doit pas mener une vie très réglo, et dans ce cas, ils sont deux ! Elle le laissait, ingérer les informations à son rythme tout en restant attentive à son état... Djena, pensait à sa prière de la veille et mine de rien, Dieu s'en ai peut-être mêlé qui sait ?! Il a sauver ce bonhomme qui déboulait de nul part, en pleine forêt, poursuivit par des bandits. L'invité, se remettait de ses émotions, avant de reprendre la parole, sur un ton hésitant.
- Heu… C’est moi que vous appelez Bobby ?... Je m’appel Ivanov… _ Ah ? Enchanté Ivanov !
Répondit-elle, enthousiaste.
_ Bobby... C'était plus cool, mais va pour Ivanov, si tu préfères.
M'ouais... Elle avait du mal à cacher sa déception. Elle ne se rendait vraiment pas compte du loup qu'elle avait fait pénétrer dans la bergerie. Pour elle, c'était plus un petit chat perdu à qui elle avait donné un coup de main. Il avait l'air sympathique et de ce fait, autant le surnommer en conséquence. L'instinct maternelle a du bon, comme du mauvais... Avoir aidé ce bonhomme, veillé sur lui, s'y être un peu attaché et l'avoir même affublé d'un nom, voilà que maintenant, il réclame déjà son indépendance et c'est "Ivanov"... Waaaw l'autre, fait plaisir à la demoiselle et garde ce nom. T'en mourra pas... Quoique.
- Quelque chose à manger serait le bienvenu mademoiselle, je me rend compte avec cette gaufre que je suis affamé… _ Ah ça ! C'est une super maladie ! Je peux t'aider sans soucie !
Derechef. Elle se levait de sa chaise pour répondre à l'appel du ventre de ce dernier. La laissant ainsi profiter d'une modeste douche salvatrice. Pendant qu'elle lui laissait sa chambre, sans aucune inquiétude... C'est bon, hier il a frôlé la mort, elle risquerait quoi ? Bref, pendant sa quête de nourriture et que lui, se ferait un brin de toilette. Djena se rendit compte des manières de son invité... Un chic ! Elle n'en n'avait pas l'habitude et surtout, ne perdait pas de temps avec le vouvoiement et les attitudes chichi pompon la praline. Peut-être qu'il n'est pas aussi noble dans sa vie de tous les jours, et que Bobby se sent obligé de la jouer cul serrer car il est perdu et redevable, reconnaissant en quelques sortes. Allez savoir ?
Pourtant... La lionne faisait tout pour qu'il se détende et récupère. Qu'il soit posé, tranquille... Il demande, il est servit dans la mesure du possible. Il vaut mieux être du côté de Djena que contre, et elle ne voyait aucun intérêt à être agressive envers une personne qu'elle a sauvé. Quoiqu'il en soit, elle remontait à sa chambre, avec un plateau sur lequel on trouvait du pain frais, du beurre, du jambon et du saucisson, une tomate, une tasse de café avec du sucre et du lait à côté, ainsi qu'une pomme. C'est rudimentaire, mais elle espérait que ça soit suffisant pour calmer sa faim un instant.
La blonde... Pénétrait dans sa chambre et c'est en même temps qu'elle refermait sa porte, en la claquant avec le talon que son regard se perdit sur le corps à demi nu, mutilé de Bobby. Avec difficulté, elle masquait sa surprise... A voir, ce n'était pas la première fois qu'il échappait à la mort. Elle baissait son regard doré, un peu mal à l'aise et s'approchait du bureau pour y déposer le plateau.
_ Ehm... Désolée, j'aurais encore du attendre un peu... Simplement, moi, quand j'ai faim, j'ai horreur d'attendre. Du coup, je me suis dépêchée pour toi. J'ai pris un peu de tout, comme les sœurs ont déjà mangés... Et que je sais pas sur quoi tu as envie.
Se justifiait-elle. C'est qu'elle n'avait pas envie de le retrouver étalé par terre, à cause d'un mal aise alimentaire. Bobby reprit, a peine eut-elle finit son petit laïus.
- Mademoiselle Djena… Une question me taraude… Es que votre maitresse est parmi ses nones ? Peu importe la réponse, je ne compte pas vous nuire… Je pense partir au plus tôt et ne pas vous causé d’ennui… Je pense aussi pouvoir plaider en votre faveur pour l’altercation qui a eu lieux cette nuit… Si il le faut bien entendu, l’idéal étant qu’on ne retrouve jamais ses hommes…
Maîtresse ? Comme à chaque fois, l'idée d'être la possession de quelqu'un lui faisait hérisser le poil. Heureusement, Djena sentait bien que la question était tout à fait innocente (l’instinct féminin foireux pour le coup). C'est probablement à cet instant que Djena commit sa plus grave erreur, là où sa fierté quotidienne, importait peu auprès des citoyens ou des rabatteurs qu'elle provoquait... Ici, dévoiler à nouveau sans gêne, sans pudeur cette information à cet homme. Pour beaucoup, c'était signer son arrêt de mort. Cependant, la lionne n'avait cruellement pas conscience du danger qu'elle hébergeait et aidait. Ici, il n'est pas le démon du centre, le diable en personne... Ici, il n'est que Bobby, un homme victime de représailles sans doute et qu'elle aidait de bon cœur, comme elle pouvait... Un homme qui s'était battu pour sa vie et qui pour ça, Djena estimait qu'il fallait lui tendre la main... Et c'était la sienne, qui avait secouru sa vie.
_ Je n'ai pas de maîtresse, je n'ai pas de puce. Les sœurs m'héberge ici depuis l'enfance, mes parents étaient des hybrides sauvages lions. Je n'ai rien à voir avec les bonnes femmes d'ici...
Expliquait-elle très brièvement. Scellant peut-être son destin. Bobby, reprit sur un ton un peu plus timide et Djena, ne saurait savoir d'où lui vient ce mal aise.
- Avez-vous un moyen de charger mon téléphone ? Voir un moyen de sortir discrètement, sinon, il me faudra attendre la nuit je pense… _ Oui, près de mon lit il y a une prise et- OH LA VACHE !!
S'exclamait-elle spontanément. Fermant les yeux et ramenant ses mains sur son visage, comme double protection quant à la pudeur d'Ivanov qui venait de perdre sa serviette. Elle déglutie, à son tour mal à l'aise alors que lui semblait être resté de marbre pendant l'incident.
_ Je reviens, je vais vous chercher des affaires propres ! N'hésitez pas à prendre un morceau !
Sans plus de cérémonie. Dos à lui, elle s'éclipsait de sa chambre en claquant la porte, le visage rouge. Ce qui est comique, c'est que Djena vouvoyait que sous la surprise, ou lorsqu'un manque de contrôle sur une situation était présente. Vraiment paradoxal pour cette accro' de la "bonne frankette". Pour se remettre de cette scène et chasser l'image de Bobby nu, de son esprit... Elle prit la porte en face de sa chambre. C'était une réserve de matelas et de vêtement pour les malheureux, les pèlerins de passage etc... La blonde, mit une dizaine de minutes pour trouver à ce garçon, des choses à sa taille et correct. Un jean, une chemise blanche avec une veste grise... Voilà qui devrait faire l'affaire.
En revenant. Elle prit le soin de frapper à la porte, l'esprit un peu plus calme mais elle n'osait plus regarder son invité dans les yeux. En revenant près de lui, elle lui tendis les affaires pliés.
_ Voilà... T'es anciens vêtements étaient foutues, en sang, ce n'est pas très discret. Et oui, il est préférable d'attendre la messe du soir, comme ça tu pourras filer car elles seront toutes à la chapelle, d'accord ?
Expliquait-elle. Avant de reporter son attention sur le saucisson, qui lui faisait clairement de l'oeil. La blonde, souriait en s'approchant de celui-ci et après s'être coupé quelques tranches, elle s'appuyait sur son bureau pour demander à Bobby.
_ Et toi ? Tu fais quoi dans la vie à part te faire démolir par... Je ne sais qui d'ailleurs ?
Enfin ! Enfin une question intéressante. A nouveau détendu, elle l'observait de son regard félin, sa queue se balançant dans un rythme régulier et insouciant.
Comment vas t-il s'en sortir ?
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Mar 17 Juil - 12:23
Bobby… Comment la blonde en était arrivé à le surnommé ainsi ?... Impossible de le deviner pour l’homme troublé qu’était Vladimir Gribov a cet instant, mais il remarqua que sa présentation sous le nom d’Ivanov l’avait comme… Dérangé… Mais après tous, cela lui passait par-dessus la tête pour le moment… Tous ce que voulait le directeur, c’était se sortir de ce guêpier et le moins amoché possible… Mais à ce niveau, ce n’était pas le top. Déjà, son problème d’anémie embrumait son esprit, même si la douche qu’il avait prise avait atténué le phénomène, mais l’homme était encore perplexe sur la situation, il avait réfléchit alors que la blondinette était partit lui chercher de quoi se restaurer.
A peine était-elle revenue dans la piéce que la lionne eut un regard légèrement gêné, le regard fuyant sur la tenue plus que légère du directeur… La miss portait un plateau garni mais surtout, une odeur bien connue parvint aux narines de Vladimir… Du café !... Mon dieu, il serait capable de tuer pour en avoir une tasse… Mais c’est aussi à ce moment que la belle répondait à ses premières questions… Une … Sauvage ?... mais dans quel bourbier se trouvait encore l’humain… Car après tous, si on résumait, Vladimir Gribov, directeur du centre de dressage, un homme qui ne rechignait pas à mettre la main à la pâte pour dresser ou profiter des hybrides d’une façon que certain qualifierait de… Peu étique… Venait d’être sauvé par une de ses créatures. Créature qui eut l’aplomb de se vanter avec une certaine verve et fierté qu’elle était une sauvage… Devant un Vladimir juste vêtu d’une serviette dans le grenier d’un couvent… Cette simple constations fit sourire le blessé tant elle était absurde et improbable… Remarquant enfin le reste du contenu de son plateau, déposé sur le bureau par une lionne qui venait de se montre bien timide face à celui qu’elle avait sauvé et soigné… Un saucisson !... Du pain, du beurre, du jambon… Son estomac émis un bruit discret, manifestant bien à son propriétaire qu’il était vide et que ce qu’il voyait était plus que bienvenu.
Ignorant cet état de fait en changeant de sujet, Vladimir savait que son téléphone était hors service, lui nécessitant une bonne recharge, mais c’est alors que la miss apportait la solution à son problème qu’elle s’exclama d’une façon… Très spontané diront nous… La serviette que portait Vladimir a la taille ce dénoua, le laissant avec l’équipement à l’air devant une lionne échaudé qui se cachât expressément le visage derrière ses mains et Vladimir était prêt a le parié, elle venait de rougir jusqu’à ses oreilles de félin. Pourquoi ? Ce n’est qu’un corps nu… Pas de quoi tergiverser autant, surtout que ce n’est quand même pas la première fois qu’elle en voit… Si ?... Quoique, la miss vit dans un couvent, peut-être qu’elle est aussi prude que les autre résidentes de la bâtisse sur ce sujet ?... S’éclipsant en lui disant qu’elle allait chercher des affaires propres, la belle lui tournait carrément le dos, la faisant sortir avec une démarche étrange alors qu’elle claquait consciencieusement la porte, laissant son invité qui venait de ramasser sa serviette seul de nouveau.
S’entourant de encore une fois les hanches avec sa serviette, Vladimir ne se fit pas prier pour obéir au conseil que la blonde lui avait donné, s’installant sur le lit pour se saisir sans autre procès de la tasse de café, buvant une première grande gorgé du breuvage noir… et particulièrement insipide… Mais qu’importe, le blessé était dans un tel état de manque de caféine et de nourriture qu’il pourrait presque boire un café instantané. Saisissant le saucisson, s’en coupant plusieurs rondelle avant de les dévorer avec une avidité à peine contenu, attaquant les autres mets présents sur le plateau en attendant que son hôte revienne.
Reprenant rapidement le contrôle sur son estomac, rassemblant ce qu’il restait de ses affaires tout en mettant son téléphone à chargé, qui lui affichait qu’il devait retrouver une certaine quantité de batterie avant d’etre utilisable…’’Foutue smartphone…’’ fut la seul chose qui lui passa par la tête alors qu’il mettait en tas ce qui restait de ses fringues, le revolver cacher dedans à porter de main. Vladimir eu juste le temps de faire tous cela que l’homme entendit frapper à la porte, l’invitant a entre d’une petite phrase polie, précisant qu’il était assis et ‘’présentable’’… Entrant dans la pièce avec le visage encore rosie et le regard fuyant, évitant contrairement au début les yeux vers émeraude de l’humain… Quel contraste… Comment un simple corps nu avait pu transformer la jeune hybride à ce point… Le directeur en rirait presque tellement cette demoiselle timide était loin de la lionne agressive au mordant ravageur qu’il avait rencontré plus tôt dans la foret… Mais bref, elle lui fournissait de nouveau vêtement, pas trop mal en plus si on évitait de trop s’attarder sur leur qualité… Enfin, elle aurait pu lui ramener un t-shirt mickey mousse et un jogging rose… Complété par une paire de croc assortie… Mais non, malgré leur statut de frusque d’occasion de basse qualité, le jeans, la chemise et la veste qu’elle lui tendait serait parfait aussi les prit-il avec un sourire, remerciant sincèrement la lionne gêné.
Confirmant les craintes de l’humain, la lionne, lui précisa qu’il valait mieux attendre la messe du soir… Merde, cela signifiait donc qu’il devait passer la fin de la journée là… Observant la blonde se diriger vers le bureau après s’être coupé quelque tranche de saucisson reprenant la parole alors que l’humain se relevait non sans douleur qu’il exprimait par quelques grimaces… Enfilant la chemise pour commencer à la boutonner, Vladimir observait son interlocutrice qui reprit la parole, lui posant une question redoutable pour le directeur… Qu’es que l’homme faisait de sa vie, en gros quel est son gagne-pain… Et il ne pouvait clairement pas être honnête à ce sujet…
- Je suis le directeur d’une petite entreprise d’import… J’achète, je transforme et je vends des marchandises suivant les commandes de mes clients… Ceux d’hier soir voulaient que j’importe des marchandises… Illégales dirons-nous… Ils se sont montrés… Insistant pour rester polis, mais mon refus combiné au fait que je connaissais la nature de ce qu’il voulait importer les a conduit à carrément vouloir m’éliminer en forêt, pour laisser le moins de trace possible… J’ai joué de malchance…
Prenant le temps de respiré, se baissant en faisant une nouvelle fois tomber sa serviette en voulant enfiler son pantalon, restant peut déranger par cela, le directeur eu un certain mal à l’enfilé à cause de sa blessure mais fini par y arriver, reprenant la parole à ce moment… Ignorant complètement les éventuelles réactions gênées de la lionne pour terminer
- Et voilà comment je me suis retrouvé sur votre chemin… Finalement, j’ai eu de la chance dans mon malheur… Je suis tombé sur une jolie femme qui a… un sacré mordant.
Maintenant qu’il était habillé, Vladimir fit un sourire sincère a la lionne, aucune haine, aucune méchanceté, juste un sourire presque serein, sa douleur l’empêchant de l’être totalement. Reprenant la parole pour éviter un blanc pesant.
- J’y pense, il faudra que je vous remercie un jour pour ce que vous avez fait… J’insiste aussi, je dois au moins vous invité à diner pour vous remercier dans un premier temps… Voir plus… Je me doute que c’est peu de chose…
Laissant un instant passer avant de reprendre.
- Mais et vous ?... Vous faite quoi de votre vie ?... Un projet ? Un travail ?...
Laissant la belle répondre, Vladimir essayait de rester le plus serein possible, toujours a porter de son arme…
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Sam 28 Juil - 17:42
Bobby... Ou Ivanov, comme vous préférez. Réfléchit un instant avant de répondre à l'hybride lionne qui était suspendu à ses lèvres et tout ouïe.
- Je suis le directeur d’une petite entreprise d’import… J’achète, je transforme et je vends des marchandises suivant les commandes de mes clients… Ceux d’hier soir voulaient que j’importe des marchandises… Illégales dirons-nous… Ils se sont montrés… Insistant pour rester polis, mais mon refus combiné au fait que je connaissais la nature de ce qu’il voulait importer les a conduit à carrément vouloir m’éliminer en forêt, pour laisser le moins de trace possible… J’ai joué de malchance…
Djena. Ne fit aucun commentaire. En gros, c'est une négociation qui a mal tourné. Elle reprit un morceau de saucisson... Peut-être que si elle n'était pas intervenue, il y aurait eu un cadavre en plus dans la forêt. La forêt de Togi, outre ses aspects relativement buccolique... Est moins charmante quand on connait son peuple. Dealeurs, cadavre ou morceau, hybride sauvage et SDF... Bien sûre, elle est plus rassurante la journée, mais une fois la nuit tombé, c'est un peu comme la loterie. Ivanov, fit à nouveau tomber sa serviette, quel maladroit... Djena détournait simplement le regard par respect pour lui et en ayant assez vu la première fois. Plus question de filer maintenant qu'il y a à manger !
- Et voilà comment je me suis retrouvé sur votre chemin… Finalement, j’ai eu de la chance dans mon malheur… Je suis tombé sur une jolie femme qui a… un sacré mordant.
Djena éclatait de rire.
_ Et le caractère qui va avec... Je suis une hybride lionne, mes crocs c'est ma fierté et ce qui perdra les autres si ils me cherchent !
Expliquait-elle. Non sans se galvaniser de fierté sur son hybridation. Tiens, Djena remarquait que son invité s'était enfin vêtue. Elle répondit à son sourire par le sien, tout aussi sincère avant qu'il n'ajoute.
- J’y pense, il faudra que je vous remercie un jour pour ce que vous avez fait… J’insiste aussi, je dois au moins vous invité à diner pour vous remercier dans un premier temps… Voir plus… Je me doute que c’est peu de chose… _ Hmm, vous savez comment attirer une femme... Par son estomac !
Taquinait-elle, toujours intéressé par un repas gratuit.
_ C'est avec plaisir... Si l'occasion se présente, je ne suis pas facilement joignable vu ma situation. Même si le couvent est ma "base", je peux très bien passer une semaine ailleurs.
Précisait-elle, alors que Bobby lui posait une question tout à fait légitime pour le coup.
- Mais et vous ?... Vous faite quoi de votre vie ?... Un projet ? Un travail ?... _ Euh... On peut dire ça.
La reine des félines. Grimaçait un peu, sa situation n'a jamais été très clair et pour cause... Son statut d'hybride sauvage la prive de beaucoup de chose. Puisque Bobby s'était prêté volontiers à ses questions, Djena, se hissait sur son bureau en bois pour s'assoir, croiser les jambes et reprendre.
_ Comme je n'existe même pas au regard de Togi et son marché d'hybride... Je ne peux pas prétendre à un travail légal.
Introduit-elle.
_ Alors, je vie surtout de travail au "black". Des coups de mains dans les limites de mes possibilités, rien à voir avec votre job bien placé de Directeur. Déjà, je suis incapable de rester assit au même endroit toute la journée ! Donc, tout ce qui est bureau, c'est im-po-ssible.
Précisait-elle, avant de compter sur ses doigts.
_ Gardienne de parking ou d'immeuble, combattante à l'arène, livreuse de chose plus ou moins licite ou légal... Et récemment, fossoyeuse. La liste serait longue si je devais faire un CD.
Cv... Comme Djena n'en n'a jamais fait, elle ne connaissait pas vraiment le terme exact. Elle coupait à nouveau quelques tranches de saucisson, de pain et de fromage avant de descendre et d'amener le tout à Ivanov pour qu'il se serve. Son regard était d'un doré vif et son enthousiasme pour cette nouvelle rencontre, se trahissait par sa queue féline qui remuait curieusement derrière son dos.
_ Enfin... Il faut de tout pour faire un monde, non ? Je dois me faire ma propre place sur cette île, tout en restant la plus discrète possible. Pas toujours facile avec mon tempérament, mais je m'en sort pas trop mal depuis 20 ans !
Elle rit à nouveau, son visage rayonnant comme le soleil d'après midi qui innondait le couvent.
_ C'est de quel origine "Ivanov" ? Vous venez d'ici ? Si je peux me permettre, vous n'avez pas une tête d'asiat'.
Fit-elle remarquer. Sans plus de gants. Après tout ce qu'il s'est mangé hier soir... On va pas s'embêter d'avantage de dentelle.
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