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 Les jeux sont faits. [Pv : Ambroise]

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Les jeux sont faits. [Pv : Ambroise] EmptyMer 19 Sep - 18:01
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Lunettes de soleil et perruque brune, c'était sans doute un peu trop.. et un peu stéréotypé aussi mais, cela fonctionnait. Lili quitte le luxueux immeuble sans être reconnue du réceptionniste. Elle ne prend d'habitude pas ce genre de protection.. Ce n'était pas comme si son visage était placardé aux murs, elle n'était pas une star de cinéma. Pourtant, s'il y avait une liste de personnes à surveiller sur l'île, elle en faisait clairement partie.

Son père la surveillait, constamment, quand bien même il n'était pas dans le même pays. Elle pouvait sentir son regard au travers des prunelles de tous les collaborateurs qu'elle rencontrait chaque jour. Elle devait être à la hauteur. A la hauteur d'une tâche qu'elle commençait à peine à discerner plus clairement. Il était aujourd'hui évident pour elle que AVE Industries avaient des investissements peu moraux sur Togi. Ils avaient investi dans la recherche scientifique et pharmaceutique, jusque là rien de répréhensible. Sauf qu'en creusant un peu, en suivant les ramifications complexes des fonds versés.. elle était arrivée à une branche exécrable; la création d'hybride et par ce biais, sa revente, voire son élevage. Elle n'avait pas fini de creuser et elle sentait des réticences de la part de ses collaborateurs sur place.

Il y avait quelque chose de pas net là-dessous. Elle qui luttait contre l'esclavage de ces créatures, comme celle des humains, découvrir que son entreprise encourageait la production était perturbant et décevant mais, cela n'avait rien d'illégal alors, pourquoi ne pas lui avoir tout dit avant qu'elle n'arrive sur Togi ? Et pourquoi freiner ses recherches ?

Lili avait besoin d'aide. Une aide qui serait totalement extérieure à l'entreprise et qui pourrait lui fournir des informations auxquelles elle ne pouvait pas avoir accès. Quelqu'un qui connaisse les eaux troubles dans lesquelles toutes les grandes entreprises barbotent sans jamais se faire prendre. Elle ne pouvait pas approcher des zones d'ombres, si son visage n'était pas connu de tous, il l'était évidemment de ceux qui ne voulaient pas la voir trouver toutes les vérités. Ils la prenaient pour une enfant gâtée, fragile et naïve, une novice dans ce jeu pour grandes personnes. Elle devait l'admettre, ils n'avaient pas totalement tort.

Cela ne voulait pas dire qu'elle allait abandonner. Elle était la future dirigeante d'une des plus importantes multinationales du monde. Elle n'allait pas être une reine de paille. Si elle devait sacrifier des parts d'elle-même pour devenir celle qu'elle voulait, elle n'hésiterait pas un instant. Aujourd'hui, elle allait s'emparer de son premier pion sur le plateau des intrigues.

La porte arrière de l'animalerie s'ouvre, laisse rapidement entrer la silhouette féminine. Elle entre dans ce qui ressemble à un débarras, un homme l'accueil.

- Enchanté mademoiselle Av..

Elle lève la main pour l'interrompre. Le propriétaire de l'animalerie avait congédié ses employés plus tôt pour recevoir lui-même sa cliente un peu particulière. Il était littéralement le seul à savoir que Lili Averine achetait un esclave. Lili n'avait pas eut le temps de se renseigner davantage sur lui, elle ne pouvait qu'espérer que l'argent achèterait son silence. C'était risqué mais, elle ne pouvait pas perdre de temps dans cette affaire. Si quelqu'un d'autre achetait son "produit" le temps qu'elle se renseigne sur le propriétaire ou qu'elle tente de créer une identité factice, elle ne pourrait plus se saisir de cette opportunité.

Elle prenait le risque.

- Amenez-le je vous prie.

Il n'y avait pas de fenêtre dans le petite pièce et seules deux chaises l'une en face de l'autre étaient éclairées par l'ampoule qui pendait au plafond, rendant l'atmosphère un brin claustrophobie. Le propriétaire s’exécuta, quittant la salle pour y revenir un instant plus tard, accompagné d'un jeune homme, tenu en laisse. Ses cheveux autrefois blonds comme le blé avaient commencés à déteindre et sa peau pâle paraissait blafarde sous l'éclairage brut de la pièce, pourtant il était indéniablement beau. Les traits de son visage étaient harmonieux et fins, son corps visiblement entrainés et ses yeux.. Quel regard. Lili était contente d'avoir ses lunettes de soleil encore sur le nez. Elle ne voudrait pas qu'il se fasse de mauvaises idées à la voir le regarder ainsi..

Le propriétaire lui par contre, pensait sans doute que la jeune femme était là pour un bel étalon. Comme tant d'autres. Qu'est-ce qui pourrait l'attirer autrement ? C'était un délinquant. L'attrait du "mauvais garçon" il n'y avait que cette explication. Le propriétaire n'avait pas toutes les informations en main. S'il savait que l'homme était là parce qu'il avait été arrêté, il ne savait pas pourquoi exactement. Du moins, c'est ce qu'en avait déduit Lili en conversant avec lui au téléphone.

- Voilà Ambroise, un beau spécim..

A nouveau, Lili lève une main pour interrompre l'homme, qui commence d'ailleurs à s'en agacer. La jeune femme n'y prête pas plus attention.

- Merci à vous, à présent pourrais-je m'entretenir seule avec cet homme ?

Après un instant de ce qui sembla être de l'hésitation, le propriétaire quitte la pièce. Lili fait signe du bras au jeune homme, lui indiquant une chaise.

- Asseyez-vous monsieur Yatsu. J'aurais quelques questions à vous poser.

Elle connaissait son nom, elle connaissait son histoire. Elle savait pourquoi il avait été arrêté et inculpé. Elle savait aussi qu'il pouvait être l'aide dont elle avait besoin mais, elle n'en était pas encore tout à fait certaine. Il avait les connaissances et les compétences pour être cet atout qu'aucun collaborateur ne serait jamais mais, saurait-elle lui faire confiance ? Assez pour le prendre à ses côtés et risquer qu'on découvre qu'elle, la gosse de riche qui se bat pour les pauvres petits esclaves, en avait un à la maison. Là était tout l'enjeu de sa venue.

La jeune femme s'assoit sur la seconde chaise, tâche de paraître confiante et sûre d'elle. Cela n'a jamais été un souci pour elle, ce n'était pas sa première partie de poker mais, c'était la première fois qu'elle jouait aussi gros. Elle se savait cependant face à un ancien membre d'une mafia et pas n'importe laquelle. Il n'était pas question d'avoir l'air d'un agneau apeuré.

- Êtes-vous un homme de confiance ?

Sa voix était assurée, ne trahissant en aucun cas les enjeux qui pesaient sur cette simple question.
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Les jeux sont faits. [Pv : Ambroise] EmptyMer 19 Sep - 22:10
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Les Jeux Sont FaitsNégociation Sous Une Lumière
Ambroise
Lili.E
Averine
Le temps semblait durer une éternité, tu avais un peu perdu le fil du temps, ce genre de lieu ressemblait souvent à une instance de torture. La cellule, non plutôt la cage qui venait te servir de domicile n’était pas à hauteur pour toi, te forçant à rester recroquevillé toute la journée. Ce n’était pas digne d’un humain, ni même d’un hybride, cette race que tu avais appris à connaître en vivant ici, tu avais réussi à te faire ton idée sur la chose. Tu notais alors une simple chose, les humains reproduisent toujours les mêmes erreurs, ces croisements avaient la même valeur que l’humanité à tes yeux, aussi intelligente, possédant une diversité affolante et pourtant l’humain s’en servait uniquement pour son bon plaisir.

Malgré le fait que tu ne pouvais pas bouger dans cet enfer de métal, tu décidais de faire travailler le seul muscle qui ne demandait pas de venir exploser chaque cellule de ton corps pour le renforcer. Il s’agissait de ton cerveau, tu le faisais travailler sur le moindre détail qui rentrait dans ton champ de vision, t’amusant principalement à observer les clients et essayer de voir si tu pouvais déterminer leur achat. Au début, cela avait été des échecs, tu avais trop peu d’éléments, mais au fur et à mesure, des schémas se dessinaient, te laissant remarquer deux choses assez simples.

La première était le fait que peu d’humains étaient présent, mais surtout que le peu présent n’étaient pas populaire et tu en faisais partie pour le coup. Le deuxième élément qui venait se faire voir, c’était que les personnes en couples ou famille prenaient souvent un hybride canidé, sans doute pense-t-il que l’hybride agira comme un vrai chien. Pour les personnes seuls, il y avait toujours un choix exotique, c’étaient eux les plus intéressants, ceux qui offraient plus de challenge.

Cette distraction avait son charme, mais elle pouvait devenir redondante en fin de journée, tu te lassais un peu de ce jeu dans le fond. Soudain, au cours d’une journée, tu n’aurais pas su dire laquelle tu te faisais traîner hors de ta cage. Chacun de tes muscles venait hurler au moindre mouvement, tu restais tellement souvent dans la même position que ces derniers gardaient la forme, dans une certaine mesure, les mouvements étant toujours douloureux. Alors que tu te faisais traîner un peu à l’arrière, tu jetais des coups d’œil un peu partout pour trouver des indices sur l’heure ou même les raisons qui mènent à te faire bouger. Tu pouvais simplement remarquer la grille du magasin fermé.

On te traînait dans une arrière-salle, une sorte de réserve sans doute, c’était le genre de détail qui ne comptait pas réellement. Tu ne pouvais pas réellement partir sans être facilement rattrapable, tes muscles étant trop engourdis pour suivre un tel régime. De plus, la nourriture qu’on servait ici était juste bonne à vous garder en état de faire bonne figure devant les clients. Tu pouvais aussi ajouter à cela que tes mains et tes pieds étaient menottés ensemble, bien gênant pour faire la grande évasion.

Plutôt que de penser à comment t’enfuir, tu décidais de tourner ton attention envers la seule chose qui faisait tâche dans le décor, il s’agissait d’une jeune femme trônant à côté d’une des deux chaises dans la pièce. Tu restais silencieux pendant le bref échange de la jeune femme et du vendeur, tu avais envie de rire un peu de le voir se faire éjecter ainsi, c’était un joli coup du karma.

Pourtant, tu n’avais pas le temps de t’extasier plus que ça, tu décidais de te concentrer sur la demoiselle, elle qui avait réclamé un moment rien que tous les deux, cela devenait assez étrange. Tu gardais ton calme, il n’avait aucune raison de paniquer pour le moment, tu allais observer la situation et juger de la meilleure chose à faire. Pendant qu’elle venait t’adresser la parole, tu essayais de t’étirer de ton pied malgré les entraves, cela devait quand même donner une scène bien étrange pour la brune, du moins la fausse brune.

Du peu que tu avais regardé, il était clair qu’elle venait porter une perruque, plusieurs éléments venaient confirmer cela, l’effet du cheveu sous la lumière, le placement qui était un poil mal réglé et surtout les pointes. Tu avais appris à remarquer ce genre de détail, lorsque tu te renseignais concernant tes propres problèmes capillaires, la vie t’avait appris à retenir la moindre information, cela sert toujours un jour. La demoiselle était donc déguisé, mais pourquoi porter une perruque, elle voulait être discrète, puis surtout cela donnait un peu plus de poids au fait de vouloir te parler seul. Une chose venait t’intriguer encore, pourquoi toi ? Tu étais un esclave à présent, rien de moins qu’une merde aux yeux de cette île.

Lorsqu’elle te parlait, tu suivais ses instructions, trouvant la situation de plus en plus bizarre. Pourquoi connaissait-elle ton ancien nom ? Elle s’était renseignée sur toi, elle avait peut-être les moyens d’infiltrer une base de données. Tu portais toute ton attention à décortiquer ce qu’elle portait et son corps, puis tu compris rapidement une chose. Elle avait de l’argent et l’éducation qui allait avec, sa tenue était trop précieuse, de même pour la qualité de ses vêtements. Madame avait eu les moyens de s’acheter des informations te concernant, mais dans le fond, cela ne faisait qu'épaissir le mystère, qu’est ce qu’elle te voulait ?

Alors que prenait le temps de trouver une position assez confortable sur la chaise, tu ne venais pas quitter la jeune femme des yeux, regardant bien ses mouvements et positions lorsqu’elle décida de s’installer. Tu étais déçu qu’elle porte des lunettes, tu ne pouvais pas voir ses yeux. Tu aurais pu voir si elle oserait te mentir ou même ce qu’elle pouvait penser dans l’idée. Tu devrais juste voir ses mouvements et essayer de deviner ce qu’elle cherchait.

En voyant la position de ses jambes, tu comprenais que la jeune femme cherchait quelque chose de sérieux, aussi qu’elle n’était pas prêt de partir, elle semblait résignée à quelque chose. Les mouvements de sa respiration, ainsi que son ton te laissaient comprendre qu’elle paraissait calme à l’extérieur, mais une certaine tension semblait lui peser. Soudain, tu haussais un sourcil en écoutant ses paroles, elle venait, te parlait, ne se présentait même pas et venait te demander cash si tu étais un homme de confiance.

Bon, elle semblait ne pas avoir de temps à perdre, seul problème, c’est qu'agir comme ça pouvait faire perdre plus de temps qu’on ne pouvait l’espérer et tu ne comptais pas te laisser faire. Tu avais l’intention de répondre, mais tu voulais surtout avoir tes propres réponses pour apaiser tes questions.

“Je vois que la personne qui vous a fournit des informations sur moi n’a pas tout dit, car je trouve ta question très rhétorique. Si tu sais qui je suis et que tu me poses une question de ce genre, c’est que tu sais au moins ce que je faisais avant de finir ici. Alors, moi aussi, je vais te poser une question en retour, à ton avis ? Et vu que je suis gentil, je vais te donner la réponse. Bien évidemment tête de linotte, tu as entendu que mon clan ou des membres de mon clan ont été arrêté après moi ? Bah non, d’où je viens on possède qu’une seule parole, j’avais juré de donner ma vie pour mon clan, c’est ce que j’ai fait jusqu’au bout.”

Tu faisais craquer ta nuque, tu avais été bien bavard, mais cela faisait tellement longtemps que tu n’avais pas eu la chance de parler, que cette simple question avait eu le don de te délier la langue. Tu continuais de regarder la jeune femme face à toi à présent, tu n’allais pas lui laisser le temps de répliquer, c’était à toi de mener la danse, tu verrais bien si le tempo suivait.

“J’ai des questions pour toi, ouais, je te vouvoie, car on ne se présente pas à son interlocuteur et qu’en plus on met une perruque et qu’on porte des lunettes de soleil, je n'ai pas envie d’accorder trop de respect, même si tu es une riche. Bref, avant que tu n’ailles plus loin, tu pourrais te présenter du coup, et surtout me dire ce que tu me veux directement, arrête de tourner autour du pot, surtout pour poser ce genre de question, Princesse !”
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Les jeux sont faits. [Pv : Ambroise] EmptyJeu 20 Sep - 12:35
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Mais qu'est-ce que c'était que cette façon de parler ?! Si la demoiselle n'aurait dans tous les cas pas eut le temps de répondre, elle n'en aurait pas eut l'idée non plus. Il lui parlait et pendant un instant, elle pensa bien que son cerveau devait fournir le même effort que pour traduire une langue étrangère. On ne lui avait jamais parlé de cette façon. Le choc devrait cependant rapidement passer, elle se concentrait sur les informations que lui donnait son interlocuteur.

Il se moquait d'elle, un peu. Il la sous-estimait, beaucoup visiblement. Cependant, il l'avait déjà analysé à sa façon. Il avait déduit qu'elle était riche, qu'elle avait dors et déjà des informations sur son passé, qu'elle était déguisée. Elle avait donc fait des erreurs dans sa tenue ou dans l'agencement de sa perruque sans doute. Elle aurait le temps de s'en inquiéter après. Il voulait savoir qui elle était et ce qu'elle lui voulait, Lili comprenait.

Pourtant elle ne changea en rien de posture. Elle laissa le silence s'imposer quelques secondes après la tirade du jeune homme puis, répondit :

- Nul ne saurait me fournir les informations que vous venez de me donner en répondant à ma question "rhétorique".

Si elle savait qu'il n'avait vendu aucun membre de son gang avant d'avoir poser la question, c'était moins important que de savoir comment il réagirait à la question. Il n'avait pas aimé qu'on questionne sa loyauté. Il parlait beaucoup aussi, Lili s'attendait à un homme plus méfiant.. Cela dit, il l'était. Puis, si elle avait eu des informations concernant son passé, elle n'avait jusque là aucune idée de quel genre d'homme il s'agissait. Elle n'avait certainement pas anticiper sa façon de lui parler.

Cela ne changeait rien à son plan originel, pour le moment. Il avait prouvé qu'il était observateur et perspicace même si il avait cru à tort, que sa questions n'avait qu'un seul objectif.

- "Si vous voulez que les autres vous respectent, commencez par leur montrer du respect."

Cela n'était pas directement adressé au jeune homme, quoi que.. Lili se redressait, sa main droite alla passer ses doigts dans les faux cheveux, retirant la perruque. Le brun profond laissa place à une longue tresse blanche qui tombe sur l'épaule de la jeune femme. Elle retira aussi ses lunettes de soleil, les repliant pour les mettre dans la poche de poitrine de la chemisette blanche qu'elle portait. Ses prunelles glacées se posèrent très directement dans le rouge flamboyant du regard de l'homme. Elle ne le craignait pas, ni lui, ni ses mots crus. On l'avait déjà bien davantage insultée sans utiliser de mots simples comme "tête de linotte", il y a parfois plus d'acidité dans une conversation qui se voudrait polie que dans des insultes communes.

- Vous pouvez bien m'appeler Princesse ou Tête de linotte si vous pensez que c'est la chose la plus intelligente à faire. Si non, vous pouvez m'appeler Edelweiss et commencez à comprendre que je ne suis pas ici pour acheter un esclave et répondre à mes questions.

Lili ne doutait pas que le jeune homme se doute déjà qu'elle n'était pas venu ici pour acheter n'importe quel esclave mais lui. Pourquoi lui, était une des questions qui devaient s'imposer dans son esprit. Mais il avait déjà compris que c'était à cause de son passé. A présent elle lui donnait une nouvelle information, elle ne voulait pas d'un esclave. Ce qu'elle voulait, c'était un partenaire. Pas tout à fait dans le sens où on l'entend habituellement dans ce genre de lieu cela dit..

- Êtes-vous encore loyal à votre clan malgré votre.. situation ?  

Il disait avoir été jusqu’au bout de son engagement "à vie", cela dit il n'était pas tout à fait mort. Il pouvait tout à fait concevoir que sa "vie" se soit fini avec la perte de son nom et de son statut d'humain libre, Lili avait bien entendu envisager cette réponse. Cela ne lui suffisait cependant pas. Elle voulait savoir si elle le prenait avec elle, si il irait directement retrouver ces anciens compagnons que ce soit par allégeance ou par vengeance. Ses yeux bleus étaient restés fixés dans ceux de l'homme, elle ne cillerait pas, elle lui offrait le respect et un peu de la franchise qu'il avait réclamé, à lui de se montrer intelligent à présent.
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Les jeux sont faits. [Pv : Ambroise] EmptyVen 21 Sep - 7:45
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Ambroise
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Averine
Tu gardes ta position faisant rapidement penser à un gangster des bas quartier, les plus courant, mais ceux qu’on vient peu représenter dans le cinéma que les gens semblent grandement apprécier. Tu gardes ainsi le dos en sa direction, comme pour agir inconsciemment en lui donnant l’impression de t’être approché, d’exercer une pression sur elle. Tu veux que l’on te réponde, tu n’aimes pas être ainsi baladé sans en connaître les causes, surtout dans cette univers entièrement nouveau pour toi.

Sa phrase venait te faire hausser un sourcil, elle était bizarrement formulée. Il était possible de savoir pour toi, il fallait juste trouver les personnes compétentes ou mettre assez d’argent. Peut-être qu’elle n’avait pas réussi à trouver le premier ou qu’elle ne possédait pas assez du deuxième. Tu stoppais rapidement ces quelques divagations dans ton esprit pour te concentrer à nouveau sur la situation, voulant suivre le cours de l’histoire.

Indirectement, tu commençais déjà à ressentir le manque d’air frais et le peu de nourriture, tu avais du mal à rester concentré aussi longtemps qu’avant et surtout le fait de l’analyser, de faire tourner tes méninges venait grandement t’épuiser. Tu te redresses alors, tes muscles venant te faire souffrir, tu avais envie de profiter d’un lit, mais tu ne pouvais. C’était à toi d’arrêter de faire ta princesse à présent, puis pour une fois qu’on t’offrait quelque chose de différent, que de rester enfermé dans une cage.

Sa nouvelle tirade venait t’arracher un léger sourire, tu ne savais pas encore si cela venait d’un caractère bien trempé et avec une certaine volonté, ou si elle était simplement une gosse de riche qui aime beaucoup le respect et le pouvoir. Le timbre de la voix et les propos pouvaient coller au deux, si tu avais croisé son regard, tu en saurais sûrement plus, c’était frustrant sur le moment. Tu ne lâchais pas la femme des yeux, comptant bien comprendre chaque action de sa part.

Tu faisais un petit o avec tes lèvres, montrant une légère surprise devant la couleur de la jeune femme, tu pouvais comprendre rapidement qu’il s’agissait de sa couleur naturelle. Cela t’informait aussi d’une des raisons de cacher sa chevelure, si elle craignait qu’on la sache ici. Même avec un couvre-chef, cet épais monticule de cheveux marquerait les esprits, si l’on venait à simplement voir une mèche. Et enfin, oui, enfin, tu pouvais dévorer son regard, essayer de plonger dans son âme, dans les pulsions qui venaient l’habiter. Tu avais mis des années, mais tu arrivais enfin à décortiquer les micros signaux que viennent transmettre les humains et les analyser.

Tu écoutais la jeune femme, elle avait du répondant, du mordant, pourtant son ton n’était pas méchant ou tranchant, non, son regard suffisait simplement à te faire comprendre qu’elle était prête à beaucoup, pour elle-même. Elle n’était donc pas n’importe quel gosse de riche, elle ne voulait pas un homme comme toi, pour des forfaits débiles. Son dernier monologue, des plus court cependant, eu le don exceptionnel de venir te faire rire.

Tu laissais l’air sortir à pleins poumons, tu avais du mal à te retenir, elle faisait preuve de tellement de sérieux, que la situation en devenait presque comique à souhait. La jeune femme semblait beaucoup tenir à cet entretien et surtout à savoir, s’il restait en toi une once d’honneur, soit envers tes anciens camarades ou envers d’autres personnes. Tu arrivais à te stopper lentement, reprenant ton souffle, tu avais quand même quelque chose à déplorer, c’était le fait que tu n’es que son prénom, rien qui pourrait indiquer sa provenance, c’était bien dommage.

Tu venais alors te redresser, changeant intégralement de posture, ton dos venait se faire aussi droit que celui de la jeune femme, tes jambes venant se croiser et tes mains se rejoignant sur ton genou. Tes rubis sanglant plongeait dans les iris profondes de ton interlocutrice, le ton de ta voix venait clairement changer. Elle montrait du sérieux, tu pouvais au moins lui retourner ça, elle méritait un peu plus de respect au final.

“Je vois Madame Edelweiss, dans ce cas-là, j’aurais aussi des questions pour vous. Je dois bien reconnaître, que vous piquez ma curiosité et c’est bien la première fois qu’une demoiselle arrive à la piquer ainsi. Je vais donc répondre à votre question. Vous devez le savoir, je pense, mais mon nouveau prénom est Ambroise, je vous demanderais donc de me nommer ainsi, à présent. De ce fait, j’ai quitté mon ancien moi, je l’ai laissé sur le coin d’une route, je n’ai donc plus de loyauté envers eux, simplement le fait de ne plus apporter de déshonneur au clan. J’imagine donc que mon arrestation les fait aussi me considérer comme n’appartenant plus à ce monde.”

Tu laissais planer un silence, venant inverser la position de tes jambes, mais gardant toujours ce petit air fier et joueur sur le visage. Tu voulais savoir ce qui animait chaque fibre de la demoiselle, puis tu ne viendrais pas te plaindre, si une perle rare te sortait de là. La belle blanche était totalement à ton goût, tu aurais pu jouer à la séduire, mais le lieu et l’ambiance ne s’y prêtait pas.

“De ce fait, je peux confier ma loyauté, ma vie à une nouvelle personne qui se montrera digne de confiance, qui saura me prouver qu’elle est digne de diriger en ce monde. Vous voyez, je suis gentil, je vous donne un indice de comment me tenir en laisse. Cependant, n’oubliez pas une chose, si je vois que vous n’avez pas les compétences pour guider, c’est moi qui prendrai votre place et je ferais de vous le chien gardant le troupeau pour le berger.”

Pendant que tu parlais, tu ne l’avais pas quitté du regard, lui montrant tout le sérieux de tes propos et surtout pour analyser la façon dont elle encaissait ta petit provocation. Tu voulais lui tendre une nouvelle perche, tu voulais continuer de t’amuser, cela faisait si longtemps dans le fond.

“Mais ne vous en fait pas, vu votre caractère actuel, vous êtes sur la bonne vois. Bon, si nous continuions ces négociations ? J’aimerais savoir quels genres de choses, je devrais réaliser. Si c’est moi que vous cherchez, c’est sans doute qu’à cause de mon statut d’étranger, les gens ne me connaissent pas par ici, qu’il y a peu d’information sur moi, mais surtout que ma nouvelle place d’esclave à apporter avec lui, les traces de mon ancien moi. Je suis un nouveau dans ce monde, mais avec toutes les clés en main pour en déverrouiller les portes facilement. Donc dîtes moi à présent, mais sachez que j’aurais moi aussi des conditions à vous exposer Madame Edelweiss !”
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Les jeux sont faits. [Pv : Ambroise] EmptySam 22 Sep - 1:28
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Il rit. La jeune femme ne cherche pas à cacher sa surprise face au rire irrépressible de son interlocuteur. Qu'avait-elle donc dit de si hilarant ? Elle ne saura pas mais, l'attitude du jeune homme changea drastiquement à partir de ce moment. Il se redresse, cesse soudain d'être une petite frappe pour revêtir la stature d'un homme d'affaire. Enfin, il commençait à la prendre au sérieux. Quelle transformation cependant !

Lili ne se laisse pas désarçonner par ce brusque changement. Elle analyse ce nouveau personnage qui se présente à elle. Sa façon de parler lui est bien plus intelligible à présent. Elle acquiesce légèrement lorsqu'il indique qu'il souhaite être appelé par son nouveau prénom, confirmant par la même occasion l'hypothèse de la demoiselle selon laquelle il considèrerait son ancienne identité comme "morte" ou abandonnée. Elle ne voyait pas d'inconvénient à l'appeler Ambroise, c'était un assez joli prénom d'ailleurs, elle se demanda un fraction de seconde, qui avait pu le lui donner ou pourquoi il l'avait choisi. Elle n'avait cependant pas le loisir de s'interroger sur ce genre de détail.

Quant à la suite de la conversation.. La demoiselle reste un peu plus perplexe. Qu'elle prouve qu'elle était capable de diriger ? C'était un brin ironique ou étrangement de circonstance. Voilà tout le but du jeu dans lequel elle s'était engagée. Prouver au monde, ou en tout cas à ses collaborateurs réticents, qu'elle n'était pas une petite fille ignare, qu'elle était capable de les diriger, voir plus encore, de les virer s'ils étaient véreux.

Cela dit le fait qu'il veuille renverser les rôles si elle se montrait trop faible dans sa tâche l'interpellait. Cela ne semblait pas être de l'ambition et.. il n'avait toujours aucune idée de ce que la demoiselle dirigeait. Non, cela n'avait rien à voir avec elle en réalité. Il suivrait celui qu'il jugerait digne, il le renverserait si son jugement venait à changer. Pourquoi cela lui rappelait quelque chose ? Qu'est-ce que cela lui rappelait ?..

La demoiselle avait la réponse sur le bout de la langue mais ne parvenait pas à la formuler. Elle laissa donc cela de côté pour se concentrer sur le moment présent. S'il fallait lui prouver, à lui aussi, qu'elle était compétente et digne d'être suivi, cela ne l'effrayait pas. Cela ne faisait qu'un de plus à la longue liste. Cela dit, elle devrait s'en faire une priorité si elle ne voulait pas perdre la première carte de son jeu.

Il souhaite poursuivre les négociations et en savoir davantage. Il spécule sur la raison qui a conduit Lili à lui. La demoiselle acquiesce presque imperceptiblement, elle apprécie l'esprit d'analyse de son interlocuteur. Elle commence cependant à concevoir qu'il lui faille bien plus d'effort qu'à elle pour fournir cette réflexion, elle était en pleine possession de ses moyens et le jeune homme était visiblement marqué par son "emprisonnement". Elle aurait évidemment proposé un encas et de quoi se détendre à son interlocuteur, s'ils avaient discuté en d'autres lieux.

Puis, quand bien même la demoiselle ne souhaitait pas l'entendre, une petite voix lui murmurait que c'était là un bon exercice. S'il était capable d'être vif d'esprit alors que son corps était endoloris, il ne saurait que l'être s'il était à ses côtés, correctement traité. Lili chasse cette voix et croise les bras, elle prend le temps de mesurer le degrés d'implication avec lequel elle peut répondre à la question d'Ambroise.

- Il y a des lieux sombres où je ne peux me rendre, de part ma position et ma constitution.

Elle passait difficilement pour une délinquante. Et se rendre dans des endroits mal famés, connus ou non, serait rapidement synonyme d'agression ou de rapt. Elle ne pouvait pas se permettre de prendre ce genre de risque. Son nom ne pouvait pas être entaché par ce genre de mésaventure. Cela la rendrait trop visible aussi, aux yeux de ceux qui ne se doutent pas encore qu'elle en a après eux. Le regard bleu glace de la demoiselle s'impose aux prunelles rubis, elle poursuit, plus en détail cette fois :

- Il y a des zones d'ombres dans les activités de certaines entreprises de cette île. Des zones d'ombres que je ne peux atteindre, pour le moment. Je suis venue vous trouver car je pense que vous pouvez m'aider là où aucun de mes collaborateurs ne le peut, ou ne le veut.

Était-ce assez clair ? Lili le pensait. Le fait qu'elle parle de ses collaborateurs fera sans doute comprendre au jeune homme, qu'elle n'était ni une journaliste en quête de scoop scandaleux, ni une héroïne cherchant à déloger les rats des égouts de l'île.

- Comme vous l'avez si justement dit, vous avez les clefs de portes que je ne saurais entrevoir tant qu'elles restent closes. J'ai besoin que vous ouvriez ces portes pour moi.

Ni plus, ni moins. Elle n'attendait pas de lui qu'il intègre un quelconque réseau, elle souhaitait simplement savoir, avoir ses informations qu'on lui cache si évidemment. Cela dit, elle ne savait pas exactement ce que le jeune homme devrait faire pour ouvrir ces dites portes. Elle n'était pas familière ni avec ce milieu ni avec ces actions mais là était tout l’intérêt de recruter quelqu'un comme Ambroise. Maintenant qu'elle avait expliqué plus clairement ce qu'elle attendait de lui et pourquoi elle était venu le trouver, la demoiselle aurait bien eut envie de se détendre un peu. Sauf que ce n'était en rien terminé.

Elle décroise les bras, sa main se tendant naturellement vers son interlocuteur pour l'encourager à poursuivre sa dernière tirade.

- Je vous en prie, exposez vos conditions. Je serais davantage satisfaite si nous sommes liés par un accord convenable que par une laisse. Accessoire humiliant que vous ne porterez évidemment pas, si nous parvenons à nous entendre.

Elle entendait ici "entendre" dans le sens de "s'entendre sur un accord" qui les ferait sortir de cet endroit ensemble, il était évident pour elle qu'elle n'infligerait jamais une telle humiliation à qui que ce soit. Cette histoire de laisse lui rappela les mots de l'homme sur le fait de faire d'elle un chien de troupeau si elle venait à ne pas être digne de diriger. Cela la fit légèrement sourire maintenant qu'un peu de tension était retombée, elle se sentit le devoir de répondre à ce point.

- Pour ce qui est de votre idée d'inverser les rôles, je ne saurais dire sans mentir que nul ne voudrait de ma place quand bien elle n'est pas toujours aussi agréable qu'on pourrait le croire. Cependant..

Son regard se fait soudain plus vif alors qu'une flamme déterminée vient lécher ses prunelles de glace. Pour la première fois depuis le début de leur conversation, un brin de passion électrise ses iris. Elle comprend alors qu'elle parle que son besoin irrépressible de faire ses preuves commençait à évoluer en autre chose. Ses lèvres roses et délicates de petite princesse s'étirent en un sourire assuré, un brin carnassier qu'on ne leur avait encore jamais vu.

- Je ne serais pas si facilement détrônée.
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Les jeux sont faits. [Pv : Ambroise] EmptyDim 23 Sep - 18:21
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Les Jeux Sont FaitsNégociation Sous Une Lumière
Ambroise
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La jeune femme ne semblait pas prendre la mouche sous tes énoncés, tu ne viens pas la lâcher du regard, continuant de scruter ses prunelles, analysant chaque mouvement, chaque détail de ses yeux. Les gens viennent à dire qu’il s’agit du reflet de l’âme, ce n’est pas loin de la vérité, il s’agit plutôt du reflet de l’inconscient, le corps en émet une multitude, mais ce sont bien les yeux qui en concentrent le plus. Des micros signes envoyés à chaque moment, dans le fond l’humain reste un animal social et tu avais appris au cours des années à venir traduire les gestes de l’espèce humaine.

Lorsqu’elle évoqua assez brièvement les raisons qui pouvaient la pousser à te choisir toi, tu comprenais rapidement que sa cause ne pouvait se défendre seul, quel quelle soit. Elle transpirait la bonne éducation à plein nez, autant dans ses manières que dans ses paroles. Pourtant, il y avait un autre souci, son physique, cela peut paraître cliché, mais le monde de la mafia restait un endroit assez machiste, elle n’aurait pas fait long feu et les choses pourraient mal finir pour elle.

Tu pouvais évaluer une partie de son intelligence ainsi, elle avait eu la jugeote de réfléchir à ça au moins, elle avait aussi fait l’effort de se déguiser pour te rencontrer. Cela donnait une multitude d’indices sur elle cependant, tu ne pouvais que la remercier. Tu savais qu’elle était riche, mais le fait qu’elle parle de position venait plutôt te conduire sur le fait qu’elle devait avoir un lien avec une entreprise plutôt que d’être une star ou l’enfant d’une famille dirigeant un pays. L’autre indice était le fait qu’elle vienne elle-même ici, malgré sa fameuse position, la chose devait être capital pour venir s’assurer elle-même de la qualité de ses possibles associés.

Enfin, elle entrait un peu plus dans les détails, de quoi satisfaire ta personne, ton immense curiosité à présent, puis entretenir une discussion stimulante te faisait le plus grand bien. Elle te confirmait alors son appartenance à une entreprise, de plus, c’était clairement une invitation à te salir les mains pour la satisfaire. Tu n’avais rien à redire à cela, tu faisais cela depuis tellement longtemps, puis surtout, tu étais devenue bon à ce genre de jeu. Indirectement, devoir replonger dans le monde de la mafia, de l’ombre te donnerait un moyen d’accomplir ton objectif, tu devais faire une dernière chose pour définitivement briser ton lien avec le clan.

Tu allais donc devoir courir partout, cela devenait un peu plus compliqué que ton ancienne vie, car tu serais lié à la jeune femme, elle serait ton seigneur et toi son vassal. Tu resterais donc un oiseau libre dans les ruelles sombres de l’île. Tu ne voyais qu’une solution pour simplement garder ton indépendance et ne pas subir le courroux des autres clans et être un possible dommage collatéral. Tu avais déjà une idée de la possible piste à suivre, mais pour ça, tu aurais besoin des derniers détails et des règles du jeu établi par la jeune femme.

Un sourire prenait place sur ton visage, elle savait faire de l’humour, ou peut-être que c’était une sorte de réponse à ta provocation de tout à l’heure, tu n’en savais rien pour le moment, mais tu trouvais cela des plus amusants. Tu gardais une stature digne, essayant de copier la demoiselle, c’était un peu ta spécialité, copiée l’autre pouvait aider à se faire apprécier, dupliquer une mimique, montrer une certaine ressemblance, tu voulais rendre l’atmosphère plus détendue, car tu voulais aussi voir ses points faibles.

Tu n’avais pas vraiment le temps de répondre sur le moment, elle te renvoyait la balle, te montrant qu’elle comptait bien garder la hiérarchie actuelle entre vous. Une saine stimulation, il n’y avait que cela de vrai, tu pourrais t’amuser un peu, ne pas seulement satisfaire ses petits besoins. Si elle ne comptait pas te mettre de laisse, tu viendrais peut-être le faire, si tu venais prendre le contrôle à un moment, cela serait amusant, pour toi du moins.

“Je vois, ce que vous me demandez ne semblez pas impossible, cependant, cela prendra du temps, Rome ne s'est pas construit en un jour et votre empire non plus, Madame Edelweiss. Pour ce qui est de mes conditions, en vérité, je n’en aurais que deux, assez simple, il faut le dire. La première, j’aurais besoin de fond et d’avoir accès à des moyens peu conventionnel pour une personne comme moi, je pourrais sans doute rendre les choses plus rapides et assurer ma survie en ce milieu. La deuxième condition est la plus importante, je veux avoir quartier libre en dehors de vos demandes, je dois retrouver la ou les personnes qui ont réussi à me mettre dans ce trou, voyez ça comme la vengeance d’un homme déjà mort.”

Maintenant que tu avais enfin prit le temps d’exposer tes petites envies, tu devais répondre à son phrasée, lui tendre à nouveau une perche, mais aussi la mettre dos au mur. Elle devenait bien trop intéressante pour louper cette occasion de sortir, on t’offrait la possibilité de recommencer une vie de débauche et de noirceur comme avant. Tu viens alors  jouer, te mettre dans un nouveau rôle, histoire de flatter et montrer aussi un peu d’ironie à la jeune femme.

Tu te débrouilles pour réussir à poser genoux à terre et tendre tes mains vers la jeune femme, attrapant celle qu’elle t’avait tendu, lui offrant un baise main. Tu plonges tes iris dans son regard, essayant de te faire le plus attendrissant, mais gardant tout de même un sourire légèrement cynique sur le visage.

“J’espère que nous pourrons nous entendre à présent, Ma Reine ! Pourtant, sachez le Ma Reine, il faudra faire attention, sinon le Bouffon pourrait vous faire tomber du trône, de vous mettre en situation d’impuissance. Cependant, sachez aussi que votre Bouffon fera en sorte d’être le seul à pouvoir vous faire tomber d’aussi haut.”

Tu te redressais alors, puissant dans le peu de force que tu avais, pour réussir à venir lui susurrer quelques mots à l’oreille, venant mettre autre chose au clair à présent.

“Ce n’est pas de ta place en entreprise que je vais te faire tomber Edelweiss, si tu n’es pas digne, c’est moi qui viendrais me servir de toi et non l’inverse, c’est toi qui viendras dédier ta vie à la mienne. Alors amusons-nous et montre moi ton talent, Ma Reine !”

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