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 A douze, pas de jalouses

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A douze, pas de jalouses EmptyLun 20 Mar - 21:42
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Thomas n’eut qu’un petit sourire à la remarque de la jeune femme concernant sa capacité à rendre les fessées, avant qu’il ne lâche sobrement quelques mots.

Tu es libre d’essayer.

Dit-il avec un sourire en coin. Ils se mirent donc d’accord et Thomas convint d’achever la belle hybride comme garde du corps. Le vendeur vint s’en mêler et fut plutôt mal accueillit par Thomas qui eut naturellement droit à une petite remarque de la part de Malika.

Je suis un misanthrope qui n’a guère d’affection pour les autres humains, c’est vrai. C’est bien pour ça que je reste souvent chez moi en compagnie de mes seules hybrides. Et le vendeur, c’est juste que je déteste les types qui bossent ici, l’instinct on va dire.

Il n’avait guère d’affection pour ce qui n’était au final que des esclavagistes. Il profitait certes de ce système mais au moins, il offrait des vies confortables à ses hybrides. Il fit le nécessaire et la fit sortir de sa cage, toute heureuse qu’elle était. D’autres hybrides semblèrent le supplier, il tourna la tête et ne put que leur offrir un regard de compassion, il ne pouvait pas sauver le monde et ce n’était pas leur attention. Il sortit, accompagné de Malika, laquelle avait visiblement envie d’aller dans sa nouvelle maison.

Oui, à la maison, suis-moi, ma voiture n’est pas loin.

Ce qui était le cas, elle était garé sur le parking pas loin, ils furent rapidement dedans et ils purent quitter les lieux, en route pour la maison de Thomas.

On a un petit peu de route à cette heure-ci, si tu as des questions, c’est le moment.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 10:27
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Thomas avait tout de même le don pour surprendre Malika. Quand elle répliqua pour les fessées, voila qu'il l'autorisait à tenter de lui en donner. Eh bien, elle sentait qu'elle n'était pas au bout de ses surprises avec lui. Néanmoins, en réalité, jamais elle n'oserait donner des fessées que ce soit à celui qui était sensé être son maître ou à d'autres hybrides de la maison.
Elle préféra plutôt réagir sur sa misanthropie.

- Au moins, si vous sortez peu, il y a moins de chance de se faire agresser ou de tomber dans un quelconque attentat. Ce qui n'est pas plus mal, surtout que les temps sont assez dangereux entre les rabatteurs et ces soit-disant révoltés.


Non, Malika n'était pas tendre avec les révoltés. Oh d'un côté, elle pouvait comprendre leurs convictions, mais elle n'aimait leur façon de faire. Leur violence n'apportait que plus de tristesse et de haine dans cette ville déjà bien encombrée. Et puis bon, elle, elle était satisfaite de sa condition et n'avait aucune envie de les rejoindre.

- Et pour le vendeur, je pense que c'est le cas de tout le monde. Difficile d'aimer ce genre de types !


Elle avait même vu des humains maltraitant des hybrides traiter le vendeur particulièrement mal. Au final, c'était un boulot bien ingrat...mais tout ce qu'il subissait était bien mérité d'après elle.
Elle suivit alors Thomas à l'extérieur de l'animalerie, sans un regard pour ce qu'elle quittait. C'était la première fois qu'elle s'était retrouvée dans ce genre d'endroits et elle n'aimait pas du tout cela. Elle espérait ne jamais y revenir. Quand ils arrivèrent à la voiture du jeune homme, elle s'y installa, observant le paysage qui défilait. Elle finit par revenir sur lui.

- J'ai effectivement quelques questions. Vous disiez avoir d'autres hybrides, combien ? Pour quelle utilité ?


Habituée à la façon de parler des humains, elle avait tendance à s'exprimer de la même façon...quitte à considérer, uniquement dans ses mots, les hybrides comme des objets. Mais elle se comptait aussi dans le lot.

- Et leur caractère aussi ? Que je sache ce qui m'attends.

Est-ce que les autres hybrides étaient plutôt calmes comme elle ou tout l'inverse ? Traiter avec des hybrides calmes et professionnels, elle savait faire. Mais dès qu'un hybride se montrait trop exubérant...elle avait tendance à se montrer un peu plus virulente.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 11:49
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La jeune femme eut une réponse tout à fait logique quand son nouveau maître lui expliqua être un misanthrope qui ne sortait pas beaucoup de chez lui, ce qui, effectivement, devrait faciliter la tâche des gardes du corps. A ses discours, elle ne portait ni les rabatteurs, ni les révolutionnaires dans son cœur. Après tout, beaucoup d’hybrides étaient loin d’être d’accords avec toute cette violence et ce, sans forcément être conditionnés à servir.

Si ces gens qui aiment tant se foutre sur la tronche pouvaient au moins avoir la décence de faire ça entre eux et de laisser en paix ceux qui ne leur demandent rien…

Mais bon, il ne fallait pas rêver, les dommages collatéraux étaient monnaie courante et les civils toujours des cibles de choix pour des terroristes sans couilles. Les deux quittèrent l’animalerie sans un regard et ils embarquèrent dans la voiture de Thomas qui prit sa route. La jeune femme en profita pour poser ses questions et Thomas attendit pour grouper les réponses.

Il y en a cinq autres. Dans l’ordre, tu as tout d’abord Myra et Nyra, deux sœurs hybride de vache, elles sont très gentilles, quoi qu’un peu collantes dans leurs phases affectives. Elles s’occupent de la maison, des tâches ménagères courantes et de la cuisine. Si tu as besoin de quelque chose, elles se montrent toujours disponible et à l’écoute. Ensuite, tu as Sasselia, une hybride de serpent, c’est notre infirmière à domicile, elle a une formation médicale avancée. Elle est très gentille mais un peu mère poule quand elle s’y met.

Ca c’était pour les hybrides les plus « normales » si on pouvait dire, celles qu’on croisait le plus et avec qui il était plus facile d’interagir. Il fallait aussi compter sur les cas un peu spéciaux.

Tu as aussi Nao, une Diablesse de Tasmanie, je l’ai récupéré dans des circonstances un peu… particulières. Elle n’est pas méchantes mais très renfermés, elle reste dans son coin et ne parles pas beaucoup, ne lui en veut pas si elle te semble froide, elle est juste ainsi, moi-même, je commence à peine à briser la glace avec elle. Et en dernier, tu as ma première protectrice, Dalae, hybride de panda, très gentille mais aussi très exubérantes, avec un petit penchant pour les alcools forts et aimant trainer dans la petite bambouseraie que je lui ait fait dans le jardin.

Peu après, ils arrivèrent à la demeure de Thomas, protégée par un haut mur et un portail métallique.

Nous y voilà.

Ils descendirent de voiture et deux gros chiens noirs vinrent tranquillement vers eux, des chiens tout ce qu’il y a de plus ordinaires.

Ha ! Et j’ai failli les oublier, voici Brutus et Grutus. Le système dissuasif dans les jardins et bonne alarme à intrus. Laisses-les donc te renifler pour qu’ils s’habituent à toi.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 12:23
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- Ce serait l'idéal ça, mais je ne pense que ce soit possible. Ils aiment tellement faire des victimes et rejeter la faute sur les autres...

Malika n'était pas spécialement tendre quand il s'agissait de parler de toutes ces personnes qui faisaient du mal, soit-disant pour une noble cause.
Mais le plus intéressant actuellement était de savoir qui vivaient chez Thomas, qui elle allait rencontrer et côtoyer tout les jours. Et surtout, si elle allait les supporter. Elle écouta avec attention ce qu'il lui disait.

- Ah un autre serpent ? Vous avez l'air d'aimer les serpents ! Et dites-moi, elle est du genre à profiter du soleil pour se réchauffer aussi ?

Son ton était soudainement plus...enjoué. C'était la première fois qu'elle allait vivre avec un autre serpent, alors elle tentait de voir si elles auraient les mêmes habitudes...même si elles n'avaient pas été achetées pour les mêmes fonctions. Néanmoins, elle remarquait que Thomas avait un sens pratique dans ses achats d'hybrides. De parfaites petites ménagères, une infirmière à domicile et des gardes du corps.
Quand il se mit à décrire les deux autres hybrides, elle fut intriguée, mais aussi sceptique à l'idée d'avoir une collègue avec de tels penchants. Est-ce qu'elle arrivait à faire son travail au moins ?

- Pour Nao, je ne vais sans doute pas trop l'approcher. Elle a l'air d'avoir un passé un peu difficile et ce n'est pas à moi de prendre soin d'elle. Mais pour Dalae, elle fait correctement son travail ? Est-ce qu'elle boit pendant son travail ?

Les sourcils froncés, elle attendait avec impatience les réponses. Pour l'instant, elle n'avait pas tellement confiance en cette hybride panda. Mais enfin, ils arrivèrent à la maison de Thomas. Elle observa le haut mur et le portail métallique d'un air appréciateur. Au moins, la maison était sécurisée. Elle descendit de voiture et le suivit dans le jardin...se figeant en voyant les deux gros chiens se précipiter vers eux. Elle les laissa la renifler, tendant une main, les laissant approcher. Ce ne fut pas forcément très concluant mais au moins, ils ne se montraient pas agressifs.

- Bon, je suppose que ça se fera sur le long terme...

Elle les regarda lui tourner autour avant de lever les yeux vers la maison. Eh bien, c'était une grande maison, avec un grand jardin. Il y avait beaucoup d'espaces ici et de quoi faire des heureuses visiblement. Elle s'avança alors, curieuse de voir le reste de la maison.

- Je constate que la sécurité et certainement la tranquillité sont au cœur de vos préoccupations. Le mur, les chiens...ce sont de très bonnes idées !

Son regard suivit le mur jusqu'à disparaitre derrière la maison avant qu'elle ne se tourne vers Thomas. Jusqu'ici, son nouvel environnement lui plaisait bien.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 13:57
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Thomas arrêta là le débat sur les révolutionnaires et autres groupes combattants, tant qu’on lui fichait la paix, cela ne l’intéressait pas et puis, cela ne servait à rien d’en parler, il ne referait pas le monde alors il valait mieux discuter de ce qui allait les concerner dans un futur plus immédiat, comme la population de la maison de Thomas. Si elle ne dit rien sur Myra et Nyra, elle fut en revanche plus bien enthousiaste à l’idée de rencontrer une autre hybride serpent.

Ça lui arrive parfois mais elle n’est pas du tout le même genre de serpent. Tu es une vipère à cornes et elle, un python vert. Ça risque d’être intéressant.

Même à l’état naturel, ces deux serpents étaient aussi différents que le jour et la nuit. Pour ce qui concernait Nao, elle prit note de la laisser tranquille. En revanche, elle fut assez dubitative concernant Dalae et son comportement, surtout concernant la dive bouteille.

C’est ce qu’on peut se dire, Dalae est une exubérante mais elle sait être sérieuse quand il faut et puis, elle tient plutôt bien l’alcool. En un sens, cela l’arrange qu’on la sous-estime, on se méfie moins d’elle si on la prend pour délurée alcoolique. Mais bon, tu apprendras à la connaitre et te feras ta propre idée.

Pour le moment, la panda ne l’avait jamais déçue et cela ne tenait pas du fait qu’elle faisait des bêtises avec lui. Ils arrivèrent et ils furent accueillit par les chiens qui vinrent renifler la jeune femme, laquelle ne semblait pas beaucoup convaincu. Elle remarqua en tout cas que la sécurité était au top chez lui.

Quand je dis que je suis un misanthrope qui veut qu’on lui fiche la paix, je ne plaisante pas. J’espère que tu es un minimum à l’aise avec l’informatique, il faudra que je te montre comment fonctionne le système de sécurité de la maison.

Thomas la fit rentrer dans la maison, l’entrée était vaste et le grand salon directement ouverts en baie vitrée. Les deux bovines sortirent de la cuisine, curieuses de voir qui était l’hybride que Thomas avait ramené. Il n’était pas dur d’identifier Myra et Nyra, d’une part il y avait les cornes et surtout des capacités mammaires outrageusement généreuses. Et le pire, naturellement fermes et sans faire mal au dos, de quoi rendre vertes bien des femmes. Les deux vachettes étaient douces, enjouées et accueillantes. Une autre femme les rejoint et avec ces cheveux naturellement verts clair, il n’était pas dur d’identifier Sasselia, plus sa façon de prononcer les s.

Je vous laisse un instant pour toute faire connaissance, je te fais visiter juste après.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 15:01
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Malika se rendait compte qu'elle était plutôt curieuse au sujet de ses futures collègues. Et apprendre qu'il y avait un autre serpent dans la maison était plutôt intéressant. Mais Thomas précisa donc la race de la demoiselle et effectivement, les deux serpents n'avaient rien en commun.

- En effet, on aura sans doute pas tout à fait les mêmes habitudes alors, mais je n'ai jamais côtoyé de python vert. Ce sera une première !

Autant ou des vaches, c'était tout de même un peu plus courant. Alors elle se demandait juste si les sœurs seraient typique de leur hybridation, de parfaits clichés des vaches ou si elles seraient un minimum différentes.
Dans la foulée, le jeune homme lui assura que Dalae était professionnelle malgré son penchant pour la boisson. Tout en rajoutant des informations sur la maison.

- Je vois, j'apprendrai à la connaitre alors et je verrai. Et pour le système de sécurité, je connais un minimum l'informatique, je pense que ça ira. Sinon, j'apprendrai et rapidement.


Son ancien maître avait lui aussi un système de sécurité sur sa maison, donc logiquement, elle devrait vite retrouver ses marques sur celui de Thomas. Sinon, en effet, elle mettrait tout en œuvre pour l'apprendre très vite, histoire d'être vite opérationnelle. Elle n'était pas être un poids. Elle préférait être utile.
Finalement ils entrèrent dans la maison et aussitôt, elle repéra deux bovines s'approcher d'eux. Les deux vachettes se ressemblaient pas mal, et étaient de parfaits clichés des hybrides vaches...avec leur poitrine particulièrement généreuses. Elle les fixa un moment avant de remonter son regard vers leurs visages. Alors que Sasselia arrivait à ce moment, cheveux vers, façon particulière de prononcer les s...voila l'autre serpent de cette maison !

- Bonjour, je suis Malika ! Votre maitre m'a acheté pour être son deuxième garde du corps.

Naturellement, elle avait bien dit "votre", sous-entendant encore une fois qu'il n'était pas son maître. Alors que sur les papiers, il l'était. Elle discuta un petit moment avec les trois hybrides, constatant de nouveau la particularité de Sasselia avec les s.

- Cette façon de prononcer les s est tout à fait adorable !

Elle se moquait gentiment de l'hybride, mais elle ne mentait pas. Elle trouvait cette prononciation réellement adorable. Sauf que les vachettes voulaient entrer dans la conversation en lui annonçant qu'il y avait autre chose qu'elles trouvaient adorables...L'une d'elle, Malika ne savait pas laquelle c'était encore, la prit dans ses bras, se montrant très affectueuse, très tactile. Était-ce sa façon de lui souhaiter bienvenue ? En tout cas, elle n'en savait rien mais elle réagit d'instinct. Elle saisit l'hybride par le bras et la plaqua violemment contre le mur, tout en lui tenant la gorge. Non, ses gestes n'étaient pas doux du tout.

- Ne me touche pas !

Son ton était particulièrement dur et elle ignorait les réactions de l'autre vachette et de Sasselia, concentrée sur celle qu'elle tenait toujours contre le mur et qui avait un peu de mal à respirer. Sans qu'elle s'en rende compte, Sasselia se dépêcha d'aller chercher Thomas pour lui demander son aide.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 17:28
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La jeune femme froide et plutôt incisive se révélait en fait plus curieuse et enjouée qu’il ne l’aurait cru au début. Elle semblait presque ravie de rencontrer d’autres hybrides et surtout, un autre serpent, malgré les grosses différences.

Ça ne m’étonne pas, les serpents sont assez rares, c’est moins vendeur que les minettes je suppose.

Dit-il sur un ton assez acide envers cette société qui, en plus de jouer aux dieux, se permettait de faire preuve de goûts aussi vicieux. Une fois arrivée, il lui présenta sa sécurité dans les grandes lignes, ce qui incluait deux molosses et un système d’alarmes et de verrouillage automatisé, ce qui ne semblait pas la rebuter.

Tant que tu sais lire et que tu n’es pas un manche avec une tablette tactile, je pense qu’il n’y aura pas de problèmes.

Ils entrèrent dans la maison et furent accueillit tout d’abord par les sœurs bovines, puis par Sasselia. Malika eut une réaction classique en rencontrant les vachettes, celle de fixer leurs poitrines avec un air des plus interrogatifs. Ça faisait cet effet à tout le monde au début et loin d’en prendre ombrage, les deux sœurs semblaient même s’en amuser à la longue, elles étaient fières de leurs attributs mammaires et du lait délicieux qu’ils recelaient. Thomas les laissa faire les présentations entre elles, histoire d’aller poser ses affaires. La python rougit de la remarque de Malika, on lui disait rarement que sa façon de parler était adorable, ça troublait plus qu’autre chose en général. Malheureusement, l’incident arriva et Malika se rebiffa très méchamment, ce qui fit que Sasselia vint trouver Thomas en urgence en lui résumant la situation.

Lâches-là.

Il ne cria pas mais parla d’une voix froide et autoritaire, faisant comprendre qu’il entendait être obéi. Il ne toucha pas la vipère mais se plaça devant elle, très proche, plantant son regard inquisiteur dans le sien.

Tout de suite.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 17:58
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La situation avait dérapé. Tout avait commencer par de simples présentations, classiques, sympathiques, rien de méchant en somme. Malika appréciait même Sasselia grâce à son problème de prononciation avec les s, mais voila, les vachettes étaient tactiles. Ce qui n'était pas du tout son cas, elle détestait être touchée par des inconnus et elle le fit comprendre à l'hybride qui l'avait pris dans ses bras.

Sa réaction avait été extrême, violente et elle ne se contrôlait pas du tout. Elle n'entendait même pas les faibles supplications de la vachette qui tentait de repousser sa main. Mais que pouvait-elle faire ? Elle n'avait pas la force nécessaire pour se libérer. Ni sa sœur d'ailleurs.
Finalement, une voix leur parvint. La voix de Thomas qui ne semblait pas vraiment ravi de la situation. Il s'approcha même, très près, trop près à son goût et la fixa droit dans les yeux. Et finalement, entre le regard inquisiteur et le nouvel ordre, Malika sembla sortir de cette violence soudaine. Elle planta son regard dans celui de Thomas également avant de pousser la vachette sur le côté, la libérant donc de sa poigne pour la laisser tousser et retrouver sa respiration. La pauvre aurait surement des bleus sous la forme de ses doigts, car elle n'y avait vraiment pas été de main morte.

Elle s'écarta alors de Thomas, ne tenant pas à être aussi proche de lui.

- Je n'aime pas être touchée par les inconnus ! Et elle m'a sauté dessus sans raison !


Oui, elle tentait bien de justifier son geste. Bien qu'il n'était pas réellement justifiable. En tout cas, l'ambiance en avait pris un sacré coup. De la même manière que la vachette avait mal, l'ambiance s'était décomposée et était particulièrement glaciale.
Néanmoins, Malika ne quittait pas le regard de Thomas, le surveillant lui plutôt que les autres hybrides.

- Et ne me donne pas d'ordre, tu n'es pas mon maitre !

Quitte à se faire détester, autant y aller à fond. Et elle ne faisait jamais les choses à moitié. Mais bien qu'elle le lui disait d'un ton tout aussi glacial que le sien, il fallait constater qu'elle lui obéissait quand même. Elle-même ignorait pourquoi elle l'avait fait...par habitude ? Peut-être bien. Elle croisa les bras, le fixant toujours, d'un air peu aimable.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 18:20
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Forcément, comme tout allait trop bien, il fallait forcément que les choses deviennent un peu plus compliquées, tout n’allait pas s’emboîter aussi facilement. Bien que gentil, Thomas savait faire preuve d’autorité et il ordonna sur un ton froid à la vipère de lâcher Nyra. Il n’avait pas envie que Myra la charge, ni d’être obligée de faire appel à Dalae pour les séparer, que ses deux gardes du corps s’affrontent directement n’était pas un bon plan. Thomas avait visiblement trouvé une méthode pour la gérer, elle n’aimait pas être touché, du coup, il suffisait de s’approcher suffisamment près sans la toucher pour la pousser à reculer. Malgré son côté rebelle, elle obtempéra tout de même à l’ordre de son nouveau maître.

Elle t’a sauté dessus pour te montrer son affection donc si, il y avait bien une raison. Et tu aurais dû simplement avertir tout le monde dès le début que tu n’aimais pas les contacts physiques, cela aurait évité ces conneries.

Si elle se comportait mal, il n’avait pas de raisons de se montrer tendre avec elle. Il pouvait comprendre que la situation était psychologiquement dure pour elle mais elle devait faire des efforts elle aussi. Mais elle ne semblait pas vouloir accepter la situation, ce qui allait pousser Thomas à se montrer plus méchant qu’il ne l’était.

Ton maître est mort ! Il est mort pour te sauver la vie je te rappelle. Tu crois vraiment qu’il serait heureux de te voir te comporter ainsi dans une maison où personne ne te veut de mal ?

C’était un coup bas mais nécessaire, si elle continuait d’utiliser son ancien maître comme excuse, il en ferait de même pour la mettre face à ses propres défauts.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 19:01
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Malika n'aimait pas vraiment la tournure que la situation avait prise. Mais elle savait qu'elle y était en grande partie responsable. Et le ton qu'employait Thomas était vraiment désagréable. Jusqu'ici il s'était montré plutôt aimable et chaleureux...mais visiblement, l'autorité cela le connaissait aussi. L'autorité et le ton glacial.

- Ces conneries ? J'estime qu'on ne saute pas sur les gens à peine rencontrés ! Je ne sais pas quelle éducation tu leur as donné, mais je ne suis pas comme ça !


S'il voulait lui envoyer des mots plutôt agressifs au visage, elle savait aussi jouer à cela. Elle n'allait pas s'en priver. Et cela restait un bon défouloir.
Mais voila que Thomas lui envoya en pleine figure la seule chose qu'elle ne voulait pas entendre. La seule chose qui la blessait profondément en jouant son affectif avec son ancien maître. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. C'était brutal et encore plus quand il s'agissait de la vérité.

- Va te faire voir ! Tu ne connaissais pas mon maître alors ne parle pas de lui !


Toute la politesse dont elle avait fait preuve jusqu'ici, le ton poli, le vouvoiement, tout s'était envolé. Il ne restait que les mots qu'ils s'envoyaient au visage devant trois spectateurs qui n'osaient visiblement pas intervenir. Sauf qu'il était allé trop loin en lui parlant ainsi de son maître. Elle le poussa brusquement et s'éloigna. Le problème c'est qu'elle n'avait nul part où se diriger puisqu'il ne lui avait pas encore dit où elle était sensée dormir...Elle sortit alors dehors, se retrouvant devant une piscine. Elle se laissa tomber sur un transat, au moins, l'endroit était couvert, et suffisamment chaud pour qu'elle puisse ruminer sans avoir froid.

Serrant ses jambes contre elle, posant son menton sur ses genoux, elle fixait la piscine, sans un mot, sans un geste. Une unique larme coula sur sa joue. Son maître lui manquait mais elle savait que Thomas avait raison. Ce qui rendait cette dispute d'autant plus douloureuse ! Mais elle ne voulait pas rentrer, d'une part parce qu'elle lui en voulait encore et ensuite, parce que sa fierté l'empêchait pour l'instant de le faire.
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A douze, pas de jalouses EmptyMar 21 Mar - 20:57
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Thomas estima qu’il n’avait pas besoin d’en rajouter d’avantage, les piques n’étaient efficaces que si elles étaient utilisées avec parcimonie. Il avait démontré qu’il pouvait faire preuve d’autorité si nécessaire et qu’il ne se laissait pas marcher sur les pieds. Il avait au moins quelques armes efficaces face au mauvais caractère de Malika et il devrait tirer sur la corde sensible si nécessaire. Il la laissa partir et se calmer dans son coin et dut d’abord s’occuper d’une pauvre bovine bien attristée que la nouvelle colocataire soit si à fleur de peau. Sasselia examina son cou rapidement et constata qu’elle n’avait rien, la vachette en profita ensuite pour sauter au cou de son maître et lui réclamer un gros câlin, abusant même un petit peu pour avoir du rab. Une fois qu’il réussit à se détacher d’elle, ce qui devrait laisser assez de temps à Malika pour se calmer dans son coin. Thomas se mit donc à sa recherche et la trouva en train de bouder sur un transat au bord de la grande piscine sous véranda, là où le soleil chauffait à tout moment de l’année.

Je vois que tu as déjà trouvé la véranda pour te chauffer au soleil.

Thomas parla d’un ton plus léger, il était temps de calmer un peu le jeu, sinon ça ne ferait qu’empirer les choses et dans ses moments, il passait par l’ironie, histoire de prendre à contrepied les grognons comme Malika.

Si tu continues à bouder comme une gamine, je devrais vraiment finir par te mettre la fessée.

Il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’intègre magnifiquement bien tout de suite mais elle allait devoir faire quelques efforts pour accepter cette nouvelle vie. L’incident était clos, mieux valait passer à autre chose.

Aller, viens, je dois encore te montrer le reste de la maison.

Dit-il en lui glissant un petit sourire, histoire d’essayer de l’attendrir un peu.
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A douze, pas de jalouses EmptyMer 22 Mar - 11:41
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Assise sur son transat, Malika fixait l'eau de la piscine. A la base, elle n'était pas une grande fan de ce genre de choses, mais bon, quitte à en avoir une, autant profiter non ? Et puis, la véranda était bien chauffée, ce qui était parfait pour ses envies de soleil. Si Thomas souhaitait la garder, elle passerait certainement beaucoup de temps ici à profiter du soleil.
Soudainement, elle entendit des bruits pas, mais n'eut aucune réaction. Et finalement, elle entendit la voix de Thomas. Elle tourna la tête vers lui, constatant qu'il n'était visiblement plus énervé.

- Oui, c'est un bon endroit. On s'y sent bien ici.

Sauf qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il la menace à nouveau d'une fessée. Et surprise, elle se retrouva à rougir subitement. Autant dire que cela se voyait vraiment très bien sur sa peau particulièrement blanche.

- Je ne boude pas !

Bon, il fallait être aveugle pour ne pas voir qu'elle était bien en train de bouder sur ce transat à la base. Elle se leva tout de même, alors qu'il lui proposait de visiter le reste de la maison. Elle hocha la tête et s'approcha de lui.

- Je...Thomas ? Je suis désolée pour tout à l'heure...je ne voulais pas lui faire de mal...Est-ce qu'elle va bien ?


Malika s'en voulait vraiment de son geste particulièrement violent. Elle avait réagi à l'instinct...alors qu'elle savait qu'elle ne devait jamais agir ainsi. Il faut croire que de changer d'environnement, de vie, de tout, avait tendance à jouer sur sa façon d'être. Mais elle ne voulait pas que les autres hybrides aient peur d'elle ou que ce genre de choses signent son retour à l'animalerie.

- Merci de me laisser une seconde chance, je...j'essaierai de ne pas la gâcher...

Elle le suivit alors pour retourner dans la maison, même si elle avait pour le coup de nouvelles questions.

- Et désolée pour mon tutoiement de tout à l'heure...à moins que vous ne préfériez que je vous tutoie ? Et comment dois-je vous appeler ? Thomas ou...maître ?

Malgré ses efforts, ce mot-là avait eu un peu de mal à sortir comme d'habitude. Elle allait faire des efforts mais elle avait toujours du mal à le considérer comme son maître.
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A douze, pas de jalouses EmptyMer 22 Mar - 13:10
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Même si l’incident était gênant, Thomas, tout autoritaire qu’il soit si besoin, savait aussi faire preuve de compréhension et il savait que le changement n’était pas facile pour Malika. Ce fut pour ça qu’il calma le jeu directement et revint vers elle sur un ton plus léger. Elle appréciait visiblement les lieux, son instinct de serpent sans nul doute.

Au moins ce ne sera pas trop dur de te trouver à l’avenir.

Histoire de la prendre à contrepied et de la faire se lever un peu, il la titilla en la menaçant d’une terrible fessée si elle continuait à bouder. Elle se leva au quart de tour et réagit à la façon d’une gamine. En plus, avec sa peau blanche, les rougeurs se voyaient tout de suite, ce qui la rendait très mignonne pour la peine.

Mais c’est que tu es adorable quand tu rougis.

Fit-il pour l’asticoter encore un peu avant de changer de sujet pour l’inviter à le suivre pour le reste de la visite de la maison. Malika fit le premier pas en se montrant plus mâture qu’il ne l’aurait cru et faisant montre de regrets sur son comportement.

Elle s’en remettra ne t’en fais pas pour elle. Elle est simplement déçue que tu ais refusé son affection. Mais penses quand même à aller t’excuser plus tard dans la journée.

Même si l’incident n’était pas si grave, il ne la dispenserait pas d’aller faire de simples excuses en bonnes et dues formes. La femme-serpent semblait surtout rassurée par le fait qu’il ne la renvoie pas directement à l’animalerie.

De rien. Je ne vais pas t’en vouloir, tu traverses une période compliquée mais fait en sorte de ne pas te défouler sur les autres à l’avenir, je t’achèterais un sac de frappe si ça te permet de te soulager.

Elle s’excusa encore, cette fois en gentille petite hybride bien dressée qui s’était montré trop familière envers son maître, à qui elle demandait d’ailleurs de quelle façon elle devait s’adresser à lui.

Je ne suis pas quelqu’un d’attaché aux formalités ni qui ressent spécialement le besoin qu’on lui lèche le cul, alors appelles-moi comme tu préfères.

Tant que ce n’était pas des insultes, tout lui irait. D’ailleurs, elle constaterait bien vite que les autres hybrides de la maison le tutoyaient et l’appelaient par son prénom. Bon, il arrivait bien que Sasselia l’appelle maître mais c’était dans des circonstances plus… particulières. Thomas invita donc Malika à le suivre dans la maison. Il lui présenta les grandes dispositions des lieux ainsi que la salle de bain impériale qu’il avait avant de l’emmener dans l’aile des chambres.

La grande qui occupe le second est la mienne, il y a des chambres au premier et au rez-de-chaussée. Celle qui ont un nom sur la porte sont occupées, les autres sont libres, tu peux choisir celle que tu préfères.

Cette aile de la maison faisait que les chambres, de tailles quasiment égales, avaient des orientations et dispositions différentes. D’ailleurs, il se demandait si elle allait en choisir une orientée plein sud pour le soleil.

Prend ton temps pour les visiter.
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A douze, pas de jalouses EmptyMer 22 Mar - 18:14
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Malika n'était pas une habituée des menaces aux sous-entendus plutôt osés alors forcément dès qu'il en faisait...elle rougissait. Ce qui n'était pas discret avec la couleur de sa peau. Mais en plus, Thomas en rajoutait une couche lui annonçant qu'elle était adorable...Résultat, elle devint encore un peu plus rouge. Elle marmonna, gênée, tout en le suivant.
Le reste de la conversation étant plus sérieuse, ainsi elle put se reprendre et sa peau retrouva petit à petit, une couleur plus habituelle.

- J'irais m'excuser. Et je ne promets rien mais...j'essaierai de faire des efforts là dessus aussi.


Les hybrides de cette maison semblait être du genre très câline, très tactile, alors du coup, elle sentait qu'elle allait devoir s'y habituer. Mais il lui fallait surtout apprendre à les connaitre. Avec son ancien maître, il lui arrivait de l'être...uniquement dans le privé et quand elle n'était plus en fonction. Sinon, elle restait très professionnelle, même si souvent, c'était plus souvent lui qui lançait ce genre de choses.

- Pour le sac de frappe je veux bien. Je tiens à rester en forme, donc ce sera double utilité !

Elle était honnête et préférait se défouler sur quelque chose de non vivant. Et puis, elle aimait bien s'entretenir, faire du sport. Elle n'aimait pas l'inactivité alors quand elle ne travaillait pas, il lui fallait absolument faire quelque chose.

- Très bien, alors ce sera Thomas. J'appelais aussi mon...ancien maître par son prénom. Autant garder cette habitude.

Même si cela lui avait été difficile, elle s'était forcée à rajouter le mot "ancien", histoire de montrer qu'elle tentait de s'adapter à cette nouvelle situation. Et pour le tutoiement, c'était le genre de choses qui viendraient un jour, elle ne se forçait pas là-dessus.
Quand ils visitèrent la maison, Malika observa chaque des pièces, mémorisant leur emplacement pour ne pas se perdre dans cette maison plutôt grande. Jusqu'à arriver dans la partie avec les chambres.

- D'accord, je vais m'installer au rez-de-chaussé alors.

Elle ne précisa pas la raison de son choix mais c'était pour des raisons de pratique. Ainsi, si quelqu'un entrait par effraction, elle pourrait intervenir plus rapidement que si elle était à l'étage. Oui, elle pensait toujours à ce genre de choses quand elle devait faire un choix. Elle se mit alors à visiter les chambres de libres, ne faisant pas sa curieuse pour celles déjà prises, même si une porte était ouverte. Elle finit par choisir une chambre avec une grande baie vitrée, orientée plein sud même si ce choix là était inconscient. Il s'agissait d'une des premières chambres du couloir. La chambre était largement assez grande pour elle, plus même que ce dont elle avait l'habitude et l'intérieur était classique, que ce soit en meubles présents ou en décoration. Ce qui lui convenait aussi. Maintenant, il ne restait qu'à remplir cette armoire...car évidemment, elle ne pourrait pas rester avec une seule tenue.

Elle finit par ressortir de la chambre.

- J'ai choisi celle-là ! Elle sera parfaite !

En sortant, elle laissa la porte ouverte, une habitude encore une fois puis se rapprocha de Thomas.

- C'est une très belle maison, je pourrais me plaire ici.

Et elle lui sourit. Un véritable sourire chaleureux.
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A douze, pas de jalouses EmptyMer 22 Mar - 19:27
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Thomas semblait avoir réussi son coup en calmant la situation et lui donnant un ton plus léger. Malika exprimait des regrets pour son comportement, c’était plus que suffisant pour le moment. En plus, elle était réceptive à ses petites plaisanteries, ce qui permettait de discuter avec elle. Elle promit même de faire des efforts pour la suite.

Je ne t’en demande pas plus.

Là-dessus, il décida qu’il était temps qu’il lui montre un peu plus la maison et qu’elle s’habitue aux lieux. Il lui mentionna l’achat d’un sac de sable si elle avait besoin de se défouler et il comprit rapidement qu’elle était du genre sportive.

Très bien, on fera comme ça. Et si tu veux d’autres matériels sportifs, il suffit simplement de demander, je ne suis pas radin et je tiens à ce que toutes mes protégées aient une vie heureuse dans ma maison.

C’était bien la dualité de Thomas, il n’aimait guère les autres humains mais se révélait un ange avec celles qui vivaient chez lui. Il les avait acheté pour qu’elles se consacrent à lui, c’était bien justice de leur offrir une vie heureuse en retour. Ils en profitèrent aussi pour se mettre d’accord sur les règles de familiarités et elle put constater que Thomas n’était pas embêtant. En revanche, il comprit qu’il y avait toujours quelque chose en elle par rapport à son ancien maître.

Malika, je sais que ce n’est pas facile pour toi, la transition ne doit pas être facile, surtout dans un temps aussi court. Tu n’es pas obligée de te forcer, prend ton temps pour t’adapter à la situation, ce n’est pas moi qui vais t’embêter là-dessus.

Il faisait preuve de compréhension, il voulait que Malika trouve sa place ici, pas qu’elle se force à rentrer dans une case, si elle avait besoin de temps, il lui accorderait, tant qu’elle ne faisait pas de bêtises. Il l’emmena ensuite aux chambres et elle fit une présélection pour le rez-de-chaussée, elle visita ensuite les chambres libres et son choix se porta sur celle orientée plein sud avec beaucoup de vitrage.

Je suis content que la maison te plaise. Et va pour cette chambre là si c’est celle que tu veux. Comme ce sera ta chambre, tu es libre de la personnaliser et de la décorer comme tu l’entends. Si tu as besoin ou envie de quelque chose, il suffit de me le demander. Aujourd’hui, je te laisse visiter et prendre tes marques, demain, on ira faire du shopping, histoire de te procurer des vêtements, un téléphone et tout ce dont tu pourrais avoir besoin.
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A douze, pas de jalouses EmptyJeu 23 Mar - 12:21
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Alors qu'ils visitaient la maison, Thomas lui annonça qu'il pourrait lui acheter du matériels sportifs, ce qui enchanta totalement Malika ! Elle aimait beaucoup s'entretenir, que ce soit en faisant du footing ou en utilisant du matériels. Elle ne ressemblait pas à un "monsieur muscles", heureusement d'ailleurs, mais elle possédait tout de même une fine musculature dont elle était fière. Et qu'elle souhaitait entretenir.

- Je veux bien. D'ailleurs, si je veux aller courir, suis-je confinée au jardin ou je peux aller courir dans le quartier ?

Malika ne craignait pas qu'on puisse l'agresser, surtout dans un quartier aussi riche. Quoique, elle pourrait bien tomber sur un riche sans scrupules, mais ceux-là, elle saurait les gérer et les repousser. Néanmoins, elle préférait avoir une autorisation claire de Thomas là-dessus.
Quand la discussion continua sur son ancien maître, elle écoutait Thomas, plutôt surprise qu'il puisse aussi facilement se montrer tour à tour compréhensif ou agressif. Tout dépendait de ses propres actions au final.

- Je...j'aimais vraiment mon maître...c'est pour ça que c'est aussi...dur...


Fixant le sol, elle venait en effet de lui faire une révélation sur la nature de sa relation avec son ancien maître. Elle avait eu de véritables sentiments pour lui, malgré la différence d'âge. Ce qui rendait cette perte encore plus difficile. Mais elle s'était sentie assez en confiance pour le lui révéler.
Mais heureusement après cette révélation, se trouver une chambre lui avait permis de chasser la soudaine tristesse qui l'avait envahi. De toute façon, elle ne voulait pas craquer, pas devant son nouveau maître. Aussi compréhensif soit-il, elle ne voulait pas se montrer faible ou avec une défaillance. Elle tenait à être impeccable en toutes circonstances.

- La chambre me conviens très bien comme elle est. Inutile de faire des dépenses sur de la décoration. Néanmoins, pour les vêtements, téléphone et tout le reste, je veux bien. Je n'ai que cette tenue et...elle n'est pas vraiment de mon goût. Pas pratique du tout. Pour le reste, pourra-t-on du coup m'acheter le matériels sportifs ? Histoire qu'on fasse tout d'un coup et que vous n'ayez pas besoin de ressortir pour mes besoins.


Malika réfléchissait toujours à ce que tout soit au plus pratique. Et elle savait qu'il avait beaucoup d'argent, sinon dans le pire des cas, il lui dirait stop si c'était trop. Même si elle n'était pas du genre à trop acheter non plus. Mais elle était habituée à avoir une salle de sport dans la maison de son ancien maître...et elle ne se voyait pas vivre sans tout ceci. C'était tellement pratique pour entretenir son corps et se défouler quand c'était nécessaire.
Sortant de l'aile des chambres, elle se dirigea vers les pièces de vie où elle trouva les bovines...dans la cuisine. Elle tenait à s'excuser pour son attitude. Néanmoins, elle resta à la porte pour ne pas les effrayer, au cas ou. D'un rapide coup d’œil, elle observa la gorge de celle qu'elle avait bien failli étrangler. Au moins, il n'y a pas de traces trop dérangeantes, rien de bien méchant.

- Je suis désolée pour tout à l'heure. Je te promets que ça n'arrivera plus...mais, si tu veux des câlins, attends que ce soit moi qui vienne pour te les donner...enfin si tu en veux toujours après ça.

Elle lui offrit un petit sourire, espérant que la vachette ne lui en voulait pas trop, bien qu'elle le comprendrait facilement. Mais en tout cas, elle lui promettait des câlins, quand elle se serait adapté à cette nouvelle vie, ce nouvel environnement et quand elle les connaitrait mieux.
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A douze, pas de jalouses EmptyJeu 23 Mar - 21:23
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Comme quoi, on pouvait facilement acheter Malika à partir du moment où on savait ce qui lui faisait plaisir. Dalae aimait les bambous et les bons alcools, Malika aimait le matériel de sport alors ainsi soit-il, il lui offrirait des appareils de sport si cela pouvait lui faire plaisir. Thomas avait trop de chambre, il pouvait bien en prendre une pour improviser une salle de sport. Toujours sur cette lancée, elle demanda si elle pouvait aller courir comme elle l’entendait.

Si je n’ai pas besoin de tes services alors oui, tu peux aller te promener, penses juste à prendre ton téléphone en partant et prévenir que tu sors.

Simple règle de politesse plus que flicage de ses hybrides, de toute façon, elles avaient toutes une puce d’identification fonctionnelle donc on les laisserait tranquilles. Compréhensif, Thomas fit ensuite une remarque à Malika pour lui dire de prendre son temps, elle avoua d’une voix toute aussi faible que triste qu’elle aimait son ancien maître et il devina que l’attachement sentimental était fort, plus que celui d’une simple hybride fidèle.

Je sais Malika, c’est pour ça que je te dis de prendre ton temps et je te pense assez intelligente pour ne pas recommencer de bêtises.

Elle avait droit à sa chance, la vie lui avait retiré le bonheur, il lui faudrait du temps pour s’en trouver un nouveau ici. La jeune femme se trouva une chambre et la décréta suffisante avant de confirmer qu’elle voulait bien faire les courses, ajoutant que la tenue n’était pas son genre.

Dommage, elle te va plutôt bien.

Le ton de Thomas laissait paraitre l’humour de sa phrase, même si la femme-serpent était désirable dans cette tenue faite pour la mettre en valeur. Pour le reste, elle avait visiblement l’intention de faire une grosse séance de shopping pour tout acquérir d’un coup.

Ça ne me gêne jamais de sortir faire d’un shopping avec l’une d’entre vous. Mais oui, demain, il va falloir tout acheter en gros pour être tranquille dans l’immédiat.

Ce qui inclurait beaucoup de vêtements, du matériel de sport, un téléphone et quelques autres petites choses.

Profites-en ce soir pour te faire une liste de tout ce que tu peux avoir besoin… et même de ce qui te ferait envie.

Allez savoir, peut-être qu’une bonne séance de shopping mettrait une petite étincelle à son moral. Ils retournèrent ensuite en cuisine et Thomas laissa Malika se débrouiller avec les vachettes qui constatèrent que les regrets de la vipère étaient sincères, du coup, elles ne pouvaient pas lui en vouloir. Malika fut pardonnée d’un sourire et les deux vachettes lui dirent qu’elle pourrait leur demander du lait quand elle voudrait. C’était sans doute là leur petite « vengeance », si la femme-serpent ne se doutait pas un instant qu’elle soit capable d’en fournir d’elle-même, elle risquerait fort d’être surprise quand l’une des deux lui mettrait sa poitrine nue sous le nez. En fait, elles avaient fait le coup à toutes les hybrides de la maison. Sauf Nao peut-être, mais elle, elle ne demandait jamais rien.
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A douze, pas de jalouses EmptyVen 24 Mar - 12:45
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Malika profitait de cette première journée sous le toit de Thomas pour lui demander diverses choses sur ce qu'elle avait l'autorisation de faire. Et visiblement, elle pouvait faire un footing dans le quartier tant qu'elle suivait les deux conditions imposées. Rien de bien extraordinaire, prévenir qu'elle sortait et être joignable au cas.

- Aucun soucis, ce sont des conditions tout à fait normales.


Même si cela signifiait attendre d'avoir fait du shopping pour pouvoir en faire. De toute façon, elle n'avait pas de tenues adéquates et pas le portable non plus. Dans tout les cas, elle était coincée. Elle attendrait donc et profiterait de cette soirée pour faire connaissance avec toutes les hybrides de la maison. Et avec Thomas aussi. Elle préféra ne pas répondre sur le sujet de son ancien maître, cela ne l'aiderait pas de trop se morfondre sur cette perte.
Par contre, le compliment sur sa tenue, elle ne s'y attendait pas, l’embarrassant légèrement.

- Eh bien...je...Mon ancien maître choisissait mes vêtements...je ne sais pas si c'est vous qui choisissez les tenues de tout le monde ici. Mais si vous préférez, j’essaierais de ne pas choisir que des vêtements pratiques...


Elle tentait de faire un effort pour lui plaire. Et si cela passait par des tenues qui mettraient en valeur ses formes, elle le ferait. Même si ce n'est pas ce qu'elle porterait le plus, surtout pour travailler, néanmoins, elle voulait vraiment que cela marche pour elle dans cette nouvelle maison.
La discussion avec les vachettes avait au moins permis de repartir sur des bases saines. Même si le coup du lait la surprit...les deux vachettes produisaient-elles du lait ? Du coup, elle avait un drôle de doute.

En tout cas, elle leur demanda uniquement du papier et un crayon avant de s'installer dans un fauteuil du salon. Confortablement installée, elle écrivit dessus ce dont elle aurait besoin...très précisément. On lui avait toujours appris à tout préparer le plus précisément possible pour qu'après, tout soit efficace et rapide. Alors, elle écrivait même le nombre de sous-vêtements nécessaire pour tourner sans problème...Chaque appareil qui lui servait toujours auparavant. La petite feuille se remplit rapidement, alors qu'elle participait de temps en temps à la conversation des personnes présentes dans le salon en même temps qu'elle.
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