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 Deux comédiens dans un appartement

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Deux comédiens dans un appartement EmptySam 2 Sep - 18:21
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Le jeune homme aidait la jeune hybride à ne plus se sentir mal à l'aise, elle s'était trouvée si nulle, si maladroite, elle se demandait comment pouvait-il faire preve d'autant de patience, mais après tout, l'humain ne savait pas qu'elle était une hybride. Elle l'invitait chez lui, et alors qu'ils avançaient petit à petit vers sa résidence, elle se rendait compte qu'elle faisait entrer un loup chez elle, un prédateur susceptible de découvrir le pot-aux-roses et en même temps il était trop tard pour faire marche arrière. Son cœur battait si fort qu'elle cru que le garçon allait l'entendre, elle se calmait, essayait de ne pas montrer son angoisse. Quelle andouille faisait-elle, qu'est-ce qu'elle espérait à inviter un humain chez elle, hybride ? Mais d'un autre côté, il était si gentil, si patient, et tellement maladroit également, tellement inoffensif et attachant.

La jeune femme prenait donc ses clés, les passait sur la première porte, puis elle prit les escalier tout naturellement, elle se retournait vers le jeune homme aux cheveux verts tout en continuant à monter les escaliers un par un puis elle prit la parole très simplement, il fallait qu'elle se change les idées, qu'elle oublie ses craintes, qu'elle se comporte comme une humaine ni plus, ni moins, sa voix était fluide, son ton clair mais elle ne parlait pas trop fort pour ne pas déranger le reste voisinage :

- Mon appartement est quelques étages plus haut, ça fait travailler un peu les jambes !

La jeune femme comblait le silence comme elle pouvait, elle restait souriante, comme une façade qu'elle se donnait. Une fois devant la porte l'hybride inséra la clé dans la serrure et la fit tourner pour entrer. Son appartement était très propre et ordonné. Elle invita l'humain à entrer à son tour puis elle referma la porte derrière eux. Elle enleva ses chaussures puis elle dit au jeune homme :

- Ca t'embête d'enlever tes chaussures ?

Elle ne voulait surtout pas le déranger, elle ne savait pas s'il était japonais ou occidental et les cultures sont très différentes, enlever ses chaussures n'est donc pas systèmatique pour tout le monde. La jeune femme voulait cependant garder un appartement propre et rangé. Elle se dirigea vers la cuisine pour ouvrir le frigo dans lequel il y avait un jus de fruit, elle avait également du sirop de fruits rouges et du lait mais pas de boissons alcoolisées, elle n'aimait pas ça, elle sortit deux verres et dit au jeune homme :

- Installes toi, fais comme chez toi !

Elle montrait le canapé de la main pour l'inviter à s'y installer confortablement. Elle prit un plateau, les deux verres, les boissons qu'elle posait dessus, elle avait prit également une caraffe d'eau, il pourrait ainsi choisir la boisson qui lui plairait le plus. Elle installa le plateau sur une petite table basse en faux bois, un meuble à la hauteur de ses petits moyens. Puis elle dit un peu mal à l'aise, mais danns quoi s'était-elle embarquée, non seulement elle était une hybride, mais en plus elle invitait ce garçon dans son petit appartement très simple et équipé du nécessaire :

- C'est tout petit chez moi, j’espère que tu ne te sens pas mal à l'aise surtout, n'hésite pas à me le dire.

Elle se pencha vers les boissons et les pointa une par une du bout du doigt :

- Il y a du multi fruit, du sirop de fruits rouges et du lait, je suis désolée je n'ai pas d'alcool, que puis-je te servir ?

Elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle était embarqué dans ce qu'elle espérérait être un très bon moment, avec cet humain aux cheveux singuliers et aux yeux émeraude. Son regard était doux, sans méfiance, cachant l'angoisse avec un sourire discret, elle lui servirait ce qui lui plairait.
Hybride Male - Sauvage
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Kisui Midoriko
Age : 29
Localisation : Dans les nuages
Emploi/loisirs : Étudiante flemmarde
Multi-Compte : Jilian Doe | Wilson | Esther Liffrey
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Deux comédiens dans un appartement EmptyJeu 21 Sep - 11:48
Kisui Midoriko



Deux comédiens dans un appartement

Ils montèrent les marches menant à l'appartement de la jeune femme dans un silence presque parfait. Elle lui demanda d'ôter ses chaussures une fois qu'il eut passé la porte. Kisui hocha la tête et s'exécuta sans rien ajouter de plus. Il se sentait légèrement mal à l'aise de se trouver ici. Il s'était laissé emporté beaucoup trop facilement. Et si cette rencontre n'était pas aussi amicale qu'elle n'y paraissait ? Et si elle avait découvert qu'il savait qu'elle était hybride ? La panique montait lentement en lui et Kisui secoua vivement la tête, ce geste passant apparemment inaperçu. Il prit une profonde inspiration et s'avança cher Anastasya. Il devait arrêter de penser au pire mais, malgré lui, les mots de Bastet raisonnaient dans son esprit. Il ne devait pas la laisser savoir ce qu'il était. Le chat avait raison l'amour ne valait pas le coup qu'il termine aux mains des Rabatteurs. Il s'installa sur le canapé, le dos raide et les mains posées sur ses cuisses. Alors que son hôte partait en quête d'une boisson il se força à se détendre, s'adossant contre le dossier. Il tentait de se donner une certaine contenance et d'afficher un calme qu'il était bien loin de ressentir. Il guettait les bruits provenant de la cuisine. L'ouverture des portes de placard, les verres qui tintaient alors qu'ils entraient en contact. Il inspira profondément une fois encore et laissa ses yeux courir sur l'intérieur chichement meublé d'Anastasya. Ce n'était pas le grand luxe mais c'était plus moderne et propre que chez lui. Les murs blancs et les meubles de moyenne facture faisaient de cet appartement un endroit assez impersonnel. Peut-être n'était-elle pas installée ici depuis longtemps. Il préférait néanmoins ne pas se poser trop de questions à ce propos. Il se trouvait déjà suffisamment intrusif de s'être ainsi plus ou moins imposé chez elle. Enfin, ceci dit, ce n'était pas lui qui avait lancé cette idée donc on pouvait dire qu'il n'avait rien fait de mal, n'est-ce pas ? Le retour d'Anastasya mis fin à son introspection. Elle s'excusa une nouvelle fois alors qu'elle n'avait nullement à le faire. Il esquissa un demi-sourire, tentant de masquer sa gêne.

- Ce n'est pas beaucoup plus grand chez moi, tu sais. Le tout c'est de se trouver bien chez soit, le reste c'est secondaire.

Il ne pensait pas que la jeune femme puisse se sentir réellement à l'aise dans un univers aussi dénué de toute trace de personnalisation mais chacun voyait midi à sa porte. Lui-même aurait été incapable de vivre dans un endroit avec des mur aussi vides. Elle lui proposa à boire. Kisui n'était pas non plus particulièrement friant d'alcool même s'il n'était pas contre une petite bière en rentrant du boulot en fonction des horaires. Il aurait bien pris un café mais il n'allait pas se montrer exigent et pénible alors qu'elle l'avait gentiement invité ici.

- Du multi-fruit ce sera parfait, merci.

Il la laissa remplir le verre et il s'en saisit en tentant de ne pas trembler ou faire quoi que ce soit qui indiquerait qu'il ne savait absolument pas où se mettre dans cette situation. Il ne savait pas comment engager la conversation. Le silence ne durait que depuis quelques secondes mais, déjà, cela l'oppressait.

- Du coup, tu arrives à te faire au travail au Wolf Wealth ?

Il avait demandé ça un peu de but en blanc et espérait qu'elle ne le trouverait pas trop curieux mais c'était le seul sujet absolument neutre auquel il ait pu penser. Ils travaillaient eu même endroit et, même s'il l'avait esquivée avec application ces deux dernières semaines, il espérait que tout se passait bien. Normalement il ne devait pas particulièrement y avoir de soucis. Là-bas tout le monde vivait strictement dans le respect d'autrui, hybride comme humain.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyDim 24 Sep - 15:19
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Kisui était un jeune homme tellement rassurant, pourtant ses amis du centre étaient extraordinairement gentils mais là, il était un inconnu de base, une belle rencontre avec un humain qui faisait naître un sentiment de confiance particulier, il était bienveillant et altruiste et en même temps elle ne le connaissait pas au centre de FALH, il aurait pourtant eu le profil parfait, même s'il était simplement croupier, il aurait pu aider par un autre moyens, dans les actions par exemple ou les sauvetages. Dans les prises de décisions lors de réunions, il avait l'air intelligent et malin, quelqu'un de perspicace.

L'hybride rapace appréciait sa petite remarque concernant son petit appartement, effectivement elle était bien dans son chez elle, c'était à elle, c'était symbolique car cela représentait son indépendance mais elle se gardait de le lui dire afin de ne pas être découverte et donc briser cette relation naissante.
La jeune femme servit un multi fruits dans un verre assez grand au jeune homme, il était frais, désaltérant, elle espérait qu'il serait à son goût même si ça n'était qu'une brique de jus de fruit achetée au supermarché du coin. Donc quelque chose de classique et connu, rien qui ne sorte de l'ordinaire. Elle s'installa d'un pas léger juste à côté de lui dans le canapé et prit ses aises, se décontracta tout en faisant attention à ses aigrettes, elle ne devaient pas être découvertes.

Puis à la dernière question du jeune homme aux yeux d'un vert particulier la jeune femme aux cheveux ébène répondit dans un sourire, flattée qu'il s’intéresse à cela, espérant tout de même secrètement qu'elle lui ait manqué puisqu'ils ne s'étaient pas encore croisés – elle en déduisait donc qu'il ne faisait pas les même horaires qu'elle - :

- Eh bien oui, tout se passe à merveille, je m'y suis bien habituée, je n'ai de bas pas peur de la pression et d'un rythme de travail élevé, j'essaye de répondre au mieux aux attentes de chacun.

La jeune femme prit une gorgée de son jus de sa boisson au goût sucré et fruité puis elle prit une expression presque enfantine qui ne lui ressemblait pas, c'était involontaire, inconscient, comme une partie d'elle cachée au plus profond des abîmes venait de se réveiller avec ce garçon, avait-il un don pour la sortir de sa zone de confort et de son comportement habituel ? Il fallait avouer qu'elle était déçue par une petite chose, et comme un caprice d'enfant, sans méchanceté, juste sur un ton adorablement enfantin et chagriné :

- Il manque un petit quelque chose... J'aurais tant aimé faire les mêmes horaires que toi pour que nous puissions prendre nos pauses ensemble, j'ai tellement apprécié notre petite entrevue et ton accueil chaleureux de la dernière fois !

Oups, elle en avait dit de trop, il allait la prendre pour folle, une femme aussi directe, allant droit au but, ce n'est pas chose élégante dans la culture japonaise. Sa spontanéité allait finir par la perdre tôt ou tard, se disait-elle. Elle mit alors ses deux mains à la peau claire et aux doigts fin sur sa bouche en toute hate puis elle eu un petit mouvement de recul avant de sentir une chaleur monter au niveau de ses joues dont la peau était à présent rosée. Ses aigrettes ! Dans ce moment ses aigrettes étaient sorites, elle les avait écrasées sur son crane aussitôt, mais trop tard peut-être. Mais elle faisait comme si de rien n'était :

- Je suis désolée, je suis très directe, je ne voudrais pas te choquer ou te surprendr
e...

Elle fixait Kisui, le regardait dans les yeux, cette couleur si profonde était hypnotisante mais il fallait lui dire, il l'avait vue, c'était bien trop flagrant, trop tard pour elle, elle s'était grillée toute seule, elle avait prit des risques incalculés et inconscient pour un humain dont elle ne conaissait pas l'histoire, simplement son emploi et qu'il se disait contre l'esclavage, mais ça n'était que des paroles, peut-être pour l'avoir dans sa poche. D'un autre côté, il était tellement gentil et altruiste, et en même temps tellement maladroit. Elle lui dit doucement dans un regard inocent, elle ne voulait pas lui faire de mal, elle ne voulait pas le perdre alors elle demanda sur une voix plus basse, plus petite :

- Tu les as vues n'est-ce pas ? Je suis désolée...

Puis elle se ressaisit et lui dit sur une voix plus claire :

- Je sais que tu es un humain et qu'ici nous sommes considérés comme inférieurs, mais je sais que bien des humains sont de bonnes personnes... Tu es un humain pour l'égalité n'est-ce pas ?

Elle posait cette question pour être rassurée, pour se rassurer et être persuadée de n'avoir rien brisé entre eux puis elle courba les épaules et le dos et reprit :

- Je ne voulais pas tout gâcher...
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Kisui Midoriko
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Deux comédiens dans un appartement EmptyLun 2 Oct - 20:31
Kisui Midoriko



Deux comédiens dans un appartement

Kisui l'écouta en hochant la tête, rougissant en contemplant avec assiduité le fond de son verre de multi-fruits lorsqu'elle évoqua le sujet de leurs horaires décalés. Il n'allait certainement pas lui avouer que s'ils ne s'étaient pas croisés un seul jour de la semaine c'était uniquement à sa demande. Ca aurait fait désordre dans la situation actuelle. Il se contenta donc de quelques mots :

- Oh, je pense qu'on devrait se croiser de temps en temps malgré tout, les horaires ne sont pas figés d'une semaine sur l'autre.

Pendant qu'il disait cela il conserva le regard obstinément tourné vers son verre. Il avait la très désagréable impression de mentir. En soit, ce n'était pas faux et pas non plus comme si le mensonge était pour lui une grande nouveauté. Il vivait drappé dans un tissu de fadaises. La chose qui l'ennnuyait était qu'il lui mentait à elle, et plus précisément, qu'il l'avait esquivée alors qu'elle-même avait souhaité le revoir. Il se sentait un peu confus devant ce constat, lui qui pensait pas plus tard que ce matin qu'Anastasya ne voulait certainement plus entendre parler de lui. Cependant, une nouvelle fois, elle s'empora en s'excusant de sa franchise. Kisui se doutait que c'était dû à son éducation mais il ne put s'empêcher malgré tout de chasser ces arguments d'un geste de la main.

- Tu sais bien que ça ne me dér...

Les mots moururent dans sa gorge lorsque ses yeux se posèrent sur le sommet du crâne de la jeune femme. Deux aigrettes venaient de faire leur apparition. Si Kisui était presque certain de les avoir déjà vu elles étaient maintenant fièrement dressées et il n'y avait plus la moindre place pour le doute quant à l'hybridation d'Anastasya. Le lézard fut immédiatemment sur la défensive. Il avait peur de la réaction que pouvait avoir la jeune femme en se rendant compte qu'elle était découverte. Mais elle ne chercha pas à l'attaquer, à effacer les preuves, contrairement à ce qu'il avait pu croire. Elle se contenta de s'excuser, courbant l'échine. Kisui passa une main dans ses cheveux, ne sachant que faire ou que dire. Il se trouvait dans une position délicate. Il pouvait lui avouer son hybridation, non ? Après tout il avait la preuve vivante de la sienne. Les paroles de Bastet lui revinrent en tête malgré lui. Et si tout cela n'était qu'un piège orchestré par les Rabatteurs ? Et s'ils le testaient en envoyant l'une des leurs lui soutirer des informations ? Il serait enfermé. On lui ferait avouer de quelle manière il avait pu se fondre si parfaitement dans la civilisation humaine. Il mettrait toute la famille Kengo en péril même s'ils étaient partis. Il ne pouvait pas faire ça. Il ne pouvait pas faire planer une telle menace sur tous les hybrides qui avaient été sauvés tout comme il l'avait été à l'époque. Il poussa un profond soupir, bien décidé à ne pas briser le secret d'une vie, aussi dur cela puisse être pour lui. Il s'en voulait horriblement mais il n'avait pas le choix. Sa vie était ainsi faite et il n'y pouvait décidément rien.

- Je les avais déjà vues, quand on s'est rencontré la première fois au Wolf Wealth. Tu n'as rien à craindre de moi.

Il s'était contenté d'éluder la question relative à sa prétendue humanité. Il n'avait rien dit pour le confirmer ni pour l'infirmer. Il se sentait l'âme d'un imposteur et savait qu'il aurait maintenant du mal à être aussi naturel qu'il l'avait été avec Anastasya depuis le départ. Il rejeta de nouveau ses cheveux bleus vers l'arrière et se laissa aller contre le dossier du canapé. Il n'avait pas envie de poursuivre cette conversation mais cela semblait parfaitement inévitable. Il ne pouvait pas simplement changer de sujet et prétendre que tout ce qui venait de se passer était sans importance.

- Je me suis juste dit que t'en faire la remarque t'aurais mise mal à l'aise alors je me suis tu. Je suis désolé que cela ait pu te mettre mal à l'aise.

Il ne savait pas quoi ajouter d'autre. Il n'y avait rien à dire si ce n'est qu'il comprenait parfaitement sa situation et pourquoi elle préférait rester cachée. Il aurait pourtant pu. La situation s'y prêtait merveilleusement bien mais cette damnée suscpicion, assaisonnée des mots de celui qui était devenu son meilleur ami, résonnaient trop fort dans sa tête pour qu'il puisse passer à l'acte. Alors il faisait ce qu'on lui avait appris à faire depuis qu'il était gosse : il mentait.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyDim 8 Oct - 1:02
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Anastasya avait mit l'humain aux cheveux colorés dans un embarra plus que palpable. Le pauvre, il se trouvait malgré lui dans un secret particulièrement lourd aux yeux de la jeune femme. Dans quoi l'avait-elle entraîné ? Elle était déçu, elle avait gâché ce moment de tranquillité et de simplicité mais elle n'allait pas se lamenter sur son sort ou celui de Kisui, elle n'allait pas non plus se mettre à pleurer, c'était inutile et contre productif. Elle l'écouta, il l'avait vu dès le départ, il avait donc le sens de l'observation, ceci dit, peut-être que d'autres l'avaient remarqué. Que faire donc ? Elle le regarda dans les yeux avec ce mélange d'anxiété et de douceur infinie :

- Je te remercie... Je suis désolée de t'entraîner dans un tel secret, c'est lourd pour un humain... C'est un risque pour toi.

La jeune femme se posait une multitude de questions, devait-elle couper contact avec Kisui ? Arrêter cette histoire naissante dont elle ignorait l'origine et l'avenir ? Devait-elle remettre son travail en cause ? Alors, elle n'hésita pas une seconde à poser ces question à haute voix, comme si elles dépassaient ses pensées, comme si tout était perdu d'avance, elle le regarda dans les yeux, plongeant son regard saphir dans celui émeraude de son acolyte :

- Je dois te protéger de tout cela, si nous nous faisons retrouver tu risque de finir esclave toi aussi, on pourrait te croire complice. Je... Je t'apprécie trop Kisui, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose...

Elle prit une gorgée de jus de fruit, elle se mettait à nu devant lui, elle devait bien lui expliquer comment une hybride se retrouvait avec un emploi et un appartement en centre ville, elle n'entrerait pas dans les détails mais elle ne se méfiait pas plus que cela de l'humain, il était tellement gentil, plein de bonnes intention, d'une timidité flagrante et pourtant il avait un regard neutre, un regard tendre, il était humain comme le disent les humains eux-mêmes :

- Tu sais, je n'ai pas toujours été libre, je suis passée entre les mains des pires dresseurs, des pires humains de la terre. J'ai de la chance, je ne suis pas devenue folle mais... s'ils me retrouvent je pense que je mourrais de chagrin, j'ai redécouvert la liberté et pu en assouvir la soif.

L'hybride hiboux grand duc se confessait, rendait des comptes, elle regardait son verre de jus de fruit, ses aigrettes très légèrement baissées, comme dépitée, et en même temps elle essayait de faire bonne figure auprès de l'humain, elle ne voulait pas donner l'image d'un hybride détruit par la folie d'un humain dépourvu de sentiments et dont le plaisir n'était tiré que de la souffrance et de la mort. Cette réalité se ressentait dans ses gestes et ses expressions incontrôlés, elle reprit :

- En réalité, je suis un hibou grand duc... on m'a arraché les ailes à vif.

Elle se refermait, serrant ses bras contre elle, faisait une moue de douleur, ses ailes perdues la faisait souffrir, elles n'étaient plus là et pourtant la douleur de la blessure était comme une plaie béante. Elle bu de nouveau une grogée puis elle se força à sourire pour se détendre et elle reprit :

- Enfin... c'est du passé, mais voilà, j'ai été sauvée et me voilà libre. Je compte sur toi pour garder le secret. Et j'espère que tu ne me jugeras pas, que tu n'auras pas d'à priori même si je pense que tu es quelqu'un de bon.

La jeune femme culpabilisait....
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Kisui Midoriko
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Deux comédiens dans un appartement EmptyMer 11 Oct - 0:21
Kisui Midoriko



Deux comédiens dans un appartement

Kisui écouta la jeune femme lui raconter son histoire, la gorge serrée. Il voyait qu'elle faisait encore son possible pour paraître plus assurée qu'elle ne l'était et, pourtant, il pouvait sentir la détresse sourdre du moindre de ses mots. Elle voulait la protéger des Rabatteurs, de ce secret qu'elle portait chaque jour avec sourire et bonne humeur. Le lézard sentit son coeur se tordre. Elle avait bien plus de courage qu'il n'en aurait jamais lui même. Ses mains se muèrent en deux poings serrés lorsqu'elle évoqua les sévices qu'elle avait subi. Jamais Kisui n'avait recourt à la violence mais, cette fois-ci, la colère courait en lui et l'animait comme cela avait rarement était le cas. Pour elle il se sentait prêt à se battre, sachant pourtant combien il risquerait si cela devait réellement se produire. Il ne ferait certainement pas le poids face à une personne capable d'une telle cruauté. Il sentit pourtant ce sentiment le quitter aussi rapidement qu'il était venu devant la peine et la douleur qui se peignaient sur le visage d'Anastasya tandis qu'elle refermait ses bras contre elle, tentant de se protéger de ces fantômes du passé qui continuaient à venir la hanter, qu'elle ne pourrait jamais complètement oublier. Presque sans savoir ce qu'il faisait Kisui prit le verre que tenait la jeune femme pour le poser à côté du sien sur la table basse avant de l'enlacer doucement. Il ne savait pas s'il avait le droit de faire ça, s'il pouvait réellement imposer un tel contact mais c'était comme s'il ne pouvait faire autre chose. Aucun mot ne pourrait parvenir à exprimer pleinement ce qu'il ressentait. Il posa son front contre la tempe d'Anastasya, sentant la chaleur de la peau du Hibou contre la sienne qu'il savait anormalement glacée.

- Il n'y a pas de raisons pour qu'il te retrouve. Armand Wolkien est quelqu'un en qui tu peux mettre ta confiance. Ce n'est pas pour rien qu'aucun mauvais traitement envers les hybrides n'est toléré dans son établissement...

Il laissa cette phrase en suspend entre eux. Il espérait qu'elle parviendrait à le comprendre à demis mots. Il ne voulait pas trop en révéler. S'il se mettait lui-même en danger c'était une chose, qu'il entraîna celui qui l'avait recueilli avec lui en était une autre. Il serra un peu plus fort Anastasya, s'imprégnant de son odeur. Il savait qu'il n'aurait pas dû profiter ainsi de la situation mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il savait qu'en prolongeant le contact elle risquait de se rendre compte qu'il n'aurait pas dû être si froid, que ce n'était pas normal, mais quelque chose le retenait. Une part de lui voulait qu'elle sache, qu'elle se rende compte qu'il était bien plus que ce qu'il voulait lui dire. Il ferma les yeux alors que les mots sortaient de sa bouche. Il n'en pouvait plus de mentir. Ce n'était pas seulement parce qu'il sentait que quelque chose naissait entre eux ni même parce qu'elle venait de lui faire ses propres aveux. Il en avait assez de se cacher. Assez d'être un couard. Assez de laisser faire des choses inadmissibles à ses semblables. Assez de se voiler la face.

- Je suis désolé, tellement désolé.

Il répéta cette phrase deux fois, trois fois. Il ne savait même plus lui-même pour quelle raison il lui demandait son pardon. Il finit par la relâcher avant de poser ses coudes sur ses cuisses, le visage dans les mains. Il allait certainement passer pour un être faible et bien trop émotif mais est-ce que cela avait vraiment de l'importance ? Il entendait encore et encore la voix de Bastet lui intimant de se montrer prudent. Sa propre paranoïa le poussait à ne rien révéler. Mais, s'il ne lui disait rien, comment pourrait-il encore la regarder en face ? Il laissa se mains remonter le long de son visage, agripant ses cheveux au niveau de la racine, comme si ce geste avait la capacité de changer quoi que ce soit. Il avait besoin de reprendre ses esprits. Il avait besoin d'air. Avant de se rendre compte de ce qu'il faisait il se retrouva debout. Il n'avait pas fait attention et s'était découvert une nouvelle fois. Aucun humain ne pouvait se déplacer aussi rapidement. On t'avait très tôt appris que tu ne devais pas faire la course avec les autres enfants, à moins de perdre. Il avait été plus long encore de t'inculquer que tu devais faire le moindre de tes gestes avec lenteur, les faire de manière normale laissant entrevoir une dextérité qui n'avait rien d'humaine. Kisui se rendait parfaitement compte de ce qui venait de se passer. Il regarda Anastasya, le regard fuyant. Il se sentit pris au piège. Son coeur se mit à battre plus rapidement alors que ses joues s'empourpraient. Il était impossible qu'elle ne se soit rendu compte de rien cette fois-ci. Il n'osait pas croiser son regard. Allait-elle se mettre à hurler ? Lui lancer des objets à la figure ? Le mettre dehors en lui demandant de ne plus jamais l'approcher ? Il lui avait menti éhontément, il n'attendait pas vraiment une autre réaction de sa part. Rejeter un menteur, un traître potentiel, ne lui semblait pas une hypothèse particulièrement farfelue. Alors il restait planté là, comme un con, au milieu du salon.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyDim 15 Oct - 18:31
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Alors qu'elle était perdu entre le songe et la réalité, que son propre corps lui rappelait les souvenirs passés en la compagnie de Gribov contre lesquels elle luttait férocement, son verre lui fut retiré de la main. Kisui était délicat, elle ne s'en était même pas rendu compte. Puis, d'un coup avec douceur et soin le jeune homme aux cheveux soyeux venait la prendre dans ses bras, ses cheveux sentaient bon. Sa peau froide et son étreinte la réchauffait. Elle se sentait plus légère tout à coup, comme si on l'avait soulagé d'un poids trop lourd à porter pour elle seule. Ses joues devenaient roses dévoilant un joli contraste avec des yeux saphir et ses cheveux ébène. Elle prenait une grande inspiration et se reposait sur lui tout en l'écoutant. Sa peau était si froide mais si douce, ses gestes et son étreinte la rendait prisonnière d'un moment de douceur inconnu qu'elle savourai. Elle ignorait qu'un humain puisse faire preuve d'autant de douceur et de tolérance, il n'avait pas de préjugés.

Elle fermait les yeux, le sentait l'étreindre un peu plus, elle était comme dans un cocon, en sécurité, entourée de douceur, comme quelque chose de précieux. Et en même temps ses mots la surprenait un peu. Il connaissait bien la politique de l'établissement, évidemment il y était depuis un petit moment, il avait peut-être déjà bavardé ou même déjeuné avec le propriétaire. Mais alors... Peut-être pourrait-il rejoindre le mouvement du front anonyme de libération des hybrides. Depuis tout ce temps qu'il lui avait enlevé cette pression et cette douleur pour l'enfermer dans le cocon que formait son étreinte, il avait toujours la peau aussi froide. Rien ne le réchauffait et pourtant ce moment de calme apaisant devait être réchauffant.

Tout a coup, le temps qui s'était arrêté repris son cour, il s'excusait mille fois, mais de quoi donc ? Que lui cachait-elle ? Anastasya le regardait de ses yeux bleu tout en restant sans voix et alors qu'elle voulait lui saisir la main, le remercier, lui demander ce qui n'allait pas, elle le vit se relever a une vitesse anormale. Elle reste quoi. Sa peau froide, la couleur de ses cheveux et de ses yeux et cette rapidité, il la regardait honteux, rougissant, mais pourquoi ? Elle l'avait également découvert, il s'était caché comme elle, il restait sur ses gardes et il avait eu raison puisque les rabatteurs font appel aux hybrides pour les trouver.

Le hibou se leva doucement et se plaçait en face de lui sans geste brusque. Se sa main douce et chaude elle venait lui caresser la joue dont la peau avait prit des couleurs, elle était douce et froide mais qu'importe. Elle plongeait des yeux marins dans ceux tropicaux de l'humain devenu hybride puis avec une douceur infinie et une bienveillance sans pareille la jeune femme lui dit à voix légèrement basse sur un ton chaud et rassurant comme son étreinte avait pu l'être :

- Où est le souci ? Nous avons tout les deux joué avec le feu alors que nos principes ne nous l'interdisait...

Timidement elle déposa un tendre baiser sur sa joue glacée, son cœur allait lui sortir de la poitrine, elle se demandait même si l'hybride pouvait l'entendre. La jeune femme saisit ensuite la main de celui qui faisait naître en elle des sentiments inconnus dont elle ne se méfiait plus. Elle le regardait encore, le contemplait, il était beau, son regard, ses cheveux, sa gentillesse infini et même sa timidité avait un côté plus que charmant auprès du rapace. Elle l'aimait qu'importe sa race et son origine. Puis elle reprit sur une voix rassurante :

- Je me demande bien quelle est ton espèce mais qu'importe, c'est toi tout entier qui fait battre mon cœur...

La c'était fichu, quitte à mettre cartes sur table, autant y aller jusqu'au bout, ni l'un ni l'autre n'avaient quoi que ce soit à perdre à présent. Elle se sentait bien, plus d'angoisse, plus de cachotteries, c'était la liberté et elle espérait bien qu'il en soit de même de lui. Il lui avait enlevé un poids, c'était à elle de lui arracher cette épine du pied....
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Kisui Midoriko
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Deux comédiens dans un appartement EmptyJeu 19 Oct - 22:09
Kisui Midoriko



Deux comédiens dans un appartement

La réaction de la jeune femme eut le don de le surprendre. Il s'était attendu à tout sauf à cela. Elle venait de déposer délicatement sa main sur sa joue. Il la laissa faire, son regard plein d'incertitudes plongeant dans le sien, si doux. Il ne savait quoi dire ni que faire. C'était contre toutes attentes. Si elle avait hurlé, s'était énervée, il aurait su quoi faire. Mais cette tendresse, il ne savait comment gérer la situation.

- Où est le souci ? Nous avons tout les deux joué avec le feu alors que nos principes ne nous l'interdisait...

Kisui ferma les yeux un instant, oscillant entre joie de la voir réagir ainsi et terreur. La terreur que tout cela ne soit qu'un énième mensonge, que cet instant se termine aussi rapidement qu'il avait commencé. Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Ses doutes lui enserraient la gorge et semblaient prêts à l'étouffer, l'empêchant d'articuler quelque parole que ce soit.

- Je... enfin... c'est... Balbutia-t-il.

Il se tut. Si c'était pour ne rien dire autant ne pas briser ce moment. Il se passa ensuite la chose la plus surprenante qui puisse survenir aux yeux du lézard. Anastasya vint déposer ses lèvres contre sa joue en un baiser aérien. C'était d'une douceur infinie et il se sentit rougir plus que jamais. Il gardait ses yeux rivés à ceux de celle qui lui donnait de si étranges sentiments.

- Je me demande bien quelle est ton espèce mais qu'importe, c'est toi tout entier qui fait battre mon cœur...

Kisui se détourna, toujours aussi rouge. Pour une fois il ne devait pas être si froid qu'habituellement vu l'afflux de sang qui montait dans cette partie de son visage. Il serra légèrement la main de la jeune femme qui était toujours dans la sienne. Peut-être pourrait-il un jour lui révéler l'intégralité de son histoire. Pour le moment il ne se sentait pas prêt. Il savait maintenant qu'il pouvait lui faire une confiance aveugle mais confier ses sentiments, ses doutes, ce qu'il était, n'était pas quelque chose qui lui était habituel et cela prendrait un peu de temps. Il espérait sincèrement que, quoi qu'il puisse se passer entre eux, elle aurait la patience d'attendre qu'il se sente suffisamment assuré pour lui en dire plus.

- Une sorte de lézard, on a quelques hypothèse sur la race précise mais on en sait pas vraiment plus. Ma mère m'a déposé à l'orphelinat peu après ma naissance donc obtenir des informations sur ma nature n'est pas très aisé.

Il pouvait malgré tout lui donner quelques clés. Il n'avait jamais révélé de vive voix ce qu'il était, pas même à Bastet. Ce dernier avait déjà eu l'occasion de voir les écailles qu'il portait à l'aine mais ils évitaient généralement le sujet. Se contentant de raconter n'importe quoi ou de refaire le monde. Pour l'orphelinat elle l'aurait découvert tôt ou tard, ce n'était pas quelque chose qu'il cachait particulièrement même s'il n'abordait jamais le sujet de lui-même.

- Merci, finit-il par dire.

Un sourire reconnaissant ourlait ses lèvres. Il n'avait aucune idée de ce qu'ils allaient devenir tous les deux. Tout ce qu'il pouvait dire c'était qu'il avait trouvé quelqu'un pour qui son coeur battait. Où tout cela les mènerait n'avait, en définitive, que peu d'importance. Il fallait savoir vivre le moment présent et il comptait bien le faire en muselant la paranoïa qui ne cessait de lui susurer des mots toxiques. Il se pencha vers Anastasya. Ses lèvres vinrent déposer un baiser à la comissures de lèvres de la jeune femme. Il ne savait pas s'il avait le droit de faire ça mais il s'y était comme senti invité. Les mots qu'elle lui avait offert plus tôt ne l'étaient pas sans raison.

- Hum, désolé. Lâcha-t-il pourtant en s'éloignant. C'est peut-être un peu trop soudain tout ça...

Pour lui ça l'était en tous cas. Il avait eu beau se rendre compte qu'il accordait beaucoup d'importance à la jeune femme il n'en était pas moins qu'il n'avait jamais eu de relation sérieuse avec qui que ce soit. Voire même jamais de relation tout court s'il voulait être parfaitement honnête. Tout cela l'effrayait un peu autant que cela l'attirait. Il craignait de faire un faux pas et de voir tout ce à quoi il aspirait partir en fumée.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyDim 22 Oct - 16:48
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Cet homme était incoryable, si froid de peau et si chaud de cœur, quel lézard incroyablement attachant. Ses pommettes rosées attirait l'attention d'Anastasya autant que ses mots et ses balbutiements, il était poétique dans sa gentillesse et sa timidité. Elle sentait la main fraîche du reptile resserrer la sienne, il osait lui conter une bribe de son histoire, quelque chose d'important, la jeune femme se demandait si ce lourd secret à porter seul n'était pas insupportable à porter. Comment y arrivait-il ? Elle avait du monde avec elle au centre du FALH, elle avait toute une équipe, elle avait sa petite protégée, sa nouvelle famille, de quoi l'alléger un peu de ce fardeau, mais lui, qui avait-il pour l'aider ?

Le lézard était doux avec elle comme jamais aucun homme ne l'avait été. Cette sensation nouvelle l'envahissait, elle avait l'impression d'être sur un petit nuage, plus légère que jamais. Son sourire lui donnait l'impression d'être comme dans un cocon. Et voilà qu'il l'embrassait presque, c'était si doux, si explosif et si frustrant à la fois, mais quel était ce sentiment qui l'animait ? Peu importe, il y avait comme quelque chose qui les bridait, l'inconnu de cette passion découverte ? Anastaya le laissait s'écarter d'elle, cela allait peut-être trop vite oui, alors ils se laisseraient le temps de découvrir les choses à leurs rythme. Dans un regard bleu profond la jeune femme répondit sur le ton de la douceur, se voulant rassurante :


- Tu as peut-être, raison. Et si nous retournions nous asseoir à bavarder autour de nos verres ?

Elle l'invitait à la suivre en se dirigeant sur le canapé, leurs gros secrets étaient enfin déballés, même s'il en restait encore une multitude. Une fois assis elle reprit son verre et avala une gorgée, c'était rafraîchissant après ce moment palpitant, réchauffant comme un feu d'artifices. L’orphelinat l'avait donc accueilli et protégé, comme le FALH l'avait fait pour elle, mais lui n'avait pas eu de vrais parents, elle espérait secrètement qu'il eut bénéficié d'une structure aimante durant son enfance. Elle n'avait connu cela que dans ses premières années puis... elle reçu une éducation rude au centre de dressage, toujours en quête de liberté, une rêveuse que l'on avait longtemps essayé de museler par tout les moyens, elle avait finit par s'envoler et à acquérir cette liberté si convoitée. Cela lui avait coûté ses ailes mais elle ne regrettait rien. Sur un ton toujours aussi doux mais un peu plus dynamique elle reprit :

- Merci de t'être un peu dévoilé à moi, je ne sais pas si j'aurais eu ce courage.

Elle lui offrait le second verre de jus de fruit qui trainait sur la table tout en buvant une gorgée de ceux délicieux multifruit en brique puis elle réfléchit un court instant, elle aimerait tant lui présenter le FALH, l'un comme l'autre étaient non violents et luttaient pour la même chose : pouvoir vivre tranquillement lorsque l'on est un hybride. Dans le quotidien où l'humain règne ce n'est pas chose facile, elle reprit un peu plus sérieuse :

- Ils ont certainement du te mettre bien en garde sur les façons de faire des humains à l'orphelinat... Et en même temps ce sont les humains qui viennent également nous aider, c'est là que l'on se rend compte qu'ils sont tous différents. Certains risquent leur vie et leur liberté pour nous alors qu'ils n'y gagnent rien en échange... Ces gens là sont d'une bienveillance sans pareille.


En effet il fallait reconnaître que tous ces humains qui venaient à leur secours, Sophia Pavlovena, l'orphelinat, le centre FALH tout entier, tous ces gens n'y gagnent rien, au contraire, ils sont prêts à sacrifier leur rang dans cette société pourrie de l'intérieur, noircie par le désir de pouvoir et d'assouvir les besoins plus que primaires, le besoin de gloire et de domination , lui attribuant même un prix, celui de transformer des êtres vivants en objets, en biens de consommation...
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Kisui Midoriko
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Deux comédiens dans un appartement EmptyJeu 9 Nov - 14:37
Kisui Midoriko



Deux comédiens dans un appartement

Elle reconnut sans faire de difficultés qu'ils allaient un peu trop rapidement. Tout cela était très nouveau pour lui et apparemment un peu effrayant pour elle aussi. Ce n'était pas comme s'ils se connaissaient très bien non plus. Ce n'était jamais que la seconde fois qu'ils se voyaient réellement. Ils s'étaient croisés entre ces deux rendez-vous sérieux mais ils n'avaient pas vraiment parlé. Ca avait plus été quelques regards échangés et une fuite pure et simple pour Kisui. Ils se rassirent comme elle l'avait suggéré. Le lézard ne reprit pas son verre, se contentant de regarder le liquide coloré, ne sachant pas trop de quelle manière se comporter après ce qui venait de se passer. Anastasya vint rapidement à son secours en engageant de nouveau la conversation.

- Merci de t'être un peu dévoilé à moi, je ne sais pas si j'aurais eu ce courage.

Kisui esquissa un demi-sourire tout en relevant les yeux dans sa direction. Il ne savait pas s’il aurait pu de lui-même décider de lui parler de tout cela. Elle avait été l’élément déclencheur. S’il n’y avait eu cet instant durant lequel elle s’était accidentellement dévoilée il n’aurait peut-être jamais sauté le pas. Il n’avait jamais ainsi révélé sa vraie nature. Si ce n’était avec Bastet, et encore, ce n’était que parce qu’il y avait été contraint. Là c’était complètement différent.

- Je n’aurais jamais pu sauter le pas si tu ne m’avais pas parlé de toi avant.

Il avait parlé assez bas mais il pensait qu’elle l’avait entendu, ce n’était pas comme s’il y avait beaucoup de bruits alentour. Il n’avait pas envie qu’elle laissât de côté son propre rôle dans tout ça. Ce qui se passait entre eux ne pouvait arriver que parce qu’ils étaient deux. Ils s’entrainaient mutuellement dans quelque chose qui les mènerait on ne savait encore où. Le tout étant qu’il était agréable d’être en compagnie de quelqu’un qui savait. Dorénavant il n’aurait plus à craindre de faire un geste malencontreux en sa présence. Elle savait. Il sentait un poids s’enlever de ses épaules. Pour quelques moments précieux il n’y aurait plus de secrets. Ils pourraient être ce qu’ils étaient vraiment. Il prit avec reconnaissance le verre que lui rendit la jeune femme. Il but quelques gorgées. C’était rafraîchissant. Il ne s’était pas rendu compte à quel point cet échange avait asséché sa gorge. Il l’écouta parler des humains et de leur diversité en hochant doucement la tête. Il ne pouvait toujours pas se permettre de parler ouvertement de la famille Kengo ou d’Armand Wolkien mais il comprenait ce qu’elle voulait dire.

- Ils sont aussi différents que peuvent l’être les hybrides. Certains sont bons tandis que d’autres ont recourt à une violence que je ne peux approuver pour conquérir nos droits.

Alors qu’il évoquait à demi-mots les Révolutionnaires son discours s’était teinté de mépris. Il détestait la violence et doutait fort qu’une société égalitaire puisse se forger sainement sur une telle base. Lui aussi voulait que ses congénères puissent vivre libres mais pas à n’importe quel prix. La violence n’engendrait que davantage de violence.

- Pas que je ne veuille pas qu’hybrides et humains soient sur un pied d’égalité, je pense juste qu’il y a d’autres manières pour y parvenir.

Ce genre de changement profond dans la société ne pouvait pas se faire en un jour mais il tentait de garder espoir. Le nouveau maire avait tenté de mettre en route de telles lois. Elles étaient loin de faire l’unanimité et toutes étaient bien loin de plaire à Kisui mais il ne pouvait nier qu’il n’était pas mécontent d’avoir vu que la maltraitance sur les hybrides était maintenant punie par la loi. Il n’était pas naïf au point de ne pas se rendre compte que de telles pratiques se perpétuaient mais il espérait que des sanctions finissent par tomber.

- D’ailleurs... Tu vas peut-être trouvé ma question étrange mais... Il fit une légère pause, il passa sa main libre dans ses cheveux, signe qu'il était vaguement mal à l'aise. Est-ce que tu crois qu’il faudrait que je m’enregistre comme hybride officiel ? J’ai peur de mettre en danger ceux qui m’ont aidé à me dissimuler jusqu’ici…

Lorsque la nouvelle loi sur la régulation des hybrides était venue à ses oreilles il avait été très indécis. Finalement, il n’avait pas sauté le pas et continué de vivre comme s’il n’avait aucunement besoin de faire des démarches administratives. Il avait trop peur que le vent ne finisse pas tourner et que quelqu’un de moins bienveillant ne prenne les rênes de la ville et n’utilise cette liste des hybrides libres à des fins beaucoup moins honorables. Comme toujours c’était la peur qui lui avait dicté ses actes. Il se permettait de poser la question à Anastasya parce qu’elle avait l’air d’avoir la tête sur les épaules. Et puis, elle était parfaitement capable de comprendre sa situation puisqu’elle devait avoir fait face au même questionnement. Tout du moins, il le supposait.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyDim 19 Nov - 20:24
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Ses aigrettes se mouvaient à présent, elle était presque touchée de savoir qu'elle avait accidentellement réussi à lui faire sauté le pas, à déclencher cette magnifique rencontre et ce moment merveilleux. Elle l'écoutait parler, et approuvait chacun de ses mots d'un petit mouvement de tête alors qu'elle buvait une gorgée du jus de fruit. Ses expressions changeaient, elle le suivait totalement et se disait qu'il serait un excellent élément au sein du front anonyme de libération des hybrides. Elle approuvait totalement le fait que la violence et l'agressivité soient inutiles pour défaire les hybrides de leurs chaines et de leur servitude. On ne règle pas la violence pas la violence, bien au contraire. Et même si l'on apprenait le combat chez les FALH, c'était avant tout pour la défense, pour se sortir d'une situation, mais jamais on n'apprendrait à tuer. Elle glissait d'ailleurs un petit :


- Je suis totalement d'accord avec toi.

Elle avait l'air tout aussi engagée que lui dans ce désir d'éviter la violence. S'abaisser à son ennemi était surement la dernière chose à faire et c'était pour cette raison qu'Ana désaprouvait totalement les Révolutionnaires, prêt à tout pour reprendre leurs droit, même à tuer au risque de desservir totalement la cause et de faire perdre du crédit aux hybrides en terme de responsabilité et de sang froid ou même de savoir être et savoir vivre, les faisant passer pour des sauvages.
Puis le lézard aux cheveux émeraudes posa une question assez singulière qui la fit presque tressaillir, s'enregistrer ? Grosse erreur, pour vivre heureux, vivons cachés ! Elle lui répondit sur un ton calme :

- Je pense qu'il n'est pas utile de s'enregistrer, je ne suis pas enregistrée, j'ai été supprimée du registre, je n'ai plus de puce, on me l'a retirée. Je vis comme une humaine...

Sur sa dernière phrase elle dit au lézard en restant vague pour le moment bien qu'elle lui doive une petite explication pour qu'il ne la prenne pas pour une révolutionnaire ou autre mouvement extrêmiste et inutile :

- J'ai été sauvée par une association, je pense que tu as certainement du entendre parler des révolutionnaires, ces brutes à cause de qui des rabatteurs ont été lancés à la poursuite des hybrides ?

Elle prit une gorgée, le sujet était sérieux mais elle restait très calme et savourait ce moment en sa compagnie, il lui avait accordé sa confiance, elle devait en faire de même et lui présenter les choses petit à petit, pas à pas. Sa voir restait douce et un léger sourire, comme un air reconnaissant naissait sur son visage :

- C'est un groupe non violent qui recueille les hybrides victimes de mauvais traitements pour les soigner et leur donner une éducation, on apprends à lire écrire, compter et même à cuisiner.

La jeune femme se tortillait les doigts, son cœur se mit à battre, elle remettait l'organisation complète en jeu avec ce jeune homme, mais elle avait commencé alors il fallait bien qu'elle termine sur sa lancée :


- Je fais partie de ce groupe non violent, qui soignons ces hybrides, promets moi de ne le dire à personne. Nous essayons de faire changer les mentalités par l'éducation. L'éducation est une arme extrêmement puissante, c'est par là que passe la liberté.  
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Kisui Midoriko
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Deux comédiens dans un appartement EmptyVen 24 Nov - 12:23
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Deux comédiens dans un appartement

Kisui hocha doucement la tête. Les paroles de la jeune femme allaient dans le même sens que ce qu'il pensait et aussi dans le même sens que Bastet. Il n'avait lui-même jamais subi l'avilissement de la pose d'une puce puisqu'il n'avait jamais été officiellement recensé comme hybride mais il supposait que la disparition de cette petite chose avait dû soulager Anastasya. Se savoir constamment suivi via cette chose devait être une sensation plus que désagréable, c'était une façon de faire hautement intrusive. Il ne pouvait pas accepter ce genre de choses. Son hôtesse abordra la question des Révolutionnaires et Kisui se contenta de hocher de nouveau la tête, une expression dégoûtée peinte sur le visage.

- Je dirais même "brutes sans cervelle" pour que nous soyons précis.

Il désaprouvait fortement des façons de faire de ce groupuscule. Bien sûr il comprenait qu'ils veuillent être libre. Ils le voulaient tous. Il ne pouvait tout simplement pas accepter qu'ils utilisent la violence pour atteindre cet objectif. Ils faisaient du tord à l'ensemble de leur communauté en agissant de la sorte. Les humains prenaient peur et estimaient qu'il fallait exercer sur eux un contrôle plus strict. Ca allait des Rabatteurs aux puces électroniques qu'Anasatasya avait évoquées plus tôt. Le lézard prit néanmoins une profonde inspiration. Ce n'était pas la peine de se laisser bouffer par tout ça. Il ne pouvait pas lutter contre les Révolutionnaires, juste croiser les doigts pour qu'ils se rendent enfin compte de leur bêtise. Il écouta avec attention la suite du discours de la jeune femme. Il entendait parler de cette "association" pour la première fois. Cela l'intriguait. Il était d'ores et déjà immensément reconnaissant envers ces gens qu'il ne connaissait pas pour la simple et bonne raison que c'était grâce à eux qu'il avait pu faire la rencontre d'Anastasya. Il remarqua d'ailleurs que cette dernière avait perdu le peu de sérénité qu'elle avait rassemblé auparavant. Son visage ne trahissait rien, elle avait conservé un sourire doux, mais elle se tordait les mains affichant ainsi son anxiété. Kisui pouvait comprendre sans mal ce qui la stressait dans cette situation. Il n'était plus seulement question d'elle-même mais aussi de ceux qui lui avaient sauvé la vie. C'était la même chose que lorsqu'il avait -même de manière très vague- abordé la question de l'orphelinat. Elle mettait ses propres alliés en danger en décidant de lui faire confiance. Il lui rendit son sourire à sa demande.

- Ne t'en fais pas, les secrets ça me connaît.

Mais Anastasya n'en avait apparemment pas terminé avec ce qu'elle avait à dire sur le sujet. Bien que Kisui ne connaissât toujours pas le nom de cette organisation ni même quel pouvait être leur modes d'action, il en apprenait quand même un peu. En même temps, n'en n'ayant jamais entendu parlé auparavant les connaissances acquises sur le sujet ne pouvaient qu'augmenter.

- L'éducation est une arme extrêmement puissante, c'est par là que passe la liberté.

Le lézard ne pouvait qu'aller dans son sens et, par extension, dans le sens de ceux qui formaient ce groupe qui prenait en charge les hybrides qui en avaient besoin. Il but une gorgée de jus de fruit, se sentant vaguement excité à l'idée de pouvoir peut-être un jour faire partie d'un tel groupe. Il rejeta néanmoins cette idée assez rapidement. Il ne fallait pas trop rêver. Il n'était pas en danger, il n'avait pas besoin qu'on lui vienne en aide et lui-même n'avait rien à apporter à une telle organisation. Et puis, dans un sens il ne savait pas s'il avait l'étoffe pour faire partie de ce genre de groupe. Il aurait certainement peur de faire quelque chose pouvant mettre tout le monde en danger, risquant de les dévoiler. Il préférait ne même pas évoquer l'idée de se joindre à eux à Anastasya. Il passa une main dans ses cheveux, comme si cela pouvait l'aider à éclaircir ses idées.

- Ils ont l'air d'être des gens bien tous autant qu'ils sont. Je m'étais toujours dit que tous les humains ne pouvaient pas être mauvais mais je ne savais pas que certains avaient décidé de prendre le taureau par les cornes et d'agir de manière concrète. Parce qu'il y a toujours un grand pas à sauter quand il s'agit de se battre de manière concrète plutôt que de se contenter d'en parler.

Lui-même ne savait pas s'il pourrait un jour sauter le pas. Il n'avait que ses belles paroles pour le moment. Il ne savait pas s'il aurait le courage de demander à Anastasya comment les choses se dérouleraient s'il souhaiter les rejoindre. Il savait que s'il faisait cela il mettrait en branle une machine qu'il ne pourrait jamais arrêter. Peut-être le ferait-il un jour. Peut-être. Pour le moment il avait besoin de réfléchir à tout ça à tête reposée, sans se laisser influencer par l'affection qu'il ressentait pour la jeune femme.

- Ils ont réussi à sauver beaucoup d'hybrides ? Comment parvenez-vous à trouver les hybrides qui ont besoin de vous ?

Il avait de nombreuses questions qu'il avait envie de poser. Il avait envie d'en savoir plus sur ces êtres qui semblaient avoir la même vision des choses que lui. Il était bon de savoir que certains prenaient les choses en main. Certains qui ne soient pas des Révolutionnaires.

- Ne me réponds pas si tu as peur que cela mette en danger qui que ce soit, finit-il par ajouter.

Il s'était rendu compte que sa curiosité allait peut-être mettre Anastasya dans une situation délicate. Elle ne pouvait peut-être pas donner de telles informations à quelqu'un qui n'était pas associé officiellement à leur cause. Il passa de nouveau une main dans ses cheveux, craignant d'avoir fait une nouvelle erreur. Il doutait que la jeune femme puisse lui tenir rigueur des questions qu'il posait mais il avait peur qu'elle lui demandât le jour même s'il souhaitait rejoindre leur mouvement. Parce que, ça, il ne savait pas encore. Leurs idéaux semblaient coller aux siens mais il n'en savait pas suffisamment pour prendre une décision à chaud. Il fallait qu'il puisse se renseigner et réfléchir. Il avait surtout besoin de réfléchir. Il savait qu'il ne pourrait pas parler de tout ça à son meilleur ami même s'il aurait eu bien besoin de son avis sur la question. Cependant, il savait qu'il ne le ferait pas. Il n'allait pas risquer de briser la promesse qu'il venait de faire à Anastasya.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyDim 7 Jan - 0:04
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Alors qu'Anastasya s'était légèrement angoissée par le fait d'avoir dévoilé la nature du centre qui l'avait accueillie, effrayée à l'idée que l'on ne les dénonce, voilà qu'elle était calmée par les paroles apaisantes du reptile à la couleur verdoyante. La jeune femme était soulager de le voir porter de l'interet à tout cela, après tout, lui qui connaissait la liberté depuis bien longtemps n'avais pas forcément envie d'en entendre parler, cela arrive parfois. Et puis il avait l'air d'un homme intelligent, Anastasya en était fasciné tout en étant toujours plus touchée par sa beauté. Elle l'écoutait avec attention et le comprenait et approuvait sa façon de voir les choses et de les aborder. Cela dit, il ne fallait pas qu'il se laisse impressionner même si elle commençait à comprendre qu'il n'était pas toujours très sure de lui, mais comment l'être lorsque l'on doit sans cesse se fondre dans la masse et mentir au reste de la population pour ne pas être chassé ? Pour l'heure elle allait répondre à ses questions avec plaisir maintenant qu'elle lui accordait sa confiance :

- Pourquoi cela mettrait en danger qui que ce soit si je peux te faire confiance ?
Je te rassure, le pas à franchir n'est pas si grand que cela, pour ma part je t'avoue que ma soif de liberté m'a bien aidée même avec les stigmates du dressage intensif. J'avais envie d'aider les autres comme on l'avait fait pour moi, cela aurait été égoïste de ma part sinon. Et puis tu sais, ça vient du cœur aussi, disait-elle en souriant au jeune homme aux yeux émeraudes. Ce petit pas ne tien parfois à pas grand choses...

La jeune femme aux cheveux de jais saisissait la brique de jus de fruit pour en resservir au jeune homme puis à elle même avant de porter le verre à ses lèvre pour en boire une gorgée rafraîchissante et désaltérante. Pour finir elle se réinstalla confortablement et passa une mèche derrière son oreille, comme par automatisme alors même que cela ne lui arrivait que rarement puis elle reprit la parole pour répondre à son acolyte reptilien d'une voix douce et claire, pleine d’Énergie et d'envie de lui dévoiler les bonnes actions du centre qui l'avait accueillie  :

- Oui nous en avons sauvé beaucoup mais ce n'est pas encore assez. Pour trouver les hybride cela dépend de différents facteurs, cela peut-être des faits que nous avons pu observer nous même ou bien des sources d'informateurs. Certains acteurs de notre mouvement ne font que nous informer de ce qu'ils voient autour d'eux. Le signalement c'est déjà quelque chose d'important. Certains hybrides sont rachetés, d'autres arrivent par hasard. Les sauvetages peuvent parfois être risqués, cela ne se prend pas à la légère, il faut trouver le bon moment et ne faire qu'un avec le reste de son équipe pour mener à bien une mission. Et surtout : nous ne voulons pas de morts, il est hors de question de tuer qui que ce soit pour pouvoir sauver un hybride.

La jeune femme expliquait tout cela avec presque de la passion dans sa voix, elle aimait ce qu'elle faisait et était très attachée à ce groupe qui lui avait tant apporté. Elle se demandait si le jeune homme serai suceptible d'envisager de participer à leur cause, même avec de petits geste et dans la discretion comme par exemple se contenter de signalements. La jeune femme aurait pu lui en parler bien longtemps, elle en avait envie, elle le sentait réceptif à toute cette histoire, Kisui avait l'air d'un jeune homme en paix avec les autres, dépourvu de haine, il ne ferait pas de mal à une mouche d'après ce qu'elle en avait vu de lui. Puis elle tiqua et lui demanda :

- Mais au fait, tu as l'air de t'en intéresser un peu, n'hésite pas si tu veux en savoir un peu plus, si tu as une question je suis prête à y répondre. Elle passait sa main dans ses cheveux hésitant à continuer, tu sais... tu es quelqu'un de bien, j'en suis persuadée, ça se voit dans ton regard...

Lui disait-elle en plongeant ses yeux saphir dans ceux intenses du reptile, elle était sous le charme malgré tout, ses pommettes rougissaient lentement puis elle se ravisa :


- Désolée, je ne voudrais pas t'indisposer mais vraiment, tu es vraiment doux alors, je te fais confiance.
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Kisui Midoriko
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Deux comédiens dans un appartement EmptySam 27 Jan - 16:40
Kisui Midoriko



Deux comédiens dans un appartement

La réponse d'Anastasya à sa proposition de ne pas répondre fusa naturellement dans l'air, réchauffant le coeur du lézard. Elle lui faisait confiance pour ne pas révéler les secrets de l'organisation dont elle faisait partie. Que quelqu'un qu'il connaissait à peine puisse croire en lui l'étonnait presque mais il restait heureux qu'elle puisse penser de la sorte. Elle évoqua son passage au centre de dressage, conservant malgré tout un air serein, avant de remplir à nouveau leurs verres. Kisui la remercier du bout des lèvres et but une gorgée. Il n'avait pas forcément envie d'un autre verre mais il n'allait pas se montrer impoli en refusant. De plus, la conversation pouvait parfaitement s'éterniser alors autant avoir de quoi se désaltérer. Anastasya finit par en venir aux faits en répondant avec clarté à la question qu'il lui avait posé. On sentait qu'elle était investie d'une mission : celle de sauver ceux qui n'avaient pas encore eu la chance de l'être et qui subissaient les coups et les brimades de maîtres ou maîtresses trop indélicats pour comprendre la nature humaine des hybrides.

- Nous sommes peut-être plus humains qu'eux en définitive, finit-il par lancer.

Il ne savait pas vraiment pourquoi il disait cela subitement. C'était simplement ce que lui inspirait le message que véhiculaient ceux avec lesquels Anastasya était associée. Ils faisaient preuve de bien plus de pitié et de clémence que les humains n'en avait pour eux. Et c'était là des bases de l'humanité au sens auquel le lézard la pensait. Leurs créateurs n'oubliaient que trop facilement que leurs créations étaient partiellement humaines, voire même bien souvent plus humaines qu'animaux. L'hybride lui proposa ensuite de répondre à toutes ses questions avant d'ajouter qu'il semblait être quelqu'un de bien. Kisui baissa le regard, n'osant pas affronter celui de la jeune femme. Elle ne comprenait donc pas qu'il n'était pas une bonne personne ? Il n'était qu'un couard qui tentait de fuir ses responsabilités. Il ne valait guère mieux que leurs bourreaux.

- Désolée, je ne voudrais pas t'indisposer mais vraiment, tu es vraiment doux alors, je te fais confiance.

A ces mots il releva les yeux et sourit doucement. Elle était d'une gentillesse qui dépassait de beaucoup celle d'autres personnes. Peut-être puisait-elle sa bonté dans les séquelles de son passé ou peut-être était-ce simplement dans sa nature. Dans tous les cas, il avait l'impression qu'il n'en méritait pas tant. Il but une nouvelle gorgée de jus de fruits afin de reprendre contenance. Il ne savait pas quoi lui répondre. Il lui faisait confiance aussi et savait que son secret serait aussi bien gardé avec elle qu'il ne le conservait lui-même.

- Je ne sais pas quoi te demander de plus... Je suis sûr que tu ne parleras pas de moi si je te dis de ne pas le faire. Je pense que j'ai besoin de penser un peu à tout ça. Parce que...

Il hésita un instant, pas certain de ce qu'il allait dire. Il comprenait qu'elle fut engagée et qu'il était nécessaire que lui aussi agisse mais la question était simple. En aurait-il un jour le courage ? Et en quoi pourrait-il être utile ? Un simple informateur ? Ca il pourrait certainement le faire. Il voyait suffisamment de monde défiler au casino pour savoir quels étaient les hybrides qui avaient des difficultés et lesquels étaient bien traités.

- Je pense que j'ai juste besoin de temps. Je ne sais pas si je serais capable d'agir. J'ai toujours vécu dans la peur et ce n'est pas un habit simple à quitter.

Il n'avait pas osé lever les yeux sur Anastasya en avouant sa faiblesse. Il avait besoin de temps, simplement d'un peu de temps. Il avait déjà eu tant de mal à se faire une place à peu près correcte dans la société humaine, il n'était pas certain d'être prêt à relever le défi de le faire au sein d'une organisation comptant un certain nombre de membres. Beaucoup ne verraient pas sa couardise d'un oeil aussi bienveillant que sa compagne du jour. Beaucoup lui en voudrait d'avoir vécu sous couverture humaine pendant aussi longtemps et de n'avoir jamais rien fait en faveur de ses congénères les plus défavorisés.

- Mais si j'arrive à ressembler suffisamment mes pensées et mon courage je te tiendrais au courant, fut tout ce qu'il trouva à ajouter pour sa défense.

Cependant, alors qu'il parlait, une dernière question lui vint à l'esprit. Une question qui lui semblait malgré tout importante à poser. Ils étaient tous différents et certains hybrides étaient bien trop ancrés dans leur servitude pour que quoi que ce soit puisse être fait pour eux.

- Juste, comment vous faites si vous vous retrouvez face à un hybride qu'on vous avez désigné comme étant maltraité mais qui ne veut pas fuir sa condition d'esclave ? Parce qu'il y en a qui sont tout à faits conscients de la situation mais qui estiment que c'est normal.

On pouvait difficilement aider quelqu'un qui ne voulait pas l'être. Ils avaient bien déjà dû se retrouver confrontés à la situation.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyDim 11 Fév - 17:42
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Kisui était beau dans sa peur et sa fébrilité, il faisait palpiter le cœur de la jeune femme qui sentait des papillons crépiter dans son ventre, cette sensation inexplicable que revenait encore et encore. Il avait besoin de temps, c'était normal, elle le comprenait et il n'avait en aucun cas à se justifier, elle savait tout comme lui à quel point la stigmatisation des hybrides était forte sur l'île. Elle le regardait avec douceur et tendresse et lui répondait purement et simplement sur un sourire chaleureux :

- Ne t'inquiètes pas, tu n'as pas à te justifier, chacun son rythme, et tu es libre de faire ce qui te convient. Et puis tu sais ce que l'on dit, le temps guérit les blessures, alors laissons du temps au temps...

La jeune femme prit un air un peu triste à la question du jeune homme, effectivement, que faire de tous ces esclaves asservis jusque dans l'âme ? Prisonniers de leur propre traumatisme au point de n'être plus qu'une coquille presque vide, uniquement dévouée à un maître tyrannique ? Et que faire de ceux qui estiment leur condition totalement justifiée parce que la société est faite ainsi ? Bonne question, Anastasya ne tardait pas à lui répondre sur une voix presque basse :


- Nous libérons ceux qui veulent être libérés en premiers. Dès qu'une maltraitance nous est rapportée nous suivons l'hybride en question, nous enquêtons, et nous le sauvons si nous sommes certains qu'ils nous suivra sinon il pourrait nous vendre ou nous dénoncer et donc nous mettre dans un mauvais pas. Ceux qui sont en danger mais qui sont trop dévoués ne sont malheureusement pas sauvés...

C'était triste mais vrai, on ne pouvait pas sauver n'importe quel hybride, il fallait qu'il accepte de s'en sortir et qu'il réussisse à comprendre que tout est possible. Malheureusement certains étaient comme lobotomisés, irrécupérable pour le moment. Le centre ne pouvait pas prendre de risques inconsidérés sous peine d'être découvert et dissous.

- J'espère tout de même que cela changera un jour et qu'un organisme légal sera mis en place pour lutter réellement contre la maltraitance faite aux hybrides car pour le moment même s'il est interdit de les battre en publique il reste permis de le faire chez sois donc il n'y a pas de protection possible hélas.

En effet il fallait aussi lutter pour que la législation sur les hybrides change, qu'ils aient plus de droits et une meilleure sécurité, que l'on arrête de les torturer pour commencer, et même si Anastasya rêvait que tout cela s'arrête du jour au lendemain, elle se disait que si on commençait déjà par éviter la violence serait un bon début.
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Deux comédiens dans un appartement EmptyLun 5 Mar - 15:17
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Évidemment Anastasya fut comprehensive et ne le blâma pas pour son manque de courage bien que Kisui soit, lui, en train de se traiter de tous les noms. Bien d’autres hybrides menaient cette lute alors pourquoi lui ne parvenait-il pas à se dire qu’il était temps d’arrêter les faux-semblants ? La réponse était plus qu’évidente quand on remarquait ses mains légèrement moites agitées de tremblements. La peur avait de tout temps reignée sur sa vie. Il serra les poings tout en relevant les yeux en direction de son hôte. Elle semblait parfaitement sincère quand elle affirmait qu’il pouvait prendre son temps. Un sourire fugace passa sur les lèvres du croupier avant qu’une nouvelle question ne lui vienne. Question qu’il regretta immédiatemment d’avoir posée lorsqu’il vit la tristesse que cela apportait dans les yeux d’Anastasya. Cette dernière repondit néanmoins sans avoir l’air de particulièrement chercher ses mots. Ceux qui ne voulaient pas etre sauvés, ceux qui étaient totalement asservis, n’étaient pas secourus pour de simples et basiques raisons de sécurité. Kisui hocha la tete. C’était parfaitement logique, triste mais logique. Ils ne pouvaient pas se permettre de mettre tous les membres de leur organisation et tous leurs protégés en danger en allant recupérer un hybride maltraité qui se trouvait très bien dans sa position malgré ça.

- Ça ne doit pas être simple de se résigner à les laisser chez leurs maîtres dans ce cas-là mais il y aurait trop à perdre. Vous faites apparemment déjà beaucoup.

Il doutait que la jeune femme douta du bien fondé de ses actions mais le lézard avait néanmoins eu envie de souligner ce qu’il pensait réellement du dilemne auquel ses confrères et elle étaient confrontés de temps à autre. Kisui espérait de tout coeur que ce ne soient que des cas isolés mais il savait pertinemment que ce n’était pas vraiment le cas. Il en voyait passer suffisamment au casino pour savoir que nombre de ses congénères avaient été brisés et avaient perdu toute possibilité de penser par eux-mêmes, emprisonnés dans le carcan de règles dans lequel on les avait enfermé au centre de dressage. Son hôtesse continua de parler des améliorations qu’elle souhaiterait voir apparaître à Togi. Le jeune homme l’écoutait toujours avec autant d’attention et abonda dans son sens tout en rajoutant un élément qui lui semblait indispensable.

- L’évolution des droits est une chose mais pour que tous puissent vivre à égalité il faudrait aussi que des endroits comme le centre de dressage disparaissent. Ce qu’ils font là-bas… Il n’y a pas de mots pour décrire ce qu’ils y font. Dans tous les cas, du moment que ce bâtiment se dressera, comme un symbole de la supériorité humaine, nous serons perdants.

Sa voix avait pris une amertume qui ne lui ressemblait pas mais il se souvenait encore des paroles d’Anastasya sur les traitements qu’elle avait reçus dans cet endroit. Aux aveux de la jeune femme venaient aussi s’agréger de nombreuses autres histoires que Kisui avaient entendues. Certains prétendaient que ce n’étaient que des rumeurs faites pour effrayer les petits hybrides qui ne voulaient pas aller se coucher mais le lézard était persuadé de la véracité des faits. Il suffisait de voir le regard terrifié que levaient les hybrides menacés d’y retourner si leur comportement ne s’ameliorait pas. Si les maltraitances n’étaient pas acceptées au sein du casion les paroles de menace ne pouvaient pas etre contrôlées et certaines échappaient parfois aux maîtres. Kisui poussa un profound soupir.

- Enfin, heureusement pour nous, M. Gribov n’est pas parvenu à se faire élir maire de la ville. Si cela avait dû arriver je n’aurais pas donné bien cher de nos droits. Même si le nouveau maire n’est pas pour notre libération au moins il ne prône pas notre servilité pure et simple.

Il prit une nouvelle gorgée de jus de fruits, espérant vaguement que les choses pourraient changer sans vraiment y croire. Même si Jared avait interdit qu’on batte les hybrides en public comme l’avait mentionné la jeune femme il avait rajouté de nouvelles règles comme la mise en place de puces et des listes sur lesquelles les hybrides devaient être enregistrés. De telles lois allaient dans le sens de la servilité. Le lézard devait bien avouer que tout était assez confu dans son esprit pour le moment. Il aurait besoin de repenser à tout ça à tête reposée.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyMar 27 Mar - 11:03
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Anasasya était attentive à ce que disait son invité malgré son regard émeraude presque perturbant et hypnotique. Il était vraiment un bel homme. En effet le dileme était particulièrement cruel en ce qui concernait la captivité des hybrides qui acceptaient leur sorts, réduits à l'état de poupées de chiffons. Ils espéraient tous deux que cela puisse changer un jour, mais il fallait laisser faire le temps, c'était un sentiment frustrant mais les mœurs ne pouvaient évoluer du jour au lendemain ou d'un simple claquement de doigts. Elle lui répondit donc avec sérieux mais en conservant une douceur certaine, le fixant de ses yeux saphir :

- Cela finira bien par changer, j'en ai espoir, même si pour le moment je dois t'avouer que c'est relativement frustrant.


Anastasya voulu se resservir mais la brique de jus de fruit était vide. Tant pis, elle la repoa d'un geste un peu négligeant. Les propos de Kisui étaient plein de vérité. En effet, tant que ces centres existaient il n'y aurait pas de progrès. Mais d'un autre côté, tant que les citoyens continuaient de consommer, alors il y aurait toujours des hybrides prêts et formatés à les servir et le commerce continurait, le système de l'offre et de la demande. Elle lui répondit alors toujours avec douceur :

- Bien vu, cependant je pense que le centre fermera lorsque les citoyens prendront concience qu'il n'est pas humain et pas acceptable d'utiliser les hybrides comme objet de consommation. C'est donc aux consommateurs de changer leur démarche en premier lieu.

Arrivé au sujet de l'éléction du maire, Anastasya eu un léger spasme, Gribov lui faisait froid dans le dos. En effet, c'était plus ou moins une bonne chose, une petit avancée loin d'être assez grande et suffisante pour faire bouger les choses. En revanche avec Gribov ils auraient presque pu signer leur arrêt de mort, leur arrêt de vivre même plutôt. Ils auraient tous été conditionnés et auraient pu être davantage victimes de maltraitances plus atroces les unes que les autres. La jeune femme aux cheveux ébène répondit alors spontanément :

- En effet, c'est mieux comme ça. Cela aurait été désastreux. Et en effet le nouveau maire impose cela mais si l'on n'est pas encore recensé et qu'on n'a aucune marque visible de notre hybridation, on peut rester tranquille. Nous avons tous deux la chance de passer pour des humains. J'espère qu'un jour nous n'aurons plus besoin de nous cacher mais profitons en pour le moment.

Elle repassa une mèche de cheveux derriere son oreille et reprit en souriant :

- Je reste optimiste, nous finirons bien par y arriver tu ne crois pas ?


Dernière édition par Anastasya le Lun 2 Avr - 17:05, édité 1 fois
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Deux comédiens dans un appartement EmptySam 31 Mar - 20:39
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Ils tentaient de refaire le monde, tous les deux. Ils n'étaient que deux très petits êtres face à l'immensité du monde mais continuer de croire qu'ils pourraient changer les choses. Anastasya était bien plus proche du changement qu'il ne le serait jamais. Il l'admirait pour ça, presque autant qu'il se détestait pour sa propre inaction. "Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien." cette phrase raisonnait dans sa tête. Elle avait été écrite par un auteur Irlandais, Edumnd Burke si ses souvenirs ne le trompaient pas. Anastasya répondit à sa mention faite au centre de dressage en parlant de ce qui était bel et bien le coeur du problème : les humains qui jugeaient acceptable d'avoir un hybride, ceux qui en achetaient. C'était le nerf de la guerre.

- Tu as probablement raison. Ceci dit, lors de l'abolition de l'esclavage, même si les marchands d'êtres humains n'étaient pas prêts à arrêter des lois restrictives ont permis de mettre un terme à cette pratique. Je pense que ça pourrait être parteil ici. Mais là où tu as raison, c'est qu'il faudrait un changement de mentalité pour que cela arrive un jour, que certains portent cette idée.

Il ne précisa pas que les "certains" devraient être des humains et même des humains avec du pouvoir. Cela réduisait grandement le nombre de candidats potentiels. L'économie de l'île entière étant basée sur la création et la commercialisation des hybrides, les dirigeants ne souhaiteraient certainement jamais mettre fin à un commerce si juteux. C'était ce qui faisait la réputation de l'île après tout. Il soupira bruyamment avant de parler d'embrayer sur l'élection récente. L'élection d'un homme qui n'était pas contre l'arrêt de l'asservissement mais qui n'était pas non plus pour leur réduction à l'état d'objet révélait assez bien les dissentions qui pouvaient exister dans la ville. Il l'écouta parler de ses espoirs. Ses espoirs qui n'étaient que l'échos des siens.

- Je reste optimiste, nous finirons bien par y arriver tu ne crois pas ?

Il sourit en retour. Elle était belle en cette instant. D'une beauté tendre et pourtant indomptée. Il ne savait pas d'où lui venait cette envolée lyrique. Probablement de son ventre d'où s'envolaient quelques papillons. Il hocha doucement la tête tout en répondant à la jeune femme, il aurait préféré garder le silence pour prolonger la perfection du moment mais savait que cela aurait été vain. Certains moments n'étaient faits que pour durer un instant seulement.

- J'essaie d'y croire en tous cas. Ce sont des gens comme toi qui permettent aux inactifs comme moi de garder espoir et de se dire qu'ils peuvent peut-être faire quelque chose, à leur échelle.

Dire ces choses à voix hautes et avec conviction laissait à croire qu'un changement était en train de s'opérer. A savoir s'il serait profond ou non était une toute autre question à laquelle seul le temps permettrait de répondre. Kisui avait reposé son verre sur la table basse et regarda distraitement l'heure. L'après-midi tirait sur la fin et il ne voulait pas se montrer un hôte inopportun. De plus, il avait de nombreuses choses auxquelles il avait besoin de penser et il avait besoin de calme pour y songer.

- Je ne vais pas trop tarder. Je suppose que tu as des choses à faire et de mon côté, tu m'as donné à penser, dit-il avec un sourire sincère bien que teinté d'anxiété.

Il hésita un instant, pas certain de la question qu'il allait poser ensuite. Peut-être allait-il se montrer présomptueux. Il en doutait mais sa nature inquiète reprenait parfois le dessus. Il dissimula ses doutes avant de lancer sa question avec légèreté, comme si cela lui semblait parfaitement naturel. Et puis, après tout, peut-être cela l'était-il et qu'il se posait juste beaucoup trop de questions.

- Est-ce que je pourrais avoir ton numéro de téléphone ? Ce serait bien de pouvoir organiser quelque chose un de ces quatre, c'est agréable de se voir en dehors du travail.

Le ton était chaleureux et, tout en prononçant ces quelques mots, il sentit qu'il ne disait rien de déplacé. Ils se connaissaient depuis quelques temps et venaient de passer une très bonne après-midi. Rien d'étrange à ce qu'il tentât d'avoir un moyen quelconque de la contacter. C'était définitivement une très bonne journée même si elle avait été riche en émotions.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyLun 2 Avr - 17:04
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Anastasya était subjuguée par le jeune homme, son sourire était presque poétique, c'était si agréable d'être en sa compagnie qu'elle aurait pu y rester des heures et des heures. Il n'avait pas confiance en lui et se dénigrait mais cela donnait à la jeune femme l'envie de lui prouver qu'il valait bien plus qu'il ne l'imaginait. Il était un homme d'une douceur sans égale, sa timidité le rendait incroyablement mignon. La jeune femme aux cheveux ébène souriait une fois de plus à son accolyte et lui dit sur une intonation d'une grande tendresse, posant délicatement sa main sur celle de Kisui :

- Je suis certaine que tu peux faire de grandes choses, même à ton échelle comme tu le dis... Ne te sous-estime pas...

Le jeune homme lui annonçait qu'il devrait prendre congé, elle regardait l'heure, il ne fallait en effet pas trop tarder, pourtant ce moment lui avait parrut si court alors que cela faisait plus d'une heure qu'ils étaient là tous les deux en train de refaire le monde sur un ton utopiste et rêveur, elle retira sa main et commença à ranger les verres et la brique vide sur un plateau dans le but de les ranger prochainement à la cuisine.

Le jeune homme au regard et aux cheveux émeraude lui demandait une petite faveur qu'elle ne pourrait refuser et qui surtout la faisait rougir jusqu'aux oreilles lui arrachant un petit sourire spontané qu'elle n'avait pu retenir. Oui, bien sur qu'elle lui donnerait son numéro, et elle ne tarda pas à attraper le premier crayon venu et un petit bout de papier pour griffonner avec la plus belle écriture possible son prénom ainsi que le numéro de téléphone tout en lui disant sur un ton enjoué :

- Oui, tien avec grand plaisir !

Elle lui tendit avec soin le petit morceau de papier griffonné dans un sourire presque raffiné. Elle essayait de ne pas sauter comme une petite fille à qui on avait accordé une belle part de gâteau ou tout autre gourmandise. Elle répondait alors dans un grand sourire qu'elle n'avait finalement pu retenir :

- Oui, j'ai vraiment beaucoup apprécié que nous nous retrouvions tous les deux ! Nous pourrions aller au restaurant un de ces jour ou se faire une petite sortie ciné tous les deux !

Elle lui tendit un autre morceau de papier et un crayon et lui demanda :

- Je peux te demander le tien également ? Ensuite je te raccompagnerai jusqu'à la sortie.

Même si en soit la sortie n'était qu'a quelques mètres, elle n'allait pas le laisser prendre la porte tout seul, pas après un si bon moment. Elle se sentait bien, comme si tout était paisible et calme avec une sensation de légèreté, quelque chose la chatouillait au creux du ventre, quelle sensation agréable, douce et en même temps émoustillante. C'était là certainement un des meilleurs moments qu'elle avait pu vivre jusqu'ici.
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Deux comédiens dans un appartement EmptyJeu 5 Avr - 20:05
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La jeune femme ne tarda pas à lui donner son numéro, récupérant un morceau de papier et un crayon. Il lui sortit lorsqu’il empocha le numéro. Bien sûr, il aurait pu l’entrer directement dans son portable mais il préférait conserver la petite note. C’était ridicule mais cela restait un petit quelque chose d’ici qu’il pouvait emporter avec lui et qui lui permettrait de se souvenir des bonnes résolutions qu’il avait pu prendre auprès de la jeune femme. Sans elle peut-être n’aurait-il jamais ouvert les yeux sur ce qu’il pouvait apporter à la lutte contre l’esclavagisme. D’ailleurs, de manière encore plus concrète, il n’aurait probablement jamais eu vent de l’existence du FALH. Se cacher était pour eux comme pour lui une seconde nature. S’il avait cru en un tel concept il aurait été enclin à dire que c’était le destin qui les avait réunis ce jour-là au WW. Ces idées lui échappèrent lorsque la jeune femme lui tendit le crayon, lui demandant de faire de même. Kisui sourit en hochant la tête tandis qu’elle proposait diverses activités.

- Je ne suis pas un grand connaisseur en matière de films mais c’est sûr qu’une virée au cinéma c’est toujours sympa !

Il écrivit rapidement son numéro de téléphone ainsi que son adresse sur le morceau de papier. Il avait ajouté l’adresse sans qu’elle ne le lui demande mais s’était dit que c’était toujours utile de savoir où ses amis habitaient. La part presque paranoïaque de son esprit lui soufflant qu’elle pourrait ainsi venir s’abriter si elle devait fuir sans avoir aucun moyen de le contacter. Elle saurait où trouver un endroit sûr. Il enfouit ces sentiments négatifs dans un coin. C’était stupide. Il n’avait pas à penser de la sorte. Leurs secrets respectifs étaient bien gardés. Il n’y avait aucune raison pour qu’ils finissent par en arriver à de telles extrémités.

- Dans tous les cas il faudra qu’on fasse en sorte que nos horaires collent, ajouta-t-il plutôt que de faire part de ses doutes et peurs.

Elle l’avait suffisamment écouté parler de ses insécurités pour aujourd’hui. Il ne voulait pas la faire fuir. Elle le raccompagna à la porte. Le lézard lui aurait bien volé un autre baiser mais, finalement, se contenta de passer la porte en agitant la main et en promettant qu’ils se reverraient bientôt. La journée avait été suffisamment riche en émotions. Il ne voulait pas en rajouter. De plus, songer aux dangers qui guettaient ceux qui, comme eux, avaient décidé de vivre dans l’anonymat, avait quelque peu douché l’enthousiasme de l’hybride face à toute cette nouveauté et à toutes ces choses qu’il pouvait espérer entreprendre. Il avait besoin de se reposer, de penser calmement à tout cela. Et s’il ne parvenait pas à se décider à agir ? Qu’adviendrait-il de lui ? Qu’adviendrait-il de sa relation naissante avec Anastasya ? Il enfonça ses mains dans les poches de son jean, avançant à longues enjambées en direction de chez lui. Il avait besoin de retrouver le cadre familier et rassurant de son appartement même si ce dernier était loin de ressembler à un quatre étoiles. C’était miteux mais c’était chez lui malgré tout.

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Deux comédiens dans un appartement EmptyVen 6 Avr - 18:06
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Anastasya était à la fois aux anges et un peu triste qu’il parte déjà, mais tous deux avaient bien des choses à faire et elle voulait se reposer un peu de cette journée. Le simple fait qu’il accepte les sorties au cinéma avec son sourire doux et spontanés la faisait sourire et lui donnait le cœur léger. Qui l’eut cru ? On lui aurait parlé de cette évènement quelques semaines plus tôt, elle aurait eu peine à y croire, et si cela avait été il y a quelques années, elle aurait presque pu en rire. C’était un beau moment, très complice et pourtant très simple.


Elle lui confiait le petit morceau de papier qu’il lui échangea peu de temps après contre un second morceau, elle le prenait avec le sourire d’un enfant à qui on offrait une jolie petite sucrerie tout en l’écoutant avec sérieux alors qu’il lui attirait l’attention en abordant le sujet de leurs horaires, en effet, pour s’organiser convenablement il valait mieux avoir des heures de travail plus ou moins concordantes. Elle le regardait en approuvant d’un signe de tête et en répondant sur une voix presque mélodieuse :


- Oui, on va y arriver !


Une fois sur le pas de la porte la jeune femme aux cheveux sombres eut envie d’embrasser ce bel homme aux cheveux colorés d’un vert émeraude, même un simple petit baiser mais il s’en alla avait même qu’elle ne se décide, un peu trop timide pour oser dépasser cela. Elle referma soigneusement la porte derrière lui et regarda le morceau de papier qu’elle tenait entre ses mains de plus près, ses yeux s’écarquillèrent, c’était noël avant l’heure, elle bondit dans un sursaut de joie, le sourire jusqu’aux oreilles, serrant le papier contre son torse comme s’il était précieux et qu’il avait une valeur inestimable et elle dit toute seule sur une voix suraiguë et pleine d’entrain :


- Pas possiiiible, il m’a donné son adresse !!


Elle s’en alla sur son lit et comme une ado en pleine période des amours, elle se mettait à chouchouter ce morceau de papier avec une joie qu’elle découvrait, son cœur battait la chamade et les papillons s’agitaient dans son ventre, quelle magnifique découverte, certainement la plus belle de sa vie…
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