Akira Kaneko

Akira est quelqu'un d'apparence calme, qui perd rarement son sang-froid. En apparence seulement. Révolté contre l'esclavagisme, il peut se montrer très cynique et assez arrogant envers les personnes qui tolèrent cela. Il est énormément à l'écoute et plein de compassion. Assez secret, rares sont les personnes qui peuvent dire qu'ils le connaissent bien, et cela lui va à la perfection. Vivant parmi les humains, il tient à garder son confort et ne se mettrait pas en danger pour un sous. Il est également très franc avec les gens qu'il apprécie, peut-être un peu trop parfois. Il excelle dans le mensonge, et c'est bien pourquoi il n'a jamais été découvert. Pour ce qui est des relations plus approfondies, il est supposément attentionné, trop protecteur et incroyablement jaloux. Il se méfie de tous les humains, et il est difficile d'obtenir sa confiance. Il a une santé assez fragile mais est trop fier pour l'admettre.

Akira a de long cheveux blancs s'arrêtant à la chute de ses reins et des yeux de couleur améthyste qui semble sonder les gens qu'il croise. Il est grand, élancé, de corpulence mince. Il adore se vêtir avec des habits traditionnels japonais, se sentant à l'aise dans ces vêtements amples. On ne voit à rien qu'il est un Renard si ce n'est un léger détail. Ses ongles, ou plutôt, ses griffes. Lorsque quelqu'un ose lui faire la remarque de les couper, il ne jette qu'un regard dédaigneux, conseillant à son interlocuteur de changer toute sa face qui est bien disgracieuse à ses yeux. A part cela, rien ne semble le trahir. Sa démarche est très souple et il a des réflexes plutôt développés qu'il essai de masquer. Souvent sujet au coup de froid, il porte très souvent des écharpes et autres Kimonos chauds.

Akira est né le 9 décembre 2009, l'année de l'ouverture de la ville. Pendant des années, il est resté en animalerie et a fini par être adopté à ses 8 ans par une personne âgée en manque d'attention, probablement. S'il n'avait pas été indifférent au passage de nombreux clients, cela se serait peut-être fait avant.
Quoiqu'il en soit,  ce vieux sage lui apprit les bonnes manières, comment se comporter en société, être poli, courtois, aider son prochain. Il lui apprit à lire, à écrire, à réfléchir par lui même et à compter. En sommes, Akira fut élevé comme un humain, comme son fils. Jamais le vieil homme n'a levé la main sur lui, le considérant comme son propre enfant. Les habitudes de renard qu'il avait ( comme de griffer le beau tapis qui trône au milieu du salon par exemple ) disparurent. Faire plaisir à ce vieillard était pour lui un bonheur, voir son sourire, l'entendre lui dire qu'il était fier de lui et qu'un jour le monde changerait le ravissait. Il était tout pour le vieux, le vieux était tout pour lui. Les deux êtres n'avaient besoin de rien d'autre, il se suffisaient à eux-mêmes. Ils étaient heureux. Eclats de rire, balades et longues discussions étaient leur quotidien.  "Tu es le bonheur de ma vie Akira."

Mais puisqu'une belle histoire ne peut jamais continuer dans cette optique, un jour, alors qu'Akira rentrait des courses, il trouva son mentor allongé sur le magnifique tapis qui portait les traces de griffes de quand il était encore un renardeau. Ses yeux s'écarquillèrent, les battements de son coeur accélérèrent et le panier de courses tomba à la renverse dans un bruit sourd, les quelques légumes roulant sur le sol. Rapidement, il toucha la jugulaire, le renifla quelque peu, l'homme était froid. Il était parti. Sous le choc et empli de tristesse, il essaya tout d'abord de se calmer. A genoux à côté du cadavre de celui qui était son monde, le corps tremblant, ses prunelles violettes rivées sur lui, il n'arrivait pas à le croire. Bien sûr, ils avaient déjà tout deux longuement parlé de tout ça, du moment où ça arriverait, mais on ne peut jamais y être préparé. Le vieil homme lui avait appris comment gérer cette situation, il avait tout prévu, même jusqu'à sa mort. "En premier lieu, calme-toi. Mon corps n'est plus mais mon esprit demeurera avec toi toute ta vie. Marche jusqu'à ma chambre, sous mon lit, tu trouveras une boîte. C'est ta boîte de secours, rien qu'à toi. Tu y trouveras des faux papiers et une photo. Range tout cela dans tes poches, précieusement, puis vas-t-en. Fuis loin. Laisse mon enveloppe charnelle, sinon, tu pourrais avoir de gros problèmes. Trouve un refuge quelque part, ne fais confiance à personne et surtout ne te fais pas remarquer, soit discret, toujours." Il le savait, il savait ce qu'il avait à faire mais c'était tellement dur. Alors, le renard se redressa, et marcha jusqu'à la chambre du vieux d'un pas tremblant, là, il se laissa tomber à genoux et trouva effectivement la boîte rien qu'à lui. Il l'ouvrit, prit son contenu et la referma. Il ne voulu pas regarder la photo, son coeur était déjà bien trop meurtris et son odorat développé ne faisait déjà que de le torturer, l'odeur du vieux étant présente tout autour de lui. Il rangea bien soigneusement la petite boîte avant de retourner au salon et dans un dernier regard plein de larmes envers celui qui était son univers, il disparu.
Marchant longuement dans les rues de la ville, les yeux rivés au sol dans les ruelles sombres et étroites, il était perdu, il avait froid, il ne savait pas comment faire pour passer au dessus d'une douleur pareille. Mais, 18 ans révolu, il voulait le rendre une dernière fois fier, son mentor. Alors, il exécuta tout à la lettre et resta terré comme une pauvre petite créature apeurée dans les rues, changeant toujours d'endroit pour ne pas qu'on lui tombe dessus. Il fit cela le temps de cicatriser, de calmer cette douleur lancinante qui l'empêchait de manger ou même de dormir, puis décida de se prendre en main. Doté d'une excellente mémoire et très observateur, il comprit rapidement qu'il lui fallait de l'argent. Il dégota alors un travail basique, dormant dans des auberges assez miteuses et mangeant sur le pouce. Il avait perdu beaucoup de poids, mais un deuil ne se faisait pas en un jour, ni même en un mois. Il faudrait énormément de temps au renard pour se relever de cette dure épreuve. Petit à petit, avec beaucoup de détermination et du temps, il y arriva peu à peu. Il se devait de vivre, rien que pour le vieux. Il fallait qu'il continue à être fier d'Akira, d'où il était.  Fini de marcher en baissant la tête, fini de se terrer dans des auberges aux étranges odeurs d'égouts. Il avait presque remonté la pente, même s'il ne pouvait toujours pas regarder la photo.
A son travail, il se donna à fond et réussi à acquérir pas mal d'expérience ce qui lui valut des pourboires plus conséquents. Il s'acheta une petite maison qui ne coûta pas grand chose en vue des rénovations qu'elle devait subir mais il en était ravi. Enfin un léger sourire se traça sur son visage. Les travaux se feraient au fur et à mesure tout comme l'ameublement. De plus, tout semblait se dérouler comme le vieux l'avait prédit " Tu n'as aucun signe particulier, si tu ne fais pas de bourde, les gens penseront que tu es un des leurs, et là est toute l'importance. Il ne faut pas qu'ils sachent que tu es un hybride, jamais. " Et c'est ainsi qu'Akira construisit sa vie, petit à petit.
A présent âgé de 26 ans, voyant comment les hybrides étaient traités, il voulait agir, il voulait aider. Mais non sans se faire prendre, car il était hors de question qu'il appartienne à qui que ce soit,et hors de question qu'il doive quitter tout ce qu'il a entreprit ici. Il était un citoyen comme un autre, et méritait ce qu'il possédait. Il n'était en rien différent des humains comme on lui avait apprit. Aussi, ayant un travail plutôt bon, il pouvait à présent se permettre d'acheter des hybrides et de faire ce que son maître avait fait avec lui.  

Prénom/Pseudo :Billie
Âge :26 ans
Fille, garçon ou autre ?Fille
Passions :Ecriture, jeux vidéos
Comment as-tu découvert le forum ?On me l'a proposé sur un groupe facebook
Que penses-tu du forum ?
Autres :
Avatar utilisé :Tomoe de Kamisama Hajimemashita
Question  : Où sont vendus les humains asservis?
Réponse à la question :Dans les animaleries comme les hybrides