|
v
|
v
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

 Fougère [PV Arioch]

Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Fougère [PV Arioch] EmptyLun 7 Déc - 16:56
Anonymous

Les temps étaient durs, lutter à la fois contre les pseudo forces de l’ordre humaines et apporté de la nourriture et des vêtements chauds aux hybrides des camps alors que l’hiver s’installait confortablement, virant l’automne et ses chaudes couleurs à grands coups de pieds dans le culs, n’était pas de tout repos. La rousse se remettait encore un peu des diverses mauvaise rencontre qu’elle avait enchainé ses derniers jours quand un gosse lui sauta sur le dos. La neko, assise aux coins d’un feu, sourit en apercevant le visage rieur d’un jeune hybride dont les oreilles frétillaient de joie. Les diverses blessures qu’elle avait portés ses dernières semaines j’avais forcé à se trouver un endroit confortable où elle pourrait se reposer et malgré sa réticence à rester dans le camp d’hybride, principalement par peur que ce dernier soit découvert pas les humains qui la poursuivait, elle avait fini par accepter d’y séjournée quelques temps. Ce fut pour elle un bon choix, car les maux que son corps s’évertuait à combattre pour lui redonner force et santé s’en allèrent beaucoup plus vite qu’elle ne l’aurait cru.

Elle embrassa le petit garçon sur le front et le renvoya vers sa mère qui l’attendait. Syolkïr salua l’hybride de la main et se leva, s’étira et quitta ce petit coin chaleureux qu’elle affectionnait pour laisser sa place à un autre. Aujourd’hui, elle s’en irait du camp qui l’avait accueilli, nourrit et vêtue pendant plusieurs semaines. La rousse passa à sa tente chercher sa légendaire veste en cuir qui la caractérisait tant, replia son col roulé qui la protégeait du froid mordant qui surgissait des ombres dès que le soleil se couchait à l’autre bout de la terre et s’en alla en direction du lac après avoir resserrer les lacets de ses Rangers. Elle se frotta les cuisses en disparaissant derrière un buisson, elle se dit qu’elle devrait peut-être se décidé à enfilé un pantalon digne de ce nom avant que la neige ne tombe, car ses shorts qu’elle affectionnant tant risquait de la rendre aussi malade que les gosses des campements et cela, elle désirait l’évitait à tout prix.

Pour se réchauffer, la neko se mit à trottiné sur un sentier de terre battue qui la mènerait à sa destination. Syolkïr n’était qu’à peine essouffler quand elle atteigne le grand lac de la forêt, mais son corps c’était déjà bien réchauffer garce à cette petite course et, quand elle inspirait profondément l’air pur des bois, le vent froid vins s’attaquer à son la gorge brulante. Elle aima cette douleur, pour elle signe de bonne santé et de force, heureuse d’être enfin capable de la ressentir après un court effort. Elle était prête ! Prête à reprendre ses activités d’hybrides criminelle, prête à aller cambrioler tous les bâtiments de la ville, à assassiné des humains et à faire entendre sa voix au milieu d’un brouhaha continue.

Elle se sentait vivante et c’était bien là tout ce qui contait, mais quand elle se détourna du lac le sourire aux lèvres un bruissement étrange attira son attention. Elle crut d’abord qu’il s’agissait du petit garçon qui l’avait suivi jusqu’ici, mais bien que son flair ne soit pas des plus fins du camp, elle sut faire la différence entre l’auteur sucré du petit garçon et celle, plus amer, qui se trouvait derrière les buissons. Soudain méfiante, l’hybride posa sa main sur son couteau de chasse rangé à cuisse droite et appela l’inconnu d’une voix ferme.

- Qui va là ?
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Fougère [PV Arioch] EmptyJeu 17 Déc - 16:41
Anonymous
L'hiver arrivait à grands pas. Arioch aimait cette saison, mais il ne l'aimait pas. L'hiver c'est froid. La neige, c'est froid. Le vent, c'est froid. Mais c'est la saison idéale pour traquer ses proies: le décor blanc est parfait pour augmenter le nombre de toiles et les camoufler d’avantage. Après tout, pourquoi n'y aurait-il que les humains qui s'en mettraient plein la panse le jour du réveillon? Il se ferait un bon gros stock, et un bon gueuleton. Il se demandait même s'il n'inviterait pas quelqu'un, mais qui, vu qu'il ne connaissait personne. Quoi qu'il en soit, il espérait trouver un homme pur, ne fumant pas, ne buvant pas. Son sang n'en serait que meilleur. Mais cela se faisait rare... Si cela continuait, il devrait manger une femelle. Et il préférait garder les femelles pour leur donner un orgasme, se vider les couilles, mais aussi pourquoi pas procréer?

Enfin, son stock de bois commençait à diminuer grandement, il devait donc aller le remplir. En réalité, il n'avait pas de stock de bois. Il avait un abris pour en avoir un, mais il n'avait pas de stock de bois. C'était revigorant de passer l'hiver torse nu sous la neige. Mais ça donnait légèrement... froid. Et l'araignée n'aimait pas les engelures. Vraiment pas. Il n'en avait pas aux mains, certes, mais aux orteils. Autant dire que, pour se déplacer jusqu'à ses proies, c'était désagréable. Le plus souvent, il s'acharnait encore plus sur ses victimes lorsqu'il avait des engelures. Un peu comme pour se soulager, calmer la douleur, ou je ne sais quoi.

Ce jour là, donc, il décida d'aller faire le plein de bois. Sauf que pour cela, il faudrait des bûches. Pré coupées. Et il pourrait en trouver seulement chez les humains. Il serait donc obligé de quitter son territoire de chasse afin d'entrer en territoire hostile, inconnu. Il prit donc son courge à deux mains et s'habilla tout en noir avec de longs vêtements. Mais cette fois, il ne mit pas de capuche. Inutile de se cacher. Il décida de ne pas suivre de chemin particulier et commença, au bout d'un moment, à entendre un bruit d'eau. Un lac? Il sentit également une douce et agréable odeur.


Femelle!!!

Oui, ça sentait la femelle à plein nez. Il se cacha donc dans les fougères et décidé d'attendre là. Bingo! Il y avait bien une femelle. Et elle n'avait pas l'air d'être le genre à se laisser marcher dessus pas un humain. Il s'agissait là d'une jolie rousse. Arioch aimait bien les rousses. Elles étaient bien meilleures au lit. bien plus délicieuses. Mais elle semblait banale. Il eut un frémissement d'excitation, ce qui créa un bruissement dans les fougères. L'hybride posa sa main sur son couteau, et se tourna dans sa direction, demandant qui était là. Il était repéré et n'avait pas le choix que de sortir de sa cachette.

Il s'approcha d'elle doucement, avec un grand sourire, comme à son habitude, et s'arrêta à deux mètres d'elle, l'observant un peu mieux. Elle était plus petite que lui d'une quarantaine de centimètres et semblait mince. Les vêtements. Il y avait comme un symbole sur ses vêtements. Un symbole de rébellion? De toute évidence, c'était une sauvage. Il sourit de nouveau.


Qui je suis? Je suis le démon hantant ces bois. Je suis Arioch. Et toi, qui es-tu? Et que vient faire une aussi belle créature aussi loin du camp des sauvages? Tu as de la chance de ne pas être humaine, sinon je t'aurais attaqué, jolie demoiselle. Il regarda en direction de son couteau. Mais visiblement, tu es équipée pour te défendre... C'est bien, car en forêt tu aurais pu tomber sur... Moi?

Il éclata de rire avant de remettre ses cheveux en arrière, laissant voir ses deux yeux supplémentaires. Il eut à ce moment là un sourire sadique et joueur à la fois. Le fait qu'elle soit armée ne l'empêcherait pas de jouer avec. Il lui suffirait simplement de la manipuler comme il savait si bien le faire avec les femelles. Mais celle là risquait d'être plus compliquée à berner qu'une autre. Mais il devrait tout de même essayer.


[ J'ai pas le courage de répondre à mes rps en ce moment, mais comme c'est ton anniversaire, j'ai fait un effort pour toi :3 Bon anniversaire Very Happy ]
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Fougère [PV Arioch] EmptyMer 13 Jan - 23:02
Anonymous

La rousse n’eut pas à se répété une seconde fois. L’homme sorti des buissons comme une bête sort des ombres, doucement, souplement, avec cet étrange sourire sur le visage. Il ressemblait à un grand sourire de clown, Syolkïr en avait déjà vu, ses étranges humains qui se peinturluraient le visage, se marquant d’une grande bouche rouge pour accentuer un large sourire, mais la neko les haïssait. Elles les trouvaient monstrueux et non burlesque. Le sourire de cet homme ressemblait à ce qui la faisait le plus frissonner chez ses monstres de cirque et, bien que l’hybride ne possédait que peu de reflexe animal, sa queue se mit à battre l’air à une cadence irrégulière. Elle mourrait d’envie de lui casser quelques dents.

- Qui je suis? Je suis le démon hantant ces bois. Je suis Arioch. Et toi, qui es-tu? Et que vient faire une aussi belle créature aussi loin du camp des sauvages? Tu as de la chance de ne pas être humaine, sinon je t'aurais attaqué, jolie demoiselle. Il regarda en direction de son couteau. Mais visiblement, tu es équipée pour te défendre... C'est bien, car en forêt tu aurais pu tomber sur... Moi?

Etait-ce une plaisanterie ? Syolkïr fronça les sourcils, il était qui se guignol pour parler autant lors d’une confrontation entre deux étrangers. C’était quoi cette façon de faire un discours alors qu’elle le menaçait avec une arme blanche. Eh, on n’est pas au théâtre mon gars. Pensa l’hybride. Ses paroles mielleuses et son rire, très désagréable aux oreilles sensible de la neko, lui donnèrent d’avantage envie de lui en coller une dans la face pour le remettre à sa place.

En tirant ses cheveux en arrière, ce dénommer Arioch vis ses jours sauvé. Du moins, pour le moment, s’il aurait été humain la rousse l’aurait tué, même s’il était fort et surentrainé, elle se serait débrouiller pour lui ôter la vie. Le champ hybride avait peut-être à quelques lieux de là, elle ne tenait pas à ce que quelqu’un d’hostile le découvre. Cependant, Syolkïr n’était pas né de la dernière pluie, elle savait pertinemment que tous les hybrides n’étaient pas « bon », estimant que c’était la partie humaine en eux qui provoquait cette dégénérescence, cette graine de noirceur qui grandissait et infestait le cœur d’une abominable pourriture, elle ne leurs tenait pas rigueur. Associer à cela l’aspect animal particulièrement prononcer cher certains, comme son cher ami des égouts, cela donnait parfois lieu à d’étrange spécimen. Mais celui-là c’était quelques choses…

L’agacement passé, Syolkïr était finalement déconcerté par ce coup de théâtre que lui faisait l’homme aux quatre yeux. Se saisissant de son couteau de chasse, et le pointant en sa direction, elle se redressa et le jugea d’un air dédaigneux.

- Garde ta salive pour ceux que ça impressionne, mon gars, c’pas parce que tu me chantonnes quelques réplique que t’as lu dans un livre que je vais être éblouie par ta façon de parler. – Elle plaça sa main gauche sur sa hanche pour accentuer son côté méprisant. – Je suis Syolkïr, la rousse. Et des monstres, j’en ai croisé beaucoup et j’en ai maté plus d’un, alors c’pas un hybride à quatre s’yeux qui va m’intimider tu sais.

Bon, elle omettait de dire qu’elle en avait fui as mal aussi. Il faut dire que la nature ne l’avait pas spécialement gâté et que, malgré l’entrainement de Mathieu, il lui restait encore pas mal à apprendre en termes de combat. Cependant, si Arioch s’en prenait à elle, la rousse savait pertinemment qu’elle arriverait à se défendre. Un bon coup de Ranger dans la mâchoire était généralement très dissuasif.

- Franchement, je vais t’avoue que tu sois humain ou hybride, ça n’a pas d’importance, si tu me les casse, je peux en faire autant et graver mon nom sur ta chair. Alors, Arioch, tien toi à distance respectable sinon je te fais découvrir le tranchant de ma lame.

Son regard d’Ambre foudroya d’un éclair ses quatre yeux, se tenant droite et fière, la rousse comptait bien lui montré qu’elle n’était le moins du monde intimidé. Cependant, au fond d’elle elle se demandait si elle avait bien user de la bonne technique. Cet hybride semblait à l’aise avec les mots, parler avec lui serait un tout autre combat que de croisé les armes, mais justement… c’était cela qui inquiétait la femelle. Il semblait malin, beaucoup trop, et au vu de son approche discrète cela n’annonçait rien de bon. Syolkïr avait baissé sa garde une seconde, se sentant en sécurité et celui-là en avait profité pour arriver dans son dos. Plus que tout, elle devait se montré méfiante.

- Que fais-tu là ? – Dit-elle d’un ton plus sombre, laissant transparaitre sa méfiance.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Fougère [PV Arioch] EmptyMar 9 Fév - 18:08
Anonymous
La rousse avait réagi d'une manière assez respectable. En effet, elle avait le courage de tenir tête à Arioch et de le fixer dans les yeux d'un air sombre. Oh, cela ne le dérangeait pas, loin de là. Au contraire, c'était rare qu'il croise une personne osant lui parler ainsi. Et en plus, elle le menaçait avec un couteau! Cette femelle avait tout pour plaire au monstre qu'il était. Il appréciait son ton sec et autoritaire, ainsi que la façon qu'elle avait de prononcer les mots. Il savait, et en était même plus que certain, que s'il se battait avec elle, elle lui poserait problème. Ne pas attaquer et gagner sa confiance, pour la poignarder dans le dos, telles étaient ses pensées à ce moment là.

Très bien, la Rousse. J'apprécie ton audace et n'ai de toute façon pas l'intension de m'en prendre à toi. Sauf si tu venais à m'agresser, je devrais répliquer. Ce que je fais là? Je viens au lac parce que je sais que les humains ont une réserve de bois, à dix minutes de marche au nord du lac. Quand je dis réserve... Ils ont installé un entrepôt, après avoir rasé une bonne partie de la forêt. J'ai deux petites idées en tête.

Il regarda en direction du chemin menant au lac sans plus se soucier de la chatte. Il savait qu'elle n'attaquerait pas. Elle n'avait aucune raison de le faire. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Il ne voulait pas se battre. Il n'était pas sorti pour ça. Il n'avait pas envie. Enfin si, il aurait aimé se satisfaire, mais il ne voulait pas avoir à faire d'efforts. Il regarda Syolkïr et sourit légèrement.

Tu as l'air d'avoir la tête sur les épaules, toi. Donc je peux te dire ce que je compte faire. Piquer du bois et foutre le feu à l’entrepôt, pour faire chier les humains.

Il plaça une main sur son front, réfléchissant à un moyen de mettre le feu. Peut-être le mettrait-il plus tard? Peut-être jamais. Il se demandait même pourquoi il avait dit ça à cette... inconnue, cette femelle. Peut-être que, dans le fond, il pourrait créer un lien avec une personne? Il se prit une légère claque mentale très agréable pour avoir osé penser une telle chose,  et se redressa, fit un beau sourire et replaça ses cheveux sur ses deux yeux en trop. C'était un beau jour, alors pourquoi ne pas être gentil, pour une fois? Il se tourna de nouveau en direction du lac.

Tu veux m'accompagner un moment? Ce sera plus agréable de marcher accompagné que seul.

Agréable? Il avait dit "Agréable"? Il se demandait pourquoi il agissait de la sorte, lui qui était un véritable sociopathe. En y réfléchissant, c'est vrai que le pauvre Arioch était bien seul. La solitude va un moment, mais chaque fois qu'il voyait quelqu'un, il le bouffait, le torturait, ou la violait. Il n'avait jamais vraiment l'occasion de discuter avec quelqu'un... Il risquait de se planter monumentalement et de faire une grosse boulette, mais bon, s'il pouvait avoir une... comment c'est déjà? Amie? Il n'en avait jamais eue, donc... pourquoi pas essayer?
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Fougère [PV Arioch] EmptyJeu 18 Fév - 23:04
Anonymous



- Très bien, la Rousse. J'apprécie ton audace et n'ai de toute façon pas l'intention de m'en prendre à toi. Sauf si tu venais à m'agresser, je devrais répliquer. Ce que je fais là? Je viens au lac parce que je sais que les humains ont une réserve de bois, à dix minutes de marche au nord du lac. Quand je dis réserve... Ils ont installé un entrepôt, après avoir rasé une bonne partie de la forêt. J'ai deux petites idées en tête.

La queue de l’hybride battait l’air dénotant un profond agacement. Syolkïr détestait les hybrides qui agissaient de façon théâtrale, encore plus quand il le faisait exprès, mais elle avait du mal à contenir son énervement quand ce dernier le faisait naturellement. Faisant un effort pour écouter les paroles d’Arioch, elle décida de rengainer son couteau après l’avoir fait tournoyer entre ses doigts fins. Dès heures d’entrainements pour réussir cette petite prouesse artistique sans se couper les doigts ou faire tomber son arme. Tandis que l’hybride regardait le chemin qu’il comptait emprunter, la rousse un jeta un petit coup d’œil rapide avant de le fixer à nouveau de son regard perçant, comme si cette petite déclaration allait lui attiré les amitiés d’une révolutionnaire comme elle.

La neko passait sa vie à pourrir la vie des humains de quelques manières que ce soit. Elle était à ce point renommé en ville qu’un avis de tiré à vue avait été émis à son encontre. La rousse s’en était retrouver flatter de voir qu’on lui accordait une telle attention et eut un instant une petite pensés pour Mathieu. Elle c’était demander à cet instant s’il n’était pas fière de la renommer qu’elle commençait à acquérir. Puis le temps avait passé, elle avait grandi et avait découvert les avantages et les inconvénients d’une terre célébrité. Syolkïr était la cible à abattre. L’imprenable neko aux cheveux roux qui n’avait pourtant pas la moindre autorité sur ses semblables, ni sur le monde qui l’entourait d’ailleurs.

Pourtant, cela ne la décourageait pas et elle espérait qu’un jour le monde change. Qu’on la connaisse pour étant celle qui avait changé les lois de l’île de Togi. Celle qui avait mené les siens, tel Moïse avant elle, vers un monde meilleur, même si pour cela elle avait dut passer par la guerre. Un jour, elle se l’était promise, elle deviendrait l’hybride la plus connus de l’île. Plus encore qu’Emi elle-même !

- Tu as l'air d'avoir la tête sur les épaules, toi. Donc je peux te dire ce que je compte faire. Piquer du bois et foutre le feu à l’entrepôt, pour faire chier les humains.

Les paroles de l’hybride sauvage l’intriguèrent. Etait-il si crétin que cela ? Foutre le feu à un dépôt de bois alors que la forêt était juste à côté. Syolkïr admettait qu’il faisait très froid pour la saison, mais ce n’était pas une raison pour foutre le feu à la forêt entière pour se réchauffer, il y avait des solutions moins radicale que cela. Elle fronça les sourcils et grimaça, espérant que son interlocuteur comprendrait de lui-même l’immensité de sa bêtise.

Visiblement non, vu qu’il lui proposa de l’accompagner dans sa démarche absorbe. Arioch ne l’avait pas impresionner le moins du monde, si tel avait été son intention il aurait dut s’y prendre d’une tout autre manière. Réfléchir à la situation, pensés à ses semblables, se montrez bon et sévère à la fois, grand et fort, tels étaient les traits des personnes qui impressionnait facilement la chatte rousse, mais l’araignée n’avait pas mis en avant de tels traits de caractères, ni de tels intentions. Aucune raison qu’elle soit éblouie par de tels déclarations.

Cependant, après un haussement d’épaule, Syolkïr accepta de l’accompagner sur le chemin menant aux dépôts de bois. Elle s’y était déjà rendue quelques fois et avait pu constater l’immensité du stock de bois dont disposaient les humains. Elle avait pensé à revenir avec plus de bras pour voler du bois et ainsi construire des petites cabanes pour les hybrides sauvages, mais n’avait jamais pris le temps de recruter des bras assez fort pour transporter un tels chargement.

- C’est complètement crétin de foutre le feu à un tel stock, tu sais. – lacha-t-elle soudainement. – Il fait froid et sec, je suppose que tu l’as remarqué, et c’est le meilleur moyen de foutre le feu à la forêt. Si tu veux emmerder les humains, je connais mille autres façons de le faire.

Elle marchait d’un pas vif, à la fois pour suivre celle d’Arioch dont les grandes jambes couvraient bien cinq pas que pouvait réaliser la rousse, mais également parce que l’immobilité que lui avait imposé l’araignée l’avait refroidit, le tout à distance respectable de l’hybride qu’elle venait de rencontrer. Elle n’allait pas baisser sa garde tout de suite…

- Le bois présent dans le stock est taillé et peut être utilisé de mille façons différentes. Pour faire du feu, certes, mais aussi des bâtiments et des armes peuvent être taillé dans les planches fournis. Bien que, personnellement, je les trouve moins efficaces que celle dénicher sur les humains.

Le pistolet qui tintait arroche à sa hanche gauche était le parfait exemple pour appuyer ses dires.

- Je t’accompagne pour m’assurer que tu ne foutes pas le feu à cet endroit, j’en ai encore besoin. Et puis, sa destruction entrainerait une destruction intensive de la forêt pour renflouer les stocks de bois perdu lors de l’incendie. Encore, c’pas une bonne idée.
Contenu sponsorisé
Profil : MP : Email :
Fougère [PV Arioch] Empty
Page 1 sur 1

Maître ou Neko ? :: Hors-rp :: Rp terminés
Sauter vers: