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 Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour]

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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyJeu 26 Juil - 23:20
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Repas Politique... Ment Correcte
ft. Nour

La matinée venait donc se finir en cet instant précis, lorsque tu avais fermé le coffre de la voiture et posé cette fameuse question. Elle ne semblait pas fuir le rapprochement, beaucoup d’homme viendrait sans doute prendre cela comme l’effet de leur charme. Pourtant, toi, tu avais beau posséder un ego surdimensionné, ton esprit venait se douter que cette demoiselle savait simplement se tenir et posséder une grande confiance en elle. Tu ne pouvais que garder un sourire, elle n’était donc pas totalement brisée par son statut d’esclave et sa possible éducation. C’est sur le moment, que tu venais penser à demander son dossier plus tard, pour connaître tous ses antécédents.

Tu l’écoutais retarder l’achat du smartphone, cela ne venait pas supprimer tes soupçons envers elle, tu étais même encore plus curieux. Cependant, elle t’offrait avec cette possibilité, encore plus de chance de placer le téléphone sous surveillance et enfin déchirer ce voile gentillet qui la recouvre depuis le début. Elle devait être comme toi dans le fond, une comédienne sachant choisir ses mots avec justesse, ainsi que ses gestes.

En la voyant ainsi s’installer, tu fais de même, prenant le temps de mettre ta ceinture et d’allumer la voiture, faisant tourner lentement la clé, pour laisser le moteur du véhicule rugir un peu. Au moins, tu n’aurais pas de problème avec le repas, tu aimais cuisiner, mais au vu de l’heure, tu espérais pouvoir lui concocter quelque chose de rapide. Pendant que tu réfléchissais, tu prenais lentement la route, essayons de te rappeler ce qui restait chez toi. Ton esprit cogitait, pour une fois, sur autre chose que la façon de la faire craquer ou encore de la torturer.

Encore une fois, elle venait rapidement te tirer de tes pensées, te forçant à quitter quelques instants la route, sans pour autant te mettre en danger sur le moment. Ses paroles venaient allumer une petite ampoule dans ton esprit, tu pourrais peut-être te jouer de cette phrase pour réussir à lui faire cracher le morceau. Il y avait aussi une chance que tu viennes te planter et qu’elle acceptait simplement son destin, mais de toute façon, ton idée viendrait faire son effet dans les deux cas.

Tu montrais un air légèrement troublé sur le moment, comme si tu avais quelques regrets en ton âme et valeur. C’était une chose dur à jouer, mais tu pensais pouvoir réussir à lui faire croire en la force de tes propos, tu prenais une légère inspiration.

“J’essaye simplement de faire de mon mieux au vu du système de l’île. J’étais venu ici pour profiter des opportunités de travail, le système d’hybride n’est pas quelque chose que je viens particulièrement affectionner. Je viens donc agir à ma façon à mon échelle, c’est peut-être simplement un acte égoïste pour me sentir bien, mais j’essaye de sortir les humains et hybrides de cet enfer pour leur offrir un peu de bonheur.”

Tu laissais le silence planer de nouveau dans la voiture, la maison n’étant plus loin, tu espérais aussi la faire un peu réfléchir sur la situation. Tu pourrais peut-être l'inciter à se montrer sous son véritable jour, mais la situation pouvait être inversée. Tu sentais depuis le début qu’elle avait quelques points communs avec toi, tu espérais simplement qu’il ne s’agirait pas de la méfiance presque naturel à présent, dans ton comportement.

Le véhicule commençait alors à ralentir, tu venais donc garer la voiture dans l’allé prévu sur ton terrain. Te voilà enfin chez toi, quand elle aurait franchi ta porte, elle rentrera dans ton domaine, c’était un peu comme l’enfermé dans une cage dorée, lui faire poser un pied au Tartare. Comme elle semblait assez indépendante dans ses actions, tu la laissais sortir d’elle-même de la voiture, venant porter à nouveau les sacs et prendre les devants.

Tu posais le contenu de vos achats devant le bas de la porte, sortant ton jeu de clés dans un joli tintement clair. Tu glissais lentement la clé dans la serrure, faisant tourner les différents verrous de la porte, ainsi, tu pouvais reprendre les sacs et t’écartant du chemin, reprenant un air des plus souriant envers Nour.

“Bienvenue chez toi Nour, j’espère que ce foyer viendra te plaire ! Je te laisse entrer et visiter comme bon te semble !”
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptySam 28 Juil - 21:38
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Sur la route, la jeune femme écoutait ce que son nouveau propriétaire lui disait entre deux silence, et là, elle se questionnait, peut-être était-elle un peu trop utopiste mais pour elle, le meilleur moyen de mettre fin à ce type de commerce était tout simplement d’arrêter d’acheter et de militer. Milliter comme elle l’avait déjà fait par le passé, en Palestine, les filles et les femmes connues pour aller au front, comme cette ado arrêtée à 16 ans pour avoir eu des gestes inopportuns envers un soldat de l’armée Israélienne. Ses terres lui manquaient, elle avait l’impression de perdre un temps précieux ici et se sentait impuissante. Elle prenait une inspiration et eu une mine un peu plus triste, tournant la tête vers la fenêtre, qu’il ne voit pas ça, pas cette faiblesse qu’elle pouvait présenter. Elle était sentimentale lorsque cela la touchait au plus profond de son cœur.

La jeune femme fut sortie de ses songes très rapidement, la voiture se garait dans une magnifique propriété, il était riche, elle en était certaine. Jamais elle n’avait vécu dans un endroit pareil. Ceci dit, elle ne lui avait toujours pas répondu, c’était un peu trop tard pensait-elle. La belle prenait soin de regarder tout autour d’elle. Elle suivait ensuite le maître des lieux. Il lui souhaitait la bienvenue en ces lieux, elle souriait et acquiesçait d’un signe de tête, le visage doux, le centre l’avait déjà adoucie dans son caractère de feu, elle s’en rendait parfois compte :

- Merci beaucoup pour cet accueil.

Elle entrait en prenant quelques-unes de leurs courses pour les déposer sur la table du salon tout en regardant le luxe de la maison, c’était beau, moderne, très simple, joliment décoré, ni trop ni trop peu à vrai dire. Elle s’avançait pour visiter un peu plus les moindres recoins, prenant la direction du couloir,  avançant pièces par pièces, elles étaient toutes très belles, c’était assez spacieux et en même temps pas extravagant. La jeune femme ne montait pas les escaliers et ne s’aventurait pas au sous-sol pour le moment. Elle revint sur ses pas et dit en souriant :

- Merci de votre confiance, je serais par contre un peu mal à l’aise de prendre la liberté de tout visiter seule même si j’imagine que dans tous les cas il faudra bien que je nettoie l’ensemble de la maison en votre absence.

Elle mentait bien évidemment, elle n’avait aucune envie de tout nettoyer seule, mais peut-être avait-il une femme de ménage qui s’occupait de tout cela ? La belle d’orient n’allait pas tarder à poser la question au prince avec certainement un peu trop de curiosité dans la voix :

- Mais… vous n’avez pas de femme de ménage ?

Peu importait ceci dit puisque la brune ne comptait pas s’éterniser ici. Elle demandait ensuite au bel homme au regard d’or, avec moins de curiosité, du moins pas la même, son ventre gargouillait, elle avait envie de quelque chose qui se cuisine rapidement, cinq minutes de préparation pour dix minutes de cuisson ou inversement. Elle voulait également se reposer un peu et être tranquille. Elle dit alors en s’approchant du réfrigérateur, ouvrant grand la porte, comme si elle était chez elle :

- Eh bien… voyons voir… Mhhh, un reste de taboulé oriental, de la viande de bœuf, voyons la date… parfait.

Elle se saisissait de la viande et du taboulé qu’elle déposait sur le plan de travail puis elle regardait le bel homme dans les yeux, il avait l’air un peu fatigué, elle allait donc préparer le repas rapidement et ils pourraient peut-être, chacun de leur côté, se reposer tranquillement. La jeune femme demandait à nouveau avec dynamisme, comme si elle était en pleine forme alors qu’elle avait une faim de loup et qu’elle se sentait capable d’avaler un éléphant :

- Puis-je vous demander de m’indiquer les ustensiles de cuisine et la vaisselle s’il vous plait ?

En fonction de ce qu’il lui proposerait, elle se mettrait au travail pour cuir la viande et disposer correctement la table pour eux deux.  Elle laissait saignante presque bleue, une cuisson assez rapide. Elle assaisonnait ensuite les deux pièces de bœuf, elles n’étaient pas énorme, c’était simplement deux portions. Elle les disposait dans les assiettes, laissant tout de même le saladier de taboulé sur la table tout en ajoutant :

- C’est prêt !

En effet, tout était prêt, elle était bonne cuisinière et ne craignait pas de voir l’homme s’étouffer avec une cuisine absolument abominable. Il était en plus naturel chez Nour de s’appliquer avec soin à chaque tâche qu’elle entreprenait.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyJeu 16 Aoû - 19:17
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Repas Politique... Ment Correcte
ft. Nour
Ton esprit pensait un peu plus vivement à présent, tu reprenais ta manie de venir analyser les individus pour en comprendre le fonctionnement, ce que leur conscience ou inconscience essaye de faire savoir par la gestuelle. Alors que tu venais de sortir de la voiture, tu semblais remarquer une baisse de motivation chez ta nouvelle esclave, sans doute la pression qui descendait. La vie en cage ne devait pas être une chose des plus simple, mais chez toi non plus, son quotidien ne serait pas tranquille.

Chaque muscle de tes bras venaient se tendre pour porter les courses lentement et les laisser pendre le long de ton corps. Tu avais laissé Nour prendre les devants, posant les biens comme si la chose lui était naturelle, cela pourrait jouer contre elle de prendre ainsi ses aises. Sa méfiance ou vigilance pourrait baisser un peu et tu comptais bien t’en servir contre elle. Ton corps fournissait un dernier effort à vide sur le coup, se levant pour relâcher chaque doigt et laisser les sacs se faire supporter par la table de ton salon.

À présent, chaque cellule de ton être était tournée vers la demoiselle qui avait réussi à reprendre ton attention par ses paroles légères et apaisante. Finalement, tu revoyais ton jugement, elle semblait connaître sa place ou du moins la politesse à appliquer en société. La réponse de la demoiselle venait l’intriguer sur le moment, sa maison était si spacieuse pour réclamer l’attention d’une autre personne pour s’en occuper ? Il devait en être ainsi, il faut dire que tu étais né avec une cuillère en argent dans la bouche, la bâtisse te semblait même petite par moment.

“Non, je m’en occupe généralement, j’espère donc pouvoir compter sur toi quand je me prendrais à faire le ménage.”

Oui, tu étais un être assez maniaque, pour ces tâches réglées comme du papier à musique, tu comptais sur toi et sur les esclaves que tu avais fièrement dressé. Tu savais pertinemment qu’aucun hybride ou simple humain réduit au titre d’asservie n’oserait mal faire cette tâche de peur d’être puni à nouveau par tes soins. Sortant encore une fois de ta réflexion, tu avais vu la demoiselle se diriger vers la cuisine, elle semblait savoir s’y prendre. C’était un bon point pour elle, tu aimais cuisiner, mais les longues journées venaient de temps en temps aspirer ton peu de motivation à tenir un couteau et laisser les arômes enivrer tes narines.

T
u commençais lentement à faire reculer l’une des chaises trônant autour de ta table, ta main relâchait rapidement la prise autour du meuble en bois finement sculpté. Elle semblait avoir besoin de ton aide au final, c’était une chose amusante. Un drôle de mélange entre confiance en soi et perte de repère, tu lui indiquais chaque emplacement, lui laissant s’en saisir elle-même, c’était la meilleure méthode pour retenir, pratiquer encore et encore.

Comme un prince, tu te laissais aller sur la chaise, ton dos droit, montrant une certaine éducation et laissant toujours apparaître que tu n’étais pas un homme frêle. La fatigue s’en prenait à nouveau à toi, ne rien faire d’actif laissant tes membres s’engourdir, atteignant bientôt ton esprit. C’est Nour qui vint te sortir de cet état légèrement second pour te présenter un repas simple, mais qui contenait ce qu’il fallait pour te donner les forces nécessaires pour le reste de la journée.

“Bon appétit à toi et merci d’avoir préparé le repas !”

La faim venait lentement te dévorer que tu mangeais lentement et dans le respect des règles de bienséance, mais tu ne sortais pas un mot, tu n’avais pas de temps à perdre pour satisfaire cet insatiable partie de ton corps. Les saveurs venaient s’emparer de toi, laissant le chaud et froid danser sur ta langue selon ce que tu osais dévorer. Les arômes était conservé et bien mis en avant, la jeune femme savait cuisiner, tu pourrais peut-être trouver un plaisir à faire cette activité avec elle.

Le reste de la journée vint passer assez rapidement, tu lui fis visiter l’étage, montrant qu’il s’agissait clairement d’un lieu dédié à ton intimité autant personnelle que professionnel. Tu évitais de lui montrer le sous-sol, de peur que la jeune femme vienne s’interroger sur la salle fermée à clé. Pour se faire, tu avais tourné sa concentration sur ton bureau pour lui permettre d’avoir accès aux cartes qu’elle voulait. Tu en avais profité alors pour te reposer un peu, le sommeil t’ayant fait défaut aujourd’hui, ta conscience t’avait fait quand même activé l’alarme de la porte, pour éviter toute fuite possible, sans qu’elle ne s’en rende compte.

Le temps avait continué de filer, amenant le soir, son repas et son sommeil, toi encore épuisé par la journée et elle de même, du moins, c’est ce que laissait paraître ses paroles. Avant de laisser Morphée s’emparer de vous deux, tu l’avais prévenu de ta possible absence demain matin, tu comptais partir en ville assez tôt pour t’occuper des derniers éléments lui manquant. Ainsi, la nuit était passée, te laissant dans un état jovial au petit matin.

Tu avais même réussi à faire ex aequo avec la course du soleil, suivant son rythme si matinal. Le petit-déjeuner s’étant fait dans la bonne humeur, laissant même un jus d’orange pressé et un café fraîchement moulu à ton esclave, signe de fausse bienveillance envers sa personne. Ainsi, tu prenais ton temps pour partir, arrivant à synchroniser ton départ avec l’ouverture des boutiques. Cette matinée fut plus longue que prévue pour trouver un portable à destination des hybrides et esclaves.

Le véritable problème était d’obtenir le logiciel que tu désirais, heureusement pour toi, il semblerait que certaines compagnies soient tout aussi tordue que toi. Un opérateur semblait avoir mis en place une application fantôme pour permettre aux propriétaires d’esclaves d’offrir un téléphone ou smartphone tout en surveillant les utilisations d’application, les recherches internet, les messages échangés, et même d’avoir un enregistrement des appels passé.

Tu avais dû débourser le prix qui allait avec une telle acquisition, mais cela en valait la peine, tu pourrais avoir la main basse sur le moindre de ses faits et gestes, tu pourrais ainsi percer son petit jeu, s’il y en avait un bien entendu. Tu n’attendais pas plus longtemps pour rentrer, tu n’avais pas besoin de faire de course, il restait encore de quoi cuisiner et tu passerais ton tablier pour t’occuper des fourneaux aujourd’hui. La route fut courte, il semble qu’une certaine euphorie ait réussi à distraire ton esprit du temps qui s’écoule.

Une fois à la maison, tu remis à Nour le paquet contenant un smartphone assez récent, tu voulais vraiment jouer sur le fait que tu ferais en sorte de répondre à tous ses besoin sans lésiner sur les dépenses. Si la pauvre savait ce que tu avais fait avec cet appareil, elle ne l'utiliserait peut-être pas. L’opération fait, tu filais en cuisine, retroussant les pans de ta chemise et commençant à sortir quelques ingrédients, tu comptais faire un repas simple, mais efficace. Cela allait représenter ta culture culinaire asiatique, un simple wok de poulet accompagné de nouille et légumes.

“Aujourd’hui, je m’occupe du repas, je suis en forme et j’ai envie de te remercier pour ton repas d’hier en te montrant aussi mes talents de cordon-bleu !”
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyMer 22 Aoû - 21:00
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L’homme comptait sur elle pour l’aider, elle le ferait volontiers pour ne pas abuser de sa gentillesse et de son hôspitalié tant qu’elle était là. La jeune femme avait pour projet d’éventuellement rester en contact avec lui, du moins de garder son contact pour éventuellement lui rembourser ce qu’il avait dépensé pour l’acheter. Plus elle y pensait et plus la jeune femme avait l’impression qu’elle était en train de voler le directeur de l’université. Mais pour l’instant, malgré tout ce qu’elle avait traversé, la jeune palestinienne devait prendre la fuite et rentrer chez elle pour sauver les siens.

Le prince d’orient la remerciait pour ce repas et ils mangèrent tous deux dans le calme. Ils finirent leur journée par une visite et un dernier repas. Nour s’était emparée des cartes de l’île pour analyser un éventuel itinéraire vers le port.
Le lendemain l’homme s’était levé avant elle et était parti certainement pour travailler ou faire quelques courses. Elle s’était levée un peu plus tard, se sentant reposée d’avoir dormi dans un vrai lit depuis bien longtemps. La belle s’orient s’était affairé aux tâches ménagères afin de laisser les lieux le plus propre possible pour le retour de celui qui était devenu son propriétaire.

A propos du propriétaire, ce dernier revint pour le déjeuner que Nour n’avait pas encore eu le temps de préparer. A son arriva, il lui remit un petit paquet qu’elle ouvrit proprement une fois posé délicatement sur la table, elle regarda à l’intérieur, et voilà qu’un téléphone prêt à l’emploi, la puce devait avoir été installée par le vendeur, se présentait à elle. La jeune femme eu envie de bondir de joie mais se reteint, elle se tourna vers le bel homme qui venait de lui annoncer qu’il s’occuperait du repas pour lui répondre avec douceur et reconnaissance, une forme de reconnaissance, se sentant redevable :

- Merci Monsieur… Merci beaucoup pour ce présent. J’en ferais bon usage.


Elle mit la table pour qu’ils s’installent une fois la cuisine terminée. Plus le temps avançait, plus les idées qu’elle avait en tête lui donnaient honte, était-ce le passage au centre et ce qu’elle avait vécu qui avait commencé à créer une légère brèche en elle ? Heureusement, elle ne se trouvait pas en la présence d’un homme horriblement imbuvable tel que le dresseur blond ou pire, le directeur du centre. Ils mangèrent dans le calme une fois de plus, elle le remerciait de ce bon repas aux saveurs délicates :

- Merci beaucoup pour ce bon repas, c’est un délice !

Elle fut tranquille le reste de la journée, s’était enfermée dans sa chambre une fois son maitre reparti, certainement pour travailler. Pendant ce temps elle faisait des recherches sur son smartphone tandis que la peur l’envahissait, se demandant de plus en plus s’il était raisonnable de faire cela. C’était necessaire mais elle n’avait pas envie d’être attrapée et renvoyée au centre de dressage, là où elle subirait une nouvelle torture, peut-être pire encore que la dernière fois. La belle des milles et unes nuits se motivait à faire des recherches sur les bateaux qui devaient partir ce jour là où le lendemain. Elle s’aperçut alors que le prochain bateau partait à l’aube le lendemain même. Il lui faudrait y aller à pieds, elle partirait donc dans la nuit pour arriver dans les temps, il lui faudrait quelques heures de marche, sans compter le fait de devoir s’infiltrer sans être vue.  Le soir même, après le repas qu’elle avait cette fois préparé, la jeune femme s’en alla dans sa chambre puis elle nota son chemin sur la carte, chargea la batterie de son téléphone et une fois que tout fut éteint dans la maison, qu’elle était certaine que l’homme dormait, la jeune femme se dirigea vers la porte. Elle avait préparé un petit sac à dos avec quelques affaires de rechange et lui avait laissé un mot sur la table, lui promettant de le recontacter et de le rembourser le moment venu.

Une fois la poignée sur la porte, Nour hésita un long moment, ses mains tremblaient mais elle était incapable de comprendre pourquoi. Elle avait pourtant tué des hommes en les empoisonnant pas le passé. Elle avait fait bien pire qu’une simple évasion, elle avait participé à des missions la mettant bien plus en danger. Etait-ce son instinct ? Elle ne devait pas renoncer maintenant, c’était trop tôt. La jeune femme finit par ouvrir la porte et descendre en toute hâte. Un fois en bas des escaliers elle entendit l’alarme retentir. Trop tard, il avait déjà peut-être compris qu’elle était partie mais certainement pas avec l’idée qu’elle prendrait un bateau. Elle se disait qu’il la soupçonnerait d’aller se réfugier dans la forêt.

L’alarme s’arrêta en presque une seconde, est-ce qu’elle avait rêvé ? Oui surement, certainement, après tout, elle n’avait vu aucune alarme jusqu’ici et l’homme ne lui en avait pas parlé. Son cœur bondissait dans sa poitrine, battant à tout rompre. Ses mains tremblaient de façon incontrôlée. Elle partait en courant, au cas où, on ne sait jamais après tout. Une fois son gps en route, la brune s’empressa d’entrer l’adresse du port en ralentissant. Etrangement, ce n’était pas si long, quatre heures de marche. Elle pourrait dormir une fois dans la soute du bateau.

Tout était calme et noir, les réverbères lui permettaient, tout comme son gps, de pouvoir continuer son chemin. L’adrénaline était toujours là et contrairement à ce qu’elle aurait pu craindre, Nour n’avait pas sommeil, ses sens étaient en éveil, elle se tournait dès qu’un petit bruit se faisait entendre, tressaillant, elle n’aurait jamais réagi comme cela par le passé, elle avait été fragilisée, c’était difficile à accepter, voir la vérité ne lui plaisait pas mais il en était ainsi.  Enfin, quelques heures plus tard, après avoir marché à bonne allure, la jeune femme atteignit le port.

Discrètement, elle se dirigeait vers les containers et attendait que l’un d’entre eux soit ouvert, elle s’y faufilait mais d’un coup, la belle s’orient se senti suffoquer, une sorte de claustrophobie s’emparait d’elle.  Il fallait qu’elle sorte, qu’elle sorte de là, et vite ! Elle sorti alors discrètement, inspira, expira et retenta l’expérience, rien n’y faisait, un homme approchait, elle se cachait et attendait, une heure… deux heures… trois heures… L’aube arrivait, la grue pour monter les containers s’activait. Une nouvelle fois, l’opportunité se présenta, une porte était restée ouverte mais l’incident se reproduit. La jeune femme s’en voulait.

Puis par chance, l’un d’entre eux possédait une échelle, si elle ne pouvait pas y entrer, elle se mettrait dessus. Elle courra vers l’énorme cube de marchandise puis elle commença à grimper lorsque quelqu’un la tira par la cheville…

Un homme qui passait par là l’avait trouvée, il était évident que c’était une personne en fuite. Elle lui donna un premier coup, bien trop faible, avait-elle peur que cela lui retombe dessus ? Elle frappa de nouveau, c’était elle ou lui. L’homme s’écroula alors, assommé. Les autres, alertés par les bruits étaient arrivés en renfort. La jeune femme avait réussi à les semer lorsqu’elle heurta quelque chose de rigide, un homme musclé dont l’odeur ne lui était pas inconnue. Ses yeux s’écarquillèrent d’un coup. :

- J-j- je… Désolée !

Elle était prête à se défendre s’il essayait de la frapper mais sans savoir pourquoi elle ne pourrait pas le blesser comme l’ouvrier, simplement se défendre jusqu’à épuisement ou jusqu’à ce que lui ou quelqu’un d’autre arrive à la faire plier. Dans tous les cas, elle se défendrait comme une lionne pour essayer de fuir le plus vite et le plus loin possible.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyMar 28 Aoû - 12:20
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Repas Politique... Ment Correcte
ft. Nour

Tu préparais lentement le repas, le bruit de la viande qui vient crépiter lentement, l’odeur du fumet qui atteint tes narines. Tu continues ainsi, les aliments cédant sous les assauts de ta lame, la peau restant collé aux ingrédients pour en garder toutes les vitamines. L’eau commençait aussi à faire son petit bruit, laissant alors couler les filaments blond dans ce liquide bouillant. Ainsi, tu venais préparer ton wok de nouilles.

Au cours, du repas, tu ne venais pas quitter la demoiselle du regard, tu pouvais remarquer de la sympathie sur les traits de son visage, encore l’effet de ton cadeau sur sa psyché, mais tu pouvais ressentir autre chose, tu ne savais pas encore quoi, mais tu savais qu’il y avait autre chose. Tu pourrais sans doute le savoir bien assez tôt, tu avais hâte d’user de l’application fantôme installé sur le téléphone, tu aurais aussi la possibilité de connaître certaines de ses envies.

Suite au repas, tu t’occupais des quelques corvées à faire pour le moment, tu voulais rester naturel sur ce point, lui faire faire les choses au fur et à mesure ou même qu’elle vienne les faire d’elle-même, lui rendre cela instinctif presque, c’était une autre façon de la conditionner pour le moment. Cela prendrait du temps, pour un jeu, tu étais prêt à faire preuve d’assez de patience, même si tu préférais les méthodes plus radicales pour soumettre un esprit.

Tu laissais le reste de la journée à la demoiselle, preuve d’un symbole de liberté, c’était comme pour un animal, lui laisser le temps de faire ses repaires sans être forcément collé par le maître. C’était aussi pour toi, le moyen de venir regarder ce que la jeune femme viendrait faire avec son téléphone. Tu t’y reprenais à plusieurs fois, Nour ne semblait pas avoir encore utilisé de fonction intéressante sur le dit smartphone. Finalement, tu eus une bonne surprise, encore mieux que tu ne l’avais espéré.

La jeune femme avait regardé les horaires des bateaux sur le port, elle voulait donc prendre le large, maintenant, il ne te restait qu’à savoir quand tu ne pouvais pas savoir avec précisions quand elle comptait fuir. Au final, tu pourrais en venir rapidement à des méthodes moins conventionnel sur elle, tu avais déjà une multitude d’idées qui te passaient par l’esprit, de la plus simple à la plus horrible. Il fallait juste savoir laquelle serait applicable le plus rapidement, en espérant pouvoir la capturer si elle venait à s’enfuir.

Avant qu’elle ne vienne à sortir par la porte de sa chambre, tu préparais l’alarme de la maison, la réglant pour s’activer dès l’ouverture de la porte. Ainsi, tu prenais une sécurité quant à son départ pour la liberté, que tu comptais bien réfréner. La soirée continuait pour toi et pour elle, la jeune femme avait préparé le repas, te laissant un peu plus de temps pour t’occuper de futur préparatif, tu voulais être prévoyant. Tu avais déjà commencé à faire quelques appels pour venir régler certains détails afin de punir la demoiselle comme il faut, lui imposer ta façon de voir les choses et surtout t’amuser avec son esprit.

Après le repas, tu montais dans ton bureau, allant faire quelques derniers arrangement, regardant encore une fois l’application fantôme. Le fait que la jeune femme vienne à regarder une carte et planifier un départ te laissait présager que le départ serait rapide, peut-être demain, voir même ce soir si les choses lui paraissaient clair. Tu étais content de lui avoir offert cet appareil, tu pouvais ainsi la surveiller et surtout l’obliger à montrer rapidement son jeu, d’une pierre deux coups pour toi.

Tu n’osais pas fermer l’œil de la nuit, voulant être réactif le plus rapidement possible et surtout l’excitation des prochains événements venaient se faire plus grande chez toi. Tu n’entendais rien dans ta maison, les choses semblaient calme, habituel, jusqu’à un certain moment. La porte d’entrer, elle était lourde et faisait le bruit qui allait avec, lorsque l’on dort, cela n’est pas capable de te réveiller, mais une fois éveillé, le bruit est perceptible assez facilement. Tu savais donc qu’elle partait, tu attendais le claquement de porte pour venir te sortir de ton lit de façon assez précipité.

Tu arrivais rapidement en bas, venant couper l’alarme qui avait seulement eu le temps de retentir une fois, tu pouvais espérer que la jeune femme n’a pas entendu où est prit peur et fuit en courant à toutes jambes. Cela ne te dérangeait pas de lui laisser de l’avance, tu avais un moyen de transport, pas elle et surtout, tu voulais lui retirer son espoir au dernier moment. C’était une bonne façon de la frustrer, de venir lui montrer la main ferme du destin, la tienne aussi par la même occasion.

Tu te préparais lentement, sachant qu’elle n’y serait pas avant quelques heures, après avoir enfilé une tenue plus confortable pour la suite des évènements, tu venais confirmer les derniers réglages pour ton plan. Tu avais réussi à avoir accès à une des piscine qui n’était pas utilisé pour le moment, c’était une bonne chose, tu pourrais faire un des plans qui te démangeait depuis longtemps.

Enfin, tu montais en voiture, prenant de l’avance sur elle, faisant un léger détour pour éviter son chemin et tout de même arriver en avance par rapport à elle. Tu restais tranquillement installer à attendre la suite des événements, il n’était pas facile de voir quelque chose à travers la cape que la nuit posait sur ta vision, malgré les quelques éclairages du port. Tu décidais d’user encore une fois de ton téléphone, venant géolocaliser la jeune femme, ainsi, tu avais sa position exacte sur ton appareil. Elle ne semblait plus très loin, quelques minutes et elle aurait enfin atteint son objectif, son rêve de liberté.

Maintenant, il ne te restait qu’à trouver un moyen de la tourmenter encore un peu plus dans cette belle situation. Tu voyais enfin par ta carte qu’elle était dans le port, au bout d’un moment sa position ne changea pas, il était temps de lui mettre un peu de pression. Tu venais contacter les services du port, venant les avertir qu’une clandestine était présente dans le port, sans doute dans les marchandises à exporter hors de l’île. Tu précisais qu’il s’agissait d’une esclave, que tu étais son maître et que tu allais la chercher aussi dans ce complexe de métal en extérieur.

Ainsi, tu entrais dans le port, venant alors prendre un objet sympathique, devenu populaire avec les années, un taser, un coup bien placé de ses arcs électriques et tu pourrais la faire tomber dans les pommes, sans être létal pour elle. Tu suivais alors sa position avec ton téléphone, laissant toujours un peu de distance entre vous, elle semblait courir, sa position changeant assez souvent, il faut le dire. Tu faisais donc en sorte de la rattraper, arrivant à déduire où elle finirait sa course.

Tu t’étais alors placé, solide sur tes appuis, comme un roc, prêt à la stopper. Le coup, l’impact fut plus violents que tu ne l’avais prévu sur le coup. Tu restais debout, mais un peu plus secoué que tu ne l’avais prévu. Heureusement, l’étonnement de Nour te laissait le temps de te remettre d’aplomb. Sa petite voix paniqué venait faire germer une nouvelle graine dans ton esprit, tu attrapais rapidement sa main et commençais alors à courir.

“Suis-moi, tu dois fuir d’ici, le plus vite possible !”

Tu lui tendais un espoir, ne lui laissant pas réellement le temps de réfléchir avec la course et le stress de la poursuite. Et finalement quand la flamme de l’espérance recommencerait à brûler, tu viendrais la piétiner pour l’étouffer à jamais. Ainsi, tu fuyais comme elle, te repérant au bruit alentour pour essayer d’éviter les autres et surtout trouver un endroit où faire semblant de cacher la demoiselle.

Bingo, tu trouvais un cargo avec un escalier dessus, elle pourrait monter pour se cacher, du moins, c’était l’idée que tu voulais lui transmettre. Ton souffle était un peu lourd par rapport à la course, tu pouvais jouer dessus et ajouter une pointe de panique dans ta voix au moment de parler. Tu venais vers l’endroit, t’arrêtant et la regardant, sans parfaitement distinguer ses formes, surtout celle de son visage.

“Monte et cache toi là-haut, je vais faire diversion en courant, c’est moi qu’ils voudront alors attraper. Allez, Nour dépêche-toi !”

Alors qu’elle te tournait le dos pour s’apprêter à grimper, tu venais rapidement sortir ton appareil, réglant sur la bonne tension et lui collant dans le creux du cou, du moins ce que tu pensais être son cou vu comment tu visais à l’aveugle. Tu voyais l’arc électrique se former et le poids de la demoiselle se faire dans tes bras. Tu la tenais fermement d’une main, rangeant l’appareil et venant alors la porter dans tes bras, comme une princesse.

“Et voilà Nour, tu as perdu la première manche !”

Elle ne pouvait sans doute pas t’entendre, mais tu avais une certaine fierté à l'énoncer à voix haute. Quelques instants plus tard, quelques membres du personnel se retrouvait devant toi, tu faisais en sorte de les rassurer et expliquer que tu étais la personne ayant appelé le port. La discussion devint trop longue à ton goût, tu n’avais pas de temps à perdre avec eux.

Une fois ce problème écarté de ton chemin, tu prenais la direction de ta voiture, déposant la jeune femme dedans avec soin. Tu prenais alors place devant le volant, la prochaine direction était l’université, il était temps d’éduquer un peu la jeune femme.

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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyMar 28 Aoû - 20:04
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Nour était paniquée, l'homme lui proposait son aide, comment savait-il qu'elle était précisément à cet endroit ? Pour avoir été agent, et même si son esprit avait été plus que troublé par le passage au centre, elle le remettait en question. Que cachait-il, il n'avait pas l'air armé. Elle était sur ses gardes mais il lui donnait la possibilité d'entrer dans le bateau, dans tous les cas, elle en profiterai et au pire des cas, bonne nageuse, elle s'enfuirait par-dessus bord. La belle d'orient se dirigeait vers les escaliers, elle ne souhaitait pas suivre la totalité de ses instructions même si elle savait qu'elle flirtait avec le danger. Pourquoi l'aurait-il aidé pour sa fuite alors même qu'il avait payé une fortune pour l'acheter ? Parce qu'elle avait promis de le rembourser peut-être ? Il avait eu pitié d'elle, un petit espoir, infime, la traversait puis ce fut au tour d'une sensation électrique violente de s'emparer de son corps. Son corps se raidissait tandis que la douleur intense et fugasse disparaissait pour la laisser dans une sensation de coton, comme endormie...

Tout était flou, la jeune femme se réveillait, clignait les yeux pour que sa vision troublée par le choc, revienne à la normale. Tout était bleu, comme si elle était dans une énorme cuve. Elle avait légèrement froid, sa peau frissonnait. Elle était assise sur quelque chose de froid et rigide mais elle sentait un trou assez large entre ses jambes. D'instinct, elle essaya de bouger les bras et les jambes mais tous ses membres étaient solidement fixés avec des lanières de cuir aux accoudoirs et aux pieds de la chaise à la façon de ces vieilles chaises d'hôpitaux psychiatriques ou encore ceux des condamnés à l’électrocution. Soudain, dans un accès de peur, tout devint très clair, elle était attachée sur une chaise trouée extrêmement lourde et difficilement renversable, impossible donc de faire quoi que ce soit. La brune aux yeux émeraude regardait à présent tout autour d’elle, c’était dans une grande piscine qu’elle se trouvait, une piscine d’intérieur ou quelque chose comme ça. Et là, tout en haut, elle observait un homme, c’était Mashiro qui l’observait, elle était là, nue attachée de toute part et totalement à sa merci. La belle bougeait frénétiquement puis elle vociféra, comprenant qu’elle avait bel et bien été trahie :

- Tu m’as trahie !! Je t’avais pourtant laissé un mot te disant que je te rembourserais mais tu m’a trahie !!!

Un cris de rage sortait de sa gorge, elle se débattait vainement, prise de colère mais de panique, son corps tremblait, se souvenant parfaitement de ce qu’elle avait vécu au centre, de ces moments de torture intense, ces humiliations pour lui faire comprendre sa place. Elle l’avait d’ailleurs plutôt bien assimilé et connaissait les risques de sa fuite mais l’appel de la liberté était bien plus fort qu’elle à ce moment. Elle avait arrêté le vouvoiement, marque qu’elle le prenait pour une crapule dont elle n’avait plus besoin d’accorder le respect. La peur la prenait mais elle ne voulait pas se dégonfler mais sa voix tremblait, communiquant une peur présente qu’elle essayait de refouler, pour le plus grand plaisir de son geôlier :

- Tu ignores de quoi je suis capable, tu m’as attaché parce que je t’effraies ! Si tu me relâches sans histoires il ne t’arrivera aucun mal.

Comme si elle était en mesure de négocier ? Sur ce moment là, c’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Elle savait pleinement que ses paroles étaient vaines, qu’elle n’avait aucune porte de sortie, elle menaçait sans aucune convictions, les mots accompagnés de ce ton n’avaient plus aucun sens. Une fois la colère passée, elle demanda sur un ton plus calme, retrouvant presque sa politesse,  plongeant ses yeux dans le regard de miel de l’homme qui le surplombait de sa hauteur et de sa position :

- Laisse-moi partir je te prie….

Elle qui avait éprouvé de la sympathie pour lui s’était royalement fait berner, le centre lui avait enlevé une partie de ses capacités d’analyse même si d’un autre côté, l’avantage était que, même déboussolée, elle n’avait pas perdu son courage ni sa soif de liberté qui l’avait malheureusement menée aux portes de l’enfer. Nour ne savait pas encore ce qui lui était réservé mais elle savait qu’elle devait s’attendre à quelque chose d’à peu près aussi agréable que ce qu’elle avait vécu au centre, sinon pourquoi prendre la peine de l’amener ici.
La jeune femme cachait sa peur et ses angoisses autant que faire se peut… en quête de garder sa fierté aussi longtemps que possible. Elle gardait donc malgré tout un regard de défi qui criait la peur…
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyJeu 30 Aoû - 17:28
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ft. Nour

Le trajet s'était déroulé sans encombre, tu semblais avoir mis une bonne charge dans la nuque de la demoiselle, tu ne demandais pas mieux pour toi, tu évitais d’avoir une bête réveillée à gérer avant de l’installer comme il fallait dans sa nouvelle cage. L'université pointait enfin le bout de son nez, c’était un sacré avantage d’en être le directeur pour le moment, tu avais certains privilèges. Tu laissais ton véhicule pénétrer sur le campus, étant la seule voiture présente, éclairant le lieu de tes phrases, cela donnait déjà un air assez lugubre.

Une fois garé le plus proche possible d’une des piscine n’étant plus usé à cette époque, tu venais sortir la jeune femme de la voiture, elle était légère, voilà une bonne nouvelle pour toi, tu aurais au moins l’avantage de ton poids, si elle venait à se réveiller. Tu pourrais la manipuler plus facilement, même si tu te doutais que la jeune femme devait savoir se défendre, sa préparation pour fuir avait été bien trop précise, même si la confiance en toi avait été son talon d'achille.

Et tu allais t’amuser à lui rappeler pour toujours, lui montrer qu’elle n’était plus qu’un pantin dont tu allais tirer les ficelles pour ton simple plaisir et le sien, car c’était ça ton conditionnement, lui faire croire que d’avoir cette position était un éternel plaisir. En entrant dans le bâtiment, tu pouvais voir que les demandes passées étaient déjà rassemblé, il y avait une chaise spécifique, un sceau, mais surtout d’autres accessoires que tu te réservais pour plus tard.

Un léger soupir se faisait entendre de ta part, la chaise était déjà présente dans le fond de la piscine, il ne te restait qu’un problème à régler à présent. Il s’agissait de descendre Nour dans le fond de la piscine, tu n’allais pas être doux pour la descendre, espérant simplement que ce périple mouvementé n’allais pas venir l’éveiller. Tu t’aventurais vers la zone la moins profonde de la piscine, une zone de deux mètres de profondeur et l’échelle se trouvait de ce côté, tu déposais le corps de la jeune femme au bord du précipice.

Ainsi, tu passais les quelques échelons pour toucher le fond du récipient, il ne te restait plus qu’à tendre les bras pour réussir à saisir la jeune femme facilement et la tirer sur le sol pour la faire tomber lentement dans tes bras. Le coup n’était pas trop important et l’action avait réussi à être plus douce que tu ne l’espérais sur le moment. Ainsi, tu déposais la jeune femme sur le sol recouvert de liner, tu retirais toute trace de vêtements sur son corps, la laissant comme la nature l’avait offerte au monde.

La suite des évènements s’enchaînèrent rapidement, tu plaçais la demoiselle sur la chaise, la piscine descendait lentement, atteignant une profondeur de quatre mètres, elle ne pourrait pas escalader les parois, du moins pas après l’état dans lequel tu allais la mettre sur le moment. Ainsi, tu déposais la jeune femme sur le sol recouvert de liner, tu retirais toute trace de vêtements sur son corps, la laissant comme la nature l’avait offerte au monde. La mort serait peut-être plus douce que le sort que tu lui réservais.

Une fois installé, le sceau placé sous la chaise ouverte et que tu étais remonté en haut de la piscine, tu attendais, patientais en faisant les cent pas un peu partout. Tu avais peut-être mis le taser un peu plus fort qu’il n’aurait dû, le temps passa autrement alors, tu imaginais comment organiser cette semaine de torture ou moins, cela dépendrait de la résistance de la jeune femme bien nostalgique pour toi. Le réveil de la demoiselle venait te faire vibrer d’impatience.

La voir ainsi bouger te faisait jubiler, entendre la rage dans sa voix était le summum du plaisir, enfin, tu pouvais faire complètement tomber ton masque. Oh, elle pensait que tu voulais te venger pour son départ ? Qu’elle était mignonne, la réalité était tout autre, tu comptais te jouer d’elle. Tu marchais lentement, l’écoutant se montrer agressive, réaction normale d’une personne totalement désemparée, tu bougeais ton doigt comme un métronome, comptant le temps qu’elle mettrait à venir supplier comme un animal docile.

Tu n’eus pas longtemps à compter pour qu’elle vienne calmer le timbre de sa voix, te laissant apprécier ce sentiment de puissance, la voilà voulant déjà être épargné. Peut-être avait-elle fait un tour dans le centre de redressement ? Si tel était le cas, tu allais pleinement en tirer avantage, il était bien de venir titiller la mémoire en plus des sensations. Tu arrêtais de marcher, retournant vers son champ de vision, laissant un regard antipathique se former, le sourire sadique rejoignant la bande.

“Oh, je compte te laisser partir, mais une fois que tu seras dressé comme il faut. Ah oui, tu penses que je me venge du fait que tu sois parti ? Ce n’était qu’un prétexte, je voulais une simple occasion de venir m’amuser de toi, ma petite Nour. Ici, tu es tout à moi, si on commençait à jouer ? Ah, mais oui, c’est pour un seul joueur, dommage, tu vas devoir être simple spectatrice pour le coup.”

T
u partais alors de son champ de vision, allant dans la salle prévu aux machines, activant les vannes de la piscine où Nour se trouvait, un fin débit, mais venant tapisser le fond de la piscine, te laissant le temps de jouer avec elle avant de remplir cette dernière comme tu le désirais. Ainsi, tu revenais, pliant ton échine pour attraper ce qui ressemblait à un fouet, un peu plus court que la normale, mais il serait suffisant pour t’amuser sur son corps. Tu glissais dans la piscine, t’approchant d’elle, laissant ton corps se courber encore une fois.

Il semblerait que la nudité n’ait pas d’effet sur elle, il fallait alors venir caresser son corps, lui montrer qu’à cet instant, tu pouvais faire ce que tu voulais d’elle. Ta main libre venait alors caresser sa cuisse, remontant sur ses hanches pour caresser ses formes à pleine main, te fichant de ses propos ou sa réaction. Tu la faisais lentement descendre à nouveau pour venir caresser l’intérieur de ses cuisses, pour lentement titiller son jardin secret. Tu stoppais là, tu n’étais pas ici pour ce genre de déboire, tu préférais garder le meilleur pour la fin.

Finalement, tu venais pousser la chaise, la faisant basculer avec fracas sur le fond de la piscine, laissant alors les pieds de la jeune femme, en dehors du contact du sol. Les jambes attachées fixement sur les pieds de la chaise, tu la laissais ainsi quelques secondes, le temps de venir attraper un léger pot que tu avais laissé de côté, il contenait du sel. Si Nour reconnaissait la chose peut-être qu’elle pourrait savoir ce qui l’attendait.

“Bon pour être sûr que l’envie de partir ne revienne jamais, je vais devoir le marquer dans ta chair, dans ce qui te permet de courir avec autant de vivacité !”

À peine avais-tu prononcé ces mots que tu faisais claquer le fouet sur la plante de ses pieds, sans aucune sommation. Tu donnais deux premiers coups, regardant l’effet, tu continuais alors, laissant claquer ce dernier une dizaine de fois, la chair de la jeune femme étant déjà à vif, les plais commençant à saigner. Tu n’allais pas plus loin, il ne fallait pas qu’elle tombe dans les pommes, c’était la douleur que pouvait supporter un humain normalement constitué.

Mais simplement créer telle ouverture dans sa peau n’était pas suffisante, tu allais faire en sorte que cela viennent la traumatiser un moment. Tu sortais le sel, venant le faire tomber sur la plaie, cela allait la brûler à vif, tu ferais simplement en sorte de ne pas la laisser s’infecter ainsi. Maintenant que le sel était bien collé dans la peau, tu redressais la chaise, lui faisant plonger les pieds dans l’eau, arrivant jusqu’à ses chevilles. L’eau était glacée à souhait.

Tu repartais ainsi, sifflotant joyeusement, comme un enfant ayant passé une journée dans un parc d’attractions. En grimpant l’échelle, tu jetais un coup d’œil à la jeune femme, un sourire encore plus vicieux sur les lèvres.

“Profite bien de cette journée, cela sera peut-être la seule nuit agréable que tu pourras passer ! Je reviens plus tard ma belle, j’ai à faire pour le moment.”

Tu quittais à nouveau son champ de vision, te plaçant dans la salle des machines, préférant surveiller pendant les premières heures, voulant voir sa légère évolution, pour le plaisir des yeux et des oreilles. Que le jeu commence à présent !
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyJeu 30 Aoû - 21:22
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L’homme rôdait, il était comme un lion, ses yeux de miel au regard sadique et percutant. Il était à deux doigts de lui glacer le sang. Il allait, venait, tout autour d’elle, comme un jeu, comme une danse. Elle voyait clair, il allait la torturer alors que les souvenirs du centre lui revenaient, lui martelant les risques qu’elle encourait et à quel point ce passage avait été difficile. Lui ne pouvait le remarquer que s’il avait prêté attention aux traces de coups que le fouet de Mattéo avait laissé par ci par là… Elle revivrait la même chose, les souffrances atroces, si ce n’est pire… La belle retenait son souffle, voyant le prince des enfers se diriger vers lui, le sourire sadique et carnassier aux lèvres. Elle fulminait tout en étant prise d’une sueur froide, la peur s’emparait sournoisement de son esprit.  Toutefois, elle ne répondait pas à ce qu’il lui disait.

Il repartait ? Un bruit de pompe se fit entendre puis, comme il fallait s’y attendre, l’eau se mit à couler, Palestinienne regardait tout autour d’elle, il n’allait pas la noyer puisqu’il lui avait dit qu’il la dresserait. Des questions se bousculaient dans son cerveau, le regard perdu à la recherche d’une issue de secours, il fallait se rendre à l’évidence, pour le moment, rien ne la permettait de prendre la poudre d’éscampette et de fuir d’ici aussi loin que possible. Le moment dura un certain temps qui parru une éternité, ses pieds était immergés. La pompe s’arrêtait, l’eau arrivait à ses chevilles tandis que le bourreau faisait réapparition, il s’approchait  et descendait là où se trouvait son terrain de jeu.

Une fois devant elle, l’homme passa ses mains sur son corps alors qu’elle lui avait lancé un regard de défi, comme pour lui laisser entendre qu’elle était plus forte que lui, comme pour lui dire qu’elle l’attendait, qu’il n’obtiendrait rien d’elle, la voilà à un contre un, dépourvue de toute chances de défense. Malgré les zones qu’il touchait, pour le moment, seul son esprit n’était pas sien, elle le savait et elle résisterait jusqu’au bout,  ne succomberait pas à la folie même si au fond d’elle quelque chose s’était déjà ébréché depuis le centre….  Le beau prince renversait sa chaise, une fois à terre, la danseuse aperçu l’instrument, les paroles du tunisien voulaient tout dire, elle savait ce qui l’attendait et serrait les dents.  Les premiers coups tombaient sans un bruit de sa part puis elle craqua enfin, se plia à gémir devant lui puis à crier, ses pieds la faisait atrocement souffrir, au-delà de la brûlure, elle pleurait :

- Traitre immonde ! Espèce de malade ! De couard !!

Oui, il était bien lâche de sa part de s’en prendre à elle alors qu’elle était impuissante, elle ne se cachait pas de lui partager le fond de sa pensé même si au fond, il avait bien raison, il y avait de grandes chances qu’elle soit bien plus forte que lui au corps à corps. La pluie de coups s’était arrêtée avant qu’elle ne tourne de l’œil, alors qu’elle avait arrêté de le défier pour le moment de crainte d’aggraver son cas. Le diable s’arrêtait de frapper, elle finissait de gémir mais n’eut pas une seconde de répit, un hurlement grave profond se fit entendre, il étalait du sel sur les plaies, c’était comme si elle marchait des milliers d’aiguilles brûlantes. Son souffle se faisait haletant tandis qu’elle se sentait relever, les pieds baignant dans l’eau glacée, c’était une autre forme de souffrance qu’elle découvrait. Son visage était affreusement grimacé, elle souffrait et savait que Mashiro s’en délectait, elle était tombée sur un véritable malade qui s’en allait, lui sous entendant que les prochaines nuits seraient bien pire. Elle n’ajoutait rien…

Le temps commençait à devenir long, la jeune femme cherchait un moyen de se dégager de là mais c’était peine perdue, d’autant plus que ses pieds lui faisait atrocement mal, elle n’arrivait pas à dormir, impossible de fermer l’œil, elle l’insultait par moment, seule au fond de cette immense piscine comme s’il pouvait l’entendre alors qu’elle l’imaginait bien loin d’ici :

- Jamais je ne t’obéirai ordure, jamais !


La belle d’orient se refusait à pleurer, il en était hors de question, elle en avait pourtant envie, elle se maudissait d’avoir été trop imprudente. Le centre l’avait rendue moins fourbe, moins farouche mais toujours combattive, il ne réussirait pas à la briser en mille morceaux, pensait-elle. Mais ce que la jeune femme ne savait pas, c’était qu’une plaie béante, une brèche s’était formée dans son esprit, et l’homme en profiterait certainement, malin comme il l’était…

Son corps grelottait, la douleur de ses pieds ne s’estompait pas ou peu tandis qu’une autre douleur apparaissait, ils étaient gelés, c’était la souffrance de la glace mêlée à la position statique pendant des heures et des heures. Impossible de bouger le moindre membre, elle faisait craquer ses vertèbres et serrait inlassablement la mâchoire, son souffle était profond, elle était en pleine concentration à un plan pour échapper à la douleur tout comme pour réussir à minimiser les dégâts. Comme au centre, elle allait devoir faire le dos rond et aller dans le sens du bel homme aux yeux de miel.

Le temps avait passé et Nour voyait le prince revenir, il fallait l’amadouer à tout prix sans en faire trop. Elle dit alors avec autant de douceur possible, ne négligeant pas le moins du monde le ton du respect :

- Bonjour Monsieur… Je… Je vous prie de bien vouloir m’excuser, c’était comme si elle se tranchait le larynx de dire cela, je… j'ai assimilée ma place d'esclave... suis toute à vous, je ne partirais plus, je vous laisse me donner les directives, je les appliquerai… Je pense qu’il n’est pas la peine de dépenser davantage d’énergie... si je coopère… Non ?

Elle essayait d’être calme et pourtant, elle se rappelait de ses paroles, tout cela n’était que prétexte pour s’amuser avec elle, que faire avec un sadique ? Comment réagir ? Comment étancher sa soif de sadisme ? Personne ne le lui avait appris. La petite palestinienne était prise au piège dans cet océan d’horreurs.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyVen 31 Aoû - 18:04
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Repas Politique... Ment CorrecteQue Le Jeu Continue
Mashiro
Shinsen
Nour
Le temps semblait passer lentement, l’adrénaline du plaisir semblant descendre assez rapidement, tu étais surtout impatient de voir les premiers symptômes d’une sorte de folie s’emparer d’elle. La soumission comme tu l’aimais était une forme claire et nette de non-santé mentale, c’était briser une personne, modifier la psyché comme tu le désirais. C’était ça qui te faisait passer un long moment, car l’impatience s’emparait de toi, tu espérais voir les larmes couler sur ses joues, sa voix prendre un ton doux et surtout son regard montrer que tu étais la seule chose à laquelle Nour devrait s’accrocher.

Tu fixais assez fréquemment ta montre, la nuit était presque finit, le jour n'allait pas tarder à se lever. Aux cris que tu percevais, mais ne comprenais pas, tu savais que la jeune femme se portait comme un charme, de ton point de vu. Le ton aussi t’indiquait qu’elle avait encore de la vivacité et de l’énergie à revendre, tu pourrais sans doute passer à la prochaine étape de ton plan, tu allais accélérer les choses.

Tu décidais donc de partir quelques heures, histoire d’aller chercher de quoi manger pour toi et pour la jeune femme, tu n’allais pas la laisser mourir de faim, du moins, point pour la première étape. Il te fallait aussi récupérer le nécessaire pour la seconde phase de ton plan pour briser ton esclave. Ainsi, tu sortais de la pièce, les quelques lueurs du soleil commençant à se faire voir pour toi. Dire que tu avais la jeune femme depuis seulement trois jours à présent, c’était bien la première à se montrer aussi pressé de fuir, cela n’avait été que bénéfique pour toi, tu avais envie de la remercier.

Le trajet fut bref, tu avais fait un aller simple chez toi, récupérant une longue planche de bois travaillé, possédant quelques éléments de ferronnerie. En parlant de fer travaillé, tu récupérant un drôle d’instrument qui était l’élément essentiel de ton plan. Une fois le matériel chargé dans la voiture, tu prenais de quoi manger, préférant te faire un bon repas et surtout venir torturer la jeune femme. Oui, il est possible de se demander en quoi, bien manger pourrait être cruel. La réponse était simple, lui offrir un bon repas, pour ensuite la priver, son corps viendra se rappeler pendant sa famine les dernières saveurs qu’elle a ingurgitées, plus le repas est bon, plus le supplice devrait avoir son petit effet.

Tu fus rapide, ne voulant pas la laisser seul trop longtemps, il ne fallait pas louper les premiers symptômes qui devaient déjà avoir commencé. Juste avant de partir, tu prenais quelques menottes en vieux fer, c’était une symbolique pour toi et surtout inconfortable au possible pour ta petite prisonnière. Une nouvelle fois présent sur le parking, tu trouvais cela surprenant que personne ne soit présent sur le lieu, durant cette période de l’année l’endroit était véritablement desert, c’était une aubaine supplémentaire pour ta personne.

Tu entrais dans la piscine vaste et fraîche, sans doute l’effet de l’eau. Tu espérais que ton supplice glacé avait l’effet désiré sur le corps de la jeune femme. La vue nouvelle de Nour venait te combler de joie, t’arrachant de nouveau un joli sourire, c’était blessant de la voir trembler comme une bête apeurée. Voilà, c’est ce genre d’image que tu recherchais, il ne lui manquais que le regard, celui du chien qui reviendra malgré se faire battre, ce n’était pas cet animal le meilleur ami de l’homme, bientôt Nour serait au-dessus du classement.

Tu descendais lentement, une seule main de libre, avec le reste dans ton autre main, un sac de toile, simple, mais ne laissant pas paraître ce qu’il y avait dans tes bagages. Tu avais réussi à effacer ton air sadique, te donnant un air d’ange. En avançant, tu écoutais ses paroles, la voyant presque suppliante, tu aurais pu y croire, si cela était la première femme que tu soumettais, mais non. Elle suppliait, une personne brisée comme tu voulais devait le dire, comme si elle désirait se faire pardonner, une émotion sincère.

Pourtant, là, tu ne sentais aucune envie dans sa voix, une certaine lassitude, puis son regard, il était encore bien trop brillant, plein de vivacité. Tu savais qu’elle n’était pas encore prête, elle voulait simplement que la douleur parte, que cette dernière soit enfin fini. Tu ne comptais pas t’arrêter en si bon chemin, tu gardais sur le visage ton air d’ange. Tu approchais d’elle, posant le sac par terre, le contenue ne risquait pas de craindre l’eau pour le moment.

Tu venais sortir un plat encore chaud du sac, ainsi que de quoi manger comme il faut, tu soulevais le couvercle pour en montrer le contenu. Tu avais fait quelque chose de simple, du riz accompagné d’une ratatouille des plus basique et avec des morceaux de bœuf déjà découpé, cela préparé aux petits oignons. Une cuillère était alors préparée, venant s’approcher de la jeune femme.

“Tient Nour, voilà ton repas ! J’espère qu’il sera bon.”

La jeune femme ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche, tu venais alors presser son nez pour l’empêcher de respirer, le seul moyen de prendre de l’air pour sa part était d’ouvrir la bouche. Tu lui glissais alors la cuillère, relâchant la pression sur ses narines. Ainsi, tu continuais de la faire manger tranquillement, jusqu’à la fin du plat, une fois totalement satisfait, tu rangeais le sac.

“C’est bien, je suis fier de toi ! Maintenant, voyons l’état de tes pieds.”

Ta gentillesse foutait le camp, du moins celle que tu simulais pour ton bon plaisir, la chaise faisait un nouveau volte-face pour la remettre dans la même position qu’hier. Tu regardais l’état de ses pieds, les plaies étaient encore bien ouverte. Tu venais alors les toucher, les manipuler pour réveiller la douleur, lui montrer qu’elle n’était pas au bout de ses peines, avec toi.

Le fouet était présent dans le sac, venant cette fois-ci appliqué deux coups par pied, venant lui provoquer une douleur encore plus persistante dans sa chair, car la suite allait à jamais graver dans la chair les futurs évènements. Une fois ta petite torture appliquée, tu relevais encore la jeune femme, venant alors défaire les liens de son cou, laissant ta main appuyer contre sa trachée. Tu sortais alors une fourche de métal accrochée à une lanière de cuir, ainsi, tu l’accrochais à son cou. Ainsi, la petite femme ayant osé te tenir tête se retrouvait dans l’impossibilité de bouger cette dernière.

Tu posais enfin le genou à terre, venant défaire la lanière de ses pieds pour les accrocher ensemble avec des menottes de fer noir, quelques maillons la retenant l’empêchant de se déplacer comme elle pourrait. Ce n’était pas tout, ainsi, tu venais la forcer à plier l’échine, courber le dos, en restant droite, pour s’empêcher de s’empaler dessus. Ainsi, la planche de bois qui dépassait du sac depuis le début était sortie, tu collais celle-ci dans le dos de la jeune femme.

Tu libérais une de ses mains pour lui faire plier le bras et venir le fixer sur le bout de bois où une menotte l’attendais, l'immobilisant ainsi. Tu répétais l'exercice avec l’autre poignet, donnant l’impression d’emmener la jeune femme se faire exécuter. Ainsi, tu la relevais, venant pousser la chaise et la faire tomber pour l’empêcher de l’utiliser comme bon lui sembles. Tu avais pris ton temps, usé de force et été méticuleux, mais de cette façon la demoiselle ne pouvait plus bouger, il était temps de lui imposer son nouveau défi.

“Allez prochain jeu Nour ! Tu dois rester pour les prochaines 24h ainsi, je viendrais vérifier toutes les heures, si tu vas bien, j’espère que tu ne vas pas y passer entre temps haha !”

Et tu repartais, comme si de rien n’était, comme si tu disais simplement au revoir à une amie de longue date que tu avais hâte de revoir prochainement. Tu retournais dans ta salle de contrôle, mangeant lentement, attendant la prochaine heure avec impatience, ainsi que les autres.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyVen 31 Aoû - 21:00
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A quoi jouait cet imposteur ? Ce pleutre ? Voilà qu’il lui avait préparé un bon petit plat chaud après cette nuit de douleur et d’insomnie ? Il se moquait ouvertement d’elle, son regard furieux aurait aimé pouvoir lui trancher la gorge, il aurait presque pu à tel point il était dur. La belle ne disait rien, il ne méritait plus d’entendre sa voix puisqu’il l’avait clairement ignorée, certainement devait-il avoir parfaitement compris son petit jeu. Le chat était aussi malin que la souris mais bien plus sournois....

Il s’approchait d’elle qui eut un petit mouvement de recule presque imperceptible, elle était tenue de toute part et ne pouvait rien faire, n’étant plus maître de ses mouvements. Il osait pincer son nez, elle serrait d’abord les dents puis était obligée de se résigner à avaler la pitance. C’était bon, doux et chaud mais il était hors de question de lui montrer une quelconque envie de manger avec avidité. Le moment était au défit contre lui, plutôt mourir que de finir comme son chien. Jamais elle ne se plierait, elle attendrait sa mort ou son abandon, il se lasserait de sa résistance. Comment ce fou pouvait-il être aussi affectueux et se transformer en démon la seconde suivante ? Elle rebasculait dans un petit cris imperceptible, une exclamation de surprise puis un cri retenu, un gémissement ne laissant cependant aucun mot sortir de sa bouche. Après les coups de fouets qui rouvraient les plaies dont elle avait retenu les cris tant bien que mal, il relevait la chaise, une autre phase d’action débuterait…

Le Tunisien accrochait une fourche à son cou, elle savait ce que c’était, se débattait autant que possible mais c’était bien compliqué, le tortionnaire connaissait les gestes et les méthodes à la perfection.  Sa tête restait totalement immobile à présent, menacée de se transpercer la gorge avec l’ingénieux instrument. C’était ensuite à ses chevilles qu’il s’en prenait, elle ne bougeait plus, il n’y avait aucune issu, elle ne faisait que gagner du temps qui lui serait inutile. Ses yeux s’écarquillèrent à la vue de la planche, il poussait le vice jusqu’au bout. Malgré sa résistance cette fois ci, la planche réussit à se loger à l’endroit prévue. La panique la gagnait, lorsqu’il détachait un poignet, elle se débattait mais il avait plus de force qu’elle sans compter le gros avantage. Il la maîtrisait.

La voilà debout, sur ses pieds endoloris, avec la sensation atroce de marcher sur des pics brulants. Son visage se tordait sous la douleur, ses yeux s’embrumaient mais elle résistait tant bien que mal, un regard mélé de haine et de douleur qu’elle plongeait dans les yeux d’ambre du monstre. Bientôt elle fléchissait les genoux, se faisant violence pour résister face à lui. Lui prouver qu’elle était plus forte qu’il n’y paraissait. Mais à quoi bon ? Pour garder sa fierté le plus longtemps possible, pour qu’il se lasse.  La sueur perlait sur son front, son corps tremblait de douleur, elle émettait quelques grognements…

Le sadique repartait, la laissant là pour les prochaines vingt-quatre heures.  Elle tiendrait… elle se le répétait encore et encore. Première heure, il pointait le bout de son nez, elle le dévisageait d’un air renfrogné, il repartait, elle tenait mais les larmes coulaient le long de ses joues lorsqu’il était absent. Les petits résidus de larmes séchées s’étaient formés au coin interne de ses yeux. La deuxième heure arrivait… puis la troisième, elle avait trouvé une position qui la faisait moins souffrir. Lorsqu’elle l’apercevait, son regard était plein de défiance comme un fauve sauvage qu’on aurait arraché de son milieu naturel et pourtant, dès qu’elle était sure qu’il n’était plus là, la tigresse se remettait à pleurer. Au bout d’un peu plus de trois heures elle s’écroula, la fatigue était déjà pesante, elle était épuisée, un petit hoquet sortait de sa bouche de temps en temps. Une partie de son visage était immergée, un peu moins de la moitié, lui permettant de respirer mais lui glaçant la chair. Ce moment lui permettait de soulager ses pieds lacérés. Elle s’assoupissait également, en position allongée, c’était bien plus simple de dormir…. Elle sombrait lentement malgré le froid…
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyVen 31 Aoû - 22:48
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Mashiro
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Nour
Alors que tu retournais lentement vers ta petite station des machines, le regard de Nour ne cessait de revenir en boucle dans tes pensées. Tu aimais voir cette expression sur son visage, délicieuse récompense pour ce début. Tu le savais, elle n’était pas déjà brisée, ton but, transformer ce regard réclamant le sang en quelque chose de doux, attendrissant, réclamant presque de se faire punir. Tu étais alors installé, tranquillement, savourant ton précieux repas, toi aussi, tu avais veillé une partie de la nuit, tu n’allais pas faire long feu non plus.

La tension te permettait de tenir éveillé, mais tu ne pouvais rester ainsi pendant aussi longtemps, pas autant que la pauvre demoiselle qui devait avoir l’impression bizarre de baignant dans une mer de glace, mais de marcher sur des braises ardentes. Le chaud et le froid, un contraste faisant toujours autant souffrir les autres, une de tes tortures préférés en plus de venir t’attaquer au pied des individus. C’étaient tes pêchés mignons, ton ba.ba pour profiter d’une bonne torture.

La première heure venait de passer, tu allais donc voir la demoiselle, comme tu l’attendais elle était toujours d’attaque, c’était normal, le jeu n’avait fait que commencer, tu espérais bien qu’elle ne viendrait pas tomber si vite. Tu lui avais sortir le grand jeu quand même, tu espérais qu’elle tienne au moins cinq heures ainsi, l’espoir faisait vivre comme on dit. Tu repartais alors, lentement, jetant quelques coups d’œil, voulant voir si elle n’osait pas faire une façade devant tes beaux yeux.

Tu profitais de la deuxième heure pour dormir un peu, c’était court, mais au moins, tu avais le temps de récupérer un peu et tenir le choc. Ton téléphone sonna pour te réveiller en fanfare, allant lentement voir Nour, voir son état, la voir sombrer dans la folie, provoquée par tes manigances. Même résultat, tu étais déçu, tu pensais voir un bout de changement, mais rien pour le moment. Tu pourrais peut-être la voir tenir plus longtemps à cela, mais si c’était le cas, tu viendrais pimenter un peu la partie pour rendre cela plus amusant.

La troisième heure se déroula comme l’autre, un peu de sommeil et finalement rien du tout, toujours cet air renfrogné sur le visage, quoi que tu parvenais à voir ses jambes trembler, elle était forte de visage, mais son corps venait la trahir de toute part. Tu partais, un léger sourire aux lèvres, finalement ta technique de sommeil ne semblait pas fonctionner, tu te sentais un peu plus à cran, tu n’arrivais pas à plonger jusque dans le bon cycle de sommeil, ton corps était reposé, mais le reste ne l’était pas, ton esprit commençait même à plonger dans la brume.

La troisième heure se terminait, sonnant le début de la quatrième, tu te rendais vers la piscine, voyant une drôle de surprise, la demoiselle allongée par terre. Ses jambes ne tenaient plus, mais le reste si, au moins, elle ne se noyait pas, voilà une position bien pittoresque pour elle. Tu partais lentement vers la salle des machines, venant activer le système audio de la piscine, lançant le signal d’alarme pour éveiller la jeune femme. Tu te dirigeais vers elle de nouveau, un air fier sur le visage, tu restais sur le haut de ton pseudo-pied d’estale.

“Tu me déçois Nour, je pensais que tu tiendrais plus longtemps ! Je vais devoir te donner un gage pour ce jeu ! Toutes les trente minutes, l’alarme est programmées pour sonner. J’espère que le sommeil sera bon, du moins le peu que tu pourras dormir. Moi, je vais aller profiter de mon lit, à demain.”

Tu allais partir, pourtant, tu te stoppas net, tu voulais empêcher une éventualité qui pourrait traverser l’esprit de la jeune femme dans sa tête. Il retourna la voir, plongeant dans l’eau pour s’amuser d’elle une nouvelle fois. Il l’attrapa par sa chevelure d’une main et l’autre la fit basculer pour la mettre sur le dos, la bloquant ainsi nue. De plus, elle ne pourrait tourner avec la planche de bois et la position viendrait tirer sur les épaules et muscles des bras.

“Au cas où tu aurais envie de mourir, mais bon, si tu venais à te suicider, je serais dessus, une chose aussi débile venant de ta part !”

Maintenant, tu pouvais partir l’esprit serein et la laisser ainsi profiter d’une si belle journée. Une fois de retour chez toi, tu prenais un bon bain, venant dénouer tous tes muscles. Ce petit rituel de passé, tu filais dormir un peu, tu allais être un oiseau de nuit pour quelques jours encore, mais tu espérais ne pas trop décaler ton risque de sommeil, dans le pire des cas, tu le ferais payer à Nour.

Morphée fut rapide à t’emporter avec lui, comme s’il voulait te récompenser d’avoir bien éduqué la petite. Le réveil venait te sortir rapidement du lit, il était encore tôt, à peine 4h du matin. Cela allait faire bientôt 24h pour la jeune femme, tu avais le temps de te préparer pour la rejoindre, la féliciter d’avoir survécu, du moins tu l’espérais. Tu fus un peu plus rapide que les autres fois pour te préparer, prenant déjà l’habitude alors que tu étais simplement au deuxième jour de ton petit jeu.

La route passa rapidement sur le coup, encore une fois, tu ne croisas personne sur le campus, encore un miracle pour toi. Tu pénétrais dans la pièce, comme si tu venais toujours ici depuis longtemps, tu t’habituais rapidement aux situations, c’était une bonne chose pour toi, rarement pour les autres. Tu avançais vers la piscine, ton taser dans l’une de tes poches, il fallait bien récompenser la jeune femme comme il fallait.

En arrivant devant la scène, tu avais l’impression de la trouver inchangée, tu glissais lentement dans le bassin, venant mouiller tes chaussures, mais ce n'était pas grand chose comparée à ce que Nour avait du subir, mais c’était bien le but. En fixant ta montre, tu voyais que l’alarme avait dû sonner, il y a seulement quelques minutes. Tu t’approchais de sorte à apparaître dans le champ de vision de ta victime.

“Je te félicite ! Tu as survécu à 24h, je vais te donner deux récompenses pour cette magnifique action et cette preuve d’une certaine ténacité. La première, je t’offre une nouvelle session de 24h, tu peux donc recommencer le jeu et essayer de battre ton record.”

Tu courbais alors l’échine, la tirant, te fichant bien de son état, mais ton simple but était de la mettre debout. Qu’elle tombe à nouveau maintenant n’était pas un problème, tu pourrais t’amuser d’elle encore un peu pour le coup. Tu sortais alors ton taser, venant régler la puissance sur le minimum, un simple voltage, mais qui aurait son petit effet sur la jeune femme.

Tu pressais alors l’appareil contre son ventre, laissant partir la décharge à travers son corps. Une fois ta petite surprise offerte, tu partais pour remonter, lui décrochant un dernier regard et une petite phrase.

“Voilà ta deuxième récompense ! Je reviens dans une heure, ma petite esclave !”
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptySam 1 Sep - 12:16
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Alors qu’elle sombrait dans les limbes du repos, qu’elle en était à la porte même, la jeune femme n’eut pas le temps d’en franchir le seuil… Un alarme assourdissante retentissait la faisait sursauter. Elle commençait à atteindre ses premières limites. Son cœur battait à toute allure pour se calmer lentement malgré ce moment indisposant, lui perçant presque les tympans.  Il venait la voir, son cœur s’emballait de nouveau, pourquoi ? Lui faisait-il peur ? Elle ne voulait pas le reconnaitre alors que le peu de fierté qu’il lui restait s’envolait au large à tout jamais. Comment voulait-il qu’elle tienne cette position avec la fatigue, la douleur des plaies, celles du froid qui la mordait et la baisse fulgurante de moral en un peu plus de deux jours seulement ? Il partait déjà, la laissant livrée à elle-même ? Avec pour seule occupation que de résister à ce traitement de choc. Finalement, il revenait, la jeune femme gémit lorsqu’il l’attrapa par les cheveux, elle ne dit rien, il valait mieux pour elle, une larme coulait, elle voulait se cacher, impossible pourtant. Il refusait en plus de la laisser maitre de sa propre mort, son corps ne lui appartenait plus ? Sa vie non plus vraisemblablement.

A présent sur le dos, dans une position inconfortable, l’alarme s’activant de temps à autres, ses muscles se tétanisaient, ils étaient pris de crampes qu’elle ne pouvait soulager, impossible de sortir d’ici. L’angoisse montait d’un cran, la solitude, la privation de sommeil, l’enfermement dans cette cuve, la douleur, le manque d’occupation lui donnait envie d’appeler à l’aide mais sa position le lui interdisait, cela serait inutile, elle l’avait bien appris au centre. Elle se rappelait d’ailleurs l’humiliation qu’elle avait vécu là-bas, les souffrances qu’elle avait endurées, cela augmentait l’appréhension qu’elle avait de la suite.

Des bruits de pas raisonnaient, les heures interminables étaient passées, elles l’avaient rendue à l’affut du moindre mouvement, du moindre bruit, craignant l’arrivée de son bourreau. Le prince d’orient s’adressait de nouveau à la belle des milles et une nuits avec ce ton particulièrement malsain et angoissant, il la félicitait d’avoir survécu ? Etait-ce une blague ? On ne pouvait pas mourir de manque de sommeil, c’était de base une torture dite douce, mais associée à d’autres châtiments, cela devenait extrêmement compliqué, très délicat sur le plan psychique, mais pas mortel.  Mais peu importait, il s’était bien trop approché et la jeune femme n’arrivait pas à reculer alors que son corps et son cœur la poussait à la fuite, elle bougeait tant bien que mal, de quelques millimètres alors qu’il l’attrapait sans ménagement, un gémissement sortant de ses lèvres alors qu’elle dit sur un ton angoissé, la peur palpable, la voie aiguë :

- Non !

Elle se retrouvait debout et les larmes montait, elle déglutissait, quelle était cette fameuse seconde récompense qui l’attendait. Un nouveau coup éléctrique qui lui raidissait un peu plus les muscles, lui laissant une sensation douloureuse le long de l’échine allant jusqu’au nerf vague puis en haut du crâne, elle souffrait terriblement et retombait dans un fracas et une éclaboussure, un bleu apparaitrait certainement sur son visage  et sur une partie de son corps. Sa tête la faisait souffrir, elle pleurait, hoquetait, son esprit était perdu, elle rêvait qu’il ne revienne pas l’heure suivante, préférait être isolée, qu’on la laisse tranquille. Les mots se bousculaient dans sa tête, le terme d’esclave qui se gravait petit à petit ne l’empêchait pas de vouloir fuir, non pas pour se battre cette fois mais pour faire cesser cette interminable douleur qui la faisait flancher.

Progressivement, ses yeux la brûlait,  ses réflexes étaient ralentis, ses émotions étaient à leur comble, elle perdait totalement le contrôle. Elle se disait qu’il faudrait être sage,  obéissante, elle savait pourtant qu’il lui avait promis une petite semaine ici. Elle avait faim, pour étancher sa soif, elle buvait l’eau de la piscine à pleines gorgées. Son corps tournait aux cétones, le manque de nourriture associée à la privation de sommeil lui donnait des palpitation, des sueurs froide, une envie de vomir. Elle en bavait… L’homme arrivait et sa respiration augmentait, gonflant sa poitrine pour essayer de trouver cet oxygène manquant, ils étaient à un peu plus du troisième jour, elle le regardait avec des yeux suppliants cette fois ci, elle lui dit alors d’une petite voix timide :

- Je…je ne m’échapperais plus… Le silence et son regard implorant qu'il ne lui fasse pas pire, s’il vous plait.

Elle haletait, l’adrénaline lui montait au cerveau. Allait-il l’épargner pour une fois ? Elle reculait, du moins elle essayait lorsqu'il s’approchait d’elle, poussant un gémissement, serrant les dents. Elle appréhendait le moment fatidique.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptySam 1 Sep - 18:00
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Une nouvelle fois installé dans ta chaise en salle des machines, tu jubilais à nouveau, comme un enfant à qui on venait de céder toutes ses demandes. La jeune demoiselle venait se briser un peu plus rapidement que tu ne l’avais espéré. C’était une aubaine pour toi, tu te trouvais chanceux, puis cette délicieuse image de la voir ainsi pleurer, à la limite de venir supplier. Tu aurais pu t’arrêter là, mais non, il fallait encore ancrer cette douleur dans sa chair, venir la marquer éternellement, ne pas seulement se contenter d’avoir gratté la surface.

Maintenant, tu décidais d’à nouveau dormir pendant les intervalles, la raison était simple. La première fois, tu étais resté un peu bredouille devant une telle situation, car tu manquais déjà de sommeil à la base. À présent, tu avais connu une nuit pleine de sommeil, tu pouvais donc récupérer petit à petit et rester présent le temps qu’il faudrait sur les lieux. Tu avais pris de quoi te divertir aussi par la même occasion, tu n’allais pas dormir toutes la journée non plus.

Tu laissais même ton corps éveillé pour l’écoulement de cette première heure, celle qui signait clairement le début d’un nouveau round d’une bonne et belle journée. Ton téléphone vibra pour laisser s’échapper finalement quelques sons calmes et reposants pour n’importe qui. C’était ton signal, le moment de venir voir à nouveau la demoiselle. Tu voulais presque y courir, mais il ne fallait pas laisser perceptible ta précipitation. Tu marchais à pas lent, venant plonger à nouveau dans le bassin.

Tu t’approchais d’elle, la voyant presque fuyante, avec le peu de force qu’elle possédait encore. Ton visage restait doux et tendre, venant complètement dénoter avec tes actions sadiques et malsaines au possible. Ses paroles étaient douces à tes esgourdes, c’était une sensation toujours délicieuse, tu marchais lentement, lui montrant que même si elle voulait fuir, elle ne pouvait pas. Tu étais trop puissant pour elle, tu lui étais supérieur, tu calculais chacun de tes gestes pour venir autant jouer sur sa conscience que son inconscient.

Une fois à son niveau, tu venais courber l’échine, tu allais lui faire redouter les prochaines heures, faisant en sorte que son corps vienne trembloter dès qu’elle te verrait, essayer de jouer sur sa perception du temps pour les prochaines heures, te montrer comme étant un apôtre pire que la mort elle-même. D’une de tes poches, tu venais sortir ton cher ami à décharge électrique, sa vue devrait suffire à la calmer ou la faire pleurer qui sait.

“Tu sembles manquer d’énergie Nour ! Il faut recharger un peu les batteries !”

Tu terminais ta phrase pour venir coller cette fois-ci sur la poitrine de la demoiselle, l’appareil, laissant le voltage le plus faible passer, mais la douleur serait au rendez-vous. Tu laissais paraître alors ton air sadique sur le visage, la gentillesse s’étant envolée avec tes mots. Une fois que le courant était passé entre vous, tu partais, venant lui annoncer que tu reviendrais dans une heure. Une fois de retour, tu lançais à nouveau le système d’alarme, mais le programmant tous les quart d’heure.

La jeune femme penserait sans doute que ce dernier sonnerait toutes les trente minutes, cela viendrait la perturber sans doute aussi. Avec son manque de sommeil plus qu’évident, elle n’aurait pas le temps de pousser bien loin la réflexion. C’était encore un petit cadeau pour ta protégée, tu avais hâte de voir si tu pouvais la briser et lui laisser une part d’humanité ou simplement la laisser se noyer dans les miasmes de la folie en continuant de jouer ainsi avec ses nerfs.

Les heures passèrent, la deuxième, troisième, quatrième et ainsi de suite jusqu’à la douzième, venant répéter le même schéma sur elle. Allez la voir, lui donner un coup foudroyant, repartir et ainsi de suite. Pourtant, tu décidais de changer de plan pour cette nouvelle heure, tu devais déjà avoir marqué dans son esprit cette routine et tu voulais surtout éviter qu’elle porte quelques séquelles à cause du manque de sommeil, il était temps de lui offrir un petit espoir que tu viendrais briser à nouveau pour la faire à jamais tienne.

Ainsi, en descendant vers elle, tu n’avais rien d'électrique, seulement un nouveau sac, noir et opaque ne laissant rien paraître. Une fois à sa hauteur, tu venais te mettre à genoux, laissant un regard empli de pitié et de compassion à son égard se poser sur son corps nu. Sans rien dire, tu l’attirais à toi, venant défaire la planche entravant ses mouvements. Tu venais faire de même avec la fourche, lui rendant enfin un peu de liberté, tu ne lui laissait plus le temps de réfléchir, la serrant dans tes bras, te mettant sur le côté et entraînant son corps vide d’énergie, à poser sa tête sur tes genoux.

Tu gardais cette position presque maternelle, caressant sa chevelure, disant sur un ton des plus mielleux, ce qui aurait de quoi choquer ta petite prisonnière.

“Tu as été très courageuse Nour ! Tu mérites donc un peu de repos, tu as le droit d’enfin plonger dans les bras de Morphée. Dors, je veille sur toi !”

Tu sentais un peu de résistance, mais le sommeil finit par l’emporter, personne ne pourrait résister au bras de la nuit revigorante et d’un peu de douceur après cette torture. Voilà l’espoir que tu désirais lui offrir, la possibilité de s’accrocher à une possible fin de cet enfer. Lui laissant le temps de plonger dans un sommeil plus profond, tu venais saisir le sac, l’ayant laissé à bout de bras.

Ainsi, tu pus lui passer de nouvelle menotte au poignet, les joignant ensemble, laissant peu d’espace. Tu venais faire pareil avec son cou, un arceau en fer noir. Une chaîne venant alors la relier au poignet, limitant ainsi ses gestes. Ta dernière petite touche venait se faire sur l’arrière du collier, mettant une laisse de chaîne pour la tenir comme bon te semble.

Tes doigts de fée avaient agi lentement pour éviter de la réveiller et lui laisser une possible chance de se rebeller, mais même si cela était arrivé, tu ne comptais pas sur son état pour s’en sortir. Maintenant, tu te relevais avec force, dégageant sa tête de tes jambes et tirant sur la chaîne pour la réveiller et la forcer à te regarder.

“Alors Nour, ton sommeil était plaisant ? Si l’on passait à la nouvelle phase de torture ? Qu’en dis-tu ?”
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyDim 2 Sep - 11:13
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Il revenait à la charge, n’allait-il jamais la laisser tranquille ? Pas même un peu de répit avant que la folie ne s’empare d’elle. A présent, la jeune femme était effrayé de le voir, il lui glaçait le sang. Ce qu’elle lui avait dit ne l’avait certainement pas dissuadée de s’en prendre à elle. Son visage tendrement cruel, lisant le sadisme dans son regard d’or, au son de sa voix, Nour écarquillait les yeux puis les refermait, les plissant, serrant les dents, elle était tétanisée tandis qu’un petit gémissement aiguë sortait de sa bouche se transformant en un cri perçant lorsqu’elle fut tasée. Il s’en allait aussitôt, la laissant en proie à son angoisse et à sa douleur.

Cette alarme épouvantable sonnait encore et encore, lui tirant des cris de rage, elle allait devenir folle. Une heure plus tard il revenait et le même traitement recommençait, elle avait pourtant essayé de se reculer, de lui échapper mais rien n’y faisait, elle était sa prisonnière, son jouet comme la souris entre les pattes d’un chat. Plus le temps passait, plus elle craquait jusqu’à être brisée en mille morceaux, elle se résignait petit à petit. L’heure qui suivit arrivait à son terme, il arrivait mais possédait un sac avec lui, qu’y avait-il dedans. Nour le regardait fixement, son cœur battant, abandonnant tout espoir de défense, de fuite ou de négociation, seul son corps tremblait. La belle d’orient était surprise d’être détachée et malgré tout, pendant un instant elle restait totalement immobile, ne faisant pas un geste jusqu’à ce qu’il la prenne dans ses bras dans lesquels elle se mit à pleurer à chaudes larmes comme pour évacuer un stress trop présent, elle serrait un instant son haut entre ses doigts dépourvus d’énergie, elle ne voulait pas se défaire de cette étreinte étrangement rassurante. Est-ce que c’était fini ? Elle en doutait mais pour le moment elle profitait de l’instant, se laissant faire, posant sa tête sur ses genoux avec une docilité dont elle n’avait encore jamais fait preuve.

Le temps fut long à l’endormissement mais elle se senti ensuite emportée dans un cocon de douceur, comme entourée d’une chaleur rassurante. Et en même temps, son corps était pris de petits spasmes incontrôlés, son sommeil était si lourd qu’elle ne sentait même pas ce que lui faisait son maître. Ce ne fut qu’une fois qu’elle entrait aux portes du sommeil plus profond que la jeune femme fut tirée brutalement, réveillée sans ménagement, découvrant qu’elle était de nouveau attachée avec tout de même plus de libertés. Il plongeait son regard effrayant dans ses yeux émeraude rougis par la fatigue. Cette fois ci son gémissement avait été presque imperceptible. La question qu’il lui posait déclencha immédiatement un frisson puis de petits tremblements, elle avait l’air d’une vulnérabilité déconcertante, à l’opposé de ce qu’elle était avant, plus aucune trace de défiance dans son regard, elle était toute entière et totalement soumise bien qu’effrayée, tétanisée, elle lui répondit d’une voix étranglée par la peur :

- Que… qu’attendez-vous de moi … ?

Cette question avait de multiples sens, elle voulait savoir ce qu’il attendait d’elle sur l’instant, comme si elle allait le suivre à l’échafaud mais aussi pour le futur. Quel comportement devait-elle apporter ? Comment faire pour que la séance se termine rapidement ou même tout simplement qu’elle soit moins douloureuse, moins difficile à supporter. La jeune femme retenait péniblement ses larmes, peut-être cela le dérangerait, peut-être serait-il agacé d’une pleurnicharde. Elle attendait la sentence, que le couperet tombe alors qu’il la faisait languir. Son souffle s’était accéléré, sa tête s’était presque rentrée dans ses épaules, son corps tout entier était tendu mais elle ne bougeait pas. Plus rien ne servait de fuir, elle était à lui, c’était comme si une chaine invisible la retenait à lui, l’emprise qu’il était parvenu à avoir sur elle s’était installée insidieusement et paradoxalement elle avait envie de se cacher sans même fuir. Est-ce qu’il accepterait de la rassurer comme il l’avait fait un peu plus tôt ? Lui faisant goûter à une douceur malsaine et addictive.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyDim 2 Sep - 17:43
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Chaque fibre de ton corps était concentrée sur la demoiselle, à regarder chaque partie d’elle pour l’analyser en détail. Ton sourire se faisait plus répondu sur ton visage, tu pouvais enfin voir le regard de la jeune femme être vide. Ce n’était pas lié à sa fatigue, tu avais simplement étouffé sa résolution jusqu’au bout, voilà un plaisir plus qu’agréable. Tu restais ainsi, continuant de l’observer, son corps semblait tremblant, mais plus fuyant, elle était prête à accepter son destin maintenant, celui que tu viendrais décider pour elle.

Ses quelques mots sans force étaient une récompense plus que plaisante, elle ne cherchait plus à s’enfuir où être libre, elle voulait savoir ce que toi, tu attendais, une nouvelle preuve que tu avais réussi à l’avoir jusqu’à la moelle. Tu ne lâchais pas la prise dans la chaîne, seule ton expression venait changer, tu prenais un air neutre, ne laissant plus aucune émotion être détectable.

Tu marches en direction de l’escalier, avant, tu penses à défaire les liens au niveau des chevilles de la demoiselle. Tu la tires vers la zone de la piscine étant encore non immergé. Tu grimpes les quelques échelons qui te séparer des carreaux froids sous tes pieds. Tu exerces une pression sur les maillons, montrant à la jeune femme qu’elle devait forcer pour te rejoindre. Tu lui laissais le temps, de faire comme elle désirait, elle semblait avoir encore quelques forces, mais plus rien.

Alors, comme pour la récompenser d’avoir réussi à grimper jusqu’ici, tu la portes, comme une princesse dans un conte de fées. La scène était étrange, mais tu espérais que l’action aurait un effet rassurant sur son être. Tu marches ainsi dans toute la piscine, laissant les choses fonctionnées ainsi, tu t'occuperas de ces détails plus tard. La sortie du bâtiment se fit en pleine après-midi, encore personne dans le coin, la jeune femme était bien docile dans tes bras, tu sentais la victoire te monter à la tête.

Une fois devant la voiture, tu la fis glisser sur le siège passager, la regardant simplement dans les yeux et venant prononcer sans une once d'agressivité, avec le plus grand calme dans ta voix.

“Tu restes éveillée jusqu’à ce que nous soyons à la maison.”

C’était un ordre simple, mais dit calmement, comme si tu formulais une demande, tu voulais voir si la jeune femme était déjà bien conditionnée à t'obéir à présent, à la moindre de tes phrases. Tu prenais la route, dans le plus grand des silences, comme si tu étais seul à bord du véhicule. Le trajet te parut rapide, il n’en fut pas de même pour Nour, tu l’espérais, tu usais encore la corde de son esprit et son corps, elle viendrait sans doute bientôt s’écrouler comme une marionnette à qui on coupe les fils.

Ta demeure était devant tes yeux à présent. Tu tirais sur la laisse de fer, forçant la jeune femme à marcher à nouveau, mais peu de temps, seulement le temps d’entrer chez toi et lui faire descendre quelques marches pour se retrouver dans ton sous-sol. Une fois devant la seule porte fermée à clé, tu tirais de ton cou, un collier auquel pendait une clé, ce n’était pas original, mais tu étais sûr de ne pas la perdre ainsi. Le bruit du verrou venant céder était le seul son perceptible pendant ce moment.

Tu entrais dans ladite pièce, laissant la lumière nimber les murs de cette dernière, exposant alors un drôle de mélange. Il s’agissait d’un endroit dédié autant à tes petits plaisir sadique, que charnel, cela donnait l’impression d’être dans un donjon un peu plus glamour que les autres. Ton regard se portait de nouveau sur ton esclave, lui jetant toujours tes iris neutre sur la peau.

“Reste immobile, jusqu’à ce que j’ai terminé.”

Tu lâchais la chaîne, venant alors te diriger vers l’espèce de poêle présent dans ta chambre des tortures, étrange d’avoir l’équivalent d’une cheminée dans ce genre de pièce. En ouvrant ce dernier, le contenue était étrange, il ne s’agissait point de bois, mais de charbon bien sombre. Tu remettais une demi-dose, pouvant laisser brûler longtemps le contenue. Ainsi, le feu partait dans l’enceinte en alliage, tu portais ton corps sur un autre élément du décor. Une valise en bois sombre que tu posais à terre, venant en sortir un tison étrange, il en avait l’apparence, une longue barre de fer noir et brossé, mais le bout était épais et muni de ce qui pourrait ressembler à un tampon.

Il s’agissait d’un fer de marquage, tu comptais marquer la demoiselle de ton symbole, lui rappeler chaque jour de sa vie qu’elle était à toi. Avant de continuer un peu plus loin, tu préparais un seau d’eau, afin de le refroidir après utilisation. Tu plongeais ce dernier dans le feu nouveau, te tournant enfin vers Nour.

“Ce que j’attends de toi, je vais te le dire. Tu vas dédier ta vie à moi et uniquement moi, tu es mienne, ma chose, mon objet, mon esclave. Je pense que tu as bien compris la chose. À présent, pour me montrer ta loyauté, tu vas me dire l’endroit où tu désires que j’impose ma marque. Après cela, nous reprendrons le cours normal de notre vie, comme il devait l’être dès le début. Tu t’en souviens, toi et moi dans cette maison, toi travaillant pour moi et étant heureuse de ça.”

Tu te tournais vers le fourneau, saisissant un gant isolant pour sortir le métal rougeoyant et le pointer en direction de la jeune femme.

“Allez dis moi ton choix Nour !”  
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyDim 2 Sep - 18:48
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Son air neutre inquiétait Nour, avait-elle dit une bêtise ? Fait une erreur ? Pour le moment, il ne dit plus rien et détachait simplement ses entraves attachées aux chevilles. Elle se sentait légère à cet endroit tout à coup. Mais brusquement, elle était tirée, son corps mouillé glissait tout seul sur le lino même si la jeune femme avait porté ses mains jusqu’à son collier pour éviter une sensation d’étranglement. Elle suivait chaque instruction, grimpait l’échelle en étouffant ses gémissement, les plaies qui avaient commencé à cicatriser, le sang ayant largement coagulé, les croutes créées se rouvraient légèrement tandis que la jeune femme serrait les dents. Elle avait mis un peu de temps à monter et s’était davantage servi de ses bras pourtant si fatigués.

Un petit bruit de surprise, comme un souffle s’était légèrement fait entendre. Qu’il était grand, que son torse était réconfortant. Comment un homme comme lui, un sadique fini, pouvait-il lui donner la sensation tout à coup, qu’elle se trouvait dans un cocon de protection ? Elle s’y pelotonnait,  plaçant sa tête contre lui, elle sentait son parfum, il sentait bon, tout était calme comme dans une bulle de douceur, elle s’accrochait à lui inconsciemment, avait-elle peur d’un abandon ? Il la déposait ensuite sur le siège passager, l’instant avait été trop court, elle était prête à tout pour revivre ça une nouvelle fois. Cette sensation de protection, d’être intouchable, elle n’appartenait qu’à lui à présent. Elle répondait d’un petit signe de tête.

Durant le trajet, la résistance au sommeil avait été difficile, plusieurs fois elle s’était mis des claques derrière la nuque pour s’aider, elle avait frotté ses yeux un nombre incalculable de fois. Le temps lui avait paru extrêmement long  mais elle obéirait quoi qu’il en coûte. Une fois arrivés, elle le suivait docilement, il avait à peine eu à tirer sur la chaine qui la maintenait en laisse. A aucun moment elle n’avait essayé de faire quoi que ce soit pour se cacher de lui. La jeune femme observait avec plus ou moins d’attention ce que l’homme faisait, elle se frottait les yeux, ses pieds lui faisait mal mais moins que les jours précédents. Lorsque le petit clic !  Du verrou retenti, la belle au regard docile suivait le pas avec lenteur due à la fatigue mais sans broncher jusqu’à l’ordre suivant. Et, sans un mot, elle s’exécuta, restant immobile, serrant la mâchoire pour ne pas gémir, ne pas le gêner dans ses occupations. Elle entendait les bruit et voyait tous ces instruments autour d’elle, c’était assez angoissant mais elle n’avait d’autre choix que de les accepter. Tout était calme, le crépitement du charbon était étrangement apaisant.

Elle voyait le tisonnier, il allait la marquer, étrangement, son obéissance pour lui l’empêchait de ressentir tout envie de fuir, son instinct primaire face au danger n’était plus valable vis-à-vis de Mashiro cependant il restait tout de même une peur bien présente, son cœur se mit de nouveau à battre à toute vitesse. La palestinienne écoutait sagement ce qui lui était dit, tout paraissait très évident, rien n’était à remettre en question et certainement pas lui. Elle ne répondait pas verbalement mais tout était dans le regard, ses yeux émeraude étaient soumis à ceux d’ambre, elle pointa rapidement les côtes situées sous son sein gauche avec son index :

- Ici ?

Elle était soucieuse de savoir si cela lui plairait ou non. Il s’approchait alors tandis qu’elle restait totalement immobile, le tisonnier d’une vingtaine de centimètres se posa alors sur la côte, brûlant la peau, lui arrachant un hurlement aiguë, elle se contractait mais ne bougeait pas, seuls ses deux mains venaient enserrer le bras de l’homme comme pour se donner du courage, elle haletait, hurlant à pleins poumons :

- Maaiiitre, finissait-elle par crier

Il pouvait éventuellement le traduire comme une totale soumission mais aussi comme une supplication, elle voulait que cela s’arrête au plus vite, qu’il soit indulgent avec elle. Après une éternité qui n’avait duré qu’un peu plus de deux minutes, le tisonnier se retrouva dans l’eau tandis que la belle se retrouvait à terre, tombant comme une pierre après tous ces efforts. Les larmes étaient de nouveau montées, elle cherchait du réconfort, elle en avait besoin, c’était vital si elle ne voulait pas craquer, exploser et perdre la tête. Elle glissait, rampant lamentablement vers lui et se blottissait contre ses jambes, se lovant tel un chat en besoin d’affection et d’attention. Elle haletait, sa respiration était incontrôlable :

- Par…don…

Elle avait craqué, elle était tombée alors qu’il lui avait demandé de rester immobile mais c’était son corps qui ne lui obéissait plus à présent. Elle avait besoin d’une pause.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyDim 2 Sep - 21:18
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Mashiro
Shinsen
Nour
C’était le moment de vérité pour toi, voir si tes efforts malsains ont porté leur fruit, tu plongeais ton regard dans le sien, voyant simplement des émeraudes ayant perdu leur éclat après ces quelques jours. Tu quittais ses iris pour regarder ses mains, la voyant pointer d’elle-même une zone, c’était un bon choix selon toi. Personne ne pourrait voir cette marque, seul elle dans le reflet d’une glace et toi lorsque tu comptais profiter d’elle. Tu pourrais toujours venir la stimuler pour lui rappeler sa position quand la situation le demanderait.

Tu ne répondais pas pour le coup, venant simplement continuer le mouvement de ton esclave, elle s’approchait de toi. Tu venais apposer le tisonnier sur la peau blanche de la demoiselle, sentant le corps de la demoiselle presque convulsé sous l’effet de la marque. C’était jouissif, de marquer physiquement et mentalement une personne à ce point, c’était comme signé un tableau en tant qu’artiste.

Tu ne fléchissais pas sous l’emprise de ton bras par Nour, tu n’aurais rien à redire par rapport à cela. Vu son état, c’était même un miracle qu’elle arrive à retenir une partie de ses cris ou de ne pas tomber dans les pommes. Tu l’avais bien mieux formé que tu ne l’avais espéré sur le coup, tu ferais en sorte de la récompenser comme il le faudrait, histoire de te donner une tête de sauveur dans sa mémoire.

L’emprise sur la petite barre de fer venait se resserrer un peu, tu entendais enfin Nour hurler, tu distinguais des mots bien agréable à ton oreille. Elle t’avait appelé maître d’elle-même, c’était une très très bonne chose, voilà qui viendrait faciliter les réglages de son éducation.

Tu avais compté dans ta tête le temps nécessaire pour laisser une marque parfaite et laisser un joli dessin sur la peau de son esclave. Tu venais mettre en miette la pression de la jeune femme sur ta main, lui retirant le tisonnier et le jeter dans l’eau du seau. Tu restais ainsi immobile pour voir le comportement de la belle demoiselle. Le son de la demoiselle tombant avec fracas ne venait pas te surprendre, tu t’attendais même à ça depuis un moment, tu l’avais poussé dans ses limites.

Pourtant, tu comptais encore l’user un peu, laisser un simple fil à la place de la corde qui servait à assurer sa santé mentale. La voir ramper à tes pieds te faisait sourire, laissant ton côté sadique revenir au galop, ses mots de pardon venaient apporter la justification finale à sa soumission. Elle voulait se faire pardonner d’être tombé, d’avoir hurlé ou simplement d’avoir serré ton bras. C’était beau à voir, un chien bien éduqué, ton plus fidèle ami, si elle savait ce que tu comptais faire d’elle après.

Tu venais retirer ta jambe de son étreinte pour poser genou à terre et être à sa hauteur. Tes bras venaient la tirer pour la mettre assise sur le sol, tu l’enlaçais tendrement, évitant de toucher sa brûlure actuelle. Tu la berçais même un peu, comme pour rassurer un enfant.

“Tu n’as pas à t’excuser Nour, tu as été très courageuse et je suis fier de toi. Je sais que je vais t’en demander beaucoup, mais reste encore un peu éveillée, je vais m’occuper de ton marquage et je dois fixer les règles maintenant, les nouvelles règles.”

Tu bougeais encore tes mains pour la saisir et la porter, tu l’installais sur le lit trônant dans ta salle spéciale, ton regard se faisait faussement doux pour l’amadouer encore. Comme pour lui dire qu’elle devait être forte pour toi, encore un peu et que Morphée pourrait enfin la prendre après. Tu allais chercher les produits afin de la soigner, revenant avec une mallette rouge. Te posant alors sur le côté, tu sortais de quoi la traiter et la soulager un peu.

“Je vais t’expliquer les nouvelles règles. La première, ton maître passe toujours avant toi. Deuxième règle, à la maison, tu m’appelleras Maître et dehors Monsieur. Troisième règle, on ne discute pas mes ordres, tu obéis tout simplement. Et dernière règle, la maison et moi sommes ton seul refuge.”

Pendant ce temps, à chaque fois que tu venais énoncer une règle, tu appliquais le produit sur la plaie pour associer cette douleur, mais aussi ta compassion à elle avec tes règles pour elle. Une fois terminé, tu retirais ses entraves, elle n’en avait plus besoin, des invisibles et plus résistantes pendantes déjà à son cou. Ainsi, tu te levais pour partir, lui laissant cette pièce pour dormir.

“Maintenant dors Nour, tu peux te reposer autant de temps que tu voudras.”

Avant de passer par le bas de porte, tu venais embrasser son front, signe d’affection, c’était un élément essentiel pour la finir, avant qu’elle plonge dans un profond sommeil, telle la Belle au Bois Dormant.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyLun 3 Sep - 11:56
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Nour observait les mouvements de l’homme qui posait un genou tout près d’elle et son espoir de tomber dans ses étreintes se réalisa. Elle était persuadée qu’il avait fait preuve d’une très grande clémence avec lui et à présent, elle appréciait ce moment de douceur. Rapidement, bercée comme une enfant, elle s’arrêtait de pleurer, elle s’apaisait malgré la douleur encore vive qui lui tirait quelques petits hoquets. La jeune femme écoutait attentivement la voix à la fois grave et douce du prince. Ses yeux était emprunts de fatigue, elle avait la bouche légèrement ouverte comme dans la lune alors qu’elle essayait de capter son attention vers lui autant que possible.



Un petit son mêlant la surprise et la simple douleur de son corps meurtri sorti de sa bouche au moment où elle fut soulevée telle une princesse par son chevalier. La belle aux yeux rougis par la fatigue profitait une nouvelle fois d’un instant qu’elle croyait unique. Son corps s’enfonçait à présent dans un grand lit douillet. Il était moelleux, tendre, elle se laissait porter et détendait tous ses muscles raidis par les différents traitements qu’elle avait subi. Tandis qu’il allait chercher de quoi panser les blessures, elle s’efforça de rester éveillée pour lui et parce que c’était un ordre qu’elle ne contesterait pas, comme les prochains.



Le bel homme revenait, la jeune femme avait les bras le long du corps, sa respiration était lente et calme, la brûlure n’était pas insupportable mais encore très douloureuse. Il était soigneux avec elle et la jeune femme ne savait comment l’en remercier, elle se sentait incroyablement redevable. C’était le monde à l’envers. Elle étouffait quelques petits bruits de douleur lorsqu’il touchait la plaie, il faudrait lui apporter un soin régulier pour éviter toute infection. La belle d’orient écoutait les règles, son cœur battait à toute vitesse sans qu’elle ne sache pourquoi, pourtant, les règles lui paraissaient normal coulant de source maintenant qu’elle était conditionnée. La jeune femme fut simplement touchée en plein cœur avec la dernière règle, il était son seul refuge, en effet, c’était comme si elle le ressentait de cette façon. Elle ne le quitterait jamais et ne quitterais jamais cette demeure non plus.



Avant de partir, et après lui avoir donné le feu vert pour qu’elle puisse enfin succomber au sommeil, le beau prince des mille et une nuits venait lui déposer un baiser sur le front, il lui paraissait d’une tendresse infinie, elle rougit d’abord puis elle lui répondit avec une voix d’une douceur sans égale malgré l’extrême fatigue, usant de ses dernières ressources d’énergie :



- Merci beaucoup maître.



C’était comme reconnaître sa générosité, même s’il n’y avait aucune générosité bien entendu. Après son départ, la belle dormi pendant plus d’une douzaine d’heures, ses membres s’étaient souvent contractés, avaient été régulièrement pris de spasmes mais rien de très grave, le tout s’étant largement atténué avec le temps et le repos, laissant baisser son taux de stress au fur et à mesure. De temps à autres, sans qu’elle ne le sache, sans même que cela ne la tire de son sommeil, son maître était venu lui rendre visite. Il avait fini par s’installer près d’elle, aussi nu qu’elle l’était elle-même. Inconsciemment, la jeune femme s’était rapprochée vers cette source de chaleur réconfortante, se pelotonnant contre lui, dormant paisiblement et à point fermé.



La belle au bois dormant finissait enfin par se réveiller, ouvrant les yeux tout en douceur, remarquant le bel homme nu contre lequel elle s’était blottie. Il la regardait, elle rougit alors qu’elle n’était habituellement pas farouche. Elle avait honte de ce qu’elle avait osé faire, c’était pour elle quelqu’un de grand à qui on ne réclame rien ou presque puisqu’il était plus important qu’elle. Elle se recula très légèrement pour ne pas tomber du lit, ses cheveux étaient en bataille puis elle dit d’une voix précipité et légèrement mal à l’aise :



- Désolée, au temps pour moi, je me suis permis de me coller à vous alors que je suis sale… elle avait honte mais elle reprit,{b] oh et euhm, Bonjour maître, comment allez-vous ? C[/b]’était quand même important de commencer par là tout de même. J’ai dormi longtemps ?



Même timide et rougissante, la jeune femme se permettait de poser quelques questions, après-tout, il ne le lui avait pas interdit, il avait dit de faire comme avant, elle faisait donc comme avant mais avec l’obéissance et le dévouement total en plus.
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Repas Politique... Ment Correcte [Pv: Nour] EmptyLun 3 Sep - 14:28
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Mashiro
Shinsen
Nour

Tu partais pour la laisser sombrer dans un confort qui lui avait manqué jusqu’ici, comme si tu avais fait en sorte de lui offrir un tel paradis. C’était cela conditionner la personne de Nour, tu lui faisais croire que les punitions étaient mérités, mais les récompenses encore plus. Te faire remercier était une chose surprenante, comme si on venait te féliciter de l’avoir torturé, fait souffrir et tu en passes des plus amusantes encore. La porte venait se fermer, te laissant alors regagner le rez-de-chaussée pour venir profiter d’un peu de temps pour toi, tu n’avais plus à surveiller au doigt et à l’oeil la jeune femme vivant sous ton toit.

Tu allais dormir à ton tour, rejoindre ton propre lit, après avoir pris une bonne douche. Tu comptais simplement dormir les quelques heures qui te manquaient pour être en forme. Tu te rendais bien compte que la jeune femme ne dormirait pas quelques heures, son corps devait lui faire récupérer trois jours de manque de sommeil. Ton moment de repos fut court, mais tu débordais d’énergie, sans doute l’euphorie d’avoir encore réussi à mettre une humaine sous ta coupe.

Pourtant, tu ne pouvais pas t’arrêter en si bon chemin, tu devais encore venir modifier la psychée de Nour, il ne faut pas rester sur tes acquis. Tu comptais lui rappeler encore et encore, que tu étais son maître, son seul espoir, son phare, qu’elle n’était même venue au monde que pour te servir, jusqu’à ce que la porte l’emmène loin de toi.

Tu descendais voir la demoiselle, comme pour la torture, tu passais chaque heure, voir son état. Tu arrivais à la percevoir calme dans son état de récupération puis de temps en temps, son corps venait traiter différemment chaque traitement que tu avais osé lui infliger, quelques spams, des rictus tordus sur les traits de son visage, c’était le plus commun. Une dizaine d’heures venaient déjà de s'écouler, tu venais à partir de ce moment-là toujours accompagné d’une petite collation, afin de revigorer aussi l’estomac de la jeune femme.

Finalement, tu changeais d’avis, la jeune femme mettait du temps à émerger, c’était à chaque occasion gaspiller de la nourriture.Tu changeais alors de stratégie en sa compagnie, tu préférais te faire plus sensuel, plus attendrissant à son égard. C’est ainsi, que tu terminais aussi vêtu qu’elle, dans une tenue d’Adam, la rejoignant dans les draps, sans pour autant la sortir de son sommeil. Alors que quelques heures venaient de passer, tu la sentais se coller à toi, comme si tu étais même endormie, la nouvelle source de son bien-être.

Enfin, ton esclave venait ouvrir les yeux, tu avais fait en sorte de ne pas céder au sommeil à ton tour, tu devais être éveillé pour venir tarauder l’esprit de la demoiselle autant que possible. Sa réaction fut une bonne surprise, la voir ainsi rougir, gênée d’être ainsi collé à son maître, un bon signe pour l’éducation. Tu sentais la disparition de la demoiselle se faire, elle semblait ne pas avoir le droit de se coller à toi, sa compréhension des règles était bonne.

Tu te redressais dans le lit, exposant ton torse, le drap te couvrant à partir de l’aine. Un léger sourire tendre venait se montrer sur ton visage, comme si tu désirais donner tout l’amour du monde à Nour et uniquement à la jeune femme. Tu décidais alors de te montrer joueur, voulant voir sa douce réaction face à un comportement plus possessif de sa part. Peut-être que cela viendrait la combler de joie, tu devais vérifier jusqu'où tu avais parasité son esprit.

T
u t’approchais alors d’elle, la couchant de nouveau sur le lit, la dominant de sa position, sans l’entraver de tes mains, la surplombant simplement, avec tes mains de chaque côté d’elle. Tu approchais ton visage du sien, pour glisser lentement vers son oreille, lui soufflant lentement au creux de cette dernière.

“Tu n’as pas à t’en faire, si je viens me coller à toi, c’est que tu peux rester prêt de moi. Tu aurais même dû rester, si je l’ai laissé passé, c’est que je voulais, si tu étais dans un état que je ne veux pas, je t’aurais corrigé, tu le sais ça.”

Tu redressais ta tête, frôlant exprès ses lèvres, venant presque la tenter, de lui montrer que tu pouvais être tendre d’une autre manière. Te voilà lui souriant de nouveau.

“Sinon, je me porte à merveille et toi, ma belle Nour ? Et pour répondre à ta question, tu as dormi un peu plus de douze heures.”

Ton corps te faisait alors quitter le lit de ta pièce assez particulière, te laissant toujours nu sans te couvrir, tu étais chez toi, tu pouvais te balader comme tu voulais. Tu comptais maintenant la nourrir et surtout commencer à nouveau une nouvelle étape de ton plan. Ainsi, tu lui jetais simplement un regard, lui faisant comprendre qu’elle devait rester là et que tu n’allais pas tarder à revenir.

Grimpant à l’étage, tu mettais simplement un tablier pour te couvrir un peu, tu préparais à manger, un simple bouillon de légumes et quelques nouilles légères dedans. La jeune femme n’avait rien mangé pendant quelques jours, tu ne pouvais pas lui imposer quelques choses de trop lourd. Tu mêlais en fin de cuisson un bouillon de poulet, pour éviter que le goût soit trop prononcés et viennent possiblement écoeurer. Alors que tu servais le plat dans un bol, tu glissais dedans quelques gouttes d’un aphrodisiaque, c’était fou ce qu’il était possible d’avoir dans un marché noir.

Tu descendais ainsi vêtu et armé du plat, tu pénétrais dans la chambre, venant t’asseoir sur le lit et fixer la jeune femme.Tu prenais une cuillère pour saisir du bouillon et le tendre à Nour.

“Approche toi ! Je vais te nourrir, tu dois avoir faim, j’imagine.”
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