On ne récolte que ce que l'on sème

Bien, un bon point pour la féline, elle n'essayait aucune résistance et soumettait, mais ce n'était pas suffisant pour gagner la confiance de l'humain, elle pouvait se montrer manipulatrice, elle savait jouer avec les mots mais aussi de sa beauté si blanche et si pure. Une fois relachée donc, et après la question de la minette, l'humain entreprit de lui répondre en l'invitant d'un simple geste de la main à la suivre alors qu'il répondit d'une voix pour le moment froide, la colère étant redescendue mais toujours pas complètement partie :

- Oui, viens, suis moi.

Il se dirigea vers les escaliers qui menaient à l'étage où se trouvait la salle de bain. Il fallait qu'elle se douche, Luka ne savait pas où la féline avait bien pu traîner en dehors du centre dont les cellules n'étaient pas toujours d'une propreté absolue, sans compter que les hybrides en location servaient bien souvent de jouet sexuel donc la propreté de cette jeune femme était vraiment douteuse aux yeux du Bosniaque tiré à quatre épingles. Il ouvrit la porte de la {url=https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/e3/c8/70/e3c87071eafcb8900d14354c45d83be9.jpg]salle de bain[/url] qui contenait une douche et un bain à la japonaise, comme presque toutes les habitations de cette île, il était grand temps qu'elle se débarrasse de toute cette crasse. Luka la fit donc entrer et repris :

- Tu es sale, laves toi.

Il la laissait se déshabiller, le savon était posé en évidence, tout comme le shampoing et tout ce qu'il lui fallait pour s'atteler à cette tache que le Bosniaque lui demandait. Il se tenait sur le pas de la porte alors qu'elle était à l'intérieur, et en la regardant dans les yeux, ses yeux de chats d'un doré si particulier, il lui dit sans empathie, sans douceur ni particulièrement de bienveillance :

- Fais ça bien, cela doit être parfait.

Il se tourna et reparti un instant en précisant :

- Ne m'attends pas, je reviens dans une seconde, et ne tentes rien.

Il parti dans sa chambre chercher dans un petit tiroir un collier muni d'un petit anneau et d'une petite clochette, il aurait bien fait un petit piercing à cette minette comme à Dimitry, si l'un en avait, l'autre devait également en avoir par principe d'équité, et quoi qu'il en soit, un piercing en décoration et pour affirmer son bien était assez satisfaisant, mais il verrait plus tard, en attendant, la jeune femme aurait droit à un joli collier au ras du cou. Il revint dans la salle de bain, seulement une minute s'était écoulée depuis qu'il s'était éclipsé. Il entra sans même prévenir, après tout il était chez lui et l'hybride n'avait pas son mot à dire. Luka déposa le collier sur le meuble de salle de bain, saisit une chaise et s'assis devant la douche et le bain, la jeune femme ne devait pas avoir de pudeur, il n'allait pas lui sauter dessus comme un rustre, même s'il le pouvait, il n'était pas un homme à pulsions contrairement à beaucoup de ses collègues de travail.

Il croisait les jambes, et regardait la jeune femme avec attention de ses yeux bordeaux, il lui reprit la parole pour lui dire simplement sur une voix claire et sûre comme s'il énonçait de simples fait, une simple règle de cette maison :

- Pas de pudeur avec moi, c'est inutile...

Il attrapa le collier et joua un peu avec devant la jeune femme puis il reprit :

- Ici tu te promènera nue pour le moment, tu auras obligation de porter ce seul accessoire jusqu'à ce qu'on te trouve quelque chose.

Elle allait devoir se soumettre à cette règle, elle se promènerait comme ça devant lui et devant Dimitry, elle ne devrait avoir aucune pudeur donc. D'autant plus que ce n'était pas Dimitry qui lui sauterait dessus sans la permission de son maître, par précaution il faudrait utiliser un moyen de contraception pour la minette, il serait dommage qu'elle tombe enceinte et qu'il faille envoyer l'enfant au centre ou même lui payer une IVG qui reviendrait plus chère.

- Oui, viens, suis moi.

Reprit-il.
Après avoir menacé sans état d'âme. Meiko, le suivait, son regard se concentrant plutôt sur le chemin emprunté plutôt que sur sa nouvelle maison. La neko, se sentait étrange, elle avait peur de passer sa vie avec lui, de le servir et paradoxalement, si elle pouvait mourir dans la minute, elle n'en serait pas plus déçu... Pourtant, elle ne se sent pas prête à quitter déjà ce monde, alors que faire ? Si ce n'est subir pour le moment. Ils se rendirent à l'étage et celui-ci ouvrait une salle de bain. La neko, n'était pas très fan du bain, ça fait beaucoup de torture en une demi journée à peine. Elle voulut lui dire "Je suis propre", mais rien à faire, elle savait déjà que plus têtue que c'est homme, ça relèverais du défis.

La salle de bain...
Était complète, sans superflue. Même si Meiko ne fit pas de commentaire, elle soupirait longuement quant à la suite du programme qui l'enthousiasmait peu.

- Tu es sale, laves toi.

"Si tu le dis".
Se retenait-elle de répondre, pas question que la douche soit à l'eau froide à cause d'une parole de trop. Pour l'heure, la neko visait clairement sa survie et surtout, dans les meilleures conditions possible. Finalement, elle ne se sentirait pas trop dépaysé du centre avec un homme pareil à l'ordonner. Leurs regardes se croisère, et il reprit, toujours aussi froid qu'un glaçon.

- Fais ça bien, cela doit être parfait. Ne m'attends pas, je reviens dans une seconde, et ne tentes rien.
_ Oui oui, j'ai bien compris Capitaine.

Soufflait Meiko.
Elle aurait presque l'impression qu'il a peur que sa précieuse et récente aquisition se fasse la belle. Il a pas tord mais qu'il continue à être aussi rustre et finalement, l'option de s'évader deviendra peut-être plus concrète. Pendant qu'il s'éclipsait, l'hybride prit son courage à deux mains pour retirer le peu de vêtement du centre, qu'elle avait sur elle et qui lui donnait un peu chaud.

Luka...
Revint en un clin d'oeil, et avec un collier qui n'échappait pas au regard de la féline. Elle ne fit pas de commentaire, chacun ses petits délires, mais par contre, suite à sa déclaration...

- Pas de pudeur avec moi, c'est inutile...
_ J'ai perdu ma pudeur depuis des années... Dois-je vous rappeler où vous m'avez acheter ?

Se permit-elle.
De faire remarquer à son nouveau maître. Ça fait bien longtemps qu'elle n'est plus une vierge effarouchée, timide de son corps qui à su tant charmer les hommes ou les femmes. Luka, reprit jonglant avec le ras du cou face à elle, et précisant avec une once de satisfaction dans sa phrase, lui semble t-il.

- Ici tu te promènera nue pour le moment, tu auras obligation de porter ce seul accessoire jusqu'à ce qu'on te trouve quelque chose.

Ah...
Ça par contre, l'hybride ne l'avait pas vu venir du tout. Elle avait du mal à cacher sa surprise, fermant simplement ses lèvres et inspirant profondément. Elle répondit, simplement avec un air blasée.

_ C'est vous le patron...

"Pervers".
Se gardait-elle d'ajouter. Et encore, la féline ignorait l'autre homme qui partagerait sa condition d'esclave. Nue, elle ramenait ses bras contre elle, et à cause de la fraicheur de la pièce, ses tétons pointaient et sa queue blanche, s'ébouriffait un peu. Meiko, tournait le dos à Luka pour s'approcher du bain qui servirait à la rincer. Elle fit couler l'eau chaude après avoir mit le bouchon. Puis, elle s'avançait de sa démarche féline vers la douche. Elle hésitait, malgré elle et dû se faire violence pour allumer le jet, qui fut froid pendant quelques secondes. Un frisson la parcouru, puis Meiko se mettait sous le jet, chaud... Luka, n'en perdait pas une miette.

Et si...
Une idée germait dans l'esprit de la neko. De sa main droite, elle attrapait le savon et c'est avec beaucoup de sensualité qu'elle lavait son corps, le savon, glissant sur sa peau et la vapeur, offrant à la pièce une ambiance bien plus chaleureuse. Meiko, avait envie de lui montrer de quoi elle était faite, pas juste un punching ball... Et pour ça, il ne faut pas l'abimer. Elle passait doucement, le savon sur sa nuque, son cou, avant de descendre sur sa poitrine. Ses longs cheveux blanc masquait par endroit ses seins généreux. Elle passait ensuite le savon, sous ses seins, puis son ventre et le bas ventre pour finir. Un petit sourire de plaisir, naquit sur les lèvres de l'hybride, elle fit mousser ses mains, avant de déposer le savon et de se laver la partie intime. D'une manière plutôt provocante, après tout, c'est lui qui veut qu'elle soit impeccable, et si il ne supporte pas le spectacle, il n'a qu'à la laisser tranquille. Meiko, laissait entendre un léger ronronnement de satisfaction quant à cette douche imposée qui, finalement, pouvait tourner à son avantage.

Qui a dit...
Que la vengeance doit-être violente ? Pas forcément... Meiko qui se lavait, se caressait, sans qu'il ne la touche, c'était un petit plaisir, vicieux. Après tout, vu comme Luka est, JAMAIS, il ne la rejoindrait sous l'eau... Puisqu'il la considérait comme inférieur, sale, alors que son teint est si immaculé. D'ailleurs, peut-être que le petit show de l'hybride, ne l'atteignait nullement... Mais alors, pourquoi avoir adopté une hybride, si elle n'attire pas un minimum ? Meiko, continuait son petit manège de propreté, puis, elle prit le pommeau de douche pour se rincer. Savoir tourner les situations en sa faveur, ça devrait être une qualité. La mousse, glissait le long de son corps, puis après avoir terminé et pour ne pas attraper froid, elle s'installait rapidement dans le bain... Pas question d'offrir un si beau spectacle à Luka, trop longtemps. Dans l'eau chaude, elle soupirait d'aise et croisait les jambes, avec un air de satisfaction et un peu snob, du "Je suis dans l'eau chaude, je suis bien alors que toi, tu ne fais que me regarder, nyahaha". . En vrai, si les chats n'aiment pas l'eau, c'est parce qu'ensuite, ils ont un mal de chien à recouvrer leurs températures et qu'en attendant, ils crèvent de froid.

Meiko...
Posait son regard doré sur le collier, avec un sourire satisfait.

_ Il est pas trop moche... Ca va, je le porterais.

Comme si elle avait eu le choix !

La féline au pelage blanc était insolente, elle n'avait pas sa langue dans sa poche, cela pouvait être un plus mais risquait parfois d'être agacent, il fallait qu'elle reste à sa place et qu'elle ne franchisse pas les limites mais Luka saurait les lui rappeler. Luka remarquait une légère surprise à ses derniers mots alors qu'elle lui avait encore répondu avec cette petite pointe de témérité, cette jeune femme avait un caractère très particulier, comme si le fait d'obéir à un maître n'était qu'un job qu'elle pourrait quitter à loisir, cela se ressentait dans son vocabulaire, c'était tellement flagrant, Luka gardait donc ce détail pour lui sur l'instant présent.

L'homme des Balkans observait la jeune femme avec attention, elle était féline, légère comme la brise, gracieuse comme une fleur au printemps et en même temps elle faisait preuve d'une sensualité proche d'un feu ardant, l'homme n'était certainement pas déçu de sa nouvelle acquisition alors qu'il se doutait bien, après cette petite arrogance dont elle avait fait preuve plus tôt que cela relevait plus ou moins de la provocation, elle lui montrait de quoi elle était capable et l'homme ne refusait pas le spectacle. Le ronronnement de la minette était agréable à entendre, comme pour rythmer ce spectacle qu'elle lui offrait. Sa peau était blanche comme neige, et son pelage a présent mouillé devait être doux comme la soie, Luka avait de la patience mais il aurait aimé pouvoir l'avoir dans son lit et caresser sa si belle peau, c'était une belle femme aux formes généreuses.

Le spectacle qui avait parut si long et qui en même temps avait été trop court pour l'homme s'arrêta lorsque la jeune femme aux oreilles de matou plongeait son corps délicat dans l'eau du bain chaud. Elle profitait et se détendait dans cette eau qui devait être agréable alors que Luka éprouvait une légère déception qu'il refoulait, il n'allait certainement pas laisser le plaisir à la féline de contempler une petite frustration, elle serait alors parvenue à ses fins et cela aurait été visible, il fallait que cela reste vain, l'homme se montrait donc toujours aussi impassible, il aurait quand même bien prit une bonne petite cigarette mais cela aurait laissé une mauvaise odeur dans la maison et ça n'était pas concevable.

Lorsque la jeune femme laissa entendre que le collier n'était pas trop laid Luka eu une petite envie de rire, elle était presque rigolote, c'était assez absurde mais elle n'avait pas le choix, quel drôle de façon de faire, l'homme se demandait si ça n'était pas sa façon à elle de se sentir plus libre. Si cela lui faisait plaisir, qu'il en soit ainsi. Il reprit son jeu avec le collier qu'il avait entre les mains et lui lâcha sur un ton presque taquin, comme si, involontairement, il entrait dans le jeu de la belle féline :

- Comme si tu avais le choix.

Elle était presque amusante mais il ne fallait pas se laisser trop attendrir pour le moment, au contraire, dès le départ il devait se montrer intransigeant afin qu'elle intègre sa place définitivement. Pour lui rappeler qu'il n'était pas là pour la servir mais que l'inverse était exact le Bosniaque eu une petite idée, il regarda sa montre, posa le collier sur le rebord de la commode, saisit une serviette ainsi qu'une sèche-cheveux dans le tiroir et dit à la jeune femme sur un ton calme et posé :

- Bien, tu as quinze minutes pour profiter de ton bain, te sécher et mettre ton collier pour me rejoindre en bas, pas une seconde de plus.

Le blond aux yeux bordeaux avec bien insisté sur les derniers mots, il prenait soin de ne pas préciser que la jeune femme risquait de subir une punition qui lui ferait comprendre que le manquement à un ordre pouvait coûter très cher. Il regarda la pendule accrochée au mur, elle affichait les secondes, il attendit qu'elle arrive tout juste à 10h10min0s.

- C'est parti, la pendule est là pour te rappeler l'heure.

Sans attendre l'homme quitta la pièce, elle devait arriver au plus tard à 10heures dépassées de 25 minutes et zéro secondes. Il se dirigea vers l'entrée, il y avait un porte mentaux et non loin un petit buffet avec un vide poches, il déposa ses gants qu'il n'avait pas prit le temps d'enlever plus tôt, il fit de même pour ses chaussures et sa vestes de laquelle il tira un paquet de cigarettes. Il ouvrit une fenêtre et finit par s'installer dans son canapé d'angle en cuir noir, croisant les jambes l'une sur l'autre, il alluma sa cigarette et en prit une bouffée, il se détendait mais n'oubliait pas de regarder sa montre de temps à autre. Il eu le temps de terminer ça cigarette et d'aller l'écraser sur le cendrier qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. L'homme bu ensuite un verre d'eau pour finalement se réinstaller dans son canapé, l'heure arrivait presque à échéance...

Meiko...
Se prélassait clairement dans son bain. Maintenant qu'elle était propre et qu'elle sentait bon, elle avait de quoi se faire plaisir dans cette eau chaude, rien que pour elle. Elle n'avait de cesse de soupirer d'aise, de s'observer, de se chouchouter dans l'eau pour demeurer parfaite en toute circonstance. Luka, de son côté, n'avait rien tenté et semblait être resté de marbre tout du long... Meiko, avait alors deux hypothèses... La première, c'est qu'elle serait devenue une mauvaise provocatrice, ce qui serait étrange au vu de la pratique ou alors, que ses exigences dépasse ce qu'elle a pu connaître.... La seconde hypothèse c'est que Luka est homosexuelle, car plus d'un se serait jeté sur elle, sans préavis et sans consentement. Du moment que le client paye, il est roi.... Hors, Luka est plus qu'un client, c'est son maître, de manière définitive, en théorie. Ses hypothèses ne lui plaisait pas, la première, signifierait que c'est elle qui est en tord et ça... Jamais de la vie. La seconde, est une incohérence, pourquoi a t-il prit une hybride femelle, bien foutue comme elle et avec un passé d'escort girl, si c'est juste pour de la décoration ? A ce moment là, il prenait une lapine, une chienne ou un poisson rouge... Si monsieur est plutôt avide des phallus, chacun son plaisir. D'ailleurs, celui qui en portait un , reprit la parole, après avoir bricolé avec sa montre. Même si Meiko, adore se pré-occupé d'elle même, ici, en terre inconnu, elle demeurait attentive et avec un œil sur tout.

- Bien, tu as quinze minutes pour profiter de ton bain, te sécher et mettre ton collier pour me rejoindre en bas, pas une seconde de plus.

Ah. C'est une blague ?

- C'est parti, la pendule est là pour te rappeler l'heure.

C'est pas une blague.
Meiko, le regardait s'éclipser après qu'il se soit rincé l’œil. Elle demeurait stupéfaite "Il m'a bien regardé ? J'ai pas trois cheveux sur la tête et une queue de cochon ! Pour me faire parfaite, il me faut bien trois fois plus de temps !". Râlait-elle intérieurement, se mordillant les lèvres de frustration. Première étape, sortir de l'eau chaude et affronter l'air, plus frais. C'est tellement difficile quand on a une thermorégulation féline. Les changements de température, Meiko, n'aimait pas du tout... Retrouver de la chaleur, après c'est un véritable défis.

Le temps de cette réflexion.
Deux minutes s'étaient déjà écoulé. Meiko, prit par la panique s'élançait hors de l'eau, non pas sans pester contre l'univers entier. Elle attrapait la serviette, qu'elle entourait rapidement autours de son corps, avant de tordre ses cheveux au dessus de la baignoire, ainsi que sa queue, qui avait perdu en volume suite à l'eau. L'hybride, dé-bouchonnait la baignoire, avant de s'attarder à son séchage, le plus efficace possible, pas le temps pour le slow motion ! C'est de cette façon que dix minutes s'écoulèrent en un clin d'oeil. Pourtant, d'extérieur, Meiko voulait donner l'impression qu'elle maîtrisait tout, même si elle rageait de ne pas pouvoir tout faire, à son aise. Elle trouva même le temps, de remettre en ordre la salle de bain, puis, avec la dernière minute restante, qu'elle usait pour se faire désirer, elle rejoint enfin son maître.

_ Et voilà...

Dit-elle, calmement.
Au moins, elle n'a pas perdu de temps pour s'habiller, avec juste un bête collier autours du cou. Meiko, ramenait ses bras contre elle, pour conserver le peu de chaleur qu'elle fabriquait. Puis, elle levait son regard vers son maître, qui avait prit lui aussi ses aises, dans son domaine.

_ Je ne suis pas en retard et je suis propre.

Appuyait-elle, avec une certaine fierté.
Elle chassait de sa main, la fumée de cigarette... Pas question d'empester celle saloperie, après avoir baigné dans du patchoulis !

_ Je sens une autre odeur que la vôtre... Vous avez un invité ?

Meiko...
Reniflait encore, bien loin de se douter que cette odeur, allait être celle d'un compagnon esclave. Elle cherchait du regard ce dernier... Peut-être un invité pervers, qui la reluque dans un coin de la maison, qu'elle ne connait pas.

Sweet Dream or a Beautiful Nightmare ?:

Alors qu'il naviguait dans ses pensées, son travail, Dimitry, Meiko, se demandant s'ils allaient s'entendre, et ils avaient plutôt intérêt, l'homme entendit la jeune féline arriver. Il regardait sa montre, pile poil, elle était à l'heure, propre et sèche, un peu ébouriffée mais elle avait rempli sa part du contrat. Elle avait un sacré caractère mais en même temps, Luka avait très envie de la taquiner, de s'en amuser, car elle ne pourrait pas venir à lui manquer de respect sous peine de sanction, c'était un jeu à sens unique... Mais la voir prouver qu'elle pouvait relever tous les défis était un délice, il était satisfait. Il lui répondit simplement sur un ton satisfait, comme pour la féliciter :

- C'est bien Meiko.

Il aurait tellement aimer ajouter un petit « brave fille » mais pour le moment il ne la connaissait pas suffisamment et il fallait en plus de cela qu'il gagne sa confiance et sa loyauté pour être certain de l'avoir dans la poche en évitant d'être violent, car après tout, elle restait obéissante et appliquait ce qu'il lui demandait, il n'y avait aucune raison de la punir ou d'être injuste avec elle. L'humain remarquait que sa féline supportait mal l'odeur de la cigarette, si elle était gentille à l'avenir, il ferait plus attention à ce que cela ne l'indispose pas trop puisqu'elle avait un odorat très développé. Il répondit ensuite à la jeune femme sur un ton plutôt neutre se laissant presque à être décontracté :

- Eh bien, il y a un autre esclave ici, il s'agit de Dimitry, il est là depuis peu, une compagnie n'est pas de refus pour lui je pense, tu ne passeras donc pas tes journées seules sauf si tu souhaite t'isoler dans ta chambre.

En effet, l'homme était du genre à laisser ses esclaves s'isoler si besoin, leur accorder du repos ou un moment seul permettait une meilleure ambiance et une meilleure productivité, donc une maison mieux tenue et une compagnie plus agréable. L'homme contemplait la jeune femme un court instant pour reprendre aussitôt :

- Sur ce, je te prie de m'apporter la première bouteille de vin que tu trouveras dans la petite cave électrique à côté du réfrigérateur. Prends également le tir-bouchon situé dans un des tiroirs et ouvre la bouteille, si tu as du mal apporte le moi. Et apporte deux verres à pieds également.

Il attendait qu'elle revienne, il se détendait petit à petit. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur après avoir déposé les verres et le vin sur la table basse en face de lui il l'invita à se joindre à lui, qu'elle s'asseye juste à côté de lui, il imaginait qu'elle saurait boire le vin puisqu'elle était passée entre les mains de bien des clients, des plus fortunés aux plus simples, que cela soit pour une soirée ou plus encore, elle avait du métier, elle savait être élégante, il l'avait bien remarqué lorsqu'ils étaient dans la salle de bain. Son regard n'était ni pervers, ni insistant ni même malsain, comme si elle était habillée, il faisait abstraction de sa nudité même si ses formes généreuses et sa peau de lys était d'une rare pureté :

- J'ai remarqué que ton odorat était particulièrement développé, tu pourras fermer la fenêtre lorsque l'odeur de la cigarette ne te gênera plus.

Son comportement était assez contrastant avec l'arrivée de la jeune femme, mais tant que cette dernière ne faisait pas la tête de mule ou ne lui cherchait pas des poux, il se comporterait presque avec bienveillance, voir même avec douceur si la féline avait de la chance, mais qu'elle ne compte pas que sur ses charmes pour l'attirer, il en fallait bien plus, Luka n'était pas un homme que l'on achète comme cela. Il versait du vin dans chaque verres en terminant sa phrase. Puis il se dit qu'elle n'aimerait peut-être pas cela, tout le monde n'aime pas forcement le vin :

- Je ne t'ai pas posé la question, aimes tu le vin au moins ?

Il espérait qu'elle lui réponde que oui car boire un bon verre de vin en bonne compagnie était quelque chose d'agréable, un moment d'échange et de détente. Meiko devait certainement l'ignorer mais Luka était tout a fait capable d'être un homme doux et de bonne compagnie en dehors de son métier de dresseur et de ce plaisir qu'il avait à faire torturer un être vivant, particulièrement lorsque celui ci va à l'encontre des ordres qui lui sont donnés. Pour le moment donc l'humain serait plutôt de bonne compagnie sauf cas contraire. Il espérait que tout se passe bien avec Meiko.

- C'est bien Meiko.

"Bien" ?
Juste un "bien" ? L'hybride, excédée par ce mini compliment au vu des efforts colossaux déployé pour être à peu près présentable en un quart d'heure, roulait des yeux, et retenait un soupire. Si lui, était satisfait de sa ponctualité professionnel et de son corps d'Eve, Meiko, elle,  ne l'était pas ! Elle était encore humide par endroit, sa queue angora pas totalement sèche et elle reprenait lentement et difficilement du volume. Ses cheveux aussi, n'étaient pas encore sec, même si il sentait irrésistiblement bon... Elle aimait que sa peau soit comme du satin, sa queue, ses cheveux d'un soyeux incomparable. Et surtout, elle aimait être sèche et ainsi, tenir au mieux sa chaleur corporel.

En tout cas...
Même si elle n'était pas fière de son apparence, suite au temps impartie et à son exigence personnel au niveau des soins. Elle notait donc, que Luka était capable de gentillesse ! Il avait déclaré ça sur un ton naturel, franc sans moquerie ni ironie. Et après tout... La neko avait un brin de sourire sur le coin de ses lèvres. Une flatterie, ça fait toujours du bien. Son maître finit par lui répondre d'ailleurs, pas question de passer sur un quart d'heure d'éloge sur sa personne... Dommage !

- Eh bien, il y a un autre esclave ici, il s'agit de Dimitry, il est là depuis peu, une compagnie n'est pas de refus pour lui je pense, tu ne passeras donc pas tes journées seules sauf si tu souhaite t'isoler dans ta chambre.
_ Un autre hybride ? Tant que ce n'est pas un chien... Y'a moyen de s'en sortir.

Commentait-elle.
Et rien qu'à imaginer un hybride chien dans la maison, elle sentie un frisson de dégout la parcourir et ses poils s'hérissaient. Luka, en était donc à sa deuxième acquisition... Il avait un homme et maintenant une femme. La théorie de l'homosexualité se confirmait un peu plus. Elle relevait aussi un autre point dans sa déclaration, "sa chambre". Vraiment ? Pas un placard ? Pas un débarras ? Pas la cave ? Une vraie chambre ? Meiko, avait du mal à y croire et demeurait perplexe, pas question de crier victoire trop vite, elle veut voir de quoi il parlait avant de commenter quoique ce soit à ce sujet.

- Sur ce, je te prie de m'apporter la première bouteille de vin que tu trouveras dans la petite cave électrique à côté du réfrigérateur. Prends également le tir-bouchon situé dans un des tiroirs et ouvre la bouteille, si tu as du mal apporte le moi. Et apporte deux verres à pieds également.
_ Avec plaisir, Luka ~

Répondit-elle avec une voix de velours.
Elle tournait les talons, et d'une démarche féline, elle s’exécutait en suivant ses consignes. Y'a pas à dire, il connait très bien sa propre maison, quel éducation foutrement militaire il a du avoir. Meiko, revenait avec l'entierté de sa commande, un sourire aux lèvres. Luka, faisait probablement un effort pour paraitre moins rustre après l'adoption un peu chaotique, Meiko, choisit alors d'en faire de même et se fit moins rebelle. C'était bien contre l'autre conne de surveillante qu'elle en avait, pas après lui qui la libérait de l'annexe de location. Pour l'heure, Luka ne l'avait que menacé, mais rien mit en exécution... Des paroles, des paroles, des paroles... Tant que ce ne sont que des mots, ça n’atteindrait pas l'hybride.

En revenant vers lui.
Elle sentie son regard noir, sur elle, sa peau, ses appendices d'hybrides et ses courbes féminines. Meiko, n'était pas dérangé vu que de toute façon, il est gay. Qu'il regarde, qu'il regarde, il ne touchera pas, selon sa théorie.

- J'ai remarqué que ton odorat était particulièrement développé, tu pourras fermer la fenêtre lorsque l'odeur de la cigarette ne te gênera plus.
_ D'accord.

Approuvait-elle.
Le trouvant bien... Avenant d'un coup. C'est bizarre, un maître c'est donc censé être si sympathique en tout temps ? Sans payer ? C'est d'un inhabituel pour elle. Meiko, ouvrit la bouteille de vin avec facilité, ce n'était pas la première qu'elle ouvrait, ni la dernière ! Elle disposait le tout devant son maître en se penchant sur la table basse. Ses tétons, effleurait la fraicheur de celle-ci et la firent grimacer. Combien de temps allait-elle se promener nue ? Avec juste ce collier ? Elle supposait que ce n'était qu'une passade, sûrement...  Elle se redressait, et Luka prit la relève en servant les deux verres à pieds vide.

- Je ne t'ai pas posé la question, aimes tu le vin au moins ?
_ Oui... Avec modération, juste de quoi voir le monde plus joliment et avec plus de légèreté... Pas question d'être malade.

C'est d'un disgracieux.
La gueule de bois et l'odeur de l'alcool sur soi. Non merci, ce n'était clairement pas pour mademoiselle l'hybride neko angora. Il faut savoir déguster le vin, l'apprécier, son odeur, sa couleur et même son histoire pour les fins connaisseurs. Meiko, bien décidé à ne pas rester planté là bêtement et à mourir de froid surtout, décidait de prendre une coupe de vin et elle observait le bordeaux de celui-ci avant de s'approcher de Luka. Après tout, il ne lui a pas donné l'autorisation de se servir, donc par déduction...

_ Voilà pour vous.

Soufflait-elle.
Prenant place sur les genoux de ce dernier. Il était temps qu'elle aussi prenne ses marques, à commencer par lui. Il est son maître, elle est à lui, donc, il est à elle, c'est une réciproque féline connu de tous. Elle passait un bras derrière derrière sa tête, tendis que l'autre, amenait le verre de vin jusqu'aux lèvres de son maître. Grace à cette initiative et cette proximité, elle sentie outre l'odeur de tabac, son parfum bien à lui... Son torse, sous sa chemise, contracté. Ses jambes, sous ses fesses étaient un peu dur quand même.  Et surtout, elle soupirait d'aise en sentant sa chaleur envelopper son corps, c'est surtout ce qu'elle recherchait. Vous pensiez que c'était un geste d'affection ? Pour en trouver ou en donner? M'enfin, c'est une Neko, c'est d'abord ses besoins vitaux et ensuite on parlera ronron...  Après qu'il ai bu une gorgée, la féline, fière de son emplacement, avait un sourire impérissable.

_ J'espère qu'il est à votre goût.

Demandait-elle.
Le visage tourné vers lui et ses oreilles félines, attentive à sa réponse. Meiko, approchait encore son visage, près de son cou et remontant jusqu'à sa nuque, et elle reniflait au delà de l'odeur de la fumée de cigarette.

_ Vous sentez bon... Et vous ne vous êtes même pas encore lavé.

Complimentait-elle.
Appréciant l'odeur masculine de ce dernier. Elle reculait son visage et ramenait ses deux bras contre sa poitrine, presque jalouse de son parfum naturel. Meiko, ne savait plus la sienne, à force d'avoir été ici et là et parce qu'on ignore bien souvent sa propre odeur. Ses clients lui rapportait qu'elle était exquise en tout point, ils aimaient sentir encore sa présence, même après le départ de la neko. Est-ce que Luka serait réceptif ? Probablement pas, puisqu'il aime les hommes, d'ailleurs, c'est pour ça aussi que Meiko ne s'est pas gêné pour se rapprocher de manière plus intime de lui... Rien à craindre ! C'est pas comme si son corps, son attitude féline allait le toucher, rien ne l'atteint visiblement.

Elle gardait...
Le verre de Luka à la main, et balayait enfin son regard ici et là sur le salon et sa décoration, très simple et fonctionnel. Si il voulait encore boire, il n'aurait qu'à lui demander, et alors, monsieur serait servit.

La jeune femme à la longue chevelure blanche avait un sacré caractère, elle était exigeante, mais ici ce n'était pas elle qui ferait la loi, en effet il y avait quelqu'un d'autre, c'était un humain, pas un chien, mais tellement proche d'un chaton enragé que la jeune femme verrait bien vite à quoi elle devrait s'attendre, car même si Dimitry était devenu obéissant avec l'humain, il resterait peut-être particulièrement téméraire avec cette jeune femme.

La féline était presque mielleuse avec sa voix de velours, l'homme la regardait s'en aller pour s'exécuter, elle avait un beau corps, une peau claire et un pelage qui paraissait soyeux alors que ses formes étaient généreuses. Le regard que l'homme portait sur elle n'était pas lubrique, pas complètement indifférent non plus, c'était plus comme s'il observait une belle œuvre. Il n'avait pour l'instant pas à l'esprit de lui sauter dessus, il voulait cependant voir comment elle se débrouillait dans la dégustation du vin, et la tenue qu'elle adopterait avec lui pendant ce moment de détente absolue autour de ce verre.

D'après ses dires, la jeune féline aimait le vin en quantité raisonnable sous peine d'être malade, c'était un bon point car l'homme n'avait pas l'intention de faire une beuverie. Ils allaient donc peut-être passer un moment agréable, elle avait le sens du service et lui servait son verre avec légèreté même s'il remarquait que la taille de sa poitrine était si imposante qu'elle en caressait la table mais la jeune femme n'avait pas l'air gênée par cela. Elle était à l'aise avec son corps à ce point devant cet homme qui pourrait bondir sur elle à tout moment ?

Luka fut légèrement surpris lorsque la jeune femme prit place sur ses genoux, elle était légère tant dans sa voix que par son poids, elle était comme une plume qui se laisse porter par le vent. Elle était presque hypnotisante, gracieuse dans sa façon de parler comme dans sa façon de bouger et de se comporter, car en effet, avec une autre femme moins experte cela aurait pu paraître lourd ou vulgaire, voir disgracieux, mais la féline savait y faire et Luka en profitait. Elle lui donnait à boire à même le verre qu'il finit par saisir sans pour autant le retirer de la main de la belle nymphe. Il restait observateur alors qu'elle était douce et apaisante, c'était assez étrange, elle était proche de lui, venant lui renifler le cou, se régalant de son odeur tout en étant plutôt innocente, elle ne le craignait donc pas ?

Sur ce, le petit compliment était flatteur venant d'une hybride à l'odorat si développé. Il poussa un petit soupir, il s'était tut jusqu'ici et il devait répondre aux quelques questions qu'elle lui avait posé, depuis le temps il s'était calmé, sa colère était partie même si sa méfiance était toujours là et qu'elle le serait pour quelques jours, sa voix était calme, elle se faisait moins dure, moins froide à présent, l'attitude féline de Meiko l'avait comme apaisé même si rien n'est gratuit dans la vie et qu'elle devait bien trouver un avantage à cette proximité, mais parfois les chats sont compliqués à comprendre :

- Je te rassure ce n'est pas un chien, c'est un humain, mais il est plus proche du chaton furieux que de l'humain.

Il se penchait vers l'avant alors que la jeune femme était installée sur ses genoux pour lui servir un verre, il le prit délicatement entre ses doigts puis il reprit sur un ton presque cordial :

- Lorsqu'il y a un verre chacun c'est que tu peux te servir à ta guise Meiko.


Il la faisait boire à son tour et passait sa grande main chaude comme une caresse apaisante sur le dos de la jeune femme, il sentait qu'elle avait froid d'autant plus que ses signaux corporels tel que les frissons était présents, sa peau était d'une douceur infinie. Il reprit ensuite :

- Oui, ce vin est à mon goût, te plaît il également ?

Cela n'était pas qu'il s'inquiétait de cela pour elle mais plutôt qu'il appréciait partager quelque chose d'agréable à deux, surtout dans la sphère privée et loin de son travail, ce que pouvait ignorer la jeune femme c'était qu'il aimait faire souffrir mais jamais gratuitement ou rarement, il y avait toujours une raison qu'elle soit importante ou non. D'autant plus que l'homme savait être doux dans la sphère privée ou intime. Il reprit alors avant qu'elle ne réponde :

- Sois honnête, ne réponds pas pour me faire plaisir, j'ai horreur du mensonge, et lorsque je partage un moment de détente avec quelqu'un j'apprécie que chacun en profite.

Il caressa à présent les cheveux de la jeune femme sans geste déplacé, c'était agréable cette longue chevelure blanche d'une douceur inégalable, comment diable faisait-elle pour avoir des cheveux si doux avec les produits d'hygiène bas de gamme que l'on donne aux hybrides dans le centre ? C'était assez incroyable, et même si ce n'était pas le sujet donc l'humain se passionnait, loin de là, il était claire que la minette avait une nature de cheveux très douce.

- Et, je vois que tu es téméraire, tu n'as pas peur des hommes pour te rapprocher tant de moi, qu'attends tu de moi ?

Cela finissait par trop intriguer l'humain, il lui avait donc posé la question sur un ton neutre, sans être particulièrement suspicieux car un chat est un chat et les chats ne sont pas très câlin sauf lorsque cela les arrange et il soupçonnait grandement que cela soit le cas pour ce petit moment de douceur.

Luka...
Expliquait que l'autre personne, n'était en rien un chien. Ouf, première bonne nouvelle... La neko avait une sainte horreur de ces hybrides soit disant "meilleur ami" de l'Homme. Quel connerie ! Ça suit encore plus bêtement celui qui donne la nourriture ! Et le jour où tu n'as rien à manger, bha... C'est plus ton ami, et lui il va voir ailleurs. Tandis qu'un chat, dès le départ, c'est honnête ! Avec ou sans nourriture, on ne s'approche pas sans permission et on ne touche pas sans accord souhaitable. On sait à quoi s'en tenir, d'entrée. Meiko, était fière de ce qu'elle était et pour rien au monde elle n'aurait changé sa race d'hybridation... Elle est douce, duveteuse, féline, des courbes et des formes, soignée et agréable en tout point. Pas un truc idiot qui s'extasie devant tout et n'importe quoi et qui gueule à trois heures du matin pour une mouche qi pète.

BREF !
Elle en avait vu, rencontré à l'animalerie des hybrides chiens... Tous des toqués ! Le maître de maison, assimilait son autre esclave à un chaton, furieux, bien qu'il soit humain. Vraiment ? Meiko, penchait la tête sur le coté... Et l'abolition de l'esclavage ? C'était des conneries ? Non, visiblement, les rumeurs au center étaient vrais... A Togi, il est possible d'avoir un humain à son service. Ah bha elle est belle l'évolution de la condition humaine ! On régresse... Et Meiko dans tout ça, en a rien à foutre, chacun ses problèmes et pour l'heure, tout se passait bien, dans le meilleur des mondes, et surtout le sien. Lorsque Luka lui donnait l'autorisation de se servir, l'hybride égocentrique féline, esquissait un sourire de satisfaction... Boire un bon verre de vin sur des jambes chaudes, ça, c'est une riche idée !

Lorsque Luka...
Laissait sa main parcourir le long de son dos, Meiko, ne su réprimer un petit ronronnement bref de bien être. Porter des gants a des avantages, ses mains sont douces, mais pas dénuée de force.

- Oui, ce vin est à mon goût, te plaît il également ? Sois honnête, ne réponds pas pour me faire plaisir, j'ai horreur du mensonge, et lorsque je partage un moment de détente avec quelqu'un j'apprécie que chacun en profite.

Expliquait-il.
Meiko, observait son verre de vin et fit tourner le liquide rougeâtre à l'intérieur.

_ L'un des meilleurs vins que j'ai gouté, était un français... C'était un de mes riches clients chinois, éprit d’œnologie qui m'avait fait part d'un échantillon, parce que j'étais une de ses favorites.

Expliquait-elle à son tour.
En toute franchise, puisque c'était sa demande. Il n'y avait que lors de ses prestations chez des clients luxueux qu'elle avait ce genre de privilège... Autrement, c'était de l'eau au centre et c'est tout !

_ Il m'a apprit, à savoir le déguster.

Précisait-elle.
Avant d'apporter le verre à ses lèvres, puis de prendre moins d'une gorgée pour avoir un premier avis. Meiko, se léchait les lèvres, avant de déclarer sur un ton satisfait.

_ Il me plait, fruité en tout cas.

Décrit-elle.
Tandis que les mains de son maître, caressait sa chevelure. D'instinct, elle appuyait un peu plus sa tête contre la main de ce dernier, pour accentuer le bien être reçu et en réclamer encore.

- Et, je vois que tu es téméraire, tu n'as pas peur des hommes pour te rapprocher tant de moi, qu'attends tu de moi ?

A cette question.
Meiko se redressait sur lui, son visage tourné vers le sien et ses pupilles félines, dorés, croisaient ses yeux noirs profond.

_ Pourquoi devrais-je vous craindre ? Vous me sortez d'un enfer, aller me nourrir, me loger...

Introduisait-elle. Qui est l'esclave alors, en fin de compte ?
Selon les propriétaires de chat, c'est souvent eux les serviteurs de ces boules de poils.

_Vous me caresser et en échange, vous ne demander que ma compagnie et deux, trois bricoles... Je trouve ça largement rentable comme "marché. Et puis, vous avez aussi un autre "jouet" masculin, je suppose donc facilement que vous aimez les hommes et que chez moi, vous recherchez juste un animal qui vous ronronnes un peu et vous fait sentir moins seul.

Meiko...
Exposait calmement sa théorie. Une hybride chat, demeure moins contraignant que le chat en lui même. On pouvait traduire ses dires par "Tu es gay, tu voulais juste un petit chat en plus et me voilà...".

_ Bien sûre, je respecterais vos consignes, tant qu'elle m'auront été dites clairement...

Cependant...
C'était dans sa nature, de chercher éventuellement à contourner les règles à son avantage. Meiko, bu une nouvelle gorgée de vin, détendu et sa queue duveteuse, frottait le flanc du pantalon de Luka, comme une plume et dans un rythme régulier.

_ Ce que je demande ? Là... Actuellement, j'ai froid. De ce fait, je me colle à vous. J'espère aussi ne pas passez toute ma vie en tenue d'Eve, et avoir droit à quelques sorties ou petit privilège... Est-ce que l'autre humain aussi est nu ?

Se demandait-elle.
Elle trouverait Luka alors, drôlement porté sur l'économie des machines à lavés et sur le nudisme.

_ Enfin... Si, je passe vraiment toute ma vie ici.

Conclut-elle.
En portant sa main à son collier de cuir noir. Il la grattait un peu, sa peau, pas habitué à porter ce genre d'accessoire si longtemps. Après tout, ceux qui se sont essayés à l'adopter l'ont finalement toujours ramené au bout de quelques semaines.

Luka, sera t-il une exception ?

La jeune féline aux cheveux soyeux savait apprécier le vin à sa juste valeur, c'était un point très important, elle avait reconnu les notes fruité du délicieux liquide rouge, celui ci ne venait pas de France mais de Grèce, terre ensoleillée, raisin particulièrement sucré, le cocktail était parfait pour en faire un vin délicieux. Les vins grecques sont trop peu connus dans le monde et peu chers par rapport à leur valeur réelle, mais le Bosniaque savait où se procurer ce savoureux vin. L'homme à la chevelure dorée se rendait compte que la féline prenait plaisir aux caresses qui lui étaient prodiguées, pas un plaisir charnel mais plutôt celui de la détente, c'était bien entendu l'effet rechercher. Pour le moment l'humain n'était pas d'humeur à profiter du corps de la belle dans le sens de la luxure, il n'était pas du genre à n'avoir que ce type d'idées à l'esprit.

Il remarquait en écoutant la jeune femme que cette dernière était très indépendante, il faudrait user de ruse et d'un stratagème ingénieux pour la rendre dépendante de lui, car pour le moment rien n'était sincère, il n'y avait aucune fidélité et aucun objectif de fidélité pour elle, ça n'était qu'un échange, comme si elle le payait en nature. L'hybride aux yeux d'or s'imaginait également que l'homme était homosexuel, comme c'était amusant, croyait-elle réellement qu'elle échapperait aux relations charnelles avec lui ? Même s'il n'était pas du genre cochon au regard lubrique, cliché de l'homme dégoulinant de sueur, de pulsion sexuelle et glauque, il restait un homme qui sait se faire respecter et qui avait donc des envies comme tous. Mais il fallait tout de même avouer qu'elle avait en partie raison dans son discourt.

Une fois qu'elle eu terminé de répondre à sa question, et elle l'avait fait avec beaucoup d'honnêteté, Luka appréciait particulièrement cela, il évitait ainsi de devoir tourner autour du pot durant une éternité ; Luka répondit avec simplicité, souriant très légèrement, un sourire très léger, dans sa tête se trouvaient son côté doux et son côté carnassier :

- Eh bien, je vois que tu vas droit au but...

Sa main quitta les cheveux de soie de son hybride pour se diriger vers son menton, glissant ses doigts juste en dessous avec beaucoup de douceur mais avec ce contrôle de la situation, cet air prédateur qu'il savait prendre, il la regarda dans les yeux, plongeant son regard bordeaux dans ceux dorés de sa féline pour reprendre sur une voix qui s'apparentait à un murmure chaud sur une voix presque séductrice, toujours avec ce sourire léger et très discret :

- Tu te trompes jeune fille... Je ne suis pas axé que sur un genre...

Il était clair dans ce qu'il disait, il n'était pas concentré que sur le genre masculin, les femmes aussi était savoureuses pour lui et Meiko pourrait l'être tout autant. Elle souhaitait également savoir si elle resterait dans sa nudité pour l’éternité, tout dépendrait de ses actes. Et elle avait oublié une chose, cela faisait partie de sa punition et Luka n'avait pas été très sévère avec elle pour le moment, même bien trop gentil mais il hésitait encore sur la façon dont il pourrait la punir, il fallait être créatif et le dosage devait être parfait, ni trop ni trop peu, et il ne comptait certainement pas la violer, elle risquerait de ne plus être entreprenante par la suite voir même de perdre son charme. Il lâchât le menton de la douce minette pour reprendre sur un ton plus froid et plus stricte :

- Tu es nue parce que tu as fauté, et la punition que je t'ai promise n'a pas encore été donnée, ce n'est qu'une mise en bouche.

Il reprit une gorgée de vin qu'il savoura un petit instant et continua sur sa lancée, repassant sur un ton plus neutre et plus détendu :

- Mais pour le moment je veux me détendre un peu et passer un bon moment en charmante compagnie.

L'humain était très clair dans ce qu'il disait, il restait observateur aux réactions de la féline qui ne comprendrait peut-être pas pourquoi il ne passait pas aux choses sérieuses au plus vite. Pour l'instant, en l'écoutant, il avait cru comprendre que les variations de température n'était pas la chose des plus agréables pour elles. Il verrait pour la suite.

Meiko...
Trônait sur son nouveau maître, fièrement et balayant du regard, sa nouvelle demeure et son royaume. Ce qui est à lui, sera à elle, plus ou moins... Luka, reprit l'attention de la belle en attrapant son menton, mais même si son visage se tournait vers lui, la Neko, elle, fixait les possibles objets de valeur dans la pièce, comme naturellement attirée par le luxe. Sur un timbre de voix mielleux, inhabituel à ne pas en doute, il su à nouveau capter la globalité de son attention et déclarer au creux de son oreille tendu rien que pour lui.

- Tu te trompes jeune fille... Je ne suis pas axé que sur un genre...

Ah !
Le regard de lé féline s'écarquillait et son corps se raidit face à l'information... Minette se serait donc trompé ? Et pas qu'un peu... Meiko, n'eut pas le temps d'avaler cette petite précision plutôt importante, alors que Luka reprit déjà.

- Tu es nue parce que tu as fauté, et la punition que je t'ai promise n'a pas encore été donnée, ce n'est qu'une mise en bouche.

Ah !!!
La gorge de la féline s'asséchait et derechef, elle prit par réflexe une autre gorgé de vin, stressée. Sa queue battait nerveusement maintenant, elle voulait s'éloigner de lui. Tant pis pour la chaleur, pas question de rester pour le dessert et les supplices suivants. Son maître aussi reprit une gorgée de vin, mais bien plus détendu par rapport à elle, qui cherchait maintenant, les possibles cachettes de la demeure.

- Mais pour le moment je veux me détendre un peu et passer un bon moment en charmante compagnie.

Se... Détendre ?
Meiko répondit en quittant ses jambes pourtant si chaudes.

_ Pour être honnête j'ai un peu de mal à me détendre quand on m'annonce une éventuel punition au bout du parcours.

Déclarait-elle.
Se déplaçant avec la non chalance féline, dans le salon pour s'approcher d'une vitrine où de jolie médailles brillaient. Nerveuse, elle ne tenait plus en place et elle marchait ensuite jusque derrière le sofa, où elle s'appuyait sur le dossier. Le cuir froid sur la peau blanche de ses bras, la fit frissonner et lui arrachait une nouvelle grimace. Les chocs thermiques, c'est l'horreur.

_ Quels sont vos... Occupations ? A part les promesses, le vin, le sauvetage d'hybride en location depuis trop longtemps.

Demandait-elle.
Avant de finalement se tourner vers les rideaux. Ils semblaient lourds, bien occultant. En temps normal, elle se serait assise sur le rebord de la fenêtre mais comme elle était nue... Il n'en n'était pas question et elle ressentie beaucoup de regret. Tout ça à cause de l'autre grosse vache du centre !

_ Vous aimez, le golf, la chasse, la natation, les films, la musique... Qu'en sais-je...

Supposait-elle.
Énumérant vaguement quelques idées avant de repérer le radiateur contre un mur et de vite le rejoindre tel une veuve désespéré qui aurait trouvé un amant parfait. Meiko, se tournait face à Luka et ses fesses s'appuyait contre la machine chaleureuse. Comme quoi, le maître ne se révélera pas si indispensable. La neko soupirait d'aise, avec un léger sourire de satisfaction, ses mains se réchauffant aussi sur le radiateur.

_ En quoi d'autre vous serais-je utile ?

Questionnait-elle à nouveau.
Il était important pour elle de savoir ce qui le rendait dans de bonne disposition, afin d'éviter... Les fameuses sanctions.

Luka avait quelque peu... refroidit la demoiselle qui était déjà frigorifiée. Il était honnête et elle l'avait cru ouvertement gay. L'annonce de la punition n'avait pas aidé davantage, cela enfonçait même le clou un peu plus profond qu'il ne l'était déjà. Elle s'éloignait, allant à droite à gauche, comme pour se rassurer, changer de sujet, lui poser tout un tas de questions. Luka se leva alors, elle s'était réfugiée près du radiateur, maline la féline ! Mais cela prouvait que son corps était extrêmement sensible aux variations de températures. Il s'avança doucement vers elle, répondant immédiatement après sa dernière question sur un ton doux se voulant rassurant, rien de pervers, simplement un homme détendu qui voulait que son invitée soit tout aussi relaxée que lui et que, malgré la menace de punition, elle puisse se sentir en sécurité :

- Ne t'inquiète pas Meiko, je ne suis pas du genre à violer qui que ce soit, j'apprécie le partage. Ta punition ne sera pas insurmontable mais difficile pour toi, tu te douchera trois jours à l'eau froide. Je compte sur toi.

Il finissait sa réponse en s'approchant plus près d'elle et en lui caressant doucement le visage, passant ses doigts le long de son visage pour se glisser sous son menton. Pour le moment il voulait une charmante compagnie, détendue et sur un ton cordial, un moment d'échange et de plaisir très simple autour d'un bon verre de vin et un calme absolu, la détente à l'état pure. Il s'écarta ensuite, se penchant devant un meuble et en tournant la clé qui le refermait il reprit sur un ton toujours doux mais sur une voix plus claire :

- Rassure toi je ne vais pas te violer non plus, je ne suis pas de ce genre là, ce sont les mâles dégueulasses et dépourvus de classe qui font cela, une femme qui dit non, c'est non et c'est on ne peut plus clair, il est hors de question d'insister...

Il sorti un plaid gros et doux, un coté classique et un côté en pilou pilou. Le grand morceau de tissu était d'une douceur incroyable et si c'est ce qu'il fallait pour que la jeune femme se détende et partage de nouveau ce moment paisible avec lui, alors il le ferait sans hésitation. Il lui tendit en lui disant presque avec gentillesse, en vrai gentleman :

- Tiens, réchauffe toi, et viens boire ton verre de vin, sur mes genoux si tu le souhaite, ou dans le canapé si tu te sens plus tranquile et plus détendue. C'est tout ce que je te demande, de passer un bon moment sans craindre que je ne te saute dessus comme un de ces pervers lubriques.

Il s'installa dans le canapé et fit signe à la jeune féline aux cheveux de soie de se rapprocher en tapotant sur le canapé. Il reprit alors sur un ton plus neutre :

- Il y a bien des choses que j'aprécie, dont la détente en charmante compagnie, quelque chose de sobre et classique mais un moment de calme et de douceur, mélée à la convivialité.

Il prit une gorgée de vin après l'avoir fait tourner dans son verre à pied, il la bu avec élégance, le savourant pour son goût sucré et fruité, presque intense. Ce qu'il attendait de la Neko pour le moment était assez simple et il n'allait pas tarder à lui en faire part avec plus ou moins de détail, cela lui conviendrait peut-être, lui donnant un semblant de liberté. Il répondait sur un ton clair neutre et décidé :

- Pour le moment j'attends de toi que tu t'occupe bien de la maison, tu comprends bien que j'ai besoin d'avoir confiance en toi, et je pense que tu t'en doute, pour te laisser travailler un jour si tu en as envie. Mais pour le moment je te demandrais de m'assister dans certains rapports que j'ai à rendre au centre de dressage. Je n'attends rien de sexuel de ta part, mais si tu as des envies je souhaite que tu passe tout de même par moi en premier lieux, c'est la seule exigence que j'ai sur ce point. Je te demanderais également par moments de passer des moments de détente comme celui ci avec moi, tu devras également surveiller Dimitry du coin de l'oeil, c'est la seule condition pour qu'il ait un peu de liberté dans cette maison, je ne lui fais pas confiance.

Il croisait ses jambes l'une sur l'autre et reprenait une gorgée de vin :

- Et puis par la suite, pour d'éventuels projets, je pourrais avoir besoin de toi si tu me satisfait et si tu es tentée. Ta condition évoluera en fonction de ta loyauté, je remarque déjà que tu es très interessante, intelligente et que tu agis selon tes interets quel qu'en soit le prix. Ne me déçois pas.

Meiko...
N'avait d'yeux que pour son nouveau maître mais pas dans le sens souhaité. Bien qu'il souhaitait passer un bon moment, celui-ci, avait évoqué un châtiment et l'hybride, comme la plupart des êtres vivants... N'était pas fan des punitions. Ses sens, était à l'affût, sait-on jamais que Luka sorte de nul part un fouet et bam, attaque surprise ! Cependant, l'ex escort girl ne décelait vraiment rien d'hostile en ce moment même en sa compagnie, soit... Il n'a rien de prévu de violent, soit, Luka est très doué pour cacher son jeu. Dans tout les cas, Meiko saura rapidement son sort, car voilà que le maître des lieux se lève pour la rejoindre. Elle, toujours campé à son précieux radiateur. Il l'abordait d'une voix douce, charmeuse pour l’apaiser et ... Ça fonctionnait !

- Ne t'inquiète pas Meiko, je ne suis pas du genre à violer qui que ce soit, j'apprécie le partage. Ta punition ne sera pas insurmontable mais difficile pour toi, tu te douchera trois jours à l'eau froide. Je compte sur toi.
_ V-vraiment ??

Elle le fixait.
De sa pupille rétracté par la contrariété cette fois. Tandis que lui, laissait ses doigts glissé sur son doux visage et alors, la colère s'en allait, Meiko, tendait même un peu mieux son cou. Intérieurement, elle se fâchait sur elle même... Luka semble s'y connaître en félin pour connaître si rapidement les points de caresse sensible. D'un autre côté, la sournoiserie de Meiko avait déjà notifier une chose, "Il a dit prendre une douche, il a pas précisé de temps obligatoire...". Ah bha oui ! Soudainement, la Neko se sentait profondément écolo'... Une douche de 2 minutes, pas plus ! C'est de l'eau froide, pas moyen de s'extasier. Luka, se penchait ensuite vers un meuble, et l'hybride, observait tout ses faits et gestes.

- Rassure toi je ne vais pas te violer non plus, je ne suis pas de ce genre là, ce sont les mâles dégueulasses et dépourvus de classe qui font cela, une femme qui dit non, c'est non et c'est on ne peut plus clair, il est hors de question d'insister...
_ Oh ? Sauf qu'on m'a bien ancré dans ma cervelle, que je n'atteindrais jamais l'estime d'une "femme". Que je suis une hybride, à tout jamais un sous produit humain... Mais, si ça fonctionne aussi avec ce statut, je ne vais pas me plaindre. Je prend donc ma retraite d'escort girl.

Meiko...
N'en revenait pas des propos de ce dernier... Est-ce vraiment un dresseur du centre ? Là où plus d'un porc se serait rué sur elle, lui, demeurait très professionnel dans un sens mais terriblement maître de lui même. Dans une autre situation, Meiko se vexerais, pensant qu'en fait, elle ne lui plait pas. Même pas un petit compliment pour flatter son ego félin. Luka, tendait à l'hybride nu, quelque chose qui allait devenir, très précieux.

- Tiens, réchauffe toi, et viens boire ton verre de vin, sur mes genoux si tu le souhaite, ou dans le canapé si tu te sens plus tranquille et plus détendue. C'est tout ce que je te demande, de passer un bon moment sans craindre que je ne te saute dessus comme un de ces pervers lubriques.

Elle saisit le plaide.
Et derechef, frottait ses joues contre son dernier en poussant un miaulement de satisfaction. Si doux, si moelleux ! Meiko, le reniflait et sans surprise, l'odeur de Luka était omniprésente. Face à ce plaisir qui offrait un confort ultime... Meiko, ne pu réprimer un doux ronronnement de satisfaction. Elle s'enveloppait de plaide et avait un sourire impérissable... C'est SON plaide désormais, et la punition ? Ah... Oui, oh bha elle verrait demain, Meiko avait déjà prit sa douche pour aujourd'hui. Pour l'heure, les désirs de Luka sont des ordres et elle arborait un sourire heureux, ses oreilles en remuaient de contentement.

- Il y a bien des choses que j'aprécie, dont la détente en charmante compagnie, quelque chose de sobre et classique mais un moment de calme et de douceur, mélée à la convivialité.

Meiko.
Sortie de son amour du plaide pour le rejoindre, sa queue droite, à nouveau en panache et fière. En voyant son maître, si sérieux, avec son verre de vin et loin de l'image de tout les porcs en manque qu'elle avait pu rencontrer. Meiko, trouvait ce dernier terriblement séduisant en fin de compte... Il est différent, à ne pas en douter et qu'elle chance, de le servir... Et réciproquement ! Quoi de mieux pour terminer une carrière si atroce comme hybride de location, que de finir ici ?

L'hybride.
Etait assise contre lui. Il veut de la bonne compagnie et de la proximité ? Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Après l'offrande du plaide, elle peut bien répondre à sa requête en reposant sa tête sur ses jambes. Ainsi, allongé sur lui, et le plaide couvrant le bas de ses reins, il avait tout le loisir de la caresser où il voudrait... Et où elle voudrait aussi, quand même. Meiko, laissait entendre un peu plus son ronronnement régulier pour l'inciter dans ses gestes affectueux.

- Pour le moment j'attends de toi que tu t'occupe bien de la maison, tu comprends bien que j'ai besoin d'avoir confiance en toi, et je pense que tu t'en doute, pour te laisser travailler un jour si tu en as envie. Mais pour le moment je te demandrais de m'assister dans certains rapports que j'ai à rendre au centre de dressage. Je n'attends rien de sexuel de ta part, mais si tu as des envies je souhaite que tu passe tout de même par moi en premier lieux, c'est la seule exigence que j'ai sur ce point. Je te demanderais également par moments de passer des moments de détente comme celui ci avec moi, tu devras également surveiller Dimitry du coin de l'oeil, c'est la seule condition pour qu'il ait un peu de liberté dans cette maison, je ne lui fais pas confiance.

Reprit-il.
Les oreilles de la féline, était tournés vers lui. Elle prenait bonne note de ses consignes, après tout... Ça lui éviterait des douches froides et d'autres désagréments. Ainsi, elle devait veiller, voir surveiller sur son autre humain... Bizarre comme relation, mais soit, elle le ferait et se demandait même, à quoi il pouvait bien ressembler. Lorsque Luka croisait les jambes, Meiko se redressait en plissant les yeux, un peu boudeuse... C'était confortable ses genoux ! Elle le regardait boire une nouvelle gorgée de vin et comme pour se consoler, Meiko en fit de même avec son verre.

- Et puis par la suite, pour d'éventuels projets, je pourrais avoir besoin de toi si tu me satisfait et si tu es tentée. Ta condition évoluera en fonction de ta loyauté, je remarque déjà que tu es très interessante, intelligente et que tu agis selon tes intérêts quel qu'en soit le prix. Ne me déçois pas.

Ajoutait-il, avec plein d'espoir quant à leurs cohabitation semble t-il.
Meiko, reposait son verre sur la table basse, se léchant les lèvres avant de mieux ajuster le plaide sur ses épaules.

_ Vous savez comment acheter mon affection et gagner mon attention... Je suppose que de nombreux neko sont passés sous votre dressage.

Commentait-elle, avant de se tourner vers lui.

_ J'entends bien vos demandes... Je les ferais, autant que possible car je n'ai aucun intérêt à regagner ma cellule du centre. C'est que je me sens déjà comme chez moi, ici...

Elle souriait.
Tout en s'emmitouflant un peu plus dans le plaide.

_ Vous êtes différents, je l'ai noté dans vos dires et dans votre comportement, mais... Pour combien de temps vous ne serez pas de ceux, qui me donne envie de vomir ? Pour mes périodes de chaleurs, si ça vous inquiète... J'essayerais de rester à la maison, même si lutter contre ma nature est vraiment un enfer dans ces moments là... Cependant, je ne peux vous garantir de rester sage ou pas collante. On m'a apprit à être affectueuse, alors si en plus mes hormones s'en mêle...

Meiko, cherchait une solution avant de proposer.

_ Enfermer moi dans une chambre, si vous ne me supportez vraiment plus... Ou rendez moi libre, que je parte quelques jours, pour ne pas vous embêter avec mes soucies d'hybrides. Et si vous n'êtes pas d'humeur alors que vous êtes mon choix premier, peut-être que Dimitry ou un de vos amis se portera volontaire pour me calmer

C'est con.
Ce sont les humains qui les ont crées, par pur fantasme et génie de la science et ils sont incommodés par leurs aspect sauvage et/ou instinct. C'est comme si on se plaignait du feu, qu'il réchauffe, en fin de compte. Meiko, s'étirait avant de se laisser retomber mollement de l'autre côté du canapé, sa tête sur l'accoudoir. De sa main libre, elle attrapait un coussin, qu'elle serrait contre elle... C'est le sien maintenant.

_ Tout ce qui est à vous... Est à moi maintenant. J'ai tout intérêt à préserver ce qui est dans cette maison, c'est ce qui fait son charme et son confort.

Déclarait-elle.
Sans gêne, honnête et détendu... Puisque c'est ce qu'il souhaitait.

_ Par ailleurs, est-ce que je dors avec vous ? Avec Dimitry ? Bref... Quelque part... Du moment que c'est chauffé, sec et en sécurité, ça me plaira.

Une question crucial.
Puisque les mini félins dorment minimum 12h/jours, autant que ça soit dans un endroit confortable. Cependant, Meiko n'en doutait pas, après la cellule...

Ici, ça sera la vie de château !

Meiko, cette petite minette rusée était vraiment attachante, Luka était surpris de tomber sous le charme félin de cette belle jeune femme au pelage fin et soyeux. Il se laissait attendrir tout en profitant de cette situation, il n'y aurait certainement pas cru si on le lui avait dit quelques jours plus tôt. Il constatait également que malgré tout, Meiko avait été conitionée comme un produit de consommation, même si elle avait un sacré fierté. Comme un chat en somme. Le moment présent était agréable, le jeune femme avait repris son calme et son aisance, que demander de plus ? Cela n'avait valu qu'un plaid et quelques mots rassurants et sincère. A sa reflexion concernant le dressage des nekos, ça n'était pas vraiment le cas, il se contenta de faire un mouvement de négation de la tête en disant doucement :

- Mh, pas vraiment.

Il lui caressait doucement la joue, l'effleurant des ses doigts à la peau fine. Elle continuait à bavarder avec lui, il la trouvait toujours plus mignonne, il se surprenait à craquer pour un peu de douceur et de mignonnerie. L'humain avait déjà de l'affection pour sa petite hybride féline, elle était tellement honnête, se dévoilant totalement, même dans ses pires travers, et en même temps elle était la douceur incarnée presque innocente, une de ces femmes naturelles et qui se fiche de ce que l'on peut bien penser d'elles. Une vrai petite douceur, comme un gâteau sucré ou un bonbon édulcoré. Sur les lèvres de Luka se dessinait un sourire discret, le piège s'était refermé sur lui, il s'était laissé attendrir...

La voyant s'affaler sur l'autre côté du canapé et l'écoutant petit à petit, il prenait d'abord ses pieds froids et nus dans ses grandes mains chaudes pour les masser un peu et les réchauffer, cela devait lui être agréable. Finalement, il était devenu comme tout humain avec un chat. Il guettait de l'oreille si un ronron devait se faire entendre. Puis il finit par se lever et se diriger vers l'autre bout du canapé, il d’accroupi pour se mettre à la hauteur de la tête de son hybride et lui répondit sur un ton chaleureux :

- Ma douce Meiko... tu es bien surprenante... tu es chez toi, pas d'inquiétude à ce sujet. Si tu as des chaleurs tu peux aussi venir me voir, je ne te refuserais pas dans ma couche pour un moment de partage...

C'était clair, si elle voulait s'acoquiner avec lui, il n'y verrai aucun inconvénients, bien au contraire, il n'était pas un pervers ni un sale cochon infâme mais il aimait comme la plupart des humains, prendre du bon temps dans un lit, joyeusement partagé. Il se faisait une toute petite place sur l'accoudoir pour un poser une fesse tout en caressant les longs cheveux blancs de sa minette avec tendresse. Il reprit sur un ton un peu plus neutre mais toujours bienveillant :

- Je t'imposerais une contraception, tu pourras la choisir, ça reste ton corps. Pour tes chaleurs je préférerais ne pas te laisser sortir, si quelqu'un abuse de toi ou que tu te retrouve dans le lit d'un malade ou te tu attrapes des IST.

Bref, il n'avait pas envie que sa propriété soit souillée par qui que ce soit. La laisser sortir et copuler avec n'importe qui était pire que de l'offrir à quiconque, elle était sienne et personne n'avait à y tremper quoi que ce soit, mais il se gardait bien de lui dire les choses sur ce ton et sur ces mots au risque qu'elle se sente blessée ou prise pour un bien pur et simple même si juridiquement c'était déjà le cas. Il se leva, après ce verre de vin, peut-être voulait-elle autre chose ? Il lui posa donc la question sans hésiter :

- As-tu envie d'autre chose que du vin ? As-tu faim ? Ah et tu dors où tu veux, tu auras ta chambre mais si tu veux dormir au chaud tu peux toujours venir dans mon lit mais je risque peut-être d'être câlin. Je ne suis pas un pervers mais je reste un être humain...

Non pas qu'il lui sauterait dessus, il savait se contenir, mais une jeune femme à câliner dans son lit, à prendre dans ses bras était tout de même agréable. Ceci dit, il n'était pas non plus indéniable qu'il puisse lui faire des avances, à elle de les refuser si elle n'en a pas envie.

Caresses et confessions.
Avec une pointe de négociation pour cette cohabitations des plus surprenantes. Meiko, satisfaite de ses caresses et de son attention, le laisserait croire ce qu'il a envie, si ça lui fais plaisir et que ça la met à l'abri de mauvis coup, gardant toujours en tête... Son petit égoïsme. Qu'il se sente le dominant des deux, le maître, si ça lui permet une couche moelleuse, chauffé et un repas varié, différent chaque jour. La neko, savait qu'au fond d'elle, une part d'elle serait toujours trop fière pour lui accorder la totalité de sa soumission. Elle espérait, que le jour d'un désaccord soit le plus loin possible... Non, car honnêtement, Luka caresse bien, très bien même et il a du goût, de la culture. Peut-être que dans un monde paradoxal, c'est elle qui l'aurait adopté en fin de compte, même si c'est plus ou moins ce qu'il se produit, l'un pensait se mettre l'hybride dans la poche, et l'autre, réciproquement. Meiko, adorait quand elle arrivait à mettre à genou, même le plus bourru et brutal des ours... Un homme à ses pieds, l'humanité qui la réclame comme compagnie, tant elle est parfaite ! Rien de plus, ne flattait son ego que de se sentir rapidement indispensable... Alors qu'elle, s'en contrefout. Il n'y a qu'elle qui compte. Elle, sa survie et les conditions associés. Fou, est celui qui pense qu'elle s'amourache. Meiko, n'est amoureuse que d'elle et tout ce qui peut rendre sa vie plus supportable.

Elle soupirait d'aise.
Lorsqu'il lui massait les pieds, de ses mains chaudes et experte. Sa queue angora, remuait, paisible... Franchement, si on lui avait dit qu'un homme, lui masserait les pieds sans arrière pensée dans les prochains jours. Jamais elle n'y aurait cru. Meiko, n'était pas idiote, de part ses bons soins, probablement qu'il l'achetait, elle, sa compagnie, son corps et... Aucun problème pour l'heure. Hybride compliquée masqué sous une docilité variable, s'offrant au meilleur partie. Un doux ronronnement se faisait entendre pour rendre l'ambiance encore plus cocoon. Elle, allongée sur ce divan moelleux, avec un dresseur qui prend soin d'elle comme si elle était une reine... Nan, c'est devenue une reine. A ne pas en douter. Après toutes les épreuves subit de part sa condition, les dégueulasses qu'elle avait été forcé de cajolé et plus encore... ENFIN, une récompense digne de ce nom. Enfin, elle avait un territoire à elle, un paradis digne de son rang et un esclave humain, délicieux.

Luka...
Arrêtait son massage, et lorsqu'il s'approchait, les oreilles blanches de la neko pivotait au son de ses pas. Il s'était approché de l'accoudoir. Il lui faisait face, et l'hybride, relevait son visage et son regard doré, ses pupilles dilatés par le plaisir de voir cet être, agenouillé devant elle.

- Ma douce Meiko... tu es bien surprenante... tu es chez toi, pas d'inquiétude à ce sujet. Si tu as des chaleurs tu peux aussi venir me voir, je ne te refuserais pas dans ma couche pour un moment de partage...

La déesse intérieur.
De Meiko lançait des feux d'artifices. On sonnait la fanfare... C'est une victoire total sur la prise de cette maison et la soumission de cet homme. Les joues de l'hybride, rosissait un peu... Il était si proche, sans être agressif pour une fois et elle pu le détailler, son grain de peau, la couleur de ses yeux, son haleine et son parfum.

_ Si... Tel est votre désir.

Acceptait-elle, d'une voix douce.
Faisant bien sûre croire, que c'est son souhait avant le sien... Même si... Clairement, elle préférait passer mille nuit à ses côtés plutôt qu'avec les vieux riches chinois. Obèse. Regarder moi la bouille de cet homme... Il ferait fondre n'importe qui en cet instant. Meiko, était bien loin de se rendre compte qu'elle craquait autant pour lui, que réciproquement... Étouffée par sa fierté. Il prit place sur l'accoudoir, et la féline, se redressait un peu au rythme de ses caresses.

- Je t'imposerais une contraception, tu pourras la choisir, ça reste ton corps. Pour tes chaleurs je préférerais ne pas te laisser sortir, si quelqu'un abuse de toi ou que tu te retrouve dans le lit d'un malade ou te tu attrapes des IST.

Vraiment ?
Il était à ses petits soins jusque là... Son regard d'or, n'avait d'yeux que pour lui lorsqu'il se leva. Meiko, fit une nouvelle moue réprobatrice... Elle ne lui avait pas dit d'arrêter les caresses ! Grr.

- As-tu envie d'autre chose que du vin ? As-tu faim ? Ah et tu dors où tu veux, tu auras ta chambre mais si tu veux dormir au chaud tu peux toujours venir dans mon lit mais je risque peut-être d'être câlin. Je ne suis pas un pervers mais je reste un être humain...

Meiko.
Toujours prélassée dans le sofa, prit un instant de réflexion avant de se lécher la main d'une façon typiquement féline... "Oui, je t'ai entendu, je te répondrais après ça, quand je veux.", pouvait-on traduire. Elle se redressait et le plaide, tombait à ses pieds. Un frisson de fraicheur la léchait et elle en frissonnait. Rapidement, elle s'étirait en baillant avant de reprendre le doux plaide contre elle.

_ En effet, j'ai faim.

Déclarait-elle.
Avant de se lever du sofa. Ignorant volontairement la deuxième partie de la phrase de ce dernier. Il en aura des câlins, pas de quoi s'affoler, de elle à lui, de lui à elle... Pas de quoi en faire un fromage. Là, un besoin vital venait d'être évoqué et c'est vrai que son estomac, s'était fait timide jusqu'à présent... Cependant, Meiko avait prit en assurance au fil des instants passé avec Luka. La reine a faim. Elle passait devant son esclave, se frottant volontairement à lui au passage, comme pour ré-affirmer son appartenance.

_ Vous avez des conserves ? De thon ? De sardine ? Je ne serais pas difficile.

"Mais c'est ça que je veux...".
Exigeait-elle, plus ou moins volontairement. Sans pour autant espéré, que comme par hasard, Luka aurait des tranches de saumon fumé dans son frigo. De sa démarche féline, elle avançait vers la cuisine, l'observant, et cherchant ce qui pourrait lui faire plaisir. Son regard, se reportait sur Luka et elle croisait les bras. Elle n'allait tout de même pas se servir quand même ! C'est chez elle, mais pas trop et fouillé dans la cuisine, ce n'était pas sa grande passion... Autant regarder le maître des lieux, et qu'il lui donne sans plus ce cérémonie, ce à quoi elle aspire. Elle lui fit une petite moue pour l'attendrir une nouvelle fois et demander sur un ton hésitant, typique.

_ Pouvez vous... Me dire si j'ai l'autorisation de me servir ? Ou dois-je passer par vous ?

Cette féline avait véritablement hérité des gênes du chat. C'était assez incroyable de l'observer faire sa princesse, comme si elle était le joyau de cette maison, comme si elle avait tous les droits et que de toute manières, puisqu'elle est une délicate chatte, rien ne pourrait lui résister, et encore moins un humain. Luka s'en amusait beaucoup, il était maitre des lieux, maître de lui même et de la minette et en même temps, elle arrivait à trouver de bons compromis pour tourner les choses à son avantage et avoir tout déjà servi sur un plateau d'argent. Grand bien lui fasse puisque Luka profitait également de son accès facile, de son éducation et de son bon caractère. Il avait de la chance, elle était tactile et son ronron était harmonieux, c'était une douce mélodie dans ce monde de brutes. Il profitait de ce corps chaud et de ce pelage délicat qui se frottait à lui. Cette féline était plus rusée que jamais, c'était le diable en personne, elle arrivait presque à l'attendrir, il fallait se ressaisir, mais son regard doré et sa douce mélodie, sans compter le timbre de sa voix, étaient tellement apaisant... Comment résister ? Et puis, ils avaient jusqu'ici passé un agréable moment ensemble. Il lui répondait en plongeant son regard ténébreux dans celui d'or de la féline sur une voix masculine presque provocatrice, il voyait clair dans son jeu mais il en tirait profit :

- Ma douce Meiko... Tu peux te servir oui, dans la limite du raisonnable...

Il fallait tout de même avouer que les chats pouvaient être particulièrement goinfres et il fallait donc imposer une limite sans quoi, comme beaucoup de chats, elle risquait de piquer ce qui l'arrangeait dans les placard.

La grande main chaude du beau blond venait se poser sur la tête de la belle, se promenant dans ses cheveux pour ensuite aller flirter avec la peau de son dos recouvert de son interminable chevelure de soie. Il se détourna ensuite avec fluidité pour se diriger vers le frigo, comme pour la délaisser un instant, c'était voulu. La faire languir était agréable, c'était comme un jeu, comme un test pour mieux admirer ses réactions félines. Il ouvrit la porte, saisit un paquet de saumon fumé, il adorait cela, il le tendit à la féline sans la regardé tout en disant sur un ton clair et neutre :

- Tien ! Après ce bon petit verre de vin, rien de tel qu'un bon saumon fumé n'est-ce pas ?

Puis, toujours face au réfrigérateur, il fouilla un peu, il sorti un petit gros paquet de brochettes au fromage et un peu de salade -pour se donner bonne conscience - après quoi il referma le frigo pour se diriger vers le plan de travail, observant la réaction de la minette du coin de l'oeil, se délectant de ce moment, rien de tel qu'un peu de poisson pour appâter un chat, d'autant plus que sans surprise elle lui avait demandé du poisson, voilà donc de quoi la ravir.Il profitait de ce moment pour lui montrer rapidement la cuisine. Il se dirigea vers le placard dans lequel se trouvaient les poêles et les casseroles puis il en sorti une pour y cuisiner les brochettes :

- A présent tu sais où sont les ustensiles de cuisine ! Je compte sur toi pour nous préparer de bon repas lorsque je rentrerais le soir ou pour mettre la main à la pâte !

Voilà qu'il se laissait presque attendrir par cette minette alors qu'il l'avait choisie pour se débarrasser de la plupart des corvées... Mais pour le moment, il se tournait enfin vers elle pour observer sa réaction face à ce petit cadeau qu'était le saumon fumé tout droit sorti de la caverne d'ali baba !
Il ne voulait pas acheter l'affection de la minette, c'était spontané, il aimait plaire aux femmes et il aimait leur faire plaisir, il avait une belle gueule, il était galant, mais il se satisfaisait vraiment de réussir à faire plaisir, lui qui aimait faire souffrir lorsqu'on le contrariait... c'était paradoxal...

Luka, sous le charme, finit par répondre.

- Ma douce Meiko... Tu peux te servir oui, dans la limite du raisonnable...

Elle entendait sa précision.
Et en prenait bonne note, pas question de devenir une "miss patapouf", son pouvoir d'attraction en serait alors amoindrit. Les hommes aiment en général, les femmes avec de jolie courbe ronde, bien dessiné... Pas du disgracieux. Meiko, était relativement stable dans son poids, et si Luka cuisinait mal, se serait peut-être un avantage pour rester plus ou moins parfaite. Il doit bien avoir des défauts, ce grand monsieur... Des faiblesses à traquer et à utiliser peut-être... Un jour. L'hybride, sentie sa main, caresser le sommet de sa tête pour finir toujours bien trop rapidement en bas de ses reins... Elle soupirait d'aise et le voyait passer devant elle, à son tour.

Il ouvrit le frigo.
Saisit quelque chose. Meiko, penchait la tête sur le curieuse, bien attentive... Elle avait parlé de conserve, mais si il a quelque chose de frais, pourquoi pas ? Ça fais changera radicalement de la pâté soi disant protéiné du centre... Luka, se tournait, et là, c'est comme si il lui offrait le St Graal. Un paquet de saumon fumé, vraiment ?! Meiko en déglutie, ses pupilles se dilatèrent ne laissant plus qu'un fin anneau doré... La féline, s'en mordillait les lèvres, clairement appâté. Du saumon ! DU VRAI ! Ça doit bien faire... Des années qu'elle n'en a plus mangé, mais c'est comme un premier amour, c'est un goût indélébile.

- Tien ! Après ce bon petit verre de vin, rien de tel qu'un bon saumon fumé n'est-ce pas ?
_ A qui le dites vous...

Approuvait-elle.
A 200%. Meiko, tenait contre elle le précieux saumon. Pas question de le partager ou qu'on en laisse pour l'autre esclave. Pour du saumon, y'a plus de famille, ni de maison qui tiennent ! Luka, sortait d'autres aliments faire valoir, mais honnêtement, en cet instant, qui en voudrais de cette pauvre salade et du reste ? Meiko, tenait là l'essentiel ! Elle observait le maître des lieux faire, et visualisait un peu mieux les contenus des divers placards.

- A présent tu sais où sont les ustensiles de cuisine ! Je compte sur toi pour nous préparer de bon repas lorsque je rentrerais le soir ou pour mettre la main à la pâte !

Meiko...
Grimaçait à l'idée d'être la "cuisinière" de la maison. Elle posait son regard sur le saumon, puis sur Luka... Evidemment qu'à lui, ça ne lui irait pas tous les jours. Rah ! La transition entre Escort Girl et femme de maison s'annonçait délicate, mais pas impossible.

_ Je vais essayer... Je n'ai que peu de fois cuisiné dans ma vie pour être honnête, mais, j'apprends vite.

Déclarait-elle.
En finissant sur une note rassurante. La féline, décidait enfin d'abandonner son amour de toujours sur la table, pour mettre justement des assiettes et des couverts, puisque Luka était occupé au fourneaux. Elle ne put s'empêcher de jeter de bref regard sur le paquet, comme une peur irrépréhensible "Et si il disparaissait ? Si il me le reprenait ?". C'était contre sa nature, d'abandonner un tel festin. Voilà pourquoi, la table fut mise un peu de manière brouillon et pas franchement de manière symétrique ou ordonnée. Meiko, avait installé Luka près d'elle, et non en face... Elle n'aimait pas qu'on lui fasse, face à face pendant le repas, une sorte de manie attrapé au centre, en compagnie des autres sales voleuses de nourriture ! Déjà que ce n'était pas terrible, mais en plus, certaines avait l'audace de te voler ton repas... Meiko, demeurait très méfiante et vite agressive quand il s'agissait de son bol de nourriture, bien qu'ici, personne ne lui volerait quoique ce soit en théorie... Cependant, une habitude, bonne ou mauvaise ne disparait pas en un jour et parfois, les mauvais traitements du centre, comme des cicatrices, refaisaient surface pour taquiner son comportement.

_ Je suis affamée.

Appuyait-elle.
Reniflant l'odeur des brochettes qui cuisent et s'en léchant les lèvres. En allant chercher la bouteille de vin dans le salon, l'espace d'un instant, Meiko se demandait si ce n'était pas son dernier repas avant une ultime piqûre. Qui sait ? En revenant dans la cuisine, le saumon était toujours là, emballé... Meiko, servait à nouveau du vin dans le verre de Luka, puis dans le sien avant de prendre place et d'essayer de manière primitive, d'ouvrir le paquet.

A coup de croc...
A coup de griffe et de déchirure. Elle n'y arrivait pas ! A croire que les producteurs ont eu peur qu'on l'ouvre et qu'on en mange... Un grondement fâchée, frustrée se fit entendre dans la cuisine. Meiko, y mettait tout son cœur, ses oreilles en arrières ! Bien sûre, elle pourrait prendre un couteau, mais... Au centre, c'était interdit. Les repas était déjà découpé et lorsqu'elle partait en soirée avec quelqu'un, l'hybride avait pour consigne de ne jamais toucher à un couteau ou quelque chose de tranchant. Pourquoi ? Car certaines y voyaient là, une arme exquise pour s'affranchir d'un travail ou d'un client... Les "rebelles aux couteaux", avaient intérêt d'être certains de leurs coups, car la sentence si jamais ils échouaient... La mutilation, le viol ou pire encore... De ce fait, sans l'autorisation de Luka, elle ne toucherait pas celui-ci... Surtout de peur de se prendre une sanction et adieu le saumon.

Ça serais inhumain !

Luka avait complètement oublié que la jeune femme n'avait sans doute jamais appris à cuisiner, ce n'était pas la première chose que l'on apprenait au centre. Et puis, elle n'avait pas dû goûter les meilleurs mets de la planète même si elle avait pu rencontrer de nombreux client pus qu'aisés. L'homme ne se décourageait pas, il allait le lui apprendre, et au pire Dimitry s'en chargerait. En espérant que personne ne brûle la maison. L'homme écoutait la féline, comme il s'en était rappelé, elle n'avait que peu cuisiné, elle s'entraînerait même s'il serait le cobaye il ne lui en tiendrait pas rigueur. Il jetait quelques coup d'oeil de temps à autres, veillant à ce que sa minette ne fasse pas n'importe quoi. Ils allaient manger l'un à côté de l'autre, cela lui tout aussi allait bien. Le bosniaque retournait les brochettes lorsque la jeune femme se dit affamée, la cuisson était presque terminée. Soudain, il l'entendit s'acharner sur quelque chose dans un grondement inhabituel. Certainement le paquet de saumon réfractaire.

Il se retournait discrètement la scène dans un sourire léger. Quelle mignonne petite sauvageonne elle faisait, les oreilles en arrière, la queue fouettant l'air. Luka s'amusait du spectacle durant une petite minute pour se décider à lui porter secours. Il s'avança près de l'acharnée tout en douceur, passant derrière elle sans trop se coller afin de ne pas l'indisposer, il se pencha un peu, humant un court instant ses cheveux et son odeur de patchoulis puis dans un sourire il lui expliqua sur un ton pédagogue tout en attrapant le paquet :

- Regarde bien Meiko, il y a une petite languette sur le coin gauche.

Il attrapait la languette et tirait dessus fermement. Elle lui faisait de la résistance, il finit par abdiquer et se saisir d'un couteau à pointe qui se trouvait non loin de sa main. Il le tenait dans sa main droite et le montrait à la jeune femme avant de coller la pointe sur le morceau d'emballage qui retenait prisonnier le tendre amour de la féline et sur un ton plus doux mais de mise en garde, comme on le ferait pour un enfant, il reprit :

- Ce couteau est tranchant, je sais qu'au centre la nourriture est prédécoupée. Tu le prend dans ta main droite et tu dépose la lame sur l'emballage comme ça. On va essayer ensemble tu veux ?

Il laissait la jeune femme attraper le couteau puis il passa sa main chaude par dessus celle de la féline, sa peau était douce et fraiche, et ils coupèrent ensemble le morceau de plastique récalcitrant. Luka reprit le couteau pour trancher les bordures du paquet de saumon afin de l'ouvrir avec plus de facilité tout en expliquant une nouvelle fois son geste à l'hybride au pelage de blanc :

- Là je découpe les côtés du paquet afin de se servir des tranches plus facilement.

L'humain se dégagea et laissa le paquet entre les mains de la féline tandis qu'une légère odeur de brûlé émanait des brochettes de bœuf. Il s'y précipitait laissant la minette en tête à tête avec son saumon. Rapidement il éteint la plaque de cuisson et dégagea la poêle sur laquelle le fromage avait bien fondu et grillé. Il saisit ensuite une assiette en toute hâte pour y déposer les brochettes avec dextérité puis il termina de les préparer en ajoutant une petite sauce au dessus, les faisant tremper dedans puis il finit par mettre la poêle sous l'eau chaude pour la laisser tremper...

Meiko...
Y mettait tout son cœur pour ouvrir son divin repas, qui lui donnait une résistance atroce. La neko ne se rendait pas compte, qu'elle faisait l'amusement de son nouveau maître, suite à cette scène qu'on pourrait tout de même qualifier de désespérante. Ce n'est qu'à l'effleurement de Luka derrière elle, qu'elle reprenait conscience de la situation. Elle sentit son souffle sur sa chevelure, et cette proximité la fit frissonner. Partagé entre pulsion alimentaire et... Cercle intime pénétré.

- Regarde bien Meiko, il y a une petite languette sur le coin gauche.

Expliquait-il.
Tel un professeur, sous l'oreille attentive de la féline, qui s'était tourné pour mieux capter sa voix suave. Son regard doré, fixait cette fameuse languette avec dédains... Meiko soupirait "Elle n'était pas visible !!", rageait-elle intérieurement, comme pour se déculpabilisé... Ce n'est jamais de la faute du chat. En tout cas, la délivrance était proche et bientôt, le saumon fumé serait sien... Ou presque en fait. Meiko, ne su retenir un petit pouffement de rire lorsqu'elle vit le maître, galérer autant qu'elle, alors qu'il avait trouvé la sainte languette. Un duo est né semble t-il, pas des plus efficaces... Cependant, Luka avait droit au couteau et il ne se fit pas prier pour attraper ce dernier pour parvenir à ses fins, et à la faim de la belle. Sous les pupilles dorés dilaté prématurément par le plaisir d'avoir prochainement le poisson en bouche, elle l'observait, amoureusement ouvrir le paquet.

- Ce couteau est tranchant, je sais qu'au centre la nourriture est prédécoupée. Tu le prend dans ta main droite et tu dépose la lame sur l'emballage comme ça. On va essayer ensemble tu veux ?

Meiko.
A son tour, ne se faisait pas prier. En cet instant, Luka aurait pu demander n'importe quoi, elle l'aurait fait bêtement sans se poser plus de question, esclave de son envie. Doucement, elle posait pour l'une des rares fois de sa vie, sa main sur un couteau... Elle ne se sentie pas plus puissante ou dangereuse pour autant, qu'avait donc certains hybrides à idolâtrer tant ces armes de cuisine ? Meiko, préférait compter sur ses propres capacités, car sans couteau... On est plus grand chose. Luka, posait sa main sur la sienne, elle était chaude, ferme et agréable... Elle préférait ce genre de poigne plutôt que celle qui était menaçante plus tôt dans la journée. Comment des mains si masculine, qui ont donnés, distribué la violence avec ou sans justifications peuvent être si rapidement indispensable en matière de caresse ? Est-ce vraiment associable ? Meiko n'en revenait pas en tout cas, et elle suivait le mouvement de ce dernier. Au fur et à mesure que le paquet s'ouvrait, l'odeur enivrante du poisson se répandait et Meiko, échappait un gémissement de plaisir avant d'avaler sa salive.

- Là je découpe les côtés du paquet afin de se servir des tranches plus facilement.

Reprit-il.
Toujours sur un ton pédagogue. Meiko, commençait à perdre patience, au diable la théorie, vive la pratique ! Meiko, bien trop obnubilé par le poisson, n'avait pas remarqué l'odeur de brûlé et rapidement Luka reprit la cuisson de ses brochettes. Vraiment ? Il l'avait... Laissé seul, avec ce met de qualité ? Meiko réfrénait une dernière fois sa pulsion animal.

"Et si... C'était un piège ?"

Ses mains...
Tremblaient sous l'envie de ce délicieux poisson... Il était là, à porté de main ! Elle n'avait qu'à s'en saisir et le dévorer... Pourtant, une partie d'elle même, traumatisée par le centre de location et ses traitements se retenait, la retenait. Ils sont champions du monde pour soudainement, mettre l'univers à vos pieds, vous faire sentir vivant, heureux et normal, égal ! Puis, une fraction de seconde plus tard, on vous retire ce bonheur ultime pour mieux vous briser, encore et encore, et incruster dans votre cervelle, que vous êtes une sous merde de laboratoire, un produit, un objet et que si quelqu'un veut se torcher les fesses avec vos cheveux, c'est son droit. Est-ce vraiment là, le plan de Luka ? Meiko, l'observait sauver son repas... Il avait un comportement des plus naturelles et alors, il serait vraiment le plus doué du monde pour cacher ses plus sombres desseins.

La féline.
Tiraillée entre traumatisme et faim, passait sa main dans ses cheveux, un peu paniquée, le souffle rapide. Elle devait prendre une décision... Manger ou refuser ? Si elle refuse, Luka le prendrait mal et dans tout les cas, elle serait punit, et si... Si elle mange et que c'est effectivement un plan du centre, pour mieux lui nuire ensuite... C'est une sanction à la clé ! Il n'y a pas de bon choix !

Meiko craque.
Ses deux mains plonges dans le saumon fumé, et comme une crise de boulimie, elle dévore. Ramenant tour à tour ses mains à ses lèvres, pour engloutir le poisson. Elle en gémissait de bonheur, un ronronnement réflexe se fit entendre et là où la regarder manger, devrait-être un spectacle attendrissant... Ici... On aurait dit une personne du tier monde, qui n'a pas mangé depuis des jours. La féline, s'étouffait et manquait de respirer par moment. Manger ! En avaler le plus possible car, Luka va lui faire payer, sans aucun doute... On n'offre pas un poisson digne de ce nom, à une putain du centre ! C'est du flan ! Il ment ! Il va la démolir et Meiko s'en voulait d'avoir cru à son speech du "je suis pas comme les autres homme", mais qu'elle conne. C'est un professionnel de la torture, ce n'est qu'une question de seconde avant que... Avant qu'il...



Un mauvais reflux.
Puis, l'abdomen de la neko, se contractait de plus en plus régulière. Meiko, avait presque terminé son repas, que celui-ci menaçant de faire le chemin inverse. Non ! Non ! Il était trop bon ! RESTE ! Suppliait-elle intérieurement la goinfre, qui sentais les ennuies arriver. Luka est fort, il savait qu'elle engloutirait le tout et donc, double punition avec... Cette nausée... Tous ça parce qu'elle a mangé beaucoup trop vite. Meiko, se redresse, le plaide qui était à sa taille en tombe au sol, et l'hybride, fonce dans l'évier de la cuisine, puisqu'elle ignorait où était les toilettes.

Elle vomit.
De gros morceau de saumon, encore intact. Meiko en pleure, c'est trop triste, un tel festin gâché ! Son corps, pâle, suite à la régurgitation tremble. C'était délicieux, mais si douloureux... Quelque part, elle ne regrettait rien... Manger une dernière fois, un saumon de qualité avant de se faire sanctionné, ramener à la réalité. C'est un bon derniers repas de prisonnier. Ses jambes, peinait à la garder debout, alors elle s'appuyait un peu plus contre l'évier... Elle détestait vomir. De sa main tremblante, la boulimique ouvrit l'eau froide pour se rince la bouche, le visage. Meiko, sait qu'elle va payer cher cette crise de panique. Ses oreilles, rabattue en arrière écoutait les mouvements de Luka...

Meiko était vraiment une féline séduisante et attachante, elle avait un caractère fort et en même temps une innocence insoupçonnée, c'était quelque chose que Luka jugeait magnifique, une attitude particulière, féline. Luka avait tourné la tête une micro seconde pour la voir commencer à déguster tandis qu'il l'entendait ronronner, il avait sous estimé sa faim et le pouvoir du poisson sur elle. Qu'elle mange et se fasse un peu plaisir était quelque chose d'agréable et son ronron était apaisant. Il prit l'assiette dans laquelle il avait disposé les brochettes et se retourna dans le but de les amener à table puis il remarqua avec stupéfaction qu'elle avait en réalité englouti tout le saumon en une fraction de seconde.

Il s'avança surpris alors qu'il voyait le visage de la féline se tordre, elle avait mangé bien trop vite et son corps le lui faisait payer. Et aussi vite qu'il l'avait vu engloutir le saumon, elle se précipitait pour vomir ce met dans l'évier, toute la scène n'avait duré que quelques secondes, Luka avait précipitamment posé les brochettes sur la table pour retourner vers sa féline inquiet, elle tremblait, le dos légèrement courbé au dessus de l'évier, elle s'était retrouvée nue, ses oreilles étaient à présent plaquées contre son crâne, elle était appeurée. Luka ne parvenait pas à comprendre ce qui pouvait l'effrayer à ce point. Avait-elle peur de lui ? Croyait-elle vraiment qu'il la punirait durement pour ça ? Son corps le faisait pour lui, il se vengeait de ce traumatisme qu'elle lui faisait subir, c'était largement suffisant. Il s'approcha doucement et passa sa grande main chaude sur le dos de sa féline. Il se voulait doux et rassurant, aussi lui dit-il :


- De quoi as-tu peur Meiko ?

Il attendit qu'elle termine de se rafraîchir un peu pour la soulever et la prendre dans ses bras comme une princesse, il était doux et précautionneux, elle était légère comme une plume dans ses bras et bien moins imposante qu'il ne pouvait l'être. L'humain se dirigea vers le canapé, essayant de la réconforter, il reprit doucement :

- Tu as vraiment cru que j'allais te punir pour cela ? Je suis capable de choses horribles mais sous certaines conditions, je ne fais pas du mal gratuitement.

Il la déposa doucement sur le canapé pour qu'elle se relaxe un peu puis il attrapa le plaid encore chaud et la recouvrit en s'installant tout près d'elle avec douceur. Il lui frottait doucement le dos puis il reprit la parole sur un ton léger et doux à voix basse pour ne pas la brusquer :

- Je suis aussi capable du meilleur. J'apprécie être doux et partager un bon moment avec une compagnie agréable. Ne penses pas de moi que je puisse te trahir non plus et que je prennes du plaisir à te faire souffrir injustement.

Passa sa main sur la joue de la féline aux cheveux de soie puis il reprit simplement, faisant son possible pour la rassurer et lui prouver sa bonne foi :


- Nous ne sommes pas au centre ici. Tu es chez toi... Rassures toi Meiko...

Il retira sa main de la joue de l'hybride au pelage de lys puis il reprit dans un sourire doux :

- Et ne t'inquiète pas pour le saumon... On en rachètera ! ne te rends pas malade pour ça. 

Luka...
S'approchait comme le faucheur. Meiko, s'attendait au pire, il allait la prendre par les cheveux ? Oh non, ça fais bien mal... Puis, elle sentie son contact chaud sur son dos, rassurant à la place de punitif. Meiko ouvrait un œil, puis le second... Où est l'embrouille ?

- De quoi as-tu peur Meiko ?

"De toi"
Pensait-elle, spontanément et comme une évidence. La voix de son maître était profondément douce et emprunt d'empathie. Ce qui la surprenait grandement,sa main, réconfortante, la fit se détendre un peu car la neko ne détectait pas d'attitude hostile en ce moment chez lui. Avec beaucoup de précaution, il la soulevait et Meiko, affaiblit pas le renvoi, se laissait faire, bien qu'attentive quant à la suite des événements.

- Tu as vraiment cru que j'allais te punir pour cela ? Je suis capable de choses horribles mais sous certaines conditions, je ne fais pas du mal gratuitement.

Déclarait-il.
Calmement tout en l'installant confortablement sur le sofa. Ce cher, et moelleux canapé. Luka, reprit ses gestes d'attention et recouvrait la boulimique du plaide qu'il lui avait prêté précédemment.

- Je suis aussi capable du meilleur. J'apprécie être doux et partager un bon moment avec une compagnie agréable. Ne penses pas de moi que je puisse te trahir non plus et que je prennes du plaisir à te faire souffrir injustement.

Expliquait-il.
Sous l'oreille attentive de la neko, qui calmait ses spasmes. L'odeur des brochettes cuite, le vomissement... Non, son appétit avait été définitivement coupé. Caressant sa joue, le dresseur ajoutait avec un sourire sincère.

- Nous ne sommes pas au centre ici. Tu es chez toi... Rassures toi Meiko... Et ne t'inquiète pas pour le saumon... On en rachètera ! ne te rends pas malade pour ça.

Vraiment ?
Toute ses hypothèses... Tombait à l'eau ? Luka avait vraiment voulu être sympathique et accueillant ? Le regard doré de la féline, était sur ce dernier et lorsqu'il retirait sa main, celle-ci, l'attrapait pour la garder contre elle.

_ Je ... Je suis désolée, j'ai paniquée... J'ai un peu de mal à accepter ce qu'il se passe.

Glissait-elle à son attention.
Sans aucun doute, un petit temps d'adaptation sera nécessaire après les années de mal traitance et de torpeur au centre. Elle frottait à plusieurs reprises, son visage contre sa main, et lui offrait un nouveau ronronnement.

_ J'ai besoin de repos... Cette journée a été éprouvante. Beaucoup de changement qui ne sont pas sans conséquence.

Confiait-elle.
Avec la promesse d'être de bien meilleur compagnie la prochaine fois. Pour l'heure, son estomac tournait comme une machine à laver et sa tête, essayait de trier, de séparer le Luka du centre et le Luka devenu son maître. Épuisée, c'est la fatigue qui vint à bout de l'hybride neko, qui finissait par s'endormir sous les caresses et la présence réconfortante de Luka. Sur ce canapé si doux, ce plaide si chaud... Et un maître, pas si diabolique...

En fin de compte.