| | Hunter meets hunter [FT. Shinemichi] | |
| Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | ![Hunter meets hunter [FT. Shinemichi] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mer 4 Juil - 4:58 |
|  Des traces pas. Peu profondes. Il ne transportait pas d’équipement et ne portait probablement que de simple vêtement en tissu. Pieds nus. Clairement pas un rabatteur ou même un humain. Un sauvage? Elles allaient dans la même direction que celle du cerf. Je devais me dépêcher. Je n’étais plus la seule à traquer cette proie. J’avais déjà blessé l’animal. La flèche avait percé l’un de ces poumons. Je visais son cœur, mais j’ai raté la cible parce que ma proie était apparue d’un coup devant moi. L’animal semblait fuir quelque chose. La personne qui traquait ce cerf comme moi? Peut-être? Ce n’était pas important pour l’instant. La priorité était le cerf. Le ciel commençait à s’assombrir. Je ne n’avais plus de temps à perdre. Une fois le soleil couché, il ferait bien trop sombre pour pouvoir chasser efficacement. J’avais déjà rempli mon cotât de gibier pour la journée, la chasse avait été bonne aujourd’hui. Mais, ce cerf m’avait passé juste sous le nez et je pouvais laisser une proie m’échapper.
En plus, personne ne se plaindre de varier le menu parmi les révoltés. Je grinçai des dents et ma poigne se resserra sur mon arc. Pfff… Ils ne savent ce que c’est d’avoir faim. Je me fous totalement de ce que je mange, ça ne peut pas être pire que ce que je mangeais quand j’étais encore là-bas… Le simple fait de penser à là-bas fit monter une bouffée de rage. Plus jamais. Plus jamais. Plusjamais. Plusjamaisplusjamaisplusjamais… ASSEZ! Je devais me ressaisir. Je n’avais pas ce n’était pas le moment. Je me lançai donc, suivant les traces aussi rapidement et silencieusement que je pouvais, gardant une oreille attentive au moindre son qui trahirait la présence de mon rival.
Le cerf n’était pas parvenu à fuir bien loin et la piste me guida jusqu’à une clairière à proximité. Je m’arrêtai à la lisière de la forêt. Le cerf était un peu plus loin, couché sur le côté, ma flèche dépassant de son flanc. L’animal était clairement mort. Aucun signe de mon rival. Ses traces s’étaient séparées de celle du cerf peu avant la clairière. Il avait probablement remarqué la flèche. Peut-être étais-je parvenue à arriver avant lui? Non impossible, il avait déjà une longueur d’avance sur moi. Je reniflai l’air. Tout ce que je parvins à sentir était les odeurs normales de la forêt, celle du cerf et du sang. Mon opposant était malin. Il s’était probablement positionné face au vent afin que je ne puisse le sentir. Merde… Je ne pouvais pas attendre. Je devais ramener la carcasse au camp avant que la viande ne soit plus comestible, mais je ne savais pas où se trouvait l’autre chasseur et je ne pouvais pas me permettre d’attendre qu’il fasse le premier mouvement. Je devais prendre l’initiative. Je respirai un bon coup, respirai un bon coup et me lançai dans un sprint vers la carcasse. Espérons que mon opposant décide de charger à son tour. De cette façon, je pourrai lui faire face et m’en débarrasser avant de pour transporter la carcasse de façon sécuritaire. |
|
Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 10 Juil - 1:03 |
| Voilà presque trois ans que j'avais du quitter l'endroit. Peu à peu, mon absence c'était faite sentir. Le gibier semblait plus abondant, les oiseaux plus insouciants et certaines traces indiquaient quelques passages humains ou hybrides. Pour autant, mon influence restait présente sur mon ancien territoire. Si un nouvel ordre se mettait en place, il n'était toujours qu'un bourgeon. Ce fut sans mal que j'avais retrouvé mon chemin et à nouveau marqué les limites de l'endroit. La journée passée et j’arpentais le sentier récemment tracé par les passages les plus récents, ma curiosité ayant était titillé par la découverte de poils appartenant à ma mère. Bien que grisonnant et non plus noirs, son odeur les imprégnait. Le village avait changé d'emplacement quelques temps auparavant et j'ignorais ce qu'elle était devenu. Si le sentier continuait dans cette direction, il finirait par atteindre mon ancienne tanière... Et il y menait. Je ne pus retenir une larme. Là où j'avais il y a tant d'années enterré ma sœur, se dressait désormais une deuxième tombe. La mienne. Ce ne fut qu'à ce moment précis, que la conscience de ma mort aux yeux du monde pris tout son sens. Je ne me sentais plus vivant. Ce qui était mon domaine retournait peu à peu à son état originel, les humains qui craignaient de se faire tuer dans la forêt parlaient de moi à leurs enfants comme d'un croque mitaine, ma mère m'avait pleuré...
J'avais besoin de me changer les idées. Un bruissement attira mon attention. Concentrant tous mes sens dans sa direction, je humais l'air. C'était un animal. Trouver à manger pour la nuit me semblait une bonne idée. S'ajoutait à cela l'odeur inconnu que j'avais sentis en plusieurs endroit, un intrus. Je remettais mon inspection à plus tard et m'élançais dans sa direction. Ne faisant que de courte pose sur le parcourt, j'analysais les trace laissé par l'animal. Il y avait de nombreux cervidés dans cette zone et les empreintes correspondaient, la taille indiqué clairement un mâle et à l'odeur, il venait de marquer son territoire. Je me rapprochais, face au vent. Marquant une pose pour humer l'air. Il n'était plus loin.
Bien que j'ai appris à maîtriser convenablement plusieurs types d'armes de chasse, rien n'égalait dans mon cas, le combat à main nu. Je mettais donc ma paire de mitaines. En cuir renforcé avec des plaques d'acier, ils pouvaient faire le même effet qu'un bon coup de poing américain, tout en me protégeant et étant plus maniable, de plus les trous laissaient ressortirent mes griffes naturelles, parfaite pour lui lacérer le flan ou lui trancher proprement la gorge. J'ignore si c'est dû à mon hybridation mais ma méthode de chasse est très similaire à celle d'un loup. Je bénéficie de leur odorat bien que sur un distance plus courte et de leur ouïe, ainsi que d'une excellente capacité à cartographier les lieux mentalement. Pensant la proie à proximité, je me plaçais en hauteur me concentrant sur les sons et les odeurs. Ce fut à ce moment que je pris conscience de sa présence. L’intrus. Celui qui avait mis les pieds sur mon territoire. Chassait mes proies. Mais ce cerf serait à moi. Il ne se trouvait pas très loin. Lui faire faire un virage en direction d'un espace dégagé serait parfait et pour ça j'allais me servir de mon invité. Toujours placé plus haut que ma proie, j'utilisais l'un des leurres de ma ceinture. Dès l'instant où l'animal serait effrayé par le bruit, partant à l'opposé, je m'élancerais. L'animal sentant la présence de l'intrus, virerai sur la gauche pour l'éviter, fonçant vers la clairière. En partant à toute vitesse en ligne droite, je devrais me retrouver derrière lui et avoir légèrement réduit la distance. Mes muscle se détendirent, s'assouplirent, se replièrent sur eux même... le projectile atterrit, s'activa... le cerf fit un bond, se retourna, courut... maintenant ! D'une poussée soudaine, je m'élançais. Franchissais d'un bond la pente. Me propulsant à l'aide des arbres. Après une centaine de mètre, j'atterrissais, les jambes repliaient, lorsqu'elles frôlèrent le sol. Je bondis. Seules l'avant de mes pieds touchaient le sol. Peu à peu mon centre de gravité s'abaissait. Je m'élançais de plus en plus vite. Ce n'était plus une d'humain, c'était animal et je ne perdrais pas sur ce terrain. A quelques mètres, le cerf. Plus proche que prévu, la flèche dans son flan devait avoir touché le poumon, parfait. Je commençais même à le rattraper. Dans mais souvenir, le vent se mettait à souffler vers l'Est à cette heure de la journée et nous en venions. Si l'intrus avait un temps soi peu d'honneur ou était affamé, il poursuivrait le cerf. Me faire prendre au dépourvu alors que je dépeçais l'animal ne serait pas l'idéal et je en plus de répugner à le faire, je doutai qu'il respect un quelconque droit seigneurial. Il me fallait donc récupérer le cerf et savoir ce qu'il fichait dans mes bois. L'animal paniqué irait s'écrouler dans la clairière, je changeait de cap. En avance et plus rapide, sachant qu'il devait nous pister, j'estimai plutôt bien mon temps. Le vent m'amenant son odeur et me confirmant sa présence sur mes talons. J'appréciais cette acharnement dans l'effort. Désormais face au cerf qui perdait ses dernière forces au milieu de la clairière, il me vint une idée. Foutu gène de renard supposés. Une chose à laquelle il ne s'attendrait surement pas. M'avançant vers la bête, je sortis ma lame, inutile de salir mes griffes et c'était plus propre, et tranchai sa gorge. Lâchant dans un soupir, un remerciement. Puis avec le sang de l'animal, je me mis un tracer des glyphes complexe dans ma fourrure. Rituel inventé du temps où je vivais ici. En plus de me rendre plus impressionnant, cela masquait mon odeur et me camouflait quelque peu. Ne restait qu'à mettre en place l’appât. La clairière n'était pas parfaitement plane, me laissant légèrement en contre bas, et la carcasse du cerf massive, me cacherai d'un point de vue éloigné, bien sur s'il s'approchait trop il me verrait. Mais je comptait sur un autre effet. La tête de le bête dans ma direction, seule la flèche lui apparaitrait comme cause de mort, laissant supposer ma présence un peu plus loin, guettant le bon moment. Cette effet de surprise en poche, j'aviserai face à sa réaction. Qui aurait cru que l'expérience étrange de la chasse aux chasseurs que j'avais acquise se révèleraient aussi utile ? J'en étais le premier surpris.
L'intrus, qui allait se révéler être une intruse, fit son apparition. Je ne pus me fier qu'au bruit de ses pas pour comprendre qu'elle courait à toute vitesse vers la proie et n’eus qu'une fraction de seconde pour faire mon choix. Je sautais. A la vitesse à laquelle elle allait, elle ne pourrait pas réagir assez vite. Deux scénarios apparaissaient, si elle possédait un pistolet ou une autre arme à feu, je serais blessé, peut être même mortellement et elle peu encline à m'aider, dans le cas contraire, j'aurais l'avantage. En l'espace d'un instant une énorme masse blanche et rouge, un loup gigantesque et véloce lui fondait dessus. Après, elle était à terre, plaqué au sol, je maintenais fermement ses poignées. D'une voix rauque qui résonna à des lieux à la ronde, tout l'opposé de la voix narquoise que j'employais habituellement.
"Qui est tu pour pénétrer dans mes bois !? Chasser mon gibier !? Oser te présenter ainsi, chez moi !?"
Je n'avais pas voulu me mettre en colère. Mon esprit n'était pas clair. Puis en la regardant, elle me l'a rappela. Bien que différente, je sentais dans ses yeux la même hargne. Elle aussi avait souffert de la main des hommes. Cela m'apaisa. Me regard s’éclaircit. Dans un murmure.
"Syolkïr... non, ce n'est pas toi, nous sommes morts".
Je la lâchais, me relevant d'un bond. L'engloutissant dans mon ombre, mon regard plongé dans le sien. Non plus en colère, mais impérieux, dans l'attente de savoir qui elle s'avèrerait être.
"Qui est tu ?" |
|
Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 15 Juil - 14:19 |
| Je courais à travers la clairière à toute vitesse. L’autre chasseur n’avait toujours pas révélé sa présence et cela ne me plaisait guère. Je n’arrivais toujours pas à sentir son odeur. Seule celle du cerf flottait dans l’air. Du cerf? L’animal était devant moi, alors pourquoi… Je compris finalement où se trouvait mon rival et tentai de freiner ma course. J’eus à peine le temps de me retourner avant de me faire percuter de plein fouet et d’être plaqué au sol. L’odeur du cerf emplit mes narines alors que je remarquai que mon agresseur était couvert de sang. Probablement celui du cerf. C’était donc comme cela qu’il était arrivé à masquer son odeur. De plus, cela le rendait plus intimidant. Une bonne tactique que je n’oublierai pas d’utiliser à l’avenir. Il n’était par contre pas le moment lui montrer mon admiration, considérant qu’il m’avait agrippé les poignets et qu’il me maintenait clouer au sol avec tout son poids. Je tentai de me libérer de sa poigne, mais en fus incapable. Cela ne m’empêcha pas de continuer à me débattre d’essayer de le mordre sans réel succès.
« Qui es-tu pour pénétrer dans mes bois !? Chasser mon gibier !? Oser te présenter ainsi, chez moi !? » me demanda-t-il d’une voix rauque et menaçante.
Je ne sais pas s’il s’attendait à une réponse, mais tout ce que je fis fut de lui lancer un regard haineux et de grogner en lui montrant les crocs. Les bois n’appartiennent à personne, à ce que sache. Même chose pour le gibier. Premier arrivé, premier servit. Soudainement, son regard s’adoucit et je crus l’entendre murmurer le nom de Syolkïr. J’avais déjà entendu ce nom dans le repère. Elle était la première chef des révolutionnaires. Toutefois, je ne pouvais pas baisser ma garde, ce nom était également connu de nos ennemis. Sans avertissement, il me relâcha et se leva d’un bon.
« Qui es-tu? » me demanda-t-il d’un ton impérieux. Pour qui se prenait-il! S’il croyait que j’allais me plier à sa demande maintenant qu’il ne clouait plus au sol, dans ces rêves! Je ne me fis pas prier non plus. Dès qu’il eut terminé sa phrase, je me sautai sur mes pieds et fonçai vers le cerf. Je plaçai entre lui et le gibier, une flèche encochée et prête à être tiré au moindre mouvement de mon adversaire.
« Ne t’approche pas! » grognai-je. « Tu as de la chance qu’ils m’interdisent de blesser les hybrides. Ceux qui ne sont pas nos ennemis en tout cas. Profite s’en pour déguerpir. Fais un pas de plus, tu deviens un ennemi et je t’envoie cette flèche entre les deux yeux. »
J’espérais qu’il n’était pas stupide et qu’il me prenait au sérieux. Je n’hésiterai pas… Je n’ai jamais hésité lorsque je devais tuer. Je me dégoutais, mais c’est ce qu’il me faillait pour être forte et survivre. |
|
Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 15 Juil - 16:40 |
| L'endroit où nous étions étant loin d'être une coïncidence, puisque je l'ai y avait mené. Sous les feuilles et l'humus ce trouvait la raison qui me poussais à me considérer comme le seigneur de ses bois. La combe aux chasseurs.
Bah dit donc, c'est qu'elle y tenait à son cerf. Et voilà même qu'elle me menaçait avec son arc. A cette distance peu de chance qu'elle rate sa cible et je me prendrais surement la flèche de plein fouet. Aussi je ne bougeais pas, me tournant seulement pour lui faire face. Droit. Le regard plongeait dans le sien. Plus jeune, le manque d'expérience m'aurait surement poussé à fixer bêtement l'arc. Mais je n'était plus ce jeune louveteau. Bien que conscience du danger de l'arc, je ne montrais pas le moindre signe de peur. Analysant mon environnement, calmement. Je voyais la proie. Prêtais attention au moindre de ses mouvements. Et levant légèrement la tête, laissait les sons et les odeurs de la forêt venir à moi. La petite semblait oublier l'importance pour un chasseur de toujours restait aux aguets. D'autant plus que la carcasse d'un cerf ne manquerait pas d'attirer certains prédateurs. Ils étaient en approche, mais encore loin. Plus d'un kilomètre étant donné que même mon odorat de loup peinait à les sentir. L'odeur restait présente et je me gardais de dire quoi que ce soit tant que je n'en saurais pas plus. Deux ou trois loup n'oserai pas s'approchaient. Surtout s'ils connaissaient mon odeur. Mais des bêtes plus jeunes et plus nombreuses laisserait la témérité prendre le pas sur notre présence. Pour en revenir au danger le plus imminent. L'arc. Notre proximité créait aussi une faille. Je savais où elle allait tirer. Mes mains étant recouvertes de sang frais, elle ignorait que je portais mes mitaines. Même à cette distance sa flèche ne transpercerait pas l'acier. Bien entendu seul le fait de savoir où elle comptait tirer me permettrai de protéger mes points vitaux. D'ici mon action se divisait en plusieurs scénarios. Dans le plus idyllique. Je déviai la flèche, profitant de l'effet de surprise et de ma force supérieur pour reprendre le dessus. Dans le deuxième cas, je déviai la flèche. Mais en plus de repousser mon poing, elle m'atteignait tout de même, la blessure serait légère et je pourrais reprendre le contrôle de la situation. Encore une fois l'effet de surprise, le temps de changer d'arme ou recharger l'arc, m'aideraient. Le pire des cas étant celui où elle changeait de trajectoire au dernier moment. Elle pouvait me rater et si elle me touchait, pas de blessure mortelle. Restait que la plaie serait profonde et selon sa position plus où moins grave. En bref, la situation deviendrait très hasardeuse.
J'optais donc pour le dialogue. Ces paroles en révélaient beaucoup pour l'ancien révolté que j'étais. Certes beaucoup de communautés d'hybride sauvage préférant éviter le conflit, interdisait de s'attaquer aux sauf en cas de légitime défenses. Mais ça : ~"Ceux qui ne sont pas nos ennemis en tout cas."~ C'était les révoltés à l'états purs. Si tu n'est pas avec nous, tu es contre nous, à un ou deux détails près. De mignon petits hybrides emplis de violence pour lesquels le monde était noir et blanc. J'avais su me montrer plus borné qu'eux et plus violent. Donc j'évitais de le relever à voix haute. Mais Je n'étais considéré mort que depuis presque un an et j'avais le mérite de me souvenir des révoltés du temps de Syo. Elle n'en faisait pas partie.
"Étrange, depuis quand les nouveaux révoltés peuvent ainsi déclarer des ennemis à tout va ? Est ce là de la décadence de toute trace de discipline... Si Syolkïr voyait ça... Maintenant, bien que j'admire ta détermination. Je te conseille d'y réfléchir à deux fois avant de menacer un étranger et de répondre à ma question."
Mon ton étais non plus énervé, mais ferme. De mon "vivant", cette endroit était respecté. Une portion de la forêt qu'hybrides et humains évitaient. Que je n'en soit plus le monarque et le protecteur était un fait que je pouvait accepté. Je l'avais accepté en rejoignant Syolkïr. Mais je voulais connaitre le nom de la personne avec qui je disputait ma proie. D'un autre côté, tout mon corps était sur ses gardes, la moindre tentative d'attaque, le moindre signe qu'elle tirée et j’agirai. Espérons qu'elle soit au moins ouverte au dialogue. |
|
Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 25 Juil - 5:29 |
| « Étrange, depuis quand les nouveaux révoltés peuvent ainsi déclarer des ennemis à tout va ? Est-ce là de la décadence de toute trace de discipline... Si Syolkïr voyait ça... Maintenant, bien que j'admire ta détermination. Je te conseille d'y réfléchir à deux fois avant de menacer un étranger et de répondre à ma question. »
Pffff! Le voilà qui parlait comme s’il avait connu la première chef de la rébellion! S’il croyait que cela me ferait baisser mon arme, il se mettait le doigt dans l’œil. Au contraire, j’étais maintenant encore plus méfiante. Je ne sais pas quel genre de manèges il préparait, mais je n’allais pas me faire avoir. Peut-être les humains avaient découvert que j’étais une nouvelle révoltée. Il s’agissait peut-être d’une de leurs nouvelles tactiques pour semer le doute dans l’esprits des nouvelle recrues afin de les capturer plus facilement, voir même les inciter à trahir la rébellion? Peut-être cherchait-il simplement à gagner du temps?
Je fis quelques pas vers l’arrière, plaçant le cadavre du cerf entre lui et moi tout en gardant mon arc pointée vers lui. Ce n’était comme si il pouvait subitement avec le cerf puisqu’il pesait trop lourd pour une personne pour le transporter. Moi non plus d’ailleurs. Au moins, maintenant, il y avait un obstacle entre lui et moi. Et bien des gens sous-estimaient les arcs et la vitesse à laquelle une flèche volait. Je devais trouver un moyen de le faire décamper. La carcasse ne tarderait pas à attirer d’autres prédateurs. Je devrais juste l’abattre d’un flèche, mais une petite voix me murmurait de lui laisser une chance. Il ne m’avait pas tué plus ou grièvement blessé plus tôt. Peut-être que lui parler le convaincra de me laisser tranquille. Je ne baissai toutefois pas ma garde et gardai mon arme braqué sur lui.
« Qu’est-ce qui te fais penser que je suis une révoltée? Je peux très bien qu’une chasseuse qui ne cherche qu’à nourrir et protéger sa communauté? Et déclarer des ennemis à tout va! Je te rappelle que c’est toi qui m’as sauté dessus en premier! En plus, tu as tenté de voler ma proie! J’ai toutes les raisons du monde de pouvoir te considérer comme un ennemi! Et pourquoi c’est si important de savoir qui je suis? Qu’est-ce qui me dit que n’est pas un de ses traites qui aident les humains a chassé les sauvages? Il va te falloir de solides preuves. »
Et bien… je ne suis clairement pas une adepte de la diplomatie. Peu importe, je voulais seulement le cerf et mettre de la distance entre cet hybride et moi. |
|
Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 19 Aoû - 17:15 |
| Elle se servait du cerf pour faire barrage. Une tactique simple mais pouvant se révéler efficace, la carcasse gênerait mes mouvements en cas de tentative d'attaque en ligne droite. Le plus avantageux et le plus risqué serait de bondir par dessus. La vélocité de l'un de mes bonds me projetterait directement sur sa position mais m'assurer presque de me prendre une flèche. Quelles saloperies les arcs... Je pourrais tenter de partir avec le cerf. Sauf que là encore l'arc poserait problème. J'étais assez fort pour porter les 200 kilos de carcasse, cela semble énorme pour beaucoup et elle sous estimait surement la force que l'on pouvait déployer lorsque l'on savait s'en servir, n'importe quel hybride de mon gabarit et de force égale pouvait le faire avec un peu de technique, même un humain particulièrement musclé pourrait y arriver. Après tout ce n'était pas pour rien que de nombreux hybrides étaient utilisé comme esclaves de chantier. Le point négatif serait la réduction considérable de ma vitesse et la perte d'énergie dû à l'effort. Bref autant me peindre une cible sur le torse.
~~Qu’est-ce qui te fais penser que je suis une révoltée? Je peux très bien qu’une chasseuse qui ne cherche qu’à nourrir et protéger sa communauté?~~
Heureusement que je ne suis pas l'un de ces connards de rabatteur, parce que non seulement ça se voit comme le nez au milieu de la figure, mais en plus que tu sois révoltée ou sauvage, il t'aurait mis hors d'état de nuire et ton sort peut enviable serait le même.
~~Et déclarer des ennemis à tout va! Je te rappelle que c’est toi qui m’as sauté dessus en premier! En plus, tu as tenté de voler ma proie! J’ai toutes les raisons du monde de pouvoir te considérer comme un ennemi! ~~
Et bien ça me fait du mal de l'admettre mais tu marque un point. D'un autre côté là encore tes mots trahissent ton statut et le fait que tu ne connaisses rien aux sauvages. Et ce n'ai pas ta proie. Quand je mène la chasse par le bout du nez, arrive le premier et achève l'animal, dur de l'appeler ta proie. Mais je veux bien reconnaître ta participation.
~~Et pourquoi c’est si important de savoir qui je suis? Qu’est-ce qui me dit que n’est pas un de ses traites qui aident les humains a chassé les sauvages? Il va te falloir de solides preuves.~~
Je suis juste curieux. Et vu que tu ne poursuis pas, je suppose que c'est à mon tour. D'une voix toujours calme et posé comme si nous prenions le thé, j'entamais mon plaidoyer.
"Commençons par le commencement. Tu es entraîné, ça crève les yeux. Il te manque deux ou trois petites choses, mais tu pourrais devenir une chasseuse hors pairs, or ce genre d'individu particulièrement doué ne reste pas longtemps dans sa communauté sauvage et ne peux pas atteindre ce niveau en y restant. Mais plus encore tes paroles te trahissent. Tu n'as jamais vécu dans une communauté sauvage c'est évident, tu en ignore le fonctionnement, les mentalités... A la limite un abruti d'humain ou un hybride domestique aussi ignare que toi sur ces sociétés pourrait ne pas faire la différence, cependant en tant que sauvage il est facile de voir que tu vient de la ville et à rejoint les révoltés. Et puis écoute toi seulement parler : Tu as de la chance qu’ils m’interdisent de blesser les hybrides. Ceux qui ne sont pas nos ennemis en tout cas. Aucun sauvage ne dirait ça. On interdit pas au sauvage de blesser les leurs, ils évitent de blesser qui que ce soit, humain ou hybride. Protéger ta communauté ? Ne me fait pas rire, tu viens de la mettre en danger ! Et si j'étais un foutu hybride rabatteur, hein ? Qu'arriverait il si tu te faisais capturer ? Si par la torture il te soutirait des renseignements ? Où même si tu me tuais, à tu seulement pensé au représailles !? Des rafles et des battues seraient organisées ! Et si grand dieu j'avais un maître et qu'il engageait des chasseurs ! Des villages entiers serait brûlés ! Leurs habitants massacrés, des femmes et des enfants seraient morts à cause de ta bêtise ! "
Mon ton étais monté. Charger de fureur face à ce que j'entendais. Les humains ne faisaient pas de grande différence entre révolté et sauvage, elle l'ignorait peut être mais ses actes avait des conséquences plus grandes qu'elle ne pouvait l'imaginer. Mais encore une fois, je ne valais guère mieux. J'avais par pur rage mis en danger égoïstement les communautés sauvages environnantes pour assouvir ma soif de sang et calmer ma colère. Elle aussi était en colère, et je refuser que ses erreurs ou celles de ses supérieurs ne soit la cause de représailles sur des hybrides innocents. Ils devraient leur apprendre merde ! Plus calmement, je reprenais.
"Mais ton ignorance et tes erreurs sont plus du fait de tes supérieurs... Et heureusement, contrairement à ce que tu suspectes, je n'appartiens pas à ce groupes de traîtres. Je peux savoir ton nom maintenant ? Je suis curieux de savoir à qui j'ai affaire. Et puis... Tu me la rappelle."
Il y eu instant de silence. Non pas forcément dans l'attente d'une réponse, mais parce que même après un an, les événements pesaient encore sur mon esprit. Après s'être légèrement perdu, mon regard s'éclaira à nouveau. Je humais de nouveau l'air et un sourire naquit sur mes lèvres.
"Le groupe de loups semble s'être décidé, ils sont encore à plus de 700 mètres, mais ils se déplace pour ne plus laisser leur odeur être porté par le vent et semblent se déployer. Je pourrais prendre la proie, mais cela ne te convient pas et de ton côté tu manque cruellement de temps pour la dépecer. On dirait qu'il nous reste un peu de temps pour discuter avant de devoir faire face à ce dérangement."
|
|
Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 20 Aoû - 3:45 |
| Comme j’avais dit plus tôt, la diplomatie n’a jamais été mon fort. J’avais au moins espère m’être montrée suffisamment intimidante pour chasser l’autre hybride foutre le camp. Non seulement cela n’avait pas marché, mais en plus il semblait décidé à continuer de me faire la parlote! Je n’avais vraiment plus le temps pour ses conneries. Et le voilà qui semblait être parti pour un autre de ses monologues. Super…
« Commençons par le commencement. Tu es entraîné, ça crève les yeux. Il te manque deux ou trois petites choses, mais tu pourrais devenir une chasseuse hors pairs. »
Un compliment… en tout cas s’en avait l’air et l’aurait probablement été pour quelqu’un d’autre. Pas pour moi… Je n’avais jamais demandé à recevoir un tel entrainement. Je n’avais jamais voulu devenir une chasseuse. J’avais été forcée de le devenir.
« Or, ce genre d'individu particulièrement doué ne reste pas longtemps dans sa communauté sauvage et ne peux pas atteindre ce niveau en y restant. Mais plus encore tes paroles te trahissent. Tu n'as jamais vécu dans une communauté sauvage c'est évident. »
Ces paroles me percutèrent de plein fouet. Il croyait que je n’étais pas née parmi les sauvages? Je n’arrivais pas à en croire mes oreilles. Ma main qui tenait l’arc se mit légèrement à trembler.
« C'est évident, tu en ignores le fonctionnement, les mentalités... À la limite un abruti d'humain ou un hybride domestique aussi ignare que toi sur ces sociétés pourrait ne pas faire la différence, cependant en tant que sauvage il est facile de voir que tu viens de la ville et à rejoint les révoltés. »
C’était un mensonge! Je ne venais pas de la ville, je n’y suis même jamais allée. Tout ce que je connaissais était la forêt, le terrain de chasse, les murs de ma cellule, le terrain de chasse, le terrain de chasse, les murs de ma cellule, terrain chasse, murs cellule, terrain chasse, murs cellule, chasse, murs, chasse, murs, chasse murs chasse murs chassemurschassemurschassemurs. Ma respiration était irrégulière, mon cœur battaient à tout rompre et mes mains tremblaient de façon incontrôlable.
« Je t’avais prévenu. Même si tu parvenais à t’échapper, tu ne seras plus jamais l’une de leurs. »
Mon cœur rata un battement. J’aurais pu reconnaître voix entre mille. Mon ancien maître se tenait devant moi, un sourire mauvais sur les lèvres, le même que dans mes souvenirs alors qu’il me battait et se réjouissait de me voir pourrir dans ma cellule. Je sentis mon visage se déformer en grimace de rage. À chacune de mes expirations, je laissais échapper un grognement.
« Je crois que l’on ne peut même plus te qualifier d’hybride. Tout ce que tu sais faire s’est chassé et tué. Non… Tu n’es plus une hybride, tu es un monstre. »
« Menteur! »
« Oui, c’est ça, continue d’ignorer la vérité. »
« MENTEUR! »
« Ouvre les yeux, Arduinna… Tu es un monstre. »
« MENTEUR! »
Ma flèche siffla à un centimètre de sa tête. Son sourire devint alors moqueur.
« Ra…té… »
Je lui bondis dessus en poussant un hurlement de rage. Avec ma force décuplée par l’adrénaline, je parvins à le plaquer au sol et me mis à le ruer de coups de poing, continuant de hurler. Il avait osé m’appeler un monstre! Je ne suis pas un monstre. Je ne suis pas un monstre!
« JE NE SUIS PAS UN MONSTRE! » |
|
| Contenu sponsorisé | | | | | Profil : MP : Email : | | |
| |
|
Sujets similaires | |
|
| |
Accueil