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 De la résistance à la résilience [VIOLENCE]

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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyMer 20 Juin - 12:38
Anonymous
Nour était arrivée au centre depuis quelques instants, elle descendait du fourgon pour suivre les agents qui la menaient jusque dans la structure du centre. Elle ne comprenait pas ce qu'on lui demandait, tout le monde ne parlait pas anglais alors pour le moment elle avait décidé de se laisser faire. Ils entraient dans l'enceinte du bâtiment, c'était un endroit à la fois sombre et clair, quelque chose n'inspirant pas un bel accueil, tout était propre mais cela ressemblait clairement à une prison. Il y avait étrangement beaucoup de passage compte tenu des lieux, le bâtiment avait l'ai bien gardé et la jeune femme ne pourrait certainement pas sortir toute seule de cet endroit, on n'était malheureusement pas dans un film de James Bond, cela ne fonctionnait pas dans la vraie vie.

Vint le moment inattendu ou on l'emmena vers les douches, elle était dans une pièce froide, toujours vêtue de sa tenue, on lui imposait à présent de se laver en compagnie d'autres femmes et hybrides femelles, rien de choquant à se mettre nue, elle n'en éprouvait aucune difficulté tant elle en avait l'habitude et tant elle était en accord avec son corps. Un fois douchée on lui tendit un uniforme comme ceux des prisonniers et on consignait ses vêtements, déjà une chance qu'on ne les jette pas à l'incinérateur ou qu'on leur réserve un autre sort.

Puis, une fois propre et habillée, on l'emmena dans une pièce un peu plus sombre, il y avait plusieurs gardes, ou dresseurs, armés et elle était en compagnie d'autres co-détenues, chacune s'avançait et se mettait de côté après chaque moment ou un petit bruit sourd retentissait. Arrivée tout près, la jeune femme voyait un homme manipuler un pistolet muni d'une seringue, il avait plusieurs seringues qu'il jetait au fur et à mesure. Vint le tour de Nour qui, par reflexe ou par instinct de survie, comme si elle était agressée, attrapa le bras de l'homme lorsque celui-ci commençait à enfoncer l'aiguille dans sa peau. Elle le saisit alors par le bras et en une fraction de seconde, elle retourna le pistolet contre lui, se plantant dans sa propre épaule, criant de surprise. Elle le couchait au sol et s'en allait vers l'avant avant d'être rattrapée aussi vite qu'elle avait attaqué et fut maîtrisée en un instant, assommée d'un coup derrière la tête, on en profita pour lui implanter la puce et la faire sortir d'ici.

Nour s'était montrée dangereuse, elle avait révélé sa vrai nature et son savoir faire en self défense, cela lui coûterait très cher et elle aurait du mal à se rattraper pour sortir d'ici. Mais comment réagir lorsqu'on ne connait pas la langue dans laquelle on baigne, ni même l'endroit ou l'on se trouve ? Elle n'avait pourtant pas espéré sortir d'ici de cette façon...

Sa bouche était légèrement pâteuse, elle se réveillait dans une pièce blanche, carrelée, tournant la tête de droite à gauche, elle voyait flou et clignait des yeux pour se défaire de ce détail technique. Elle était seule ici, quelqu'un viendrait très certainement l'informer ou la corriger pour ce qu'elle venait de faire... La belle d'orient attendait son sort sans pour autant être craintive, elle avait été formée à cela, à ne pas se laisser gagner par la peur et à ne pas fléchir devant l'ennemi, elle essaierait de tourner tout cela à son avantage afin de se sortir de là plus ou moins indemne...
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptySam 23 Juin - 11:15
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Avec l'arrivée de l'été, Mattéo avait baissé sa présence au centre, son agence lui réclamant plus de temps pour les répétitions et les concerts à venir. Aussi n'avait-il plus d'hybrides à sa charge, se contentant de s'occuper des têtes brûlés avec d'autres dresseurs ou simplement des nouveaux hybrides à jauger. Il avait donc enfiler son uniforme noir et s'était rendu au centre pour assister ses collègues face à un nouvel arrivage d'élément à dresser.

L'attribution se passait en général bien, la présence de tous les dresseurs armés refroidissant souvent les fortes tête lors du puçage. Cela semblait avoir donné des envies de libertés à certains de ces collègues car en effet, aujourd'hui aucun esclaves n'étaient attachés que ce soit par des chaines au mains et au pieds ou même relié entre eux par leur collier. Le vert ne préféra rien dire, tiquant néanmoins à ce manque flagrant de sécurité. Le directeur aurait vu ça, il aurait surement pris le responsable entre quatre yeux pour lui apprendre le règlement des lieux et Mattéo n'aurait pas donné cher de son matricule.

D'ailleurs une esclaves en profita pour s'en prendre au vétérinaire chargé de les pucer, l'envoyant à terre et lui fourrant la puce dans la nuque avant de tenter une fuite qui fut vite interrompue par le Vert qui l'intercepta, la frappant avec force au crâne avant de la récupérer avant qu'elle ne s’effondre, aidé par des collègues. Il la remit à un de ses collègues avant de se tourner vers le reste, prenant la parole.

"Maintenant que vous voyez le risque de laisser ses esclaves en liberté, vous allez suivre le protocole fourni par Mr Gribov. Franck, ça va."

Le vétérinaire, se relevait avec l'aide de ses collègues en grognant un oui.

"Bien alors viens me pucer cette catin avant qu'on s'occupe de lui apprendre le respect."

L'homme répondit qu'il le ferait avec plaisir et tout en se massant la nuque, changea la seringue et s'approcha de la fille, lui plantant sans douceur l'aiguille dans le cou, faisant en sorte qu'au réveil, elle se retrouve sans doute avec un beau bleu vu sa délicatesse. Lui qui d'habitude était attentionné avec la marchandise, ne montra aucun état d'âme avec elle ce qui amusa le dresseur. Quel rancunier ce Franck.

La fille fut ensuite conduite dans une salle de dressage et Mattéo prit son dossier, le feuilletant tranquillement pendant le sommeil de cette dernière qui avait été allongé qu'une bonne dose de tranquillisant. Elle était étrangère et condamné à l'asservissement. On l'accusait de meurtre et la mention dangereuse figurait sur son dossier. Elle ne parlait pas non plus le japonais. Bien. Il referma le dossier et rejoignit la demoiselle qui devait sans doute être maintenant réveillée.

Il rejoignit la salle et y entra, constatant que ses ordres avait été respecté. Devant la mention annoté sur le dossier et par prudence, Mattéo avait demandé à ce qu'elle soit mise à nue, immobilisée, les bras tendu de part et d'autre par des chaines, les montant vers les extrémités de la pièce et les chevilles liées au sol. Ainsi elle ne pourrait pas se défendre et il n'aurait pas à subir ses coups et ses attaques. Après tout, face aux teignes Mattéo aimait les tester puis les calmer avant de leur lâcher la bride quand elles le méritait. Eileen était d'ailleurs un de ses sujets.

Il jaugea la jeune femme qui émergeait et prit la parole en japonais.

"Parles-tu notre langue ? Quelle langue parles-tu ?"

Avant de réitérer la même question en français puis en anglais. Il l'observait, lui tournant autour avant d'aller voir le matériel poser dans son dos, hors de sa vue. Il fit légèrement tinter le métal sans pour autant se saisir des objets, revenant les mains vides devant elle, reprenant dans un anglais impeccable.

"Bienvenue à Togi Nour. Ici, tu es désormais une asservie. Avant d'être vendue à un humain ou à une humaine, tu m’as été confiée afin que je te forme. Tu seras formé pour servir ton ou ta future propriétaire et le satisfaire quelles que soient ces demandes. Tu n'as plus aucun droit sur cette île et je vais tâcher de te le faire entrer comme il se le doit dans ta tête."


Le Vert s’approcha d'elle, l'observant tel un rapace, avec ses prunelles aussi froides que la mort. Il n'était pas un sentimental, loin de là. Une seule personne pouvait tirer le peu de bonté qu'il possédait et ce n'était pas cette demoiselle. En revanche, Mattéo n'était pas du genre à sévir pour rien, aussi reprit-il, affichant un de ses masques avenant, ses yeux prenant vie, offrant une douceur feinte qu'il avait appris à rendre réelle, vraie.

"Tes choix orienteront ton dressage. Une erreur, un punition. Une obéissance parfaite, pas de sanctions. Je suis quelqu'un qui n'apprécie guère les agressions envers les autres dresseurs et ce que tu as commis dans la salle où tu étais tout à l'heure était une erreur. Une grave erreur."

Il passa derrière elle et s'empara sans un bruit d'une cravache. L'outil marque moins que le fouet si la main est légère et il souhaitait commencer en douceur, pour le moment.

"Bien sûr, tu ignorais les règles donc je vais faire preuve de mansuétude."

Un premier coup vola sur ses fesses nues. La fessée, une bonne punition bien humiliante. Les coups du dresseur restaient légers, après tout elle ignorait les règles et allait devoir apprendre, comme les autres. Mais une agression restait une agression et si elle pensait que Mattéo se montrait bon, c'était surtout car il réservait bien pire si elle osait outrepasser une nouvelle fois ses prérogatives. Après tout, il pouvait se montrer aussi généreux que sadique.

Il la fessa ainsi pendant une dizaine de minute, rougissant son derrière et le bas de son dos ainsi que le haut de ses cuisses, frappant ses omoplates si elle avait l'audace de crier, jugeant qu'une esclave n'avait même pas à crier sa douleur. Elle n'était qu'un objet après tout. Une fois son derrière en feu il demanda.

"Bien, as-tu des questions ?"
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptySam 23 Juin - 17:10
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Sa vue devenait plus claire, elle reprenait pleinement ses esprit lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir et ce n’est qu’à ce moment qu’elle s’aperçut de sa situation, elle s’était fourrée toute seule dans un sacré pétrin, attachée de toute part, complètement nue, sa peau frissonnait, imberbe, on ne voyait que les petits grains de peau s’accentuer, ses longs cheveux noués en une tresse épaisse et désordonnée lui pendaient sur le buste. Elle regardait brièvement autour d’elle et tirait légèrement sur ses chaines pour en jauger la solidité, impossible de faire quel que mouvement que ce soit si ce n’est se ridiculiser vainement, elle restait donc immobile, redressant son visage fièrement face au bel homme aux cheveux étrangement verts qui entrait.

Il lui paraissait être le démon, elle savait qu’il n’était pas là pour la tendresse, c’était une évidence, restait à trouver un plan, une stratégie pour sortir d’ici le moins abîmée possible, elle devrait faire preuve d’une grande patience et d’un sang-froid hors norme, restait à voir si elle y arrivait. Elle ne devait pas être défiante comme ces militantes de son peuples, narguant des hommes armés jusqu’aux dents, comme ceux qui se servaient de cerfs-volants contre d’autres armés de canons. C’était comme dans ses gènes, dans sa culture, elle soufflait lentement et écoutait cet homme s’exprimer en une langue qui semblait être du japonais, sans grande certitude. La jeune femme tendait l’oreille et entendait le cliquetis de ce qui devait être des ustensiles de torture en métal. Il lui parlait ensuite français, puis anglais. Elle comprenait parfaitement mais ne répondit rien sur le moment, elle écoutait, observait, simplement, l’air entrant et sortant de ses narines, la mâchoire crispée, le regard défiant qu’elle essayait tant bien que mal d’adoucir.

Sa mâchoire crispée était comme prise de spasmes démontrant qu’elle comprenait parfaitement ce que le dresseur lui annonçait. Ce n’était donc pas une blague, tout cela était bien réel, elle s’était pourtant attendue à une mise en scène pour un interrogatoire. Elle eut un petit rire inaudible et discret en coin tout à fait ironique,  on allait l’éduquer, ces Israéliens était donc vraiment plus tordus encore qu’elle ne l’imaginait, l’envoyer là-bas dans l’espoir de l’y laisser croupir, mais comment n’ont-ils pu imaginer qu’elle puisse s’enfuir à un moment ou à un autre ? Seul souci, le Koweït et la Palestine ne la récupèrerait pas, un agent capturé par l’ennemi est souvent liquidé, que ce soit donc l’un ou l’autre, elle risquait la mort en les recontactant, elle serait donc fugitive à vie. Comment s’enfuir d’ici sans aide extérieur ? Faire profil bas, mais comment faire lorsque l’on n’a soudainement pas envie de se soumettre, comme une envie de défiance…

Elle sentait sa présence, reprenait son regard au loin, il rôdait, là, tout près d’elle, mais elle ne tournait à aucun moment la tête vers lui, son regarde restait plongé dans le néant, concentré dans les méandres de ses pensées, à la recherche d’une stratégie de survie et de résistance. Elle soutiendrait silencieusement  son regard s’il tentait de sonder son âme de ses yeux d’or. Elle écoutait attentivement le processus de dressage, soit, qu’il en soit ainsi.  

La belle d’orient eut à peine le temps de réagir lorsqu’il se disait miséricordieux avec elle qu’elle senti sur son fessier nu, le cuir plat de la cravache, tandis qu’un léger son de claquement venait courir le long des murs de la pièce. Pour le moment, ça allait, c’était supportable, rien ne sortait de sa bouche, pas un son, pas un mot, elle faisait le point intérieurement, se refusant à tressaillir et à lui donner satisfaction, à lui, cet homme qui la battait alors qu’elle était impuissante, sans aucun moyen de se défendre ou de riposter.

La palestinienne ne s’attendait pas à une durée si longue concernant la pluie de coups, son corps rougissait dans une zone définie tandis qu’elle restait droite, dans cette éternelle expression de défit qui se chiffonnait à chaque coups qui lui paraissait de plus en plus incisif. Et malgré le fait qu’elle ne laissait rien transparaitre verbalement, ses muscles réagissaient, ils tremblaient légèrement, elle n’en avait pas le contrôle malheureusement, et puis, à l’intérieur, elle bouillonnait de rage, comment osait-il ? De quel droit ? Il s’arrêtait enfin, mettant fin à la salve de coups, lui posant une question à laquelle elle répondit sous le coup de la rage, de façon irréfléchie, elle franchi le cap qu’il ne fallait pas franchir, elle gardait la tête droite, et sur une colère froide, paisible, calme et pourtant destructrice, elle prononça en anglais sans même lui accorder la moindre attention :

- Je viens de la Palestinne… un peuple vivant dans la Résistance…

Elle répondait par la même occasion à sa question, laissant deviner qu’elle devait très probablement parler arabe tout autant qu’anglais puisqu’elle s’exprimait parfaitement dans cette langue qu’elle connaissait si bien. Ceci dit, sa réponse sonnait comme un avertissement, qu’il se prépare, car quoi qu’il arrive, elle ne se soumettrait pas, le message était très clair, elle n’en doutait pas, comme elle ne doutait pas que cet homme devait être intelligent, il en donnait l’impression. Elle se tenait prête à une prochaine pluie de coup, serrant la mâchoire son regard défiant toujours marqué sur son visage, ses yeux émeraudes devenus sombres.
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyLun 25 Juin - 11:02
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Pas un son n'était sorti de sa bouche, aussi bien pour répondre au Maître que pour faire part de sa douleur. Mattéo commençait à croire que la jeune femme était muette ou que les langues qu'il avait employé n'étaient pas connu de la brune. Cependant si son regard trahissait par instant la colère de la femme, elle resta dans une posture proche de la soumission. Mais le Vert n'était pas dupe. Quand les hybrides sont contraints, on repère vite les idiots et les irréfléchis des autres. Les premiers sont ceux qui tiennent tête à tort et à travers sachant qu'ils n'auront aucun moyen de se défendre, n'augmentant que par extension les punitions reçus. Elle, elle semblait faire part de prudence.

Enfin le crut-il dans un premier temps.


En effet, la demoiselle ignorait complètement ses questions et une fois la sanction faite, il l'interrogea à nouveau et cette fois, la belle daigna répondre. Il était face à elle et elle fixa un point, lui annonçant très simplement son origine et sa volonté d'être stupide. Le dresseur, la toisa et une esquisse moqueuse étira ses lèvres avant qu'il ne lui réponde simplement.

"A ce que je vois, la résistance t'a très bien réussie."

Une petite gifle dit avec la plus douce des voix, presque un murmure avant qu'un nouveau coup s'abatte sur sa poitrine, puis un second sur l'autre seins avant que deux nouveau coups les suivent mais cette fois sur la chair tendre à l'intérieur de ses cuisses, sans pour autant toucher son intimité, le geste du dresseur restant sûr. Il s'arrêta et s'avança vers elle, l'effleurant presque, sa main passant dans son dos pour se saisir délicatement de sa natte sur laquelle il tira progressivement, l'invitant à enfin lever les yeux sur lui soit par soumission, soit sous la contrainte et toisa ses yeux de jade.

"Quand je pose une question, tu y réponds. Je me fous d'où tu viens. Ici tu n'es plus une palestinienne, ni même une humaine. Tes crimes t'ont valu l'asservissement et tu n'as plus rien que ces chaines et cette position qui est la tienne. Les Maîtres ont désormais tous les droits sur toi, tu le verras bien assez vite d'ailleurs. Donc maintenant, as-tu des questions ?"


Mattéo ne supportait pas qu'on ignore ses demandes, plus encore quand cela servait à guider l'hybride ou l'esclave dans son nouveau monde. Mais les têtes brûlées ne prenaient jamais le temps de comprendre, seule la force leur inculquait des leçons que des paroles auraient pu donnaient sans les coups.Mais au fond qu'importe, s'ils aimaient souffrir, ces idiots, grand bien leur fassent. Il attendit de voir la réaction de la belle, se tenant prêt à réitérer les coups ou non suivant ses réactions. Après tout, les quatre coups précédents étaient pour son absence d'obéissance et ses réponses inutiles, en serait-il de même ici ?

Il la lâcha et se recula et alla chercher un objet derrière elle, revenant alors dans son dos pour lui enfiler un collier de cuir dont l'intérieur était rembourré et où seul certaines zones étaient plus froides, l'informant qu'il devait y avoir aussi du métal. Le dresseur le lui enfile, le clippant, le système se verrouillant automatiquement alors qu'il prenait la parole.

"Voici ton collier avec ton matricule que tu porteras ici."

Il se garda pour lui que le collier était électronique et qu'il avait la télécommande gérant les décharges. Après tout, pourquoi le lui dire ? Il aimait garder les surprises de côté jusqu'à ce que l'hybride tente la faute. Il se recula et activa les poulies, donnant ainsi du lest à la jeune femme qui pouvait maintenant bouger dans un espace réduit, ses jambes ayant de quoi faire 6 ou 7 pas. L'homme lui laissa le temps de jauger le poids de ses contraintes, la toisant de loin, puis prit un pot et s'avança vers elle.

"Tourne toi, que je te mette de la crème sur tes plaies."
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyLun 25 Juin - 20:12
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La gifle était double, sa réponse était cinglante et humiliante, il la rendait folle de rage mais en même temps, il lui rappelait que, sur l’instant, il était le plus fort, et quoi qu’elle fasse, si elle continuait dans cette direction, elle y laisserait sa peau ou croupirait ici ad vitam aeternam. Plus vite elle sortirait, plus vite elle pourrait s’échapper de cet enfer. La jeune femme prenait une grande inspiration, essayant tant bien que mal de chasser l’idée de sa tête de vouloir répondre à ce serpent tandis qu’elle sorti aussi tôt de cette idée, percutée par les coups qui s’abattaient à des endroits particulièrement sensibles et intimes lui arrachant quelques souffles de douleur et de surprise.

Elle serrait les dents plus fort que jamais, ce qui lui arrivait était injuste pensait-elle, mais elle allait devoir s’adapter pour se fondre dans la masse, ravaler sa dignité et la mettre de côté.  Sa respiration était forte, elle fermait les yeux une fois les coups terminés comme pour se concentrer. L’homme se rapprochait d’elle, ses mains étaient comme le vent qui effleurait presque sa peau, elles s’arrêtaient dans son dos. Son corps tout entier se crispait à l’idée de ce qui allait se passer, sa tête partait progressivement en arrière de manière à ce que leurs regards se croisent inévitablement. Elle plongeait ses yeux émeraude dans ceux d’or du dresseur pour l’écouter avec attention.

Ce qu’il venait de lui annoncer n’était pas facile à digérer, elle se contenait au maximum et puis, elle devait en profiter, puisqu’il lui laissait l’opportunité de bien vouloir répondre à ses questions, elle allait lui en poser. L'Orientale répondit d’abord sur une voix douce, sa voix habituelle, celle qui apaise pour lui signifier en premier lieu qu’elle avait bien compris ce qu’il attendait d’elle :

- Bien monsieur, soufflait-elle doucement. Quelle langue parle-t-on ici ? Je pensais à du japonais ou du coréen. Dans tous les cas, vais-je recevoir des cours pour l’apprendre ? Puis-je savoir ce qu'on a essayé de me mettre dans le cou ? Quelle en sera l'utilité ?

L’homme ne pourrait pas se plaindre de recevoir tant de questions d’un seul coup, il l’avait bien cherché. Il s’était éloigné pour revenir vers elle avec un collier de cuir relativement épais. De toute évidence il allait le lui imposer, la grande classe… Elle se laissait faire, dans tous les cas elle ne pouvait pas bouger à cause de ses entraves.  Il y eu un petit bruit de cliquetis singulier provenant du collier, il était solidement attaché, elle ne pourrait certainement pas s’en défaire aisément.

Le rôdeur reculait à présent et, sans qu’elle n’ait eu le temps de réfléchir à quoi que ce soit, la jeune femme senti que ses entraves se relâchaient dans un bruit de poulie. Elle se dégourdissait les bras et les jambes en douceur, tout en restant sur place, attendant presque les ordres. Enfin, la jeune femme se tourna lorsqu’elle en reçu la directive, plaçant sa natte sur le devant, elle lui arrivait bien au-delà des fesses, cela lui gênerait. En accord avec son corps, Nour ne voyait aucun inconvéniant à se faire passer de la crème même si elle aurait préféré le faire seule, elle ne se priva pas d’en toucher quelques mots au dresseur sur une intonation peu sûre, comme si elle marchait sur des œufs :

- Euhm, je… je peux la passer moi-même sur les zones accessibles, cela ne vous dérange pas ?

Il fallait toujours demander au cas où, d’autant plus qu’elle le faisait poliment, avec respect, il n’avait donc aucune raison de lui tomber dessus de façon brutale. Au mieux il la laisserait la passer entre ses cuisses et sur son torse, au pire, elle aurait à le supporter mais elle n’était plus à cela prêt. Elle ne voyait pas en cet homme un personnage lubrique comme elle avait pu en voir par le passé dans son premier emploi de charme, elle avait arrêté de compter ceux qui avaient eu des gestes déplacés et s’étaient fait expulser du lieu de charme. S’il la forçait donc à supporter, elle prendrait donc cela comme la fameuse palpation mammaire dont elle avait eu droit à plusieurs reprises chez son gynécologue au fils des années. Le fait de se visualiser un cadre médical, de faire de son corps autre chose qu’un outils sulfureux, permettait de briser bien des barrières dans la nudité, car au fond, tout n’était que culture et valeurs, rien de plus.
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyDim 1 Juil - 13:19
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Le première leçon semblait lui être rentré dans la tête. Elle s'adoucit, se montrant moins bête que précédemment même si elle ne se rattrapa pas entièrement, c'était déjà ça. Elle possédait un potentiel certain mais encore fallait-il cassé ce côté contestataire qu'elle semblait avoir et qu'elle ravalait pour le moment. Elle n'avait pas peur et réfléchissait donc calmement, Mattéo devrait donc se méfiait d'autant plus. Il la toisa, observant ses prunelles et la sentit s'adoucir comme pour l'amadouer alors que lui, restait toujours aussi droit comme pour assoir pleinement sa force tandis qu'elle le questionnait enfin. Il lui répondit tranquillement.

"On parle japonais et oui, tu vas apprendre la langue afin de pouvoir assurer ton rôle d'esclave rapidement. Ce sera des cours intensifs que tu recevras entre deux séances avec des dresseurs. Quand à ce qu'on t'a injecté dans le cou..."


Sa main alla entourer la gorge de la belle, un geste qui pouvait provoquer un sentiment de danger chez nombre d'hybride et ses doigts touchèrent la zone où désormais un bleu naissait en guise de souvenir tandis que le dresseur continuait, sa main se retirant lentement sans qu'il n'ait quitté du regard la jeune femme, poursuivant :

"Il s'agit d'une puce avec ton identifiant qui permet d'accéder à ton dossier et à tout ce que l'on sait sur toi. Une fois acheté, on pourra aussi identifié qui est ton maitre en cas d'impair et ta vie en règle générale. En gros c'est ton papier d'identité. Si tu n'en a pas, tu es considérer comme sauvage ou révolté et si tu te fais capturer, tu repasseras sans doute par ici pour qu'on puisse s'occuper à nouveau de toi."

Tu la relâchas et te détacha d'elle pour aller son collier, un protection aussi bien qu'un outil pour pouvoir l'identifier dans le centre. Puis il la relâcha un peu, désireux de voir qui elle était. Il prit de la crème et revint vers elle, l'intimant de se retourner, ce à quoi elle lui répondit de façon maladroite, l'invitant à le faire elle-même sous forme d'interrogation. Le dresseur la toisa et répondit.

"Cela me dérange. Obéit maintenant."

Il la laissa s’exécuter et ouvrit le pot, lui tendant le couvercle pour qu'elle le tienne puis prit une petite dose qu'il appliqua sur les marques, commençant par la poitrine. Même s'il n'était pas intéresser par la jeune femme, il la testa quelque peu, massant la peau rougie et sensible, observant aussi bien les réactions de son corps que son visage, lui jetant des coup d'oeil. Si elle ne semblait pas pudique, il voulait voir si les caresses sous contrainte pouvaient l'inquiétait ou l'énerver. Il devait identifier les points qui nécessiteraient un entrainement de sa part aussi se montrait-il plus entreprenant avant de s'occuper de ses cuisses, la testant en effleurant par moment une zones plus sensibles avant de terminer par le dos, mes mains la massant, appliquant la crème puis la faisant pénétrer alors qu'il demandait.

"As-tu d'autres questions ?"

Il prit plus de temps à s'occuper de son dos vu que cette partie était bien plus à vif que les autres et ce, malgré qu'il ait pris son temps sur les deux autres parties afin de tester Nour. Ses gestes étaient précis, efficaces, montrant une certaine habitude dans cette tâche. Il s'appliquait, peu désireux d'abîmer la marchandise, attendant et répondant la jeune femme si cette dernière avait d'autres interrogations que ce soit sur son dressage ou le reste.

Le dresseurs, termina, passant ses mains sur elle, plutôt satisfait.

"Tu es belle, il n'y a pas à dire, tu trouveras vite un maitre je pense."

Une tape aux fesses et il revint récupérer le couvercle, lui offrant un regard significatif. Oui elle sera sans doute rapidement vendu. Après tout, les hommes comme certaines femmes aiment les belles plantes. C'est toujours mieux qu'un esclave usé qui sera certes moins cher mais qui sera aussi moins plaisant à la vue. Elle, elle peut être vendu à un bon prix si son dressage se fait comme il faut. Elle a du potentiel et semble suffisament intelligente pour éviter les erreurs... A voir après.

"Que sais-tu faire ?"

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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyDim 1 Juil - 18:16
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Lorsque l’homme aux cheveux verts et au regard de glace lui enserra la gorge, la jeune femme émit un bruit de surprise, on entendait ce bruit caractéristique de l’air aspiré entre les dents. Elle était prête à se défendre s’il venait à serrer sa gorge, en attendant, tout son corps était contracté, elle se laissait faire, montrant patte blanche autant que cela pouvait se faire. Elle essayait également de ne montrer ni colère ni frustration malgré les traits de son visage qui se durcissaient sous l’angoisse de la suite. Elle tenait bon.

L’homme lui refusait le droit de se passer elle-même de la crème, qu’il en soit ainsi. Il prenait le pot, l’ouvrait et lui tendit le couvercle qu’elle prit avec douceur, elle essayait de méditer, de faire abstraction de tout cela, de calmer cette envie folle de lui éclater les dents sur le sol froid et carrelé. Ce qui l’aidait à tenir était une chose simple, elle ne voyait pas d’envie dans son regard, pour le nombre d’hommes qu’elle avait charmé, la palestinienne savait parfaitement voir l’envie d’un homme de la dévorer, elle avait toujours su repousser leurs mains désireuses avec beaucoup de sensualité. Elle comprenait qu’il la testait, c’était la logique des choses, alors elle pensait à autre chose, méditant. Cependant, les sensations de brûlures la ramenaient à la réalité, elle tressaillait, fronçant légèrement les sourcils sous cette sensation désagréable.

L’homme touchait ensuite les zones les plus sensibles, elle avait envie de taper du pied mais elle inspirait et expirait doucement, ne bougeant pas d’un millimètre avec une docilité qui cachait un certain dégoût. Ce fut lorsqu’il passa au dos que tout son corps se contracta de nouveau, une fois de plus, le bruit caractéristique de l’air inspiré entre les dents se fit entendre, petit à petit sa peau commença à être soulagée, moins brûlante, elle supportait mieux les mains qui laissaient la crème pénétrer dans sa peau. A la question du dresseur, elle répondit un très simple :

- Non monsieur. Merci.

Il terminait soigneusement ce qu’il faisait, la femme remarquait qu’il était un fin calculateur, méticuleux, elle était méfiante, il ne se laisserait pas berner si facilement, elle devrait donc se tenir correctement en toute circonstances pour s’en sortir rapidement. Et surtout, elle devrait être assidue aux cours de japonais. A sa petite réflexion Nour eut envie de sourire, tant mieux si elle se trouvait rapidement un pigeon sur qui compter pour mieux se dérober. La petite tappe qu’elle ressenti sur son fessier rebondit lui donna un petit air renfrogné l’espace d’une seconde, elle retint un claquement de langue, il la mettait à rude épreuve pour la faire tourner en bourrique. La jeune femme se calma presque aussitôt, sa raison l’emportant sur sa fierté.

Le dresseur lui posa ensuite une question pour laquelle elle montrait un certain intérêt, des talents, elle en avait et elle le savait parfaitement. Elle savait jouer de son corps mais elle avait également l’esprit d’organisation, elle savait également se battre –mais ça, elle le garderait pour elle-même s’il en avait eu la démonstration- et surtout, elle savait danser et user de ses charmes pour hypnotiser un homme ou une femme. Nour répondit alors en retenant un sourire, utilisant un ton le plus neutre possible :

- Eh bien, je sais danser, j’étais danseuse de charme, je suis polyglotte et j’ai le sens de l’organisation. Et évidemment, je sais faire la cuisine et toutes les tâches dites ménagères. Il faut garder à l’esprit que je suis instruite…

Pour le moment, elle n’essaierait pas de le séduire, elle avait dit qu’elle ne se soumettrait pas quelques instants plus tôt ; elle perdrait toute crédibilité. En attendant, elle plongeait son regard émeraude dans celui du dresseur, essayant de comprendre qu’il était malgré son esprit quasi insondable, il était malin et redoutable. Elle s'essaya tout de même à une petite question, sur un ton assez froid mais restant très respectueux :

- Qu'allez-vous faire ensuite ?

Qu'allait-il faire d'elle ? Comment se passerait la suite du dressage ? Allait-on lui passer dessus ? Autant de question qu'elle se posait, elle finirait bien par en avoir les réponses.
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptySam 21 Juil - 11:05
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Il écoutait sa réponse prenant note de ses capacités non sans afficher un petit sourire. Danseuse, polyglotte, organisée, polyvalente. Après tout c'était une humaine, il était donc logique qu'elle ait des compétences basiques. Il la laissait se mettre à l'aise malgré sa nudité, constatant qu'elle ne s'en cachait pas spécialement. Pas pudique, c'était bon à savoir.

"Tu passeras des tests et on aura tout le temps de voir si tu es, oui ou non, aussi intéressante que tu le laisses entendre."

Elle le questionna alors qu'il prenait une pile de linge posé sur l'établis, revenant vers elle pour la lui donner afin qu'elle enfile la robe des pensionnaires du centre, prenant la parole pour répondre à sa question, la regardant faire en s'appuyant contre un mur, laissant l'établis avec le matériel à découvert.

"Comme je l'ai dit, tu sera testé. D'une part pour juger de ton niveau de langue, puis de tes compétences sportive, ton endurance, ta santé etc... Tu auras des tâches à accomplir pour entretenir les locaux et tu auras des séances avec moi pour améliorer ce qui doit l'être. Vu ton physique tu seras surement amener à des relations sexuelles avec ton future maitre. Tu as déjà pratiqué l'acte, la fellation, la sodomie, le sm ?"

Il avait des questions crus, son visage n'affichant rien en dehors du même côté froid comme si là encore, il ne faisait que son travail, ce qui en un sens, était le cas. La belle pouvait être confronté à des gens biens ou, au contraire à des personnes débridées qui voudraient s'approprier chaque partie de son corps. Il quitta son mur et s'approcha d'elle, repoussant une de ses mèches qui cachaient son visage, posant sur elle, ses prunelles aussi froides que la mort, prenant la parole d'un ton qui pouvait arracher plus qu'un frisson à un hybride émotif.

"Prépare toi à découvrir toutes les facettes les plus sale de la nature humaine Nour. Je pense que tu n'as jamais eu le plaisir d'aller au fond de cette mer d'horreur. Mon boulot consiste à t'y préparer donc je doute que tu y prendras beaucoup de plaisir mais je ferais au mieux."

Sa main caressa sa joue et son regard se détacha d'elle alors qu'il reprenait, s'éloignant vers la porte, lui faisant signe de le suivre.

"Mais pour le moment, je vais te montrer la cellule que tu partageras avec une autre humaine asservie qui devrait bientôt quitter le centre puis je vais te montrer les locaux où tu pourras circuler ainsi que tes devoirs ici et les différentes salles qui te seront accessibles ainsi que tes horaires de formations avec des instructeurs pour apprendre la langue et les bases de ta future vie d'esclave."

La porte émit un petit déclic quand il fut devant sans qu'il n'ait bouger et il l'ouvrit, invitant la jeune femme à en faire de même, marchant dans le couloir sans lui avoir mis de laisse, gardant un oeil sur elle, se tenant prêt à la recadrer si nécessaire, sachant que si elle s'enfuyait maintenant, elle serait vite interceptée. Personne ne sort du centre sans aide.

Comme promis, il lui montra l'aile ouverte aux hybrides ainsi que le planning qui serait de toute façon accroché dans sa chambre. Il lui montra la cour pour leur sortie ainsi que le self, les douches communes et sa chambre, gardant cette dernière pour la fin. Il regarda la jeune une fois rendu dans la petite pièce ou se tenait sa colocataire qui s'était incliné pour les saluer avant qu'elle ne sorte sur demande du dresseur. Ce dernier se tenait debout, bloquant la sortie, laissant à Nour, le temps de s'acclimater à cette chambre qui ressemblait plus à une cellule de prison avec sa porte aux barreaux épais et ses fenêtre identiques. Un lavabo et une toilette dans un coin ainsi que des lits superposés et deux bureaux accolés fixés au sol avec deux chaises elles-aussi fixés évitant ainsi toute bagarre avec le matériel de l'établissement.

"As-tu des remarques ou des interrogations avant que je te laisse ?"
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyMer 25 Juil - 21:42
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Cet homme, ce dresseur était visiblement très calme et pourtant Nour trouvait que sa remarque aussi anodine soit-elle n’était pas très valorisante. Elle n’y prêtait guère davantage attention, il ne le méritait pas. Elle n’acquiesçait même pas d’un signe de tête, restant droite, attendant simplement la réponse à la question qu’elle venait de poser. Cela ne mit que peu de temps à arriver tandis qu’elle saisissait une blouse avec tranquillité pour l’enfiler avec fluidité tandis qu’elle se sentait observée sans pour autant en être dérangée.

Une fois revêtue de la blouse, la jeune femme tiqua sur ce que l’homme aux cheveux verts venait de lui dire. Elle ne rougissait pas et n’était pas dans une situation de mal aise, seulement, c’était typiquement le genre de réflexion qu’elle n’aimait pas à entendre. De quel droit se permettait-il le bougre ?  Elle marmonnait un juron inaudible dans sa langue dans l’optique de se calmer, de passer ses nerfs discrètement sur autre chose pour ne pas avoir à lui sauter à la gorge. Etrangement l’homme lui disait ça sur un ton froid comme la glace, avec une indifférence qui la calmait aussitôt, elle comprenait qu’il faisait son job, tout comme ceux qui torturent et fond parler les traîtres. Ce même ton que partageaient ces espèces de psychopathes, accrocs à la souffrance des autres en étant capable de ne rien montrer de leur ressenti.

Pour le moment, la belle d’orient n’avait rien répondu au gardien des enfers se laissant approcher, paradoxalement, la main de l’homme avait l’air bien plus douce que le démon qui sommeillait en lui, ce sans cœur capable d’infliger la douleur sans aucun remords. Elle plongeait ses yeux émeraudes dans ceux d’or du dresseur, il était insondable et elle était incapable de voir la moindre trace de désir alors qu’elle lui lançait un regard de feu, elle finissait par répondre à la question posée un peu plus tôt, essayant de le charmer malgré la colère qui se diffusait en elle, son côté professionnel revenant au galop, la voix pleine de malice, dans un délicieux murmure :

- Eh bien, cela restera la surprise de l’heureux élu… Le mystère est bien plus délicieux que ce que l’on peut imaginer…

La main de l’homme quitta sa joue, il se dirigeait vers la sortie tandis qu’elle répondait sagement à son invitation de le suivre alors qu’elle avait l’impression que son habituel charme dont elle utilisait dans les lieux de luxe, n’avait pas effleuré ne serait-ce qu’une infime partie de lui. La jeune femme en était presque bouche bée, mais elle suivait au pas sans discuter. L’atmosphère était étrange, la jeune femme avait l’impression de faire presque une visite guidée dans cet endroit carcéral.  Et étrangement, il y avait une notion d’éducation, elle se serait crue dans une autre dimension, comme si c’était le monde à l’envers. Puis, intérieurement, elle pensa que finalement, ce n’était pas si loin que cela de la réalité, après-tout, on envoie les enfants à l’école pour qu’ils deviennent esclaves de la société, un asservissement invisible…
Une fois revenus au niveau de sa cellule, la jeune femme entra sans broncher, avec une docilité surprenante bien qu’elle soit particulièrement réticente à l’idée d’être enfermée ici mais, se disait-elle, elle finirait bien par sortir de cet endroit maudit pour reprendre un bateau et s’enfuir de cette île tout aussi maudite. Lui, bloquait la sortie tandis qu’elle répondait à sa question avec courtoisie comme s’ils parlaient de la pluie et du beau temps, d’un sujet banal alors qu’il s’agissait de son avenir, elle était presque détachée, certaine qu’elle s’en sortirait :

- Merci d’avoir pris le temps de me faire visiter.

Elle s’assit ensuite sur la chaise puis posa son coude sur le bureau, déposant sa tête sur sa main qu’elle avait refermée, puis elle reprit toujours sur le même ton très cordial, avec beaucoup de respect et comme si la situation ne représentait absolument rien d’anormal :

- Et… Combien de temps dois-je transiter ici ?

Le fait de le savoir allait l’aider à canaliser sa nervosité, elle pourrait également plus ou moins compter les jours et se rendre compte du temps passé ici. Il y avait en effet pour elle une nette différence entre rester trois jours ou trois ans, elle ferait son possible pour que le séjour se passe au mieux et soit le plus rapide possible.
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyJeu 9 Aoû - 9:19
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- Eh bien, cela restera la surprise de l’heureux élu… Le mystère est bien plus délicieux que ce que l’on peut imaginer…

"Ou je peux faire en sorte que tu y passes histoire de connaitre vraiment tes compétences. Au lieu de t'amuser de ça, réfléchis à ce que tu dis, ce n'est pas un jeu."

Sa réponse était tombée sur un ton bas, murmuré comme pour se calquer au sien, comme une menace ou un aveu de tout ce qu'il était en droit de lui faire. Il avait eu une pose amusé, souriante, presque doux pour lâcher des paroles lourde de sens. Il lui avait parlé d'une mer d'horreur et elle ne semblait pas encore prendre conscience de l'univers où elle venait d’atterrir. Mais Mattéo ne s'inquiétait pas, si au début, les humains en riaient, ces derniers déchantaient vite en comprenant tout ce qu'ils avaient perdu. Nour n'y ferait pas exception.

Il l'entraina pour une petite visite des lieux qui s'acheva dans sa chambre qu'elle partagerait avec une autre hybride. Lui se tenant au niveau de la porte, elle prenant place sur une chaise, semblant à la fois curieuse et lasse de tout cela, comme un enfant en cours qui trouve le temps long mais qui sait que bientôt sonnera la pause. Y aura-t-elle un jour le droit, elle, à cette pause ? Cela dépendrait d'elle. Mattéo posa son regard sur la demoiselle et eut un sourire de façade qui semblait sympathique. Il avait eu un aperçu de la demoiselle et aurait le temps de se forger un avis au fur et à mesure du dressage mais c'était déjà un bon point qu'elle soit intelligente même si cela allait lui nécessiter plus de prudence à son égard. Elle avait un caractère de feu au vue de certaines de ses réponses et même si ça paraissait logique, son intervention dans la salle de puçage n'avait été sans doute qu'un aperçu de ses talents. A voir le reste maintenant.

"Tu y resteras autant de temps que je le juge nécessaire pour t'adapter à Togi et pour te plier aux règles. Puis une fois que je te jugerais apte, tu passera devant quelques personnes qui valideront ou non ta vente. Mais au final tout dépendra de toi et de... ta bonne volonté dirons-nous."


Tes yeux se plissent et un léger sourire revient sur tes lèvres, adoucissant ton visage malgré le ton froids de tes yeux. Tu quittes le chambranle de la porte où tu étais appuyé et passe la main sur ton uniformes lissant le tissu dans un geste tranquille avant de reporter le regard sur elle, te redressant quelque peu.

"Nous nous reverrons d'ici une semaine, en attendant tu auras des cours de japonais intensif car c'est l'une des priorités actuellement. Je t'invite à travailler sérieusement car quand on se reverra, je risque de parler principalement japonais. Par contre si tu commets un impair, on se reverra plus tôt que prévu. Est-ce bon pour toi ?"

Tu lui laissas la possibilité de te répondre, prêt à rebondir sur ses propos si nécessaire avant de prendre congé. La jeune fille se disait polyglotte et bien elle allait pouvoir apprendre une nouvelle langue assez complexe. Les cours étaient lourds et conséquent mais pas insurmontable, il faudrait pas mal de temps pour qu'elle puisse bien la maitriser mais ce qui intéressait surtout le Vert c'était de voir si elle serait capable de rester calme face aux professeurs qui étaient stricts et pour certains, ignobles. Cela était aussi très intéressant, les salles étant filmé tu aurais le plaisir d'avoir un aperçu de Nour en dehors de vos dressages et c'était aussi non négligeable.


HRP:
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De la résistance à la résilience [VIOLENCE] EmptyDim 19 Aoû - 20:35
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L’homme était cinglant, le caractère résistant de Nour lui donnait envie de lui mettre une claque sur le champ, de le maîtriser avec les techniques qu’elle avait apprise, de lui faire comprendre qu’elle devait être respectée et que ce n’était pas lui, homme de bas étage, sous fifre de la société, qui allait bien pouvoir lui manquer de respect. Mais pour le moment elle inspirait calmement et expirait doucement dans l’optique de ne pas se laisser gagner par ses émotions et ne pas démolir les efforts construits jusqu’à présent. La pression était redéscendue aussi rapidement qu’elle était arrivée, heureusement pour tous les deux.

Dans la cellule elle l’écoutait, plongeant son regard émeraude dans celui étrangement malsain de l’homme, ses réponses étaient pertinentes, la jeune femme ferait donc son possible pour montrer patte blanche et dissimuler une résistance importante derrière une docilité bien appliquée. Du moins elle espérait pouvoir le faire et ne jamais se laisser emporter par ses sentiments et sa nature à se battre contre ce qu’elle trouvait d’injuste. Difficile en ces lieux.

Sa dernière petite question eut envie de la faire rire, un rire jaune bien entendu. Est-ce qu’elle avait vraiment le choix dans sa réponse ? Bien sûr que ce n’était pas bon pour elle, qu’elle n’avait pas envie de croupir ici, le désir de fuite dans l’immédiat était puissant mais elle ne connaissait ni les lieux, ni la langue parlée ici donc il valait mieux s’abstenir et être plus maline qu’eux. Elle acquiesçait    alors aussi docilement que possible d’un signe de tête puis elle dit sur un ton qui cachait une profonde amertume, les yeux inconsciemment emplis de défi, contrastant avec un sourire aux lèvres :

- Très bien, je ferais au mieux, merci monsieur.

Ce qu’elle pensait de lui était bien moins réjouissant mais il n’en saurait rien pour le moment…

TROIS SEMAINES PLUS TARD

La belle d’orient avait déjà bien appris en ce qui concernait le japonais, non seulement grâce aux cours qu’elle suivait avec rigueur puisqu’elle aimait les langues, c’était devenu son seul moment d’évasion, cela permettait de canaliser sa colère vis à vis de ce qu’elle voyait et entendait, elle avait envie de se battre contre ce système, de rentrer chez elle, de continuer sa résistance, envisageant, une fois sa lutte acharnée en Palestine terminée, de s’attaquer à cette île, de dénoncer les pratiques indignes de cette société…

Elle avait déjà revu le dresseur, tout s’était très bien passé même si elle avait dû se maitriser et ravaler sa fierté plus d’une fois, c’était un exercice difficile pour cette femme espiègle, femme de caractère. A cela s’ajoutait qu’avec lui il était compliquer d’attirer quelle qu’attention que ce soit à l’aide de son corps, comme s’il n’était pas corruptible, imperturbable et tranquille, à l’abri du vice et du péché.

Au fur et à mesure du temps, un autre dresseur s’était approché d’elle, il était ubrique rien que dans son regard, elle l’avait vu avoir des gestes déplacés avec plusieurs hybrides, un « dalleux » comme elle se le disait. Elle avait déjà consolé une hybride apeurée par son comportement, une femme fragile, traumatisée peut-être ? Quoi qu’il en soit, l’homme surveillait souvent les hybrides au niveau de la cantine, caressant les fesses des unes et des autres, c’était arrivé à Nour une fois, puis deux puis trois, elle s’était laissé faire à chaque fois dans un léger grognement d’indignation qui faisaient toujours sourire le malotru. Entre temps, elle avait parlé à sa compagne de cellule et s’était fait de bonnes relations avec d’autres humain : il fallait agir la prochaine fois et ne pas hésiter à mettre la pagaille… Son esprit de meneuse avait fait mouche et le jour où l’homme s’en pris de nouveau à elle, la jeune femme explosa de rage, attrapa le bras de l’homme et le lui retourna jusqu’à le lui briser. L’homme se retrouva à terre dans un hurlement de douleur tandis que Nour cria quelques mots qu’elle avait appris en catimini, invitant les autres à se rebeller :

- Battez-vous !!

La   grande majorité resta inerte, ne prenant pas part au combat, bien trop soucieux de ce qui allait leur arriver, le retour de bâton risquant d’être d’une violence inouïe. Ils n’étaient que cinq avec Nour à se battre, les quatre autres étant très rapidement maîtrisés, la plupart des détenus retenant leur souffle, d’autre les encourageant bien qu’incapable de prendre part, bien trop conscients des risques. La jeune femme senti soudainement son collier exercer une pression puis un sentiment qu’une décharge lui parcourait le corps . Elle était électrocutée par son collier, c’était la première fois qu’elle subissait cela. La majeur partie de la sensation électrique partait de son échine jusqu’en haut de son crâne, la tension était si forte qu’elle avait l’impression que chacune de ses vertèbres se disloquaient, se déchirant les unes des autres. Elle reconnut un visage  familier auquel elle s’adressa avec férocité dans une langue qu’ils comprenaient tous les deux :

- Crêves !!!  

La brune aux yeux envoûtants commençait à perdre pieds, sa vision se troublait, elle avait l’impression que sa colonne vertébrale était en train de se décomposer sous les impulsions électriques…
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