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 Une nouvelle qui ne pouvait plus attendre [PV: Emiko Saito]

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Une nouvelle qui ne pouvait plus attendre [PV: Emiko Saito] EmptyMar 13 Fév - 17:35
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Une nouvelle qui ne pouvait plus attendre

Enfin ! Après avoir suivi de nombreux cours et poser des centaines de questions à mes professeurs, j'avais finalement parlé de mon projet à ma mère hier dans la soirée. La discussion avait été longue et j'avais senti à de nombreuse reprises que ça la mettait mal à l'aise que je veuille m'investir dans un projet sur cette île où le climat est hostile. Elle avait cependant accepté, non pas sans de nombreuses mises en garde et l'obligation d'être accompagné d'une conseillère financière. Sa confiance n'était pas très motivante et je sentais qu'elle avait surtout acceptée car elle espérait que je me lance dans l'entrepreneuriat depuis un moment. L'essentiel est néanmoins là : elle allait me donner tous les fonds nécessaires et j'allais pouvoir commencer à tout mettre en œuvre. J'en avais à peine dormi de la nuit, incapable de calmer l'euphorie qui m'avait envahie, finissant par envoyer un message à Emilio au beau milieu de la nuit, l'invitant à venir chez moi au plus vite.

Elle m'avait répondu dans la matinée pour me dire qu'elle pourrait passer dans l'après-midi et je m'étais mis à compter les minutes qui me séparaient de son arrivée, résistant à l'envie de lui donner la nouvelle par SMS. Elle avait bien entendu répondu à certaines de mes questions à ce sujet, mais tout avait été présenté de façon hypothétique, je n'avais aucune envie de lui vendre de faux espoirs et j'avais décidé d'attendre d'avoir l'accord de ma mère avant d'officialiser la chose. Cela faisait des mois que j'avais envie de lui en faire part et j'allais le pouvoir : enfin, dans à peu près 220 minutes. De quoi me laisser le temps de rassembler tous les documents que j'ai collecté en attendant.

Je passai donc la matinée à réunir tous les documents que j'avais collectés, les accords de loi, les sections juridiques correspondant au statut des hybrides dans une entreprise, les différents formulaires nécessaire à l'élaboration d'une entreprise sur l'île. J'avais aussi fait différents plans, selon l'endroit auxquelles j'aurais accès, la plage étant bien entendue le mieux mais j'aurais besoin de l'accord du maire pour cette localisation. Il allait falloir de la place, il s'agit tout de même de trois hôtels, sans parler de l'espace aménager pour que les employer puissent eux aussi y vivre. Il y avait tellement de préparatifs, tant de choses à ne pas oublier que je ne savais même pas comment j'allais pouvoir présenter ça à Emiko.

Lorsque j'eus fini de ramener et trier toute la paperasse sur ma grande table, une servante arrivait en me demandant où elle devait poser mon repas. Il était déjà midi passé, je mangeai donc sur la terrasse ordonnant à ce qu'un chauffeur ailles chercher Emiko comme d'habitude, sachant qu'elle n'avait toujours pas le permis et que ma demeure n'était pas proche de l'université. Je l'appelai dans la foulée essayant de cacher mon excitation sans réel succès, lui demandant où le chauffeur irait la chercher. Une fois cela fait, je ferma les yeux, me demandant finalement si cette idée lui plaira. Une entreprise où les hybrides employés seront libre de leur action, ça m'avait toujouris sonné comme quelque chose qui lui plaira, à elle comme à moi. Mais m'en voudrait-elle de lui avoir caché ça tout ce temps ?

Cela faisait déjà un moment que je n'avais plus de secret pour elle, elle savait pour mon sexe d'origine et ma mère adoptive. Enfin j'avais évité d'aborder le moment de ma rencontre avec mère, mais cela était plus son secret que le mien, quant à mon ancien état d'esclave, je lui avais juste d'y que j'avais eu un triste passé et elle n'avait pas insisté. Je lui dirai tout si elle voulait le savoir, mais elle semblait avoir compris à quel point ce sujet était sensible pour moi. À côté de cette sincérité, cela faisait des mois que je travaillais sur ce projet, se serait compréhensible si elle m'en voulait de ne pas lui en avoir touché un mot. Je soufflais en me relevant, ce n'était pas le genre d'Emiko, elle savait que je lui faisais confiance. Elle n'avait pas fuis en connaissant mes secrets, alors pourquoi le ferait-elle maintenant.

J'avais beau mettre convaincue qu'elle ne m'en voudrait pas, une boule d'angoisse s'était creusé et elle ne faisait pas bon ménage avec mon euphorie. Il fallait que je lui avoue : maintenant ! Je me dirigeai vers la cours, m'asseyant sur le rebord de la fontaine, ayant une vue direct sur les voitures arrivant. Bien entendu, il n'y en avait aucune à l'horizon, je devai bien compter trois quarts d'heure pour la voir arriver. Je sortis alors mon téléphone, allant instinctivement sur la conversation que j'avais avec elle, posant un doigts sur mon clavier numérique avant de renoncer. Non, je n'allais pas lui avouer ça par texto… Je commençai donc à attendre, avant de faire le tour de la fontaine. Cela faisait des milliers de minutes que je lui cachai tout de ce projet et d'un seul coup, je me sentais incapable d'en tenir une de plus. L'attente fut longue et lorsque je vu la voiture arriver, je n'attendis même pas que le chauffeur coupe le contact pour ouvrir la porte à Emiko, la prenant par la main pour la mener aux documents.

- « Emiko, tu vas pas en croire tes oreilles, il faut que tu me suives. » Commençais-je en la faisant sortir de la voiture. « Je sais que j'aurais du t'en parler il y a longtemps et j'en suis désolé, mais je voulais être sûre de pouvoir mettre ça en place avant de t'en parler. Ça y est, j'ai l'accord de ma mère, j'ai les fonds nécessaires et il ne reste plus qu'à acheter l'endroit adéquat ! C'est grâce à toi tout ça, à toutes les questions auxquelles tu as répondu, la motivation dont tu fais preuve : il fallait que je réagisse moi aussi ! » M'exclamai-je tout en la tirant à travers tout mon domicile, la lâchant finalement lorsque nous arrivâmes devant les documents. « Tout est là, avec ça on a moyen de faire en sorte que les hybrides puissent vivre normalement !… Enfin presque, ne pouvant pas changer les lois, ils sont bien obligés d'appartenir à quelque chose. J-Je sais même pas par où commencer, mais tout tiens la route, jettes-y un œil. »

J'étais essoufflée, d'avoir parlé autant et de l'avoir tiré ainsi. Je la regardai attentivement, essayant de discerner la moindre sentiment. Elle semblait juste un peu perdue, il faut dire que je ne l'accueille pas comme ça d'habitude. Je me contentai de poser ma main dans son dos, entre ses deux omoplates afin de la pousser délicatement vers la table, lui signifiant qu'elle n'avait pas à hésiter.

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Une nouvelle qui ne pouvait plus attendre [PV: Emiko Saito] EmptyJeu 22 Fév - 11:53
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Les cours de droit étaient laborieux, la jeune fille mangeait depuis des mois des livres, des circulaires, des textes en tout genre, approfondissant au mieux ses capacités pour son projet. Dans un même temps elle avait demandé de travailler en collaboration avec les rabatteurs, afin de pouvoir défendre les droits des hybrides et parfois de leur propriétaires face aux actions des forces de l'ordre, allant parfois en leurs et parfois non, faisant toujours au mieux pour aider ces congénères même contre leur gré.

Ce n'était pas forcément facile pour elle mais la renarde enchainait les heures de cours aussi bien sur le campus que chez elle, son domaine n'étant pas pleinement représenté par les cursus fourni sur l'île. Son boulot d'assistante lui permettait d'avoir un salaire pour survivre vu qu'elle se refusait à demander de l'aide à ses parents, ne voulant pas leur mettre la puce à l'oreille sur ces activités, surtout après tout ce qu'il s'était passé à Noël. Sa joue se remettait tout juste de l'événement, conservant une marque légère qui s'effacerait sans doute avec le temps.

La sonnerie annonça la fin du cour et sans prendre le temps de souffler, elle rangea ses affaires et se dirigea vers la sortie. Elle avait les yeux cernés et le visage un peu tirés par les heures qu'elle faisait. Ses amies l'avaient d'ailleurs en grosse partie délaissé en dehors de Andréa avec qui elle s'était vraiment rapprochée. Si dans un premier temps l'intérêt de Emiko allait vers l'influence de sa camarade, il fallait admettre qu'avec le temps elle avait appris à l'apprécier bien vite pour ses qualités et son tempérament passionnée et décidée. Elle avait nombre de chose sur elle et même si elle-même lui avait dit qu'elle était issus de parents influents, elle avait fait taire son secret sur son hybridation. Elle lui avait juste dit que ces derniers étaient contre son désir d'étude dans le droit et qu'elle le faisait dans leur dos, prétextant qu'ils craignaient pour sa sécurité ce qui en un sens, n'était pas vraiment un mensonge.

Pourtant Emiko avait envie de lui dire qui elle était mais elle avait peur du changement de comportement de son amie ou même que cette dernière veuille la protéger à sa manière. Et ça, la renarde se le refusait. Il était hors de question de la mettre en danger. Elle soupira en arrivant dans la cours où déjà la voiture de son amie l'attendait avec le chauffeur. Elle posa son regard sur l'homme, toujours un peu gênée par les méthodes assez exhibitionniste de son amie. Déjà qu'elle avait la réputation d'une lesbienne, si en plus, Andréa mettait les plats dans les grands pour elle, la renarde se disait qu'elle allait rapidement être vu comme lesbienne ET vénale...

Qu'importe ! Elle monta dans le véhicule en saluant le chauffeur qu'elle commençait à connaitre puis mit sa ceinture et se laissa conduire jusqu'à chez Andréa, s'interrogeant sur les raisons et l'enthousiasme qui se lisait dans ses message. Qu'avait-elle donc de si urgent à lui montrer ? Pourquoi ne pas lui en parler en message ou en l'appelant ? Emiko n'en savait trop rien et la pauvre avait déjà suffisamment mal à la tête avec ses cours pour y réfléchir trop longtemps. Pas grave, elle verrait ça en temps et en heure, aussi profita-t-elle du trajet pour se reposer un peu et récupérer de sa nuit d'étude.

Aussi fut-elle un peu brusquée au réveil quand ils arrivèrent à destination, sursautant quand la portière s'ouvrit sur une Andréa énergique qui lui laissa à peine le temps d'ôter sa ceinture que déjà elle l'entrainait à travers toute la demeure en direction d'une table où un amas de papier se tenait. Elle parlait tellement vite que la demoiselle avait du mal à tout assimiler, pourtant elle ne coupa pas sa partenaire, ne comprenant pourtant pas les tenants et aboutissants de tout cela. Il fallut attendre qu'elles arrivent devant la table pour qu'Andréa la lâche enfin et lui permette de souffler non sans l'avoir encourager à regarder les papiers devant elle.

La jeune fille se tourna vers son amie et soupira, amusée par cet entrain malgré sa fatigue et prit place sur une chaise en ramenant tout vers elle, prenant la parole.

"Et bien quel enthousiasme qu'est-ce que..."

Elle n'acheva pas sa phrase, lisant alors les documents qui se présentait à elle.

"Que..."


Son amusement disparut pour laisser place à un sérieux concentré qui aurait pu en inquiéter plus d'un. En effet la demoiselle affichait sa mine de professionnelle, les sourcils légèrement froncés, l'attention toute tournée vers sa lecture alors que le silence s'abattait de son côté, lourd de toute son attention. De plus avec ses traits fatigués, la renarde paraissait sans doute moins aimable qu'à l'accoutumé.

Il fallut un bon moment de lecture pour qu'Emiko prenne conscience de l'ampleur de la démarche de son amie. Désormais elle comprenait son enthousiasme et la raison de cela. Pourtant elle, elle ne sautait pas de joie. Non pas qu'elle était en colère, non. Elle voyait juste tout le travail à faire et le temps qu'il faudrait pour cela. Elle releva les yeux des documents pour les poser sur Andréa, sérieuse et eut alors un léger sourire.

"Tu ne lâche jamais l'affaire hein ? Tu te rends compte des risques que ça peut te faire courir ?"

Elle prit un des documents sur les responsabilités du maitre et le tendit à Andréa.

"Il te faudra te couvrir et assurer tes hybrides afin de te protéger en cas d'agressions de ces derniers car sinon tu peux vite couler. Il faudra aussi voir quels hybrides tu comptes engagés. Des sauvages, des adoptables ? Car faut aussi se méfier de ne pas prendre des révoltés pour éviter des attentas au sein même de ton entreprise... Tu y as bien réfléchi ?"


Question bête elle le savait et si ce projet lui plaisait, son côté pragmatique l'obligeait à repérer les failles ou tout ce qui pourrait poser soucis sur le long terme pour son amie. Elle voulait aussi la protéger de tout ça. Elle se souvenait que trop bien que les hybrides pouvait apporter des problèmes, sa joue était là pour le lui rappelait même si ce n'était rien. Elle avait traité des cas aggravés où les humains avait fini en esclavage à cause de leur hybride, elle ne voulait pas que ça arrive à Andréa.
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Une nouvelle qui ne pouvait plus attendre [PV: Emiko Saito] EmptyMar 27 Fév - 16:53
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Une nouvelle qui ne pouvait plus attendre

J'avais tiré Emiko jusqu'au salon sans même me demander si elle allait bien, si elle avait passé une bonne journée ou si elle avait le moindre problème. Cela je m'en rendis compte après, lorsque j'attendis qu'elle regarde les documents, découvrant ses cernes qui n'avaient pas disparus depuis notre dernière rencontre. La pauvre semblait vidée, lessivée, au point que je me demandai un instant si elle aurait assez de force pour lire tous les documents que j'avais disposés. Que nenni, après avoir vaguement essayé de me poser une question, ses yeux se rivèrent sur la table et elle se mit à dévorer les pages de texte. Sur le moment, je m'en voulais presque de lui imposer autant de lecture alors qu'elle méritait juste une bonne sieste. Comme pour le faire pardonner, je fis un geste discret en direction d'une de mes servantes afin de lui demander de nous amener un rafraîchissement.

Consciente qu'Emiko aurait besoin d'un moment avant de lire la quantité de texte que je lui avais présentée, je pris une place autour de la table, prenant mon mal en patience. Je lui lançai de petit coup d'œil de temps à autre, essayant de deviner à ses expressions ce qu'elle était en train de lire. Malheureusement son visage s'était couvert du sérieux que je lui connaissais et je ne m'attendais plus à recevoir la moindre conversation avant qu'elle n'ait pas fini de lire. Mon euphorie descendit peu à peu, au fond j'avais espéré qu'Emiko se mette dans le même état que moi en voyant ses documents, c'était cause perdue. Vu son état elle allait sans doute me poser mille et une question sur le fonctionnement de l'entreprise, afin de s'assurer que tout cela fonctionne légalement ou que sais-je. J'en soupirai, bien qu'elle n'ait pas partagé ce moment de joie avec moi, maintenant elle était au courant. Il ne me restait plus qu'une chose à découvrir, est-ce qu'elle m'en voulait de ne rien lui avoir dit tout ce temps ?

Son visage imperturbable ne me laissa guère de réponse, les minutes s'écoulèrent et un chocolat chaud nous avez été servis. C'est alors qu'Emiko releva le visage, me demandant si j'avais conscience des risques que je prenais… Ce n'était pas vraiment la première question que j'attendais et cela devait se lire sur mon visage. Évidement que j'avais conscience des risques, mais elle voulait en venir où ? Ce n'était pas sans prendre de risque que les choses allaient changer sur l'île et elle le savait mieux que quiconque. Sur l'instant, j'eus même l'impression qu'elle essayait de me dissuader de mettre cela en œuvre, répondant plus froidement que je n'aurai dû.

- « Évidement que j'ai conscience des risques, tu crois que je n'y ai pas pensé depuis tout ce temps ? » Dis-je froidement avant de commencer à me calmer lentement. « Ce n'est pas sans casser des œufs que l'on fait une omelette. Si un département entier du complexe est à caractère juridique, c'est bien pour faire en sorte que ce genre d'incident ait le minimum de problème. »

Mon ton était plus lourd que je ne l'aurais imaginé, me sentant soudain coupable de m'en prendre à elle de la sorte. Si elle avait posé cette question, c'était sans doute car elle se souciait de moi et non qu'elle soit opposée au projet. Ma voix s'adoucit alors.

- « Je sais que ce projet n'est pas sans faille, aider les hybrides entraînent forcement des soucis inattendus. Je compte ne prendre que des hybrides de l'animalerie pour commencer, leur faisant passer un entretien préalable. Le tout est de faire en sorte que cette micro société ait des bonnes bases. Une fois cela fait, on pourra penser à prendre des hybrides d'autre milieu. »

J''esquissai un léger sourire, comme une demande d'excuse pour mettre emporter avant de prendre une gorgée de chocolat chaud, non pas que j'ai soif, mais afin qu'elle ait conscience qu'un autre l'attend sur la table. Puis, afin de remettre la conversation sur les rails, j'entrepris de lui parler des premières étapes.

- « Pour commencer, il va falloir que j'ai un rendez-vous avec le maire afin d'obtenir un endroit adéquat. L'idéal serait d'être assez proche de la ville, mais sans être dedans afin d'éviter que des conflits n'éclatent régulièrement. Pour ce faire, ma mère m'envoie une assistante qui devrait arriver dans les prochains jours… À ses yeux, ce projet doit tout de même être rentable économiquement. »

Ma dernière phrase avait été prononcé comme une peine, il faut dire que malgré ma volonté d'aider cette île, la seule chose qui avait réussis à convaincre ma mère était de m'initier au patronat. Je soupirai à nouveau, avant de prendre un document sur les différents sites possibles et de le tendre à Emiko.

- « D'ailleurs, lors de cette rencontre avec le maire, l'une des principales propositions que l'on va lui faire est de devenir notre associé. Cela a pour objectif premier de nous laisser nous implanter alors qu'il a le monopole hôtelier de l'île, mais ce devrait également couvrir un peu nos arrières. S'il prend vraiment des actions, alors les hybrides lui appartiendront également. Et je ne pense pas qu'il souhaite finir esclave. »

Ces paroles étaient sorties toutes seules et pourtant, c'était la première fois que je voyais les choses ainsi, me trouvant soudain très manipulatrice. Je n'avais pas pensé une seconde que ce partenariat aurait d'autre avantage que d'accéder à un terrain viable. Il faut croire qu'avec les questions de sécurité que venait de poser Emiko, j'avais vu les choses autrement. Un nouveau point de vue est toujours bon à prendre comme on dit. Je lui adressai un nouveau sourire, avant de reprendre la parole.

- « Pour être franche, je pensais t'inviter à rejoindre ce groupe juridique, mais tu sembles déjà complètement exténuée. Enfin, il n'empêche que je suis contente de t'avoir parlé de tout ça. Si tu savais depuis combien de temps j'en mourrai d'envie. »

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Une nouvelle qui ne pouvait plus attendre [PV: Emiko Saito] EmptyJeu 5 Avr - 17:00
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La renarde était fatiguée et c'est peut être l'une des raisons qui expliquait son manque apparent d'entrain. Peut être qu'en d'autres circonstances, elle aurait sauté de joie. Mais là, il ne s'agissait non pas d'un simple client dont elle pourrait se servir mais de Andréa, son amie la plus proche. Si Emiko aimait l'idée et se disait qu'elle pourrait aider et sauver des milliers d'hybrides, elle savait aussi que cela avait un risque élevé d'échec. D'une part à cause des tensions actuelles, des conflits comme à la Patinoire ou lors des dernières années. Envisager un tel projet et surtout à une telle ampleur, sans même le cacher était risqué, très risqué. Aussi quand elle posa son regard sur Andréa pour parler, ce ne fut pas pour lui exprimer sa joie mais plutôt ses craintes. Mais son amie, elle, sembla blessée par sa question, son inquiétude et répliqua sur un ton assez froid auquel la renarde répondit par un soupir, posant son regard dans les yeux de la jeune femme.

"Je le sais pertinemment Andréa. Mais minimiser ces risques et te couvrir doivent être une priorité absolue. Je sais que tu n'es pas une femme idiote loin de là, mais tu tâtonnes encore ici. Il n'y a pas si longtemps j'ai vu un humain finir en esclavage pour moins que ça et je n'ai simplement pas envie de te voir finir pareil. C'est tout."


La jeune femme laissa son amie poursuivre, hochant la tête quant à son idée d'embaucher dans un premier temps des dociles. Ce n'était peut être pas un mal au début, du moins des hybrides ayant déjà un désir de vie simple et heureuse loin des maitres pervers et qui, au final, n'auraient aucun intérêt à dénoncer leur maitresse par désir de sauvegarder le système actuel. Il faudra ensuite réfléchir à l'évolution de l'entreprise car si elle envisageait que ce ne soit qu'une phase, la suite devait être néanmoins aussi penser, pour leur propre sécurité. Pour le moment, il y avait déjà pas mal de choses à voir et cela pouvait attendre.
Emiko remarqua alors le chocolat et en prit une gorgée, appréciant le breuvage chaud après cette journée assez froide malgré le printemps qui s'annonçait. Elle reposa la tasse, la gardant néanmoins en main, le yeux dans le vague, observant la mousse onduler sur le mélange, un lent balancier qui lui donnait envie de rejoindre son lit jusqu'à ce que ses préoccupations de l'instant ne se rappellent à elle par le biais de la voix de son hôte. L'invité releva les yeux sur elle, l'écoutant lui expliquer l'arrivée prochaine d'une assistante pour l'aider à faire aboutir son projet. Un sourire doux étira les lèvres de la jeune femme devant l'air défaitiste de son amie.

"Allons ne soit pas aussi dépitée. C'est une bonne chose. Et puis la rentabilité est aussi une obligation en soit. Ça te permet d'être indépendante et de voir sur le long terme, ce qui n'est pas négligeable. Te reposer sur la fortune de ta mère ne serait en aucun cas bénéfique. De plus tu as toutes les cartes en mains pour obtenir ce que tu souhaites."

En effet, Andréa était une femme intelligente et réfléchie. Elle se laissait peut être parfois trop bercer par sa fortune mais cela ne l'empêchait pas de bosser à côté. Parfois Emiko avait l'impression qu'elle cherchait sans cesse à être la meilleure, à briller. D'ailleurs elle y parvenait souvent. C'était une jeune femme ravissante, distinguée et pour un peu la renarde l'aurait sans doute jalousée si elle n'avait pas cette admiration et cette tendresse pour elle. Elle prit le papier que lui tendait son amie, un sourire aux lèvres, ses pensées se dispersant encore comme une flopée de papillons. Elle reporta son intérêt sur le document, l'auscultant tout en écoutant les paroles de son amie, relevant les yeux sur elle à sa dernière phrase, un sourire moqueur se lisant sur ses lèvres.

"Et bien ma Chère, seriez-vous une fine manipulatrice ? Comptez-vous me faire prendre des parts dans votre entreprise ?"

Elle éclata de rire et reprit plus sérieusement.

"C'est une bonne idée même si je doute que cette technique puisse réellement te sauver d'un gros scandale. Il peut très bien ne prendre que peu de part de façon à se décharger de toute erreur de gestion de l'entreprise. Mais en soit l'idée est bonne. De plus lui en parler et l'associer à ton projet, reste aussi un bon moyen d'avoir la possibilité d'obtenir une place correct pour ton hôtel tout en t'offrant des contacts dans le milieu."


La conversation se détendait peu à peu et Emiko reprit un peu de chocolat, ce dernier semblant la requinquer quelque peu. Elle regardait son amie, détendue avant de reporter son regard sur l'ensemble de documents, les survolant, rangeant ses idées sur ce projet et les risques et devant la proposition de Andréa, elle releva les yeux vers elle, surprise. Au fond elle ne s'attendait pas à une telle proposition, même de la part de son amie. Il lui fallut quelques secondes pour réellement prendre conscience de ses paroles. Elle était réellement heureuse mais elle était aussi mitigée. Elle se leva de sa chaise et s'approcha d'Andréa, la prenant alors dans ses bras pour la serrer contre elle sans plus de manière. Un geste de remerciement pour lui faire comprendre qu'elle lui était reconnaissante pour cette offre, pour son projet malgré son sérieux, malgré ses sourcils froncés et malgré sa fatigue. Elle la lâcha doucement et, tout en gardant ses mains sur ces épaules, elle planta son regard dans le sien, un sourire aux lèvres.

"J'en serais honorée même si je refuse d'être considéré comme une professionnelle tant que mon diplôme ne sera pas passé. je ne te dis pas que je serais là h24 ou sept jour sur sept. Mais j'accepte de t'assister de mon mieux dans ton projet."

Ses yeux brillaient et se plissèrent sous son sourire franc.

"Tu es ma meilleure amie Andréa alors je peux au moins m'occuper de veiller sur tes arrière, d'autant plus que j'ai toujours voulu aider les hybrides. Mon métier en est une des conséquences. Mais malgré mon but, je refuse de te mettre en danger, c'est aussi simple que ça. Donc bon, maintenant à toi d'assurer."

Elle la lâcha et alla se saisir de sa tasse, faisant quelques pas, voulant se dégourdir les jambes après cette journée de cours. Elle voulait se détendre, soufflet un peu. Pourtant Andréa avait réussi à lui coller son projet dans le crâne et il fallait bien avouer qu'il avait de quoi vous faire réagir. Aussi y revint-elle à sa façon, à quelques pas de la table, près de la fenêtre, elle regarda son hôte et demanda :

"Depuis quand me le caches-tu ?"

Elle désigna le projet du menton avant de prendre une rasade de chocolat, réfléchissant encore et toujours.

"Tu as déjà une date de fixé sur le temps de construction ou sur le long terme ? Et concernant les hybrides, après les adoptables tu voudrais recruter des sauvages ?"
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