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 Première vrai sortie forcée

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Première vrai sortie forcée EmptyDim 7 Mai - 17:49
Anonymous
Voilà presque une semaine que la louve était terrée dans la roulotte. Ses rares sorties s'étaient faites de nuit où elle était juste allée chercher à manger et à boire, grappillant plus que mangeant sainement en vérité. Elle esquivait les autres membres, les ignorant si elle venait à les croiser en détournant le regard, se confondant dans un mutisme certain. Pourtant régulièrement des cris s'entendaient surtout pendant les nuits où elle ne sortait pas et on pouvait deviner qu'elle n'avait aucun contrôle sur ses phases d'angoisse. Il y eut aussi des bruits de verre brisé et d'autres qui semblait venir d'une lutte alors qu'elle était seule. D'ailleurs elle portait encore des marques souvent aux bras ou en haut du dos comme des griffures.

Elle souffrait. Elle n'avait plus de drogue et en manquait bien qu'elle se refusait à réclamer de l'aide. Son corps tremblait et elle prenait son mal en patience, se défoulant comme elle pouvait quand les crises étaient trop violentes, se réfugiant dans la douleur pour éviter de succomber à l'envie de fuir à la recherche d'un substitut. Mais ses insomnies ne l'aidaient pas et parfois elle s'endormait à bout de force pour alors entrer dans des cauchemars et des crises nocturnes, la faisant se réveiller en sueur et la gorge enflammé à force d'avoir criée. Elle avait l'impression de vivre dans un cauchemars ici. Cette attente et ses conditions l'affaiblissaient pourtant elle s'entêtait à ne pas s'approcher des autres. Son seul répit, était étrangement la douche. Elle s'y asseyait, laissant l'eau couler sur sa peau et ça, pendant des heures, se berçant d'avant en arrière en chantonnant à voix basse.

Elle ne voulait pas sortir et attendait toujours le dernier moment pour le faire. Elle voulait juste disparaitre. Pourtant elle ne le pouvait pas, pas encore. Il fallait qu'elle s'accroche, pour eux, pour son but. Alors après une énième douche pour calmer son besoin de drogue, elle en sortit, la peau fripée, se regardant dans le reste du miroir qu'elle avait fracassé, essayant de jauger son état lamentable. Des cernes sombre, violacée et une mine digne d'un mort. Si Vladimir la voyait.... Elle se détourna, dégoutée de cette vision, posant la main sur son coeur là où trônait un tatouage puis se dirigea dans sa chambre, ouvrant le placard pour y prendre une des tenues s'y trouvant, constatant qu'il faudrait bientôt lavé son linge sale qu'elle avait entassé dans un coin. Elle regarda par la fenêtre, hésitante.

Finalement quelques minutes plus tard elle sortit sous le ciel noir et la lune ronde dans la cours calme. Bien. Elle se dirigea vers les lieux communs où il lui semblait avoir vu une machine à laver lors de sa visite. Ses oreilles bougeaient sans cesse comme pour identifier la venue possible d'un des nombreux habitants des lieux. Elle avançait rapidement, observant les alentours sans réellement de le faire de manière explicite, ses yeux bougeant sans que la tête ne suive le mouvement, la gardant basse, rentrée dans ses épaules.

Elle parvint enfin à destination et commença à tout préparé puis lança le programme. Maintenant il fallait attendre.... Et ça, ça ne lui plaisait guère... Elle regarda autour d'elle et sentit alors son ventre se tordre. Mince. Elle serra les dents, posant sa main sur son estomac qui gargouillait bruyamment et regarda en direction de la cuisine commune. Y aller  ou ne pas y aller ? Bah elle était dehors alors tant qu'à faire... Elle regarda sa machine, hésita puis finalement prit le chemin de ce qui pouvait être considéré comme le self. Cependant, voyant de la lumière elle s'arrêta, hésitant à entrer. Y avait-il du monde ? Elle observa les lieux mais n'y voyant personne, elle y entra sur un pas léger et alla ouvrir le frigo à la recherche de quoi se sustenter. Son attention s'arrêta sur du jambon dont elle prit une tranche, prenant soin de ne pas toucher les autres, la fourrant dans sa bouche sans plus de manière puis elle prit un yaourt et referma le tout, se dirigeant vers un tiroir qui contenait les couverts pour y prendre une cuillère. Elle posa le tout sur la table et se dirigea ensuite pour prendre un verre et se servit de l'eau avec un peu de mal cette fois, sa main tremblant toujours un peu à cause du manque.

Puis elle se mit à table non sans s'être prit une pomme et ouvrit le yaourt pour commencer à le manger en silence, le regard perdu. Ce n'était pas un vrai repas mais vu qu'elle avait tendance à vomir ce qu'elle avalait, elle préférait ne pas se gaver. A croire que son corps voulait mourir... Elle prit un bouchée, commençant sa collation, se détendant un peu dans le silence ambiant, rassurée de ne rien percevoir malgré son éternelle sensation d'être sans cesse observée. Mais au fond ce sentiment était devenu récurrent depuis qu'elle fréquentait Vlad et à dire vrai elle n'y faisait plus grand cas....
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Première vrai sortie forcée EmptyMar 9 Mai - 20:22
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La petite dernière ne sort pas de sa roulotte..... je dois dire que je me demande vraiment pourquoi Esteban a tenus à la ramener celle, là. Autant pour Sarika, les choses ont été simples, une remise sur pieds chez les révolutionnaires, des phobies, de la peur, de la faiblesse, mais une haine réelle, pour son ancien tortionnaire, quand à l'autre......
Je me pose ces questions alors que je me tourne et me retourne dans mon lit, Sarika à mes côtés est endormies, et elle a pris l'habitude que je ne sois pas du genre à dormir beaucoup, et avec ces entraînements quotidiens, la pauvre est tellement fatigué le soir qu'elle s'endort sans demander son reste.

Bon, j'ai ai marre de rester comme ça, je me lève donc, enfile un tee-shirt et un pantalon, et sort de la roulotte. Une fois dehors, l'air frais me fait du bien, j'aime beaucoup me détendre ainsi quand la nuit enveloppe note monde.
Je me rend donc sur le toit de l'une des roulottes, une réserve, près de la tente-self, je m'allonge sur le toit, regardant le ciel et les étoiles, et sortant un paquet de cigarettes de ma poche, je m'en grille une tranquillement.
Éclairé uniquement par les lumières de la ville un peu plus loin, je m'amuse à regarder les nuages de fumée sortir de ma bouche et s'élever dans le ciel avant de disparaître de ma vue.

Mais alors que je suis perdu dans mes pensées, j'entend des bruits, très légers, et je me penche alors sur le coté pour voir notre nouvelle résidente, se faufiler entre les installations, et se diriger vers le self, alors elle est encore vivante celle-la ? Un véritable animal sauvage. Et.... je n'aime pas, elle semble beaucoup trop proche de son maître pour devenir une pièce, pour moi, il aurait été plus simple de s'en servir comme otage ou bien preuve dans une combine ou une autre.

Je soupire avant de descendre, un petit moment après qu'elle soit rentré, et je me dirige tranquillement vers la tente. Une fois à l’intérieur, je la vois, avec ce qu'elle a pu prendre en douce.

Tu préfère pas faire de la vraie cuisine des fois ? Ce serais plus consistant qu'un yaourt et une pomme.

Entrant dans la tente, je m'approche alors tranquillement de sa table, et me place en face d'elle. Fouillant dans ma poche, je lui pose alors un pilule devant elle.

Comme je sais d'où tu viens, je me dis que tu dois être également une accroc à la drogue non ? Désolé, je n'ai pas l'autorisation de ton maître pour t'en donner alors je n'ai que des substituts. Et t'inquiète c'est pas pour te tuer, regarde....

Je sors une seconde pilule identique, et l'avale devant elle.

Bon, tu veux que je te fasse un truc à manger ou pas ?
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Première vrai sortie forcée EmptyMar 9 Mai - 22:19
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La louve mangeait avec du mal. Depuis qu'elle avait été nourri au chenil avec les restes de ses congénères, elle avait l'impression que son corps rejetait tout. A moins que ce ne fut sa tête... En tout cas elle sentit les prémices d'un renvoi, son ventre se contractant à plusieurs reprises mais elle parvint à éviter l'accident, se courbant légèrement en serrant les dents. Pourtant cette nourriture était sans danger non ? Alors pourquoi ? Elle soupira quand une voix vint la sortir de ses réflexion. Instinctivement, le louve redressa la tête, ses oreilles s'abaissant en arrière, son regard se posant sur l'hybride qui venait de la rejoindre.

Sa main se crispa sur son siège alors qu'elle envisageait la possibilité de partir, de l'ignorer mais il s'approcha et prit place face à elle. La louve baissa les yeux, affichant clairement son malaise, l'appétit désormais coupé net, se voutant légèrement. C'était celui qui avait retenu Sarika, c'était... Elle sentit sa méfiance se raviver quand un léger froissement se fit, la faisant dresser des oreilles tandis que ses yeux remontait pour voir ce qu'il faisait, suspicieuse.

Elle l'observa faire en silence, les mains sur ses genoux, laissant de côté son repas, préférant observer ce qu'il faisait. Il sortit alors une pilule et la mit face à la louve qui ne fit aucun mouvement dans sa direction, se contentant de poser ses yeux sur le petit objet puis sur lui, les plissant, restant sur la défensive. Il lui avoua alors que c'était un substitut pour la drogue et qu'il s'autorisait à lui en proposer. Pourtant malgré ses paroles aimable et le fait qu'il lui fit même une démonstration pour lui prouver qu'il ne mentait pas, le louve ne sembla pas d'humeur à l'écouter et encore moins à accepter son aide, concernant un visage neutre, continuant d'observer son congénère sans un mot. Il la questionnait à nouveau et elle baissa son regard sur son repas sans toucher à quoi que ce soit, prenant la parole sur un ton bas, répondant enfin alors qu'elle semblait reprendre vie, reprenant une bouchée après sa réponse.

"Ne te donne pas cette peine, je rends pour ainsi dire presque tout... ce serait du gaspillage..."

Elle se tut un moment et lentement reprit son repas, affichant une réelle difficulté à avaler son yaourt. Son regard semblait un peu perdu, surement dans des souvenirs ou des pensées. Au fond elle ne savait pas comment les appréhender, tous autant qu'ils étaient. Elle s'en méfiait et d'ailleurs c'était assez flagrant à voir et logique à comprendre. Après tout une de leurs protégés était une de ses victimes et en prime, leur "chef" lui avait lancé un défi avec à la clef son obéissance... Ils étaient en prime tous étrange, comme s'ils attendaient quelque chose mais quoi ? Elle n'en savait rien... A moins que ce ne soit sa tête qui parte encore en vrille ? A croire que Vladimir avait déteint sur elle. La folie était-elle contagieuse ? Elle semblait hésiter sur la conduite à tenir et restait un peu prostrée, les traits tirés. Elle avala une nouvelle bouchée puis, sans relever les yeux, demanda.

"Pourquoi es-tu encore là ? Tu es de garde ?"


Ses oreilles se redressèrent et reprirent leurs manège, remuant doucement comme pour savoir s'ils étaient bel et bien seuls ou non alors que son visage restait tourné vers le pot en plastique presque vide.

"Tu viens pour manger ?"

Au fond il semblait être là pour ça non ? Puis alors qu'elle relevait la tête pour le regarder, ses prunelles se posèrent un instant sur le cachet, bien en vu sur la table et ses yeux se plissèrent légèrement alors que son ton se fit plus froid sans être méchant.

"Je n'y toucherais pas même si ce que tu m'as dit est vrai. J'ignore ce qu'elle contient et ... j'ai avalé assez de saloperies auprès de Vladimir pour savoir refuser un pilule quand on m'en propose une même si... "


Elle n'acheva pas sa phrase, ravalant ses mots, ses souvenirs remontant et elle soupira avant de relever le visage vers lui, esquissant un sourire assez maladroit, crispé.

"Mais merci d'avoir essayer de m'aider."


Soudain elle se crispa et se leva soudainement, se détournant de l'hybride et s'approcha rapidement de l'évier, le corps secoué de spasmes et dans un sursaut, elle redit le repas fraichement avalé, faisant en sorte de cacher le spectacle au compagnon de Sarika. Ses mains serrèrent le rebord, faisant blanchir ses jointures alors qu'elle toussait, les larmes aux yeux. Elle se revit alors au chenil, vomissant son repas, entendant alors une voix familière lui susurrer un ordre clair et précis. Les larmes montèrent à ses yeux alors qu'elle fermait les paupières.

Puis le silence revint et elle les rouvrit se rendant compte qu'elle avait mis, la main d'ans l'évier pour obéir à cette voix dans son souvenir, cette voix qui lui disait qu'il ne fallait rien gâcher, sinon il la ferait manger de force. Que faisait-elle ? Il n'était pas là et pourtant... Sa main trembla comme si tout son être avait besoin d'accomplir cet ordre pour être enfin en paix. Elle tremblait sans savoir quoi faire.

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Première vrai sortie forcée EmptyMar 9 Mai - 23:04
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Je la regarde, elle est sur ses gardes, presque agressive, comme un chien acculé dans une ruelle, elle est devenue pire qu'un animal, voilà donc le résultat des traitements du centre, c'est pitoyable.
Finalement, là voilà qui se décide à sortir du silence, comme quoi ,il lui reste une part d'hybride et n'est pas totalement qu'un animal.

très bien, tu peux la prendre plus tard si tu veux, et non, je ne suis pas de garde, tu verra qu'ici beaucoup ne répondent pas à la normalité, le jours, la nuit, il y a du mouvement tout le temps au final, et pour ma part, je dors très peu, enfin,
je dormais à une époque, avant que je devienne assez fou pour avoir peur dès que je fermais les yeux, mais bon.


Finalement, je me dirige vers le frigo, sortant quelque trucs du frigo, ayant vus son manège et son inquiétude.

T'inquiète, il n'y a que toi et moi ici, peut être Alexender qui se ballade dans le coins ou dans la ville et Edward probablement dans sa roulotte, mais personne ne vas te sauter dessus. Quand à ce qu'il y a dans cette pilule, et biennnnn.... nicotine principalement, et tout un tas de composés chimiques, rien de bien naturel mais elle a au moins la particularité de calmer les effets de manque de la plupart des drogues, Sarika en a fait une cure à son arrivé ici, et comme vous venez du même endroit, je pense que tu dois avoir à pu près les mêmes addictions.

Je la regarde alors qu'elle me remercie, surpris de la voir....... sourire ? Et bien, c'est une première depuis qu'elle est ici. Mais alors que l'ambiance semble se calmer, la voilà qui se lève d'un coup afin d'aller vomir tout le contenus de son estomac dans l'évier.

Pour ma part, je part une seconde dans un coin de la tente et prend une trousse de secours ranger dans une caisse, en sortant un anti-vomitif.
Alors que je me rapproche, je ne peux m’empêcher de grimacer à la vue de cette Louve, le vomis dans la main, prêt à le ravaler.

Tu compte réellement lui obéir alors qu'il n'est pas là ? Je croyais que ton désire est de le tuer, mais ton esprit est déjà incapable de lui désobéir maintenant. Alors que vas tu faire ? Rester l'animal de ton maître ? Ou bien commencer à devenir ce que tu tente de nous faire croire depuis ton arrivé ici.

Je me rapproche alors d'elle, murmurant.

Si tu veux tuer, pourquoi ne pas commencer par désobéir ?
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Première vrai sortie forcée EmptyMer 17 Mai - 19:16
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Elle l'écouta parler sans vraiment le regarder de façon insistante, fuyant plutôt le regard vers le décor même si ses oreilles étaient tournées vers lui. Elle semblait à la fois curieuse mais en même temps désireuse de ne pas s'intéresser à lui. Un jeu d'équilibriste où elle était plutôt mauvaise, il fallait l'admettre. Pourtant entre lui et l'autre hybride qui lui avait parlé au début, il y avait des similitudes amenant à des questions qu'elle se garda de poser.

Elle sursauta un peu quand il se releva et son attention se reporta sur lui ou plutôt elle inversa cette dernière, ses oreilles se faisant radar et ses yeux suivant le balais de l'hybride qui commençait à préparer son repas, la rassurant alors en nommant des gens qu'elle ne connaissait pas. Edward, Alexander... Surement le reste de la famille de Sarika.... La suite la fit plisser des yeux et son regard se durcit.

"Je ne suis pas comme Sarika. Et puis comment peux-tu savoir ce qu'elle contient ?"

Elle voulu ajouter quelque chose en plus mais elle fut interrompue par l'appel d'un besoin devenu un réflexe et se leva pour aller rendre son repas, faisant remonter aussi de joyeux souvenirs en prime. Elle sortit de son état, tremblante, sentant alors sa peau se couvrir de sueur, essayant de ranger ses idées quand il vint la bousculer verbalement. Instinctivement ses oreilles se plaquèrent sur son crâne et son regard devint noir, menaçant alors qu'un grondement monta en même temps qu'un murmure rauque.

"Ta gueule..."

De quoi se mêlait-il ? Elle ne lui avait même pas accorder un regard mais alors qu'il s'approchait il lâcha les paroles en trop. Un électrochoc la secoua et elle le repoussa violemment de sa main libre, l'autre lâchant ce qu'elle tenait pour s'agripper au rebord de l'évier. Malgré sa colère elle était faible et le savait. Ses nerfs étaient à vif et là il venait de toucher un point qui la rendait instable. Pourtant elle restait froide, le ton bas comme pour ne pas éveiller le reste de la troupe... à moins qu'elle se retienne d'exploser complètement...

"T'es comme ton pote. Tu penses savoir ce que j'ai dans la tête alors que c'est juste tes propres envies."

Elle serrait les dents et posa son regard sur lui, hargneuse.

"Tu ne me connais pas. Ni toi, ni tes potes et ils seraient tant que vous vous en rendiez compte. Tuer ? Rester l'animal de mon maitre comme tu dis ? Devenir ce que je tente d'être... Que de belles paroles... Je vous emmerde tous autant que vous êtes."

Elle cracha dans l'évier, sentant des restes et eut un soubresaut, fermant les yeux un instant, se figeant avant de reprendre, posant à nouveau ses prunelles devenues sombre sur lui.

"Et pour ta gouverne, si ce que je suis ne te plais pas, tant pis pour toi. Je suis comme je suis point. et maintenant...."

Elle n'avait pas touché au cachet qu'il tenait, surement là pour l'aider et se contenta de s'éloigner pour aller se saisir d'un seau pour vider l'évier. Après tout il n'y avait rien de mieux pour les boucher même si en l’occurrence, il n'y avait pas grand chose. Ses oreilles étaient aplaties et son regard ne s'était pas adouci. Elle n'aimait pas cette façon de faire. Prétendre lire en elle avait le don de la rendre exécrable et parler de Lui plus encore. A croire que cet idiot cherchait à rouvrir ses plaies un peu plus, à lui rappelait ce qu'elle avait été, ce qu'elle avait échoué, ce qu'elle avait payé. Elle n'arrivait pas à se détendre et s'activa pour essayer de chasser sa rage mais rien n'y faisait, elle leur en voulait.

"Je ne suis pas là pour une thérapie alors épargne moi tes leçons et conseils à deux balles et contentez vous de faire votre part du marché...."

Elle posa alors son regard sur lui et ajouta.

"Et là seulement je daignerais suivre ce que tu dis... Quand à tes cachets... Ma réponse reste la même..."


Pour le coup elle savait qu'elle faisait un caprice. Un refus pur et simple d'aide quelle qu'elle soit. Mais elle avait tant prit de coups qu'elle finissait par voir le mal partout. S'il venait à elle, s'il lui parlait, s'il lui racontait ses histoires larmoyante et tout le reste, ce n'était que pour mieux la mettre dans sa poche non ? L'amadouer, la tourner en leur faveur... Et après quoi ? Elle finirait dans cette joyeuse famille avec Sarika pour soeur ? Ha ! La bonne blague.... C'était n'importe quoi... tout ça...

"Vous vous voilez tous la face..."


Elle soupira, achevant de laver l'évier, regardant le seau, sa colère semblant redescendre lentement même si sa mâchoire était encore serrée.


Dernière édition par Lorelaï le Jeu 25 Mai - 16:44, édité 1 fois
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Première vrai sortie forcée EmptySam 20 Mai - 15:34
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L’attitude de cette louve commence franchement à me casser de plus en plus les pieds, mais qu'est ce que mon frère lui trouve ?
Je soupire.

Non effectivement tu n'est pas comme Sarika.....


Mais alors que je voulais continuer, la voilà qui se lève d'un coup pour aller vomir son repas, puis tenter de le re-manger.
Je tente alors de la pousser un peu mais sa réaction me désespère encore un peu plus..... elle veut pas juste se jeter sous un camion au lieux de lamenter ainsi ? Elle qui avait l'aire si sûre d'elle et dans ses capacités à tuer monsieur Gribov, pour moi je n'ai qu'un chien bien dressé par son maître devant les yeux.

Ho non, je ne suis pas comme mon frère, en fait, je me fout de ce que tu as dans la tête, et si je devais juste répondre à mes envies, je ne serais pas aussi aimable envers toi.

Je continus d'écouter ces reproches, haaaaa quelle animal mon dieux, on tus des hybrides pour moins que ça.
Mais une petite idée me vient alors, si la ménager ne fonctionne pas, alors pourquoi ne pas tenter une fois de passer en force, après tout, elle ne peux quitter le cirque tant que le marché tient, et puis au fond, je me fous de ce que pourrait arriver si je la frustre.
Je prend alors ma pilule et l'anti-vomitif dans une main.

a y est tu as finis de geindre ?

Je pose alors sur elle un regard aussi blasé que possible, mais furtivement, je me place de façon à la recevoir si jamais elle tente quoi que ce soit, ce que j'espère en définitive.

Tu me casse les oreilles à te plaindre sans cesse, j'ai essayé d'être sympa mais tu est plus que chiante en fait.
Effectivement tu n'est pas comme Sarika, tu es encore plus pitoyable que ce qu'elle était en arrivant ici et pourtant y'avais du niveau, regarde toi, tu as peur de tout ce qui t'entoure, le moindre bruit ou mouvement.... et tu dis vouloir tuer ton maître ? Laisse moi rire, tu n'est qu'un bon toutou qui obéit sagement à son maître. Que tu reste ici ou que tu retourne te faire sauter par ton maître concrètement je m'en fous, je n'ai pas de temps à perdre avec un animal comme toi.


Voyons si elle réagis, serrant les poings, je suis prêt à la réceptionner au besoin, aller fait moi plaisir, montre moi que tu as encore un peu de fierté enfouis quelque part, que tu n'est pas juste un animal dressé, montre moi ta fierté d'hybride, viens !
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Première vrai sortie forcée EmptyJeu 25 Mai - 17:14
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Ho non, je ne suis pas comme mon frère, en fait, je me fout de ce que tu as dans la tête, et si je devais juste répondre à mes envies, je ne serais pas aussi aimable envers toi.

"Ho j'en tremble...."

Elle ne le connaissait pas mais elle se foutait bien de le froisser. Elle avait vu la réactivité du maitre des lieux quand Sarika avait sauté vers eux mais qu'importe. Souffrir ? Mourir ? Elle avait déjà connu pire qu'une bande d'hybride tordus alors ce n'était pas ce type clairement blasé par son comportement qui allait lui faire peur. D'ailleurs il n'avait pas envie de se montrer aimable ? La bonne blague. Qu'il lui montre son vrai visage, au moins aurait-il le mérite d'être le seul à l'avoir fait ici. Elle lui lança un regard noir, les oreilles couchés alors qu'il lui demande si elle a fini de geindre. Elle haussa un sourcil, surprise. Elle, geindre ? Ne confondrait-il pas avec Sarika ? Elle ne se plaint pas, elle évoque des faits, nuance. Mais la louve leva les yeux au ciel et acheva de finir son ménage, son seau plein alors qu'il reprit son discours, cherchant clairement à la mettre en colère.

La louve se crispa et posa sur lui un regard froid, méprisant. Sarika, Vladimir.... Elle se redressa en écoutant les propos de l'hybride. Une vague la submergeait et sa mâchoire se contracta. Pourtant elle eut un sourire moqueur.

"Trouve mieux pour me froisser car là tu es loin de m'atteindre. Même les hybrides du centre étaient plus cru. Quant à Sarika je connaissais son état en quittant le centre alors c'est pas toi qui va m'apprendre comment elle était. D'ailleurs elle les a bouffé ses petits ou tu t'en es chargé pour pouvoir mieux te la faire ? Non car j'ai bien vu comment tu étais avec elle...."

Cette fois c'était à elle d'envoyer les piques, son ton se faisant glacial. Il voulait l'atteindre, soit. Elle avait tellement pris au centre... Être la putain de Vladimir avait au moins eu le mérite de l'immuniser aux insultes et autres sous entendus. D'ailleurs, elle comptait bien lui montrer qu'à ce jeu, elle pouvait être aussi ignoble que lui.

"Et oui j'étais la petite putain de Vladimir... ça te pose un soucis ? Au fond ça doit bien vous arranger vu que vous m'avez récupéré..... Alors au lieu de venir me le reprocher, cesse donc de te plaindre que je suis chiante et bouge ton cul, casse toi. Ça m'évitera d'entendre ton discours aussi vide que ton raisonnement. Retourne baiser celle avec laquelle j'ai joué, ça me fera des vacances..."

Montrer qu'elle avait été atteinte, blessée ? A quoi bon, il aurait ce qu'il voulait. Elle préférait de loin être aussi salope qu'il l'était avec elle. Il voulait l'énerver, tant mieux ils allaient être deux à s'insulter. S'il voulait la faire fauter en la menant à bout pour qu'elle l'agresse, il allait devoir trouver mieux. Elle n'allait pas foutre la merde dans son contrat pour rien et surtout pas pour deux trois piques qu'elle avait subi en boucle au centre. Après tout aux yeux des autres hybrides elle avait été la putain, la soumise, la poupée, la trainée alors ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait en souffrir. Elle croisa son regard, le soutenant sans ciller et acheva simplement.

"Et si tu veux me blesser, je te conseille de chercher plus loin qu'une simple insulte car là tes gamineries sont juste bonne à faire chialer un enfant. Sur ce..."


Elle prit le seau et s'éloigna pour aller le vider sans un regard pour ce connard. Elle se sentait bouillir mais elle se retenait, serrant la poignet dans sa main. Quel bande de cons ! Elle n'avait pas demandé à être là et lui.... Connard, connard, connard ! Elle poussa un soupir énervée, la mine dure. Elle regrettait d'être sorti et plus encore de voir ce con. Elle avait envie de lui faire ravaler sa grande gueule mais elle ne le pouvait et d'un autre côté il aurait été surement trop heureux de lui rendre la pareille... Putain de nuit de merde !
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Première vrai sortie forcée EmptyDim 23 Juil - 18:55
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Haaaaaa cette louve est pire qu'une gamine, plus je passe de temps avec elle, moins j'arrive à comprendre ce que mon frère veux en faire et je dois dire qu'elle entame un peu plus à chaque seconde ma patience.

Alors c'est ce que tu veux ? Que je sois plus directe avec toi. Quand à Sarika, elle s'est elle même débarrassé de ses petits, ils doivent être quelque part dans la forêt, probablement dans le village des sauvages. Et épargne moi tes sous-entendus, je n'ai rien fais de spéciale pour que Sarika et moi finissions ensemble.

Je répond à ce petit jeux de qui sera le plus froid et le plus insultant, mais je dois dire que cela commence rapidement à m'agacer. Elle reste uniquement sur la défensive, et ni les manières douces de mon frères, ni les mots plus durs ne semblent l'atteindre.

Étais ? Tu parle au passé maintenant ?

Encore une pique, et de nouveaux sur Sarika. Haaaaa elle espère me faire craquer, mais je la trouve plus ridicule qu'autre chose pour dire le fond de ma pensée, alors voilà tout ce dont est capable le future fou de mon frère ? C'est bien risible jusque là.

Je reste neutre, mon visage tout comme mes gestes ne montrent aucun signe d'énervement malgré le fait qu'elle me tape clairement sur les nerfs. Et voilà maintenant qu'elle veut se tirer, après notre échange vide sens, elle va de nouveau s'enfermer dans la roulotte et c'est tout ?

Plus que des mots hein.... compris.

Je la laisse alors partir, prendre un peu d'avance et je me met ensuite à la suivre de loin.
Je la regarde, vider son seau, en silence, elle semble sur les nerfs, mais rien ne semble exploser. Je n'ai peu être pas pousser les choses assez loin.

J'attend qu'elle reprenne la route vers sa roulotte avant de l'intercepté. Me déplaçant en silence, j'arrive rapidement sur elle, et d'un poing bien placé, je la force à ouvrir la bouche dans laquelle je place la pilule calmante. J'en profite alors pour la tenir, de façon à lui bloquer le nez et la bouche, me tenant derrière elle. Je dois cependant faire attention aux crocs, mais dans cette position, elle ne peu pas faire grand chose avec le peu de force qu'elle a.

Tu vois, je fais plus que de parler, j'agis également. Je te propose une chose maintenant. Sois, tu avale cette pilule maintenant, sans chercher à la recracher, et en échange, je t'autorise à m'attaquer, je ne me défendrais pas plus que nécessaire. Sois, tu refuse ce que je te propose et nous allons devoir trouver une nouvelle pièce de jeux, et toi, tu ne pourra plus avoir la chance de tuer ton maître, seule celle avec qui tu as joué aura cette chance. Alors tu choisit quoi ?

Je ressert encore me pression sur son visage, attendant de sentir la pilule descendre dans sa gorge, alors seulement je lui laisserais faire ce qu'elle veux.
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Première vrai sortie forcée EmptyMer 2 Aoû - 18:35
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Au fond elle se foutaient qu'ils soient ensemble mais le voir se chercher des excuses en mode "c'est pas ma faute" lui donnait juste l'impression qu'elle était l'ex à qui on avait la copine et cela lui paru tellement ironique. Quelle situation glauque, foireuse. La vie avait vraiment un putain d'humour de merde. Elle qui pensait finir sa vie au centre ou en poupée d'exposition chez Vladimir, la voilà dans un cirque auprès d'un groupe d'hybride étrange et surtout auprès de Sarika. Rien que cette idée la révulsait. Alors adhérer à tout ça de son plein gré alors qu'elle aurait juste voulu disparaitre. Non elle bouillait, sentant toute sa frustration grouillait dans ses entrailles. Une haine et une rancune farouche contre tous ses êtres.

" Oui était mais renvoie moi là bas et je reprendrais ma place sans hésitation"

Sa place. Ce simple mot lui donnait envie de vomir mais elle faisait front. Dire que c'était par plaisir était faux. Mais cela faisait si longtemps qu'elle était près de lui, auprès de sa folie, mue dans une habitude morbide et pourtant elle avait tenue. Elle ne l'avait jamais fait par obligation mais par choix. Aujourd'hui encore c'était son choix. Avancer auprès de lui car c'était son but. Sauver les enfants de Kuro. Réparer ses erreurs, ses échecs. Au final qu'en savait-il ce petit con ? A la pensée de Kuro et bien malgré elle, ses yeux s'embuèrent mais rien ne sortit. Elle avait juste cette boule au ventre de rage et de peur mêlées. Elle s'en foutait d'eux, de leur délire, de leur projet. Rien ne comptait plus que ceux qu'elle protégeait et pour eux, elle était prête à tout donner. Ses enfants... Ceux qu'elle n'aurait jamais...

Elle s'éloigna de l'hybride, bien décidée à couper court à cet échange inutile. Elle voulait juste faire ce qu'elle avait à faire puis retourner se terrer dans son trou, tremblante sous ses émotions. Elle serrait l'anse avec force, le regard fixe, ignorant les bruits de pas qui l'accompagnèrent alors avant de disparaitre alors que la louve vidait le seau avant de s'en aller pour de bon. Ne plus l'entendre ne la détendit pas pour autant et c'est alors qu'il passa à l'assaut. La louve poussa un cri et d'instinct elle lui fila un coup de genou en se débattant avant qu'il se mette derrière en en profitant pour lui mettre quelque chose dans la bouche. La louve se débattit de toutes ses maigres forces qui semblaient encore énergique pour l'état où elle était. Mais sa rage était telle que c'était ses nerfs qui la portait. Ses oreilles se plaquèrent et elle tenta de le mordre et de le frapper ou de le griffer, plantant ses ongles partout où elle pouvait. Lui arracher de la chair serait si jouissif à ce petit salopard. Mais il lui bloquait la respiration et rapidement elle faiblit et se laissa aller contre lui, regardant devant elle en soufflant fort pour chasser cette main inconvenante, l'écoutant enfin en grondant sourdement.

Ses paroles.... Elle regarda le ciel noir et laissa le silence se poser, ne pouvant répondre à cet idiot. Elle n'avait qu'une chose à faire ou plutôt un choix mais au final en était-ce un ? Devoir les voir tous les jours et mimer la confiance juste pour tuer Vladimir pour pouvoir sauver les petits ou alors ignorer cet énergumène et retourner auprès de lui pour le faire à sa manière... Mais elle avait échoué une première fois alors pouvait-elle y arriver seule ? Elle n'en savait rien... Mais travailler avec Sarika.... rien que ça la répugnait. La revoir et devoir affronter son jugement.... Prendre le risque de se fier à eux au risque de perdre les petits... Ils pouvaient prétendre être ses alliées mais n'être que des traîtres.... Elle savait le prix de la confiance et elle ne comptait pas faire la même erreur que ceux qu'elle avait tué.

Pourtant elle avala la pilule et attendit qu'il la relâche pour faire volte face et lui décocher une gifle qui détona dans le campement. Son regard se posa sur le visage plongé dans la pénombre de la nuit alors que les prunelles de la louve luisait d'une regard froid la faisant ressemblait à l'animal dont elle était issus.

"Va te faire foutre toi et ton jeu. Je m'en balance. Vous êtes rien et encore moins mes priorités."


Elle cracha à ses pieds et reprit.

"D'ailleurs tu ne sais rien de mes priorités et vous vous en foutez. Vous voulez tuer Vladimir ? Laisse moi rire. Vous ne savez même pas à quoi vous vous frottez et tant mieux, ça n'en sera que plus drôle quand vous vous casserez la gueule comme des merdes et je viendrais te faire chier comme tu es en train de le faire en cet instant."

Sa colère montait et elle vidait son sac ou plutôt elle se défoulait sur ce mec qui se pensait tellement malin qu'il pouvait se permettre de l'ouvrir sur des choses qu'il ignorait. Prêt pour buter Vladimir ? Il ne l'avait pas fréquenté et il n'avait encore moins vécu avec. Il ne savait rien de ses défenses, de ses habitudes et encore moins ses atouts. Ils étaient juste une bande de taré qui croyait au père noël sans savoir que ce n'est qu'un pervers qui tripote des gosses. Et bien vivement qu'ils le découvrent. Elle se redressa et le toisa une dernière fois.

"Et si Sarika est partante pour vous servir de viande fraiche, tant mieux pour elle. Je constate que le centre ne lui a pas servi de leçon."


Puis le frapper ? A quoi bon. Cela n'aiderait pas les enfants et ne la soulagerait pas de ses angoisses. D'ailleurs la gifle avait été un message clair, une détonation qui l'avait elle même secouée. S'il pensait pouvoir l'amadouer aussi facilement qu'un chien, ils pouvaient rêver. Tant que la part de leur marché n'était pas faite, ils pouvaient ne rien espérer d'elle. Au fond tuer Vladimir c'était s'assurer qu'il ne pourrait plus toucher aux enfants de Kuro et ça, c'était primordiale pour elle. Ce serait la seule raison de sa présence à leur côté. Et si elle leur avait assurer obéissance, ils auraient la même place que Vladimir avait eu en son esprit, celle d'une entrave. Faire confiance à de telles créatures étaient révolues. Ne serait-ce que ce petit con... Son regard se plissa. Elle savait ce qu'on pouvait obtenir en jouant avec les émotions des gens et elle n'était pas décidé à se laisser faire.

"Pour ma part je suivrais votre jeu si les termes sont respectés. Sinon me sacrifier pour votre simple plaisir, c'est hors de question. Vous n'en valez pas la peine."

Elle le toisa avec mépris, achevant sa dernière pique. La louve n'avait plus la douceur comme trait de caractère ou alors il s'était enfoncé profondément sous son amertume et sa vision froide du monde. D'ailleurs elle gardait tout pour elle, ne sortant au final rien de ses réels désirs ou sentiments. Parler des autres, jamais de soit. Encore une leçon acquise. Si elle devait tuer pour obtenir ce qu'elle voulait elle le ferait, d'ailleurs elle avait fait bien pire au cour de ses deux ans de séquestration et dans certains cas, elle y avait pris du plaisir alors qu'importe. Être dans le camps à Vladimir ou dans celui de ses rêveurs, au final ils se valaient tous. Dans le pire des cas, elle n'aurait qu'à disparaitre que ce soit physiquement ou mentalement. Après tout n'était-elle pas déjà morte le jour où elle avait vendu son âme à Vladimir ?
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Première vrai sortie forcée EmptyDim 22 Oct - 15:48
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Finalement, je sens que je ne vais rien tirer de cette louve buter jusqu'au bout. Son attachement et son caractère stupide n'en feront jamais une bonne pièce pour notre jeux. Comme quoi, mon frère peut parfois se tromper.

Finalement, mis à part cracher sur tout ce qui t'entours, rien ne toi ne semble bon à récupérer. Très bien, j'informerais à mon frère que tu te fous complètement d'avoir une chance de changer les choses, tu restera au cirque simplement comme garantie que ton maître adoré ne mette pas trop de bâtons dans les roues le temps que nos relations se stabilisent.


L'aider ? Comme si elle en donnait envie. Qu'elle aille se faire voir avec ses conditions, je ne vois absolument pas pourquoi nous devrions prendre des risques pour elles, alors sa demande me fit sourire, alors qu'en mon fort intérieur, j'avais littéralement abandonner l'idée de l'aider et que la seule envie que j'avais pour le moment était de la transformer en fourrure.

Et tu pense réellement que nous allons prendre des risques pour une idiote pareille ? Très bien, je vais réagir comme tu le souhaite et te laisser grogner dans ton coin. J'ai essayer de voir si je pouvais t'aider, mais je constate que tu n'es d'aucune utilité finalement. Tu es faible, et beaucoup trop attaché à ta vie actuelle pour vouloir en changer. Alors ne compte pas sur nous pour agir dans ta direction.

Je m’apprête alors à partir, la laissant faire ce qu'elle désire avant de me retourner une dernière fois.

Ho au fait. Etant donner que tu ne fera rien de bien spéciale chez nous, j'espère que tu n'auras pas pour idée de nous mettre des bâtons dans les roues. Car nous pouvons toujours trouver les enfants que tu recherche, mais ce ne serais pas pour les protéger si jamais tu te met en tête de nous emmerder. Tu saisis au moins ça ? Alors grogne si tu le veux mais fais le dans ton coins sans venir nous faire chier.

Je reprend ma route sans me retourner, rejoignant alors Sarika qui dort à cette heure là.
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