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 Je suis gentille, parfois !

Humaine - Asservie
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
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Je suis gentille, parfois ! EmptyDim 23 Déc - 14:52
Sofia Ashley
ft. Sofia & Branislav D. Ladislas
"Wah ! Il est original ce type."
Je suis gentille, parfois !

CoquineQuel temps de merde il faisait aujourd'hui... Je regardai dehors à travers la baie vitrée du restaurant. Il était vide cette fois, personne... Surement à cause de cette pluie de merde. Du coup je m'occupai comme je pouvais. Je faisais le ménage, je rangeai les tables et les chaises, je faisais la poussière... J'aimais pas trop faire le ménage mais bon, si j'étais ici c'était pour travailler, par pour glander. Et puis le temps ça passait plus vite quand on faisait quelque chose. La clochette au dessus de la porte tinta, un client ! Je m'empressai d'aller le saluer en lui lançant un "Irasshaimase" euh.... "énergique" ? J'essayais de faire des efforts pour mettre un peu d'intonation dans ma voix... Mais ca paraissait toujours aussi fade et sans émotion. Bon, tant pis. Le client me sourit puis il s'installa au bar. Ah, il voulait juste boire, peut être. Je récupérai sa veste et son parapluie pour aller les ranger avant de revenir vers lui avec la carte en main. Il m'indiqua, en effet, qu'il voulait juste boire une bière. J'hochai la tête et passai derrière le bar pour le servir. Yoshikazu il m'avait appris à faire. Je savais servir les boissons maintenant. Bon, je posai la bière devant le client, avec un sous-verre. Il me remercia puis se contenta de boire en silence. Pour ne pas le gêner, je retournai en salle pour continuer mon ménage. Au bout d'une heure, le client s'en alla après avoir payé ce qu'il devait. Moi j'avais terminé mon service, ma remplaçante était déjà là. Yoshi lui passa les consignes quant à moi, je retournai dans les vestiaires pour me changer.

Ma traditionnelle robe noire, ma cape d'hiver noire avec la capuche... Et mon Katana que je dissimulais en dessous à l'abri des regards. Je récupérai mon parapluie -noir aussi- puis je pris le chemin de la maison après avoir salué le patron. Putain... Autant j'aimais bien marcher sous la pluie mais là... C'était chiant, comme il faisait très froid en plus ça glissait par terre. Manquait plus que je me ramasse la gueule. Du coup je marchais un peu bizarrement pour pas glisser. On aurait dit que j'avais un gros balai dans les fesses... Je devais avoir l'air bien ridicule. Bon, c'était pas comme si le regard des autres me dérangeait de toute façon. J'en avais même carrément rien à faire. Au moins il y avait un coté reposant au son de la pluie qui tombait, moi j'aimais bien en tout cas. Les gens ils étaient toujours plus pressés quand il pleuvait. Ils courraient comme si l'eau allait leur faire du mal. Pourtant, quand ils se douchaient, c'était de l'eau aussi... Comme quoi, le contexte pouvait tout changer. Comme les filles en sous-vêtements, c'était pas bien de les regarder en sous-vêtements mais à la piscine, là... C'était normal. Moi je m'en fichais, on me disait toujours que j'étais pas pudique. Je savais jamais ce que ça voulait dire jusqu'à ce qu'on me le dise. Bah, c'était pas ma faute si on m'avait jamais dit que c'était mal de se balader presque nue ! Ils avaient qu'à me le dire !

J'arrivai enfin dans la ruelle où il y avait plein de boutiques. Malgré la pluie, il y avait du monde. Surement à cause des fêtes qui approchaient, tout le monde cherchait les derniers cadeaux, peut-être. Je passai ensuite devant une boutique que je connaissais. Roy me disait toujours que c'était le magasin des clodos. Les gens pauvres ils allaient dedans pour acheter des trucs de mauvaise qualité mais bon... Moi j'étais toujours habitué à tout avoir ce que je voulais. On ne me faisait manquer de rien même si on était pas très riche. Et avec l'argent que je gagnais à l'Arène et avec mes contrats d'assassinats... On avait plus trop besoin de se priver. Justement, devant cette boutique à clodos, il y avait un type en chaise roulante. Je frissonnais d'abord d'horreur, car ça sentait la clope aussi. Mais c'était pas Kenichi. C'était un autre garçon -plus joli même- qui semblait attendre. Au même moment, un vendeur sorti de la boutique pour l'interpeller.


"Monsieur, s'il vous plait... Pouvez-vous vous éloigner de l'entrée ? Vous gênez le passage." Demanda-t-il.

Il avait de la merde dans les yeux ou alors il était totalement con, celui la. C'était un handicapé ! Il faisait pas exprès d'emmerder le monde, c'était pas sa faute. D'ordinaire, j'aurais juste ignoré la scène pour reprendre ma route mais Yoshi me disait que je devais apprendre à être gentille avec les gens. Que ça allait m'aider de faire autre chose que les tuer. Que je devais essayer de me faire des amis comme dans mes dessins animés que je regardais. Que ça allait faire de moi une "fille normale". Franchement, j'y croyais pas du tout qu'un jour j'allais pouvoir devenir une "fille normale".... Mais bon, ça me coûtait quoi, d'essayer ? Du coup je m'approchai du type en chaise roulante. Aussi expressive qu'une plaque de marbre, je le fixai.


"Hallo. Brauch hilfe ?" Annonçai-je, en allemand.

Ah, reflexe. Je parlais allemand parfois, c'était l'habitude.


"T'as b'soin d'aide m'sieur ? Le vendeur il a l'air un peu con alors s'tu veux j't'aide hein ? Oui ?"

Oui, le vendeur était toujours là. Et oui, j'en avais rien à foutre qu'il m'entendait l'insulter. D'ailleurs, je le fixai droit dans les yeux, juste pour voir s'il avait un problème avec ce garçon ou non. Il ne parvint pas à soutenir mon regard, surement perturbé à cause du bandeau et il rentra à nouveau dans sa boutique. Je tournai alors ma tête vers l'inconnu. Il semblait drôlement grand, en voyant la taille de ses mains... Il avait des longs cheveux bruns, c'était joli. Une grosse cicatrice sur le visage... Un coup de couteau, peut être. Et s'il était dans cette boutique, alors c'était surement un pauvre. Pas un clodo mais juste un pauvre. Il devait attendre là que la pluie cesse, parce qu’avec sa chaise il allait glisser sur le sol.
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Je suis gentille, parfois ! EmptyMar 25 Déc - 19:15
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La grâce matinée...

J’ouvre mes yeux. Je déverrouille mon cellulaire et je commence mon journal comme à chaque journée.  J’observe l’heure : 12h14. J’observe un peu les alentours de mon bureau. Je me suis encore endormis pendant que je travaillais à mon bureau… c’était à quelle heure déjà? Très tôt à matin… Faudrait bien que je prenne mon café… mon réveil matin. Est-ce que j’ai mal au dos? Oui j’ai drôlement mal. Allez Bran faut se lever sinon tu vas avoir une mine d’être méchant toute la journée. Je pourrais peut-être m’aider de ma canne. Où je l’ai mise déjà? Dans le salon je crois. Elle est un peu trop loin à mon goût. Bon… une petite poussée et je devrais pouvoir me lever sans trop de problème. Et de un et de deux… Une bonne accélération me permet de me trouver debout mais, je crois en avoir donné un peu trop et je tombe de tout mon long sur le plancher. Je crois alors que ça sera en rampant que je vais m’y rendre.

Dans tout ce bordel qu’est mon appartement c’est un peu difficile quand même. Avec un peu de force j’arrive jusqu’à ma canne qui est accotée sur le comptoir de ma cuisine. Je m’éperonne dessus et essaie de forcer pour m’aider à me lever. Dès que je suis rendu à la bonne hauteur, je m’aide en agrippant la plaque en mélamine de mon comptoir. Une fois levé ce n’est quand même pas si pire finalement la douleur. Ça va et ça vient. Au moins je réussis à rester debout. Bon… où ai-je bien pu mettre mon café? Hier me semble que je l’ai remis dans l’armoire. Je vérifie et je trouve immédiatement mon café filtre. Je pars ma bouilloire et je me prépare une tasse pour y recevoir mon café. J’installe le porte-filtre ainsi que le filtre. J’ouvre mon contenant de café et je réalise que je suis à la fin de mon café. Il doit tout juste m’en rester pour une fois. Je mets mon café moulu dans le filtre et j’attends que mon eau boue.

Lorsque j’entends ma bouilloire se plaindre que l’eau boue, je verse alors une bonne quantité d’eau dans le filtre. C’est vraiment très long d’attendre que l’eau passe à travers le petit trou du porte-filtre. Lorsque mon café est prêt j’y rajoute un peu de sucre en usant d’une cuillère ainsi que du lait. Je mélange avec la même cuillère qui ma servit pour mettre le sucre. Mon café est finalement prêt. Je me sors du pain et du beurre d’arachide. Je badigeonne les deux tranches de pain de beurre d’arachide. Je vais m’assoir sur mon lit et je savoure doucement mon café. Une bonne dose de caféine dans le système ça fait toujours du bien. Je prends quelques minutes à le finir et je dépose ma tasse par terre à côté de mon lit. Je mange mon pain. Je me lève de mon lit avec ma canne. Je n’ai pas le choix… je dois aller faire l’épicerie. Comment je m’y rends? J’observe la température dehors en ouvrant un peu les rideaux. Hum… température grisonnante mais, il ne neige pas. Le mieux c’est que je prenne ma chaise roulante pour m’y rendre. Je me dirige vers la porte avec ma canne. Je la dépose sur le bord de la porte et je prends ma chaise roulante pliée. C’est bien plus facile ainsi… pour qu’elle ne prenne pas trop de place.

J’ouvre la porte et je sors avec le tout. Je dépose mon cercueil roulant sur le bord de ma porte et je verrouille ma porte. Je prends ma cayelle et je commence mon périple jusqu’au rez-de-chaussée. Je n’ai pas pensé à apporter ma canne. Mon pas est donc beaucoup plus lent mais, pas par pas j’y arrive. Arrivé aux escaliers j’inspire et j’expire une grande quantité d’air. Il n’y a pas d’élévateurs dans la bâtisse alors je suis un peu pris pour descendre les escaliers. Ce n’est pas cela le pire… je vis au troisième étage. Je débute donc mon excursion vers le bas de cette montagne. Il y a 15 marches par étage donc cela fait un total de 45 marches à descendre. Cela ne semble pas très difficile à faire mais, quand on est atteint de gigantisme cela change un peu le cheminement. Marche par marche… pied par pied. Je suis finalement au deuxième. Quelques pas encore et je suis au premier. Encore un peu plus de temps et j’arrive finalement au rez-de-chaussée. Je suis exténué et en sueur. En observant l’heure je me rends compte que ça vient de me prendre 15 minutes justes pour cela. Je sors de l’enceinte du bloc appartement.

J’ouvre ma chaise roulante. Je me laisse presque tomber dessus. J’attends là quelques minutes pour reprendre mon souffle. Je me positionne et je me mets à rouler bien plus vite que ma vitesse de croisière dans ces escaliers. Je me rendais dans les ruelles commerçantes à ce magasin que j’avais oublié le nom mais, qui permettait d’acheter tout à moindre prix. Oui bon ce n’était pas vraiment la meilleure des qualités mais, j’y allais pareil. Je ne voulais pas vraiment me bâdrer d’aller dans une grande surface et de me faire regarder de par tout le monde. J’arrivais quand même assez vite là-bas. Je n’habitais pas si loin de ce magasin. En arrivant, j’ouvris la porte et j’entrais de justesse. La porte était juste assez grande pour me permettre de passer. Il faudrait vraiment qu’ils pensent à ajuster cela. Bon… qu’est-ce que je vais acheter. Je prends une petite corbeille métallique qui est à l’entrée pour y déposer mes emplettes. Je me promène donc dans les rangées. Je trouve de la soupe instantané en spécial. 5 paquets pour 85 yens. Je vais en prendre 30. Je continue ma razzia.

Je vois un deux petis paquet de bretzel en spécial à 245 yens pour deux. J’en prends donc deux.  Je trouve du pain écrasé pour 205 yens. Encore un pour le panier. Je prends aussi du beurre d’arachide à 300 yens. Finalement c’est le temps de prendre le café filtre. J’arrive devant un mur de café et je dois faire un choix. Il y en a tellement de sortes différentes. Je choisis quand même le moins cher d’entre tous à 475 yens. Je me dirige alors vers la caisse. Je sors tout ce que j’ai choisis en les mettant sur le comptoir. Le vendeur les scanne et j’observe le prix monter doucement.


-Je pourrais avoir des sacs pour transporter tout cela?

Le vendeur me sortit quelques sacs. Le gros montant était de 2500 yens. Je cherchais dans mes poches et déposais le montant en petite monnaie. Je commençais à faire mes sacs. Je répartis toutes mes choses dans 4 sacs en tentant de garder le poids pas mal égal. J’installais les sacs sur les poignées de ma chaise roulante. Lorsque je sortis, je vis qu’entre le temps que j’étais entré et sortis il s’était mis à verglacer… de la pluie verglacante. Il y avait de la glace partout. J’essayais de faire quelques centimètres avec ma chaise mais, rien à faire… c’était bien trop glissant. Je m’installais sur le bord de la porte en dessous de l’auvent qui protégeait un peu la devanture. Je sortis une cigarette et je me mis à fumer. La cigarette c’était mon calmant. Je n’avais que pris quelques petite bouffées de ma cigarette que le vendeur vint me voir et me dit alors :

« Monsieur, s'il vous plait... Pouvez-vous vous éloigner de l'entrée ? Vous gênez le passage. »

Je compris tout de suite que je n’étais certes pas le bienvenu juste à côté de la porte.

-Je comprends mais, il a verglacé et je glisse sur le ciment. Je ne peux pas vraiment m’en retourner avec ces conditions.

Je vis alors du coin de l’œil une jeune femme s’approcher de moi et du vendeur. Elle s’approcha de moi et me posa une question en allemand… Enfin… j’imagine selon l’intonation et la tournure de certaines lettres. Étant écrivain je compris partiellement ce qu’elle tentait de me dire. Ensuite elle me répéta sensiblement ce qu’elle venait de dire en français avec quelques ajouts. Elle me voyait donc en train d’écrire mon journal dans mon cellulaire. Comment déjà on bonne journée??? Me semble que « guten » c’est pour bonne et… journée… ah oui c’est « tag ». Allons-y avec cela. D’un accent français je fis sortir des mots de ma bouche :

-Guten tag. Oui j’aurais bien besoin d’aide. Merci pour me la proposer. Je me présente Branislav. Vous pouvez aussi m'appeler Bran si c'est plus simple. J’ai des problèmes de dos. En m’en venant ici, il n’y avait pas de verglas. C’était grisonnant mais, rien de plus.

Je lui laissais le temps de pouvoir répondre avant de lui dire un autre détail.

-Je n’habite pas si loin que cela. Je vous remercie vraiment pour votre aide.

En finissant ces mots j’éteignis ma cigarette. Ce n’est pas tous les gens qui adorent cette odeur. Je ne voulais surtout pas être irrespectueux envers cette jeune femme. Je mis le bout de cigarette qui me restait avec les autres pour consommation à un autre moment donné. Le vendeur se dirigea vers l’intérieur de sa boutique. Je le vis tenter de s'enfuir pendant que l'on parlait.

Humaine - Asservie
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Sofia Ashley
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Je suis gentille, parfois ! EmptyJeu 27 Déc - 1:02
Sofia Ashley
ft. Sofia & Branislav D. Ladislas
"Bon... Y'a plus qu'à pousser."
Je suis gentille, parfois !

CoquineQuand je disais que ça glissait par terre à cause de ce temps, j'avais raison même ce mec il le disait, alors avec des roues il allait vraiment avoir du mal à se déplacer... Ou alors il fallait lui mettre des chaînes dessus. On m'avait dit ça un jour quand j'avais vu une voiture avec des chaines sur les roues... Moi je croyais que c'était d'abord pour dire que la voiture elle allait aller dans la prison des voitures. Mais non, c'était pour pas qu'elle glisse. Du coup avec un fauteuil roulant ça devait être pareil, non ? Je regardai ensuite la cigarette du type. Ah... Il fumait lui aussi... J'aimais pas du tout l'odeur de ces trucs là ça m'emmerdait toujours quand Constantine il fumait et après il voulait me faire des bisous... Ca puait trop ! Du coup, par réflexe, je reculai un peu pour rester hors de portée de la fumée. J'avais pas envie de ça aille sur mes fringues après ça sentait pas bon.  

"Guten tag"fit-il.


Oh, il savait parler allemand, lui aussi ? C'était rigolo.


"Oui j’aurais bien besoin d’aide. Merci pour me la proposer. Je me présente Branislav. Vous pouvez aussi m'appeler Bran si c'est plus simple."

Ah non... Pas de surnom ! C'était déjà bizarre que j'appelais les gens par leur prénom et pas par leur nom, mais pour les surnoms.... Non. J'en avais juste pour mon chéri et c'était tout. Personne d'autre. Même Aumérine elle m'avait demandé de l'appeler autrement, c'était hors de question. Ils savaient pas que nous, les japonnais, on donnait des surnoms seulement si on se sentait proche de quelqu'un ? Ca mettait mal à l'aise du coup de demander de donner un surnom à quelqu'un que je venais de rencontrer... Mais bon, il savait pas alors c'était pas grave.

"J’ai des problèmes de dos. En m’en venant ici, il n’y avait pas de verglas. C’était grisonnant mais, rien de plus. " Conclut-il.

C'était à cause de son dos alors qu'il était assis dans ce fauteuil ? C'était comme Kenichi, tout pareil. Lui aussi il avait des problèmes de dos à cause d'un balle qu'il avait reçu... Mais il pouvait plus bouger les jambes du coup. Pour montrer à Branislav que je l'écoutais, j'hochai simplement la tête, une fois. Il laissa un petit blanc et me regarda. Curieuse, je penchai la tête sur le coté, pour savoir ce qu'il voulait.


"Je n’habite pas si loin que cela. Je vous remercie vraiment pour votre aide." Déclara-t-il.

Il éteignit sa clope. Ah... Enfin. Je pouvais m'approcher de lui alors. Bon, il ne me restait plus qu'à le pousser. Je me plaçai derrière lui en écoutant ses indications pour rentrer. Bah oui, il devait bien me dire la route à prendre, sinon j'allais pas pouvoir l'emmener... J'avais un peu de la peine pour ce pauvre homme. Ca devait être chiant de vivre comme ça, de pas pouvoir courir, sauter, se battre... A sa place je serais déjà devenue totalement folle si je pouvais plus combattre, m'entraîner ou faire de l'exercice. Je regardai distraitement le haut de son crâne, pendant que je marchais, l'air songeuse. Je devais faire vraiment attention à ne pas glisser sinon il pouvait lui arriver quelque chose. Alors je marchais très lentement, de toute façon j'avais un peu de temps. Je ne parlais d'ordinaire pas beaucoup, alors avec un inconnu, inutile de dire que là, j'étais carrément muette. De toute façon je ne savais pas trop de quoi je pouvais parler pour passer le temps. Oh, si, je devais me présenter moi aussi. J'oubliai à chaque fois de le faire, j'avais pas l'habitude.


"Moi j'm'appelle Sofia..."

Et... Voilà. Qu'est-ce que je pouvais rajouter d'autre ? J'en savais rien. Bon, du coup je restai silencieuse. Je me contentai d'écouter ce qu'il avait lui à dire, plutôt, s'il avait des choses à dire, à part m'indiquer la route. Cependant, après quelques minutes, je décidai de m'arrêter un instant. J'avais trop froid à mon nez, il devait être tout rouge ! Je le plaçai bien sur le coté, juste à la droite du banc qui se trouvait là. Je passai ensuite devant lui pour le regarder un instant.

"Pardon. C'est un peu lent mais j'ai très froid..."

Même si j'avais des gants, c'était pas vraiment suffisant pour tenir chaud, surtout que c'était des gants de combat... Je soufflai dans mes mains avant de frotter pour les placer ensuite sur mes joues. Si je m'attendais à un froid aussi mordant... Je décidai alors de couvrir ma tête avec ma capuche. Ah ! Ca faisait du bien, c'était mieux comme ça. Curieuse comme tout, je regardai en direction de ses sacs de courses. Il devait surement avoir à manger dedans, surtout que je commençais à avoir drôlement faim... Et mon estomac ne se fit pas prier pour le signaler. Un petit gargouillement se fit entendre. Je posai mes deux mains sur mon ventre, faisant légèrement la moue. J'aimais pas avoir faim c'était trop chiant.

"Ah... Désolée. J'ai faim ! Dis, t'as pas un truc à manger ?" Lui demandai-je simplement.

Bah quoi ? J'avais faim, je voulais manger alors je demandai. Je m'installai sur le banc pour rester juste à coté de lui, juste au cas où. Bien emmitouflée dans ma cape, j'avais beaucoup moins froid maintenant.

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Je suis gentille, parfois ! EmptyJeu 27 Déc - 18:03
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Un petit coup de froid...

À première vu cette damoiselle semblait bien gentille. Elle ne parlait pas beaucoup certes mais, semblait avoir un bon cœur. Je ne serais pas la personne à parler de cela vu que je ne sors que très rarement de mon chez moi… c’est presque la même chose non? Bah cela n’avait pas vraiment d’importance à mes yeux. J’avais un peu d’aide pour me rendre jusqu’à mon chez moi. Je me demandais bien quel était son nom. Le long silence s’installa entre nous deux. Finalement elle se présenta. Elle s’appelait Sofia. C’est un beau nom qui lui va comme un gant. Je devrais certainement lui répondre. Qui serais-je si e ne répondais pas. J’imagine que cela ne lui dérangerais certainement pas mais, ce n’est pas non plus dans mon habitude de rester muet aussi longtemps alors répondons.

-Je suis enchanté de faire ta connaissance Sofia. C’est un très beau nom que tu as là. Il te va comme un gant. J’espère surtout que je ne te dérange pas trop… je ne voudrais surtout pas te voler de ton temps. Certains iront même jusqu’à dire que le temps c’est de l’argent. C’est par là mon chez moi.

Je lui pointais la direction vers mon chez moi. Je crois que j’en avais dit amplement assez. Il ne fallait pas non plus lui lancer un gros paragraphe de mot. Je dois rester quand même qui je suis tout en restant approchable. Très rapidement, je remarquais que Sofia me fit arrêter à côté d’un banc. Je me demandais bien pourquoi. Avait-elle froid? S’était-elle étiré quelque chose? Elle se dirigea devant moi et je vis de par la même occasion qu’elle avait le nez tout rouge. Elle avait donc froid. C’était là la raison qui expliquait cette pause. Je lui fis un sourire. J’ouvris mon manteau et l’enleva. De mes grands bras je lui installai autour de ses épaules. Elle en avait beaucoup plus de besoin que moi.

-Il fallait me le dire que tu avais froid. Tu n’as pas de besoin de t’excuser. C’est une excuse viable. Réchauffe toi un instant avec mon manteau. Il est très chaud. Ne t’en fais pas pour moi. Je ne mourrais pas de froid.

Certes je lui disais cela mais, il faisait vraiment froid. Elle en avait quand même nettement plus de besoin que moi à ce moment. Au pire une fois rendu chez moi je pourrais me réchauffer avec un bon café chaud. Elle n’a qu’une cape et des gants. C’est un peu étrange de ne porter que cela. En fait, je ne peux pas vraiment lui en vouloir… j’ai oublié ma canne chez moi alors je ne pourrais pas rien dire. Il faudrait vraiment que je regarde la météo la prochaine fois. Ce n’est pas qu’en regardant uniquement dehors que l’on peut affirmer qu’il fera beau ou non. Il va vraiment falloir que je me dompte là-dessus.

C’est alors que j’entendis un bruit qui semblait venir du ventre de Sofia. Elle avait faim en plus d’avoir froid la pauvre. Je la vis déposer ses deux mains sur son ventre et son visage changea un peu. C’était vraiment nul d’avoir faim dans ces moments-ci. Je la vis me demander si j’avais quelque chose à manger. C’était sûr que j’avais quelques choses à manger. Je lui fis un sourire et alla chercher dans un de mes sacs un de mes petits sacs de bretzel. Je lui tendis en lui disant :


-Tenez j’ai un sac de bretzel. Je sais que ce n’est pas beaucoup. Si vous voulez, une fois rendu chez moi, je pourrais faire une soupe instantanée pour que tu puisses t’y réchauffer… si tu en as envie bien sûr. Je ne voudrais pas te forcer. Je sais aussi que ce n’est pas vraiment grand-chose. Sinon je pourrais aussi te proposer un café si tu en consommes.

Je m’étirais de tout mon long sur ma chaise roulante démontrant un peu plus ma grandeur démesurée en comparaison aux autres personnes. La fatigue me gagnait… déjà? N’avais-je pas assez dormis? Peut-être que de passer deux nuits blanches sur mes rédactions ce n’est pas la meilleure idée. Normalement je n’ai pas vraiment ce problème. Si je suis fatigué je me recouche et je me rendors. Mais, là je n’étais pas à côté de mon lit ni même de mon ordi. Je pourrais peut-être lui dire la distance qu’il nous reste à faire. Elle risque de bien aimer cela savoir que mon appartement est tout près.

-J’habite à deux coins de rue d’ici.

Je commençais un petit peu à grelotter mais, je ne dis rien. Je ne voulais pas qu’elle se dise que j’avais de besoin de mon manteau. Je fermis mes yeux et tentait de m’imaginer sur une plage où il faisait chaud. Pourquoi il faisait si froid. C’est vraiment parce que je suis sorti s’il fait si froid. C’est bien une des raisons pourquoi je ne sors presque jamais. Il fait bien plus chaud dans mon appartement. Faites que l’on arrive au moins rapidement dans le vestibule de mon immeuble à logement que l’on puisse tous les deux avoir une petite pause de ce froid glacial.

-Normalement… je ne sors pas beaucoup de chez moi. Je ne suis pas vraiment habitué à ces grands changements de température. Je suis écrivain. Souvent je ne vois pas le temps passer et je suis déjà à court de nourriture et je dois retourner m’en acheter.

J’espérais bien qu’elle voudrait bien me parler un peu plus. Elle avait quelque chose de mystérieux à mes yeux mais, je ne savais pas exactement c’était quoi. J’espérais bien pouvoir en entendre un peu plus à son sujet.

Humaine - Asservie
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Sofia Ashley
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Je suis gentille, parfois ! EmptyJeu 27 Déc - 20:54
Sofia Ashley
ft. Sofia & Branislav D. Ladislas
"Un café ? Je préfère le chocolat chaud !"
Je suis gentille, parfois !

CoquineSa veste était toute chaude... Et drôlement grande. Wah... Cette veste était carrément plus grande que celle de mon chéri. Déjà que la sienne était grande, alors là... Il faisait quelle taille, ce type ? Il devait être plus grand que Bear, même. Il faisait deux mètres dix, lui. Mais maintenant Branislav devait avoir très froid, non ? Un brin soucieuse, quand même, je le regardai un instant. Bon, j'allais pas trop traîner ici alors, sinon il allait devenir un glaçon géant. Et là, pour bouger un aussi gros glaçon, c'était impossible pour moi seule.

"Il fallait me le dire que tu avais froid. Tu n’as pas de besoin de t’excuser. C’est une excuse viable. Réchauffe toi un instant avec mon manteau. Il est très chaud. Ne t’en fais pas pour moi. Je ne mourrais pas de froid." Dit-il.

Il était gentil, ce type. C'était assez rare de croiser des gens comme lui. Moi j'avais plus l'habitude de côtoyer des connards. C'était pas à l'arène qu'on rencontrait des gens gentils. Souvent l'inverse même, mais il y en avait quand même des sympas, comme ceux que mon compagnon avait connu là bas. En vrai, j'allais dans des endroits pas très recommandables... C'était surtout à cause de ça que je connaissais que des gens mal intentionné. L'Arène souterraine, le Marché Noir, l’entrepôt de Kenichi... Heureusement que j'allais à mon travail, au restaurant, là bas au moins il y avait des gens qui me voulaient pas de mal ! Ah... Parler du restaurant ça ne m'aidait pas beaucoup pour penser à autre chose qu'à bouffer. J'avais trop la dalle, normalement Yoshi il me donnait toujours un truc, des restes mais là il avait complètement oublié. Heureusement... Branislav sortit de son sac un paquet de bretzel. Il sourit aussitôt et me le tendit. Sans attendre, je glissais sur mes fesses pour me rapprocher et prendre le paquet. Les bretzels... Je me souvenais du soir où j'avais rencontré mon compagnon. Il m'avait fait goûter ça. J'ai été très surprise pas le gout très salé de ces biscuits. Mais je m'y étais habitué et j'aimais beaucoup ça, maintenant.  


"Tenez j’ai un sac de bretzel. Je sais que ce n’est pas beaucoup. Si vous voulez, une fois rendu chez moi, je pourrais faire une soupe instantanée pour que tu puisses t’y réchauffer… si tu en as envie bien sûr." Proposa-t-il.

Ah... La soupe instantanée, c'était pas trop bon pour la santé, ça. C'était pas un vrai repas mais cette fois, j'allais pas dire non, c'était mieux que rien. Surtout que mon homme n'allait pas rentrer tout de suite et comme je savais pas faire le manger à la cuisine sans tout cramer et foutre le bordel...


" Je ne voudrais pas te forcer. Je sais aussi que ce n’est pas vraiment grand-chose. Sinon je pourrais aussi te proposer un café si tu en consommes."

Du café ? J'aimais pas ça, je préférais le chocolat chaud. Le paquet de bretzel ouvert, j'en mangeais quelques uns, el temps de me reposer. Peut-être un peu trop... Branislav semblait s'ennuyer ou même fatigué. Il s'étira longuement sur sa chaise. Mince... Il voulait surement s'en aller. Du coup je me relevai pour me placer derrière la chaise à nouveau et je repris la route.

"J’habite à deux coins de rue d’ici." Déclara-t-il.

Ah, parfait, c'était pas loin du tout. Je devais compter encore au moins quinze minutes de route... Vu la vitesse à laquelle on avançait. En même temps, je préférais avancer doucement plutôt que vouloir aller vite et me casser la gueule par terre. De son coté, Branislav commençait à grelotter. Ah, mince ! A cause de moi il avait froid maintenant. Du coup je m'arrêtai à nouveau pour retirer sa veste et la poser sur lui comme si c'était une couverture. Là au moins il allait avoir moins froid. Moi ça allait beaucoup mieux, j'étais bien réchauffée maintenant, grâce à ma capuche qui couvrait bien ma tête.


"Normalement… je ne sors pas beaucoup de chez moi."

En même temps, s'il avait du mal à se déplacer, je pouvais comprendre. C'était pas très pratique. Moi j'aimais beaucoup sortir avec mon chéri.

"Je ne suis pas vraiment habitué à ces grands changements de température. "

D'ordinaire je ne craignais pas le froid, j'en avais même l'habitude. On m'avait entraîné à résister au froid. J'étais pas immunisée hein... La preuve là, j'avais froid. Je me souvenais encore des entraînements où je devais tenir à poil dans l'eau gelée chez Kenichi... Toujours plus longtemps.

"Je suis écrivain. Souvent je ne vois pas le temps passer et je suis déjà à court de nourriture et je dois retourner m’en acheter. "

Un écrivain... C'était un mec qui écrivait des bouquins, c'était ça ? C'était la première fois que j'en croisais un, du coup. Et visiblement ça devait être un métier compliqué, d'après ce qu'il me disait. Nous étions bientôt arrivés. Il restait encore un quartier à passer. Heureusement, cette partie de la ville était plutôt calme, on ne risquait pas de tomber sur de mauvaises personnes. J'avais pas très envie de devoir protéger Branislav, surtout que je devais lui expliquer comment retirer mon collier, sinon je pouvais pas me battre...

"Si t'achètes trop d'soupe instantanée c'pas bon pour la santé hein. Attention. Mais bon, ça à l'air dur d'être écrivain tu dois pas avoir trop d'temps. Tu me montres comment on fait pour être un écrivain ? J'ai jamais vu."

J'étais toujours très curieuse et j'aimais beaucoup apprendre ce que les gens ils faisaient. J'étais pas contre passer du temps avec lui du coup. J'allais pouvoir voir quelque chose de nouveau, j'étais contente.

"J'ai un peu d'temps avant qu'mon maître il termine l'travail. J'peux rester un peu s'tu veux comme ça tu m'montres hein ? Oui ? Super."

Toute contente -même si je ne montrais rien sur mon visage- je parvins à accélérer un peu le pas. très vite, j'arrivais au niveau du quartier où il vivait. Il n'avait plus qu'à me montrer l'immeuble où il vivait maintenant... En espérant qu'il habitait au rez-de-chaussée... Ou qu'il y avait un ascenseur.
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