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 "Monsieur la sauveur", laissez moi rire !

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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptySam 17 Sep - 22:03
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Dans un hôpital… Enfermée dans un hôpital… Et ils disent qu'ils veulent m'aider ? J'préférais fumer dehors en plein air et risquer une overdose que de rester ici. Je suis surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept… J'ai réussi à me faire un ami soigneur qui me donne en douces quelques cigarettes et me montre les angles morts des caméras à l'extérieur pour que je sois en paix pendant quelques secondes. Ils veulent faire disparaître mon addiction, mais ils ne font que l'augmenter et ça me déprime encore plus. Pff, j'en ai vraiment marre de cet endroit. Je suis interdit de sortie depuis une semaine en plus… Ils m'ont vu fumer dans ma chambre et ils n'ont pas aimé ça. J'aimerais bien les voir à ma place sérieusement, ils croient que c'est facile d'arrêter d'un coup ? Bandes de cons.

Un médecin est venu me voir récemment pour me faire part de mes « progrès ». Je n'ai pas touché à la drogue depuis une semaine et à la cigarette depuis trois jours. C'est tellement une bonne nouvelle ! Non sans blague, mon état mental est plus qu’aggravé et je donnerais n'importe quoi pour voir au moins une cigarette entre les lèvres. J'ai l'impression d'être un légume et le pire, c'est qu'il croit que je prends les cachets qu'il me donne… Qu'il ce les foute au cul.

Assise sur mon lit, on m'informa que des affiches étaient placées sur les animaleries pour qu'un humain m'adopte. Bien sûr, ils allaient bien faire attention à que ce soit un gentil humain qui m'aiderait à tout arrêter. Jamais ça n'arrivera, faut pas rêver. Quoi que, quelqu'un doit venir me rendre visite aujourd'hui, un futur « sauveur » potentiel. Je soupirais, déjà soûlé par les assistantes vétérinaires qui cherchaient à m'habiller convenablement et essayait de me coiffer comme il faut. Une fois prête selon elles, elles me laissaient seules. J'en profitai pour remettre mes cheveux correctement pour qu'ils cachent mes oreilles de diable de Tasmanie et ma robe de chambre blanche que je mettais presque tous les jours. Il allait venir quand ce mec ? J'espère qu'il me donnera un petit quelque chose parce que s'il ne vient sans rien, je vais pas me priver pour répondre encore moins à ses questions.

Dans l'après-midi, j'entendis le médecin approcher de ma chambre en parlant à un inconnu. J'écoutais discrètement… « Nao avance doucement, mais sûrement. Avec de l'aide, elle arrivera à remontrer la pente. Cependant, on va vous laisser seul avec elle pour voir si elle vous « accepte » et on décidera ensuite pour l'adoption. » J'ai vraiment l'impression d'être un produit de consommation… Mais ça ne change pas de d'habitude. J'éteignis la télé en voyant la porte s'ouvrir, je regardais l'humain avec un regard vide, sans aucune expression. Je fis un simple signe de la tête avant de rallumer la télévision comme si de rien était.

-...
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyDim 18 Sep - 11:48
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On pourrait bien se demander comment Thomas s’y était pris pour arriver ici. Tout était en fait dû à l’une de ses protégées. Sasselia, l’hybride de serpent, qui servait accessoirement d’infirmière à la maison, venait parfois dans cette clinique, elle donnait un coup de main et ainsi, elle tenait à jour ses connaissances médicales. C’était elle qui avait entendu en premier parler de cette Nao. Une hybride quasiment à ramasser à la petite cuillère, en pleine cure de désintoxication. Visiblement, son ancien maître était mort et on lui cherchait un placement quelque part. Sasselia lui avait fait son regard larmoyant et il n’avait pas pu résister. Il ne forçait personne, aussi, il ne promettait que d’aller voir, contactant la clinique qui cherchait effectivement quelqu’un.

Histoire de savoir dans quoi il s’embarquait, le médecin lui laissa consulter le dossier de la demoiselle. Et cette dernière avait un sacré CV. Vingt-quatre ans seulement et déjà une montagne d’antécédents. Un accouchement confirmé, sans doute une demi-douzaine d’avortement, des traces d’abus sexuels répétés, un tabagisme intensif et des résidus dans le sang d’un bon paquet de drogues en tout genre. Brève une personne qui ne serait ni douce ni gentille, une épave dans le meilleure des cas. Et tout ça, soigné par un médecin qui se croyait visiblement au pays des bisounours.

On le mena à la chambre de la demoiselle en question et on le laissa entrer pour qu’il se débrouille seul avec elle. Elle lui fit un petit signe de tête et retourna se mettre devant sa télé. Cela ne le dérangea pas, il ne s’attendait pas à de la bonne volonté, ni à ce qu’elle lui saute dessus. Elle était plutôt belle, même si son corps présentait quelques signes de son passif. Il l’observa un petit moment et vint ensuite s’assoir à côté d’elle mais sans se coller non plus.

Quand on m’a dit que j’allais rencontrer un diable de Tasmanie, j’ai cru un instant que je tomberai sur un personnage de cartoon qui ferait la tornade en criant « Beuaaa ! » ou un truc du genre.

La carte de l’humour pourrait peut-être la prendre à contrepied et en tirer quelque chose, de toute façon, elle comprendrait vite qu’il très différents des autres humains.

Mais j’admets que tu es très bien aussi malgré ton petit air fatigué. Enfin j’imagine que ça doit être crevant de se faire soigner par un bisounours.

Il restait maintenant à voir comment elle allait traiter avec lui, ça lui changerait surement du personnel médical.
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyDim 18 Sep - 13:25
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Se sentir observer… J'ai l'habitude que ça arrive, mais là ça me gênait. Ce n'était pas un client, pas un médecin, pas une infirmière… Mais quelqu'un qui venait me parler comme si de rien était, comme si j'étais une simple femme qu'on rencontre dans un coin de rue avec qui on tape la discute. Après, je m'en fous un peu quand même et je préfère me laver le cerveau avec des émissions débiles que devoir papoter.

Je zappais les chaînes tout en restant en tailleur sur le milieu du lit, quand l'inconnu vint s'asseoir à côté de moi, je restais à ma place. Il ne m'observait plus, c'était déjà une bonne chose et ça ne me dérange pas qu'il reste près de moi. J'écoutais cet humain qui avait essayé de faire une blague sur une référence d'un personnage de cartoon que je ne connaissais pas. Je regardais la télé depuis que j'étais à l'hôpital, je ne l'ai presque jamais regardé sinon et je ne pense pas que ce cartoon passe encore sur les chaînes maintenant. Pour lui montrer que j'en avais rien à foutre et que ça ne me faisait même pas sourire, je tournais légèrement la tête vers lui avec un visage aussi neutre que depuis le début avant de retourner regarder la télé.

Je m'étais arrêtée sur une chaîne culinaire, depuis quand je n'avais pas mangé un plat normal ? Oh, eh bien sûrement depuis un mois vu que c'est depuis ce lapse de temps que je suis ici. Regarder ce genre d'émission me permettait de garder un peu le moral, même s'il était tout le temps en baisse. J'écoutais toujours l'humain me faire un compliment. Il cherchait à me draguer ou à parler normalement ? Bah, j'men fous aussi en fait… Je me levais tout en lui adressant la parole pour la première fois.

-Ouai.

C'est vrai que c'était fatiguant... J'allais vers la porte pour la fermer à clef avant de me mettre dans l'angle mort de la caméra qui était posté dans ma chambre. Je montais sur une chaise pour y accéder avant de mettre un petit balancier accroché à une ficelle près du bouton « stop » qui fige l'image sur l'écran de contrôle des voyeurs. Avec le fil transparent, je retournais m'asseoir sur le lit et d'un coup sec je fit tomber le balancier qui appuya sur le bouton avant de tomber au sol. Comme d'habitude, ça avait fonctionné mais pas pour longtemps. L'autre à côté devait se demander ce que je foutais… Mais bon. Je le poussais du pied pour lui dire de se lever et une fois fait, je sautais sur le lit jusqu'à détacher une plaque du plafond que mon allié soigneur avait découpé. En tombant, mon paquet de cigarettes et un briquet suivirent la petite dalle. Bon… Si l'humain avait bien regardé, il aurait facilement vu que j'étais totalement nue sous la robe que je portais, mais ça changera pas grande chose qu'il le sache. Je replaçais la plaque comme je pouvais et je m'étais rassis sur le lit avec une cigarette entre les lèvres Tout en tendant le paquet paquet à l'inconnu j'allumais la mienne en lui parlant.

-T'en veux ?

Ma première cigarette depuis trois jours… Vous ne pouvez pas savoir à quel point je la savourais tout en m'allongeant sur le matelas en fermant les yeux.

-C'quoi ton nom ?
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyDim 18 Sep - 14:10
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OK, alors niveau réactivité, on se situait vers celui du lamantin en fin de vie avec de l’arthrose. Ou alors l’ignorer était une façon à elle de se protéger, il ne pourrait pas lui en vouloir, si son dossier disait vrai, elle avait toutes les raisons du monde de ne faire confiance à personne. Il nota un instant qu’au milieu de son zapping télévisuel, elle s’attarda sur une émission culinaire et il crut apercevoir une petite lueur dans le regard. Finalement, peut-être qu’une chose aussi simple que de la bonne cuisine suffirait à la mettre plus à l’aise. Elle se décida ensuite à agir et fit un petit numéro incluant une caméra de sécurité, sa porte et le faux plafond dont elle fit sortir un paquet de cigarettes et un briquet. Cela tira un petit rire amusé à Thomas.

Quand je pense que ton toubib est persuadé qu’il t’a déjà enlevé ton tabagisme, c’est vraiment un bisounours celui-là.

Contre toute attente, elle lui en proposa une et cela le fit sourire alors qu’il repoussait le paquet de la main.

Non merci, je ne fume pas mais c’est gentil de me proposer, merci.

Il y aurait peut-être un peu de positif dans cette rencontre, elle semblait faire un geste en avant, ce qui se confirma quand elle lui demanda son nom, preuve qu’elle s’intéressait un peu à lui.

Thomas Dupuy. Ravi de te rencontrer Nao. Bon, inutile de tergiverser, qu’est-ce qu’on t’a dit sur ma venue ici aujourd’hui ?

Il était curieux de savoir à quel point on l’avait mise au parfum et ce que le personnel soignant avait fait pour le présenter. Il se doutait déjà qu’il aurait du mal à la convaincre qu’il pouvait lui offrir une vie plus tranquille après tout ce qu’elle avait vécue.
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyDim 18 Sep - 23:16
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Après avoir fait mon plan parfait, j'entendis le rire de l'humain non loin et je l'écoutais tout en refermant le plafond correctement.

-C'est des cons.

Je pensais ce que je disais et ce qu'il y a de plus surprenant, c'est que je reste très calme dans chacun de mes propos sans avoir une idée de haine ou de moquerie. Je n'étais pas idiote et je savais que ce genre de mépris ne servait plus à rien au stade où j'en étais. Même moi ça ne me donnait aucune sensation de plaisir de faire ça alors ça ne sert à rien de le faire. Je ne suis pas une bête de foire pour faire rire l'homme qui est à côté de moi.

Il ne fumait pas ? Eh bien, ça commençait bien. Au moins, j'étais sûre qu'avec lui la cigarette c'était mort et je n'imagine même pas pour la drogue… Pff… Dans le pire des cas, je serais questionnée par les médecins et je n'aurais qu'à dire que je ne l'aime pas et je ne serais pas adoptée par lui. C'était si simple vu mon état de manipuler simplement les infirmières.

Allongée sur le lit, je fumais tranquillement en attendant la réponse de l'humain. Je sentais qu'une de mes oreilles d'hybride était sortie de ma chevelure vue que je sentais l'air chaud passé contre elle. Il allait sûrement la voir alors que je me tue à les cacher, mais pour l'instant je m'en foutais. L'importance était le plaisir de sentir la nicotine se propager dans mon corps tout entier. Thomas Dupuy ? Ça sonnait vachement français… Comment je peux le savoir ? Les livres que je feuilletais pendant mes jours de « congé ». Après si ce que je pensais était vrai ou faux, ça, aucune idée. Qu'est-ce qu'on m'a dit sur sa venue ? Il était bien curieux…

-Qu'était un mec qui vient pour me « sauver ».

J'aurais voulu rire en disant ça, c'était tellement pathétique de me dire ça. J'avais plus l'impression qu'on se foutait de ma gueule. Mais, n'étant pas bavarde aussi, je n'avais pas tout dit. J'écoute beaucoup, mais parle peu et c'est comme ça que je savais que Thomas devait venir parce qu'il avait demandé à venir, qu'aujourd'hui était un jour teste et que si tout se passait bien demain serait le jour de mon adoption. Ah et aussi que les médecins avaient laissé regarder mon dossier à cet inconnu qui à présent savait tout de ma vie d'avant. Ça ne me dérangeait pas, mais j'aurais préféré garder ça pour moi.

Ma cigarette fut totalement réduite en centre, je décidais à me redresser en mettant le paquet dans un double fond de ma commode que j'avais fabriqué avec le soigneur. Quand je quitterais cet endroit, cela me fera bizarre de ne plus avoir cet ami avec qui je m'entendais si bien… Mon regard se tourna vers l'humain avec un regard aussi neutre que mon visage.

-Quel est ton but à toi ? C'est Sasselia qui a eu pitié de moi et t'as demandé de venir ?

Si c'était bien le cas, la relation entre l'hybride serpent et moi allait être plus que tendu. Je n'avais pas besoin de la pitié des gens pour sortir de cet endroit. Pour faire partir la fumée, je me dirigeais vers la fenêtre en l'ouvrant pour ensuite m'asseoir au bord, comme si j'étais prête à sauter. En même temps, c'était un peu le cas. Je voulais voir la réaction de l'homme si je restais autant au bord mais en même temps je profitais de l'air chaud qui me faisait un bien fou. Je détestais l'hiver mais l'été état l'une de mes saisons préférées.
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyVen 23 Sep - 7:41
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Franchement, Thomas se demandait ce qu’il foutait là. En fait, malgré ce qu’il prétendait en se présentant comme un riche connard, il restait encore beaucoup de bonnes choses en lui et une envie sincère d’aider parfois. Enfin, encore faut-il avoir à faire à des gens qui veulent bien être aidés. Ce qui n’était surement pas le cas de cette hybride, autant par fierté que par dégoût de ce qu’elle avait vécu. Il la regarda faire son petit manège, aidant du moins Thomas à se persuader que sa place n’était pas dans cette clinique, la soigner de force ne mènerait à rien. Son tabagisme et sa toxicomanie ne pouvaient pas se soigner au sens propre, il s’agissait de symptômes d’un mal plus profond, même lui pouvait le voir. Il lui demanda ce qu’elle savait et la façon dont il fut présenté le fit rire.

Je n’ai certainement la prétention d’être un sauveur et je ne suis pas là pour sauver qui que ce soit. Et puis, il est évident que tu n’as pas envie d’être « sauvée ». Non, je ne suis venu faire ta connaissance et voir ce qu’on pourrait faire tous les deux.

Et comme de juste, elle avait parfaitement deviné que Sasselia était à l’origine de sa venue, ce qui la mettait visiblement en rogne, mais l’hybride serpent s’était attendue à ce genre de réaction, elle l’avait accepté, tant que ça permettait à son maître de jeter un coup d’œil.

Effectivement, c’est elle qui m’en a parlé, mais moins par pitié que par raison médicale. Elle voit très bien que tu n’es pas bien ici et elle est au courant pour le projet des médecins de ta placer quelque part, elle a estimé que ma maison serait un bon endroit pour toi et elle m’en a parlé, je lui fais confiance alors je lui ai promis que je viendrais au moins te rencontrer.

En un sens, elle avait le choix, Thomas était l’un des rares qui lui demanderait son avis, sans la traiter comme une hybride juste bonne à obéir.

Voilà ce que je te propose, une grande maison peinarde où personne ne viendra t’embêter si tu veux être tranquille, quasiment pas de contraintes, et si tu as envie de fumer comme un pompier, personne ne te le reprochera. Cette première base te donne-t-elle déjà envie ne serait-ce qu’un minimum ?

Peut-être que cela lui délierait la langue et qu’elle se montrerait un peu plus bavarde avec lui, au moins pour lui poser des questions sur sa maison.
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyDim 25 Sep - 21:40
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Assise sur le rebord de la fenêtre, je prenais l'air. Ça me faisait un bien fou… Je n'étais pas sortie de la journée justement parce que cet humain devait venir me voir. Au moins, si ça avait été avec Lawrence, j'aurais pu sortir un peu. Quoi que… Si je lui demandais, je pourrais sortir, on se baladerait dans les jardins. Bof, on se ferait surveiller alors bon.

Après lui avoir dit qu'il était mon « sauveur » d'une façon bien ironique, je l'écoutais rire en même temps qu'il parlait. J'avais réussi à le faire rire, c'était déjà ça. Il n'avait pas tort, je n'ai pas besoin d'être sauvée donc je n'ai pas envie de l'être. Je peux me débrouiller seule pour me sauver moi-même, pas besoin d'un humain pour ça. Faire connaissance ? M'ouai, pour l'instant c'était pas trop ça. Et ce qu'ils pourraient faire tous deux ? M'ouai aussi. Je n'étais pas très convaincue par ses paroles.

J'haussais simplement les épaules en guise de réponse avant de parler de Sasselia. Je n'aime pas être prise en pitié et ce que cette hybride faisait était tout l'inverse de ce que j'aimais. Ce n'est pas que je ne l'aime pas mais… Enfin bref, on s'en fout après tout. Mais je fus très surprise, heureusement que j'étais dos à lui et qu'il ne voyait pas mes expressions faciales. Il était venu sous la demande d'une hybride ? Vraiment ? Rare sont les humains qui feraient ça. Je n'avais même pas le temps de me remettre de mes émotions que Thomas me proposa un marcher plutôt satisfaisant mais surprenant pour moi. Personne encore ne m'avait proposé ça, personne sauf mon ami. Mais bien sûr, ça ne s'était jamais fait avec lui par faute qu'il soit mon médecin attitré. Bandes de cons. Bref. Mais du coup, je restais bouche bée sans rien dire pendant plusieurs minutes avant de reprendre mon air le plus neutre.

Je revenais vers lui pour m'asseoir de nouveau sur mon lit en regardant l'homme. Qu'est-ce que je pourrais lui dire ? Oui ? Non ? Peut-être ? Non. Il fallait une réponse maintenant, si jamais je refusais je n'aurais pas d'autre occasion d'avoir une proposition pareille. Cependant… Il y avait quelque chose que je voulais si je le suivais.

-Ok, mais tu me payes ma drogue et mes cigarettes. Je n'ai pas envie de reprendre mon ancien travail.

Oui, j'en avais déjà assez bavé pendant des années. Mais… Si après lui il voulait, je serais obligée de me plier à ses exigences. Mais apparemment, ça ne sera pas nécessaire. Et puis en échange je pourrais faire autre chose pour lui s'il le désire. Curieusement, je me posais pleins de questions sur la maison où j'allais prochainement habiter, mais je refusais de vouloir en parler. C'est beaucoup mieux de le découvrir par soit même non ? Je repensais à quelques petites choses qu'on m'avait dites et que j'avais entendues pour mon adoption. Bien sûr, c'était du « top secret » et Thomas ne devait pas savoir…

-Bon, j'accepte. Mais je ne pourrais pas venir chez toi ce soir ni même maintenant. Avant ça ils vont encore me faire passer des examens, vérifier que je t'aime vraiment bien et que tu es bon pour moi puis ils m'amèneront en voiture devant chez-toi. C'est complètement débile.

Et je le pensais vraiment, faire tout ça alors qu'il suffisait juste de dire : oui. Franchement… C'était con.
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyDim 25 Sep - 22:55
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Ce n’était pas de soins, d’aide ou d’un quelconque sauveur dont avait besoin cette jeune femme hybride mais juste de tranquillité et de mener sa vie comme elle l’entendait. Cela, il pouvait le lui offrir en un sens. Il ne se prétendait pas grand sauveur qui allait recueillir tous les chatons perdus qui trainaient mais il pouvait bien aider une personne de temps à autre. Sans doute parce que lui, on ne l’avait pas aidé autrefois. Il se doutait bien que sa proposition lui convenait, ou du moins, qu’elle allait attirer son attention, suffisamment pour qu’elle commence à négocier. Elle revint s’assoir à côté de lui, comme si elle cherchait quoi dire et elle préféra directement poser ses conditions, au moins, elle n’avait plus envie de vendre ses fesses.

Bien sûr, je n’ai pas envie que tu refasses ça. Je paierais, ainsi que tes vêtements et tout ce dont tu peux avoir besoin pour ta vie courante. Sauf si tu es une adepte courante de la robe sans rien d’autre.

Lui dit-il d’un air amusé car oui, qu’il l’ait voulut ou non, il était difficile de ne pas remarquer que la tenue de la jeune était… simpliste.

Le budget alloué est des plus confortable, en revanche, je ne pratique pas les extensions, du coup, tu devras te gérer efficacement, on sait tous les deux que ce genre de produit peut coûter cher.

Qu’elle ne débarque pas non plus tous les quatre matins pour exiger de l’argent pour avoir des doses toujours plus fortes.

Comme condition, je demande à ce que ta consommation ne nous attire pas de problèmes. Hors de question de voir un dealeur commencer à débarquer à la maison pour réclamer des dettes, surtout que tout ce qu’il gagnera, ce sont des coups de fusils et le tabassage d’une femme-panda qui prend son travail très à cœur.

C’était la base d’une bonne entente, si elle voulait se droguer, elle était libre mais cela incluait de passer par des milieux peu recommandables auxquels Thomas ne voulait pas avoir à faire.

Pour le reste, même si je te laisse de la liberté, je te demande au moins l’effort de rentrer à la maison le soir, quitte à ce que tu appelles pour qu’on vienne te chercher si tu n’es pas en état et que tu laisses Sasselia assurer un minimum de suivie médical. Rien de plus, je pense ne pas être trop exigeant.

Cela semblait convenir à la jeune femme qui lui expliqua que comme elle était sous soin, cela ne se ferait pas dans la seconde comme à l’animalerie, les médecins bisounours voulaient d’abord tout vérifier.

Laissons les faire si ça peut les rassurer, nous ne sommes pas à un jour près et cela te laisse le temps de réfléchir. Et je pense qu’il faut tout de même que je te présente la maison où je vis. En résumé, je suis un misanthrope qui a gagné une somme indécente à une loterie et qui a décidé de vivre une vie dorée et tranquille dans une grande villa entourée de pleine de belles hybrides pour me dorloter en échange d’une vie dorée pour elle aussi. Mais personne dans ma maison n’est forcé à rien, je préfère cependant t’avertir de l’environnement dans lequel tu peux débarquer. Ton cas étant spécial, hormis les conditions précédentes, je ne te demande rien de plus que ce que tu auras envie de faire de bon cœur.

Voilà qui avait l’honneur de mettre les choses au point pour le moment.
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyMar 27 Sep - 22:38
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Je posais aussi mes conditions et j'étais plutôt heureuse de voir qu'il acceptait de me payer ce que je voulais, même des vêtements. Bon là-dessus j'avoue que je ne suis pas adepte de la mode et je préfère les couleurs sombres même si déjà qu'avec ma tête, on dirait une malade gothique, mais là c'était pire quand j'étais en noir. Je n'ai rien contre les gothiques loin de là. Bref. Pour la première fois, j'eus un sourire avec sa dernière phrase. Ah… Eh bien, c'était bien la première fois qu'un autre homme arrivait à me faire sourire. Je pouvais facilement dire qu'être avec lui allait être amusant. Je continuais de l'écouter et je fis une grimace. M'ouai… Le problème n'était pas tant le fait de gérer efficacement ma consommation de cigarette, mais celle de drogue si. Au bout d'un moment à force de prendre que de la douce, ont fini par ne plus rien sentir et donc on va plus haut et encore plus haut jusqu'à taper dans le plus dur et cher. C'était mon cas et ça ne me plaisait pas trop… Bon, j'vais pas faire ma difficile, il m'a proposé un bon marcher alors si je commence à le faire chier avec mes petits caprices à deux balles on s'en sortira jamais. Pour ma consommation, pas de problème. Par contre, je n'ai pas compris la référence de la femme-panda. Une autre hybride vivait chez lui ? Ah… Bon, j'espère qu'elle n'aime pas bavarder parce qu'avec moi un seul bonjour et bonsoir seront émit de ma bouche de la journée.

-T'as une hybride chez toi déjà ?

La fin de son long discours me fit perdre mon sourire. Pourquoi j'irais en dehors de la maison ? J'ai personne à aller voir et s'il y avait un jardin ça me suffisait. Être surveillée par Sasseli niveau médical… Super. Déjà que je n'ai pas trop aimé est le faite qu'elle ait pitié de moi même si Thomas me disait que c'était simplement pour m'aider, je pensais le contraire. Et en plus il n'était pas au courant que j'allais être survit par un vétérinaire de l'hôpital et donc que ça ne servait à rien de me faire suivre par deux personnes.

-Ok. Mais j'aurai quand même un médecin de l'hôpital qui viendra vérifier mon état de santé toutes les semaines. J'pense qu'ils ont oublié de tant parler.

Bien sûr ils n'avaient pas oublié. Ils pensaient simplement le cacher jusqu'au jour où le médecin arriverait à l'improvise pour voir si tout va bien. J'en étais sur c'était tout le temps comme ça avec eux.

Je lui avais expliqué que l'adoption ne se ferait pas aujourd'hui pour les raisons que j'ai citées, je l'écoutais et je fus d'accord par apport aux médecins débiles. Il était un misanthrope ? Je n'avais jamais fait la connaissance d'un homme comme ça. Bon, après je dois bien avouer que vu la description qu'il fessait de lui-même je pensais qu'il était un branleur de première ce qui était vrai en grande partie. Heureusement qu'il ne me demandait rien d'autre, je ne voulais pas redevenir l'esclave sexuelle que j'étais autre fois. Je décidais de laisser parler ma pensée quitte à la vexer.

-En gros, t'es un branleur pervers de premier qui veut se faire un harem d'hybrides. M'ouai.

Ah oui, j'adore dire m'ouai pour laisser la personne à qui je parle perplexe. Il ne peut ni savoir si je trouve ça bien ou non ou si je m'en fous complètement. Pratique hein ? Bref. Je me redressais entendant des pas venant du couloir… Bon, ils avaient sûrement deviné que la caméra ne marchait plus. Alors… J'allais poser ma dernière question avant de peut-être fuir par la fenêtre.

-T'as un jardin chez toi ?
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyMer 28 Sep - 7:51
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Réussir à faire sourire une telle femme était déjà un bon point, au moins, ils arrivaient à trouver des terrains de discussion, ou alors cela venait simplement du fait que l’humain étai prêt à donner à l’hybride ce qu’elle voulait, aussi nocif pour sa santé que cela pouvait être. Mais il n’était pas là pour juger. La jeune femme releva cependant une de ses phrases et lui demanda s’il avait une hybride chez lui.

Plusieurs même. Mais ne t’en fais pas, tu n’es pas obligée de devenir leur copine. Je leur expliquerais de te laisser en paix et tout ira bien de ce côté-là je peux te l’assurer.

Cela n’empêcherait pas Sasselia ou les jumelles de s’inquiéter pour elle mais Thomas saurait les tempérer. Elle perdit un peu le sourire ensuite, surtout quand elle lui expliqua qu’un médecin viendrait s’occuper d’elle de temps à autre.

Dans ce cas, cela fera moins de travail à Sasselia. S’ils te dérangent, je m’arrangerais pour que leurs visites soient plus… espacées à long terme.

Thomas comptait bien reprendre le contrat d’adoption à sa sauce pour que les toubibs laissent plus de liberté à la jeune femme. Les soi-disant sauveurs feraient bien d’apprendre leurs limites. Thomas lui expliqua ensuite qui il était et le genre de vie qu’il menait. Elle lui vit une remarque plutôt grinçante sur le sujet mais il ne le prit pas mal, bien au contraire.

Exactement ça ma belle et je ne m’en cache pas.

Ça, on pouvait dire qu’il assumait pleinement le genre de personne qu’il était. Certes, il aurait pu raconter en mode « sortez les violons » mais il n’était pas le genre à se faire prendre en pitié, il assumait parfaitement ce qu’il était de bout en bout.

Mais toi, tu n’auras pas à me « dorloter ». Enfin, sauf si l’envie t’en prend mais une chose à la fois.

Vu ce qu’elle faisait, elle comptait visiblement mettre fin à l’entretien dans peu de temps, sinon, pourquoi irait-elle à la fenêtre comme si elle s’apprêtait à prendre le large. Elle posa une dernière question plus légère.

Un immense, entourée d’un mur et d’une épaisse haie pour être tranquille. Et j’ai même une grande piscine couverte sous véranda si cela t’intéresse.
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"Monsieur la sauveur", laissez moi rire ! EmptyDim 2 Oct - 21:04
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J'étais curieuse de savoir si quelqu'un d'autre allait partager la maison… J'étais rassurée en sachant que je n'avais pas besoin de faire copine-copine avec les autres hybrides. J'aime la solitude et je suis bien sans personne autour de moi. Si j'avais les moyens d'avoir une maison et d'avoir assez d'agents pour me nourrir et me payer ce que je veux ça aurait été parfait. Malheureusement ce n'était pas le cas mais je m'en contentais, c'était très bien ainsi aussi.

Pour les médecins… C'est vrai que c'était chiant qu'ils viennent la voir une fois par semaine, mais si c'était un que j'aime bien… Ce serait dommage que les visites deviennent moins fréquentes. Alors… Il fallait vraiment voir qui venait, si c'était l'autre con de bisounours, non merci.

-On verra qui viendra avant d'espacer les visites.

J'ai le droit d'avoir mes petites préférences aussi. Et puis en plus Sasselia ne sera pas toujours derrière mon dos à me surveiller si un autre médecin vient me voir une fois par semaine. Ouai, je n'aime vraiment pas être en contact avec les gens… Peut-être que c'est un contre coup de mon ancien travail.

Je ne pue m'empêcher de faire une remarque à son sujet et sa réponse me fit rire. Il assumait totalement ce qu'il était contrairement aux autres qui auraient niés. Cet humain était vraiment spécial, j'allais m'amuser avec lui. Je vais enfin reprendre ma vie à zéro, du moins, peut-être. Par contre, il m'avait bien cerné. Je n'allais pas le dorloter et je ne pense pas avoir envie de le faire. J'ai besoin de repos à ce niveau-là, mais après on ne peut rien prévoir.

-Ne compte pas sur moi pour te dorloter, ouai. J'suis pas ta mère.

Oui parce que pour moi le mot « dorloter » est utilisé pour les mamans envers leurs fils. Je ne suis pas là pour prendre soin des autres mais pour prendre soin de moi maintenant.

J'allais vers la fenêtre, ils avaient dû remarquer que la caméra s'était arrêtée… La réponse du brun me fit avoir un grand sourire, un immense jardin et une piscine, que rêvé de mieux ? Je passais mes jambes hors de la fenêtre pour attraper le tuyau sur le côté pendant que des coups résonnaient sur la porte en demandant d'ouvrir.

-C'est parfait. J'accepte de te suivre. Tu leur diras que je suis partie me promener et que j'accepte.

Je lui fis un sourire avant de glisser le long du tuyau et de me balader dans le jardin comme si de rien était. Au fond de moi, j'étais pressée d'aller chez cet inconnu. Ça allait être très amusant…
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