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 Une cohabitation qui débute

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Une cohabitation qui débute EmptyVen 29 Juin - 11:48
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Une cohabitation qui débuteKyoua & Rebecca



Nous avions marché jusque chez moi dans le plus grand des silences. Kyoa s'en voulait surement encore et moi je ne savais tout simplement pas quoi dire ou faire pour arranger les choses. J'avais au moins l'espoir que la visite de l'appartement lui donne le sourire, surtout que je ne lui avais pas encore dit qu'il allait avoir une chambre rien qu'à lui. J'avais transformé mon bureau que j'utilisais très peu en une petite chambre, bon ce n'était pas le grand luxe pour le moment surtout qu'a ce moment-là je n'avais pas d'idée sur le sexe de l'hybride alors j'ai fait quelque chose de neutre. Bref une fois en plein centre-ville, je pris la main de Kyoa pour éviter qu'il se sente mal, nous étions samedi et il y avait énormément de monde dans les rues, si bien que personne ne prêtait vraiment attention à la tenue de l'hybride.

Une fois devant le digicode du bâtiment, je composai le code en murmurant.

"Kyoa retient bien le code *6865 ok? tu en auras besoin pour entrer"

Vu que j'avais frôlé une crise il y à quelques minutes, autant prendre l'ascenseur vu que j'habitais au dernier étage, nous avions cinq étages. Une fois dans l'ascenseur je relâchai la main de l'hybride pour fouiller dans mon sac et prendre mes clefs. Je notifiai à mon hybride qu'il aura bientôt un double, juste le temps que j'en fasse faire un.

Nous étions le seul appartement au cinquième puisque j'avais un loft, en vérité mon loft était les anciennes combles qui avaient été retravaillées pour être un nouvel appartement. J'ouvris la porte que je venais de déverrouiller et rapidement une douce odeur de gâteau à la vanille se répandit, c'était l'odeur de la bougie que j'avais éteinte avant de partir donc l'odeur était resté. Je fermai la porte derrière Kyoa et lui demanda de retirer ses chaussures, je fis de même me retrouvant en chaussettes, puis je soupirai et prit la parole.

"Bien je te fais visiter viens"

J'ouvris la porte coté du meuble à chaussures et lui montra la salle de bain et les toilettes dans la même pièce le laissant prendre ses marques quelques secondes, puis je refermai la porte et le guidai vers le salon qui était gigantesque.

"Le salon et là tu as la cuisine et on prend nos repas sur le comptoir, si j'ai bien compris la cuisine va devenir ton terrain de jeu "

Je lui fis un petit sourire, le premier depuis notre dispute au restaurant. Puis je lui fis signe de monter les escaliers. Une fois en haut je présentai ma chambre et je fis coulisser une porte en bois sur le mur pour montrer un grand dressing. Je plongeai dedans et en sortis un carton de taille moyenne que je donnai à Kyoa.

"Tien tu peux me le porter s'il te plaît? et suis-moi je vais te montrer ton panier pour dormir"

Je me doutais qu'il aille râler mais je le laissais faire ce qu'il voulait en descendant les escaliers. Une fois en bas je pris le chemin vers le font du salon et je disparut dans un renfoncement. J'ouvris la porte en grise et je laissai Kyoa entrer en annonçant.

"Je te présente ton coin, ici c'est à toi, c'est ta chambre tu accroches ce que tu veux au mur et tu gères ton nettoyage de chambre, si ça sent le fauve c'est ton souci pas le mien, je ne ferais pas le ménage ici et je te fais confiance pour ne pas y planquer de chose illégale ou dangereuse ok?"

J'observai alors son visage afin de voir ce qu'il pensait de sa chambre, je m'étais un peu amusé à lui faire peur avec un panier alors qu'en réalité il avait une magnifique chambre et une armoire pour lui. Je m'étirai un peu et lui dit.

"Les vêtements du carton son propre, je te laisse te changer, faire tes essayages et ranger dans l'armoire, je vais me faire un café, tu en veux un? ou un thé?"

J'attendis sa réponse pour le laisser seul dans sa chambre avec ses vêtements tandis que j'allais préparer un plateau avec ce qu'il fallait. Je pris ensuite place dans le canapé vert.
Dans le carton il y avait des jeans, des t-shirts rock, des sous-vêtements type boxer et des chaussettes.


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Une cohabitation qui débute EmptyMar 3 Juil - 16:50
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda

Tu n’avais pas pris de rouste ou de serment sur le moment, tu ne savais pas si c’était ton action qui avait fonctionné ou le caractère de la demoiselle qui venait faire qu’elle passait l’éponge sur le moment. Tu lâchais alors la demoiselle, venant la regarder pour simplement la suivre, un pas un peu plus lourd, comme si tu traînais à présent le poids de tes actes. Tu réfléchissais lentement à ce que tu allais faire le reste de la journée, il était clair pour toi que tu viendrais faire profil bas, ne voulant pas provoquer un incident dès le premier jour et surtout faire oublier ta bêtise sur le moment.

Tu regardais pendant la marche, les ruelles autour de toi, voulant te souvenir du chemin pour rentrer chez ta maîtresse, lorsque tu prendras le temps de sortir, une fois les autres tâches terminées. Tu n’avais pas vu le temps passé pendant la marche, tu relevais les yeux pour regarder les mouvements de ta maîtresse. Tes oreilles se redressaient pour bouger dans la bonne direction et écouter la série de chiffres. Tu étais surpris qu’elle te fasse confiance ainsi en te donnant le code, c’était peut-être pour qu’il soit plus facile de circuler comme bon te semble.

C’était bien la première fois que tu prenais l'ascenseur, cela venait remonter ton cœur sur le moment. Une sensation étrange, mais à laquelle tu ferais en sorte de t’habituer. Lorsque la porte vint s’ouvrir, une effluve de pâtisserie s’empare de ton odorat. Elle, qui t’avait, dit que la cuisine n’était pas son point fort, tu ne savais pas comment prendre cette odeur. En y faisant plus attention, tu remarquais quelque chose d’étrange, comme s’il y avait un élément non-naturel dans l’odeur. Tu ne savais pas quoi penser de ça, mais tu n’avais pas le temps de te préoccuper plus que ça dessus.

Tu obéissais venant te retrouver pied nu, la suivant dans les quelques pièces qui composaient l’endroit, tu la remerciais sans dire aucuns mots. La raison ? Il y aurait moins d'entretien à faire pour garder propre le lieu. Tu aurais aimé découvrir un peu plus longuement la cuisine, mais tu en aurais le temps, c’étaient surtout les ustensiles qui t’intéressaient. La taille n’avait pas grande importance, il fallait juste s’organiser un peu. Tu étais un peu penaud, mais tu souriais à ton tour, heureux de la voir reprendre une bonne mine.

Te voilà à l’étage, dans une nouvelle pièce, tu venais inspirer grandement, comprenant rapidement qu’il s’agissait de la chambre de sa maîtresse, son odeur venant de chaque côté de la pièce. Tu supportais le poids du carton comme tu le pouvais, ta musculature te faisant encore mal. Tu pouvais sentir une odeur bien différente de celle de ta maîtresse, il devait s’agir des fameux vêtements de son frangin. Tu souriais de façon ironique à ses propos, tu n’avais pas vraiment le choix sur le moment.

Tu appréhendais un peu pour l’histoire du panier, cela ne collerait pas avec ses propos, elle ne semblait pas mentir non plus. C’était sans doute un moyen discret de te taquiner ou se venger, dans tous les cas, cela ne valait pas le coup de venir relever et tu avais autre chose à faire. Comme te concentrer sur porter le paquet de vêtements, c’était une épreuve pour toi, au vu de ses mois passé à ne rien faire, tu avais perdu en muscle.

Tu aurais presque soupiré de plaisir, si tu n’étais pas dans une position aussi indélicate. Tu jetais un coup d’œil rapidement, voyant un espace plus que viable et surtout un endroit rien qu’à toi, cela t’avait terriblement manqué. Ton corps bougeait avec le carton pour regarder la demoiselle et venir écouter ses paroles. Tu posais le carton sur le lit, venant t’étirer et répondre d’une voix forte.

“Je voudrais un thé s’il-te-plaît !”

Il vient alors fouiller le carton, cherchant avant tout un pantalon. Il tombe sur un vieux Jean délavé et trouvé à certains endroits, c’était celui qui flashait le plus pour porter un bas. Tu venais te changer légèrement, trouvant le pantalon confortable, le frère de ta maîtresse devant faire la même taille que toi. Au final, tu te retiens de mettre un haut, ayant transpiré, tu ne voulais pas salir un haut propre pour le moment, sans doute après la douche.

Tu reviens alors vers le salon, pied nu, vêtu simplement d’un jean trouvé. Tu avais regagné ta confiance, venant t’approcher du comptoir, posant les coudes sur ce dernier. Tu regardais alors ta maîtresse dans les yeux.

“Ton frangin fait la même taille que moi pour le coup, c’est plutôt cool pour moi. Tu voudrais une envie particulière pour ce soir ? Que j’ai le temps de m’habituer à cette cuisine.”

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Une cohabitation qui débute EmptyMer 4 Juil - 21:33
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda


Une fois la chambre de Kyoa ouverte, je m'adossai contre un des murs en observant sa réaction. Il avait écouté tout ce que j'avais dit, je lui proposai quelque chose à boire quand il s'allongea sur le lit en s'étirant de plaisir. Je quittai la chambre et alla dans la cuisine pour me faire couler un café tout en faisant bouillir de l'eau. En moins de dix minutes j'avais ramené sur la table basse devant la télévision que je venais d'allumer du thé à la menthe, du café et des cookies industriels.
La silhouette hybride du loup débarqua dans le salon vêtu d'un simple jean troué, il était pied nu et torse nu. Je me stoppai quelques secondes sur son torse qui n'était plus très musclé mais on pouvait facilement deviner qu'avant sa captivité il l'avait été.

Je ne m'étais pas trompé au resto, Kyoa était très agréable visuellement et il avait beaucoup de charme. Moi qui pensait me retrouver avec un hybride soumis et pas agréable à regarder...j'avais gagné au change. Lorsqu'il me parla de cuisine, je me mis à rire un peu.

"Ho euh...désoler je me moque pas de toi, c'est juste qu'hormis cette boîte de cookies et de la compote je n'ai rien dans le frigo, je n'ai pas fait les courses. Pour être plus clair, en général le soir je suis dans un bar avec des amis, ou bien je me fais livrer et je matte un film...donc on va dire que soit je te donne des sous et tu vas faire tes achats, soit je nous commande des pizzas."

Je lui offrais un bon choix, soit il faisait la cuisine et en plus je lui proposais de le laisser un peut de liberté, soit on se faisait une bonne pizza et il pourrait se reposer après une bonne douche dans le canapé. J'espérais tout de même qu'il choisisse la pizza car soyons honnête je n'avais pas envie de m'inquiéter pour lui maintenant s'il sortait, surtout qu'il semblait un peu fatigué. Mais histoire de ne pas le laisser sans réponse je l'informai de mes gouts.

"En tout cas je mange beaucoup de légumes, et j'adore les épices ainsi que les nouilles... Bref je suis assez traditionnel tant que c'est équilibré"

Je me penchai sur la table basse pour retirer le sachet de thé que je déposai dans une coupelle, puis je lui donnai sa tasse en souriant doucement comme si j'avais déjà tourné la page sur l'incident du restaurant.

La télévision était allumée, les infos passaient en boucle, j'étais rentrée depuis deux jours et j'avais eu une crise donc je voulais quand même savoir ce qui se passait un peu sur l'île surtout après mon absence. J'inspirai un grand coup en m'affalant dans le canapé et je proposai à Kyoa.

"Au fait ça coule de source mais je précise, fais comme chez toi Loulou, tu sais où est la douche, la cuisine est à toi et on a déjà parlé des règles donc surtout te gêne pas"

Je lui fis un petit clin d'œil taquin par rapport au petit surnom que je venais de lui donner histoire de le taquiner un peu. Après quelques secondes de silence le temps pour nous de boire un peu, je repris la parole et lui demanda.

"Comment tu te sens? j'ai même pas pris le temps de te demander si tu avais des blessures ou autres"

Je remarquai son panache qui était posé sur le canapé, je me rappelai alors du moment où il avait voulu se faire pardonner, il l'avait posé sur mes jambes, je tendis alors mon bras et doucement je pris son panache pour la remettre sur mes jambes, tout en l'écoutant je m'amusais à papouiller les poils de sa fourrure.

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Une cohabitation qui débute EmptyLun 16 Juil - 21:28
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda

Ton regard se baladait rapidement sur le salon, remarquant de nouvelles choses, il s’agissait des tasses pour le thé, tu imaginais ça. Il y avait aussi une boîte étrange, tu reconnaissais sur la boîte, des cookies. Ce n’était pas quelque chose que tu mangeais souvent, mais tu en avais un doux souvenir en tête, tu n’étais donc pas contre le fait de pouvoir t’en servir pendant le thé. Tu reportes alors ton attention sur ta nouvelle maîtresse, remarquant un air surprise, elle ne devait peut-être pas s’attendre à te voir débarquer à moitié nu.

Dans ton esprit, tu viens penser que cela pouvait être normal de réagir ainsi, tu étais quand même un nouveau venu prenant trop rapidement ses aises. Elle ne devrait pas se plaindre, il t’arrivait des fois de te balader uniquement en pagne ou même nue, les vêtements n’étaient pas ton fort mon cher. Finalement, tu arrêtes toute réflexion venant te concentrer sur les paroles de la douce voix de Rebecca.

Tu soupirais longuement, dommage, tu ne pourrais pas jouer avec les ustensiles ce soir, soudain, tu venais porter ton regard sur ton propre corps ou plutôt tes bras. Tu voyais que tu avais perdu du muscle, peut-être que tu n’aurais plus la même force pour manier les outils comme avant tu aurais besoin de forcer à nouveau ce corps. Tu essayais de réfléchir, te rappelant d’une remarque de ton ancien maître, il avait parlé de ton corps comme celui d’une personne allant dans une salle de… Tu cherchais le mot avec difficulté… Sport, voilà, tu avais mis le doigt dessus.

Au cours de cette réflexion, tu avais noté dans un coin de ta tête les quelques préférences de ta maîtresse, c’était une bonne chose, tu aurais des possibilités, mais tu devrais la prévenir que tu possèdes un régime assez carnivore. Dans le fond, tu es un loup, tu ne peux réprimer toutes tes gênes. Tu voulais placer quelques mots, mais tu n’avais pas le temps, les méninges de ta maîtresse semblaient bien plus rapide que les tiens sur le moment.

Pour une fois dans ta vie, tu venais faire preuve d’un peu de patience, tu lui devais bien ça au vu de ton comportement. Tu étais du genre impertinent, mais jamais blessant, tu laissais une rancune mal placé prendre le dessus. Elle était bien la seule ayant bien voulu te tendre la main dans cet enfer qui t’avait laissé brisé quelques mois. Tu prenais un léger sourire sur le visage, comme pour la rassurer sur ses propos, tu n’avais pas de blessures, seulement des marques de malnutrition principalement, cette douce attention vint raviver la flamme de la culpabilité en toi, tu plaçais au moins quelques mots avant de te faire guider d’une certaine façon.

“Non, je n’ai rien, je te remercie aussi de t’être soucié de ça.”

Tu frémis alors sentant ta queue te faire attraper et ainsi câliner, c’était surprenant, quand tu la donnais toi-même, tu pouvais te préparer, mais là, elle t’avait bien eu. C’était une sensation plaisante, mais pas comme un câlin, comme autre chose que tu n’avais pas connu, cela semblait réveiller certaines choses chez toi… Tu en voulais plus, tu voulais qu’elle continue de la caresser, c’était trop plaisant, se faire surprendre ainsi, voilà une drôle de sensation.

Tes jambes venaient faire de drôle de mouvement, tu essayais de rester concentrer en la voyant ainsi jouer de ta fourrure. Tu ne disais rien, pas parce qu’il s’agissait de sa maîtresse, mais parce que tu ressentais du plaisir à te faire ainsi tripoter. Tu reprends lentement ton souffle pour réussir à évoquer ce que tu voulais aborder avec elle.

“Pour… Pour ce soir, je veux bien une Pizza, je n’ai pas la force d’aller me promener surtout vu l’heure… Hum… Ah !”


Tu rougissais, tu n’avais pas prévu ça, ta voix était un peu tremblante, tu te sentais honteux, réagir ainsi à une simple caresse surprise sur ta queue, personne autre que ta famille ne te caressait ainsi et encore moins aussi longtemps. Une douce chaleur naissait dans ton corps, tu sentais quelques parties de toi réagir de la mauvaises façon. Tu viens alors t'asseoir sur le canapé, tu en voulais encore plus, c’était bien trop agréable, grisant même, pour une fois, sous le plaisir du moment, tu laissais ton ego de côté. Tu n’osais pas encore toucher à ton thé, venant tourner ton visage vers celui de Rebecca, tu disais alors d’une voix étrangement tendancieuse, mais avec une certaine innocence.

“Je veux encore plus de caresses, je veux que tu joues encore avec ma queue, c’est très agréable, Rebecca.”

Tu avais un air rougi sur les pommettes, un regard gêné d’avoir demandé ça et un sourire étrange sur le visage, comme si tu prenais un plaisir malsain à ça.

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Une cohabitation qui débute EmptyMar 17 Juil - 14:12
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda

Kyoa semblait touché que je me soucie de son état. Je n'étais pas certes un anti-hybride, mais je n'étais pas un monstre pour autant, je voyais Kyoa comme un compagnon, comme si je m'étais acheté un chien domestique et jamais de ma vie je ne ferais de mal à un de mes compagnons. La panache de l'hybride était posé calmement sur le canapé à coté de lui. J'avais remarqué au restaurant qu'il avait une sorte de besoin de contact, pour se faire pardonner il l'avait posé sur mes jambes. L'idée me vint alors de lui offrir un petit instant câlin, comme j'aurais caressé la tête d'un chat ou d'un chien, mais là je n'avais accès qu'à sa queue au pelage blanc. Je croisai mes jambes en tailleur sur le divan alors que je jouais avec les poils de sa panache, parfois je caressais, parfois j'enroulais les poils autour de mes doigts. Je l'avais senti se crisper mais je n'y prêtais pas attention, tout en écoutant les informations je continuais de petit traitement de faveur que je réservais à peu de gens puisque je n'étais pas du genre très tactile.
Je l'écoutai me parler, mais quand il poussa un bruit bizarre, je tournai ma tête d'un coup pensait lui avoir fait mal. Je le fixai de mon regard protecteur attendant de savoir ce qui se passait. Je n'eus malheureusement aucune réponse à part des rougeurs sur ses joues. Lorsqu'il changea de position tout en me laissant sa queue hybride à disposition, je remarquai quelque chose au niveau du Jean. Afin de ne pas rendre Kyoa encore plus mal à l'aise, je n'en parlai pas.
Mes doigts se crispaient de surprise sur sa queue blanche lorsqu'il me parla de son envie du moment. Je n'étais pas du tout gênée, j'enroulai mes doigts autour de sa panache en le fixant du regard afin de voir si cela suffirait à le mettre mal à l'aise. Mes doigts se faisaient de plus en plus tendres sur cet appendice hybride, puis je lui répondis.

"En temps normal un mec qui me demande ça se prend une gifle, mais on va dire que ta bouille d'amour me fait craquer"

Je me penchai vers la table basse tout en continuant de caresser sa panache. Je pris mon téléphone et je composai le numéro de la pizzeria qui me répondit rapidement.

"Oui bonjour, je souhaiterais une quatre fromage et une carnassier... Oui bah livré la pour vingt heures ça ira merci et une bouteille de Soda et une de jus de fruit merci"

Je raccrochai puis je tournai la tête de nouveau vers l'hybride assis à coté de moi. Je pris une nouvelle fois la parole.

"Ils font une pizza pour hybride, dedans y a plein de viande différente tu devrais aimer"

Mes doigts continuaient de caresser doucement sa queue jusqu'à ce que je sente une grosse fatigue surement à cause du resto et de ma crise d'y a quelques jours. Je décroisai mes jambes laissant mon genou craquer un peu, puis je m'allongeai sur le canapé en posant ma tête sur les jambes de Kyoa vu qu'il était assis, mais je ne lâchais pas sa queue que je continuais de tripoter comme un doudou. Je soupirai et murmurai allongée.

"Je suis claquée... je suis bien contente que tu ait choisi la pizza. Ils livrent à vingt heures sa te laissera le temps de prendre une douche"

Heureusement la boutique l'avait bien entretenu, il ne sentait pas mauvais, juste son odeur à lui qui était assez puissante mais pas trop désagréable pour autant. Allongée je continuais de jouer avec sa queue, mais cette fois je m'amusais à la faire monter et descendre le long de ma cuisse nue. sa queue partait de mon genou jusqu'en haut de ma cuisse à la limite de mon short en Jean. Sous ma tête ses jambes se contractaient surement, il ne semblait pas habitué à être cajolé comme ça. Je me mis alors à ricaner un peu puis je m'excusai.

"Désolé...je n'ai pas l'habitude de voir des hommes si...novice dans les contacts avec le sexe opposé. En général les types que je côtoie sont assez viril et Macho donc forcement. Mais je te rassure c'est mignon de te voir comme ça. Tu veux en parler?"

On pourrait se demander, mais de quoi tu veux parler? en réalité je proposais surtout à Kyoa de se libérer un peu, il sortait d'une cage et d'un coup il se retrouvait avec une humaine amicale il devait surement garder en lui plein de choses alors s'il voulait que je me relève ou que je le laisse tranquille je tenais à le savoir.

Je penchai un peut ma tête en arrière pour tenter de croiser son regard tout en lâchant sa queue que j'avais laissée sur mes cuisses .

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Une cohabitation qui débute EmptyJeu 19 Juil - 18:52
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda

Tes épaules viennent alors se dresser, ton fier panache étant serré entre les doigts fin de la demoiselle, tu avais toujours le teint rouge. Tu te sentais gêné, surtout en sentant le regard de ta maîtresse, aussi pénétrant dans ton âme. Pourtant, tu voulais encore plus de cette gêne, si cela venait t’apporter autant de plaisir, tu appréciais surtout lorsqu’elle s’approchait de la base de sa queue, tu étais toujours parcouru de frisson. Tu ne relevais point la phrase de ta maîtresse, tu n’en comprenais pas véritablement le sens, de ce que tu savais, tu étais son premier hybride, mais elle parlait d’homme, donc peut-être d’autre chose.

Ce n’était pas le moment de penser à ce genre de chose, tu ne pouvais porter loin ta réflexion au vu des sensations qui parcourait continuellement ton échine. Ton corps venait alors s’étirer pendant qu’elle venait commander ce qui semblait être la nourriture, tu n’avais mangé une pizza que quelques fois dans ta vie. Ton père ayant préparé ce plat pour vous et ton ancien maître. Tes membres bougeaient un peu bizarrement sous l’effet des frissons, tu viens quand même t’installer confortablement dans le canapé.

Pendant sa conversation au téléphone, ta queue venait bouger de façon rapide entre les doigts de la demoiselle, n’étant pas loin de lui échapper à quelques battements. C’était une façon de traduire ton impatience, tu trépignais qu’elle vienne te reprendre à deux mains, c’est plus plaisant qu’une seule main. Tu devais pourtant reconnaître qu’une seule caresse, un peu plus lente, était agréable, il y avait un côté… Sensuel et tendre, et ton corps venait toujours aussi bien réagir.

Tu baissais le regard, voyant ton corps réagir d’une façon étrange, tu n’avais ce genre de réaction que le matin, tu n’avais jamais compris pourquoi ce petit être venait ainsi se dresser et tu n’en avais pas ressenti le besoin, pensant à événement naturel. La situation ici était différente, tu le voyais se lever dans un contexte différent, tu avais du mal avec l’esprit aussi embrumé à comprendre que le plaisir était le facteur déclencheur de ce phénomène, tu finirais bien par l’apprendre un jour.

Alors qu’elle te rappelle, tu arrives simplement à comprendre qu’il y a quelque chose pour les hybrides, n’arrivant toujours pas pleinement à te concentrer sur le moment. Ton corps laissant cette douce chaleur des caresses se répandre en toi, un craquement te ramène à la réalité, venant contraster avec la douce voix de Rebecca. Tu poses alors ton regard sur elle, le visage encore rouge de ce moment, peut-être que quelques instants de plus t’aurais amené à respirer de façon étrange ou pousser d’autres bruits bizarre, personne ne pouvait savoir.

En sentant la jeune femme poser sa tête sur tes genoux, tu sentais ton cœur palpiter un peu plus, tu ne comprenais pas pourquoi ton corps venait te donner ce genre de réaction à ses actions. Il fallait aussi dire que tu n’avais pas l’habitude de faire ce genre de chose, c’était la première femme que tu côtoyais réellement. Tu étais un peu plus concentré sur elle, la raison, tu ne voulais pas qu’elle sente que ton membre était ainsi, tu trouverais cela gênant, elle pourrait aussi trouver ça bizarre. Ton esprit psychotait encore un peu comme ça, avant de ta calmer sous l’effet des caresses sur ta queue.

C’est enfin à ce moment-là que tu saisissais enfin quelques choses, ce que tu avais entre les jambes avait réagi ainsi dès qu’elle t’avait touché la queue, c’était sans doute la raison, mais pourquoi une telle réaction. Les choses ne venaient pas en s’arrangeant pour toi, le contact de sa peau, autre que ses mains donnaient une sensation différente. Tu notais l’impression de la caresser toi-même, le bout de ta queue venant se courber pour donner l’effet d’un plumeau sur sa queue, tu voulais encore plus de cette sensation, mais c’était gênant de réagir ainsi.

Tu pourrais t’arrêter, mais tu eu comme un manque de volonté sur le moment, c’était comme être sur un petit nuage, pourquoi voudrais-tu quitter une telle sensation. La gêne commençait à s’effacer de ton esprit, avec le temps qui passait, tu pourrais presque finir accro à cette sensation dis donc. Soudain, tu te sentis piquer au vif, sa remarque venait te faire mal, tu avais l’impression d’être un être fragile qui avait besoin d’être protégé, tu n’étais pas ainsi.
Ton orgueil venait d’être touché en plein vol, c’était une sensation assez désagréable, pourtant pas assez pour te donner envie d’arrêter les caresses, la preuve, tu venais même bouger ta queue par toi-même sur son corps. Cependant, tu ne voulais pas laisser les choses ainsi, tu n’allais pas réagir de façon véhémente comme tout à l’heure, tu voulais jouer de ta situation, elle voulait répondre à une question, tu allais lui proposer. Si le plaisir venait faire disparaître la gêne, ton orgueil faisait de même et la pudeur n’était pas ton mot préféré.

Tu venais doucement lui décalé la tête, pour avoir le temps de te lever et te mettre droit devant elle et debout. Sans aucune hésitation, tu venais faire descendre ton pantalon, et ce qui couvrait ton entre-jambe, venant alors exposer ton membre aux yeux de la jeune femme, la regardant droit dans les yeux et venant dire avec le plus grand sérieux du monde.

“Alors explique moi ce que c’est ça ! Je suis ainsi dès que tu as commencé à caresser ma queue et je ne comprends pas pourquoi. Tu m’as dit avoir fréquenté beaucoup d’hommes, alors peut-être que tu sais ça.”

Tu espérais surtout la gênée en faisant ça, mais si tu pouvais aussi en apprendre plus, cela ne te dérangerait pas le moins du monde.

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Une cohabitation qui débute EmptyJeu 19 Juil - 22:33
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda

Si j'avais su que ma phrase le mettrait dans cet état je ne l'aurais pas prononcé. Son corps se contracta encore plus et doucement il poussa ma tête pour se lever. Lorsque je me retrouvai sur le dos j'ouvris en grand les yeux et cherchai du regard mon hybride. Qu'est-ce qui lui prenait au juste? je n'avais pourtant rien dit de méchant. Je me tournai le sur le côté et je calai ma main sous ma tête en surélèvent le tout en m'appuyant sur mon coude.

Kyoa se tenait droit comme un I devant moi et d'un coup il me dévoila ce qui le rendait si mal à l'aise. Je levai les yeux au ciel, apparemment j'allais devoir lui apprendre certaines choses sur la protection de son corps et son exhibition.

Je plongeai mon regard dans le sien et répondis en souriant.

"Au moins de ce côté-là tu fonctionnes bien..."

Je me redressai pour m'assoir sans le quitter du regard. Sans aucune gène je pris ma tasse pour boire un peu et j'ajoutai d'une voix calme .

"Déjà range-moi ça. Ce corps est à toi Kyoa et le montrer de cette façon sans pudeur peut t'attirer de gros soucis en dehors de cet appartement. Ensuite y a rien de grave...c'est une réaction normale chez un homme et encore plus chez un homme qui n'a jamais eu de rapport"


Je terminai ma tasse pour la remettre sur la table basse et m'avachir dans le canapé. Je pris mon temps pour lui expliquer que cette réaction arrivait souvent quand une femme et un homme se touchaient une partie du corps ou deux femmes ou deux hommes. Je ne partis pas trop dans les détails et je lui précisai.

"Le fait que je touche une partie de ton corps te plaît, tu aimes ça et ton corps le montre c'est tout. Il n'y a rien de mal à cela. Et pour être plus précise cet état te permet aussi d'avoir un rapport sexuel."

Je levai d'ailleurs la main pour créer une barrière en lui disant.

"Et ne va pas croire que toi et moi on va en avoir un d'accord? par contre tu peux te soulager tout seul avec ta main"

Je pointai alors sa main de mon doigt et ajoutai.

"Il suffit de la prendre dans ta main et de faire des va-et-vient avec. Tu comprends? par contre ce genre de chose ce fait seul...donc je te préviens tu fais ça dans ta chambre et ce qui en sortira tu le nettoie avec un mouchoir on est d'accord?"

J'espérais qu'il comprenne car je n'étais pas une pro de la pédagogie, j'avais appris la sexualité toute seule avec quelques bouquins...mais...oui

"demain j'irais à la librairie te prendre quelques livres si tu veux, tu comprendras peut-être mieux ce côté-là de ta vie"


Je lui fis un bref sourire, puis je me levai du canapé et lui dit.

"Allez va prendre une douche, ça te calmera. Je vais me reposer un peu"

Je passai à coté de lui et lui fit un léger bisou sur la joue pour le taquiner un peu, puis je partis dans ma chambre pour m'allonger dans mon lit.

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Une cohabitation qui débute EmptyMar 24 Juil - 11:47
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda

Au final, après quelques secondes à être ainsi, c’est toi qui était plein de gêne, tu ne sais pas ce qui te prenais, encore une action sous l’impulsion. Tu voyais enfin la réaction de ta maîtresse, une sensation plus que bizarre, comme si cela ne venait aucunement l’intriguer ou même la surprendre. Le pourpre venait totalement teinter son visage, donnant l’impression que tu venais de prendre un grand coup de soleil, tes mains tremblotant légèrement sur le moment. Décidément, ce n’était pas ton jour, tu avais l’impression de faire bourde sur bourde, ta fierté venait en prendre un coup. Tu avais encore du chemin à faire niveau relation sociale.

Les quelques mots lancés sans vraiment de motivation de la part de ta maîtresse, venait te faire lever un sourcil. Cela lui semblait normal, peut-être que c’était une réaction tout ce qu’il y a de plus normal, mais toi, c’est bien une des rares fois où ceci venait te prendre en pleine journée. Cela devait être gênant pour les hommes de pouvoir subir ainsi les choses, et surtout de le cacher. Puis finalement, tu vins penser à la raison pour que ton membre vienne ainsi réagir, cela ne devait pas arriver souvent non plus.

Tu aurais presque eu envie de soupirer de bonheur, de savoir que tu n’aurais pas ce genre d’évènement en pleine rue. Tu pourrais en mourir de honte ou déprimer, d’ainsi te ridiculiser. Aussi, rapidement, que fussent prononcés ses mots, tu venais remonter le jean que l’on venait de t’offrir. Tu comprenais donc, qu’il ne fallait véritablement pas faire ça en extérieur, pourtant, tu ne comprenais pas comment cela pouvait avoir un rapport avec le fait que tu n’aies jamais tenté la reproduction avec une femelle.

Voilà, un regret de plus pour toi, une chose qu'aurait peut-être dû t’expliquer ton père, mais il n’en eu pas le temps, la maladie l’ayant emporté trop rapidement pour toi. Une fois vêtu, en partie, tu écoutais avec grande attention les paroles de la jeune femme, ton esprit partant alors très loin dans ses pensées. Le fait qu’elle parle alors de condition pour un rapport, vint finir de détruire ta cervelle pour la journée. Tu comprenais ça, comme quoi, tu désirais faire des choses avec ta maîtresse, tu paniquais un peu, ta queue balayant le sol rapidement, tes oreilles venant se baisser.

C’était toujours dur de te dire que le simple fait qu’elle vienne caresser ton plumeau blanc vienne ainsi te donner des envies, surtout à ton corps de vouloir faire ce genre de chose avec ta maîtresse. L’idée dans le fond ne venait pas te déplaire, c’était plutôt l'agencement de la situation qui venait te faire ainsi baliser. Tu comprenais mieux sa phrase sur la virilité, tu devais paraître un enfant pour elle. Ton ego venait de se briser et tu mettrais du temps à t’en remettre, à recoller les morceaux, le contact avec la gente féminine n’était pas pour tout de suite du coup.

Le mouvement de main de Rebecca, venait alors achever un homme déjà à terre, c’est-à-dire toi sur le coup. Tu écoutais quand même ses dernières paroles, ne comprenant pas vraiment ce qui pouvait en sortir, tu ne préférais pas expérimenter pour le moment. Une multitude de questions venaient à naître dans ton esprit, tu voulais en savoir plus, mais tu n’oserais jamais poser les questions avec ce qui venait de se passer. Tu hochais la tête quand elle vint parler de livre, comme si l’espoir était encore possible pour sauver les quelques fragments d’honneur que tu avais réussi à sauver sur le moment.

Un nouvel éclat rougeâtre venait se dessiner sur ton faciès, tu étais une palette de peinture à toi tout seul aujourd’hui. En la voyant partir, tu te laissais aller sur le sol, t’allongeant sur le dos, laissant ton esprit faire du tri et essayer de te calmer entièrement. Tu avais grand besoin de te détendre. Quelques minutes vinrent passer rapidement, tu te motivais alors à te relever, pour te diriger vers la salle de bain. Une fois entré dans la pièce, tu retirais tes vêtements, pour entrer dans la douche. Tu venais bloquer quelques secondes devant la porte de cette dernière, finissant par passer.

Alors que tu venais ouvrir l’eau encore dans tes pensées, tu prenais une giclée un peu fraîche, venant faire dresser chacun de tes poils et te ramenant clairement dans le monde réelle. Rapidement, tu réglais la température, laissant surtout l’eau couler sur ton corps, ne sachant pas réellement si tu pouvais prendre les affaires de Rebecca, laissant alors le peu de conscience que tu vas dominer et t’emparer de quoi te laver.

Tu sortais finalement de la douche, prenant une serviette qui semblait être là pour toi, venant en premier lieu, sécher ta queue et tes cheveux, ces derniers venant encore faire tomber de l’eau de temps en temps. Tu enfilais simplement ton boxer, venant alors prendre ton jean, vous être sur d’être totalement sec avant de le remettre, profitant du fait que ta maîtresse soit couchée pour laisser ton corps ainsi respirer. Tu posais alors ton corps sur le canapé, te laissant presque tomber dedans.

C’était sans doute l’adrénaline de la journée et la douche chaude, mais tes jambes te faisaient horriblement souffrir sur le moment. Il te faudrait éviter la crampe, mais tu n’avais pas vraiment le temps de penser à ça, tu avais l’esprit aussi lourd que tes pattes pour le moment. Tu essayais de lutter contre ce sommeil soudain, mais Morphée vint gagner la bataille, t’emportant avec lui dans un agréable repos. Tu fermais alors les yeux, la serviette sur tes cheveux pour le moment, vêtu simplement de ton boxer, ton jean traînant sur l’autre fauteuil.

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Une cohabitation qui débute EmptyMar 24 Juil - 14:30
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Cette sensation horrible quand vous vous allongez, que le sommeil vous emporte et au final vous émergé avec la bouche pâteuse et le crâne aussi lourd qu'une pierre. Je mis un moment avant de me réveiller convenablement. Je pris mon téléphone pour jeter un œil et je vis qu'il était déjà dix-neuf heures. Je sortis de mon lit rapidement et ouvris la porte pour entrer dans le salon. C'était calme, trop calme . Tout en me frottant l'arrière de la tête, je me dirigeai vers le canapé et j'assistai alors à une scène assez touchante. Le gros loup dormait profondément en boxer et une serviette à moitie sur ses cheveux. La douche avait dû lui faire du bien. Je restai debout prés du canapé à l'observer en me posant des questions. Il allait m'aider avec mes soucis de santés, mais moi...en quoi allais-je lui être utile? Je passai un doigt timide sur son torse l'air pensif le stoppant une fois à la frontière de son boxer. Je me penchai ensuite doucement et je posai mes lèvres sur son front en signe de protection. Puis je débarrassai la table basse en mettant tout au placard et dans la lave-vaisselle. D'ici une heure le livreur allait arriver alors il allait falloir que je commence à réveiller Kyoa.

Une fois de retours prés du canapé j'hésitais, il avait surement besoin de dormir après tout. Je soupirai et changeai de chaîne pour tomber sur un téléfilm à l'eau de rose...bof ça va meubler le silence. Sans trop me poser de questions, un peu comme avec mon frère, je grimpai dans le canapé et je me callai entre l'hybride et le dos du soda. Doucement mon corps se colla à lui et je posai ma tête sur son torse chaud, ce qui était sur c'est que l'hybride était épuisé car il n'avait pas bougé d'un pouce.

J'aimais beaucoup ce genre de moment et je n'en avais que très peu. Mon frère était surement encore en voyage, les hommes que je côtoyais n'étaient pas le genre à faire ce genre de moment devant la télévision alors forcément niveau tendresse je n'avais pas grand-chose...j'étais comblée question étreinte lubrique et soirée intime mais question tendresse ce n'était pas la joie et je commençais me dire que le médecin avait surtout voulu que j'aie à mes côtés une compagnie plutôt qu'un aide soignait.

Mes jambes nues se collaient aux jambes de Kyoa et je profitai de ce moment devant mon téléfilm jusqu'à son réveil en espérant qu'il se réveille avant l'arrivée de la pizza car la sonnette était assez violente et il risquerait de mal se réveiller.

Je posai ma joue sur son torse et rapidement mon regard se posa sur sa silhouette. On aurait dit qu'il était musclé avant mais son passé l'avait amoché. Peut-être qu'il aimerait faire du sport, petite on m'avait souvent interdit d'en faire alors je savais ce que le manque de sport pouvait faire ressentir. Mon doigt se promena à nouveau sur son torse, dessinant ses côtes qui ressortaient, signe de sa mal nutrition. Au fond de moi j'avais de la peine de savoir que mes congénère lui avait fait vivre ça, j'étais certes assez neutre dans cette histoire d'hybride humain mais j'avais tout de même un cœur. Vers dix-neuf heures trente je commençais à murmurer à son oreille.

"Kyoa? hé Loulou...la pizza va bientôt arriver...réveilles-toi"

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Une cohabitation qui débute EmptyJeu 26 Juil - 16:25
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Tu rêvais, c’était assez rare, non pas le fait de voir défiler une série d’images et de paroles durant ton sommeil, mais plutôt le fait de t’en souvenir et surtout d’en avoir conscience. Tu expérimentais, ce que l’on pouvait nommer un rêve lucide, à moitié pour le coup, tu le vivais pleinement, sans pourtant en avoir le contrôle. Tu te laissais juste porter par le flot d’images et surtout ton environnement, car en ce moment-même, tu baignais dans une eau turquoise.

Il n’y avait aucune terre alentours, tu ne nageais pas, tu ne savais pas de toute façon, pourtant, tu ne coulais pas. Le mouvement des vagues venait lentement te bercer, tu n’avais pas froid, bien au contraire, tu sentais certaines parties de ton corps se réchauffer petit à petit, à des moments différents. C’était assez étrange, car il n’y avait pas de soleil dans ton rêve, simplement une lune proche de toi, comme si tu pouvais l’avoir en venant tendre la main.

Tu venais alors essayer, mais tu n’arrivais à rien, de même pour les étoiles, tu ne pouvais rien saisir, simplement regarder et voir le ciel défiler sous tes yeux. Tu sentais alors un sentiment d’impuissance s’emparer de ton âme, comme si tu étais condamné à naviguer ainsi seul et démuni. Tu pourrais te laisser couler, tu n’aurais personne pour venir te tendre la main, c’était dur de penser que tu étais ainsi seul. On avait osé t’arracher ton île, la terre ferme qui te permettait de te reposer dans cette traversée qu’était la vie.

Ton esprit semblait vouloir te faire comprendre quelque chose, tu sentais ton corps onirique frissonner légèrement, une sensation de chaleur partant de ton cœur pour se répandre lentement dans ton corps, comme si on passait quelque chose sur ton torse. C’était une sensation réconfortante, celle-ci grandit en sentant cette dernière, lorsque ton front vint se réchauffer, te nimbant de douceur. C’était agréable, te rappelant le rituel du soir avec ta famille, déposer un baiser sur le front de chaque membre de la fratrie.

Un certain baume au cœur venait te laisser sourire doucement, tu commençais enfin à positiver, assimilant aussi les évènements de la journée. Tu te souvenais dans cet espace de rêverie, qu’il existait une nouvelle île pour toi, elle commençait à émerger. Il s’agissait de ta nouvelle maîtresse, tu pourrais peut-être t’accrocher à elle, son caractère était aussi rude que le tien, mais elle n’avait pas de mauvaise volonté à ton égard. Enfin, tu semblais prendre conscience de ta place, tu arrivais à bouger un peu plus, nageant en direction de cet îlot de terre.

Alors que tu posais le pied-à-terre, tu sentais comme un poids sur toi, comme si on venait t’accrocher un boulet au pied. Certains pourraient penser qu’il s’agit d’une entrave, mais dans ton esprit, c’était une preuve que tu étais vivant, que des choses venaient compter pour toi. La chaleur, la douceur continuait de t’entourer, comme un voile léger, mais réconfortant. Finalement, tu te laissais allonger sur le sable, tu pouvais en sentir la texture, mais non la température, cet aura réconfortante semblait être la seule chose que tu pouvais ressentir dans ce monde.

Tu te laissais alors aller à contempler les étoiles, brisant ta carapace, laissant cette situation faire remonter tes sentiments, ta détresse, ta haine, ta tristesse. Ainsi, ce voile pourrait venir l’effacer, l’atténuer, pour te retirer une véritable chaîne. Tu te sentais en harmonie avec toi-même, comme si cette journée venait équilibrer la balance de tes émotions. Tes yeux vinrent se fermer dans ton propre rêve, lorsque tu laissais cela se produire, des sons arrivaient enfin à toi.

Une simple phrase, qui agissait comme une ancre, dont le but était de t’attirer dans le monde physique, venant réveiller toutes les sensations de ton corps. Tu ouvrais alors lentement les yeux, sentant quelques larmes couler le long de ton visage, tu réagis presque par impulsion. Tu plaçais tes mains sur ton visage, pour le cacher et essuyer tes larmes, un instant d’émotion, le rêve avait rattrapé la réalité. Tu tournais enfin ton visage vers Rebecca, ressassant tout ce que la journée avait apporté.

Tu te levais lentement, retirant la serviette, pour attraper de ton autre main le pantalon, venant doucement l’enfiler, tu avais comme une boule de tension dans la gorge, tu laissais finalement filer quelques mots avec difficulté.

“Merci… Rebecca.”

Tu ne venais pas la remercier de t’avoir réveillé, mais plutôt de t’adopter, tu faisais ainsi, pouvant laisser ta phrase avec plusieurs interprétations. Tu reprenais un peu de ta consistance, te tournant vers elle, simulant un long sourire.

“Bon, on fait quoi en attendant du coup ?”

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Une cohabitation qui débute EmptyVen 27 Juil - 11:00
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Dans trente minutes le livreur allait surement sonner. Je n'étais pas médium non mais suffisamment habitué à les appeler pour savoir qu'ils étaient toujours à l'heure. Je venais donc de réveiller le loup endormi. Je n'avais pas vu son visage et donc ses larmes étaient passées inaperçues comme il l'avait voulu. Rapidement il se leva et je me redressai afin de m'assoir un peu mieux sur le canapé. J'étais allé trop loin? soit je notai au fond de ma tête que j'allais devoir éviter ce genre d'approche. Je ne montrais pas ma déception, j'avais beaucoup apprécier ce moment, cela m'avait détendu et pour être honnête la douleur de mon poumon s'était même calmé au point de disparaitre.
Il retirait la serviette de ses cheveux en me remerciant. J'arquai un sourcil surpris, pourquoi me remerciait-il? pour l'avoir réveillé? c'était bizarre mais bon les hybrides étaient tellement différents de nous. Il se tourna vers moi et avec un sourire de façade me demanda ce qu'on allait faire en attendant. Histoire de détendre l'atmosphère je lui lançai.

"On devrait trouver un film pour ce soir...comme ça on mangera la pizza chaude au calme devant un film"


Je me levai et le contournai avec une certaine distance retrouvant une peu ma façon d'être du début. Mes barrières étaient émotionnellement remises, j'ouvris un placard dans le meuble télé et me mis à genoux devant en énumérant plein de films. De l'horreur, du drame, du Thriller. Je me grattai la tête pour réfléchir, puis je lui montrai un film, un film assez simple sur une maison hantée que je n'avais pas encore vue. Pour être honnête j'avais peur de le voir seul et de pas dormir, mais vu que Kyoa était là je serais sûrement plus à l'aise et moins terrifier. Je me relevai et lui tandis la boîte pour qu'il voit le résumé.

Un groupe d'humains voulait filmer et enquêter sur le paranormal dans une vieille maison abandonnée suite au meurtre d'une famille dedans vingt ans avant.
Je partis ensuite dans la cuisine récupérer des verres et des couverts au cas où mon hybride voulait manger la pizza avec des couverts. Quand j'eus tout déposé sur la table, la sonnette retentie. Je sursautai en râlant.

"Cette sonnette me rend folle elle est trop forte"

J'ouvris la porte et ho...mon livreur fétiche. C'était le plus aimable de l'équipe et je pense qu'il a un petit penchant pour moi, il tente toujours de me faire du charme mais j'aime tellement me faire désirer.

"Salut Becca... Je t'apporte ta commande. Tu as drôlement faim ce soir, deux pizzas...ou bien...je suis l'invité surprise peut-être"

Je gloussai un peu et prit les pizzas en souriant. Puis je répondis.

"Ça aurait été avec plaisir mais je ne suis pas seul ce soir"
"Ah le chanceux...et dire que moi j'attends toujours mon tour"
"Ah bah là je peux pas grand-chose pour toi"
"Mais si voyons...accorde-moi un rendez-vous et tu verras tu pourras plus te passer de moi"

Ho mon Dieu la glue celui-là. Il était mignon mais sans vouloir faire la bourgeoise, je ne me voyais pas m'attacher à un livreur de pizza...surtout un vantard qui irait raconter ses prouesses nocturnes à ses potes. Bref afin d'être libéré, je décidai d'utiliser Kyoa, autant qu'il ait un rôle en plus de son aide dans mes soins.

"Kyoa? tu viens m'aider s'il te plaît? les pizzas sont un peu lourdes."


Qu'il vienne ou non le livreur curieux jeta un œil au-dessus de ma tête et vit à qui je m'adressais. Il avait beau avoir enfilé un jean il restait tout de même torse nu et c'était un hybride donc quelqu'un d'imprévisible. Le livreur tira un peut la tronche et fixa Kyoa de loin ou de prés en fonction de s'il était venu ou pas.




Dernière édition par Rebecca Ueda le Mar 14 Aoû - 23:16, édité 1 fois
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Une cohabitation qui débute EmptyLun 13 Aoû - 22:45
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Tu semblais un peu plus détendu, comme si la mélancolie commençait à retourner au fond de ton cœur, s’enterrant lentement jusqu’au prochain moment de faiblesse, laissant jaillir ces sentiments comme un geyser venant faire céder la croûte terrestre pour s’échapper. Le flot de tes larmes semblait avoir complètement disparu à présent, ton sourire faussement improvisé te donnait la douce impression de fonctionner sur la demoiselle.

Tu haussais doucement un sourcil sur sa tirade, un film, tu n’en avais vu que très peu, c’était un privilège que vous aviez de temps en temps, selon les bons vouloirs du maître. Il n’était pas un homme très friand de l’audiovisuel, il préférait plonger ses prunelles dans des décors blancs, taché d’encre. Tu n’étais donc pas un grand connaisseur, mais tu étais plus que tenté sur le moment à regarder un film, surtout qu’il s’agissait d’une activité plus que tranquille. Tu le savais que ton corps n’aurait pas supporté une activité physique de plus.

Ton regard venait la suivre, tu avais l’impression de la trouver plus distante qu’il y a quelques heures, peut-être que ton action précédente, ta brillante idée d’exposer ton membre gonflé à ses yeux, l’avait refroidi légèrement sur le coup. C’est alors, qu’avec une certaine lenteur dans tes mouvements, tu venais prendre la boîte qu’elle te tendait. Tu posais tes yeux sur la jaquette, tu voyais fourmiller une multitude de détails, tu n’arrivais pas forcément à en comprendre entièrement le sens.

De tes doigts, tu faisais rouler le morceau de plastique, pour en voir les inscriptions réparties en son dos, tu prenais ton temps de lire. L’histoire semblait tragique et bizarre, ce n’était pas forcément le genre de chose que tu appréciais, mais tu ferais un effort pour aujourd’hui. Cette jeune femme avait beaucoup trop d’empathie de ta part aujourd'hui. Puis, tu te souvenais que ton comportement était digne d’un goujat à son égard, tu devais venir équilibrer la balance à nouveau. Tu comptais donc faire un effort, au moins pour ce soir, car demain serait sans doute un jour nouveau.

Chaque muscles de ton corps vinrent alors crier alerte, un bruit horripilant venait de passer par tes oreilles pour résonner dans toutes les cellules de ton être. Même ta queue c’était dressé sur le moment, les poils ayant gagné du volume, pour finalement retomber doucement. Ton regard se portait vers la source du bruit, faisant un détour par les réactions de ta nouvelle maîtresse. Elle semblait tout aussi agacé que toi, son commentaire ne faisait que nourrir cette supposition. Les humains avaient vraiment de drôle d’invention.

Finalement, tout en gardant les yeux rivés sur le déroulement de l’action, tu laissais ton dos se voûter pour laisser le plastique rencontrer le bois de la table. Tes oreilles venaient émettre quelques spams, comme si elles se réglaient pour capter la conversation de ta maîtresse, avec ce qui semblait être un homme de l’autre côté de la porte. Tu ne pouvais clairement pas le définir, le cadran de la porte n’était pas orienté dans ton sens pour le coup.

Tu prenais quelques notes, afin de ne pas répéter les mêmes choses que la voix que tu entendais, pourquoi donc ? La raison était simple, tu comprenais le sens du mot rendez-vous et laissé sa chance, tu venais donc saisir que cet homme voulait former sa meute avec elle. Et vu la réaction de Rebecca, cela ne devait pas être la bonne façon de faire, car il y avait clairement un refus de sa part. Tu reniflais aussi l’air pour les odeurs, ne remarquant rien qui pourrait signifier une attirance entre les deux.

Un léger soupir sortait de tes lèvres, accompagné d’un mouvement de tes épaules, tu ne savais pas pourquoi elle t'appelait. Tu sentais que les pizzas n’étaient qu’un simple prétexte, pourtant, tu y allais, ce n’était pas ce genre de mouvement qui allait t'épuiser, tu pouvais au moins faire ça. Tu faisais les quelques avancées qu’il fallait, te sentait légèrement marché sur ton jean, son frère était peut-être un peu plus grand que toi sur le coup, mais ce n’était pas grave.

Une fois à hauteur de la scène, tu pouvais détailler l’homme qui te faisait face. Tu ne voyais pas beaucoup d’humains, mais ce dernier semblait banal dans un sens, il n’y avait rien dans son visage qui inspirait qu’il sortait du lot. Tu ne venais pas penser qu’il était moche, mais il n’avait pas un élément qui le démarquait, chez ta maîtresse ou ton ancien maître, certaines choses venaient les rendre uniques. Tout en continuant de le détailler, il y avait une chose que tu ne venais pas apprécier, c’était sa façon de te scruter. Tu sentais pleinement qu’il n’était pas là pour simplement voir à quoi, tu ressemblais, il y avait du jugement dans ces prunelles, une petite pointe de dégoût même.

C’était une chose que tu ne pouvais tolérer, beaucoup d’humains t’avaient ainsi observer pendant ta période derrière les barreaux de l’animalerie. Tu voulais lui cracher ton venin, avant qu’il n’est le temps de la faire, tu ne voulais que ça, laissait tes pensées prendre une forme invisible, mais se planter dans le cœur et l’esprit de l’homme. Cependant, tu vins prendre sur toi, pliant un peu les cartons, comme pour laisser filer à travers cette création humaine, le semblant de frustration qui venait t’animer.

Il n’en valait pas la peine, tu ne voulais pas t’abaisser à être comme eux et ta maîtresse t’avait démontrer que les humains pouvaient être bon par moment ou même simplement, comme elle. Tu prenais à nouveau ton sourire de façade, essayant de faire bonne figure en cette fin de journée.

“Je vous remercie de nous avoir livré notre repas !”

Tu reculais, coupant court à cette pseudo-confrontation, tu sentais que la vie dehors ne serait pas aussi simple, surtout de la part des hommes. Les jeunes femmes semblaient plus réceptives et calmes que les mâle humains. Une fois dans le salon à nouveau, tu laissais les pizzas rejoindre le film sur le bois de la table. Finalement, tu cédas un peu à la tentation de blesser l’homme dans son ego, de ce que tu avais compris de leur conversation, il était jaloux de toi, autant en entretenir la flamme.

“Rebecca, on devrait manger et mettre le film avant que cela ne soit froid, comme ça nous aurons une soirée reposante. Et si tu veux, tu pourras te coller à moi, comme tout à l’heure.”

Tu sentais que tu allais recevoir une brimade de ta maîtresse, mais c’était un plaisir trop jouissif pour le laisser filer, tu te montrais plus malin que lui, au lieu de cracher ta haine, tu ferais qu’il s’étouffe avec ses horribles ressentit.

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Une cohabitation qui débute EmptyMar 14 Aoû - 23:35
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Afin de me décoller un peu de cette glue de livreur, j'avais appelé Kyoa afin qu'il prenne les pizzas et ainsi faire comprendre à ce type que ce soir j'étais prise. J'étais surprise mais fière de lui, il ne montra aucune violence et se contenta de le remercier poliment. Kyoa repartis vers le canapé pour déposer les pizzas pendant que je réglais la course du livreur. La voix de l'hybride résonna de nouveau et je ne pus m'empêcher de sourire. Je ne m'en rendais pas compte mais mes joues avaient pris une légère teinte rosée. Le livreur grognait un peu intérieurement, je le sentais. Je terminai de sortir mes billets et je le lui tendis en souriant.

"Passe une bonne soirée"

Un petit clin d'œil et je claquai la porte derrière lui pour ensuite retourner vers le canapé. En passant j'ébouriffai un peut les cheveux de Kyoa en lui annonçant.

"Merci du fond du cœur, je ne savais plus comment le repousser lui"

Je pris le DVD pour aller le mettre dans le lecteur et rapidement je repris place auprès de Kyoa pour regarder le film et manger tranquillement. Je restais concentré sur l'hybride afin de voir s'il avait peur ou autres. La soirée passa relativement vite, les deux cartons de pizzas furent dévoré, et lorsque le générique s'afficha, je somnolais la tête contre son épaule. J'ouvris en grand les yeux et annonçai.

"Déjà?"

Je jetai un œil à l'horloge et je me rendis compte qu'il était à peine 22h mais mon voyage m'avait apparemment crevé et je décidai de débarrasser la table basse et d'aller me coucher. J'espérais que Kyoa se plaise dans sa chambre, je savais que parfois les animaux avaient du mal à retrouver leurs marques dans les nouveaux endroits, mais il était à moitie Humain alors je me disais que peut-être que ça ira.

Une fois la table propre, je me tournai vers l'hybride et lui annonça.

"Je vais aller me coucher. Tu es sûr que ça va aller? tu sais où est ma chambre de toute façon aux moindres soucis vient me réveiller"

Je lui offris un petit sourire, puis doucement je passai ma main dans ses cheveux et sur ses oreilles afin de l'apaiser un peu, comme je l'aurais fait pour un animal en fait. Je fixais le jeune homme , puis histoire de le taquiner un peu, je me penchai et posai mes lèvres sur sa joue en souriant.
Un passage dans la salle de bain pour me brosser les dents et me déshabiller, je ressortis vêtu d'un débardeur noir et d'un shorty de la même couleur. En moins de deux je me retrouvais dans mon lit au calme tandis que Kyoa s'occupait dans le salon pour allait se coucher. Je ne pouvais pas trop en savoir plus car rapidement je me retrouvai aux royaumes des songes...



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Une cohabitation qui débute EmptySam 18 Aoû - 23:09
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Tu sentais ton cœur battre rapidement, ce n’était pas par gêne, tu n’avais aucune honte de ce que tu disais dans le fond. Tu en étais même fier, drôle de sentiment, peut-être que le fait d’être préféré, toi un hybride, à cet humain avait quelque chose de gratifiant. C’est sur ce léger moment que tu te rendais compte dans ton inconscient qu’étais gravé la place de l’homme et des hybrides. Tu secouais légèrement la tête sur le moment, reprenant tes esprits, ce n’était pas le moment de se perdre en réflexion, ton esprit n’était pas en état de divaguer sur ce genre de chose.

Le claquement de la porte venait ramener ta conscience dans la réalité, comme si ton rêve avait encore quelques chaînes accrocher à toi et te laissant quelques instants dans un brouillard onirique. Les paroles de la jeune femme venaient t’arracher un sourire sincère, ta façade laissant place au vrai. Tu te laissais aller dans le canapé, la maîtresse prenant les rênes pour cette soirée, tu étais un peu réticent pour le film, mais tu ferais avec c’était le minimum au vu de ton comportement, pour un premier jour en plus.

Le film avait commencé, tu préférais cependant te concentrer sur ton repas, t’empêchant ainsi de voir trop de chose et surtout de satisfaire ton estomac capricieux en cette soirée. Pourtant, cela ne dura qu’une vingtaine de minutes, la faim avait été tellement important que le repas se fût retrouvé englouti, sans vraiment prendre le temps de l’apprécier. Il semblerait que ta maîtresse ait été dans le même cas, laissant aucune miette dans le carton. Tu faisais en sorte de te concentrer sur le film, tout allait bien pour le moment, jusqu’au début de certaine scène qui venait dresser tes oreilles.

Tu plantais tes ongles dans tes genoux, trouvant une façon de relâcher ta peur sans la laisser perceptible envers la demoiselle. Tu pensais qu’il te faudrait préciser pour les prochaines fois que tu n’étais pas un grand amateur du genre d’horreur. Chaque minute qui venait à passer pour toi était longue et l’attente de la fin, une véritable torture. Tu n’osais plus bouger dès que tu sentis l’épaule de ta maîtresse se poser sur ton épaule, tu devais essayer d’être fort. La fin du film te laissait échapper un long soupir de satisfaction, les paroles de ta maîtresse te laissant un peu sans voix, elle voulait que cela dure un peu plus ?

Pendant, que tu faisais en sorte de reprendre ton calme après ce petit moment assez rude pour ton corps, tu quittais du regard la demoiselle, la laissant faire ce qui lui semblait intéressant pour le moment. Tu déglutis alors, la dernière tirade de la jeune femme, venant t’achever pour cette soirée, tu allais donc bien te retrouver seul, après autant d’évènement. Tu ne savais pas quoi répondre, cela ressemblait à une tournure rhétorique envers toi et son signe d’affection te retira toute envie de venir contester quoi que ce soit.

Décidé, tu suivais son pas pour quitter le salon, éteignant les lumières et te glissant dans ta chambre, tu coupais lentement la lumière, te glissant dans les draps, après avoir retiré ton jean. Le contact froid des draps venait t’arracher un long frisson désagréable, dressant chaque poil de ton corps. Une fois couché, tu n’arrivais pas à trouver le sommeil, le film te revenant en mémoire, mais surtout t’amenant à réfléchir sur autre chose. Tu n’avais aucun moyen de te rassurer, ce n’était plus comme avant, quand tu étais effrayé, ta famille était là pour t’offrir leur présence et inversement.

Cela te rappelait la solitude de l’animalerie en bien plus confortable. Tu tournais encore et encore, ne sachant pas quoi faire pour réussir à trouver le sommeil. Finalement, les paroles de Rebecca résonnaient de plus en plus dans ton esprit, tu ne voulais pas la déranger, mais c’était comme une obligation, un instinct, tu avais besoin d’une présence pour te sentir mieux. Ton corps n’attendit pas la fin de la réflexion de ton esprit et te mena en dehors de la chambre. Tu allumais une lumière du salon, découvrant sur l’horloge l’heure, il était déjà deux heures du matin passé.

Tu pensais tout de même à comment réveiller la demoiselle, tu émis l’hypothèse de te faire un air doux et une voix mielleuse pour l’attendrir, ton but n’était pas de repartir la queue entre les jambes. Tu venais couper l’éclairage, montant lentement vers la chambre de Rebecca, tu passais lentement la porte, déglutissant un peu, plein d’appréhension sur le coup.

Une fois à ses côtés dans le lit, tu imaginais sa réaction, elle te prendrait pour un fou ou une personne ayant pénétré chez elle par effraction. Tu posais lentement ta main sur son épaule et la bougeant légèrement, comme une berceuse, mais dont le but était d’éveiller la belle au bois dormant, ta voix se faisait douce et inquiété pour essayer de jouer sur son empathie.

“Rebecca… Je suis désolé de te réveiller… Mais le film m’a fait peur… Est-ce que je peux dormir avec toi pour le reste de la nuit, s’il-te-plaît ?”

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Une cohabitation qui débute EmptyLun 20 Aoû - 14:07
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Une Cohabitation Qui Débuteft. Rebecca Ueda



Morphée ne mit pas longtemps pour venir me chercher et me conduire au pays des songes. Le film d'horreur ne m'avait fait ni chaud ni froid, c'était surement pour ça que je ne m'inquiétais pas de Kyoa. Il n'avait pas eu l'air terrorisé ou autre durant le film.

Ma chambre était plongée dans le noir, seul le reflet de la lune traversait ma fenêtre éclairant une partie de mon visage. Quelque chose commençait à me tirer du sommeil. Je sentais du poids autour de moi. Je sentais une présence qui se manifestait dans mon rêve. Je voyais Kyoa dans sa cage et moi qui tentais de le sortir de là. Mais d'un coup une main se posa sur mon épaule et la secoua délicatement. Je mis un moment avant d'émerger. Et quand je tournai ma tête vers la source de cette agitation, j'eut du mal à tout de suite comprendre.

La chevelure blanche, la voix masculine, je commençais à doucement recoller les morceaux.
Tandis qu'il m'expliquait sa présence dans mon lit, je frottais mes yeux quelques secondes pour lui répondre la voix encore ensommeillée.

"Mais... Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant que je monte ici?"

Je venais de réussir à m'assoir afin d'émerger complètement et d'être en pleine possession de mes idées. Si je résumais bien, le loup que je venais d'adopter était en fait un petit pétochard et il me demandait de le laisser dormir ici pour ne plus avoir peur. C'était assez cocasse mais bon c'était de ma faute aussi.

Je tournai la tète vers mon téléphone que j'activa afin de regarder l'heure. Deux heures du matin? Je dormais depuis un moment et pour être honnête j'allais avoir du mal à me rendormir. Je soupirai un coup et répondis en tournant cette fois ma tête vers l'hybride en lui offrant un petit sourire protecteur.

"Ok tu peux dormir là cette nuit"

Je me rallongeai sous ma couette en me mettant sur le côté, puis je levai celle-ci l'invitant à venir s'y loger. Je me sentais un peu coupable de ne pas m'être inquiétée de son état après le film, c'était surement pour ça que je l'autorisais à dormir avec moi.

Je baillai un grand coup et ajoutai.

"Aller tu crains rien ici, maintenant tu dors, demain matin faut être en forme"

Tout naturellement, je passai une main sur sa tête, mes doigts plongeaient dans ses longs cheveux blancs afin de le détendre un peu. Mes caresses se voulaient tendre et protectrice afin qu'il trouve vite le sommeil.




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Une cohabitation qui débute EmptySam 25 Aoû - 22:44
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Tu ne quittais pas du regard la demoiselle, arrivant à déterminer ses formes grâce aux éclaircies de la lune. Sa remarque te faisait dresser ton pelage, tu te sentais un peu honteux, ta fierté mal placé t’en avait empêché, tu ne pouvais pas lui dire la chose de façon aussi cache. Tu avais peur d’en tirer des rires, quoique vu l’heure et son état, tu pourrais peut-être en tirer de la compassion, tu pouvais tenter le coup, il fallait dire que tu n’avais rien à perdre à agir ainsi. En détournant légèrement tes prunelles, tu laissais quelques mots filé.

“Je pensais pouvoir gérer cela seul, comme un grand…”

Ton corps ne bougeait pas, mais ton regard lui venait bouger de droite à gauche, cherchant surtout un endroit où se poser autre que le corps de Rebecca. Les mouvements de la jeune femme te forçaient à porter à nouveau ton attention sur ta maîtresse. Tu avais du mal à bien déterminer tous ces sentiments, le soupir te semblait annonciateur d’un mauvais déroulement pour le coup. Tu pensais sincèrement prendre un refus dans les prochaines secondes.

Pourtant, tu arrivais à discerner un léger rictus sur ses lèvres, le même qu’elle avait eu la gentillesse de t’offrir depuis le début de cette journée. Tu te sentais doucement rougir devant tant de compassion, c’était comme rentrer à la maison. Peut-être que la fatigue te faisait ainsi voir les choses, mais cela te faisait du bien, tu ne venais donc pas te plaindre d’une telle situation au final.

“Merci…”

Tu glissais doucement ces remerciements, espérant qu’ils soient inaudibles à ta maîtresse, cela faisait deux fois que tu venais la remercier en une seule journée. Lorsqu’elle te tendait clairement une invitation et une place à ses côtés, tu venais t’y plonger dans plus attendre, comme si ton destin allait changer en entrant sous cette couette. Les choses pouvaient en effet changer suite à ce moment, mais pour l’instant, tu ne savais rien de cela. Tu désirais simplement t’endormir et oublier ce moment, remettre les pendules à l’heure et commencer comme il faut, cette nouvelle vie dès demain.

Le fait de sentir sa main sur ta tête venait provoquer chez toi une drôle de réaction, les mouvements de ta queue, battant au rythme de ses caresses. Tu réagissais sans doute, car tu acceptais et appréciais un tel geste de sa part, ses paroles te laissant alors les paupières lourdes et tombantes. Tu fermais le monde à tes yeux pour laisser enfin Morphée t’atteindre et te traîner avec lui dans un abîme noir, mais léger. Tu ne rêvais pas cette nuit, du moins, tu n’en gardas aucun souvenir. Le temps défila vite, c’était l’impression que tu laissais chaque sommeil.

Le soleil venait caresser tes cheveux et frotter tes yeux, tu pouvais alors lentement ouvrir les yeux, la nuit était courte, mais cela était suffisant pour toi. Tu étais un être aimant se lever tôt et à qui l’âge permettait encore de se passer de quelques heures durant une nuit. Pourtant, tu aurais dû être un peu plus dormeur sur le coup, car tu voyais se dessiner devant toi, une drôle de scène. Tu sentais le corps de ta maîtresse prêt de toi, ta queue s’étant presque enroulé autour d’une de ses jambes.

Ce n’était pas cela le plus surprenant, tu avais réussi à nicher ta tête dans le creux de son cou, sans vous réveiller mutuellement, c’était une drôle de situation. Tu n’osais pas bouger de cette position, gêné et ayant terriblement peur de gâcher le peu de sommeil que tu avais offert à Rebecca par ton simple caprice. Tu resterais ainsi, autant de temps qu’il le faudrait pour son bien-être.

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Une cohabitation qui débute EmptyMar 28 Aoû - 22:39
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Le pauvre petit Kyoa, j'étais loin de m'imaginer que le film pouvait lui faire peur . D'un côté si j'avais réfléchi un peu, je me serais dit qu'il était à moitié animal et donc qu'il ne savait pas forcément qu'un film n'était pas réel. Heureusement j'avais mis de coté mon côté associable et j'avais sorti mon côté gentille Maîtresse. C'était un rôle tout nouveau pour moi, mais contre toute attente il ne me déplaisait pas.

Je laissai l'hybride venir se réfugier contre moi sous la couette afin que je puisse lui caresser tendrement les cheveux. Parfois je m'amusais avec ses oreilles en les chatouillant un peu, puis rapidement Morphée me séquestra au pays des songes.

La nuit avait été courte, mais je ne m'étais pas encore réveillé. La chaleur de l'hybride m'apaisait et je n'avais clairement pas envie de quitter le pays des rêves.

Malheureusement la température de l'hybride était très chaude et au bout d'un moment je dû sortir de mon sommeil.

C'est avec difficulté que j'ouvris les yeux encore collé par le sommeil. Je gigotai un peu laissant ainsi la possibilité à Kyoa de retirer sa tête de mon coup. Je roulai sur le dos et m'étirai un peu en gémissant de plaisir. Je tournai la tête vers l'hybride et je lui annonçai.

"Tu sais que je comptais pas me sauver?"

Pour lui faire comprendre les raisons de ma phrase, je poussai la couette avec ma jambe libre pour montrer mon autre jambe prisonnière de la panache de Kyoa. J'attendis qu'il la retire pour m'assoir sur le lit en baillant à nouveau. Je jetai un œil au réveil et j'annonçai.

"Faut que j'aille bosser. Je vais te donner un double des clefs et de l'argent. Tu voulais faire les repas il me semble non? alors je te laisse le soin de faire les courses petit loup"

Je ne lui laissais pas trop le choix. J'avais pris un hybride pour m'aider dans les taches au quotidien et en cas de crise. Il allait donc vite apprendre à être autonome car malheureusement je ne pouvais pas assumer un manque de confiance en soi Jeter Kyoa dans le bassin de la ville n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire, mais pour moi c'était le moyen le plus simple pour lui d'apprendre la vie.

Je quittai donc le lit pour aller prendre ma douche et m'habiller, puis je pris un café rapidement et deux cookies en criant.

"Kyoa! je t'ai mis de l'argent sur la table basse et un double des clefs. Tu fermes bien à clef quand tu sors ok? Je rentre ce soir vers dix-huit heures. Amuses-toi bien"

J'ouvris la porte , j'agrippai mon sac à main et hop direction le boulot.




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