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 Virtuoses du mensonge

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Virtuoses du mensonge EmptyJeu 21 Juin - 20:28
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A la question de la jeune femme, le bel homme aux cheveux de soie lui répondait très simplement mais de façon assez directe, très certainement pour être très clair et concis, elle en était satisfaite, car en effet, il fallait qu’elle observe le poste avant toute chose, et cela pourrait prendre du temps, sans compter les diverses charges qu’elle se verrait attribuer et qu’elle devrait éventuellement apprendre, du temps pourrait largement s’écouler d’ici là, la patience était la clé. Cependant… Même si elle voulait préparer une évasion certaine, la jeune femme ne resterait peut-être pas tout ce temps, elle acquiesçait simplement d’un signe de tête dans le lointain cliquetis de sa parure d’or et de pierres fines.



Puis au fil de la conversation et des réponses qu’il lui accordait, elle pu observer un trait de caractère qui la fit tiquer : cet homme était posséssif et étrangement il en montrait déjà une part. Elle ne savait que trop bien à quel point certains hommes pouvaient être pervers et il fallait reconnaitre que la possessivité à ce dégrés était assez déroutant, souvent les maris violents commençaient par là, le contrôle de la tenue vestimentaire, sauf que Nour, étant une femme totalement indépendante, il serait hors de question que qui que ce soit décide de ses actions et de sa façon de se vétire. Alors dans un sourire étincelant, en pleine comédie, elle approuvait totalement d’un signe de tête, comme si cette injonction était tout à fait natuelle et des plus logiques, presque flatteuse.



Etait-il inconscient ? Il s’enfonçait en se disant maniaque, serait-il un pervers narcissique ? Un manipulateur ? Nour ne montrait aucune réaction de surprise, rien qui ne laisse traduire qu’elle commençait à songer qu’il soit un manipulateur, et puis pour le moment ce n’était que des supposition à peines fondées, elle ne connaissait ni les tenant ni les aboutissants de son interlocuteur, elle ne pouvait pas lire en lui comme un livre ouvert… malheureusement, mais tandis qu’il avait été adorable à la premirère impression, elle se faisait à présent une image de lui d’un maniaque possessif et manipulateur sous ses airs de Don Juan romantique et généreux…



Sur un ton mal à l’aise, timide presque qu’elle s’efforçait d’avoir, comme pour se montrer très naturelle malgré la comédie qu’elle essayait de jouer à la perfection, Nour n’hésita pas à répondre d’une voix presque voix toujours très douce cherchant par tous les moyens à ne pas être contrariante et à ne pas déclancher son courroux :



-          Ah… je euhm.. Je pensais tout de même que ma tenue était respectable, c’est juste que je la trouve inapropriée… Mais dans tous les cas je vous remercie de cette proposition, que ce soit pour les vêtements ou les meubles, je vous y rejoins.



Il fallait être être un minimum naturelle, elle laissait donc à peine entrevoir sa propre nature et ses idées, et s’il venait à devenir violent avec elle un jour, elle se ferait un malin plaisir à le remettre à sa place. Elle reprenait ensuite sur une expression de décéption plus naturelle que jamais puisqu’en effet elle était extrêment déçue d’en être arrivée là, elle s’en voulait de ne pas avoir su se défendre et de ne pas avoir vu que l’on avait découvert sa couverture, elle se pinçait la lèvre inférieur et reprenait tandis qu’ils étaient en route :



-          Ceci dit eh bien… j’ai été victime d’une injustice totale, mentait-elle en se servant de l’histoire qui avait été créée de toute pièce pour la conduire ici, cela ne fait que quelques semaines que je suis ici, j’apprenais le japonais, je voulais m’intéresser à cette île et j’avais pris un petit boulot de danseuse de charme mais un client a été assassiné et… je ne sais pas pourquoi mais on a voulu faire passer le crime sur moi, des preuves certainement falsifiées m’accablaient et donc le jugement a été rendu alors même que je venais d’arriver….



Elle soupirait, son histoire avait été raconté avec tant de cœur qu’il était difficile de ne pas y croire… il y eut un léger silence puis au bout de quelques minutes ils passèrent dans la rue commerçante. Mashiro s’était garé une rue plus loin, légèrement à l’abri. Elle sortait de la voiture tout aussi doucement qu’elle y était entrée, en prenant soin de ne pas claquer la porte et d’être délicate. Puis elle dit à son maître dans un sourire gêné :



-          Euhm, je vous suis car je ne connais pas très bien les rues commerçantes…Navrée.
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Virtuoses du mensonge EmptyVen 22 Juin - 9:07
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Virtuoses Du Mensonge
ft. Nour

Durant la conduite, tu gardais tout de même une oreille attentive pour la demoiselle. Tu étais plutôt heureux de ne pas avoir un long trajet et que le trafic soit un peu bouché, tu pouvais rouler doucement et limiter la casse, tout en discutant avec Nour. Tu remarquais dans sa tirade, que tu avais mal exprimé ce que tu ressentais, il ne fallait pas la vexer et pour une fois, c’était une erreur de ta part non voulue. À force de te concentrer pour la cerner, tu en venais à ne plus faire attention à tes paroles. Tu devais redoubler d’efforts pour éviter que ton masque ne viennent se briser avant le sien. C’était une course contre la montre, cela était terriblement excitant.

Son histoire se montrait intéressante, elle se portait comme une victime. Au final, en écoutant ses propos, tu ne savais pas quoi croire. Son histoire était des plus plausibles, cela était clairement le genre de l’île en soit, mais au vu de sa façon de parler et surtout de l’utilisation de ses mots, elle pouvait très bien te mentir. Tu retenais donc son histoire dans un coin de ta tête, mais tu ne venais pas l’ajouter à ton équation, il s’agissait d’une donnée bien trop instable.

Au final, pendant le reste de la conduite, tu restais ainsi, pensif, cherchant un moyen de te rattraper sur ta bourde, il suffirait peut-être de s’excuser de façon classique, tu pourrais ainsi lui donner l’impression d’avoir une corde sensible et des remords pour pas-grand-chose. Si, manipulatrice, elle était, elle viendrait sûrement utiliser cela contre toi dans le temps. Il faut savoir qu’un manipulateur ne révèle pas toutes ses cartes sur le moment, c’est un travail de longue haleine pour faire ce que l’on désire de sa victime.

Tu trouvais une place qui serait à l’ombre d’ici quelques minutes, par ce temps, c’était parfait, la chaleur ne viendrait pas rendre l’habitacle insupportable pour le retour. Tu prenais les devants pour sortir, voulant être gentleman et ouvrir la porte à la demoiselle. Pourtant, tu te faisais devancer par cette dernière, mais tu admirais son élégance, même pour simplement fermer une porte, chaque mouvement semblait renfermer un certain charme. Cela, était-il naturel ou savait-elle tirer parti de ses qualités comme bon lui semble ? Une question annexe que tu viendrais régler aussi avec le temps.

Sa phrase te semblait pertinente, venant t’arracher un léger sourire. Tu allais arrêter de l’analyser autant pour le moment, tu allais plutôt te concentrer sur ton propre jeu d’acteur. Pour démasquer, il faut chercher les indices, tu n’aurais qu’à faire en sorte qu’elle les laisse tomber d’elle-même à un moment. Tu tendais alors ta main pour qu’elle vienne la saisir encore une fois.

“Dans ce cas, allons-y, je vais te guider… J’aimerais m’excuser aussi concernant ta tenue, je me suis mal exprimé. Ta tenue est tout ce qu’il y a de plus convenable, il m’est même agréable de revoir en ce tissu les cultures de nos terres natales à nous deux. Cependant, ici, ce n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler une tenue standard, la vie n’est déjà pas facile en tant qu’esclave, je n’ai pas envie que tu subisses en plus le jugement et regard des autres. Je voudrais te faciliter la vie autant que possible.”

Une fois qu’elle vint saisir ta main, tu la conduisis à pas lent, lui laissant de façon caché, le temps de regarder les devantures et de repérer boutiques ou lieux qui lui ferait plaisir. C’était aussi un moyen pour elle, de se retrouver plus tard, si elle venait à être seul dans ce milieu. La boutique que tu cherchais faisait l’angle d’une des rue, sa devanture rappelait les vieilles rues de Londres. Il y avait ce côté chic, mais sobre, tu t’arrêtais devant, lançant un léger sourire à la jeune femme.

“C’est ici que nous allons, les tailleurs sont qualifiés. Tu peux demander les tenues que tu désires, fait ce qu’il te plaît le plus. Je ne dirais rien sur tes choix vestimentaire, je te pense suffisamment qualifier pour faire les bons choix. Si des personnes viennent à faire une remarque sur la tenue de mon assistante, je les enverrai voir ailleurs, alors ne te prive pas.”

Lui laisser le choix, une possibilité infinie, créer un sentiment de liberté, passait par le choix, mais le choix est-il une liberté en soit ? Ce n’était pas le moment de se lancer dans des débats philosophiques. Tu lui lâchais aussi la main, un moyen mental de lui indiquer qu’elle n’aurait pas d’entrave dans ce lieu. Tu attendais qu’elle entre pour fermer la danse, il fallait être gentleman et l’empêcher de fuir, si tu osais lui tourner le dos.
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Virtuoses du mensonge EmptyVen 22 Juin - 23:56
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La belle d’orient aurait-elle été un peu trop excessive ? Dans tous les cas, elle était ravie de pouvoir entendre des excuses sortir de la bouche de ce bel homme métissé. C’était flatteur et au moins, cela prouvait qu’il avait un minimum de jugeotte, restait à savoir si c’était une façon de faire oublier une part sombre de lui-même ou s’il était de bonne foi, qu’importe, elle le maîtriserait sans souci s’il venait à essayer de lever la main sur elle un jour.  Le bonus était qu’il reconaissait que la condition d’esclave reste difficile, d’ailleurs, la question lui brûlait les lèvres, a quoi bon acheter et donc cautionner le commerce des esclaves si on estime que leur condition n’est pas bonne ? Quelle ironie, mais la jeune femme se retenait, cela ne faisait pas assez longtemps qu’ils se fréquentaient pour oser cela.

Elle se laisser entraîner par la main, laissant un sourire doux se dessiner sur ses lèvres, laissant l’impression qu’elle appréciait cette galanterie tandis qu’intérieurement elle avait le sentiment que c’était surfait et bien trop romantique, les hommes qui agissaient comme de bons princes l’avaient toujours repousser, c’était une simple question de goût, elle s’en méfiait comme de la peste puisque pour elle, on ne pouvait pas être si attentionné sans vouloir une contrepartie dérrière, que cela soit pour avoir des compliments ou des remerciements dans le but de flatter son égo ou bien tout simplement pour obtenir des faveurs plus facilement.

Les rues de Togi étaient très charmantes, plaisantes à traverser bien que bondées de passants qui venaient sans nul doute faire une bonne séance de shopping. C’était bruyant, elle aurait pu s’enfuir d’une minute à l’autre s’il lui avait lâché la main, le souci était que sa main à lui était très grande, elle s’en rendait compte il était imposant, bien plus grand que la norme, et bien bâti, si une altercation devait arriver entre eux, elle devrait redoubler de ruse compte tenu de son gabarit. En attendant, impossible de se défaire de son emprise. Elle se laissait guider jusqu’à ce qu’ils entrent dans une boutique de vêtement sur mesure, c’était la première fois que Nour entrait dans ce type de boutique. Il fermait la marche derrière elle.

Alors elle pouvait choisir tout ce que bon lui semblerait ? Tant mieux, s’il le lui proposait c’est qu’il pouvait se le permettre, elle n’hésiterait donc pas à se refaire une garde-robe complète. Le vendeur s’avançait vers les deux comparses, il affichait un sourire doux et accueillant, très poli, il était en costume, très soigné et très propre, on avait  à faire là à un véritable professionnel si ce n’est un passionné, il leur dit alors sur un ton accueillant et très respectueux s’inclinant :

-Bonjour madame, bonjour monsieur, comment puis-je vous être utile ?

Nour s’avança vers lui, elle comprenait approximativement ce qu’il lui disait, elle s’inclinait également comme par mimétisme, elle ne connaissait pas l’île ni même la culture japonaise si ce n’est ce qu’elle avait vaguement vu au centre de dressage. Elle prit ensuite la parole avec beaucoup de douceur malgré son japonais plus qu’approximatif tandis qu’elle rougissait légèrement dans une optique de camoufler ses émotions, de les contrôler :

- Bonjour, je venir pour avoir des plusieurs tenues, pour travail et tous les jours.


La honte… son japonais était lamentable mais elle était restée trop peu de temps au centre et elle avait préféré parler en anglais avec ceux qui parlaient une autre langue ou qui s’adaptaient, et elle essayait toujours de comprendre tant bien que mal le reste de ses co détenus, on lui avait donné des cours mais c’était rudimentaire et surtout bien trop court pour apprendre. L’homme eut un sourire léger, il s’avançait vers elle et prenait ses mesures tandis qu’il disait à Mashiro en souriant :

- Puis-je me permettre monsieur ?

La palestinienne notait bien qu'elle était presque ignorée ou tout du moins que son avis avait une valeur moindre, voilà comment étaient traitées les femmes ici bas ? Une fois les mesures prises, il se tournait vers elle et lui montrait une première collection de tailleurs, son choix fut assez rapide, elle voulait plusieurs exemplaires de différente couleur d’une belle robe tailleur, c’était chic et élégant, elle en oubliait de demander son avis à son maître et sur une voix toujours très douce, sur le même timbre et sur le même passable japonais, elle demandait au tailleur :

- Beaucoup beau, puis-je demander deux différent couleurs ? Rouge et bleu marin s’il vous plait ?

Elle se tournait ensuite vers Mashiro pour le consulter avant toute chose tout de même, et elle lui demanda très discrètement, dans un murmure presque imperceptible, comme si elle avait honte de parler arabe devant ce cher monsieur :

- Est-ce qu’elle vous plait ?

Elle montrait d’autres tenues semblables du bout du doigt, elle choisissait ensuite des robes, une robe fourreau, une robe patineuse et une robe courte en mousseline, légèrement transparente et très certainement difficile à réaliser. Il faisait chaud, c’était l’été, c’est ce qui lui semblait le plus pertinent sur l’instant.

- Et celles-ci ?

En réalité, la belle d’orient aimait les choses très simples, un top simple et un pantalon lui allaient très bien, c’était là qu’elle s’en rendait vraiment compte.
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Virtuoses du mensonge EmptyDim 24 Juin - 23:20
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Virtuoses Du Mensonge
ft. Nour

Tu pouvais presque laisser, un soupire se faire entendre, le chemin jusqu’à la boutique, c’était faite sans encombre pour le moment. C’était une bonne chose, mais tu ne venais pas perdre ta concentration sur la suite des évènements. C’était aussi un moyen de connaître les goûts de la demoiselle et observer sa possible musculature. L’habit ne faisant pas le moine, tu voulais être sûr de pouvoir la contrôler ou la rattraper en cas de problème. Rien en ce monde ne pouvait empêcher une femme d’écraser un homme, comparé à ce que la société aimait véhiculer la plupart du temps.

Ton attention se tournait quelques instants vers l’homme approchant. Tu voulais répondre à la question, mais la jeune femme prenait déjà la parole. Elle avait de l’audace et ne voulait sans doute point être une assistée, c’était une bonne chose, du caractère et une envie de s’en sortir. Deux choses que tu t’amuserais à dresser avec le temps. Tu laissais le vendeur venir faire son travail dans les plus brefs délais, tu te montrais surpris qu’il vienne s’adresser directement à toi. Surtout pour venir demander une autorisation, peut-être avait-il deviné que la demoiselle était une esclave ou simplement qu’il se voulait être un gentleman anglais, considérant la femme comme un objet, une décoration.

Tu venais alors faire un mouvement de main, un peu désemparé et désespéré par la situation actuelle. Tu avais envie de lui dire ta façon de penser sur le sujet, car pour toi, malgré ton sadisme, tu considérais tout le monde aux mêmes niveaux. Il n’y avait aucune raison, ni logique de ne pas demander l’avis de la demoiselle et de venir chérir le tien.

“Ce n’est pas à moi qu’il faut demander, mais à ma compagne. C’est elle qui viendra porter les tenues et non moi, c’est donc son avis qui compte et non le mien.”

Tu avais dit compagne pour le remettre à sa place, tu ne précisais pas le terme esclave, une peur qu’il vienne la rabaisser encore plus ne te plaisait guère. C’était aussi un moyen de lui faire croire que tu la plaçais en haute considération, tu pourrais inventer un bobard plus tard sur pourquoi, tu étais gentil et tu adoptais des hybrides. Tu te mettais en retrait, pour plusieurs raisons, ne plus voir la scène d’un point fixe, mais globalement, tu avais aussi une meilleure position pour analyser les gestes de la demoiselle.

Tu ne voyais rien d’étrange, elle semblait normal, peut-être trop normal, aucun trait particulier ne venait ressortir, simplement son japonais encore approximatif, mais c’était normal. Tu l’aiderais à s’améliorer et de même pour l’écriture. Tu te rapprochais, sentant que tu ne pourrais rien tirer de plus pour le moment, tu te faisais peut-être des films, mais tu étais trop tordu et suspicieux pour véritablement la croire blanche dans cette histoire.

Lorsqu’elle se retourne vers toi pour te demander ton avis, tu viens détailler le travail fait sur l’objet en question et les goûts de la demoiselle, autant en matière de couleur que de forme. Tu n’avais rien à redire, et si cela avait été le cas, tu aurais simplement donné un avis sur le côté professionnel de la tenue, mais celui était impeccable. Pour les tenues personnelles, il s’agissait de son corps, tu pouvais au moins lui laisser cette liberté-là.

“Je n’ai strictement rien à redire, du moins de négatif. Je ne peux que te complimenter sur tes choix, des formes et tenues pertinentes, il en va de même pour les couleurs. Pour tes tenues plus personnelles, je trouve que tu as bon goût, après tout n’est que subjectif. Je pense que tu seras sublime dans ces robes, et si elles viennent te plaire et que tu te sens à l’aise dedans, c’est le mieux.”

Tu venais tirer légèrement sur ta veste, comme pour attirer l’attention sur cette dernière.

“Regarde ma tenue à moi, elle est traditionnelle chez nous, mais point ici, j’ai quand même voulu la porter, par simple envie et confort. Je suis content que tu viennes me demander mon avis, mais quoi que tu viennes à porter, il faut que cela te convienne à toi. Puis, je pense que tu peux porter n’importe quelle tenue, cela t’ira toujours, je me demande même si tu ne serais point capable de sublimer ces dernières haha.”

Tu la complimentais, peut-être un peu trop, mais tu le pensais dans le fond. C’était aussi un moyen de connaître sa tolérance à la flatterie et ses quelques façons de penser sur le regard d’autrui, cela aidait à véritablement confirmé son statut de personne forte. Tu voyais dans ses choix qu’il n’y avait que des tenues, c’était ce que l’on voyait, mais il manquait les vêtements cachés du regard des autres et de possible accessoires, puis des chaussures.

“Tu veux choisir encore de nouvelles tenues ? Je ne te presse pas, je voudrais juste savoir, si tu aimerais regarder les accessoires ou encore les sous-vêtements… Hum… Je devrais regarder s’il n’y a pas quelques tenues pour moi, je commence à manquer de ceinture aussi.”

Tu regardais en direction du rayon homme, il suivait juste après, autant laisser la demoiselle faire ses emplettes et passer aux tiennes dernières.

“Je vais rester avec toi, c’est ta journée, on s’occupera de moi s’il reste un peu de temps derrière haha.”
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Virtuoses du mensonge EmptyLun 25 Juin - 12:15
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Nour était tout à coup surprise, voilà qu’il était plus que galant, balayant l’idée qu’il puisse être un pervers narcissique alors qu’il affirmait que son corps lui appartenait, c’était une chose agréable à entendre, peut-être n’était-il pas un mauvais bougre ? Nour se disait qu’elle serait plutôt gentille avec lui pour son évasion, elle le ferait en douce et éviterait de l’agresser et de commettre des dégâts sur sa personne.

Il prenait soin de lui expliquer les choses, son point de vue, sa faaçon de faire avec beaucoup de douceur et de gentillesse, c’était agréable tout de même puisque c’était la première fois depuis le centre qu’elle vivait quelque chose de si agréable à entendre. Cependant, elle ne rougissait pas sous la flatterie mais était plutôt souriante, un sourire franc et sincère. Elle commençait presque à avoir honte de planifier l’idée de s’enfuir, comme si elle le volait de ses biens, mais en même temps, s’il arrêtait d’acheter des esclaves il n’y aurait plus de productions, plus de vente donc plus d’esclaves, il était donc, indirectement, acteur de cette barbarie.

Nour ignorait qu’il y avait des sous-vêtements dans ce petit endroit. Elle s’empara alors de quelques dessous, elle ne portait pas de soutient gorge habituellement mais comme elle ne conaissait pas les mœurs de cette île, elle allait en prendre quelques-uns, de préférence accordés avec les bas, string et shorty. Elle prenait également des portes jarretelles et des bas noirs pour les vêtir sous ses robes et se rappeler le bon vieux temps, elle se sentait plus libre comme ça, et puis les collants était signe de ringardise pour la jeune femme.

Elle regardait d’autres tenues plus simples et s’en saisissait, elle prenait davantage de robes, ou bien des pantalons confortables pour être à l’aise. Ses choix étaient assez rapides, elle n’aimait pas tant faire les boutiques même si, paradoxalement, elle adorait être bien apprêtée, habituellement, lorsqu’elle était à Tel Aviv, elle commandait sur internet, passant par les sites les plus connus, et se faisait livrer directement à son domicile, pas besoin donc de faire la queue dans les magasins.

La belle d’orient se tournait ensuite vers le bel homme au teint halé et lui répondit sur un ton très doux, proche du murmure, avec un sourire élégant qui dévoilait une dentition très propre, lui donnant un certain éclat :


 -  Je vous remercie vraiment d’être généreux avec moi. Que puis-je faire pour vous rendre la pareille ?

Car en effet, rien n’était vraiment gratuit dans la vie, il fallait donc qu’elle lui rende la monnaie de sa pièce, c’était chose importante qu’elle se devait de faire presque par honneur. Elle s’approchait ensuite du rayon hommes dans le but de lui permettre de choisir quelques vêtement, elle attendait qu’il la rejoigne et elle reprit, toujours sur ce même ton très doux :


 -  Pour ma part, j’ai terminé de pense, on s’occupe de vous maintenant ?

Nour ne pensait pas avoir besoin de lui donner quel que conseils que ce soit, il avait l’air d’avoir bon gout et elle estimait qu’il devait être bien assez grand pour ne plus être materné et pour réfléchir par lui-même, et puis cela pourrait également être très mal pris.
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Virtuoses du mensonge EmptyMar 26 Juin - 22:23
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ft. Nour

Tu étais assez content de toi, elle semblait aimer que l’on fasse attention à elle, ce n’était pas une mauvaise qualité. Tu avais juste la preuve qu’elle possédait encore son ego et sa fierté, c’était la chose la plus délicieuse à venir briser. Cela venait aussi te confirmer qu’elle avait encore un brin d’humanité en elle, comme toi, elle pourrait faire des erreurs, tu pouvais donc uniquement te concentrer à maintenir le masque de l’homme doux aux quelques défauts, que tu aimais tant faire croire.

Tu jetais quelques coups d’oeil fugaces à ses achats, essayant de déterminer ses autres goûts possibles, tu aurais presque fait un compliment sur ses choix, mais cela aurait été de mauvais goût après ta petite intervention, remplie de gentillesse. Tu notais juste que ta future assistante savait parfaitement choisir ses habits, en plus d’être à ton goût de par son physique, elle venait apparaître plus séduisante, sensuelle par ses choix. Tu faisais en sorte d’éviter de lui expliquer cela, il serait dommage d’en plus te donner le défaut de légèrement possessif, te donner un air pervers, tu viendrais briser la magie.

Tu vins alors la regarder un peu surpris, elle voulait te rendre la pareille, tu te souvenais encore une fois qu’elle était humaine. Cela paraissait donc naturel d’avoir quelques choses en échange d’une autre action ou d’une somme d’argent, c’était la base même de votre économie. Tu fis alors mine de réfléchir, tu avais bien des idées, mais encore une fois, tu refrénais ta bête, tu devais te tenir. Tu vins prendre un grand sourire, disant avec une point d’humour.

“Hum, je dirais que l’on essaye de rendre notre cohabitation la meilleure possible et d’avoir la meilleure assistante possible ?”

C’est une façon de lui dire, que ne faisait pas ça uniquement pour avoir quelque chose, qu’il y avait un certain altruisme dans ta façon d’agir. Tu lui faisais aussi comprendre que cela servirait à rendre meilleure sa vie et la tienne indirectement. Si tout venait à bien se passer pour elle, il en serait de même pour toi, une sorte d’effet papillon. Tendre l’espoir, un lieu où revenir, se sentir bien, cela pouvait être une bonne source de motivation, être la force de la demoiselle. Si ce pauvre fil rouge ne venait pas à fonctionner, tu laisserais alors la peur couler sur la jeune femme et la motiver par ce sublime facteur.

Une fois sorti de ta réflexion, tu fus comme ramené à terre par ton esclave, tu venais regarder devant toi, voyant le rayon homme. Tu marchais lentement en direction des ceinture, sans répondre pour le moment. Tu regardais d’un simple coup d’œil, portant ton attention sur les quelques rayons plus loin, les chemises principalement.

“Oui, je veux bien, surtout que j’aie vu quelques articles attirant mon regard. Je m’occupe de prendre des ceintures et allons là-bas.”

Tu prenais des ceintures assez large, tu voulais que celle-ci soit presque serrée par les différentes lanières de tes pantalons, tu ne voulais pas la sentir se balader. Tu prenais des boucles classique et des teintes noire et brunes, tu pourrais varier selon les couleurs de tes vêtements, histoire de t’accorder comme il fallait. Il était temps de passer aux chemises, tu ne prêtais pas beaucoup d’attention au bas de costume, ces derniers n’étant pas le vêtement ayant tellement de variété.

Tu passais tes mains sur les manches, voulant sentir le tissu et avoir une idée de la sensation sur ta peau, car pour toi, un vêtement ne devait pas qu'être beau, mais aussi agréable à porter. Ce n’était pas qu’une décoration, c’était une seconde peau. Tu t’arrêtais sur une aux teintes bleus nuits. Une autre couleur bleu venait aussi attirer ton attention, en regardant de plus prêt, tu remarquais un léger quadrillage rendant la vue de la chemise belle, rien de fade en soit.

Ces deux-là venaient te tenter, tu continuais de parcourir les rayons, trouvant finalement une jolie veste. Elle n’était pas pour le travail, même si de par son élégance, elle convenait, mais tu la voulais plus pour les sorties privées. Tu venais à craquer dessus, tu aimais aussi beaucoup ce genre de chose. Tu la saisissais, te permettant une folie de plus aujourd’hui. Finalement, tu venais te retourner vers la demoiselle, lui montrant tes articles.

“J’aime beaucoup ça, mais j’aimerais aussi connaître ton avis, sur mes goûts en matière de vêtement. Je mettrais ça dans un coin de ma tête, pour m’aider à aiguiser un peu plus mon esprit critique. Et ensuite, je te propose d’aller faire un essayage de tout ça, non ?”

Du regard, tu indiquais la direction des cabines ou plutôt des salons, des pièces dotés de portes et d’un assez grand espace, pour se changer, sans se sentir à l’étroit.
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Virtuoses du mensonge EmptyJeu 28 Juin - 20:58
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La belle d’orient était encore une fois étonnée de constater que le prince des mille et une nuits ne lui en demandait pas davantage, elle observait pourtant au mieux mais il fallait avouer que parfois, la gentillesse et la générosité pouvaient exister chez l’être humain. Elle aurait aimé profiter de cela mais malheureusement, son cœur balançait pour la Palestine et son envie irrépressible d’aller la défendre la poussait à une envie d’évasion, elle était décidée, elle prendrait le premier cargo qui partirait pour pouvoir s’y rendre.

La jeune femme était presque heureuse de voir que le tunisien partageait se petit moment avec elle, lui aussi se laissait prendre au jeu du shopping, ils s’avançaient en direction du rayon qui le concernait et il commençait à choisir quelques tenues, il avait plutôt bon goût, choisissant des tenues qui représentaient un dress code soigné et soutenu. Rien de vulgaire donc, uniquement l’élégance. Il demandait ensuite son avis à la jeune femme qui, dans un grand sourire, lui répondit sur un ton un peu plus dynamique :

- Mh j’aime beaucoup la chemise bleue et le blazer, la chemise bleu clair est également très élégante mais j’ai une grosse préférence pour les deux autres articles.

Elle regardait ensuite autour d’elle, à la recherche de cabines d’essayages, ses yeux tombèrent nez-à-nez avec un rayon chaussures, elle avait complètement oublié que les sandales qu’elle portait aux pieds n’étaient très certainement pas suffisantes pour aller avec ses tenues, elle demanda alors en saisissant une paire de tennis blanches et une paire d’escarpins, sur un ton légèrement mal à l’aise :

- Euhm, si cela ne vous dérange pas, puis-je prendre des chaussures pour aller avec mes tenues ? Simplement ces deux paires ?

Elle attendait l’approbation de l’homme pour les prendre, il acceptait poliment, s’il voulait qu’elle ne ressemble pas à un clown ou qu’elle soit tout simplement non accordée à ses chaussures, et donc d’avoir l’air tâche, il fallait bien qu’il lui accepte cela. Elle appréciait ceci dit sa générosité. Elle tendit ses vêtement à  la personne qui gardait les cabines et prit un macaron avec le nombre de vêtements qu’elle souhaitait essayé écrit dessus. La jeune femme aux cheveux ébène souriait au bel homme qui était bien plus grand qu’elle puis elle lui dit dans l’affirmative :

- On se met l’un en face de l’autre ? Je vous dirais lorsque je sortirais, pour que vous puissiez me dire ce que vous en pensez ?


Sans attendre, avec une attitude presque joueuse, la jeune femme entra dans la cabine avec son amoncellement de vêtement. Elle se dévêtit rapidement et enfila sa future tenue de travail avec ses escarpins. Elle n’essayait pas la lingerie, ce n’était pas possible pour raisons d’hygiène, elle n’avait en effet pas envie de mettre les pieds dans une paire de bas déjà utilisée par quelqu’un avant elle. Il en était de même pour la lingerie fine mais cela tombait sous le sens. En revanche, même sans bas le rendu final était plutôt appréciable. Elle se permit alors de dire au bel homme, a travers les rideaux qui les séparait :


- Mashiro ! J’ai terminé pour la première tenue, je sors !


Elle sortait de la cabine en souriant, c’était agréable une petite séance de shopping, émoustillant, excitant, merveilleux, elle aimait cela tout simplement, elle oubliait presque sa cible : retourner en Palestine le plus rapidement possible. Elle regardait le bel homme dans les yeux, y plongeant son regard émeraude presque hypnotique, alors qu’elle appréciait la couleur presque ambrée du beau prince d’orient et elle dit en tournant sur elle-même avec délicatesse :

- Qu’en pensez-vous ?  


Disait-elle sur un ton presque taquin, cette sortie lui faisant tout à coup un bien fou...
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Virtuoses du mensonge EmptyVen 29 Juin - 11:00
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ft. Nour

Tu prenais en compte les avis de la demoiselle, notant alors quelques uns de ses goûts, c’était une donnée à traiter pour plus tard. Il était aussi vrai que les couleurs des deux premiers articles n’était pas classique comparé à l’autre chemise qui pouvait se voir chez beaucoup de personne travaillant dans ce genre de tenue. Tu la prendrais quand même, la raison était simple, un peu de classique pouvait être bien et surtout la qualité du tissu venait te plaire.

Ton corps ouvrait la marche pour aller essayer ces quelques vêtements, tu venais alors tourner ton visage lorsque la demoiselle vint te parler. Tu baisais ton regard pour observer les chaussures et regarder ce qu’elle avait au pied. Il est clair, que tu avais oublié ce détail. Tu prenais un doux sourire sur le visage, faisant un léger mouvement de tête pour acquiescer.

“Bien sûr, il serait ignoble de ma part de te laisser marcher, sans rien pour protéger tes pieds. Tu peux en prendre plus, si tu le désires.”

Tu prenais alors note qu’elle ne se montrait pas cupide, tu te doutais bien que cela ne fût pas une comédie de sa part. C’était un bon point, mais aussi un mauvais. La raison de cette pensée était simple, si elle n’était pas cupide, tu ne pourrais pas jouer sur l’appât du gain pour essayer de la garder sous ta coupe. Pourtant, tu retenais un léger sourire malsain, tu pourrais t’amuser sur elle d’autre façon que les autres. Il fallait simplement espérer qu’elle possède quand même des défauts, il te faudrait une raison logique pour la punir, que son esprit vienne à faire un lien logique.

Oui, car punir quelqu’un sans raison n’aurait aucun impact, cela serait une injustice, alors que si elle venait faire une erreur, une bêtise. Son cerveau comprendrait qu’il s’agit de la conséquence d’une erreur. Cela serait dans le cas où elle ferait une bêtise, si elle restait ainsi sage, tu devrais faire les choses autrement. Alors que tu venais te concentrer à nouveau sur la situation, tu remarquais déjà ta présence devant les cabines, tu avais dû marcher par réflexe.

Tu hochais simplement la tête aux paroles de Nour, encore un peu dans tes pensées. Après qu’elle soit entrée en cabine, tu venais te saisir d’un Macaron comme elle, te glissant dans la cabine juste en face. Tu venais alors faire glisser le rideau, celui-ci grinçant légèrement. Ce n’était pas un son que tu appréciais forcément. Tu prenais le temps de retirer la veste que tu portais et d’enlever les attaches de ta tunique. Tu étais alors torse-nu, voyant dans la glace, les marques de tes brûlures. Elles étaient toujours aussi vives malgré toutes ces années.

L’une de tes mains venait passer lentement, c’était une zone sensible, mais pas désagréable, c’était une peau qui avait prit le temps de se reformer, tu t’en sortais bien pour un homme ayant échappé à un incendie. Tu reprenais tes esprits, venant déplier la chemise correctement et l’enfiler avec une grande délicatesse. Il s’agissait d’un produit de qualité, tu n’allais pas l’enfiler comme un vulgaire t-shirt. C’était la plus foncée qui serait pour ton premier essayage.

Tu venais alors jeter un coup d’œil au Blazer, tu allais le mettre avec. Le haut était bien accordé, c’était le bas qui faisait un peu tâche, en même temps, ton pantalon était accordé à ton autre tenue et non celle-ci. La voix de la demoiselle parvenait jusqu’à tes oreilles, c’est à ce moment-là qu’une nouvelle pensée occupait ton attention. Tu commençais à douter sur la possibilité que la demoiselle soit une comédienne. Elle aurait pu profiter du fait que tu sois dans la cabine pour venir s’enfuir, surtout que tu avais dit plutôt qu’elle était ta femme. Personne n’aurait donc réagi pour essayer de l’arrêter.

Le rideau était alors tiré, tu passais le premier pas, venant être le premier à sortir et t’exposer ainsi dans cette tenue un peu désaccordé, tu espérais que la demoiselle ne viendrait pas en tenir rigueur.

Tu souriais doucement à te prendre au jeu en sa compagnie, c’était peut-être l’effet de la nostalgie, d’être en présence de tes origines, de façon indirecte.
Tu te laissais aller, pour une fois, tu arrêterais de psychoter et réfléchir à comment la briser, prendre du plaisir autrement de temps en temps pouvait être une bonne chose. Tu plongeais ton regard dans celui de la demoiselle, appréciant les reflets de ces prunelles, tu avais l’impression de regarder le feuillage d’une forêt en mouvement, c’était agréable au possible. Tu regardais sa façon de se déplacer aussi et comme la tenue venait dessiner son corps à présent.

À ses paroles, tu souriais tendrement, presque d’une façon sincère, laissant le peu d’humanité en toi parler. Tu hochais doucement la tête, laissant des compliments honnêtes franchir tes lèvres.

“Je dois bien avouer une chose, c’est encore mieux que je ne pouvais l’imaginer. Je me doutais déjà que tu avais bon goût et que cette tenue viendrait mettre tes qualités en valeur. Pourtant, je ne pensais pas que cela serait aussi agréable à observer, je viens même à me questionner sur un fait. C’est peut-être toi qui rends la tenue si agréable à regarder. Ton aura, ton charisme doit énormément jouer. Je pense que tu devrais la prendre.”

Tu venais alors reculer d’un pas, montrant à la demoiselle le haut de ton corps, écartant doucement les bras pour laisser ressortir au mieux les détails des courbes.

“Si l’on vient ignorer mon pantalon qui n’est pas du tout accordé pour cet ensemble, qu’en penses-tu ? Je trouve que le mélange des deux couleurs est assez intéressant.”

Pour t’amuser un peu, tu venais tourner lentement sur toi-même, un sourire un peu plus enfantin joueur. Tu devais faire attention à ne pas trop te laisser aller, on ne sait jamais, tu pourrais être déçu dans les jours à venir.
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Virtuoses du mensonge EmptyVen 29 Juin - 12:09
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L’homme dont Nour s’était méfié jusque là arborait à présent un visage tendre, presque pur, ses longs cheveux soyeux accentuant cette allure qui lui était donné.  Il laissait également couler un flot de mots plus flatteurs les uns que les autres. Nour avait l’habitude d’être complimenté, elle avait déjà confiance en elle, cela ne la rendait donc pas mal à l’aise, elle savait qu’elle était séduisante puisqu’elle apportait beaucoup de soin à son corps, sans compter le fait qu’elle s’aimait déjà elle-même et que c’est ce genre de chose qui fait que la beauté de quelqu’un est plus flagrante. Mais là, pour une fois, ce n’était pas sur son corps nu, c’était plus agréable à entendre. Son sourire restait intacte et elle eut un petit rire à la question un peu alambiquée de l’homme, elle répondit alors, sur le ton du jeu, presque de la séduction :

- Mhh… Je dirais que vous êtes un bel homme, cette chemise vous vas très bien également mais… en effet, il faut avouer que ce pantalon est hors sujet !

Elle s’approchait de lui, regardait tous les détails, les finitions et venait ajuster le col de la chemise avec beaucoup de douceur voir même beaucoup de charme, passant ses doigts fins sous l’encolure de la chemise, tendant les bras pour atteindre le point le plus haut, ses yeux émeraudes traversant ceux ambré du métisse avec sensualité. Elle prenait ensuite un peu de recul puis elle reprit son sourire joueur et reprit :

- Voilà qui est mieux. On essaye la suite ?

La jeune femme retournait dans la cabine puis elle se sépara de sa robe avec beaucoup de soin pour se saisir de la robe patineuse et l’enfiler rapidement pour finir de la zipper. Elle enfila enfin les escarpins pour tirer de nouveau sur le rideau et dire un peu plus doucement cette fois ci, mais toujours avec le même enthousiasme et le même dynamisme :

- Et voilà pour la suite ! Avez-vous besoin d’aide ?


Demandai-elle en passant son doit près du rideau, l’écartant un peu et sans brusquerie. Elle découvrait légèrement et furtivement le dos de l’homme, constatant silencieusement et comme si de rien n’était qu’il avait de profondes marques qui couraient le long de cette partie de lui, puis il se retournait et elle admirait un torse bien dessiné, ni trop ni trop peu, le juste milieu.  Elle fit la mine étonnée même si elle se plaisait à cette charmante vue puis elle se recula légèrement en disant faussement surprise, revenant dans le jeu :

- Oups, désolée, je pensais que vous aviez déjà terminé !

En effet, la jeune femme n’avait pas tout à fait calculé son temps d’habillage, une robe s’enfile et se retire très rapidement, il n’en était pas obligatoirement de même pour les chemises. Le jeu dangereux était qu’elle créait une proximité entre eux, même si dans un sens elle avait toujours fait cela avec les clients, mais là, elle dormirait chez lui. Elle retournait cela à son avantage, elle pourrait gagner sa plein confiance bien plus facilement et donc se laisser plus de pistes et de possibilités pour établir un moyen de retourner en Palestinne.
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Virtuoses du mensonge EmptySam 14 Juil - 18:51
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ft. Nour

Tes oreilles viennent capter chacune des paroles de la demoiselle, tu gardais un large sourire, content que l’on vienne ainsi gonfler ton ego. C’était toujours un compliment appréciable, surtout que tu comprenais que c’est toi que l’on venait qualifier ainsi, non la tenue collant à ta peau un peu ébène. Tu baisais alors ta garde, ce n’était pas un simple oublie, c’était volontaire. Ton regard se posait sur ses gestes, tu voulais simplement, mieux l’identifier à son approche et voir son comportement contre toi.

C’est avec une certaine déception, que tu cachais d’une main de maître sur le moment, que tu vins regretter son comportement. Elle était impeccable dans ses gestes, sa façon de faire même, tu ne pouvais pas la prendre à défaut. Tu déchirais dans ton esprit, l’idée même de la prendre en tenaille pour la faire céder, il fallait être plus discret, au lieu de la pousser à bout, il fallait lui laisser le chemin grand ouvert. Ainsi, elle viendrait mettre les deux pieds dedans, plongeant lentement dans l’enfer que tu commençais à échafauder pour elle.

Ses mots emplis d’une nostalgie enivrante pour toi, venait te sortir de cette plongée dans ta conscience, tu répondais alors d’un simplement mouvement de tête, ta bouche n’étant pas assez rapide pour formuler un enchaînement de mot sur le moment. Et la voilà déjà retournée dans la cabine, tu suis son chemin, sans la rejoindre, tu rentres simplement dans la tienne. Tu fais glisser lentement la veste, tu t’en voudrais de déjà user la couture de la veste.

Tu viens aussi prendre le cintre pour le placer correctement et éviter que la cabine ne ressemble rapidement à un champ de bataille. Tu te mets face au miroir, retirant les boutons de la chemise, étant soigneux, peut-être un peu trop des fois. On pourrait presque te coller l’étiquette de maniaque sur le front. Tu quittais comme une deuxième peau, tu aurais aimé faire comme dans les films et laisser le tissu tomber à terre, mais cela était loin de ta façon d’agir.

Ton esprit aurait pu te permettre ça, si ton but était de charmer une demoiselle, mais ce n’était pas le bon contexte. Alors que tu prenais le tissu à pleine main, la voix de ta nouvelle esclave venait se répercuter dans tes oreilles. Tu pressais alors un peu le pas, venant finir de remettre la chemise testée sur un support, tes mains se baladant alors vers l’autre tissu te faisant doucement rêver.

Soudain, tu entends le cliquetis des anneaux d’argent sur la barre, venant exposer à celle qui devait être ta soumise, ton plus gros fardeau, les traces de la vie sur ton corps. Toi qui voulais qu’elle vienne commettre une faute, tu l’avais, mais tu ne pouvais laisser parler ta colère, ta peur, ta frustration de cette façon, tu serais en tort, cela serait ne donner aucun fondement à tes actes. Tu viendrais briser ce masque impassible et impeccable que tu mettais énormément de temps à peaufiner.

Silencieusement, mais avec vitesse, tu tournais, cachant ton dos et permettant à tes prunelles, le phare de ton âme de se poser sur la belle demoiselle. Tu devais comment Nour avait réagi à ça, tu essayais de garder l’esprit clair pendant quelques instants. Tu trouvais un fragment de surprise, mais tu n’avais pas assez de temps pour le traduire pleinement, le rideau se fermait déjà entre vous deux. C’était son acte, tu pouvais aussi le comprendre comme une forme d’excuse, elle s’en voulait, mais pour quelle raison ? Avoir vu ton dos ou t’avoir simplement vu nu ?

Tu prenais de lente inspiration, te regardant dans le miroir, un air légèrement paniqué dans tes iris. Inconsciemment, tu avais serré fortement le tissu entre tes mains, le froissant un peu. C’était le moindre de tes soucis sur le moment, tu sentais un bouillon de rage, de peur, de panique et un soupçon de mélancolie te revenir. Elle avait réussi à te rappeler ta mère de bien trop des façon en cette journée. Pourtant, oh oui, pourtant, tu ne devrais pas t’énerver sur elle, tu devais mettre ça à profit.

Une idée naissait dans ce torrent noir, cette immondice que te faisais voir ton esprit, tu venais imaginer une situation où cette scène viendrait lui offrir une fausse perche pour appuyer où cela ferait mal. Tu avais exposé ton point faible, mais elle n’en savait pas la nature, autant jouer dessus pour essayer de la brouiller un peu. Tu laissais alors le cocktail qui était en toi, venir donner peur dans ta voix. Tu allais te comporter comme un homme apeuré face à la situation, te donnant un air mélancolique et triste. Voilà, tu lui donnais une perche pour essayer de commettre une faute, c’était offrir une clé, mais pour ouvrir une porte condamné. C’est alors que tu vins lui dire, la voix tremblotante.

“Nour… Pourrais-tu oublier ce que tu viens de voir sur mon dos ? C’est une chose que je n’aime pas me rappeler autant lorsque l’on me regarde que lorsque l’on ose toucher… Je t’en supplie.”

Tu laissais alors un silence planer, il fallait regagner ton calme, lui laisser le temps de réfléchir et surtout enfiler cette fameuse chemise. Enfin, tu venais de toi-même ouvrir ce rideau, la laissant voir une facette de toi joué comme tu pouvais le faire. Un regard triste, mais un sourire mélancolique, la tête légèrement penchée, tu avais même simulé une main un peu tremblante. Tu observais alors la demoiselle, venant prendre les devants, disant avec une voix douce.

“Tu es aussi très belle dans cette tenue, j’ai peur de te faire les mêmes compliments à chaque essayage, car tu aurais pu mener la vie de mannequin. J’espère que tu porteras souvent cet habit, il serait dommage de ne pas associer une belle demoiselle et un aussi beau vêtement, le plus souvent ensemble.”

Une légère pointe de tristesse s’entendait dans ta voix, c’était une chose dure à moduler le timbre, surtout pour faire ressentir autant d’émotions. Tu ne venais pas demander d’avis sur ton habit, tu voulais voir si elle viendrait le faire d’elle-même sur le moment.
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Virtuoses du mensonge EmptyDim 15 Juil - 20:39
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La danseuse entendait le bel homme changer de ton. Elle restait de marbre malgré un tout petit pincement, le pauvre avait très certainement vécu quelque chose de très traumatisant à l’entendre. Il avait l’air triste, mais Nour saurait le consoler, comme elle le faisait si bien avec tous ces hommes qu’elle avait rencontré au cours de sa carrière, elle avait pu constater que certains étaient en conflits avec leur femme, ou tout simplement malheureux, il venaient parfois chercher du réconfort en même temps que de se rincer l’œil et admirer son travail.

Elle s’approchait doucement de lui, d’un pas léger, et sa main douce vint caresser son visage mat tandis qu’elle plongeait son regard émeraude et apaisant dans ceux couleur de miel du malheureux, c’était comme si elle pénétrait son esprit, elle voyait d’ailleurs en lui une certaine nervosité difficile à identifier et dont elle venait presque à se méfier, mais pour l’heure, elle faisait preuve de douceur et lui répondait sur une voix suave, presque basse, hypnotisante :

- Je ne vois pas de quoi vous parlez, rassurez-vous, je n’ai rien vu d’autre qu’un dos nu…


Elle faisait comme si elle ignorait, comme si son esprit était programmé pour oublier ce genre de détails. Et en même temps, elle pouvait être muette comme une tombe si on le lui demandait. Elle sourit ensuite puis prit une expression plus énergique, comme si rien ne s’était produit, comme si ce moment n’avait pas existé puis elle se recula et scruta le magrébin de bas en haut et avec délicatesse, sur un ton chaleureux, elle lui répondit :

- Ceci dit, merci beaucoup pour ce compliment, c’est très flatteur… Mentait-elle, elle était pas plus flattée qu'à l'habitude puisqu'elle recevait souvent des compliments, elle avait confiance en elle et se trouvait jolie, consciente de sa beauté orientale. Sachez que cela vous vas bien également, et rassurez-vous, vous êtes un bel homme.

Sur ce point, il pouvait la croire puisqu’en effet elle en avait vu un bon nombre, et lui était assez séduisant, il n’avait donc aucun souci à se faire même si la peau de son dos avait clairement été reconstruite et que sa forme n’était pas lisse comme celui d’un dos d’une personne normale. Elle retourna dans sa cabine puis, dans un geste lent, la jeune femme se déshabilla, elle y pensait également, il ne les avait peut-être pas vues, mais elle aussi avait quelques marques du passé. Il lui restait encore quelques traces de son passage au centre. Elle gardait cela pour elle-même si le traumatisme n’avait pas l’air aussi puissant que celui que l’homme avait vécu. Ils finirent les essayages et elle se rhabilla ensuite tranquillement avec ce qu’elle portait à la sortie du centre. Elle se trouvait à présent nez-à-nez avec son sauveur, elle ne se posait pas la question de savoir s’il l’avait attendu ou non et elle proposa simplement :

- On va à la caisse et on rentre ?

Elle souriait, il fallait avouer que Nour était une femme très entreprenante, c’était quelque chose qu’elle avait appris assez tôt. Les femmes de son pays étaient celle qui étaient toujours au front, sans peurs, avec un courage et un esprit d’initiative important. L’Angleterre où les femmes étaient très libres avait accentué son côté très indépendant. Elle s’avançait vers les caisses et laissait l’homme la suivre tranquillement, elle était très calme mais avait l’idée en tête de rentrer, et d’attendre la nuit tombée pour mettre les voiles. Elle avait joué un rôle à la perfection jusque-là, difficile de la soupçonner de quoi que ce soit. Elle lui laisserait tout de même un petit mot d’excuses et essaierait peut-être de récupérer son numéro de téléphone pour le recontacter et éventuellement lui rembourser une partie de ce qu’il avait déboursé pour elle excepté son prix d’achat puisqu’en y réfléchissant, aussi gentil soit-il, s’il achetait, c’était donc qu’il cautionnait et participait à ce commerce en y étant le principal acteur.
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Virtuoses du mensonge EmptyMar 17 Juil - 6:56
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ft. Nour

Tu commençais lentement à reprendre ton aplomb, du moins c’est l’impression que tu voulais offrir au regard de Nour. Cette confiance qui circule en toi était revenu bien avant que tu ne sortes de la cabine, tu restais simplement dans ton bon rôle d’homme sans défense et ne demandant que du réconfort. Ton corps perdait ses tremblements sous les propos de la jeune femme, tu ne pouvais savoir si elle était sincère, n’ayant véritablement rien vu ou simplement si, elle disait cela pour te faire plaisir.

Tu préférais prendre la deuxième option, être prudent, voir presque paranoïaque, afin d’éviter le danger et de vraiment lui avoir tendu une perche pour espérer creuser un peu plus dans tes blessures du passé. Tu ne prenais pas le temps de penser plus loin sur le moment, devant toujours converser ton jeu d’acteur. Tes oreilles venaient capter chaque son de la jeune femme, tu la voyais ainsi centrer à nouveau la conversation sur elle, pour te remercier de façon indirecte, une façon astucieuse de diriger la conversation et garder l’attention de son public.

Ton visage montrait un doux sourire, lui offrant aussi une réponse de tes mots maîtrisés, c’était aussi un moyen de la rassurer si elle prenait ton cas au sérieux.

“Merci beaucoup, cela me touche énormément, on oublie des fois de juger l’être humain en lui-même, s’attardant trop sur ses apparat. Bon, je dois quand même avouer aimer faire les boutiques et trouver pleins de nouvelles choses à porter.”

Tu venais te critiquer seul, montrer que tu allais un peu mieux, mais te donnant un côté encore pessimiste, presque démoralisé sur le moment. Il fallait essayer de jouer sur sa corde sensible, en espérant qu’elle vienne à en posséder une. La voyant quitter ton champ de vision derrière les rideaux, tu décides de faire de même. Un peu à contre-coeur, tu gardes ton dos face au miroir pour éviter de répéter les erreurs du passé, reprenant enfin ta tenue d’origine.

Ton corps te faisait sortir de la cabine, quelques vêtements dans la main, la ferme attention de tous les prendre. Sans dire un mot pour contredire la femme, tu l'accompagnais jusqu’à la caisse, venant la laisser passer d’abord sur le moment, tes articles passant en derniers sur le moment. Tu jetais quelques coups d’œil, afin de voir que rien ne manquait et pour rattraper les possibles erreurs du personnel, quelles que soient les circonstances, il ne fallait jamais manquer de prudence, même pour des choses si infimes.

Tu prenais alors les sacs, ainsi, tu voulais offrir une possibilité à la demoiselle de pouvoir fuir, elle pourrait croire qu’avec les mains ainsi chargées, tu ne pourrais rien faire. Comme à ton habitude, tu laissais les mauvais penchants reprendre, étant sur tes gardes, prêt à laisser tomber les sacs pour la saisir en plein vol. Si elle ne décidait pas de fuir maintenant, tu aurais au moins fait preuve d’une certaine image de gentleman. Tu pensais soudain qu’elle ne pourrait peut-être pas aimer ce genre de comportement.

La raison était simple, c’était une femme au fort caractère et qui prenait souvent les devant, même avec toi, alors que tu venais de l’acheter. Elle devait sûrement être comme ça, selon les autres traits de son caractère, elle pourrait trouver ça dégradant d’être vu comme la frêle demoiselle ne pouvant rien porter. Tu prenais ce léger risque, cela t’offrait trop d’avantages pour lui laisser la chance porte un sac.

Puis, tu te souvenais d’une chose, elle te parlait de rentrer, mais il manquait une chose importante, vous n’aviez acheté que des vêtements. Ce n’était pas que le but de votre petite escapade ici, tu devais lui acheter quelques babioles, voir même des meubles. Tu laissais ton esprit divagué, pour établir les meilleures solutions, car l’heure tournait aussi, vous aviez passé beaucoup de temps dans la boutique. Tu la regardes alors, un léger sourire sur le visage, décidant de lui offrir le choix pour le moment.

“Tu proposes que l’on rentre, mais n’aurais-tu pas oublié quelque chose ? On doit aussi s’occuper des décorations et possible nouveau meuble pour ta chambre. Après, tu désires peut-être regarder la chambre en l’état et revenir en ville quand tu seras un peu plus sûr de ton environnement ? Il peut-être difficile, d’acheter à l’aveugle, sans savoir de quoi est fait la pièce. Je te laisse choisir, dans tous les cas, nous passerons près de la voiture, soit pour déposer les sacs, soit partir chez moi, hum plutôt chez nous maintenant.”
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Virtuoses du mensonge EmptyMer 18 Juil - 20:18
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Plus le temps passait et plus Nour, qui avait pourtant parfois des doutes quant au attentions réelles de Mashiro, plus elle commençait à ressentir de scrupules même si elle ne se laisserait tout de même pas attendrir au pont de vouloir abandonner son combat pour la liberté de son peuple et l’égalité de tous. Après tout, elle était courageuse et était une battante, décidée dans sa lutte à aller jusqu’au bout, cela comprenait de prendre tous les risques pour retourner en Palestine. L’homme aux yeux couleur de miel lui posait ensuite une question bien pertinente dont elle avait déjà la réponse en tête. Il serait stupide de lui faire acheter des meubles qu’elle n’utiliserait pas elle allait lui épargner cela. En revanche, elle aurait bien voulu trouver une carte des environs afin de pouvoir planifier tranquillement son évasion. Elle voulait pouvoir visualiser l’endroit où se trouvait le port pour partir en bateau. Elle lui répondit alors d’une voix suave et légère :

- Eh bien, ce n’est pas la peine pour le moment d’acheter cela, vous avez en effet bien raison, il est bien plus facile de voir d’abord la chambre et d’acheter ensuite ce qui me convient. Et puis, j’avoue que j’ai du mal à rester trop longtemps dans les magasins et à faire du shopping toute une journée.

Voilà qui clôturait un peu la matinée dédiée aux emplettes, cependant, la jeune femme venait soudainement de se rappeler d’un détail plus qu’important dans son plan. Il lui fallait connaitre la configuration exacte de l’île pour pouvoir partir dans la nuit et se rendre au port dans l’optique de prendre le premier bateau venu. Elle reprenait alors sur un ton de la curiosité, comme si elle venait de se souvenir qu’il lui manquait quelque chose d’indispensable :

- En revanche, je me demandait quel moyen de communication j’aurais ici, et surtout, je me disais qu’il serait peut-être intéressant d’avoir une carte de la ville et de ses environs, cela fait très peu de temps que je suis ici et je n’ai pas eu le temps de m’occuper de cela. Et puis, avant, il y avait le GPS sur mon téléphone…

Nour n’allait tout de même pas lui dire qu’elle avait été espionne et qu’elle s’était fait prendre sur le fait. Il la verrait comme bien trop dangereuse et cela ferait tout capoter.  Elle aurait adoré avoir un téléphone gracieusement fourni, et s’il lui proposait elle ne le refuserait certainement pas mais elle n’avait pas envie d’être trop insistante ni même d’éveiller les soupçons vis-à-vis de ses projets futurs. Plus vite elle partirait, mieux ce serait. Elle reprenait alors, l’air insouciant, presque enfantin :

- Cela vous embêterait si l’on passait à un kiosque ou quelque chose comme ça pour en trouver une s’il vous plait ? Ou peut-être en avez-vous une chez vous directement ? Cela nous permettrait de rentrer plus rapidement et de pouvoir nous reposer un peu, voir même de prendre un repas pour ce midi vous ne croyez pas ?

Nour restait toujours très entreprenante, elle avait l’esprit presque leader et avait surtout pour habitude, peut-être fâcheuse, de toujours mener les hommes par le bout du nez. Pour elle et surtout pour arriver à ses fins, il ne fallait pas hésiter une seconde dans le fait de diriger les gens d’un point A à un point B sans même leur laisser le temps d’y réfléchir ou de donner leur avis. Cela permettait de s’organiser selon ses propres projets avec une plus grande marche de manœuvre et de sécurité. Il ne lui resterait plus qu’à improviser pour la suite de l’opération, elle parlait plusieurs langues, elle s’en sortirait.
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Virtuoses du mensonge EmptyLun 23 Juil - 20:36
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ft. Nour

Pendant que tes doigts venaient à sentir les cordes, provenant des sacs, tu écoutais la demoiselle, venant capter chaque mot, intonation, vibration dans sa formulation. Tu retenais sa décision, voulant exprimer un certain contentement face à son choix. Cela venait grandement t’arranger, tu n’étais pas non plus un homme qui aimait baigner autant dans la foule. Tu pensais du moins, qu’elle était dans la même situation que toi, ou simplement le fait d’être sorti d’une cage ne lui donnait point envie de retourner au milieu d’une foule oppressante. Il y avait énormément de possibilité, mais tu préférais retenir celle qui te plaisait le plus.

Tu ressentais alors une légère fatigue se nouer dans tes épaules sur le moment, peut-être que tu n’avais pas suffisamment pris le temps de te reposer cette nuit et les autres jours de travail. Ton esprit avait un peu plus de mal à rester concentrer sur le moment, tu portais alors ton attention aux paroles de la demoiselle, plutôt qu’à tes actions pour le moment, marchant d’un pas un peu plus lent. C’est une question que tu n’avais pas vraiment eue le temps d’étudier, tes anciens esclaves étant des hybrides qui ne venaient jamais quitter la maison.

Pourtant, tu savais pertinemment que tu ne pouvais pas offrir les mêmes conditions de vie à une humaine qu’à une hybride, cette demoiselle avait déjà goûté au fruit défendu de la liberté. Tu viendrais répondre à sa requête, en lui offrant un appareil, tu pensais prendre un entré de gamme, mais au moins lui offrir les mêmes fonctions que son ancienne possession.

“Je vois, c’est vrai que je n’ai pas pensé à ce détail. Si tu veux, nous pouvons aller regarder maintenant, nous sommes en ville autant en profiter ou tu préfères que l’on revienne à un autre moment ?”

Ainsi, tu pouvais aussi avoir un autre moyen de savoir ce qu’elle faisait, il existait quelques logiciels pour surveiller les faits et gestes de la demoiselle, comme un programme de capture fantôme ou même simplement connaître ses actions sur le téléphone ou ses connections à Internet. Tu espérais qu’il existait ce genre de pack sur l’île, sinon, tu pourrais simplement compter sur une autre localisation GPS en plus de sa puce. Le fait de faire ainsi tourner ton esprit et le plonger dans l’élaboration de plan, venait te sortir de cet état d’appel au sommeil.

Tu haussais un léger sourcil sous cette nouvelle conversation qui te tirait de force, hors de ton monde intérieur. Tes iris couleur miel se posait sur la peau de la demoiselle, pour remonter lentement, sonder les cristaux d’âme qui ornait ses pupilles, un sublime regard à observer. Ce n’était pas le fait de s’arrêter à un kiosque qui venait te déranger, c’était plutôt l’insistance pour avoir absolument une carte. Tu avais du mal à croire qu’elle avait autant d’énergie pour connaître les lieux.

Si tu étais dans une cage depuis aussi longtemps, connaître les lieux seraient ta dernière occupation, surtout avec le temps qu’elle aurait à passer sur l’île. Cela venait éveiller quelques soupçons. Tu ne les laissais pas prendre le dessus sur ton visage, les gardant en tête, espérant de ne pas bloquer et surtout la voir continuer de s’enfoncer pour révéler sa vraie nature.

Toi qui avais pourtant décidé de laisser de côté le fais qu’elle pourrait être mal intentionné, elle venait de rallumer la flamme de la suspicion soudainement. Encore une fois, tu allais lui tendre une perche et la sortir de son rôle, pour enfin l’exposer à ton regard et venir appliquer ta sentence sur son corps et son esprit. Le jeu allait reprendre de plus belle.

“Nous n’avons pas besoin de passer par un kiosque. J’ai plusieurs cartes dans mon bureau, tu pourras les consulter si l’envie te prend. Cependant, prends quand même ton temps, tu viens juste de sortir d’une cage, repose toi un peu. Tu pourras les regarder quand bon te semble.”

Alors que tu discutais avec elle, tu voyais la voiture à quelques pas, accélérant un peu la marche, pour ouvrir cette dernière de loin et déposer dans le coffre les quelques sacs, prenant grand soin de la marchandise. Tu te mettais alors un peu en retrait à présent, venant placer tes prunelles dans les iris de la demoiselle, te faisant légèrement plus proche, sans pour autant laisser paraître une ambiance étrange. Un large sourire sur les lèvres, tu venais lui dire quelques mots.

“Alors, que voudrais-tu manger à midi ? Et peut-être rentrer dans ce cas-là ?”
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Virtuoses du mensonge EmptyMer 25 Juil - 19:38
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La jeune femme sentait la fatigue de l’homme s’installer, étrangement, elle éprouvait de la compassion pour lui, elle avait toujours fait semblant d’en ressentir à l’égard de certains de ses clients malheureux qui venaient lui rendre visite en quête de réconfort. Elle se disait que son dressage l’avait affaiblie, elle était devenue plus sensible mais en même temps, elle avait toujours cette soif de liberté, l’envie de retrouver ses racines et de protéger sa patrie, quel qu’en soit le prix.

Elle hésitait entre accepter ou refuser son offre, aller choisir un téléphone maintenant ou non ? Dans tous les cas, l’homme avait raison, il fallait qu’elle se repose, elle serait ainsi au meilleur de sa forme pour s’enfuir. Et puis, cela lui laisserait un peu de temps pour étudier les environs et trouver le meilleur chemin possible pour se rendre au port. Avec son smartphone, elle pourrait consulter les horaires des allers et venues des bateaux.  A cela s’ajoutait le fait qu’elle ressentait parfaitement les soupçons éveillés en son nouveau propriétaire, sa compassion se dissipait peu à peu alors qu’elle se sentait épiée par l’homme qui plongeait son regard dans ses yeux émeraude. Qui était-il en réalité ? La jeune femme chassait tant bien que mal cette idée de son esprit, elle se faisait des films.

Elle était ravie ceci dit d’apprendre qu’il avait déjà des cartes, elle les étudierait point par point en attendant le smartphone. La jeune femme dont les cheveux arrivaient plus bas que les fesses suivait le bel homme d’un pas tranquille et détendu, ils arrivèrent enfin au niveau de la voiture du prince d’orient, il lui proposait de choisir le repas du midi alors qu’une proximité s’installait entre eux, elle s’y attendait tout naturellement cependant, la jeune femme ne réagit pas, elle se laissait observer. Etant très à l’aise avec son corps, cela ne la perturbait pas le moins du monde, elle avait de nombreuses fois dansé nue de façon lascive devant des hommes, effleurant leurs parties les plus intimes sans même les toucher, ce n’était pas cette façon de la sonder qui allait la troubler. En revanche, charmeuse, elle passait une main dans ses cheveux, adoptant un regard charmeur, presque sauvage tandis qu’elle répondait en se détournant, laissant ses cheveux flotter au gré du vent, ouvrant la portière côté passagers :

- Je vous remercie pour le smartphone, je pense en effet qu’il est plus judicieux de s’en occuper plus tard, nous avons du temps devant nous n’est-ce pas ?

Elle s’installait et bouclait sa ceinture en attendant qu’il s’installe à son tour côté conducteur, elle n’était pas troublée par le positionnement du volant qui, comme en Angleterre, se trouvait à droite. Elle entendait le cliquetis des clés qui s’enfonçaient dans le contact alors qu’elle continuait d’une voix douce et calme avec le sourire aux lèvres, elle paraissait presque innocente cette fois, s’il savait, s’il connaissait son passé, il serait plus méfiant que jamais :

- Je mangerais ce qu’il y a dans le réfrigérateur, je ne suis pas difficile même si j’apprécie un délicieux repas, que ce soit oriental ou japonais. Ceci dit, je pourrais vous cuisiner des petits plats de mon pays si vous le souhaitez.

Bien évidemment, elle n’avait pas tellement envie de cuisiner et ne comptait pas s’attarder sur cette île maudite, cependant, s’il fallait faire l’effort, la jeune femme y mettrait tout son cœur.  Le moteur démarrait, ils rentraient, elle pourrait faire une bonne sieste après le repas, du moins la belle d’orient l’espérait. Son ventre se mit à gargouiller à l’idée d’un bon repas et alors que le silence avait commencé à s’installer au fil de la route, la jeune femme au regard perçant reprit avec toujours autant de calme et douceur, reconnaissante :

- Je tiens à vous remercier de votre gentillesse et de votre disponibilité. Vous êtes un homme généreux vous savez…

Elle le pensait presque entièrement, il avait l’air assez fortuné, cela ne devait pas lui couter les yeux de la tête même si elle éprouvait pour le moment, un réel respect à son égard. Une question lui brûlait cependant les lèvres : pourquoi prendre une esclave et participer à ce commerce si c’est pour les traiter comme des égaux ? Voir même en prendre le plus grand soin ? La question était un véritable mystère mais pour le moment l’instant n’était pas le plus propice à ce type de questions, ils venaient tout juste de faire connaissance.
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